Mémoire de Fin D'études
Mémoire de Fin D'études
Mémoire de Fin D'études
Thème
Évaluation de la performance financièrede l’entreprise par l’étude
analytique des indicateurs de gestion
Cas : la SONELGAZ de Tizi Ouzou
Promotion 2019
Remerciements
Nous tenons à remercier premièrement ; le bon Dieu qui nous a donné la
volonté et le courage pour réaliser ce travail.
Ensuite, à Mes dames les membres du jury qui ont l’amabilité d’accepter
d’évaluer ce travail. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre reconnaissance.
Enfin, nous remercions également tous ceux qui ont contribué de prés ou
de loin à l’élaboration de ce travail.
Dédicaces
Tout d’abord je tiens à remercier le bon dieu de m'avoir appris, protégé,
guidé tout au long de ma vie.
À la mémoire de ma grand-mère :
Mon exemple, mon plus beau souvenir, mon premier professeur, j’aurais
tant aimé que tu sois présente; que Dieu le tout-puissant puise t’accorder son
infinie miséricorde et t’accueil dans son éternel paradis.
Imane
Dédicaces
Tout d’abord je tiens à remercier le bon dieu de m'avoir appris, protégé,
guidé tout au long de ma vie. Avec les sentiments de la plus profonde humilité,
je dédie ce modeste travail :
A ma belle-famille ;
A mon cher mari Younes ;
A mon cher grand père ;
A ma sœur Romaissa;
A mes adorables frères ;
A mes adorables amies ;
A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce modeste
travail.
Thinhinane
Liste des Abréviations
ACE : Actif Circulant d’Exploitation
ACHE :Actif Circulant Hors Exploitation
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation
BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
BNA :Banque Nationale d’Algérie
BP : Basse Pression
BT : Basse Tension
CA : Chiffre d’Affaires
CAF : Capacité d’Autofinancement
CBT : Concours Bancaire de Trésorerie
CCP : Centre des chèques postaux
CE : Consommation de l’Exercice
CNAS : Caisse Nationaled’assurance sociale
CPm : Capitaux Permanents
CP : Capitaux Propres
DCT : Dette àCourt Terme
DDTO : Direction de Distribution de Tizi Ouzou
DFC Direction Finance et Comptabilité
DLMT : Dette àlong et Moyen Terme
EBE : Excédent Brut d’Exploitation
FR : Fonds de Roulement
GE : Grande Entreprise
HT : Hors Taxe
HTs : Haute Tensions
KDA : Kilo Dinars Algérien
IS : Impôt sur les Sociétés
IFR : Insuffisance en Fond de Roulement
MC : Marge Commerciale
MT : Moyenne Tension
MV : MoinsValue
PCE : Passif Circulant d’Exploitation
PCHE : Passifs Circulant Hors Exploitation
PE : Production de l’Exercices
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PV : Plus Value
RCAI : Résultat Comptable Avant Impôt
RE : Résultat d’Exploitation
RE : Résultat Exceptionnel
RFP : Ratio de Financement Permanent
RFPI : Ratio de Financement Propre des
Immobilisations RHE : Résultat Hors Exploitation
RN : Résultat Net
RR : Ratio de Rentabilité
RRE : Ratio de Rentabilité Économique
SA : Société Anonyme
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SIG : Solde Intermédiaire de Gestion
SONELGAZ : Société Nationale d’Électricité et du Gaz
SPA : Société Par Actions
TA : Trésorerie Active
TCR : Tableau de Comptes de Résultat
TN : TrésorerieNette
TNA : Trésorerie Nette Active
TNP : Trésorerie Nette Passive
TP : Trésorerie Passive
TPE : Très Petite Entreprise
TTC : Toute Taxe Comprise
TVA : Taxes sur la Valeur Ajoutée
VA : Valeur Ajoutée
VD : Valeur Disponible
VE : Valeur d’Exploitation
VI : Valeur Immobilisée
VMP : Valeur Mobilière de Placement
VNC : Valeur Nette Comptable
VR : Valeur Réalisable
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction générale..................................................................................................................2
Chapitre I : Notions de base sur la performance de l’entreprise.........................................4
Introduction du chapitre I..........................................................................................4
Section 1 : Généralités sur l’entreprise.....................................................................5
Section 2 : La performance globale de l’entreprise..................................................9
Section 3 : La performance financière..................................................................11
Conclusion du chapitre I..........................................................................................13
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière de
l’entreprise...............................................................................................................................14
Introduction du chapitre II.......................................................................................14
Section 1 : Le diagnostic financier et non financier.................................................15
Section 2 : Le contrôle budgétaire..........................................................................43
Section 3 : Le Tableau de bord financiers...............................................................58
Conclusion du chapitre II ...........................................................................................
Chapitre III : Évaluation de la performance financière de la direction de
distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ » de Tizi Ouzou ..................................
Introduction du chapitre III...................................................................................66
Section 1 : Historique et présentation de l’organisme d’accueil............................66
Section 2 : Le Diagnostic financier au sein de la SONELGAZ............................72
Une fois qu’une organisation a défini sa mission, a identifié l’ensemble de ses parties
prenantes et a établi ses objectifs, il y a lieu de mesurer sa performance qui renvoie à la
capacité de mener une action pour obtenir des résultats conformément à des objectifs fixés
préalablement en minimisant (ou en rentabilisant) le coût des ressources et des processus mis
en œuvre.
Pour mieux cerner notre thème, nous avons pris le cas de SONELGAZ, qui est
l’opérateur historique dans le domaine de la fourniture des énergies électriques et gazières en
Algérie. Ses missions principales sont la production, le transport et la distribution de
l’électricité ainsi que le transport et la distribution du gaz par canalisations. Ses nouveaux
statuts lui confèrent la possibilité d’intervenir dans d’autres segments d’activités présentant un
intérêt pour l’entreprise et notamment dans le domaine de la commercialisation de l’électricité
et du gaz à l’étranger qui fera l’objet de notre étude de cas ;qui porte sur l’évaluation de la
performance financière par les indicateurs de gestion, vue l’insuffisance des indicateurs
2
Introduction générale
financiers traditionnels pour l’évaluer et ce, en faisant intervenir le contrôle budgétaire et le
tableaux de bord .Ce qui nous amène à poser notre problématique comme suit :
Pour pouvoir répondre à la problématique principale, il est nécessaire de poser des questions
secondaires :
Après avoir posé la question principale et les questions secondaires, nous avons besoin
d’un raisonnement scientifique pour répondre à ces questions. Pour cela, nous avons formulé
une hypothèse qui peut être corroborée ou réfutée :
Afin de vérifier notre hypothèse, notre avons adopté une démarche méthodologique
qui se base d’une part sur une approche théorique qui est axée sur les notions théoriques à
partir des ouvrages, mémoires, revues scientifiques et les sites internet. D’autre part, sur
l’approche empirique qui est un aspect pratique qui vise à répondre à notre problématique de
recherche à travers le cas réel qui est la SONELGAZ à travers l’analyse de ses documents
comptables et financiers.
Pour conduire notre recherche, nous avons scindé notre travail en trois chapitres. Nous
allons présenter dans un premier temps des généralités sur l’entreprise, et par la suite nous
allons nous intéresser à la performance globale et ses différents types ainsi que les outils et
méthodes dont on peut mesurer la performance financière (les ratios de structure, le contrôle
budgétaire et le tableau de bord). Et dans le dernier chapitre nous allons analysée la
performance financière de la SONELGAZ
3
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
Introduction du chapitre I
4
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
1. Définition de l’entreprise
Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens
intellectuels, physiques et financiers pour produire, former, distribuer les richesses
conformément à des buts définis pour réaliser un profit.
-Que produire ?
-Comment produire ?
D’après MULLER .J1, l’entreprise dans la théorie économique peut être appréhendée
selon trois points essentiels : centre de décision autonome, unité de production et unité de
répartition :
-L’entreprise est un centre de décision autonome qui affecte des ressources humaines,
matérielles et financières afin d’exercer une activité économique de façon stable et
structurée.
-L’entreprise est une unité de production, elle combine des facteurs de production
(capital, travail) pour produire des biens et services et satisfaire les besoins du
consommateur.
1
LONGETTE Jean et Muller Taques, « économie d’entreprise », 2ème édition : DUNOD, Paris, 1999, P.1.
5
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
Contrairement à la théorie classique qui voit l’entreprise comme une boite noire. Cette
approche la considère comme « un système ouvert présentant les caractéristiques
suivantes»1 :
-Elle est liée à l’environnement, à travers l’ensemble des relations qu’elle a avec
l’extérieur (fournisseurs, clients, banques ….).
-Elle est caractérisée par ses objectifs de maximisation de profit.
-C’est un ensemble de sous-systèmes. L’entreprise est divisée en sous-systèmes
(départements), chacun exerce une fonction déterminée. Les relations entre les
différents sous-systèmes, assurent le fonctionnement de l’activité de l’entreprise.
ANGELIER Jean Pierre, « Economie industrielle », 2e édition : ECO+, 1993, Alger, P.26.
1
2
BRENNEMANN .P et SEPARI .S, « économie d’entreprise »édition : DUNOD, Paris, 2001.P.26.
3
CHARPENTIER .P, « Organisation et gestion de l’entreprise », édition : NATHAN, 1997. P .52.
6
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
Il existe plusieurs critères sur lesquels les entreprises sont classées, on distingue :
Secteur tertiaire : qui regroupe les entreprises de production de services (assurance, banque,
opérateur,...
7
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
-Les capitaux propres : mesurent l’importance des fonds apportés par les propriétaires.
-Résultat de l’entreprise : il traduit la rentabilité de l’entreprise.
8
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
1 Définition de la performance
Le concept de « performance » peut être défini pour une entreprise, comme étant le
niveau de réalisation des résultats par rapport aux efforts engagés et aux ressources
consommées. La performance est, par ailleurs, relative à la vision de l’entreprise, sa stratégie
et ses objectifs, on parle de performance commerciale, financière, organisationnelle …..
1
Et pour BARREAUX Jack , il y a la performance globale qui « est une visée (ou un
but) multidimensionnelle économique, sociale et financière, qui concerne aussi bien les
entreprises que les sociétés humaines, autant les salariés que les citoyens».
2 Les types de la performance
«Il existe quatre types de performance ; économique, sociale, financière et
organisationnelle
1
BARRAUX .Jaques, « entreprise et performance globale : Outils, évaluation, pilotage »,
édition :ECONOMICA, 1997, P.P. 64-65.
9
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
résultat du rapport entre le résultat de l’exercice sur les capitaux propres et qui rapporte des
indicateurs relatifs au montant des ressources mises en œuvre1.
1
BERGERON .Henry « la gestion stratégique et les mesures de la performance non financière de la PME » 6°
congrès international francophone sur la PME- octobre 2002-HEC-Montréal.
2
TEZENAS du Moncel, Cité par BAYED .M « Performance sociale et performance économique dans les PME
industrielles », annales du management, 1992 P.381.
1
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
- Les relations entre les services : la recherche de la minimisation des conflits reflète
un besoin de coordination nécessaire à l’efficacité.
La performance financière est la capacité pour une entreprise à créer de la valeur avec les
fonds qui lui sont apportés. Plusieurs auteurs ont essayé de la définir. On distingue :
Selon BILLET Claude 2(2005), elle est centrée sur des résultats observables et
mesurables. La performance met en évidence les éléments qui paraissent essentiels à l’activité
à travers des indicateurs spécifiques. Ainsi, mesurer la performance à court terme revient à
choisir et à sélectionner des indicateurs de rendement et de productivité. L’objectif étant de
faire ressortir le lien entre les résultats obtenus et les moyens mis en œuvre.
1
KALIKA .Michael « structure de l’entreprise, réalité, déterminent et performances » Edition : ECONOMICA.
Paris, 1988.P.33
2
BILLET .Claude, « le guide des technique d’évaluation. Performances, compétences, connaissances »,Edition :
DUNOD, Paris.2005, P.43.
1
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
Processus
Ressources Résultats
Economie Efficacité
Efficience
La performance en tant que succès n’existe pas en soi. Elle est fonction des
représentations de la réussite et varie selon les entreprises et les acteurs. La performance,
résultat d’une action, ne contient pas de jugement de valeur, contrairement à la performance-
succès. La performance-action est un processus et non un résultat qui apparaît à un moment
donné dans le temps. Cette performance contient et dépasse largement la performance-
résultat. En effet, elle « inclut les résultats mais aussi les activités, les tâches à accomplir »
(Bourguignon, 1995). Ce troisième sens est moins courant que les deux premiers, car il est
absent de la définition française de la performance.
