Haraoubia Mohamed
Haraoubia Mohamed
Haraoubia Mohamed
BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA ﻋﻨﺎﺑـﺔ-ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﺎﺟﻲ ﻣﺨﺘﺎر
Année : 2019
MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de : MASTER
Intitulé :
Etude simulation d’un générateur de panneau
photovoltaïque
Par :
HARAOUBIA Mohamed
DEVANT Le JURY
Président : H.kherfane Grade : MCA UBM Annaba
Remerciement
Je remercie tout d’abord « Allah » qui m’a donné la force et la
patience nécessaire pour réaliser ce modeste travail.
Je Remercie aussi, mon Encadreur MR.GUERCI
Je Remercie également tous les enseignants du Département
d’Electronique.
Mes collègues et tous les étudiants de Promotion.
En fin je remercie tous ceux qui m’ont aidé De Près ou de loin à
réaliser ce travail.
Résumé
La connexion entre un générateur photovoltaïque (GPV) et une charge de type continu reste encore un
sujet d’étude. L’adaptation d’impédance entre un générateur PV et une charge de type continu est un
problème technologique que signifie essentiellement le transfert du maximum de puissance du
générateur PV à la charge. Le travail présenté dans ce mémoire concerne l’étude de la chaine de
conversion photovoltaïque.
L’étude et la simulation des éléments de cette chaine ont montré que l’élément principal de la chaine, le
générateur photovoltaïque GPV, ne peut délivrer une puissance maximale que pour des valeurs
particulières du courant et de la tension. Ainsi, afin de poursuivre le point de puissance maximale,
l’insertion d’un étage d’adaptation, entre le GPV et la charge est nécessaire. Cet étage a été réalisé dans
notre cas en utilisant un convertisseur DC/DC Buck et l’algorithme MPPT (P&O).
Mots clés : Simulation. Convertisseur DC/DC. Algorithme MPPT (P&O), Générateur photovoltaïque
(GPV), Eclairement.
Abstract
The connection between a photovoltaic generator (GPV) and a continuous type load is still a subject of
study. The impedance matching between a PV generator and a DC load is a technological problem that
essentially means transferring the maximum power from the PV generator to the load. The work
presented in this thesis concerns the study of the photovoltaic conversion chain.
The study and the simulation of the elements of this chain showed that the main element of the chain,
the photovoltaic generator GPV, can deliver a maximum power only for particular values of the current
and the voltage. Thus, in order to find the point of maximum power, the insertion of an adaptation stage
between the GPV and the load is necessary. This stage was realized in our case using a Buck DC / DC
converter and the MPPT (P & O) algorithm.
Keywords Simulation. DC / DC converter. MPPT algorithm (P & O), Photovoltaic generator (GPV),
Irradiance.
Bibliographique
Introduction .............................................................................................................. 5
Historique ................................................................................................................. 7
L’effet photovoltaïque.............................................................................................. 9
Conclusion ............................................................................................................. 24
Chapitre I : Généralité sur le système photovoltaïque
Introduction général
La grande partie de l’énergie consommée par l’homme provient des combustibles fossiles
(charbon, pétrole, gaz naturel…etc.) dont l’utilisation massive conduit à l’épuisement de ses
réserves et suppose une menace réelle à l’environnement, qui se manifeste, principalement à
travers la pollution et le réchauffement global de la terre par effet de serre.
L’énergie solaire photovoltaïque (PV) de par ses caractéristiques de modularité qui permet
de l’adapter à des besoins énergétiques divers, autonomie, fiabilité et viabilité sur le plan
économique, permet d’apporter de réelles solutions telles que l’éclairage public et domestique,
le pompage d’eau pour la consommation et l’irrigation, …etc.
La conversion photovoltaïque est l’un des modes les plus intéressants d’utilisation de
l’énergie solaire. Elle permet d’obtenir de l’électricité de façon directe et autonome à l’aide
d’un matériel fiable et de durée de vie relativement élevée, permettant une maintenance réduite.
