Faites Évoluer Vos Méthodes de Vente DUNOD
Faites Évoluer Vos Méthodes de Vente DUNOD
Faites Évoluer Vos Méthodes de Vente DUNOD
D. HUYOT
P. LAFAIX
PERFORMANCE
INDUSTRIELLE
Vente Distribution
Faites évoluer
MARKETING
• COMMUNICATION
ANIMATION
DES HOMMES • RH
VENTE
DISTRIBUTION
GESTION
FINANCE
DIRECTION
vos méthodes
Daniel Huyot
Philippe Lafaix
de vente !
Cinq familles pour faire la différence
L’évolution du contexte économique, la diffusion accélérée DANIEL HUYOT
6664429
ISBN 978-2-10-051494-6 www.dunod.com
P01-04-LIM-9782100514946.fm Page I Mardi, 29. avril 2008 2:06 14
Faites évoluer
vos méthodes
de vente !
P01-04-LIM-9782100514946.fm Page II Mardi, 29. avril 2008 2:06 14
P01-04-LIM-9782100514946.fm Page III Mardi, 29. avril 2008 2:06 14
Faites évoluer
vos méthodes
de vente !
Vente classique
z
z
Vente conseil
z
Vente en libre-service
z Vente par médias interposés
Daniel HUYOT
Philippe LAFAIX
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Introduction 1
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Introduction
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INTRODUCTION
• la vente en libre-service ;
• la vente par médias interposés.
Ces cinq méthodes de vente ne sont pas spécifiques à des secteurs
d’activité mais dépendent surtout des profils des clients, des caractéris-
tiques de l’offre et de la stratégie de l’entreprise concernée. Par exemple,
une entreprise de service informatique pourra, selon les situations, avoir
intérêt à utiliser la vente classique pour des prestations simples, la vente
de l’offre globale quand elle est en compétition avec des concurrents qui
exercent une pression sur les prix, la vente conseil dans le cas où les
clients expriment une problématique plus complexe.
Pour chacune de ces méthodes de vente, nous avons cherché à clari-
fier la manière de les conduire avec leurs supports de communication
associés, les rôles des commerciaux, le style de communication adapté
et les contributions possibles des managers pour améliorer leurs chances
de succès. Chaque méthode de vente est illustrée d’exemples commen-
tés qui permettront aux lecteurs de mieux visualiser leurs caractéristi-
ques clés. Le choix des développements que nous proposons pour
chacune de ces méthodes a été dicté par un souci d’efficacité et de
concision. Dans la dernière partie de l’ouvrage, nous vous proposons
une boîte à outils afin d’aider les lecteurs à approfondir et mettre en
œuvre chacune des cinq méthodes de vente exposées.
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CHAPITRE 1
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1. Le type 2. Le marché
d’offre proposée et les clients
« Le QUOI vendre » « Le À QUI vendre »
3. Les méthodes
de vente utilisées
« Le COMMENT vendre »
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CLIENT. – Effectivement.
CHARGÉ DE CLIENTÈLE. – Voilà, nous proposons à certains de nos clients
d’acheter une quantité limitée d’actions pour la privatisation de… Cela me
paraît être une bonne opportunité pour vous plutôt que de laisser votre
argent sur votre compte sans le faire fructifier. Cette opération vous inté-
resse-t-elle ?
☞ Et fait son une offre avec…
CLIENT. – Combien valent ces actions ?
CHARGÉ DE CLIENTÈLE. – X € avec date limite d’engagement le 14 février.
Comme vous le savez, il s’agit d’une entreprise d’avenir et un placement qui
peut être fructueux pour vous…
☞ …Une argumentation positive.
CLIENT. – Justement je m’interrogeais depuis quelque temps sur cet argent
qui dort et comment le faire fructifier. En effet, j’ai des projets en tête, mais
je ne crois pas que l’achat d’actions soit la bonne approche pour moi.
Permettez-moi de réfléchir encore quelques semaines.
CHARGÉ DE CLIENTÈLE. – Dommage car il y a des opportunités qu’il vaut
mieux ne pas laisser passer, d’autant que vous pouvez toujours les revendre
quelques jours ou semaines plus tard en ayant réalisé une plus value…
☞ Il traite l’objection de manière classique.
CLIENT. – Non, je préfère réfléchir encore, merci d’avoir pensé à moi.
CHARGÉ DE CLIENTÈLE. – Comme vous voulez. Malgré tout, il serait inté-
ressant de prendre rendez-vous pour examiner vos projets.
CLIENT. – Éventuellement.
☞ Pourtant, la vente n’aboutit pas…
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ble avec point d’appui, argumentation sur une offre unique, traitement
de l’objection puis conclusion) n’est pas adaptée à son profil. Intéressé
par l’examen de solutions multiples, il eut été préférable de découvrir sa
situation actuelle, de prendre en compte ses objectifs, ses projets ou ses
contraintes et de laisser à ce client davantage d’autonomie dans son
choix de placement.
essentielles du commercial : environ 100 dont 32, l’an dernier, lui avaient
déjà acheté ce produit.
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– Coût moyen d’une visite (pour le temps passé, le déplacement et les supports
utilisés) : 47 €.
– Marge nette réalisée sur ces ventes si toutes les charges de l’entreprise sont
incluses : – 360 €.
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Une analyse rapide de ces deux cas réels démontre que le choix d’une
stratégie de vente adaptée au contexte commercial nécessite une analyse
approfondie et représente un enjeu certain.
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© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Persuader le client Valoriser les com- Accompagner le Inciter visuelle- Persuader le client du bien fondé d’un produit ou d’un
du bien fondé d’un posantes de l’offre client sur une ment le client à service ou contribuer à l’efficacité d’un processus de vente
produit, d’une de manière adap- recherche de solu- acheter. plus complexe
idée, d’une tée aux besoins du tion à son pro- (les offres sont à
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méthode, d’un ser- client. blème ou à son découvrir visuelle- Vente au télé- Vente avec Vente par Vente par
vice. (la solution est à objectif de pro- ment et complète- phone média papier Internet médias
(influencer le client combiner parmi grès. ment). combinés
sur la solution qui plusieurs composan- (la solution est à Deux cas de
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lui convient le tes de l’offre glo- créer avec le client). vente : Deux cas de Trois cas de Deux cas de Plusieurs
mieux). bale). Deux cas de vente : – vente avec vente : vente : vente : médias
Deux cas de vente : Deux cas de vente : – l’objectif du contact vendeur ; – vente directe – mailing ; – achat à utilisés, soit
– avec création du – classique ; client est pertinent – vente sans au téléphone ; – catalogue ; choisir parmi simultané-
besoin ; – vente ouverte sur (ou son problème contact vendeur. – avec le but – couponing. une alterna- ment, soit
– le client est déjà certains aspects de est bien posé) ; de préparer ou tive d’offres ; successi-
conscient du besoin l’offre. – son objectif est à d’accompa- – achat à vement.
DIFFÉRENCIER LES MÉTHODES DE VENTE
ou a déjà une solu- modifier (ou son gner la vente composer avec
tion. problème à (rendez-vous, outil d’aide à
Deux cas reposer). faire dépla- la décision.
d’argumentation : cer…).
– avec preuves ;
– sans preuves.
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➤ 1er exemple
Une offre de produit technique avec conseils associés, dans un contexte
de forte concurrence : un lecteur-enregistreur de DVD de la même
marque vendu par deux distributeurs différents.
Dans ce cas, lorsque l’offre technique (ici le produit) est équivalente
à celle du concurrent, la méthode de vente à adopter sera celle de la
valorisation de l’offre globale. En effet, la différence entre concurrents
ne peut pas être réalisée sur des arguments relatifs au produit mais sur
d’autres composantes de l’offre globale, par exemple sur les conditions
de paiement, sur des conseils pour choisir l’appareil ou pour l’installer.
Ces besoins de services chez le client doivent être détectés, validés puis
valorisés avec une méthode de vente très différente de celle utilisée dans
la vente classique.
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➤ 2e exemple
Un client expert et autonome dans son choix de solution : achat par un
architecte d’une solution pour le ravalement d’une résidence en copro-
priété.
Dans ce deuxième cas, il est clair que l’expertise et le rôle joué par le
client architecte (prescripteur pour la copropriété) doivent être les
facteurs clés à prendre en compte pour choisir la méthode de vente
adaptée : la vente conseil.
En effet, réaliser un bon diagnostic de la situation, le partager avec
l’architecte, présenter des alternatives de solutions, le laisser choisir celle
qui correspond le mieux à son appréciation sont des étapes qu’il
convient d’intégrer dans sa méthode de vente pour améliorer ses chan-
ces de succès.
➤ 3e exemple
La vente d’une opération promotionnelle pour déstocker certains
modèles de vêtements dans un magasin.
Réussir une opération promotionnelle de ce type, faisant suite à une
décision de politique commerciale, suppose la prise en compte de
conditions bien connues : proposer une offre attractive pour les clients,
la réaliser sur une période assez courte, la faire connaître à un maximum
de clients potentiels, ne pas investir trop de temps de vente.
Choisir une méthode de vente combinant l’utilisation de médias
(téléphone, mailing ou publicité) pour informer les clients avec une
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CHAPITRE 2
La vente classique
Présentation de la méthode
Interrogez vos proches sur les qualités requises pour exercer la profes-
sion de commercial ; il y a fort à parier que les réponses à cette question
seront centrées sur la capacité d’écoute, l’aisance relationnelle, la facilité
d’expression et sur la capacité à convaincre.