Selon cet auteur, l’économie consiste à se procurer les ressources au moindre coût ;
l’efficience est le fait de maximiser la quantité obtenue de produits ou de services à partir
d’une quantité donnée de ressources : la rentabilité (rapport d’un bénéfice à des capitaux
investis) et la productivité (rapport d’un volume obtenu à un volume consommé) sont deux
exemples d’efficience. Enfin, l’efficacité est le fait de réaliser les objectifs et finalités
poursuivis. Mesurer la performance revient à mesurer les trois dimensions qui la composent.
1
Chapitre I : Notions de base sur la performance de
Quelle que soit la grille de lecture retenue pour définir la performance, cette dernière
est associée à trois principes fondamentaux (Marion. A, Asquin. A , Everaere C, Vinot
D.et Wissler M., 2012)1 :
La pertinence qui met en relation les objectifs ou les moyens avec les contraintes de
L’environnement. La pertinence permet d’évaluer la performance dans le domaine
stratégique, c'est-à-dire l’avantage concurrentiel à partir d’une appréciation entre
l’adéquation des éléments de l’offre (créateurs de valeur) et les attentes du marché.
Conclusion Du chapitre I
1
MARION A, ASQUIN A, EVERAERE C., VINOT D, WISSLER M, Diagnostic de la performance
d’entreprise, Concepts et Méthodes, Edition : DUNOD 2012.
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
L’évaluation et le suivi de la performance des entreprises sont des activités qui ont pris
beaucoup d’ampleur dans les dernières années , et sont devenus nécessaires étant donné la marge de
manœuvre significativement réduite que possèdent les dirigeants.
Le nouvel ordre économique mondial oblige, de plus, en plus les entreprises à être plus
efficaces. Pour évaluer ainsi la qualité de leurs décisions, les dirigeants doivent surveiller, mesurer
et gérer la performance de leur organisation . L’information issue des états financiers a constitué,
traditionnellement, la base des différents systèmes d’évaluation de la performance, mais leur
utilité est contestée.
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Dans ce deuxième chapitre, nous allons aborder ces principaux outils à savoir les
équilibres financier et les ratios de structure financiers et non financiers ; le contrôle
budgétaire et en dernier le tableau de bord.
Dans cette section, nous présentons les différents outils pour apprécier la santé
financière de l’entreprise, notamment d’équilibre financier et les ratios de mesure
L’équilibre financier d’une entreprise peut être mesuré à trois niveaux à long terme, à
courts terme et dans l’immédiat. Ceci dépend de la cohérence qui existe entre les emplois
(actifs) et les ressources (passifs).
L’équilibre financier peut être mesuré à travers le fonds de roulement ; le besoins en
fonds de roulement et la trésorerie nette, mais avant d’aborder ces trois indicateurs, il est
essentiel de présenter d’abords le bilan pour mieux apprécier ces derniers.
Le bilan est un document comptable qui exprime à une date donnée (au moins une fois
par an) la situation patrimoniale de l’entreprise. Il est une « photographie » instantanée du
patrimoine « monnayable » (avoirs et dettes) de l’entité.
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le passif
Pour acquérir ces moyens, l’entreprise doit avoir des ressources ; elle doit trouver des
financements pour se procurer les outils nécessaires à son activité. Ces ressources peuvent être
de trois natures :
Ils sont principalement composés du capital apporté par les fondateurs lors de la
création de l’entité et/ou durant la vie de celle-ci, augmenté des bénéfices conservés dans
l’entité, et diminué des pertes que l’entité a subies. Dans une société, ils représentent la valeur
comptable des droits « de propriété » détenus par les associés ou actionnaires. Ceux-ci prennent
donc le risque de perte, comme celui de gain.
Les dettes
Les dettes sont l’ensemble des sommes qui doivent être payées à des tiers.
Nous y trouvons entre autres des dettes vis-à-vis des banques ou d’autres institutions de crédit,
des dettes vis-à-vis des fournisseurs,... On distingue deux types de dettes : dettes financières à
long et moyen terme et dettes d’exploitation à court terme.
1
PIROCHON. C et LEURION.J, analyse comptable gestion prévisionnelle, Editions : FOUCHER, Paris 1976,
P.23
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
2 L’actif
L’actif du bilan représente l’ensemble des biens et des droits constituant le patrimoine
de l’entreprise. Il est composé de l’actif immobilisé (emplois durables dans l’entreprise) et de
l’actif circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvèlent)
auxquls on ajoutera les comptes de régularisation.
Au sein des actifs immobilisés, on distingue :
Les immobilisations
Parmi l’actif circulant, signalons, d’une part, l’existence d’actifs « temporaires» (stocks,
créances clients) et d’autre part, la présence de placements financiers et l’argent disponible.
Les stocks
Il s’agit encore de biens tels que des marchandises ou des produits finis qui sont détenus
par l’entité et qui sont destinés à être vendus et à se transformer alors en créances ou en avoirs
monétaires. Cette catégorie d’actif regroupe les stocks de matières premières, de matières
consommables, de marchandises ou de produits finis ainsi que les encours de fabrication.
Les créances
Il s’agit de droits de créance détenus sur des clients auquel des biens et/ou des services
ont été livrés, sur les pouvoirs publics qui ont promis de subventionner une organisation non-
marchande…etc., et qui n’ont pas encore été payés par ces débiteurs.
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Les disponibilités
Le bilan peut être présenté selon deux approche en distingue : approche fonctionnelle et
l’approche patrimonial
Le bilan fonctionnel repose sur une approche économique des flux de ressources et
d’emplois accumulés par l’entreprise, en retenant deux principes généraux : l’évaluation à la
valeur d’origine et le classement des emplois et ressources selon leur nature ou leur destination.
L’actif et le passif du bilan fonctionnel sont séparés en deux grandes masses : la partie
stable (long terme) et la partie circulante (court terme) dont les éléments se renouvellent au fur
et à mesure de la vie de l’entreprise. La logique d’analyse du bilan fonctionnel considère que
les ressources stables doivent financer au minimum les emplois stables « haut de bilan », puis
que les ressources stables excédentaires et les ressources circulantes financent les emplois
circulants (cycle d’exploitation, « bas de bilan ». Plus précisément, on retrouve à l’actif :
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
- L’actif circulant qui résulte du cycle d’exploitation et correspond au montant brut des
stocks, créances et disponibilités. Cette masse peut être séparée entre une partie
exploitation, une partie hors exploitation et la trésorerie active.
Le tableau suivant explique le passage du bilan comptable au bilan fonctionnel et tous les
retraitements qu’il ya lieu de faire
1
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
+ Écart de conversion actif : diminution des créances Comptes de régularisation Passif liés à
circulantes (ajouter le montant de l’écart au poste « l’exploitation
créances ») -Écart de conversion Passif : Augmentation
des créances circulantes (retrancher le montant de
l’écart du poste « créances »)
eur
Comptes de régularisations-Actif liés à
l’exploitation
TRÉSORERIE-ACTIVE TRÉSORERIE-PASSIVE
’escompte
Banques, Trésorerie Générale et Chèques postaux
débiteurs
’avances et accréditifs
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Source : HUBERT de la Bresselerie, Analyse financière, 3ème Edition : DUNOD, Paris, 2006, P. 99
La construction du bilan fonctionnel se réalise à partir du bilan comptable en opérant
des reclassements au sein du bilan pour aboutir à un bilan condensé en grande masse présenté
par le tableau si dessous :
EMPLOIS RESSOURCES
Emplois stables : Ressources stables :
Immobilisations incorporelles, corporelles Capitaux propre, dettes financières à long
et financières. terme, autre financements de long terme.
Et pour dire que les situations financières à long ; moyen et court terme sont équilibrés
et que les ressources recouvrent les emplois présentés précédemment, on a besoin, donc, de
mesurer les principaux indicateurs d’équilibre financier qui sont le fonds de roulement ; le
besoin en fonds de roulement, et la trésorerie nette.
1
GRANDGUILLOT Beatrice et GRANDGUILLOT Francis, comptabilité général, 14 eme Edition :
gualinolextenso,2014-2015,P.P 29-30
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le bilan est analysé sur trois niveaux fonds de roulement à long terme et le besoin en
fonds de roulement à court terme et la trésorerie nette dans l’immédiat.
Le FR est la partie excédentaire des ressources stables, après financement des emplois
stables, qui concourt au financement de l’actif circulant. Il se mesure à partir de la différence
entre les ressources stables (permanentes) et la valeur des immobilisations (emplois stables).
Le montant du fonds de roulement dépend des décisions à long terme concernant la
politique d’investissement et la politique de financement de l’entreprise.
Il est utile de connaître une des règles de l’équilibre financier selon laquelle les emplois
stable doivent être financés par des ressources stables.
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le fonds de roulement s’obtient par différence entre deux masses du bilan fonctionnel.
Le calcul peut s’effectuer :
Par le haut du bilan : cette méthode permet de mesurer la part des ressources
durables consacrée au financement de l’actif circulant.
Par le bas du bilan : cette méthode permet de calculer la part de l’actif circulant qui
n’est pas financée par le passif circulant.
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
1
GRANDGUILLOT, Béatrice et GRANDGUILLOT Francis « L’analyse financière : Analyse de l’activité
et du risque d’exploitation, analyse fonctionnelle-analyse patrimoniale-ratios-tableaux de financement –élément
prévisionnels », 21e édition 2017/2018, P.P115 .116
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Il se calcule par la différence entre les stocks, les en-cours, les créances de l’actif
circulant et les dettes circulantes. Si les besoins de financement de l’actif sont supérieurs aux
ressources de financement du passif, il en résulte un besoin net de financement ( le BFR).
À l’inverse, des ressources de financement excédentaires vont créer une ressource nette
de financement. On parle alors de BFR négatif ou d’excédent en fonds de roulement.
La mesure du besoin de financement dépend de l’approche du bilan, selon l’approche
patrimoniale, il est mesuré comme suit :
BFRE = actif circulant d’exploitation – dettes BFRHE = Actif circulant hors exploitation - dettes hors exp
d’exploitation
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
ressources, alors la trésorerie de l’entreprise sera négative (au passif de bilan), alors que si les
ressources sont supplémentaire aux besoins, la trésorerie sera positive (à l’actif de bilan).
Mais, la trésorerie d’une entreprise représente aussi l’ensemble de ses disponibilités qui
lui permettront de financer ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la trésorerie nette d’une
entreprise se calcule en faisant la différence entre sa trésorerie de l’actif et sa trésorerie du
passif. Cette trésorerie encore appelée parfois « trésorerie nette » est la différence entre l’actif
de trésorerie et le passif de trésorerie
TN= trésorerie active – trésorerie passive
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Source : GRANDGUILLOT Béatrice et GRANDGUILLOT Francis « L’analyse financière : Analyse de l’activité
et du risque d’exploitation, analyse fonctionnelle-analyse patrimoniale-ratios-tableaux de financement –élément
prévisionnels », 21 ème Edition.2017/2018
(1)Les valeurs mobilières de placement peuvent faire partie de l’actif circulant hors
exploitation.
L’équilibre général du bilan, est d’une manière générale, une relation centrale liée
entre le fonds de roulement, le besoin de fonds de roulement et la trésorerie nette.
Elle découle des définitions des différents éléments que nous venons de présenter et de
l’égalité entre l’actif et le passif du bilan. L’analyse statique est intéressante, mais c’est aussi et
surtout l’analyse des évolutions respectives des composantes de l’équilibre financier qui
constitue une aide précieuse à la décision et permet de trouver d’éventuelles solutions à la
dégradation de la trésorerie.
1
GRANDGUILLOT. Béatrice et GRANDGIULLOT Francis, Op.cit., P.P. 121 122.
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
On effet un fonds de roulement >0 signifie que les ressources durables couvrent
suffisamment les emplois stables et dégage un excédent qui constitue une marge de sécurité qui
sert à couvrir le besoin de financement
Un fonds de roulement < 0 signifie que les ressources stables ne couvrent pas les
emplois stables mais ceci ne signifie pas toujours un déséquilibre financier. On ne peut pas
parler de déséquilibre financier qu’après confrontation du fonds de roulement avec le besoin en
fonds de roulement.