Pour améliorer la connaissance de ces systèmes, on a fait une étude technique et autre
économique sur un foyer située à Ain Arbaa et le centre universitaire Belhadj Bouchaib à Ain
témouchent pour alimente par l’énergie électrique photovoltaïque, Dans notre travail nous nous
somme intéresses à l'optimisation du fonctionnement d'un système photovoltaïque et
dimensionner leurs dispositifs.
2
Ce travail est organisé en trois chapitres :
Dans le chapitre 1, nous avons présenté des généralités sur la technologie du système
photovoltaïque et de leur fonctionnement, En commençant par les avantages et inconvénients
de l’énergie solaire photovoltaïque ainsi que le principe du fonctionnement de la cellule
photovoltaïque.
Chapitre 2
Dans ce chapitre, nous allons étudier la modélisation de la cellule el le générateur
photovoltaïque (composé de 46 cellules connectées en série- parallèle) dans les conditions
standard (E=1000W/m2 , T=25°c), nous allons traiter l’effet de la température et l’éclairement
sur l’énergie de la cellule PV et on utilise l’outil MATLAB -SIMULINK pour faire la simulation
de comportement de la cellule et du générateur PV.
Ensuite dans le chapitre 3 nous avons faire l’étude et la simulation par MATLAB-
SIMULINK du convertisseur DC-DC (hacheur) et son commande MPPT pour chercher le
point où la puissance du générateur photovoltaïque est maximale.
Finalement, nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale qui résume notre
étude.
Introduction :
L’énergie solaire photovoltaïque désigné l’électricité produite par transformation d’une
partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées
entre elles et forment un panneau solaire (ou module) photovoltaïque. Plusieurs modules qui
sont regroupés dans une centrale solaire photovoltaïque sont appelés champ photovoltaïque. Le
terme photovoltaïque peut désigner soit le phénomène physique - l'effet photovoltaïque - ou la
technologie associée.[1]
On début cette chapitre par les connaissances de base de tout ce qui concerne photovoltaïque.
Nous présenterons ensuite le principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque. Enfin
nous présenterons le développement d’utilisation l’énergie solaire en Algérie.
Le chapitre deux est une présentation de les trois type de convertisseurs statique
photovoltaïque. Nous montrons ensuite au chapitre trois la dimension de l’installation
photovoltaïque, nous fait ensuite au chapitre quatre une étude économique de dispositif. Au
chapitre cinq nous représentera l’étude technico économique d’une installation photovoltaïque.
À la fin de se recherche fait une conclusion général.
5
L’énergie solaire photovoltaïque :
I.2.1 Le soleil :
Le soleil est une étoile de forme pseudo-sphérique dont le diamètre 1391000 km. Il est situé
à une distance moyenne de 149598000km de terre. Sa lumière, a une vitesse de 300000km/s,
met environ 8 minutes pour parvenir la terre. Le soleil décharge continuellement une énorme
quantité d'énergie radiante dans le système solaire, la terre intercepte une toute petite partie de
l’énergie solaire rayonnée dans l’espace. Une moyenne de 1367 watts atteint chaque mètre carré
du bord externe de l'atmosphère terrestre (pour une distance moyenne Terre-soleil de 150
Millions de km), c’est ce que l’on appelé la constante solaire égale à 1367W/m².[2]
I.2.2.1 Avantage :
• Energie indépendante, le combustible (le rayonnement solaire) est renouvelable et gratuit.
• Génère l’énergie requise.
• Réduit la vulnérabilité aux pannes d’électricité.
• L’extension des systèmes est facile, la taille d’une installation peut aussi être augmentée
par la suite pour suivre les besoins de la charge.
• La revente du surplus de production permet d'amortir les investissements voir de générer
des revenus.
• Entretien minimal.
• Aucun bruit.
I.2.2.2 Inconvénients :
• La fabrication des panneaux photovoltaïques relèvent de la haute technologie demandant
énormément de recherche et développement et donc des investissements coûteux.
• Les rendements des panneaux photovoltaïques sont encore faibles.
• Nécessite un système d’appoint (batteries) pour les installations domestiques.
• Le coût d'investissement sur une installation photovoltaïque est cher.