C’est le rôle traditionnel du commercial perçu comme une interface
entre une offre et une demande. Le commercial a une fonction de
passerelle, de lien entre l’entreprise et ses clients. Il doit tout mettre en
œuvre dans un univers de compétition pour convaincre ses clients que
ses produits et ses services sont les mieux à même de répondre à leurs
attentes.
Une littérature très abondante aborde cette approche classique de la
vente, notre ambition n’est pas de produire une version supplémentaire
sur ce sujet mais au contraire de mettre l’accent sur les principales carac-
téristiques qui contribuent à sa réussite puis d’aborder les facteurs clés
de succès dans leur mise en œuvre.
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LA VENTE CLASSIQUE
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LA VENTE CLASSIQUE
☞ L’une des motivations du client n’a pas été traitée par le vendeur.
COMMERCIAL. – Sur ce point, il est très délicat de se prononcer et c’est assu-
rément une affaire de goûts personnels… En tout cas ce nouveau modèle
plaît beaucoup et figure parmi nos best-seller depuis son lancement.
☞ Le commercial semble perdu… Comment prouver qu’un modèle ne
se démodera pas ?
CLIENT. – Indéniablement cet ensemble de canapé est très joli et semble être
de très bonne qualité, mais son style très moderne me fait un petit peu peur.
Je préférerai peut-être voir d’autres modèles afin d’affiner mon choix.
☞ Les clients ne sont pas satisfaits de la réponse du vendeur qui n’aura
pas réussi à les rassurer.
Le commercial sollicite alors son directeur pour l’aider à argumenter.
DIRECTEUR. – J’ai cru entendre que vous hésitiez car vous craigniez que ce
modèle puisse se démoder ? Ce modèle a été dessiné par des designers qui
n’ont retenu que des formes universelles et indémodables : des carrés et des
rectangles. Regardez le modèle carré avec des piétements en chrome signé Le
Corbusier. Savez-vous que ce modèle à plus de 50 ans et qu’il continue à être
à la mode ? Mon collègue a bien eu raison de vous le recommander.
☞ Celui-ci entreprend une démarche de persuasion visant à faire
comprendre aux clients que le modèle sélectionné par le vendeur est
bien indémodable. Cette démarche repose sur une comparaison
entre le modèle présenté et un modèle référent qui ne s’est pas
démodé.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
DIRECTEUR. – Prenez-le sans crainte. Vous allez donner à votre salon une
touche d’élégance qui durera des années.
☞ Par ailleurs, il prend l’initiative de conclure la vente et exerce son
autorité (lié à son statut et à sa compétence).
DIRECTEUR. – Dernier point important. Avez-vous pensé à assurer votre
canapé en cuir ? En effet, il serait dommage qu’un aussi beau modèle puisse
s’abîmer… Imaginez que l’un de vos convives face tomber une cigarette
allumée sur votre canapé… Même avec un cuir d’exception, il risquera de se
détériorer.
☞ Enfin, il cherche à faire prendre conscience au couple des risques
qu’ils prendraient s’ils n’assuraient pas leur canapé.
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LA VENTE CLASSIQUE
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LA VENTE CLASSIQUE
➤ Les raisonnements
À défaut de pouvoir fournir des preuves, il est toujours possible de faire
raisonner un client pour le convaincre de la justesse et de l’exactitude
d’un argument. En matière de conduite de raisonnements, plusieurs
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LA VENTE CLASSIQUE
➤ Les analogies
Nous avons vu que les raisonnements à caractère persuasif s’appuient
pour une large part sur une sélection pertinente de données et sur des
comparaisons. Parmi les autres substituts aux preuves figurent les analo-
gies qui s’appuient également sur le principe de comparaison mais en y
apportant une nouvelle dimension : la transposition d’un sujet vers un
autre beaucoup plus connu.
Prenons l’un des discours du général De Gaulle, prononcé lors des
élections présidentielles au suffrage universel de 1965, et sa célèbre
analogie sur la ménagère. Il expliquait alors que cette dernière désirait
tout le confort ménager, l’accès à l’automobile… En résumé, elle aspi-
rait au progrès. En même temps, la ménagère ne souhaitait pas que ses
filles ne rentrent pas la nuit et que ses fils mettent les pieds sur la table.
Elle souhaitait ainsi que règne un certain ordre dans son foyer. Le géné-
ral de Gaulle concluait ainsi son propos par « La ménagère veut le
progrès mais elle ne veut pas la pagaille, et bien c’est vrai aussi pour la
France… »
Cette analogie a été reprise dans de très nombreuses émissions de
télévision pour illustrer le style de communication si particulier du
général de Gaulle. Cet exemple illustre bien que la force persuasive
d’une analogie repose sur la transposition d’un sujet discutable vers un
autre davantage connu et incontestable.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
➤ La valeur de l’engagement
Tous ceux qui apprécient le théâtre le savent bien : la qualité du texte ne
suffit pas à faire un bon spectacle, les comédiens doivent être capables
d’interpréter leurs répliques et d’incarner leurs personnages.
Si le choix des arguments est déterminant, l’image du commercial, sa
crédibilité vis-à-vis de ces clients l’est tout autant.
La valeur de l’engagement du commercial face à son client est un
substitut aux preuves souvent déterminant. C’est pour cette raison que
cette méthode fonctionne davantage pour les ventes pérennes que pour
celles d’opportunités.
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➤ L’appel au vécu
La notion de lieux communs désigne pour les linguistes une donnée,
une expérience, une valeur ou une croyance partagée de tous. Ce
« tronc commun » partagé par le commercial et son client peut servir de
substitut aux preuves. Ainsi, appuyer son argumentation par des
dictons, des expressions ou par des rappels à des expériences vécues et
partagées est l’une des voies utiles pour renforcer l’efficacité de son
argumentation.
Exemple de commercial cherchant à démontrer qu’une jeune société
au profil « start-up » est capable de résoudre un problème technologi-
que complexe : « Comme Napoléon en son temps ou comme plus
récemment Steve Jobs, le fondateur d’Apple, je suis persuadé que ce ne
sont pas les années qui font la valeur mais bien au contraire la compé-
tence et l’envie de réussir, partagez-vous ce point de vue ? »
Le partage de valeurs ou d’expériences peut contribuer à favori-
ser la qualité d’une argumentation. Certaines citations, comme
« prendre les bons vents permet de gagner des courses », « rien ne sert
de courir, il faut partir à point » ou encore « il ne faut pas mettre ses
œufs dans le même panier », peuvent faciliter le partage d’un point de
vue dans une argumentation.
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LA VENTE CLASSIQUE
➤ Le dédommagement
De nombreux distributeurs utilisent couramment cette méthode pour
prouver à leurs clients que leurs prix sont les plus bas du marché.
Comment procèdent-ils ? Ils indiquent simplement que si un client
trouve moins cher ailleurs, ils s’engagent à lui rembourser la différence.
Avec cette approche, le distributeur ne prouve pas qu’il est le moins
cher, mais il compense l’absence de preuve par un engagement de
dédommagement.
Cette notion peut prendre des formes très diverses. Par exemple, un
organisme de formation peut proposer un système de tarification qui
prévoit un « bonus-malus » sur le prix des stages en fonction de la satis-
faction des stagiaires. Un fabricant peut s’engager à rembourser un
matériel acheté si les clients s’avéraient insatisfaits de leur achat.
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LA VENTE CLASSIQUE
Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les contribu- Les outils de base qui représentent des facteurs clés de succès
tions du sont :
management – les fiches de découverte clients ;
(suite) – les outils d’aide au diagnostic (dans le cas de création de
besoins) ;
– les bibliothèques de preuves ;
– les réponses types aux principales objections rencontrées.
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CHAPITRE 3
Présentation de la méthode
Un facteur dominant explique l’émergence de cette seconde méthode
de vente : la compétition croissante entre les fabricants ou les distribu-
teurs de produits et de services. Cette compétition accrue a souvent
conduit les clients à sophistiquer leurs demandes. En effet, ils peuvent
dans ce contexte :
• bénéficier de davantage de choix par rapport à leurs besoins :
plusieurs fabricants offrent des solutions comparables et de
nombreux types de produits sont souvent présentés pour répondre à
un même besoin ;
• se voir proposer des services complémentaires à leurs besoins : aide
au choix, aide à l’utilisation, service après-vente, service clés en
mains, livraisons adaptées ;
• disposer d’informations plus facilement et plus rapidement avec le
développement conjugué de la publicité, des promotions et d’outils
comme Internet.
Aussi, les clients particuliers comme les clients professionnels ont
développé des pratiques et des attitudes à l’achat souvent beaucoup plus
exigeantes et plus rigoureuses : comparaisons plus rationnelles et plus
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Le client s’est déjà informé sur les offres d’un distributeur concurrent et il
cherche à les comparer par rapport à ses besoins.
Nous avons extrait le passage essentiel de l’entretien qui caractérise le plus
cette méthode de vente. Il concerne la valorisation d’un service pour justifier
un écart de prix par rapport au budget initialement prévu par le client.
COMMERCIAL, responsable de rayon hi-fi. – Si je comprends bien, vous utili-
serez principalement votre ordinateur portable à domicile et très rarement
lors de vos déplacements. Vous ne pensez pas l’utiliser pour écouter de la
musique mais plutôt pour vos autres besoins personnels ; éventuellement
l’utiliser pour quelques sites de jeux sur Internet.
☞ Le commercial a visiblement bien écouté son client et il s’assure de sa
bonne compréhension.
CLIENT, chez le distributeur. – Oui, à peu de choses près, de temps à autre
j’aurai aussi à réaliser et visionner quelques CD avec photos.
COMMERCIAL. – Dans ce cas, il existe deux modèles qui peuvent répondre
techniquement à vos besoins et à votre budget. Si vous le permettez, je vais
vous les présenter plus en détail, de manière à ce que vous m’indiquiez vers
quel type de matériel iraient vos préférences.