Une entreprise peut assurer plusieurs fonctions liées à son activité (recherche, production,
démarchage commercial, stockage, etc.) Mais, quel que soit son secteur d’activité, son objectif
est toujours de vendre des biens ou des services en vue d’en tirer un profit. Nous venons de voir
que le bilan permet d’analyser la relation entre les ressources financières de l’entreprise (passif)
et l’utilisation économique qu’elle en fait (active) , en présentant à un moment donné de
l’année la situation patrimoniale de l’entreprise.
Les mouvements constatent les charges : ils représentent les coûts engagés par l’entreprise
pour exercer son activité : classe 06 comptes de charges
Les mouvements constatent les produits : ils représentent les revenus générés par l’activité de
l’entreprise : classe 07 comptes de produits.
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Il présente une synthèse de l’activité en classant les opérations réalisées par l’entreprise
dans trois catégories distinctes : les opérations d’exploitation, les opérations financières et les
opérations exceptionnelles.
Les documents comptable établissant la différence entre les produits et les charges de
l’exercice, et permettant d’aboutir au résultat net2.
Les résultats : dernière ligne du compte de résultat, c’est la différence entre les produits
et les charges de l’exercice, qui exprime le bénéfice, ou la perte, dégagé(e).
Il fait ressortir huit soldes significatifs de gestion avant le solde final appelé résultat net.
En effet, ces soldes significatifs appelés soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs
permettant d’apprécier la performance de l’entreprise avant d’aborder ces indicateurs nous
allons d’abord présenter le solde intermédiaire de gestion.
1.2.2 Les soldes intermédiaires de gestion
1
GRANGUILLOT Béatrice et GRANGUILLOT Francis, Op.cit., P. 23.
2
THIBIERGE Christophe, “ Analyse financière”, librairie Vuibert, France, 2005, p. 154.
3
DEFAINS-CRAPSKY Catherine, (2009), comptabilité générale, 5èmeédition, 1ruede Rome-93651 Rosny cedex,
2003, p 30.
2
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
– Achats de marchandises
= Marge commerciale
Source : LEGROS Georges ; mini manuel de finance d’entreprise, Edition ; DUNOD .Paris 2010
1.2.2.2 Production de l’exercice (PE)
= Production de l’exercice
Source : LEGROS Georges ; mini manuel de finance d’entreprise, Edition ;DUNOD .Paris 2010
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
La valeur ajoutée représente la richesse crée par l’entreprise dans l’exercice de ses
activités professionnelles courantes par rapport à la valeur initiale des biens et services utilisés
pour réaliser ces activités. La valeur ajoutée se calcule par la différence entre la production
globale (Marge commerciale et production de l’exercice) et la consommation de biens et de
services en provenance des tiers.
Tableau N°7 : Calcul de la valeur ajoutée
Marge commerciale
+ Production de l’exercice
– Consommations en provenance des tiers :
Achats de matières et autres approvisionnements
Variation des stocks de matières premières et autres approvisionnements Autres achats et charges externes
= Valeur ajoutée
Source : LEGROS Georges ; mini manuel de finance d’entreprise, Edition ; DUNOD .Paris 2010
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
taux de valeur ajoutée plus important. En second lieu, on peut mesurer la répartition de la
valeur ajoutée entre les différents bénéficiaires (personnel, état, actionnaires, créanciers
financiers, entreprise).
De manière générale, le résultat courant avant impôt permet d’analyser le résultat d’une
entreprise sans que le jugement ne soit pas modifié par des éléments exceptionnels. Le RCAI
s’oppose au résultat exceptionnel dans la mesure où il résulte de l’activité normale
d’exploitation et de financement de l’entreprise.
Le résultat exceptionnel traduit les flux résultant des activités non récurrentes de
l’entreprise, c’est-à-dire qui ne relèvent pas de sa gestion courante. Il ne s’inscrit pas dans la
succession des soldes précédents puisqu’il n’est issu d’aucun d’entre eux. Le résultat
exceptionnel est la différence entre les produits et les charges exceptionnels.
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
= Résultat exceptionnel
Source : LEGROS Georges ; mini manuel de Finance d’entreprise, Edition : DUNOD .Paris 2010
Le résultat exceptionnel est un solde intermédiaire de gestion isolé dans le compte de résultat. Il
ne traduit pas l’activité normale et susceptible de se répéter.
Le résultat net est formé par la différence entre l’ensemble des produits et des charges
de l’exercice. Il représente la mesure comptable du résultat qui figurera au passif du bilan.
= Résultat net
Source : LEGROS Georges ; mini manuel de Finance d’entreprise, Edition : DUNOD .Paris 2010
Le résultat net comptable bénéficie d’une meilleure diffusion que les autres soldes
intermédiaires de gestion dans la mesure où il figure au passif du bilan. C’est un élément
central de l’analyse de la rentabilité financière de l’entreprise. Il convient de bien noter que
l’évolution du résultat net comptable peut ne pas être significative dans la mesure où il prend en
compte les éléments exceptionnels.
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Cet élément distinct des soldes intermédiaires de gestion est présenté dans le tableau
global pour faire apparaître le résultat des cessions d’immobilisations. Le montant est déjà pris
en compte dans le calcul du résultat exceptionnel.
Les charges et les produits sont classés, par nature, en trois catégories symétriques des
charges et les produits, afin de faire apparaitre trois activités distinctes et différents niveaux de
résultat :
Activité d’exploitation
Activité financière
Activité exceptionnelle
Selon VIZZAVONA « le calcul du résultat net met en évidence la répartition qui est faite du profit
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
entre les principaux intéressés, à savoir : l’Etat, le personnel et les actionnaires »1.
Le compte de résultat peut également s’établir en liste, ce qui permet de faire apparaitre
des résultats intermédiaires tels que : résultat d’exploitation, résultat financier, résultat
exceptionnels1.
1
VIZZAVONA Parice Gestion et marchés financiers, 10éme édition ATOL EDITION : 64 Boulevard Maurice
BARRES 92200neuilly-sur-seine, 1996, p43.
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
La méthode des ratios est largement utilisée par les banquiers et les gestionnaires
financiers des entreprises. Elle s’applique non seulement à l’examen du bilan (financier ou à
défaut comptable) pour apprécier la structure de l’actif et de l’endettement, mais aussi à l’étude
de compte de résultat de façon à analyser l’exploitation et la rentabilité
Les ratios sont un rapport entre deux données chiffrées permettant de mesurer un niveau
de performance de l’entreprise, dans lesquelles existe une relation logique de nature
économique ou financière. Les ratios « présents l’intérêt d’être une mesure synthétique des
performances et des risques d’une entreprise ».2
Le bilan et compte résultat sont des outils de base de l’analyse financiére.il convient
d’introduire un lien plus dynamique entre ces outils par la présentation de quelque ratios parmi
eux il s’agit des ratios de rentabilité, la performance financière, liquidité, solvabilité, et rotation
d’activité.
1
GRANGUILLOT Béatrice et GRANDGUILLOT Francis, Op.cit., P.24
2
XBOUIN .F.SIMON. X, comprendre et maitriser les outils de gestion à des fins opérationnelles, 2 eme Edition :
DUNOD, Paris2002, p. 49.
3
Https://www.compta-facile.com 05/01/2019 à 23 :30
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Les ratios de rentabilité permettent de comparer les résultats obtenus avec les moyens
mis-en œuvre qui occupe une place très importante dans la gestion et la finance d’entreprise, la
rentabilité peut se décliner sur quatre niveaux 1:
Elle traduit l’efficacité commerciale de l’entreprise dans son activité de vente de biens
ou de services. Ce résultat ne tient pas compte de la politique financière, puisqu’il est calculé
avant frais financiers, ni des éléments exceptionnels. Très influencé par le secteur d’activité,
meilleur indicateur de performance de l’entreprise2.
Elle ce calcul comme suit :
1
CABANE Pierre, « l’essentiel de la finance à l’usage des managers maitrise des chiffres de l’entreprise », 2éme
Édition EYROLLES Paris 2004, P 336.
2
Idem. P 341.
3
ZAMBOTTO Christian et ZAMBOTTO Mireille. Gestion financière. 4éme Edition. Paris : DUNOD. 2001. P. 46.
4
RIVET, Alain. « Gestion financière ». Edition : Ellipses. Paris, 2003. P. 100
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Notons que de manière générale, les stocks et flux concernant les marchandises ou
matières premières sont évalués au coût d’achat, alors que ceux qui se rattachent à des produits
intermédiaires ou finis sont évalués au coût de production. Il est possible de calculer un ratio
de rotation global, non significatif en valeur absolue mais utile dans le cadre d’une analyse de
tendance. La formule générale pour les stocks est la suivante :
Ce ratio mesure la durée d’écoulement des stocks ; il doit être apprécié en prenant en
compte la nature et la saisonnalité de l’activité. Un allongement de cette durée entraine une
augmentation de BFR d’exploitation et inversement.
Ce ratio mesure la durée moyenne des crédits accordés par l’entreprise à ces clients, et
par définition, le délai moyen de paiement de ces dernies. Il se calcule en rapportant l’en-cours
clients au chiffre d’affaires2.
Le ratio de rotation des délais fournisseurs mesure la durée moyenne du crédit accordé à
l’entreprise par ses fournisseurs (ou le délai moyen de paiement de celle-ci). Il rapporte
l’encours fournisseurs aux achats journaliers moyens.
1
CABANE Pierre, Op.cit., P 336.
2
CABY, Jérôme, KOEHL, Jacky. « Analyse financière ». Paris : Dareios et Pearson Education.2003/2006.P.158
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
1
NECIB, Redjem. « Méthodes d’analyse financière ». Annaba, Edition : Dar El-Ouloum. 2005. P.93
3
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Ce ratio indique si l’entreprise à suffisamment de liquidités pour payer ses dettes à court
terme la liquidité se définit de manière générale comme la capacité de l’entreprise à faire face à
ses engagements à court terme.
En pratique, la liquidité est assurée lorsque la valeur des actifs permet théoriquement de
rembourser les dettes pour un même terme de liquidité/ exigibilité. Elle mesure en quelque
sorte la vitesse de rotation de l’actif par rapport au passif. Une durée des emplois supérieure à
celle des ressources génère un risque « d’illiquidité ». Il lui faut chercher de nouvelles
ressources à court terme avec une contrainte de dépendance supplémentaire. La notion de
liquidité est essentiellement abordée par l’étude de ratios confrontant l’actif circulant au passif
à court terme, de manière générale (liquidité générale) ou en séparant les différents types
d’actifs (liquidité réduite et immédiate) qui correspondent à des échéances différentes
La liquidité générale mesure l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses dettes à court
terme. Le ratio de liquidité générale se construit à partir du rapport entre les actifs à moins d’un
an (stocks, créances clients, autres créances et liquidités) et le passif à moins d’un an (ensemble
des dettes dont l’échéance est à moins d’un an).
La liquidité réduite mesure l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses dettes de court
terme et la sommes attendues (clients).
Elle exprime en fait la liquidité de l’entreprise en excluant les stocks de l’analyse. En
effet, une partie des stocks représente une véritable immobilisation (valeur minimum du stock
nécessaire à l’activité normale de l’entreprise). Ces stocks peuvent se révéler insuffisamment
liquides en cas de besoin urgent. Le ratio de liquidité réduite se construit en rapportant les actifs
à moins d’un an diminués des stocks au passif exigible à court terme.
Ratio de liquidité réduite = actifs à moins d’un an hors stocks/passifs à moins d’un an
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Il exprime le taux de couverture des emplois stables par les ressources stables, il
exprime également le niveau de fonds de roulement. Il se calcule par la formule suivante :
Ce ratio doit être supérieur ou égale à un, il permet d’identifier la part des capitaux
permanents dans le financement des immobilisations.
Il mesure la capacité de l’entreprise à financer ses investissements par ses fonds propres qu’il
doit être supérieur ou égale à 0.5. Il se calcule parla formule suivante :
1
COHEN, Elie. Gestion de l’entreprise et développement financier. Paris : EDICEF. 1991. P.146.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Tous les processus internes à l’entreprise peuvent être suivis par des indicateurs de
performance dans un objectif d’amélioration de la rentabilité et de l’efficacité du service ou de
l’organisation. Temps passé aux procédures administratives, taux d’absence et taux de
démission des employés, taux de formation, nombre de contacts émis par collaborateur font
partie des indicateurs de performance les plus utilisés.
