3eme Dimache de L'avent Année B

Dieu aime les hommes !
Cette petite phrase, vous l’avez tous déjà entendue et on vous en a même
surement rabattu les oreilles, de bien des manières : « Dieu est amour », « Jésus
t’aime »… Pourtant, il s’agit bien de la grande, seule et vraie bonne nouvelle :
Dieu veut faire alliance avec chacun de nous parce qu’il nous aime.
Vous connaissez l’histoire de Moïse, avec les tables de la loi. Un jour,

après que Moïse eu cassé les tables de rage, il s’entretenait en prière et il fit une
réclamation : il dit à Dieu : « tu m’as dit « je te connais par ton nom » et « tu as
trouvé grâce à mes yeux » mais cela ne me suffit pas, comment en être sûr ! fait
moi voir ta gloire ! »
Et Dieu le prend au mot, il lui répond qu’il proclamera son Nom devant
lui. Quel est donc ce Nom de Dieu ? Le tout puissant ? le fort ?
L’intransigeant ? le juge ? Tous ces noms ce sont ceux que nous donnons à
Dieu, bien trop souvent. Mais ce n’est pas le nom que Dieu se donne !
Alors que Moïse et Dieu ont pris rendez vous sur le Mont Sinaï, Dieu se
manifeste et dit (on lit en Exode 34): « Je suis l’Eternel, le Seigneur Dieu
miséricordieux et bienveillant, lent à la colère, plein de fidélité et de loyauté, qui
reste fidèle à des milliers de générations, qui supporte la faute, la révolte et le
péché » et Dieu continu : « Je vais conclure une alliance. Devant tout ton
peuple, je vais réaliser des merveilles, telles qu'il n'en fut créé nulle part sur la
terre, ni dans aucune nation ».
L’adjectif qui qualifie Dieu c’est la miséricorde. Mais la miséricorde c’est
plus que l’amour. Le mot hébreu utilisé dans le texte pour dire « miséricorde »
c’est « Raramim », qui littéralement désigne les entrailles de la femme qui est
devenu mère. C'est-à-dire l’être de la femme qui change lorsqu’elle met au
monde un enfant parce que le lien qu’elle a avec son enfant l’a changée en elle-
même.
Dieu a décidé de changer en lui-même lorsqu’il s’est lié à chacun de nous.
Voilà la bonne nouvelle, Dieu existe désormais comme le Dieu de l’homme, et
pas autrement ! Il en a décidé ainsi. Il a marqué nos noms sur lui, il s’est lié à
chacun de nous pour toujours. Il n’existe pas d’histoire en Dieu où l’homme est
absent. Dieu ne veux pas exister sans nous, Dieu ne veux pas exister sans toi.
Il n’y a pas de plus grande, seule et vraie Bonne Nouvelle.
Alors écoutons encore la première lecture !

« L'esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui
ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance et aux captifs la
liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le Seigneur, et un jour de
revanche pour notre Dieu. Alors, tous ceux qui pleurent, je les consolerai. »
Il y a parmi nous ici, des personnes qui souffrent, des personnes dont la
vie est absolument hors de leur contrôle et qui perdent pied. Ces personnes
pensent que leur vie est trop insignifiante pour que Dieu s’intéresse à eux. Elles
pensent que leurs problèmes sont insolubles et que leur vie n’a pas d’horizon
valable. A ces personnes je redis : quelle que soit la complexité de vos vies, le
Seigneur vous connais par votre Nom, vous avez trouvez grâce auprès de lui.
Laissez vous réconcilier avec Dieu, choisissez l’alliance avec lui. Dieu est
fidèle, il ne vous lâchera pas de sa main : car Dieu n’abandonne pas celui qui
espère en lui.
C’est l’exultation de Paul dans la deuxième lecture : « Soyez toujours dans la
joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c'est ce que Dieu
attend de vous dans le Christ Jésus. »
Vivre l’alliance avec Dieu c’est espérer en lui, en toute circonstance,
malgré notre péché et dans les multiples épreuves de la vie qui nous accablent.
Car, voila notre certitude ; « Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il
l'accomplira ».
Vivre en vue du ciel, il me semble que c’est le thème des prédications en

ce moment dans cette communauté. Mais le ciel c’est quoi ? Le ciel c’est la
fidélité de Dieu !
C’est bien sa fidélité, son amour, sa miséricorde pour nous qui nous garde
dans la joie, dans une joie que personne ne peut nous ravir. Cette fidélité est
manifesté, prononcée, et garantie dans la venue de Jésus, Jésus est venu, Jésus
viens. Nous ne somme pas fidèles, mais lui est fidèle.
Notre joie nous ne la trouvons pas en nous même, dans notre soi disant
justice morale ou religieuse. « Notre joie viens de lui. Notre secours est dans son
Nom très saint » comme dit le psaume. Regardez Jean le Baptiste : rien en lui ne
compte : en réalité il n’est personne, il le reconnait. Parce qu’il est tout entier
« joie et espérance » de Celui qui vient. C’est un homme dépouillé, c’est son
espérance qui le dépouille, c’est pour cela qu’il est une figure si forte et si
parlante, et c’est en cela qu’il est un exemple pour nous : il nous connecte à
l’essentiel !
Réjouissez-vous dans le Seigneur, dans ce que le Seigneur fait et veux

pour vous. Il ne vous promet pas la prospérité, comme les hommes la pense,
non, il vous promet bien plus, il vous promet d’être pour toujours et à jamais
votre père, et je vous le demande : que pourriez vous espérer de plus grand ?

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Vous connaissez l’histoire de Moïse, avec les tables de la loi. Un jour,

Alors écoutons encore la première lecture !

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Réjouissez-vous dans le Seigneur, dans ce que le Seigneur fait et veux

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