CLIENT. – Pas de problème.
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COMMERCIAL. – Bien sûr, c’est rare, mais il suffit que cela vous arrive. Vers
quel modèle va votre préférence ?
CLIENT. – Vous avez probablement raison ; d’autant plus que j’aurais sûre-
ment besoin d’assistance pour une bonne utilisation de ce micro. Encore
une question technique…
COMMERCIAL. – Bien sûr…
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➤ 1er cas
1) Aujourd’hui, j’ai telle solution.
2) Pour demain : Y a t il des valeurs ajoutées à changer de solution ?
3) Si oui je change ; si non je ne change pas.
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➤ 2e cas
1) Voici mes critères de choix.
2) Parmi les différentes offres : quelle est celle qui présente le plus de
valeurs ajoutées ?
3) Je retiens l’offre qui présente le plus de valeurs ajoutées en comparai-
son des autres.
Ainsi, que ce soit par rapport à « une solution déjà existante » ou par
rapport à « des solutions possibles et concurrentes », il est capital de
savoir développer les arguments comparatifs pour mettre en avant les
valeurs ajoutées d’une offre globale.
Il est clair, quel que soit le cas, que la notion de valeur ajoutée dans
un processus de vente est générée par un processus comparatif. Est-ce
que, pour une offre, la somme des bénéfices, objectifs et subjectifs (par
définition, liés à chaque sujet), est supérieure à la somme des coûts, eux
aussi objectifs et subjectifs ? Si oui : j’adopte ; sinon : je n’adopte pas.
Voici quelques exemples de critères de comparaison fréquemment utili-
sés lors de la vente de l’offre globale.
Tableau 3.2 – Exemples de comparaisons utilisées
pour le développement des valeurs ajoutées comparatives
Types de
Exemples de bénéfices Exemples de coûts
comparaisons
Objectives – Un type de performance – La performance technique
technique amélioré. moindre.
– Un prix d’achat inférieur. – Un prix d’achat supérieur.
– Un coût de revient réduit. – Un coût de revient supérieur.
– Le temps gagné. – Le temps perdu.
Subjectives – La sécurité gagnée. – Le changement d’habitude,
– Le confort ou la facilite l’effort supplémentaire
d’utilisation gagnée. demandé.
– La valorisation d’image – Le risque supplémentaire.
procurée. – L’incidence négative sur
l’image.
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CLIENT. – Je veux bien, mais il est beaucoup plus cher que certains autres
qui ont le même usage, notamment par rapport à l’un d’entre eux que j’ai
vus dans un autre magasin. En effet, il y a 12 € d’écart.
☞ Le client a visiblement observé et mémorisé les prix de ces types de
produit.
COMMERCIAL. – Vous avez raison, l’écart de prix est significatif mais il ne
s’agit pas du tout du même insecticide bien que son usage soit identique ;
permettez-moi un mot d’explication…
☞ Le commercial prend en compte la remarque du client et entreprend
la vente d’une valeur ajoutée technique significative.
CLIENT. – Si vous voulez.
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☞ Sa méthode :
1. Sélection d’une composante clé de son offre services qui peut être
différenciatrice par rapport à ses concurrents.
EXPERT-COMPTABLE. – Au cours d’une première réunion, nous allons
définir : notre mode de fonctionnement mutuel avec la définition des infor-
mations utiles, leur forme, les documents, les supports, leur fréquence, ainsi
que les règles clés à respecter vis-à-vis de la législation fiscale et sociale. En
milieu d’exercice, nous ferons un point précis des points à améliorer sur ces
deux volets pour apporter les correctifs utiles ; sauf bien entendu en cas
d’urgence. Enfin, avant clôture définitive de l’exercice, nous repasserons en
revue tous ces aspects. Chaque année, les objectifs de ces séances peuvent
être adaptés à vos besoins si ces derniers évoluent.
☞ 2. Présentation de ses objectifs et de son processus (phases et dérou-
lement concret).
EXPERT-COMPTABLE. – Cette méthode de travail nous permettra, entre
autres, de passer au peigne fin tous les risques que vous encourrez. J’ai le cas,
par exemple, d’un client à qui l’on a pu éviter à temps une erreur sur les frais
de déplacement. Cela aurait pu lui coûter très cher, aussi bien sur le plan
économique que sur celui des tracasseries administratives et juridiques.
☞ 3. Identification et mise en avant des différentes valeurs ajoutées qui
en découlent.
EXPERT-COMPTABLE. – Les objectifs et cette approche de notre relation
future vous convient-elle ?
☞ 4. Vérification de leur compréhension.
CLIENT. – A priori oui, si vous tenez vos engagements.
EXPERT-COMPTABLE. – Pour vous faire une opinion, je vous propose
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utilisés) ;
• de donner à l’interlocuteur les moyens de vérifier la crédibilité des
arguments avancés.
Chacun des cas de vente issus de cas réels reflète concrètement les
méthodes à utiliser pour réussir une vente dite de l’offre globale. Toutes
les composantes de l’offre peuvent être valorisées pour faire la diffé-
rence, soit par rapport à une solution passée (société de jardinage), soit
par rapport à des offres concurrentes existantes ou supposées (distribu-
teur d’insecticides, expert-comptable, société de semences). Très
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1. Voir à ce sujet l’excellent livre de D. HUYOY et P. LAFAIX, Défendez votre prix dans la
vente, Éd. d’Organisation, Paris, 2002.
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
La clientèle Cette méthode de vente est mieux adaptée lorsque l’on con-
naît, lorsque l’on peut détecter ou anticiper les clients qui
vont comparer plusieurs offres concurrentes. Ainsi, certains
types de besoins entraînent souvent les clients à consulter
plusieurs fournisseurs possibles. C’est le cas, par exemple, des
marchés professionnels à fortes valeurs. Lorsqu’il s’agit de
s’équiper de machines outils, d’avions, d’engins de travaux,
de matériel informatique ou encore de bureaux, il est clair
que les clients vont comparer plusieurs offres concurrentes. Il
convient alors de préparer soigneusement une offre globale
qui permette de mettre en avant ses valeurs ajoutées par rap-
port aux besoins des clients et aux offres concurrentes.
Ensuite, savoir leur présenter de manière adaptée contribue
fortement au succès de la vente.
De la même façon, des clients motivés par des comparaisons
de prix ou de coûts et disposant d’un budget limité vont sou-
vent comparer des offres et négocier le prix. Pouvoir justifier
un prix plus élevé nécessite très fréquemment d’adopter cette
méthode de vente. Savoir valoriser, non seulement ses pro-
duits, mais aussi ses services, son image, ses références pour
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les données de Cette méthode de vente est tout à fait adaptée lorsque la poli-
la politique tique de l’entreprise ou du distributeur présente des gammes
larges de produits (permettant des alternatives de choix pour
les clients) ou des services à valoriser par rapport à la concur-
rence. En effet, comparer les produits, présenter leurs valeurs
ajoutées particulières, pouvoir valoriser les services accompa-
gnant les produits, devient une nécessité à la fois pour se
démarquer de la concurrence et rentabiliser les investisse-
ments réalisés par l’entreprise sur l’offre globale.
De nombreux exemples illustrent cette nécessité et l’utilité de
cette cohérence entre la politique d’offres et les outils utiles
au service commercial : la mise à disposition de tests pro-
duits, de démonstrations possibles pour les clients, de fiches
techniques, de supports pour présenter et valoriser les diffé-
rents services. Nous pouvons, par exemple, l’observer dans les
agences de voyages (catalogue comparatif de produits et de
services), de prestataires de services (fiches produits, méthode
de travail particulière, présentation des intervenants, référen-
ces…).
Une autre donnée de la politique d’entreprise justifie souvent
l’utilisation de cette méthode de vente et la prise en compte
de facteurs particuliers pour la réussir. C’est le cas des entre-
prises où l’offre produits présente peu de valeurs ajoutées
techniques par rapport à celle de la concurrence ou celles
dont la politique tarifaire n’est pas agressive par rapport à cel-
les des concurrents (utilité de défense de ses marges). Ces
données nécessitent de pouvoir valoriser d’autres composan-
tes de leur offre que celles du produit et du prix. Leur possibi-
lité et leur capacité à le faire vont être des éléments
déterminants.
Les contribu- Le management peut apporter un concours significatif à la
tions du réussite de cette approche de vente s’il favorise pour les com-
management merciaux une meilleure connaissance des offres
concurrentes : réalisation et présentation d’études réalisées
auprès des clients, supports d’enquêtes confiés aux commer-
ciaux. Donner aux commerciaux le temps nécessaire pour
rechercher et analyser cette information permet d’améliorer
leur capacité à comparer les offres, à identifier les valeurs
ajoutées, à bien les sélectionner selon les concurrents qu’ils
ont en face d’eux.
☞
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les contribu- De la même façon, les inciter et leur donner les moyens de
tions du parfaire leur connaissance des clients (segmentation de la
management clientèle, approfondissement de leur métier, de leurs besoins,
(suite) de leur profil) leur permettront souvent de se démarquer de
la concurrence. À titre d’exemple, un commercial de maisons
individuelles connaissant bien le métier du notaire (acte
notarié, montant des frais de notaire, hypothèque…) et les
types de financements ou de prêts immobiliers répondra
beaucoup mieux aux besoins supposés de ses clients et se
démarquera ainsi de sa concurrence.