Après l’étude de la notion d’équilibre financier et des ratios, il est important de signaler
que l’équilibre financier résulte de la confrontation du fonds de roulement et du besoin de
financement d’exploitation. La trésorerie apparait comme la résultante de cet équilibre. Nous
nous intéressons maintenant à l’étude de la rentabilité à l’aide du contrôle budgétaire, de la
capacité d’autofinancement et des indicateurs de rentabilité.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le contrôle budgétaire est aujourd'hui en question. Apparu au début du siècle aux États-
Unis, il se diffuse assez rapidement en France. Des années 1960 aux années 1980, il est
fréquemment synonyme de « bonne gestion », réputation qu'il conserve encore souvent
aujourd'hui. Notamment dans le monde professionnel et universitaire.
En effet, le suivi des performances repose sur une mesure des écarts par rapports aux
objectifs et éventuellement aux années antérieures. Cette mesure servira de support à un
diagnostic des causes d’écart qui permettra de déboucher sur des décisions correctives, voire
une remise en cause de la stratégie.1
Le contrôle budgétaire a pris une place très importante dans le domaine de gestion, qui
est définit par plusieurs auteurs. On distingue :
1
GIRAUD. F, SAULPIC. O, Contrôle de Gestion et Pilotage de la Performance ; 2eme Edition ; Paris2004 p.07
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
-«Le contrôle budgétaire consiste à établir des budgets et à comparer périodiquement les
réalisations avec les données budgétées (prévisions) afin de mettre en place des actions
correctives s’il est nécessaire »1.
-« Est définit aussi comme l’ensemble des techniques mises en œuvre pour établir des
prévisions à court terme applicables à la gestion d’une entreprise et pour les comparer aux
résultats effectivement constatés »2
En ce sens, contrôle budgétaire, est un concept qui consiste à comparer les dépenses et
les recettes budgétées aux dépenses et recette réelles.
Le terme " budget " « c'est un mot anglais qui vient d'un mot de l'ancien français "la
bougette" ou "la petite bouge" qui désignait au moyen âge le coffre ou le sac permettant au
voyageur d'emporter avec lui la marchandises ou effets personnels »4.
Au moyen âge, dans un sens plus restreint, la bougette signifiait aussi et surtout la
bourse dans laquelle le marchand serrait ses écus lorsqu'il avait à se déplacer pour se rendre,
par exemple aux célèbres foires.
1
Lochard J, « la gestion budgétaire : Outil de pilotage des managers » Edition : d’organisation, Paris 1998, p.07.
2
Forget. J, « gestion budgétaire : prévoir et Contrôler les activités de l’entreprise », Edition : des organisations,
Paris 2005, p.09.
3
GERVAIS, M, « Contrôle de gestion et planification de l’entreprise », Edition : ECONOMICA, 1990, p.123.
4
DIDIER L, « gestion budgétaire », Edition : Eyrolles université, Paris, 1994, p. 5.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Avoir la bougette c'est donc en fait à la fois ne pas pouvoir rester en place, évoluer avec
dynamisme, entreprendre, mais également avoir prévu et programmé les dépenses, et disposer
de la somme d'argent nécessaire pour mettre en œuvre son projet1.
Le budget est l’un des outils majeurs de la planification qui permet à l’entreprise
d’optimiser son développement dans un environnement futur et, par conséquent, incertain. Il
existe plusieurs définitions pour le budget selon les auteurs et les économistes, on va citer quel
que définitions distincte.
Selon LORINO .P, « le budget constitue le plan d’action à un an.il doit projeter et
détailler le plan opérationnel sur l’horizon proche, assurer le bouclage avec les comptes
prévisionnels et crée le cadre d’un bon retour d’expérience dans le suivi de l’action (rétroaction
de l’expérience sur le budget, sur le plan opérationnel et sur la vision stratégique) »2
D’après PEROCHON.C et LEURION .J : Le budget est « un programme à court terme
détaillé, coordonné et valorisé permettant d’atteindre, grâce à des moyens antérieurs définis, les
objectifs issus de la stratégie de l’entreprise »3.
Le budget peut alors être défini comme un plan annuel de la démarche à suivre, il
permet de chiffrer et de matérialiser les objectifs de l’entreprise. En d’autre terme, il est un outil
de référence pour tous responsable de sa position d’élément vital de planification et du
contrôle.
1
KHERRI A, « Cours gestion budgétaire », Site web : www.gb-ehec.jimdo.com consulté le 07/01/2019 à 12 :15
2
BOUQUIN H, « le contrôle de gestion », 5ème Edition PUF, Paris, 2001, P. 312.
3
PEROCHON. C, LEURION. J, Op.cit. P.165
4
BOUGUIN .H, « la maîtrise des budgets dans l’entreprise », Edition : EDICEEF, 1992. P. 09
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Pour mieux cerner la nécessité des budgets, nous allons présenter les différents objectifs
des budgets1
Les activités sont suivies en comparant les performances avec les prévisions, les
réalisations avec les engagements budgétaires. Mais ce suivi sert aussi à :
-informer l’ensemble des lignes hiérarchiques ;
-rechercher et analyser les causes des écarts ;
-proposer des actions correctrices ;
-ajuster éventuellement le budget ;
-apprécier la performance des responsables budgétaires.
1.3.4 Outil de remise en cause et d’amélioration des performances
Le budget a aussi pour mission de contribuer à une réflexion en profondeur sur les
fonctionnements, les processus, les organisations, les outils utilisés, etc. Il ne doit pas être donc
1
CABANE Pierre, Op.cit.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
considéré comme une simple répétition de l’histoire, mais comme l’occasion d’imaginer
comment l’entreprise pourrait être plus performante, tout en respectant le cadre des contraintes
réalistes de la stratégie générale de l’entreprise. En étant à la fois outil de coordination,
d’anticipation et de contrôle, le budget permet une meilleure communication entre les acteurs
de l’entreprise. Bien mené, il est le garant de la cohérence de la stratégie, qu’il peut d’ailleurs
conduire à infléchir. Enfin, par son rôle de détection des écarts, et surtout de leur analyse et de
leur correction, il contribue fortement à l’amélioration des performances économiques de
l’entreprise.
1.4 Typologie et processus d’élaboration des budgets
1.4.1 Processus d’élaboration du budget
Afin de remplir les fonctions décrites ci-dessus, la construction des budgets doit
permettre d’associer et d’impliquer la totalité des responsables de l’entreprise. Nous proposons
une méthodologie simple et opérationnelle d’élaboration «négociée» du budget, à travers quatre
étapes1 ;
la détermination des objectifs globaux, ou «pré-budget» ;
La construction des plans d’action et leur traduction en termes financiers, le budget ;
Les échanges et itérations entre les différents acteurs, ou navettes budgétaires ;
La présentation formelle, ou synthèse budget.
1.4.1.1 Le pré-budget
Chaque responsable de centre établi un projet de budget (pré-budget) compte tenu :
Des instructions communiquées par la direction.
Des contraintes propres à leur centre de responsabilité
1
CABANE Pierre, Op.cit.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Source :CABANE Pierre « l’essentiel de la finance à l’usage des managers ; 2eme Edition organisation ;
Paris.P.264.
1.4.1.2 Budget
Après cette étape, le processus budgétaire, ou budgétisation, peut commencer. Bien qu’il
soit difficile d’établir un budget type les différents projets de budgets sont consolidés et un
projet d'états financiers est établi.
Tableau N°14 : Construction de budget
Etape Questions budget
Qui Division /zones/services/personnes
Quoi Plans d’action détaillés
Traduction sous forme de budgets
Étude de différents scénarios
Comment Budgets provisoires
Pourquoi Donner un cadre réaliste à l’avenir
Source : CABANE Pierre ; « l’essentiel de la finance à l’usage des managers ; 2eme Edition
organisation ; Paris P.265.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
nouveau circuit de distribution, difficultés à dégager plus de marge sans prendre de risque sur la
croissance. Il y a donc enrichissement réciproque lors de cet échange : la Direction peut
éventuellement adapter sa stratégie en fonction de ces dernières informations de terrain. Elle
peut aussi, à cette occasion, mieux expliquer et argumenter sa politique. Les centres de
responsabilité ont l’opportunité de présenter leurs contraintes et de faire prendre conscience des
difficultés potentielles.
Tableau N°15 : Construction de la navette budgétaire
Etape Questions Navette budgétaire
réviser le pré-budget
Source : CABANE Pierre, « l’essentiel de la finance à l’usage des managers ; 2ème Edition
organisation ; P.264.
4
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Budgets
Source : KHERRI A, « Cours gestion budgétaire », Site web : www.gb-ehec.jimdo.com, Alger, 2011-2012.
Est un budget liées au cycle exploitation (achat, vente, production), et leur montant
est lié directement au volume de l’entreprise, toute architecture budgétaire commence par les
ventes, qui sont le point de départ de l’activité de l’entreprise, sauf pour les organisations à but
non lucratif ou les organismes publics. Les budgets production et approvisionnement en
découlent directement. Ce sont les budgets «liés à l’activité» 1. Le budget opérationnel regroupe
principalement trois catégories de budgets :
Le budget des ventes est le premier budget à élaborer, c’est le budget de départ, il
permet de constituer de déterminer les autres budgets, Selon ALAZARD et SEPARI, « le
1
CAPANE Pierre, Op.cit. ; p.270
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
budget des ventes est le premier budget de la construction du réseau des budgets de l’entreprise.
Il est défini comme un chiffrage en volume et en valeur dont le but premier est de déterminer
les ressources de l’entreprise et dans un deuxième temps d’en déduire les moyens nécessaires
aux services commerciaux».1
Ce type de budget est issu de la valorisation du programme des ventes grâce aux
prévisions de prix, ceux-ci sont déterminés à partir :2
L’élaboration du budget des ventes selon MAYER , « La prévision des ventes peut être
définie comme établissement par avance des ventes en quantité et en valeur compte tenu des
contraintes que subit l’entreprise et son action sur ces contraintes »3
Cette partie ne concerne que les entreprises assurant la totalité du cycle production-
vente. Les volumes prévisionnels de ventes étant fixés, il faut en assurer la réalisation en
produisant les quantités demandées. Le budget de production va se décomposer en deux parties
:
La capacité de production, pour savoir si elle peut répondre à la demande ;
le budget des centres de production.
• La capacité de production :
Si les quantités à produire sont déterminées, rien ne dit que l’entreprise a effectivement
la capacité de les produire. La première étape consiste donc à comparer la capacité nécessaire à
1
ALAZARD .C et SEPARI .S « Contrôle de gestion manuel et application »2 eme Edition : DUNOD 2007, p.440.
2
DORIATH .B et GOUJET .C, « gestion prévisionnel et mesure de la performance » 3 eme Edition : DUNOD, P.
108.
3
MAYER. J, « Gestion budgétaire »,9éme Edition Bordas, Paris, 1984, P.42.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le budget des approvisionnements couvre plusieurs variables qui sont les commandes
(achat et livraison), les consommations et les stocks. L’objectif du budget des
approvisionnements consiste à gérer au mieux les achats et d’assurer une gestion des stocks la
plus optimale possible.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
Objectifs du budget des investissements
1
BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris, 2008,
P.287.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Les encaissements hors exploitation regroupent dans une rubrique globale les cessions
d’actifs immobilisés (pour leur montant net) et les autres produits exceptionnels.