6
Historique :
Quelques dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque :
1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un article sur
l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, le
phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une cellule
photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale naissante cherche des
solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites
alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite
l’Université de Delaware.
1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de
4000 km en Australie.
7
L’effet photovoltaïque :
Le terme « photovoltaïque » désigne le processus physique qui consiste à transformer
l’énergie lumineuse en énergie électrique par le transfert de l'énergie des photons aux
électrons d’un matériau.
Le préfixe Photo vient du grec « phos » qui signifie lumière. « Volt » vient du patronyme
d’Alessandro Volta (1745 1827), physicien qui a contribué aux recherches sur l’électricité.
Photovoltaïque (PV) signifie donc littéralement électricité lumineuse.
8
Figure 1. 2 : schéma de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque
I.5.1 Semi-conducteur :
La situation est intermédiaire, les électrons contenus dans la matière ne peuvent circuler que si
on leur apporte une énergie pour les libérer de leurs atomes. Quand la lumière pénètre dans un
semi-conducteur, ces photons apportent une énergie permettant aux électrons de se déplacer, il
ya donc courant électrique sous l’exposition à la lumière.
9
supérieur au nombre d’électrons libres du cristal intrinsèque, on obtient donc un cristal dopé P
(positif), les impuretés utilisées sont souvent du Bore.
• les pertes par réflexion : une partie de la lumière incidente est réfléchie à la surface du
silicium. Pour un milieu d'indice de réfraction ѵ le coefficient de réflexion est égal à
( v −1)( v −1)
2
pour le silicium dont l’indice de réfaction est élevé de réfraction est
élevé (ν ≈ 3,5), environ 30 % de la lumière est réfléchie. Le dépôt d'une couche anti-
réflectrice à la surface permet de diminuer cette perte. On définit le rendement partiel
correspondant ρ R comme le rapport du nombre de photons incidents au nombre de
photons pénétrant dans l'échantillon.
• le spectre de la lumière solaire est très large. Seuls les photons d'énergie supérieure
à la largeur de la bande interdite peuvent être absorbés, soit environ 50 %. De même
1
charge d'espace pour avoir une bonne séparation des paires électron-trou. De plus il
faut minimiser les pertes par recombinaison ou piégeage des charges au cours de leur
migration vers les contacts extérieurs. Enfin le facteur FF vient lui aussi limiter le
rendement. Il est très sensible à la résistance interne Rs de la cellule.
• enfin, il faut tenir compte d'une contrainte thermodynamique : l'ensemble qui nous
fournit de l'énergie constitue un système qui comprend une source chaude (soleil
T=6000K) et une source froide (cellule T=300K). Le principe de Carnot nous indique
que le rendement maximum est ρc = 1− (300 / 600) = 0.95 .
1
Ce modèle fait intervenir un générateur de courant pour modéliser le flux lumineux incident, une
diode pour les phénomènes de polarisation de la cellule et deux résistances (série et shunt) pour
les pertes.
L’étude physique d’une photopile nous permet d’obtenir l’équation de courant de la charge :
I cell = I ph − I d − I Rsh (I-1)
Avec :
I cell : Courant délivré par la photopile.
I ph : Photo courant.
I d : Courant de la diode.
I Rsh : Courant shunt.
On a la résistance (Rsh) plus élevée donc on peut négliger le courant I Rsh donc l’équation s’écrit :
I cell = I ph − I d (II-2)
12
I.5.1.2 Tension à circuit ouvert (V) :
La tension à circuit ouvert est obtenue quand le courant qui traverse la cellule est nul. Elle
dépend de la barrière d’énergie et de la résistance shunt. Elle décroît avec la température et
varie peu avec l’intensité lumineuse.
quand les modules sont montés en série, les tensions s'ajoutent et le courant reste constant,
et quand ils sont montés en parallèle, c’est l'inverse les courants s'ajoutent et la tension reste
constante. Encore faut-il que les courants des différents panneaux soient identiques dans une
liaison série et que les tensions dans une liaison parallèle. On retiendra donc la première règle
13
suivante on ne monte en série que des panneaux ayant le même courant de fonctionnement
(mais ils peuvent ne pas avoir la même tension), et on ne monte en parallèle que des panneaux
qui ont la même tension). De fonctionnement (mais ils peuvent ne pas avoir le même courant).