La mise en œuvre d’un perfectionnement de l’équipe com-
merciale permet une avancée significative des résultats obte-
nus. Parmi les actions possibles pour l’encadrement :
– soit l’amélioration de la connaissance de l’offre globale de
l’entreprise (gamme de produits, politique commerciale et
tarifaire, services à développer avec valeurs ajoutées pour les
clients, éléments de valorisation d’image : résultats, progres-
sion, démarche qualité, références…) ;
– soit l’utilisation de moyens ou de méthodes pour mettre en
œuvre l’offre globale de l’entreprise (formation à la mise en
application de ce type de vente, argumentaires comparatifs,
preuves utiles, essais comparatifs…).
Dans le même esprit, la mise en œuvre d’une animation de
l’équipe commerciale, centrée sur ce type de vente : suivi
qualitatif des ventes et de la relation client, actualisation des
données sur le marché et la concurrence, critères d’évaluation
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CHAPITRE 4
La vente conseil
Présentation de la méthode
Posons-nous la question de l’utilité d’un commercial du point de vue
du client. Nous avons vu, lors des deux chapitres précédents, que le
commercial devait identifier des besoins et des motivations pour
ensuite proposer une offre adaptée au cas du client. Ces méthodes de
vente plutôt directives sont parfaitement adaptées quand la problémati-
que du client est relativement simple.
Prenons l’exemple d’un client qui souhaite changer de téléviseur.
Dans ce cas, le commercial devra dans un premier temps démontrer à
son client qu’il a parfaitement compris ses besoins : taille d’écran
souhaité, emplacement du téléviseur, budget, marques préférées…
Dans une deuxième étape, le commercial va choisir le ou les modèles
qu’il estime être les plus adaptés au cas particulier du client. Cette
approche implique de facto que le client soit en mesure de formuler ses
attentes c'est-à-dire qu’il soit capable de les identifier et de les hiérarchi-
ser.
Quand la problématique du client est plus complexe, cette démarche
ne convient pas. Prenons l’exemple d’un client qui souhaite optimiser
son patrimoine financier et qui se rend chez son banquier pour y réflé-
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LA VENTE CONSEIL
Cet exemple met en situation le directeur d’agence d’une banque avec l’un
de ses clients.
CLIENT. – Bonjour Monsieur, comme nous l’avions évoqué au téléphone, je
souhaiterais mieux optimiser mes placements. En effet, j’ai investi toutes
mes économies en Sicav monétaires et en obligations. Un de mes amis me
conseille de les placer en actions françaises dans le cadre d’un PEA car les
rendements sont autrement plus intéressants… Qu’en pensez-vous ?
DIRECTEUR D’AGENCE. – Comme vous le savez, chaque formule de place-
ment a ses avantages et ses inconvénients… En fait, tout dépend du
contexte et des objectifs de chaque client… Pour mieux vous conseiller, je
vous propose de faire un état des lieux de votre patrimoine, puis de préciser
quels objectifs vous poursuivez. Êtes-vous d’accord sur ma démarche ?
☞ Le commercial ne répond pas directement à la question du client,
mais il lui propose une démarche de diagnostic qui prenne en
compte ses objectifs.
CLIENT. – Si vous voulez, cela va m’aider à clarifier ma situation…
Au terme d’un échange de 20 minutes, le directeur d’agence récapitule la situa-
tion patrimoniale et fiscale du client et engage le dialogue suivant :
DIRECTEUR. – Afin de bien cerner vos objectifs, pourriez-vous me dire quel-
les raisons vous ont conduit à placer votre épargne en Sicav monétaires ?
☞ Le commercial ne se contente pas de recueillir les objectifs du client
mais cherche à comprendre leurs raisons.
CLIENT. – À l’époque, je cherchais à placer une partie de mes économies
sans prendre de risques, tout en conservant la possibilité d’utiliser mon épar-
gne en cas de besoins.
DIRECTEUR. – Aujourd’hui, poursuivez-vous toujours les mêmes objectifs ?
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CLIENT. – Il est vrai qu’il est difficile de faire un choix compte tenu du
nombre de paramètres : taux d’intérêt, droits d’entrée, frais de gestion…
Le directeur d’agence se met d’accord avec le client sur les critères qui serviront à
sélectionner les différents placements et les résume :
DIRECTEUR. – Comme nous venons de le voir ensemble, les 3 critères à
retenir dans votre cas sont : la capacité à vous assurer un capital disponible à
l’âge de la retraite, le rendement des placements net de frais de gestion et
enfin les garanties de performances offertes, c’est bien cela ?
CLIENT. – D’accord, mais quelles solutions me conseillez-vous ?
DIRECTEUR. – Nous allons regarder plusieurs stratégies de placement et voir
ensemble quelles sont celles qui répondent le plus à vos trois priorités.
Le directeur présente plusieurs alternatives de placements : assurance-vie, Plan
d’épargne en actions et Sicav obligataires. Pour chaque solution, il commente les
avantages et les inconvénients respectifs… Au terme de ces échanges, il conclut
par :
DIRECTEUR. – Aux vues de vos objectifs, quelle stratégie de placement
souhaitez-vous retenir ?
☞ Le commercial propose plusieurs alternatives de solutions et apporte
une information objective avec pour chacune d’elles, la présentation
de leurs avantages et de leurs limites. Il ne prend pas position à la
place de son client mais demande à ce dernier d’exprimer son
opinion.
CLIENT. – J’hésite encore, qu’en pensez-vous ?
DIRECTEUR. – Dans votre cas, si je reprends vos objectifs je vous conseille de
retenir l’assurance-vie en plaçant vos fonds sur des actions françaises. Cette
stratégie vous permettra de concilier votre volonté de sécuriser vos place-
ments tout en visant une amélioration de rendement. Comme nous l’avons
vu, elle peut vous permettre de combiner au mieux vos objectifs. Partagez-
vous mon analyse ?
☞ Le commercial exprime son point de vue par rapport aux objectifs
que lui a confirmé son client.
CLIENT. – C’est ce que je pressentais. Je souhaiterais également contrôler
l’évolution de ces placements, que me proposez-vous ?
DIRECTEUR. – Pour mieux vous accompagner dans l’atteinte de vos objec-
tifs, je vous propose de faire un bilan trimestriel. Je vous communiquerai les
informations utiles sur l’évolution du marché et sur la situation de votre
portefeuille afin que vous puissiez envisager d’éventuelles décisions correc-
trices, cela vous convient-il ?
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LA VENTE CONSEIL
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LA VENTE CONSEIL
réactifs…
COMMERCIAL. – Indépendamment de votre souhait d’améliorer le
graphisme de votre site, souhaiteriez-vous disposer d’un moyen vous
permettant de l’actualiser en temps réel. Ainsi, votre secrétaire pourrait s’en
charger de façon autonome.
☞ Le commercial valide l’intérêt de prendre en compte un objectif
complémentaire.
RESPONSABLE D’AGENCE IMMOBILIÈRE. – Si c’est possible et pas trop
coûteux ce serait un plus intéressant…
COMMERCIAL. – Idéalement, à quel rythme souhaiteriez-vous mettre à jour
votre site ?
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Figure 4.1
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LA VENTE CONSEIL
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
La clientèle Cette méthode de vente est bien adaptée lorsque les clients
sont à la recherche d’informations pour prendre leurs déci-
sions. C’est le cas où la vente intervient dans le cadre de situa-
tions complexes faisant intervenir des critères de choix
multiples. L’exemple du secteur de la vente de cuisines équi-
pées illustre bien ce type de vente. Les clients doivent faire un
choix impliquant, prenant en compte un très grand nombre
de paramètres de type techniques, ergonomiques et esthéti-
ques. Les clients sont confrontés à des possibilités quasi infi-
nies de choix de formes, de modèles et d’électroménagers.
Cette méthode de vente est également bien adaptée dès que
l’achat représente un enjeu important. Ainsi, vendre des pla-
cements de défiscalisation (risque important et enjeu fort)
nécessite une approche beaucoup plus participative que la
vente d’un simple Codevi (risque et enjeu faibles).
Le degré d’autonomie du client est également un facteur
déterminant pour opter pour cette méthode de vente. En
effet, un client bien informé ou expert sur un sujet exprime
souvent son point de vue et souhaite dans la plupart des cas
participer activement à la prise de décision. Dans la vente
conseil, le commercial n’engage pas le client et ne se substitue
jamais à lui, mais il lui fournit des informations utiles et
objectives pour l’aider à se décider de façon autonome.
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LA VENTE CONSEIL
Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les données de adaptées aux besoins et contraintes du client, des nouveaux
la politique processus de fabrication, la formation des ouvriers, des solu-
(suite) tions pour la maintenance, des possibilités de financement et
de reprise des anciens matériels, etc.
Enfin le choix de la vente conseil aura d’autant plus de perti-
nence quand elle s’exercera pour des produits et des services à
fortes valeurs ajoutées techniques et dont la compréhension
s’avère complexe ou difficile.
Les contribu- Le management peut apporter un concours significatif à sa
tions du réussite s’il favorise pour les commerciaux une meilleure con-
management naissance des clients (segmentation de la clientèle, approfon-
dissement de leur métier et de leurs besoins, compréhensions
des objectifs types des clients). Par exemple, la participation à
des congrès professionnels, la lecture de la presse spécialisée,
l’abonnement à des mailing listes traitant de l’actualité du
secteur des clients, la formation des équipes à la compréhen-
sion de leurs problèmes sont des initiatives utiles pour renfor-
cer leur connaissance et leur capacité à informer et aider les
clients à mieux raisonner.
La vente conseil nécessite aussi de bien maîtriser les méthodes
d’analyse des problèmes : capacité à identifier les types
d’objectifs, à structurer une démarche, à proposer des bilans
d’actions intermédiaires. Le management aura intérêt à inves-
tir dans la formation de leurs équipes à cette démarche.
