1 Equilibres Chimiques
1 Equilibres Chimiques
1 Equilibres Chimiques
Cet état, prévu par la thermodynamique, est appelé état d’équilibre et sa description
qualitative et quantitative dépend des variables d’état du système.
• S’il n’y a pas d’évolution bien que celle-ci soit thermodynamiquement possible,
on dit que l’équilibre est métastable (ou figé). La vitesse de réaction est alors trop
faible pour être decelable. On y remédie par catalyse.
• Si les réactions, directe et inverse, ont lieu simultanément et à la même vitesse,
les paramètres thermodynamiques (P, V, T, Composition), caractérisant l’état du
système, prennent alors des valeurs stationnaires. On observe alors un équilibre de
type dynamique à l’échelle moléculaire, appelé équilibre stable : c’est-à-dire
que si le système s’écarte de cet état il y revient spontanément.
Selon l’I.U.P.A.C. (International Union of Pure and Applied Chemistry), une réaction
chimique s’écrit de Gauche à Droite (ReactifsProduits)et se note sous la forme générale :
L’enthalpie libre, G, est une fonction thermodynamique d’état, définie à partir du 2nd principe
de la thermodynamique. Pour un corps pur elle s’exprime comme suit : G = H-TS
Où : H représente l’enthalpie, S l’entropie et T la température.
Pour un système chimique en réaction (= système fermé , càd de masse constante),
l’enthalpie libre est fonction de T, P et de la variable chimique ξ ( « ksi »). G = G (T, P, ξ).
Cette variable chimique traduit l’avancement d’une réaction chimique.
Pour un avancement dξ de la réaction, il correspondra la variation dG de l’enthalpie libre :
dG = -SdT + VdP + (∂G/∂ξ)T,P. dξ.
où : (∂G/∂ ξ)T,P = ∆GR(T,P) = enthalpie libre molaire « de réaction » à T et P .
L’enthalpie libre molaire de réaction, ∆GR (T,P), d’un système chimique fermé s’écrit :
∆GR (T, P) = Σ νi gi (T, P) où : gi (T, P)= gi°(T) + RT Ln ai
C’est une f(T, P et ξ) . C'est une grandeur sans unité, Sa valeur dépend de l’état de référence choisi.
Selon l’état physique du composé i dans le système, l’activité ai s’exprimera comme suit :
• ai = Pi/P° si i est gaz parfait et la référence choisie est l’état standard (P°=1 atm)
A2. Equilibre Homogène en phase liquide idéale : alcool (l) + acide (l) ⇆ ester (l) + eau (l)
Les réactifs et les produits sont totalement en miscibles en phase liquide idéale (ai = xi)
K(T) = (aester). (aeau) / ((aacide). (aalcool)) = (xester). (1) / ((xacide). (xalcool))
B2. Equilibre hétérogène : (phase gaz + phases solides) : CaCO3 (S) ⇆ CaO (S) + CO2 (g)
B3. Equilibre hétérogène : (phase Liquide + phase solide ) : C6H5COOH (S) ⇆ C6H5COOH (aq)
• Lorsque les réactions, directe et inverse ont lieu simultanément, et à la même vitesse :
===> les grandeurs intensives, P, T et composition, prennent des valeurs stationnaires.
====> équilibre dynamique à l’échelle moléculaire = Equilibre stable.
ASPECT QUALITATIF
a) Principe de LECHATELIER (principe de modération)
« Lorsqu’un système est en équilibre stable, toute modification de l’un de ses facteurs
d’équilibre, doit provoquer un processus qui tend à s’opposer à cette modification ».
Exemple 1 : CO (g) + H2O (g) ⇆ CO2 (g) + H2 (g) : ∆H°R (1000°C) = - 35 kJ/mol
La réaction (G D) étant exothermique (∆H°R < 0), si on augmente la température à volume et
pression constant(e)s, cet équilibre se déplace de droite à gauche, c’est-à-dire dans le sens de la
réaction inverse, qui elle est endothermique, (absorbe la chaleur = nécessite de la chaleur).
Exemple 1 : PCl5 (g) ⇆ PCl3 (g) + Cl2 (g) réponse : sens indirect (D à G) si P augmente
Exemple 2 : I2 (S) + H2 (g) ⇆ 2HI (g) : réponse : sens DIRECT (G à D) si P DIMINUE
Exemple 2 : CO (g) + H2O (g) ⇆ CO2 (g) + H2 (g) réponse : pas d’influence de P (nR(g)=nP(g))
ASPECT QUANTITATIF