Dans la réalité il n'y a pas deux panneaux strictement identiques, donc on peut être amenés à
l’appairer en tension ou en courant selon le cas. Cela consiste à mettre ensemble des panneaux
dont les valeurs sont le plus proche possible. [9]
Même appariés, les panneaux peuvent, sur le terrain, ne pas débiter la même puissance, tout
simplement parce qu’ils ne reçoivent pas le même rayonnement solaire une ombre portée sur
une partie du champ photovoltaïque peut faire baissent momentanément, de manière
significative, la production de la partie moi exposée. De même que les cellules ombrées dans le
phénomène de « hot-spot », un panneau moins bien exposé peut devenir récepteur de autres
panneaux, et recevoir de la puissance en inverse. Le plus simple pour évite tout problème de
ce type est de placer une diode antiretour de puissance adéquat en sortie de chaque série de
panneaux Ces diodes sont souvent mises dans des boîtes de raccordement qui servent aussi à
réunir les câbles venant des panneaux, et à débiter la puissance totale au travers d'un plus gros
Le panneau solaire :
Un panneau solaire est aussi désigné sous le nom capteur solaire. Un panneau solaire est un
dispositif technologique qui sert à récupérer une partie du rayonnement solaire, en vue de
convertir ce rayonnement en énergie solaire qui sera ensuite utilisable par les humains. En
général, on distingue deux types de panneaux solaires, le panneau solaire thermique, qui
convertit la lumière en chaleur, et le panneau solaire photovoltaïque qui convertit la lumière en
électricité.
14
Figure 1. 10: différents types de modules PV
Ces couches minces sont également solides, mais d'épaisseur nettement plus faible (de
l'ordre du micron et en deca) et déposées sur un support. Alors que les photos piles cristallines
sont massives et épaisses de 0,15-0,4 mm.
plaquettes rondes, carrées ou pseudo carrées. Si l'on parle de matériau « cristallin », c'est
15
parce que le silicium qui les constitue est ordonné, avec un arrangement parfait des atomes,
selon une structure atomique ordonnée de type tétraédrique.
Si la photopile est constituée d'un seul cristal, on parle de silicium monocristallin et elle à un
aspect uniforme et gris bleuté, parfois noir. Si par contre la photopile est faite de silicium
multicristallin (on dit plus couramment polycristallin), elle est composée de plusieurs cristaux
assemblés, et présente l'aspect d'une mosaïque compacte de fragments cristallins bleutés de
quelques millimètres à quelque centimètres, appelés « grains ».
Pour obtenir un matériau suffisamment pur pour fabriquer des composants électroniques, on
utilise le procédé Siemens qui transforme le silicium en trichlorosilane à l'aide d'acide
chlorhydrique :
Si + 3HCI ←
→ SiHCI 3 + H 2 (1.8)
16
Figure 1. 12: cellule au silicium multicristallin (photowatt international)
Son procédé de fabrication est long et exigeant en énergie ; plus onéreux, il est cependant
plus efficace que le silicium polycristallin. Du silicium à l'état brut est fondu pour créer un
barreau.
Les cellules sont rondes ou presque carrées et, vues de près, elles ont une couleur uniforme.
Elles ont un rendement de 12 à 18%, mais la méthode de production est laborieuse.
20
Elles ont un rendement de 11 à 15%, mais leur coût de production est moins élevé que
les cellules mono-cristallines.
Ces cellules, grâce à leur potentiel de gain de productivité, se sont aujourd'hui imposées.
L'avantage de ces cellules par rapport au silicium monocristallin est qu'elles produisent peu de
déchets de coupe et qu'elles nécessitent 2 à 3 fois moins d'énergie pour leur fabrication. Le
wafer est scié dans un barreau de silicium dont le refroidissement forcé a créé une structure
poly-cristalline. Durée de vie estimée : 30 ans.
Un cristal est un solide avec des façades polygonales, plus ou moins brillant, à structure
régulière et périodique, formée d'un empilement ordonné d'un grand nombre d'atomes, de
molécules ou d'ions.