La vente conseil repose également sur l’acquisition de con-
naissances afin de bien comprendre les enjeux et problémati-
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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CHAPITRE 5
La vente en libre-service
Présentation de la méthode
Contrairement aux trois précédentes méthodes de vente, la vente en
libre-service ne nécessite pas nécessairement le déroulement d’un entre-
tien de vente entre un commercial et un client. En effet, comme son
nom l’indique, la vente en libre-service a pour objet de rendre le client
autonome dans un espace de vente où les offres de produits et de servi-
ces sont présentées au public. Ce principe d’autonomie à pour objectif
d’offrir aux consommateurs particuliers ou professionnels trois types de
valeurs ajoutées : la disponibilité des produits et des services, la rapidité
de l’acte de vente et surtout des prix souvent compétitifs. Dans ce
contexte particulier, le commercial n’a pas vocation à se substituer au
point de vente et aux moyens de merchandising déployés par le distri-
buteur. Au contraire, ses missions et son rôle viseront le plus souvent à
compléter et à renforcer l’efficacité commerciale du point de vente.
Cette situation entraîne la mise en œuvre de méthodes de vente parti-
culières que nous allons exposer dans ce chapitre.
Intéressons-nous en premier lieu aux principes mêmes de la vente en
libre-service. Rendre le client autonome suppose de fait, qu’il soit capa-
ble de choisir son offre seul, c’est-à-dire qu’il soit en mesure de bien
identifier quelle offre permettrait de répondre au mieux à ses besoins et
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LA VENTE EN LIBRE-SERVICE
teur offre des informations pour guider le client dans son choix. Dans
cet esprit, la Fnac édite des dépliants qui donnent des informations très
détaillées pour conseiller les clients sur les logiques et critères utiles pour
sélectionner un équipement.
Le principe d’autonomie suppose également que le point de vente
facilite l’achat du client et ne soit pas conçu comme un simple lieu de
stockage. La position d’IKEA sur le marché européen du meuble et de
la décoration illustre l’importance de ce principe. Les produits sont,
non seulement accessibles, mais ils sont mis en scène dans de nombreu-
ses configurations pour qu’une majorité de clients puissent s’y identifier
facilement. Sans entrer dans le détail des méthodes et principes régis-
sant la conception des points de vente en libre-service qui dépasse
l’objet de cet ouvrage, un concept abouti doit veiller à respecter
plusieurs règles de base.
• Assurer la communication des avantages concurrentiels du concept
de distribution. Par exemple, Darty communique sur les avantages
de son contrat de services et sur son engagement à rembourser le
client si ce dernier trouvait ailleurs un prix inférieur. L’enseigne de
cuisine SOCOO’C affiche « concoctez-vous même votre cuisine et
faites ainsi des économies » qui est le principe distinctif de cette
enseigne par rapport à ses concurrents.
• Disposer les produits de façon cohérente avec le processus d’achat des
consommateurs : l’emplacement des différents produits dans l’espace
de vente a une incidence certaine sur leurs performances commercia-
les. Cette disposition ne doit pas se faire à partir de seuls critères
logistiques mais doit idéalement être réfléchie en fonction du proces-
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LA VENTE EN LIBRE-SERVICE
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LA VENTE EN LIBRE-SERVICE
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LA VENTE EN LIBRE-SERVICE
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L’argumentation
Pendant la phase de présentation d’offres adaptées aux besoins et aux
motivations du client, le commercial aura intérêt à s’appuyer sur des
informations et des preuves présentés sur le packaging des produits
commercialisés et par les moyens mis à la disposition par son point de
vente. Dans la vente en libre-service, il pourra « laisser la main » au
client en lui indiquant où trouver l’information ou en l’invitant à tester
un produit ou à visionner un film de démonstration.
L’offre en libre-service présente l’avantage pour le commercial de
disposer en général d’un large choix de produits permettant de répon-
dre aux besoins du client. Pour renforcer sa crédibilité, le commercial
pourra également émettre un avis visant à recommander une sélection
d’offres et à en déconseiller parfois une autre. Cette démarche que de
nombreux commerciaux nomment « l’anti-vente » renforce l’image de
conseil propice à crédibiliser la recommandation et ainsi à accélérer la
décision des clients.
Conclusion de la vente
La conclusion de la vente dans le cas de la vente en libre-service impli-
que souvent le « passage de main » vers d’autres collaborateurs spéciali-
sés. Ainsi un vendeur de l’enseigne But doit, après avoir validé l’accord
du client, le diriger vers des hôtesses de caisse qui auront pour mission
de commercialiser des produits de financement ou d’extension de
garanties. Le commercial doit donc en premier lieu se conformer à
l’organisation du point de vente et expliquer au client clairement le
déroulement de la suite de l’entretien de vente.
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LA VENTE EN LIBRE-SERVICE
Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
La clientèle Cette méthode de vente est mieux adaptée pour des profils de
clients plutôt qui sont en général :
– désireux de disposer rapidement de leurs achats : produits
alimentaires, informatique, bricolage, parapharmacie ;
– motivés par un accès à une offre permettant un choix
important : vêtements, peintures, produits surgelés, livres et
revues, DVD ;
– soucieux de pouvoir observer, comparer, tester librement
sans pressions excessives de vendeurs (revêtements de sol et
murs, objets de décoration, meubles, prêt-à-porter, luminaires).
Les données de Cette méthode de vente peut s’avérer pertinente pour des
la politique fournisseurs dont les produits :
– nécessitent être présentées visuellement aux clients ;
– sont facilement accessibles et compréhensibles. Un produit
trop complexe ou technique nécessitera souvent un autre
type de vente avec présence d’un commercial ;
– peuvent être stockées au point de vente et facilement réap-
provisionnées.
Les exemples illustrant ces données sont bien connus : pro-
duits alimentaires, bricolage, vêtements, articles de sport.
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les données de Il est à noter que les fournisseurs doivent s’impliquer dans les
la politique moyens qui vont favoriser la revente de leurs produits chez les
(suite) distributeurs : qualité du packaging, moyens de promotion et
d’animation sur le lieu de vente, disponibilité des produits,
informations claires des consommateurs. Ces facteurs de suc-
cès sont largement développés dans les ouvrages traitant du
marchandising.
Les contribu- Le management peut apporter un concours significatif à la
tions du réussite de cette méthode de vente s’il favorise :
management – une meilleure information des clients sur les composantes
de l’offre globale (caractéristiques techniques, prix et promo-
tions, services proposés) ;
– une connaissance approfondie des clients et de leurs proces-
sus d’achat auprès des commerciaux des points de vente
(types de clients, identification des étapes de leurs processus
d’achat, identification des moments clés permettant de favo-
riser les ventes additionnelles) ;
– une clarification des rôles des différents collaborateurs com-
merciaux afin d’éviter des chevauchements dans le processus
de vente (accueil, information ou conseil sur les produits, ser-
vices après-vente, services de financement, etc.) ;
– un travail en amont avec les fournisseurs en vue de définir
les informations et les messages véhiculés dans les packagings,
de choisir les types et les périodes de promotions à retenir ;
– le développement de supports d’aide à l’argumentation
(notices, échantillons, modèles de démonstration, preuves.) ;
– l’utilisation de moyens de perfectionnement adaptés à ce
type de vente (réalisation de séances de formations techni-
ques et produits avec le concours des principaux
fournisseurs) ;
– une animation de l’équipe adaptée à ce type de vente (suivi
quantitatif des ventes sur des périodes courtes, challenge de
vendeurs pour des périodes promotionnelles, suivi des con-
naissances commerciales et techniques utiles).
Certains profils de commerciaux sont mieux adaptés à cette
méthode de vente, notamment ceux qui connaissent très bien
les produits qu’ils vendent (sportifs pour magasins de sports,
informaticiens pour distributeurs de matériel informatique),
ceux qui pourront plus facilement gérer le stress, c’est-à-dire
gérer plusieurs clients et problèmes à la fois, et enfin ceux
plutôt motivés par une ambiance de travail dynamique.
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CHAPITRE 6
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Pour chaque céréalier, dans le contexte actuel, réussir sa Un enjeu est souli-
production de blé représente un enjeu capital afin gné pour inciter à
d’améliorer ses revenus. Comme vous le savez, bien la poursuite de la
choisir sa variété de semence contribue fortement à lecture.
l’obtention d’un bon résultat.
C’est la raison pour laquelle, nous organisons une visite Une offre est pro-
d’essais afin que vous puissiez comparer votre solution posée au destina-
actuelle avec plusieurs nouveautés qui présentent des taire.
performances et des régularités de rendement très
intéressantes.
93
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Pour chaque céréalier, dans le contexte actuel, réussir sa Un enjeu est souli-
production de blé représente un enjeu capital afin gné pour inciter à
d’améliorer ses revenus. Comme vous le savez, bien choi- la poursuite de la
sir sa variété de semence contribue fortement à l’obten- lecture.
tion d’un bon résultat.
C’est pour vous y aider que nous proposons à nos clients, Une offre est pro-
depuis cette année, de découvrir de nouvelles variétés qui posée au destina-
présentent des performances et des régularités de rende- taire.
ment très intéressantes.
Sur la fiche jointe en annexe, nous vous proposons de
prendre connaissance de leurs principaux avantages.
Vous trouverez également les résultats des expérimenta-
tions que nous avons menées. Nous vous invitons à pré-
parer vos questions éventuelles avant ma visite.
94
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2. Décrire ce que je veux faire – Quel est l’objectif d’action attendu chez le
faire par les destinataires destinataire ?
– Comment s’inscrit-il dans la démarche com-
merciale globale ?
3. Identifier les valeurs ajou- – Quels sont les intérêts communs à tous les
tées de l’action attendues destinataires ?