1
HUBERT de La Bruslerie avec la collaboration de Catherine Eliez, « trésorerie d’entreprise »,4 eme Edition :
DUNOD.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Créances
décembre N-1
Ventes HT
A 30 jours
A 60 jours
A 90 jours
Au comptant
Total
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
TVA à payer (il s’agit ici de la taxe qui est effectivement à payer au trésor après différence
entre la TVA collectée et la TVA déductible, cela à une date qui se situe entre le 21 et le 24 du
mois pour les sociétés)
Les décaissements sont toutes taxes comprises. Symétriquement aux ventes, ils sont nets de
remises ou rabais.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Dettes
fournisseurs
Achats HT
Charges
sociales
TVA à
décaissé
Salaires
Intérêts
Total
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
TVA collectée
TVA déductible
TVA due
TVA à
décaisser
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le budget de trésorerie
Trésorerie
début du mois
Encaissements
Décaissements
Trésorerie fin
du mois
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
Les budgets révèlent ce vers quoi l’entreprise veut aller. Ils précisent la cible à
atteindre et les moyens d’y parvenir. Mais rien ne garantit que l’entreprise réalise les objectifs
qu’elle s’est fixée, c’est pourquoi il est essentiel d’associer aux budgets un système de contrôle
budgétaire dont le but est de vérifier la réalisation des objectifs. L’analyse des écarts est la base
du contrôle budgétaire. Les écarts sont exprimés en valeur absolue ou en valeur relative
(pourcentage)
Le contrôle budgétaire et un outil d’aide à la prise de décisions Il doit être mené dans
une optique dynamique d’amélioration des performances. L’objectif de leurs affectations dans
les différents postes de responsabilités, est de garantir le suivi de la feuille de route pour chaque
service. Le contrôle budgétaire est la dernière phase de la démarche budgétaire, il permet par
une analyse des écarts, l’identification des atouts et faiblesses dans une optique d’amélioration
des performances.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le contrôleur de gestion a besoin d’un outil qui lui permet d’avoir une connaissance sur
les informations essentielles au pilotage et d’obtenir ces données le plus rapidement possible, et
en permanence. Cet outil s’appelle le tableau de bord. Il constitue un outil de pilotage mis à la
disposition des responsables afin de leur permettre, de façon régulière et même constante le
suivi des réalisations, l’identification des écarts et des tendances entre le prévu, le voulu et le
réalisé.
1
CABANE Pierre, Op.cit., P. 305.
2
DEVISSE Olivier et VAUDELIN Jean-Pierre, Evaluation de la performance d’une PME : Cas d’une entreprise
auvergnate, 4e Conférence francophone de modélisation et de simulation, institut Franca
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Selon (M. LEROY, 2001), le tableau de bord « est une présentation synthétique et
périodique des indicateurs de gestion qui permettent à un responsable de suivre la réalisation
des objectifs de son unité de gestion et d’en rendre compte »1.
Selon G.LURKIN, « les tableaux de bord sont, avant tout, des instruments de gestion
interne à l’entreprise, facilitant l’action du dirigeant ou du responsable de service en vue de la
réalisation des objectifs finaux. Les tableaux de bord éclairent le dirigeant sur la qualité de la
gestion en confrontant la réalité aux prévisions. Ils faciliteront la détection des erreurs de
parcours et des écarts »2.
1
LEROY .M, [2001], « Le Tableau de Bord au service de l’entreprise », Edition : des Organisation, 2001, p.143.
2
LURKIN .G, « états financiers, analyse et interprétation », Bruxelles, 1990, p. 88.
3
SELMER (Caroline) : concevoir un tableau de bord de gestion, Edition : DUNOD, Paris, 1998, P.32.
5
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Source : BERLAND .N, « contrôle de gestion perspective stratégique et managériale », Edition :Pearson, Paris,
2008
Le tableau de bord est le plus souvent mensuel mais peut aller sur des périodes
plus ou moins courtes. En effet, peut contenir l'évolution du chiffre d'affaires, des bénéfices et
des échéances de payements, satisfactions des clients, taux d’absentéismes…. Il peut aussi
contenir des informations telles que (le carnet de commandes, les ventes, les parts de marchés,
le niveau de la trésorerie ou encore le résultat sur la période ….
6
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Portant également le nom de tableau de bord budgétaire qui a pour objectif de mettre en
évidence les écarts entre les prévisions et la réalité. Son objectif est financier mais il doit
également permettre d’analyser les causes de ces écarts et ce afin de mettre en place des actions
correctives en temps réel.
Un tableau de bord budgétaire est établi de manière assez régulière, c’est-à-dire toutes
les semaines ou tous les mois pour permettre une réactivité à toute épreuve. Il s’agit d’un outil
de pilotage à moyen terme.
Son objectif est plus global dans la mesure où il ne se limite pas à l’estimation du passé,
ni à des décisions correctives à court terme, mais fournit une vision globale. Le tableau de bord
performance permet de passer de l’opérationnel au stratégique, du court au moyen terme. Il
donne à l’entreprise les moyens de construire un vrai système d’évaluation de la performance et
de création de valeur.
6
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
On le trouve surtout dans les activités dont les effets peuvent être facilement mesurés :
production, manutention, stockage, vente….. Par exemple, les quantités produites dans l’atelier
de fabrication .Des indicateurs relevant de la politique en matière de sécurité sont aussi
fréquemment intégrés.
C’est les résultats (financier et non financier) ou les indicateurs, affiché par le tableau de
bord, qui traduit la performance de l’entreprise réalisée, par rapport aux objectifs assignés.
6
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Pour piloter la performance de l'entreprise, le tableau de bord doit offrir à son utilisateur
la possibilité de contrôler en permanence les réalisations par rapport aux objectifs fixés dans le
cadre de la démarche budgétaire.
Le tableau de bord permet à son utilisateur, de se projeter en avant et d’obtenir ainsi des
informations afin d’établir des prévisions. A ce propos (LEROY.M, 2001), souligne que « le
tableau de bord constitue le pivot de la gestion prévisionnelle et de contrôle »1
Cet outil contribue à la mise en œuvre des actions correctives de décisions fixées par
l’entreprise et à leurs réalisations.
Le tableau de bord est un outil de pilotage puisqu’il permet de définir les actions par
rapport aux réalisations et aux objectifs fixés, il permet de détecter les points forts et les points
faibles et interprété les écarts (Car connaitre ses problèmes, c’est aussi, s’engager à les
résoudre), et d’organiser : c’est-à-dire ; rechercher la meilleure combinaison possible des
ressources techniques et humaines.
1
LEROY .M Op.cit.P.37.
6
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
Le rôle principal des tableaux de bord peut se résumer dans les points suivant1
Réduire l’incertitude
Stabiliser l’information
L’entreprise ne s’arrête pas, et l’information est changeante par nature. Stabiliser
l’information et ne présenter que l’essentiel, qui consiste un service indispensable pour le
décideur
Faciliter la communication
Le tableau de bord est utilisé par un groupe de travail, il remplit aussi le rôle de référentiel
commun en offrant une perception unifiée de la situation. Il facilite autant les échanges à
l’intérieur du groupe qu’avec le reste de l’entreprise.
Dynamiser la réflexion
Le tableau de bord ne se contente pas de gérer les alertes. Il propose aussi des outils
d’analyse puissants pour étudier la situation et suggérer des éléments de réflexion.
Maitriser le risque
On ne le répètera jamais assez, toute décision est une prise de risques. Avec un tableau de
bord bien conçu, chaque responsable en situation de décider dispose d’une vision stable et
structurée de son environnement, selon l’éclairage des axes de développement choisis. Le
tableau de bord offre une meilleure appréciation du risque de la décision
1
FERNANDEZ Alain ; « L’essentiel du tableau de bord », 5 ème Edition : EYROLLES ; P. 26.
6
Chapitre II : Outils et méthodes d’évaluation de la performance financière
de
le gestionnaire utilise un tableau de bord de gestion pour voir, être mieux informé,
mesurer, porter une attention aux éléments importants, apprécier les situations, évaluer
l'importance des variations et des écarts et en faire le suivi, localiser les problèmes, décider et
agir en prenant au moment opportun, les décisions d'ajustement et ce de façon dynamique.
Conclusion du chapitre II
Pour conclure, nous rappelons que l’analyse financière et l’analyse des écarts sont
considérées comme des indicateurs et des principaux outils dans la mesure de la performance
financière.
En effet, l’analyse financière comporte une synthèse d’interprétation dont l’objet est de
déterminer l’évolution financière d’une entreprise. Ainsi, la gestion budgétaire et le tableau de
bord a pour objectif d’évaluer les performances futures.
6
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Ce chapitre sera ; ainsi composé de trois sections. Dans la première, nous allons
présenter l’entreprise d’une manière générale. Dans la deuxième section, nous allons procéder à
une analyse générale de la structure de l’entreprise à partir des ratios et plus particulièrement à
l’analyse des indicateurs de performance et de rentabilité de la « SONELGAZ » qui porte sur
trois exercices (2015, 2016,2017), et dans la troisième section budgétisation et du tableau de
bord.
Dans la suite logique de notre étude, nous allons mettre en pratique les aspects
théoriques développés dans les chapitres précédents, en prenant comme exemple la Direction
de Distribution d’Electricité et du Gaz « SONELGAZ », où nous avons effectué notre stage
pratique.
En 1947 est créé l’établissement public « Electricité et Gaz d’Algérie » par abréviation
« EGA », auquel est confié le monopole de la production, du transport et de la distribution de
l’électricité et du gaz à travers tout le territoire Algérien, et depuis elle est passé par plusieurs
étapes dans son développement.
6
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
6
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
6
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Par ailleurs, la société holding et ses sociétés filiales forment un ensemble dénommé : Groupe
SONELGAZ.
Dans les statuts amendés, SONELGAZ conserve le rôle de détenteur du portefeuille
d’actions constituant le capital social de ses filiales et qui constituent les relais incontournables
permettant à la société holding de suivre et d’orienter l’opération de pilotage des filiales.
La SONELGAZ s’est organisée de telle sorte qu’elle puisse répondre au mieux aux
besoins de sa clientèle. Pour cela, dans chaque wilaya il y’a une direction de distribution.
Concernant la direction de distribution de Tizi Ouzou (objet du mémoire), il y’a lieu de
retenir ce qui suit :
-Nombre de communes : 67 ;
Notre étude se déroule dans la direction régionale de Tizi Ouzou, son organigramme est
présenté comme suit :
6
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Directeur De Distribution
CE- Chargé de
la
IE-Chargé de la sécurité
///////////////////
Interne
Subdivision
Division Division
Affaires
Finances Ressources
Générales
Et Comptabilité Humaines
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
En effet, la DFC de la direction de Tizi-Ouzou est créée en janvier 2006. Son rôle est
d’assurer :
Chargé du suivi de la comptabilité générale et analytique, aussi de tirer les états relatifs aux
déclarations (impôts, CNAS)
Service finance
Assure la gestion des rapprochements financiers et comptables (CCP, BNA), le paiement des
salaires, des factures des artisanats et la part des cotisations.
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
- L’étude des ratios financiers, d’activité, de financement et de rentabilité, ainsi que l’étude des
soldes intermédiaires de gestion.
Avant de calculer et d’analyser les ratios, il y’a lieux de constituer selon l’approche
financière et l’approche fonctionnelle et les bilans condensé des exercices 2015 ; 2016 et 2017,
et cela à partir des documents remis par la SONELGAZ
Les bilans financiers sont présentés à partir des bilans comptable de la SONELGAZ qui
ont subis à des reclassements et cela pour l’exercice 2015,2016 et 2017.
À partir du bilan financier figurant sur l’annexe N°1 on a réalisé le bilan condensé suivant :
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau Nº23 : Bilan condensé pour l’exercice 2015, 2016 et 2017 en KDA
Total 26417463775,33 30 783 092 358.48 32615659322,12 Total passif 26417463775.33 30783092358,48 32615659322,12
actifs
Source : réalisé par nous-mêmes à partir de l’annexe N°1
Les bilans fonctionnel sont présentée à partir des bilans comptables de la SONELGAZ
qui a subis a des reclassements en exploitation et hors exploitation et cela pour l’exercice
2015,2016 et 2017.
A partir du bilan fonctionnel figurant sur l’annexe N°2 on a réalisé le bilan condensé suivant :
Tableau N°24 : Bilan condensé fonctionnel pour l’exercice 2015, 2016 et 2017 en KDA
Actif 35 097 023 127,57 40616613787,11 43 362 549 787,66 passifs stable 34 353 583 632,87 38 241 286 132,11 42 257 653 867.53
stable
Passif
Actifs circulant
circulant
PCE
ACE 3 062 590 315,03 2 986 769 340,65 3 587 986 616,98 3 542 438 560,58 5 320 831 883,76 4 254 519 971,78
ACHE
PCHE
28 810 328,7 24 100 560,18 2277725,67 905 112 409,93 788 143 982,33 1 165 157 761,9
TNA TNP
612 710 832,08 722 778 310 ,26 724517470,9 00 00 00
Total 38 801 134 603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21 Total passif 38 801 134 603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21
actif
2 L’équilibre financier
L’équilibre financier d’une entreprise consiste dans le suivie des indicateurs d’équilibre
à savoir le FR ; BFR ; TN afin de s’assurer que l’entreprise arrive à couvrir ces besoins avec
des ressources de même cycle pour notre cas ces trois indicateurs seront présenter dans les
tableaux suivant et ceux pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017 :
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°25 : les ratios d’équilibre financier pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017 selon
l’approche financière en KDA
BFR -1 797 249 910,75 -3 429 560 002,55 47.60% -2 257 651 669,95 -34.17%
TN 610 529 691,11 722 223 013,17 15.47% 723 920 319,66 0.24%
Concernant les exercices 2015, 2016 le FR est négatif ce qui signifier que le passif
stable ne finance pas totalement l’actif stable, donc il y’a un déséquilibre financier à long
terme, ainsi que diminution de la marge de sécurité.