– Quel(s) intérêt(s) sélectionner et mettre en
avant ?
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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Phases clés
Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
La clientèle Lorsque cette méthode de vente est utilisée pour des profils
de clients connaissant déjà l’entreprise ou ses représentants, il
est clair que cet acquis va renforcer considérablement ses
chances de succès. En effet, dès que l’entreprise ou son com-
mercial sont déjà connus du destinataire du mailing, les
chances qu’il soit lu sont beaucoup plus grandes. Chacun
d’entre nous a déjà vérifié qu’il ouvre et lit plus facilement
une lettre dont l’émetteur lui est familier. Nous avons tous
vécu l’utilisation de cette méthode par les banques ou les con-
cessionnaires d’automobiles dont nous sommes clients
lorsqu’ils nous présentent une nouvelle offre.
☞
96
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
vente.
Certaines entreprises utilisent aussi cette méthode de vente
lorsqu’elles souhaitent inciter les commerciaux à aborder cer-
tains sujets qu’ils hésitent à aborder avec leurs clients (politi-
que tarifaire, nouveaux financements, services nouveaux,
points particuliers de leur politique, produits à mettre en
avant, promotions, arguments ou services particuliers à faire
connaître aux clients…). Cette stratégie peut pousser et
motiver les destinataires et les commerciaux à aborder le sujet
présenté dans le mailing.
☞
97
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les contribu- Il est à noter aussi que certains profils de commerciaux sont
tions du mieux adaptés à cette méthode de vente, notamment ceux
management qui sont soucieux de gérer leur temps de manière plus effi-
(suite) cace, ceux qui ont la capacité et le goût de rédiger, et enfin
ceux qui ont une bonne connaissance des clients et de leurs
besoins. Par contre, pour d’autres, il conviendra de les assister
pour réaliser une démarche commerciale incluant l’utilisation
d’un mailing.
Une bonne image du commercial auprès des clients est égale-
ment un facilitateur dans l’utilisation du mailing. Certains
commerciaux qui envoient des mailings chez leurs clients ont
parfois des résultats « au-dessus de la norme ». Ceci s’explique
souvent par la « bonne » image qu’ils ont chez leurs clients :
compétence, sérieux, crédibilité…
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que, il est donc nécessaire d’y porter une attention particulière. Comme
le disent certains, « la voix est un second visage » ou « la voix est un
climat ». Il faut toujours prendre garde que la voix qu’entend le client
est le visage de la société qui l’appelle. Par son pouvoir émotionnel,
parce qu’elle agit sur la sensibilité, parce qu’elle atteint le subconscient,
la voix pourra plus ou moins créer la confiance et un climat favorable.
C’est entre autre avec la voix qu’un client perçoit si l’interlocuteur est
convaincu, sincère, enthousiaste ou hésitant.
Dans le but de favoriser la communication, il est tout aussi capital de
maîtriser son élocution et d’utiliser un langage adapté à la situation.
Ainsi, savoir contrôler son débit, changer de ton, marquer des silences,
ne pas interrompre son interlocuteur, appuyer les mots importants,
103
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utiliser des mots compréhensibles par tous, éviter des « formules passe-
partout ou creuses » sont des exemples parmi d’autres de comporte-
ments qu’il est nécessaire d’adopter.
104
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CLIENT. – Admettez que ce n’est quand même pas à vos clients de suivre
leurs fournisseurs. Vous savez bien que je commande chaque année tout
début juin.
☞ Chaque client ou prospect a des besoins particuliers et des prati-
ques qui lui sont propres. Lorsqu’ils sont connus, il est primordial
de les identifier avec précision puis de les utiliser. S’ils ne sont pas
connus (cas du prospect), il conviendra de les découvrir avant de
réaliser une offre.
COMMERCIAL. – Oui, mais quand même, je suis surpris, Ne pouvez-vous
pas annuler votre commande ?
CLIENT. – Non, j’ai été livré hier.
Appel d’un client pour créer un besoin dans le but de réaliser une vente dans
le secteur de l’assurance.
COMMERCIAL. – Bonjour, Monsieur Obé, Jacques Doge du cabinet d’assu-
rances Vincent. Je vous appelle de la part de monsieur Amselem qui est
chargé de louer votre studio. Pouvez-vous m’accorder une minute ?
☞ Le commercial a visiblement préparé son appel et sa prise de contact
est extrêmement professionnelle et rapide : présentation et appel de
la part d’une personne connue.
CLIENT. – Pas plus car j’attends une visite.
COMMERCIAL. – Voilà, l’objet de mon appel est très simple, Monsieur
Amselem m’a indiqué que c’est la troisième fois que vous changiez de loca-
taire en deux ans…
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Les deux supports qui suivent ont été utilisés par les commerciaux de
l’entreprise ayant décidé de mener cette opération de vente au télé-
phone. Le premier support a été utilisé pour anticiper les différents
« schémas de vente » selon les segments de clients. Le second support a
été utilisé pour anticiper les réponses aux objections prévisibles dans
chaque situation.
Dans un cas comme dans l’autre, les techniques de vente utilisées
sont très proches de celles examinées dans la vente classique. La vente
au téléphone est, ne l’oublions pas, une situation ou le commercial se
substitue au client pour lui indiquer ce qui lui conviendrait le mieux.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Souvent, l’offre est définie et les alternatives sont peu nombreuses. Dans
le même ordre d’idée, les types d’objections rencontrées sont souvent
les mêmes. Les techniques utiles et les plus efficaces doivent s’inscrire,
comme pour le mailing, dans le cadre général de la méthode des cinq C
examinée en début de chapitre.
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1. Prise de contact
2. Objet de l’appel
4. Présentation de l’offre
7. Conclusion-engagement a l’action
4. si je commande après le
10 février ; j’espère que votre
promotion sera toujours valable
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les données de Si l’on se réfère à la méthode des cinq C, ce type de vente sera
la politique mieux adapté si l’entreprise l’utilise pour des produits ou des
services faciles à appréhender et à comprendre par les clients.
Un produit complexe techniquement ou devant s’accompa-
gner de conseils spécifiques sera rarement propice à une vente
de ce type (prise de rendez-vous exceptée).
☞
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
110
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
Les contribu- En effet, les premiers résultats positifs sont parfois difficiles à
tions du obtenir. Une série d’appels consécutifs et répétitifs peut
management entraîner une certaine usure. Les objectifs quantitatifs globaux
(suite) ne sont pas toujours évidents à atteindre pour certains. La
crainte de déranger les clients peut freiner certains à appeler.
Pour les mêmes raisons, des perfectionnements et des training
sur les méthodes et les comportements à adopter au télé-
phone sont souvent des facteurs de progrès.
Il est à noter aussi que certains profils de commerciaux sont
mieux adaptés à cette méthode de vente. Ce sont ceux qui
sont soucieux de gérer leur temps de manière plus efficace,
ceux qui ont une bonne connaissance des clients et de leurs
besoins, ceux qui utilisent correctement les techniques de la
vente classique et ceux qui disposent d’une bonne élocution.
N’oublions pas qu’il s’agit d’une vente plutôt Push nécessi-
tant une « bonne dose » d’enthousiasme.
Présentation de la méthode
Beaucoup a été dit et écrit sur ce média qui s’est imposé dans le paysage
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
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ment 74,4 millions de sites dont 17 500 sites marchands pour le seul
marché français.
Définir une stratégie pour mettre en relation les internautes avec une
offre particulière nécessite de prendre en compte les différentes possibi-
lités offertes par les intermédiaires présents sur le Web : publicité en
ligne, décision de référencement sur un portail, choix d’être priorisé sur
un moteur de recherche, passer un accord avec un site d’information
comme un journal professionnel (par exemple : journal des experts
comptables), conclure un partenariat avec un site proposant une offre
complémentaire (par exemple : site d’un viticulteur en partenariat avec
le site d’un restaurateur). Cette démarche constitue une étape essen-
tielle pour optimiser la mise en relation des clients potentiels avec le site
et son offre.
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Page d’accueil
Bains
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Horizons d’Europe
Figure 6.2 – Mobalpa
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un site Internet, l’entreprise dispose d’un très bon moyen pour présen-
ter ses offres de produits et de services avec la possibilité d’effectuer des
mises à jour très rapides. Néanmoins, cet outil de communication
permet difficilement de présenter des offres complexes qui nécessitent
souvent un dialogue. C’est pourquoi, il convient, dès que l’offre est
jugée trop complexe, d’associer à Internet un autre média pour
compenser les limites d’une communication unilatérale et descendante.
Dell© Computer Corporation 2001.
➤ Le développement de partenariats
Internet, est d’abord un réseau mondial d’internautes qui peuvent,
théoriquement, être mise en relation. Jouer la carte des réseaux est donc
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Fiche contact
Page d’accueil
Offre personnalisée
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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CHAPITRE 7
Le cas particulier
de la vente par prescription
Présentation de la méthode
La mise en relation d’une offre avec un client nécessite dans certaines
situations le recours à des intermédiaires d’un genre particulier : les
apporteurs d’affaires. Prenons l’exemple du marché des prêts immobi-
liers. La plupart des banques, qui distribuent leurs prêts à travers leurs
réseaux d’agences, ont développé des partenariats avec des agences
immobilières, des courtiers et des conseillers en gestion de patrimoines
qui prescrivent leurs offres à leurs clients. Cette stratégie commerciale
offre pour les banques deux types d’intérêts : l’accès à une nouvelle
source de clients complémentaire de celle provenant de leurs réseaux
d’agences et la valorisation de leur image par des professionnels de
l’immobilier. En effet, un client potentiel d’une banque, venu de la part
d’un agent immobilier et qui a sa confiance, sera plus facile à convaincre
qu’un client venu spontanément comparer les offres de prêts.
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LAFAIX_Ch07 Page 129 Mercredi, 7. mai 2008 2:39 14
Cibler les appor- Le ciblage des apporteurs doit prendre en compte trois
teurs d’affaires paramètres essentiels :
– La capacité des apporteurs à prescrire. Ont-ils la légiti-
mité à prescrire une offre ? En sont-ils capables ? Jouis-
sent-ils d’une bonne image ? Ce sont les premières
questions à se poser pour sélectionner des apporteurs
d’affaires.
– Leur intérêt à réaliser cette prescription chez leurs
clients. Quelles valeurs ajoutées cette prescription
apporte-t-elle dans l’offre commerciale ? Représente-elle
un enjeu ? Quelle est sa nature (développement de servi-
ces, démarque par rapport à la concurrence, sources de
revenus complémentaires, etc.) ? Sont-ils prêts et motivés
pour y consacrer du temps ?
– Le potentiel de prescription représenté par l’apporteur
d’affaires ciblé en comparaison de l’investissement que
représentent le démarrage et l’entretien d’un partenariat
commercial.
cevoir sont :
– offre technique : adaptation et complémentarité de
l’offre produit avec celle du prescripteur ;
– offre commerciale : rémunération attractive pour l’inci-
ter à prescrire ;
– offre services : mise en place de services et de supports
facilitant la démarche de prescription (fiche de présenta-
tion, argumentaires et références, formation des prescrip-
teurs, liens Internet, etc.) ;
– offre image : une bonne prise en compte de cette offre
spécifique va souvent contribuer à valoriser l’image du
prescripteur (professionnalisme, réponse à des besoins
autour de son activité principale, différenciation par rap-
port à la concurrence).
☞
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Points à
Principales caractéristiques
observer
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Points à
Principales caractéristiques
observer
Types de sup- La majorité des supports à utiliser sont des aides à la présen-
ports utiles tation fournies par la société prescrite : plaquette, cartes de
visites, liens Internet, vidéo, etc.
Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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Familles de
Facteurs clés à prendre en compte
facteurs
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CHAPITRE 8
Boite à outils et
approfondissements pour
faciliter la mise en œuvre
de ces méthodes de vente
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138
Boite à outils
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– Clients sur des marchés – Vente par médias – Vente de fuel de certains produits
de renouvellement. interposés : téléphone, à des agriculteurs.
Internet, mailing, – Vente de fournitures diverses : de
catalogue ou combinés bureau, d’entretien.
(téléphone puis visite).
– Vente de véhicules.
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Notre but est de présenter une vision clarifiée des différents processus
de vente afin de mettre en évidence leurs spécificités et leurs différences.
Pour des raisons de simplification, nous vous présentons dans un
premier temps les méthodes de vente en face-à-face puis les méthodes
de vente par médias interposés.
Cette approche synthétique démontre que le plan de vente tradition-
nel composé de phases de prise de contact, de découverte, d’argumen-
tation, de réfutation des objections et de conclusion ne constitue pas
une modélisation suffisamment pertinente des actes de vente. Notre
observation de leurs déroulements nous permet de révéler des processus
de vente différenciés qu’il appartiendra au lecteur de prendre en compte
selon la situation la mieux adaptée à son cas.
141
1. Conduite de la vente
Vente classique Vente de l’offre globale Vente conseil Vente en libre-service Vente par prescription
• Découvrir, com- • Découvrir et prendre en • Identifier puis valider la A) Sans l’intervention d’un • Bien identifier la pro-
prendre puis synthéti- compte les offres concur- problématique et les commercial : blématique et les objec-
ser les principaux rentes ainsi que les solu- objectifs prioritaires du • Communiquer visuellement tifs généraux du client
besoins et motiva- tions actuelles des clients si client. l’ensemble des composantes de l’offre pour cerner la nature de
tions du client. elles existent. • Proposer au client une globale. ses besoins et de ses
• Choisir pour le • Présenter les composan- méthode pertinente et • Mettre en évidence les avantages motivations.
compte du client une tes de son offre globale en objective pour l’aider à concurrentiels. • Lui apporter les infor-
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sélection d’offres fonction de ses différences atteindre ses objectifs. • Disposer les produits et services en mations et les alternati-
adaptées aux besoins positives par rapport à cel- • Identifier et contrôler à adéquation avec le processus d’achat ves de solutions utiles à
et motivations identi- les des concurrents ou de la quelle étape se situe le des clients. sa prise de décision.
fiés. solution actuelle du client client dans son processus • Communiquer clairement les con- • Veiller à ne pas se
• Conduire une argu- et de ses contraintes parti- de compréhension et de seils liés au choix, à l’utilisation ainsi substituer aux commer-
142
mentation structurée culières (budget limité, décision sans le précéder. qu’à l’après-vente afin d’éviter de ciaux de la société pres-
afin de démontrer comparaison de prix, • Apporter les informa- mobiliser inutilement le temps des crite lors des phases de
que son offre y besoins spécifiques…). tions et les alternatives de commerciaux. découverte ou d’argu-
répond effectivement. • Valoriser en termes éco- solutions utiles à sa prise B) Avec contact avec un commercial : mentation.
• Répondre le plus nomiques chiffrés ces dif- de décision. • Faire preuve de disponibilité pour
complètement possi- férences positives. • Veiller à ne pas se subs- anticiper les demandes d’information
FAITES ÉVOLUER VOS MÉTHODES DE VENTE !
ble aux éventuelles • Adapter les méthodes tituer au client lors des et de conseil des clients.
objections et détecter d’argumentations sur les prises de décision. • Réaliser une découverte synthéti-
les signaux d’achat valeurs ajoutées aux diffé- • Intégrer une étape de que de l’usage, des besoins et du bud-
pour engager la con- rentes composantes de redéfinition des objectifs get des clients.
clusion de la vente. l’offre globale : technique, du client quand ce der- • Utiliser des supports de communi-
commerciale, services ou nier éprouve des difficul- cation disponibles sur le lieu de vente
image. tés à le faire. pour réduire le temps consacré à
l’argumentation.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
2. Rôle du commercial
Vente classique Vente de l’offre globale Vente conseil Vente en libre-service Vente par prescription
La vente classique se Le commercial, après la Le rôle dominant du S’il est sollicité, le commercial doit Le rôle dominant du
caractérisant par deux découverte, doit orienter le commercial est de clari- veiller à rendre le client autonome. Ilcommercial est de clari-
grandes phases bien client sur une (ou des) fier les objectifs du client doit donc limiter au maximum son fier les objectifs du
distinctes, le commer- offre(s) susceptible(s) de et les procédés pour intervention et s’assurer que le clientclient et de conserver
cial devra : présenter des valeurs ajou- l’atteindre. dispose de toutes les informations une image distanciée
tées par rapport à celles des nécessaires pour effectuer son choix. par rapport à l’entre-
– dans un premier concurrents ou à sa solu- En cours d’entretien, son prise prescrite. Un parti
temps, lors de la tion actuelle. rôle sera également de Il doit notamment limiter le recours pris trop marqué pour-
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phase de découverte, réguler l’entretien : res- aux exposés techniques trop chrono- rait être générateur de
adopter une attitude Cette orientation de pect des objectifs et de la phages et privilégier une méthode méfiance.
d’écoute active cen- l’entretien est relativement méthode proposée pour y visant à bien cerner les usages et les
trée sur le client avec directive de manière à pou- parvenir ensemble. contraintes spécifiques du client et
143
un style plutôt non voir exploiter ces différen- orienter ensuite son choix sur des
directif ; ces. Le commercial devra éga- offres adaptées.
lement veiller à adapter la
– dans un second méthode proposée si les Cette orientation de l’entretien est
temps, lors de la objectifs du client évo- relativement directive de manière à
phase de présenta- luent en cours d’entre- pouvoir optimiser son temps.
tion de son offre, tien.
adopter un rôle de
spécialiste ou d’expert Cette orientation de
sur son sujet avec un l’entretien conduit le
style plus directif. commercial à adopter une
démarche quasi pédagogi-
que et à dominante non
BOITE À OUTILS POUR FACILITER LA MISE EN ŒUVRE DE CES MÉTHODES DE VENTE
directive.
3. Types de supports utilisés
Vente classique Vente de l’offre globale Vente conseil Vente en libre-service Vente par prescription
• Les fiches clients La majorité des supports Toutes les sources d’infor- • Communication sur les spécificités La plupart des supports
pour guider la démar- utilisés est de type compa- mations utiles pour le du concept du point de vente. utiles à la prescription
che de découverte des ratif par rapport à la con- client dans sa réflexion. sont des aides à la pré-
besoins et des motiva- currence. • Supports visuels sur les composan- sentation fournies par la
tions. Ils peuvent concerner des • Les supports ou outils tes de l’offre globale (caractéristiques, société prescrite : pla-
contenus techniques, com- d’aides au diagnostic de la prix, conditions de règlement, pro- quette, cartes de visites,
• Les aides au dia- merciaux, relatifs aux servi- problématique des motions, services inclus ou option- liens Internet, vidéo,
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144
des offres pour crédibiliser un modèle, etc.).
• Les supports de pré- la proposition du commer- • Les présentations de cas
sentation de ses offres cial. concrets comparables à la • Informations sur l’installation,
(techniques ou com- problématique du client l’utilisation ou la mise en œuvre des
merciales) qu’elles • Les fiches de présentation afin de lui permettre produits commercialisés.
soient écrites, visuel- des services ou de compo- d’évoluer dans sa
FAITES ÉVOLUER VOS MÉTHODES DE VENTE !
les ou réelles. santes d’images (sérieux, réflexion. • Présentation visuelle des services
réactivité, compétences, après-vente (livraison, garanties,
• Les bibliothèques etc.) mettant en avant leurs échange, possibilités de rétractation,
de preuves permet- valeurs ajoutées. etc.).
tant aux commer-
ciaux de crédibiliser
leurs arguments.