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
La trésorerie est positive pour les deux années on peut dire que l’entreprise n’est pas
déséquilibré financièrement malgré le FR négatif .on ne peut parler de déséquilibre financier
qu’après confrontation du FR avec le BFR cette insuffisance dans le cycle long terme et du
principalement a un problème d’exploitation.
Concernant l’exercice 2017 en remarque que la situation c’est améliorer par rapport à
2016 l’IFR à passer de -2 707 336 989,38 à -1 533 731 350,29 soit une diminution de 76.52%
cette baisse a une légère influence sur la trésorerie qui a évolué de 0.24% et ceci et due aussi à
la diminution de l’excédent dégager dans le cycle d’exploitation qui est passé de
-3 429 560 002.55 à -2 257 651 669 .95 soit une baisse de 34.17% par rapport à l’exercices de
2016
Tableau N°26 : les ratios d’équilibre financier pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017 selon
l’approche financière en KDA
BFR = -1 797 249 910,75 = -3 429 560 002,55 = -2 257 651 669,95
TN =610 529 691,11 =722 223 013,17 =723 920 319,66
Pour mieux expliquer ces résultats nous allons les représenter graphiquement
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Figure N°6 : Représentation graphique des ratios d’équilibre financier de la SONELGAZ selon
L’approche financière en KDA
1,000,000,000.00
500,000,000.00
0.00
2015
2016
-500,000,000.00 2017
-1,000,000,000.00 FR
-1,500,000,000.00 BFR TN
-2,000,000,000.00
-2,500,000,000.00
-3,000,000,000.00
-3,500,000,000.00
Tableau N°27 : Les ratios d’équilibre fonctionnel pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017 en
KDA
BFRE -479 848 245,47 -2 334 062 543,35 99.34% -666 533 354,8 +19.95%
BFRHE -876 302 081,23 -764 043 422,15 -12.81% -1 162 880 036,23 +52.20%
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Nous remarquons que l’entreprise réalise une insuffisance en fond de roulement et ceci
selon l’approche financière et fonctionnelle mais selon cette dernière l’insuffisance on fond de
roulement à diminuer et ceci est dû principalement au charge d’amortissement qui viens
s’ajouter au ressources stable
Pour mieux expliquer ces résultats nous allons les représenter graphiquement
1E+09
500000000
0
2015 2016 2017 FR
BRE BFRHE TN
-5E+08
-1E+09
-1.5E+09
-2E+09
-2.5E+09
Source : réalisé par nous-mêmes à partir du tableau N° 27
Dans les ratios d’activité en trouvent le ratio de rotation de stocks et le ratio de délais
clients et de délais fournisseurs.
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°28 : Les ratios d’activité pour l’exercice 2015, 2016 et 2017 en jours
Les principaux ratios d’activité si dessous sont calculés à partir des bilans condensés
Ratios 2015 2016 % d’évolution 2017 % d’évolution
Délais 157,39jours 137,059 12.81% 120 jours +11.16%
clients jours
Délais 192 jours 280 Jours 202 jours -27.85%
fournisseurs
45.83%
Ratio de 0.06 jours 0.07 jours 16.66% 0.069 jours 15%
stocks
Pour le ratio « délais clients » qui mesure la durée moyenne en jours du crédit souscrit
par l’entreprise à ses clients, qu’on remarque une diminution entre 2015 à 2016 de 20 jours qui
est positif à l’entreprise mais qui reste tout de même insuffisant puisque cette durée ne doit pas
dépasser les 90 jours soit 3 mois.
Pour le ratio « délais fournisseurs » qui mesure la durée moyenne en jours du crédit
souscrit par les fournisseurs à l’entreprise, qu’on remarque une hausse entre 2015 à 2016 de 88
jours qui est un point positif à l’entreprise.
Le ratio délais clients c’est dégradé entre 2016 et 2017 qui est passé de 120 jours à 136
jours avec un taux d’évolution de (+11.16%), donc ce ratio n’est pas respecter au sein de
SONELGAZ.
- La durée fournisseurs accuse une légère baisse entre 2016 et 2017 mais tout de même
il reste important. On remarque aussi que la durée de découlement des clients est inférieure à
celle des fournisseurs est un point positif pour cette entreprises donc elle ne peut régler ces
dettes (fournisseurs) par ces créance (clients) sur les trois exercices.
-La durée de d’écoulement des stocks au sein de SONELGAZ est inférieure à 1jour
durant ces trois années 2015, 2016, 2017 puisque cette entreprise n’a pas des stocks important
que des câbles, des conteurs de papier…...
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°29 : Les ratios de solvabilité pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017 en %
Ratios 2015 2016 % d’évolution 2017 %
d’évolution
Autonomie 66.70% 64.58% -4.76% 67.31% +4.22%
financier
Le ratio d’autonomie financière : ce ratio dépasse 50% pour les trois années 2015, 2016
et 2017 d’où l’entreprise SONELGAZ est autonome et ce ratio a connu une légère hausse allant
2015 à 2016 puis en 2016 à 2017 sur les trois années (capitaux propre/capitaux permanent).
Le ratio endettement permet de mesurer la part des capitaux propre par rapport au total
du passif et explique l’indépendance financière de l’entreprise. Il doit être supérieur à 30% pour
dire que l’entreprise est financièrement indépendante. Pour l’entreprise SONELGAZ on
remarque que ce ratio est supérieur à 30% pour les exercices 2015, 2016 et 2017, ce qui
procure à l’entreprise une capacité d’endettement cette capacité a connu une baisse allons de
2015 à 2016 mais ce ratio reste tout de même important
7
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Pour le ratio de financement des emplois stable on remarque que le ratio n’a pas atteint
(100%) soit 94.87% pour 2015, 90.11% pour 2016 et 94.66% ce qui signifie que les besoin
stable de la société SONELGAZ ne sont pas couvert par les ressources stable ce qui explique
aussi l’existence d’une insuffisance on fond de roulement et un déséquilibre à long terme de
l’entreprise
Tableau N°30 : La marge commerciale pour l’exercice 2015, 2016 et 2017 en KDA
Vente de marchandises 6 374 806 981,76 7 335 190 157,29 8 102 475 357,70
= Marge commerciale = -39 592 441 =743 037 598,42 =897 089 544,92
Après avoir calculé la marge commerciale il y’a lieux de calculer les ratios de rentabilité qui
seront présenter dans le tableau ci-dessous
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Source : réalisé par nous-mêmes à partir des documents de SONELGAZ (TCR, bilans)
Nous remarquons aussi une diminution de 38.99% en passant de l’exercice 2016 à 2017
mais qui reste toujours négatif, chaque 100 DA (%) investi en actif, l’entreprise SONELGAZ
perte 4 DA en 2015, 2DA en 2016 et 1 DA en 2017.
Ce qui signifie que SONELGAZ n’est pas capable de rentabiliser ses actifs économiques, pour
conduire son activité et dégager des pertes.
SONELGAZ n’ai pas performante par rapport à l’utilisation des différent ressources
mais se déficit continue à diminuer ce qui est un point fort pour la société
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Pour l’exercice 2015 pour chaque 100 DA de vente réaliser l’entreprise perte 0.62 DA et réalise
un gain de 10.13 DA en 2016 qui passe à 11.07 DA en 2017.
Tableau Nº32 : Les ratios de liquidité pour l’exercice 2015 ; 2016 et 2017
Ce ratio mesure la capacité de remboursement des dettes à court terme par des actifs à
court terme, autrement dit c’est l’altitude dont dispose la société pour développer ses activités
d’exploitation, pour les trois années le ratio est inférieur à 1, cela veut dire que l’entreprise
SONELGAZ ne peut pas rembourser ses dettes à court terme à l’échéance à partir des actif
circulant.
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
On remarque aussi que ce ratio ces dégradé allant de 2015 à 2016 en passant de 0.733 à
0.556 soit une baisse de 24.15%, ce ratio a retrouvé une hausse en 2017 reste tout de même
insuffisant
Ce ratio exprime la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme avec ses
disponibilités. Pour le ratio de liquidité immédiate ce ratios est inferieur a un dans les trois
exercices ce qui signifie que la société n’a pas la capacité pour affronter ses obligations
financières à court terme grâce à la mobilisation de ses actifs de placement.
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Les S.I.G établis à partir des comptes du résultat, constituent un outil d’analyse de l’activité et
de la rentabilité de l’entreprise.
Tableau N°33 : Le tableau de compte de résultat de la SONELGAZ en KDA
2015 2016 2017
Ventes et produits annexes 6 374 806 981,76 7 335 190 157,29 8 102 475 357,70
Prestations fournies production énergie et matériel 0,00 0,00 0,00
Variations stocks produits finis et en cours 0,00 0,00 0,00
Subvention d'exploitation 0,00 0,00 0,00
I - Production de l'exercice 6 374 806 981,76 7 335 362 225,16 8 102 475 357,70
Achats consommés - 55 798 739,78 - 58 453 004,31 -71 015 744,58
Services extérieures et autres consommations - 546 111 239,75 - 531 703 196,41 -713 195 967,18
II – Consommation de l'exercice - 6 414 399 422,00 - 6 592 152 558,87 -7 205 385 812,78
III - VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-
- 39 592 440,24 743 209 666,29 897 089 544,92
II)
Charges de personnel - 1 075 001 813,56 - 1 282 054 853,51 -1 174 464 429,82
Impôts, taxes et versements assimilés - 131 234 443,79 - 134 825 113,46 -155 153 670,96
IV - EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION - 1 245 828 697,59 -673 670 300,68 -432 528 555,86
Autres produits opérationnels 134 584 984,84 163 402 174,43 164 824 436,69
Autres charges opérationnelles - 362 500,00 - 5 541 096,21 -3 563 995,29
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de
valeur - 1 111 358 999,42 - 1 403 283 617,68 -1 721 459 019,56
Reprise sur pertes de valeur et provisions 102 218 130,41 1 996 703,00 4 540 871,55
V - RESULTAT OPERATIONNEL - 2 310 144 636,86 - 2 072 882 838,43 -2 120 843 110,32
Produits financiers 0.00 15 500 897,86 0,00
Charges financières - 3 418 755,31 - 19,21 -19,60
Prestations reçues frais financiers - 35 683 109,87 -10 267 504,96 -3 028 626,67
VI - RESULTAT FINANCIER - 39 101 865,18 5 233 373,69 -3 028 646,27
VII - RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS
- 2 349 246 502,04 - 2 067 649 464,74 -2 123 871 756,59
(V+VI)
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES
6 611 610 097,01 7 516 262 000,45 8 271 840 665,94
ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES
- 8 960 856 599,05 - 9 583 911 465,19 -10 395 712 422,53
ORDINAIRES
VIII - RESULTAT NET DES ACTIVITES
ORDINAIRES - 2 349 246 502,04 - 2 067 649 464,74 -2 123 871 756,59
Eléments extraordinaires (produits) 666 146,01 701 698,48 0,00
Eléments extraordinaires (charges) - 112 806,63 0,00 0,00
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE - 188 844 215,72 - 155 085 002,81 - 132 656 847,85
X - RESULTAT NET DE L'EXERCICE - 2 348 693 162,66 - 2 066 947 766,26 -2 123 871 756,59
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Production de l’exercice
La production de l’exercice représente, entre autres, les prestations produites par une
société de services. Un volume de production important a été réalisé très important aux sein de
la SONELGAZ durant ces trois exercices, passant de 6 374 806 981,76 en 2015 et de7 335 362
225,16 en 2016 et de8 102 475 357,70 en 2017 , La production de l’exercice est égale à la
somme de la production vendue dans cette entreprise, donc il y a une croissance important
La valeur ajoutée
L’entreprise a réalisé un EBE durant les trois exercices des montants négatifs de- 1
245 828 697,59 en 2015 et de -673 670 300,68 en 2016 et de -432 528 555,86en 2017. Cela
peut être expliqué par une augmentation des charges personnelles ainsi les impôts.