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145
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Pour toutes les familles de vente, en particulier pour celles de face à face,
savoir identifier les besoins et les motivations d’un client potentiel cons-
titue un enjeu capital. En effet, lui proposer une offre inadaptée à ses
besoins ou à ses motivations constitue très souvent la principale cause
d’échec d’une vente. Fréquemment, elle génère une ou plusieurs objec-
tions de la part du client. Pour prendre un exemple simple : proposer
une solution technique inadaptée ou hors budget à un besoin de chauf-
fage individuel va générer des questions ou des objections du client,
voire un refus de l’offre présentée. Les conséquences sont nombreuses et
variées : le commercial concerné peut perdre un temps précieux, la
concurrence peut s’introduire, l’image de l’entreprise et du commercial
peuvent en pâtir, la fidélisation du client peut être remise en cause.
Pour bien réussir cette phase essentielle de la vente les commerciaux
confirmés ont quelques points de repère solides. Qu’est ce qui distingue
un besoin d’une motivation d’achat ? Quelles sont les principales
familles de motivations lors d’un achat ? Quelles sont les méthodes
utiles pour bien les identifier avant de proposer une offre puis de
l’argumenter ?
146
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147
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Familles de
Exemples
motivations à l’achat
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Principales
Conseils pratiques Exemples
techniques
Questionner • Ne pas hésiter à poser des « Que voulez-vous dire par plus
questions pour approfondir pratique ? »
une motivation ou un cri- « Qu’entendez-vous par consé-
tère de choix. quences ennuyeuses ? »
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Principales
Conseils pratiques Exemples
techniques
Valider S’assurer que les motiva- « Si j’ai bien compris, votre sou-
tions du client ont été bien hait principal est de pouvoir
comprises et sont fidèles à bénéficier de nos promotions ? »
ce qu’il vous a exprimé.
Les résumer ou les synthé- « Ainsi, vous privilégiez, la fiabi-
tiser en contrôlant l’accord lité du diagnostic et sa facilité de
du client sur la fidélité de la mise en œuvre. C’est bien
compréhension. cela ? »
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Principaux substituts
Exemples
aux preuves
2. Faire appel au vécu ou à « Ce que vous avez vécu il y a deux ans est révé-
l’expérience du client lateur du risque potentiel que votre solution
actuelle présente. Dans votre cas, même si cela
ne se produit que très rarement, vous serez tou-
jours gagnant. Tenez faisons un calcul rapide
sur la base de ce que vous avez subi… »
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Principaux substituts
Exemples
aux preuves
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Le recours excessif aux Le mieux est l’ennemi du bien… Trop de supports ris-
supports quent d’affecter la compréhension des clients. Mieux
vaut se limiter à quelques supports mettant en avant
les informations essentielles. Ce n’est pas la quantité
des informations produites qui concoure à leur effica-
cité mais leur intérêt et leur pertinence.
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« Qu’est ce qui vous fait dire cela. » « Ce que vous dites est intéressant… »
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La preuve sociale
Cette technique de communication persuasive a pour objectif d’intro-
duire la réponse de fonds du commercial (les données de fonds) en
favorisant l’écoute du client et en renforçant la sérénité du commercial.
Elle utilise le fait qu’un individu développera son attention si d’autres
que lui, dans la même situation, ont fait la même remarque.
Cette méthode de réfutation s’articule en trois phases distinctes que
vous pourrez retenir grâce à son sigle mnémotechnique : l’APA. Cette
méthode est à privilégier dans le cas où la stratégie de réponse porte sur
la relativisation des causes ou des conséquences. En revanche, cette
méthode ne conviendra pas lorsque l’on souhaite mettre en avant que
peu de clients ont formulé cette remarque. Dans ce cas, il conviendra
d’examiner avec le client les autres causes possibles.
1. Affirmation du caractère usuel et attendu de l’objection :
« Je ne suis pas surpris par votre remarque car d’autres clients me font
couramment cette réflexion qui est compréhensible. »
2. Présentation de références :
« Je constate néanmoins que nous avons vendu cette année plus de x
milliers de références à des clients ayant votre profil et qui nous faisaient
la même remarque que vous. »
3. L’Appel à l’information :
« Afin que vous puissiez détenir toutes les informations utiles à votre
décision, voulez-vous savoir pourquoi nos clients, qui formulaient ces
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
La question « socratique »
Arme d’argumentation très puissante, la question socratique consiste à
contrecarrer l’objection du client en lui renvoyant une série de ques-
tions propres à guider son raisonnement afin de l’amener, par étapes
successives, à modifier sa perception et son point de vue. Plutôt que de
réfuter de front son objection par un argument qui déclencherait aussi-
tôt une autre réplique, un questionnement habile va se charger de
modifier l’opinion et les jugements du client.
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Nature du service
Types de
Caractéristiques Exemples
services
1. Services Sont apportées aux clients avant que la vente – Outils d’aide à la décision (diagnostic sur la
avant-vente ne soit effectivement conclue. nature du besoin, méthode de prise de décision,
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d’outils divers : logiciel, vidéo, photos, support – Accompagnement du commercial ou d’autres
papier. collègues dans un diagnostic, un essai comparatif,
une réflexion sur les enjeux.
– Présentation d’avis de clients.
dans une offre globale
2. Les services Sont apportés aux clients après la conclusion de – Assistance concrète à l’installation, à la mise en
FAITES ÉVOLUER VOS MÉTHODES DE VENTE !
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papier. – Réglage d’appareil.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Nature du service
Types de
Caractéristiques Exemples
services
3. Les services Sont apportés aux clients après la conclusion de la – Contrat de service après-vente.
après-vente vente. – Assistance technique au téléphone.
Ils visent à sécuriser le client sur un problème éventuel – Suivi ou bilan de résultats obtenus après une
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Indépendants du produit vendu
4. Les services Sont apportés aux clients au cours d’une phase de leur – Heures d’ouverture.
transversaux démarche d’achat. – Conditions d’accueil des clients (Exemples : crèche
• Ils peuvent concerner les clients ayant acheté ou non. dans un point de vente, orientation des clients).
• Ils visent souvent à favoriser l’achat. – Disponibilité des produits.
– Service et type de livraison.
– Service d’aide au financement.
– Carte de fidélité.
BOITE À OUTILS POUR FACILITER LA MISE EN ŒUVRE DE CES MÉTHODES DE VENTE
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Oui Non
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poser : Qui est mon concurrent ? Quelles sont les différences de mon
offre produit par rapport à la leur ? Quels sont les services que je
propose par rapport à eux ? Intéressent-ils tel client ? Joue-t-il réelle-
ment lorsqu’il demande une remise ? Comment justifier notre augmen-
tation tarifaire ? Auquel de nos clients se compare-t-il ?
Ces méthodes sont développées dans l’ouvrage Défendez vos prix dans
la vente1 des mêmes auteurs.
Les tableaux suivants résument la tactique à adopter pour chaque
scénario de défense du prix.
1er scénario
1. Offre technique = =
4. Offre image :
– Entreprise
– Des personnes en
contact commercial avec
le client
Les méthodes pour valoriser les services sont exposées dans l’outil
n˚ 8 : Les types de services et leurs méthodes de valorisation.
1. Op. cit.
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2e scénario
1. Offre technique + –
4. Offre image :
– Entreprise
– Des personnes en contact
commercial avec le client
3e scénario
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4e scénario
Le client compare le prix sur un critère précis : augmentation de tarif par rap-
port au passé, prix plus cher que celui d’un autre client qu’il connaît…
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La liste des questions que nous vous présentons vise à aider les lecteurs
à mieux préparer leurs actions commerciales conduites par téléphone
ou mailings.
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Conclusion
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Le principal enjeu qui sous-tend cet ouvrage réside selon nous dans
l’appropriation par les entreprises de leurs propres méthodes de vente.
Nous constatons toujours une grande différence entre le caractère
souvent structuré des organisations commerciales mises en place
(gestion des effectifs et des secteurs, évaluation des performances quan-
titatives, etc.) et le caractère très souvent approximatif et peu formalisé
des méthodes de vente utilisées. Laissées trop souvent à la libre initiative
des commerciaux, les entreprises s’en trouvent de fait ainsi dépossédées.
Les bénéfices que pourraient tirer les entreprises d’une réelle démarche
d’appropriation et de clarification des méthodes de vente spécifiques à
leurs situations sont nombreux : meilleure maîtrise de la cohérence des
méthodes commerciales vis-à-vis des clients, atténuation des écarts de
performance entre commerciaux, simplification du rôle du manage-
ment, meilleure évaluation qualitative des commerciaux et, bien
entendu, des objectifs plus clairs, plus précis et plus faciles à atteindre.
philippe.lafaix@practys-conseil.com
danielhuyot@aol.com
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FONCTIONS DE L’ENTREPRISE
D. HUYOT
P. LAFAIX
PERFORMANCE
INDUSTRIELLE
Vente Distribution
Faites évoluer
MARKETING
• COMMUNICATION
ANIMATION
DES HOMMES • RH
VENTE
DISTRIBUTION
GESTION
FINANCE
DIRECTION
vos méthodes
Daniel Huyot
Philippe Lafaix
de vente !
Cinq familles pour faire la différence
L’évolution du contexte économique, la diffusion accélérée DANIEL HUYOT