Le résultat net
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
durant les deux années 2014 et 2016 l’entreprise a génère un résultat net positif ce qui veut dire
qu’elle n’est pas performante, et elle n’arrive pas a dégagé un bénéfice durant ces trois
exercices.
Le Résultat exceptionnel
On utilise l’analyse des ratios financiers pour étudier la santé financière de la société
nous remarquons que l’analyse selon cette méthodes (des ratios) montre que les actions de la
société ne sont pas financièrement réalisable. Selon cette méthode la société n’est pas
performante. Il est de même pour les soldes intermédiaires de gestion.
La gestion budgétaire sert à contrôler les dépenses, construire les prévisions, allouer les
ressources, fixer les objectifs aux différents niveaux hiérarchiques, planifier les actions,
mesurer les résultats, anticiper les dérapages, motiver et récompenser les managers méritants.
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
• Le contrôle budgétaire constitué par le calcul des écarts et l’ensemble des analyse et
recommandation qu’il y a lieu de faire pour notre cas nous allons nous focaliser principalement
sur trois budgets qui sont
•Budget des investissements
•Budget des ventes
•Budget de trésorerie
1.1 Présentation et analyse du budget d’investissement de la direction de distribution Tizi
Ouzou pour l’exercice 2015, 2016,2017.
Les Budgets d’investissement de la direction de distribution de la wilaya de Tizi-Ouzou
sont présentés comme suit :
Tableau N°34 : Détermination des budgets d’investissements 2015, 2016 et 2017 en KDA
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Diagrammtitel
6,000,000
4,000,000
2,000,000
-2,000,000 2015
2016
2017
-4,000,000
réalisation prévisionaccorderecart
Les informations qui méritent d’être portées à la connaissance des lecteurs du présent mémoire
et relatives aux prévisions et réalisations des dépenses d’investissements pour les exercices
2015 ,2016 et 2017
On a constaté que les prévisions de l’entreprise SONELGAZ est supérieure aux budgets
(accordés), car cette la SONELGAZ demande plus d’argent et reçoit toujours moins ; Et que les
dépenses de cette entreprise entre 2015 et 2016 sont supérieur aux budgets accordés ce qui
Signifier que la SONELGAZ, à demander un budget supplémentaires au cours de l’année et
ceux pour couvrir la prévision.
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Le tableau suivant va montrer le calcul des prévisions ainsi que les écarts dégagé sur le chiffre
d’affaire de chaque année pour les exercices 2015, 2016 et 2017
Tableau N°35 : Budget de vente de l’exercice 2015,2016 et 2017 en KDA
Désignati CA (N-1) Majoration de 15% Prévision N Réalisation N Taux de Écart
on réalisation
(1+2)
Ventes 5 605 344 248,34 840 801 637,251 6 446 145 885,591 6 374 806 981,76 98.89% -71 338 903,831
2015
Ventes 6 374 806 981,76 956 221 047,264 7 331 028 029,024 7 335 190 157,29 100.06% 4 162 128,266
2016
Ventes 7 335 190 157,29 1 100 278 523,5935 8 435 468 680,8835 8 102 475 357,70 96.05% -332 993 323,1835
2017
8
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°36 : Budget de trésorerie des encaissements pour l’exercice 2015 en KDA
écart% Taux de
Prévisions 2015 Réalisations 2015 réalisation
MOIS
492 486 333,18 470 059 756,70 -22 426 576,48 95.45%
JANVIER
393 255 317,64 691 728 749,72 298 473 432,08 175.90%
FÉVRIER
674 150 435,02 748 744 729,44 74 594 294,42 111.06%
MARS
527 761 435,84 625 427 575,43 97 666 139,59 118.51%
AVRIL
599 307 013,71 595 605 648,14 71 545 577,87 99.38%
MAI
401 203 136,26 523 954 178,99 122 751 042,73 130.60%
JUIN
505 130 202,76 478 219 808,70 -26 910 394,06 94.67%
JUILLET
464 711 611,34 635 633 997,32 170 922 385,98 136.78%
AOUT
590 286 360,59 667 531 592,57 77 245 231,98 3.09%
SEPTEMBRE
644 017 801,75 423 977 951,89 -220 039 849,86 65.83%
OCTOBRE
521 953 222,41 861 680 033,56 339 726 811,15 165.09%
NOVEMBRE
630 101 073,09 714 167 197,37 84 066 124,28 113.34%
DÉCEMBRE
1 019 367 276.26 115.40%
TOTAL 6 444 363 943,57 7 436 731 219,83
ANNEE
Source : réalisé par nous-mêmes à partir des documents remis par la SONELGAZ
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°37 : Budget de trésorerie des décaissements pour l’exercice 2015 en KDA
Prévision 2015 Réalisation 2015 Ecart Taux de
RUBRIQUES réalisation
14 393,469 11094.50 -3 298,969 77.08%
Achats consommés
53 517 966,3 367141.11 -53 150 825,19 0.69%
CCP
Services 20 558 796,1 113247,28 -20 445 548,82 0.55%
20 361 442,3 239209.91 -20 122 232,39 1.17%
Impôts et taxes
2 054 552,05 19919.41 -2 034 632,64 1%
CNAS
3 792 926,55 153383.16 -3 639 543,39 4.04%
Divers
1017250,302 912 995.37 -104254,932 89.39%
TOTAL DES DEPENSES
D’EXPLOITATION
Source : réaliser par nous-mêmes à partir des documents remis par la SONELGAZ
Tableau N°38 : Budget de trésorerie des encaissements pour l’exercice 2016 en KDA
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau Nº39 : Budget de trésorerie des décaissements pour l’exercice 2016 en KDA
Réalisations Écarts Taux de
RUBRIQUES Prévisions 2016 2016 réalisation
Achats consommés 12 758,68 22938,25617 10 179,57617 179.79%
Tableau N°40 : Budget de trésorerie des encaissements pour l’exercice 2017 en KDA
NOVEMBRE 1 128 191 760,86 1 033 896 450.22 -94 295 310,64 91.64%
DECEMBRE 1 090 757 009,73 1 112 365 800.3 21 608 790,57 101.98%
TOTAL 11 334 760 154.38 11 901 999 444,79 567239290,41 105%
ANNEE
Source : réaliser par nous-mêmes à partir des documents remis par la SONELGAZ
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°41 : Budget de trésorerie des décaissements pour l’exercice 2017 en KDA
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°42 : Tableau de bord de la clientèle d’électricité et de gaz pour l’exercice 2015
en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
Tableau N°43 : Tableau de bord de la clientèle d’électricité et de gaz pour l’exercice 2016
en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°44 : Tableau de bord de la clientèle d’électricité et de gaz pour l’exercice 2017
en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
-Donc le principe d’efficacité n’est pas respecté La SONELGAZ n’est pas performante par
rapport à ses clientèle d’électricité
-Donc le principe d’efficacité est respecté La SONELGAZ est performante par rapport à ses
clients de gaz
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
- les achats : sont des énergies achetées par la direction de distribution de Tizi Ouzou pour
répondre aux besoins de sa clientèle
.- Les ventes : sont les énergies vendues aux abonnés en électricité et en gaz
- Les pertes : c’est l’énergie achetée non commercialisée (perdue), en distingue entre deux
catégories de perte : les pertes techniques (agression de réseaux) et les pertes commerciales
(fraude)
Perte (Gwh) = achats (Gwh) – ventes (Gwh)
Tableau N°45 : Tableau de bord achat, vente, perte pour l’exercice 2015 en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
Taux de Taux de
Cumuls Objectifs Écart Cumuls Objectifs Ecart
réalisation réalisation
Total 54,17 104.07% Total 2457,54 2 391,0 102.78%
1384,17 1 330,0
66,54
Bt 969,33 109.40% BP 2281,95 105.59%
886,0 83,33 2 241,0 120,95
AO 109.73% AO 2197,7 2 161,0 101.29%
866,94 790,0 76,9 36,7
FSM 106.65% FSM 84,20 80,0 105.25%
102,39 96,0 6,3 4.2
MP - 93.43% MP 175,59 150,0 117.56%
414,83 444,0 29,17 25,59
Les 62,41 103.98% Les 2441,51 2488,0 98.13%
achats 1627,91 1 565,5 achats -46,49
Les 243,74 8.24 103.49% Les 16.03 97,0 16.53%
Pertes 235,5 Pertes -80,97
Perte en -0,03 99.80% Perte en 3,9% 16.92%
14,97% 15%
% %M 0.66% -3,24%
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
Tableau N°46 : tableau de bord achat, vente, perte pour l’exercice 2016 en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
Tableau N°47 : Tableau de bord achat, vente, perte pour l’exercice 2017 en KDA
ÉLECTRICITÉ GAZ
Source : réaliser par nous-mêmes à partir des documents des documents de la SONELGAZ
9
Chapitre III : Evaluation de la performance financière au sein de la
direction de distribution du gaz et de l’électricité « SONELGAZ
- Nous remarquons que les objectifs de la SONELGAZ sont atteints pour les exercices 2015
et 2017
Ce qui fait que le principe d’efficacité est respecté et donc la SONELGAZ est
performante, contrairement à l’exercice 2016 dont les prévisions supérieures aux réalisations
efficacité n’est pas respecté et donc la SONELGAZ n’est pas performante pour cet exercice
-Pour les pertes on remarque en 2015 la société a réalisé moins de perte par rapport à
ses prévisions ; il est de même pour le gaz concernant l’exercice 2016 contrairement à
l’électricité qui a connu une importante perte avec un taux de réalisation 100.64%
9
Conclusion générale
Conclusion générale
99
Conclusion générale
liquidité générale, Ratio de structure financière, Ratios d’activité, …), ce qui met en évidence
le fait que les difficultés de l’entreprise l’empêchent de réaliser un bénéfice ainsi qu’à
supporter ses charges, ce qui revient sans doute à la négligence de certains points.
En effet, à travers notre étude, il nous parais que la SONELGAZ n’est pas
performante et ce en utilisant des différents indicateurs financiers spécialement le tableau de
bord ce qui nous amène à confirmer partiellement notre hypothèse de recherche ,car même si
ces outils sont efficaces, ils restent à eux seuls insuffisants, car d’autres indicateurs non
financiers comme la formation, la recherche et développement et la publicité sont aussi
nécessaires pour mesurer la performance financière des entreprises.
C’est pour cela que nous avons pris la peine de mentionner quelques
recommandations, pour la SONELGAZ afin d’améliorer sa performance
10
Bibliographie :
Les ouvrages
10
ECOSIP, sous la direction de COHENDET P, JAKOT. J.H. et LOURIOT. PH, Cohérence,
pertinence et évaluation, Edition : ECONOMICA, 1995.
LEGROS Georges ; mini manuel de Finance d’entreprise, Édition : DUNOD .Paris 2010
la
performance d’entreprise, Concepts et Méthodes, Edition :Dunod 2012.
NECIB, Redjem. « Méthodes d’analyse financière ». Annaba, Edition : Dar El-Ouloum. 2005
SELMER (Caroline) : concevoir un tableau de bord de gestion, édition :DUNOD, Paris, 1998,
10
TEZENAS du Moncel ,cité par BAYED.M « performance social et performance économique
dans les PME industrielles » , annales du management 1992
https://www.compta-facile.com/differents-tableaux-de-bord/ date
https://www.petite-entreprise.net/P-3174-136-G1-les-indicateurs-de-performance-de-l-
entreprise.html
https //www.leblogdudirigeant.com
https://www.compta-facile.com
KHERRI A ; « Cours gestion budgétaire », site web www.gb-ehec .jimbo.com
10
Table des matières
10
1.2.2.2 Production de l’exercice (PE).....................................................................................P30
1.2.2.3 Valeur ajoutée (VA)...................................................................................................P31
1.2.2.4 Résultat courant avant impôt......................................................................................P32
1.2.2.5 Résultat exceptionnel..................................................................................................P32
1.2.2.6 Résultat net..................................................................................................................P33
1.2.2.7 Plus ou moins-values sur cession d’éléments d’actif..................................................P33
1.2.3 La structure globale de compte de résultat...................................................................P34
2 Les ratios de mesure...........................................................................................................P36
2.1 Les indicateurs d’analyses financières.............................................................................P36
2.1.1 Les ratios de rentabilité..................................................................................................P37
2.1.1.1 Rentabilité commerciale.............................................................................................P37
2.1.1.2 Rentabilité économique.............................................................................................P37
2.1.1.3 Le ratio de la rentabilité financière...........................................................................P37
2.1.2 Ratios d’activité.............................................................................................................P38
2.1.2.1 Le ratio de rotation des stocks....................................................................................P38
2.1.2.2 Le ratio rotation des délais clients.............................................................................P38
2.1.2.3 Le ratio de rotation des délais fournisseurs...............................................................P38
2.1.3 Les ratios de solvabilité.................................................................................................P39
2.13.1 L’Autonomie financière...............................................................................................P39
2.1.3.2 Capacité de remboursement........................................................................................P39
2.1.3.3 Financement des immobilisations...............................................................................P39
2.1.4 Les ratios de liquidité....................................................................................................P40
2.1.4.1 La liquidité générale...................................................................................................P40
2 .1.4.2 La liquidité réduite.....................................................................................................P40
2.1.4.3 La liquidité immédiate...............................................................................................P41
2.1.5 Le ratio de financement permanant (R.F.P)..................................................................P41
2.1.6 Le ratio de financements propres des immobilisations(R.F.P.I)...................................P41
3 Diagnostic non financier......................................................................................................P41
3.1 L’axe client.......................................................................................................................P42
3.2 L’axe interne.....................................................................................................................P42
3.3L’axe marché.....................................................................................................................P42
Section 2 : Le contrôle budgétaire..........................................................................................P43
1 Historique et définition du budget.......................................................................................P44
1.1 Historique de budget.........................................................................................................P44
1.2 Définitions du Budget.......................................................................................................P45
1.3 Objectifs du budget...........................................................................................................P46
1.3.1 Un outil de contrôle.......................................................................................................P46
1.3.2 Le contrôle à priori........................................................................................................P46
1.3.3 Le suivi des réalisations.................................................................................................P46
1.3.4 Outil de remise en cause et d’amélioration des performances.......................................P46
1.4 Typologie et processus d’élaboration du Budget..............................................................P47
1.4.1 Processus d’élaboration du Budget................................................................................P47
1.4.1.1 Le pré-budget..............................................................................................................P47
1.4.1.2 Budget.........................................................................................................................P48
1.4.1.3 Les navettes budgétaires.............................................................................................P48
1.4.1.4 La synthèse des budgets..............................................................................................P49
10
1.4.2.1 le Budget opérationnel...............................................................................................P50
1.4.2.1.1 Le Budget des ventes..............................................................................................P50
1.4.2.1.2 Le Budget de production.........................................................................................P51
1.4.2.1.3 Budget d’approvisionnement..................................................................................P52
1.4.2.2 Le Budget d’investissements....................................................................................P52
1.4.2.3 Budget de synthèses...................................................................................................P54
1.4.2.3.1 Budget de trésorerie................................................................................................P57
1.4.2.3.2 Construction du budget de trésorerie......................................................................P57
10
1.1 Le Bilan financier...........................................................................................................P72
1.2 Le Bilan fonctionnelle....................................................................................................P73
2 Equilibres financiers............................................................................................................P73
2.1 Approche financière..........................................................................................................P74
2.2 Approche fonctionnelle.....................................................................................................P76
3 L’analyse par les ratios........................................................................................................P77
11
Annexes
Annexe N°1 :Bilan financier pour l’exercices 2015 ;2016 et 2017
Actif (Emplois) 2015 2016 2017 Passif (Ressources) 2015 2016 2017
Actifs immobilisé Capitaux propre 17 619 960 878,81 19 882 275 924.88 21 952 461 319.22
Les immobilisations 00 00 00 Écart de réévaluation 497 120 897.26 497 120 897,26 497 120 897.26
Incorporelles
Les immobilisations 18 740 706 822 22 272 543 091 22 827 873 760 Report à nouveau -216 336 401.55 -106 861 713,99 00
corporelles
Les immobilisations 4 415 926 202.75 5 108 910 391.5 5 901839 176.1 Compte de liaison 17 339 176 383.10 19 492 016 741,61 21 455 340 421.96
en cours
Les immobilisations - - -
financières
Valeurs immobilisé 23 156 633 024.46 27 381 453 481.77 28 729 712 938.73 DLMT 4 349 951 926.01 4 791 840 567.51 5 243 520 269.22
Valeur 1 239 750 1 455 330 1 383 451.5 Emprunt et dettes 99 458 354.09 122 730 013.08 135 031 867.81
d’exploitation financiers
Stocks et encours 1 239 750 1 455 330 1 383 451.5 Provision et produit 4 250 493 571.92 4 669 110 554.43 5108 488 401.41
comptabilisé
d’avance
Valeur Réalisable 2 649 061 309.8 2 677 960 533,54 3 160 642 612.23 DCT 4 447 550 970.51 6 108 975 866,09 5 419 677 733.68
Impôts 274 275 302.84 192 664 159.11 120 026 793.06 Fournisseurs et 3 427 257 276.90 5 138 603 487.5 4 054 086 448.67
compte rattaché
Clients 2 348420 831.93 2 463 640 967.96 3 040 783 247.18 Impôts 115 180 583.68 18 228 396.26 200 433 523.11
Autre débiteurs 26 365 174.99 21655406.47 -167 428.04 Autres dettes 905 112 409.93 788 143 982.33 1 165 157 761.9
Trésorerie actif 610 529 691.11 722 223 013.17 723 920 319.66 Trésorerie passif 00 00 00
Disponibilité 610 529 691.11 722 223 013.17 723 920 319.66
Total des actifs 3 260 830 750,91 3 401 638 876,71 3 885 946 383.39
circulant
Total actif 26 417 463 775.33 30 783 092 358.48 32 615 659 322.12 Total passif 26 417 463 775.33 30 783 092 358.48 32 615 659 322.12
Actifs stable 35 097023127,57 40 616 613 787,11 43 362 549 787,66 Passifs stable 34 353 583 632,87 38 241 286 132,11 42 257 653 867,53
ACE PCE
client 2 787 075 262,19 2 792 649 851,54 3 466 576 372,39 Fr/seur et cpt 3 427 257976,9 5 138 603 487.50 4 054 086 448,67
Stocks et encours 1 239 750 1 455 330 1 383 451,5 rattaché
Impôt 274 275 302,84 192664159,11 120 026 793,09 Impôt 115 180 583 .68 182 228 396.26 200 433 523,11
Total ACE 3 062 590 315,03 2 986 769 340,65 3 587 986 616,98 Total PCE 3 542 438 560,58 5 320 831 883,76 4 254 519 971,78
ACHE PCHE
Autre débiteurs 28 810 328,7 24 100 560,18 2 277 725,67 Autre dette 905 112 409.93 788143982.33 1 165 157 761,9
Trésorerie actifs 612 710 832,08 722 778 310,26 724 517 470,9 Trésorerie passifs 00 00 00
TOTAL ACTIFS 38 801134603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21 TOTAL PASSIF 38 801 134 603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21
Source : document de la DDTO
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Annexe N°3 : Le TCR de la SONELGAZ pour l’exercice 2014
Autres immobilisations corporelles 3 651 323 639,26 1 510 344 280,75 2 140 979 358,51
Immobilisations financières
28 729 712
TOTAL ACTIF NON COURANT 43 362 549 787,66 14 632 836 848,93
938,73
ACTIF COURANT
Créances et emplois assimilés
Clients 3 466 576 372,39 425 793 125,21 3 040 783 247,18
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers
courants
Trésorerie 724 517 470,90 597 151,24 723 920 319,66
TOTAL ACTIF COURANT 4 314 781 813,55 428 835 430,16 3 885 946 383,39
32 615 659
TOTAL GENERAL ACTIF 47 677 331 601,21 15 061 672 279,09
322,12
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Bibliographie :
Les ouvrages
CABANE Pierre , l’essentiel de la finance à l’usage des managers maitrise des chiffres de
l’entreprise, 2éme édition EYROLLES Paris 2004
LEGROS Georges ; mini manuel de Finance d’entreprise, Édition : DUNOD .Paris 2010
la
performance d’entreprise, Concepts et Méthodes, Edition :Dunod 2012.
NECIB, Redjem. « Méthodes d’analyse financière ». Annaba, Edition : Dar El-Ouloum. 2005
SELMER (Caroline) : concevoir un tableau de bord de gestion, édition :DUNOD, Paris, 1998,
https://www.compta-facile.com/differents-tableaux-de-bord/ date
https://www.petite-entreprise.net/P-3174-136-G1-les-indicateurs-de-performance-de-l-
entreprise.html
https //www.leblogdudirigeant.com
https://www.compta-facile.com
Actif (Emplois) 2015 2016 2017 Passif (Ressources) 2015 2016 2017
Actifs immobilisé Capitaux propre 17 619 960 878,81 19 882 275 924.88 21 952 461 319.22
Les immobilisations 00 00 00 Écart de réévaluation 497 120 897.26 497 120 897,26 497 120 897.26
Incorporelles
Les immobilisations 18 740 706 822 22 272 543 091 22 827 873 760 Report à nouveau -216 336 401.55 -106 861 713,99 00
corporelles
Les immobilisations 4 415 926 202.75 5 108 910 391.5 5 901839 176.1 Compte de liaison 17 339 176 383.10 19 492 016 741,61 21 455 340 421.96
en cours
Les immobilisations - - -
financières
Valeurs immobilisé 23 156 633 024.46 27 381 453 481.77 28 729 712 938.73 DLMT 4 349 951 926.01 4 791 840 567.51 5 243 520 269.22
Valeur 1 239 750 1 455 330 1 383 451.5 Emprunt et dettes 99 458 354.09 122 730 013.08 135 031 867.81
d’exploitation financiers
Stocks et encours 1 239 750 1 455 330 1 383 451.5 Provision et produit 4 250 493 571.92 4 669 110 554.43 5108 488 401.41
comptabilisé
d’avance
Valeur Réalisable 2 649 061 309.8 2 677 960 533,54 3 160 642 612.23 DCT 4 447 550 970.51 6 108 975 866,09 5 419 677 733.68
Impôts 274 275 302.84 192 664 159.11 120 026 793.06 Fournisseurs et 3 427 257 276.90 5 138 603 487.5 4 054 086 448.67
compte rattaché
Clients 2 348420 831.93 2 463 640 967.96 3 040 783 247.18 Impôts 115 180 583.68 18 228 396.26 200 433 523.11
Autre débiteurs 26 365 174.99 21655406.47 -167 428.04 Autres dettes 905 112 409.93 788 143 982.33 1 165 157 761.9
Trésorerie actif 610 529 691.11 722 223 013.17 723 920 319.66 Trésorerie passif 00 00 00
Disponibilité 610 529 691.11 722 223 013.17 723 920 319.66
Total des actifs 3 260 830 750,91 3 401 638 876,71 3 885 946 383.39
circulant
Total actif 26 417 463 775.33 30 783 092 358.48 32 615 659 322.12 Total passif 26 417 463 775.33 30 783 092 358.48 32 615 659 322.12
Actifs stable 35 097023127,57 40 616 613 787,11 43 362 549 787,66 Passifs stable 34 353 583 632,87 38 241 286 132,11 42 257 653 867,53
ACE PCE
client 2 787 075 262,19 2 792 649 851,54 3 466 576 372,39 Fr/seur et cpt 3 427 257976,9 5 138 603 487.50 4 054 086 448,67
Stocks et encours 1 239 750 1 455 330 1 383 451,5 rattaché
Impôt 274 275 302,84 192664159,11 120 026 793,09 Impôt 115 180 583 .68 182 228 396.26 200 433 523,11
Total ACE 3 062 590 315,03 2 986 769 340,65 3 587 986 616,98 Total PCE 3 542 438 560,58 5 320 831 883,76 4 254 519 971,78
ACHE PCHE
Autre débiteurs 28 810 328,7 24 100 560,18 2 277 725,67 Autre dette 905 112 409.93 788143982.33 1 165 157 761,9
Trésorerie actifs 612 710 832,08 722 778 310,26 724 517 470,9 Trésorerie passifs 00 00 00
TOTAL ACTIFS 38 801134603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21 TOTAL PASSIF 38 801 134 603,38 44 350 261 998,2 47 677 331 601,21
Liste des tableaux