Nota : En chimie, un composé amorphe est un composé dans lequel les atomes ne respectent
aucun ordre à moyenne et grande distance, ce qui le distingue des composés cristallisés. Les
21
Figure 1. 15 : Cellules au silicium amorphe
22
I.7.4 Comparatif des différentes technologies :
23
I.7.5 Photovoltaïque en l’Algérie :
Plusieurs projets photovoltaïques d’une capacité totalisant 800 MWc sont envisagés d’ici
2020. D’autres projets à petite échelle ont été réalisés, particulièrement par SONELGAZ. Ainsi,
entre 1992 et 2005, 18 villages du sud algérien, soit environ 1.000 ménages, ont bénéficié
d’installations photovoltaïques pour la satisfaction des besoins essentiels (éclairage,
réfrigération, télévision, ventilation) en électricité. [10]
Ces villages situés dans le Sud et à nombre de foyers réduits, étaient caractérisés par leur
isolement et leur éloignement de tout réseau de communication.
Cette électrification rurale solaire a concerné 20 villages répartis dans les 04 wilayas du Sud :
Tamanrasset – Tindouf – Illizi – Adrar dont les consistances physiques sont les suivantes :
24
Tableau 1.2: Programme d’électrification rurale solaire dans les 04 wilayas du Sud
Type de systèmes
Puissance crêt Nombre de Nombre de
Wilayas
(Wc) systèmes 1.5 03 06 foyers
kwc kwc kwc
Illizi 75 20 6 6 8 150
Tindouf 78 20 0 14 6 156
Adrar 22.5 08 1 7 0 45
Aussi installé plusieurs systèmes de plusieurs kW dans différentes régions du pays, comme
le montre le tableau suivant :
25
Conclusion :
Ce chapitre est consacré à la présentation des principales caractéristiques et des
technologiques des éléments constitutifs d’un système photovoltaïque, On a étudié le principe
de fonctionnement de la cellule PV et présenté leurs caractéristiques, à la fin de ce chapitre on
a parlé sur quelques projets photovoltaïque réalisé en Algérie. Dans le chapitre prochain, on
présentera une étude sur les convertisseurs statiques DC-AC (onduleurs) et DC-DC (hacheurs).
26
Sommaire
vi
II.5.1 Caractéristique (I-V) ------------------------------------------------------------------------ 38
vii
III.7 Simulation d’un hacheur série (Buck) ------------------------------------------------------- 54
viii
CHAPITRE II
Modélisation et Simulation d’un système Photovoltaique
II.1 Introduction
La photopile présentée comporte en réalité une résistance série (Rs) et une résistance
Shunt (Rsh). Ces résistances auront une certaine influence sur la caractéristique I=f(V) :
- La résistance série : elle représente la résistance interne de la cellule, elle dépend
Principalement de la résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact
des grilles collectrices et de la résistivité de ces grilles [19] [32].
- La résistance shunt : elle est due à un courant de fuite au niveau de la jonction, elle
dépend de la façon dont celle-ci a été réalisée [19] [32].
Ce modèle fait intervenir un générateur de courant pour modéliser le flux lumineux incident,
une diode pour les phénomènes de polarisation de la cellule et deux résistances (série et shunt)
pour les pertes [19] [33].
L’étude physique d’une photopile nous permet d’obtenir l’équation de courant de la charge :
I cell = I ph − I d − I Rsh (I-1)
Avec :
I cell : Courant délivré par la photopile.
I ph : Photo courant.
I d : Courant de la diode.
I Rsh : Courant shunt.
On a la résistance (Rsh) plus élevée donc on peut négliger le courant I Rsh donc l’équation
s’écrit :
I cell = I ph − I d (II-2)
a. Le photo-courant
C’est le courant généré par une cellule, il est proportionnel à l’irradiation solaire et est
légèrement influencé par la température selon l’équation suivante :
Avec :
I ph = [I cc + K i (T − T ref )] ∗ G (II.3)
G ref
b. Le courant de saturation I0
Avec :
Eg [eV] : Énergie de gap du semi-conducteur (1.1 eV pour le silicium poly cristallin à 25°C).
𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐
𝐼𝐼𝑅𝑅𝑠𝑠 = 𝑞𝑞𝑉𝑉𝑂𝑂𝐶𝐶 .(II.5)
exp( )−1
𝐾𝐾𝐴𝐴𝑇𝑇
Où :
À partir des expressions décrites précédemment on peut déduire le courant délivré par une
cellule :
+𝑅𝑅𝑠𝑠𝐼𝐼𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙) +𝑅𝑅𝑆𝑆𝐼𝐼𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙
𝐼𝐼 𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝐼𝐼 𝑝𝑝ℎ − 𝐼𝐼0 [exp ( (𝑉𝑉𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙 ) − 1] − 𝑉𝑉𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑁𝑁𝑠𝑠𝐴𝐴𝐾𝐾𝑇𝑇 𝑅𝑅𝑠𝑠ℎ
d. Le courant du panneau
Les équations décrites précédemment ne peuvent représenter la caractéristique I-V d’un
module PV puisqu’elles sont propres à une seule cellule PV qui représente l’élément de base
du panneau, on introduit donc l’équation spécifique à un module :
+𝑅𝑅𝑠𝑠𝐼𝐼𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙) +𝑅𝑅𝑆𝑆𝐼𝐼𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙 ........................................................................................
𝐼𝐼 𝑃𝑃𝑉𝑉 = 𝑁𝑁 𝑝𝑝𝐼𝐼 𝑝𝑝ℎ − 𝑁𝑁𝑝𝑝𝐼𝐼 0 [exp ( (𝑉𝑉𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙 ) − 1] − 𝑁𝑁𝑝𝑝 𝑉𝑉𝑐𝑐𝑒𝑒𝑙𝑙𝑙𝑙 (II.7)
𝑁𝑁𝑠𝑠𝐴𝐴𝐾𝐾𝑇𝑇 𝑅𝑅𝑠𝑠ℎ
Où :
La figure (II.2) représente la caractéristique courant – tension d’une cellule solaire dans les
conditions de E=1000 W/m² et T=25°c. Le courant de court-circuit est égale 7.34A et la
tension de circuit ouvert est 0.6 v.
On observe que la caractéristique I(V) d’une cellule photovoltaïque est identique à celle
d’une jonction P-N avec un sens bloqué, mais décalé le long de l’axe du courant d’une
quantité directement proportionnelle à l’éclairement.
La figure (II.3) représente la caractéristique puissance – tension d’une cellule solaire dans les
conditions de E=1000 W/m² et T=25°c. La puissance maximale est P max=3.395W. On
remarque que, quand la tension augmente la puissance augmente jusqu’à atteindre la valeur
optimale (Pmax) ensuite elle décroit.
Les figures (II.4) et (II.5) représentent la caractéristique courant – tension I(V) et puissance –
tension P(V) dans la même condition de l’éclairement (E=1000 W/m²) et pour différents
température (T=0 ,20 ,40 ,60) :
On peut donc tirer la conclusion suivante : les cellules PV ont de meilleure performance dans
un environnement froid avec ciel dégagé.
Les figures (II.6) et (II.7) représentent la caractéristique (I-V) et (P-V) d’une cellule en fonction de
la variation de l’éclairement (E=200.400.600.800.1000 W/m2) à température constants
(T=25°c) :
Nous avons prend un générateur composé de 46 cellules connectées en série et est considéré
dans les conditions standards. T=25°C, G=1000W/m².
La cellule tout de seule ne produit qu’une très faible puissance avec une tension de
moins d’un volt. Pour produire plus de puissance les cellules sont assemblées pour former un
générateur. Dans cette partie on va étudier l’influence de l’association série et /ou parallèle
des cellules.
Les figures (II.10) et (II.11) représentent la caractéristique (I-V) et (P-V) d’une association de
cellule en série :
La tension de circuit ouvert augmente quand le nombre de cellule en série augmente, la valeur
de courant de court-circuit n’influe pas par l’augmentation du nombre de cellule en série alors
que la puissance augmente.
Figure (II.10) : Caractéristique I(V) pour différentes nombre de cellule en série.
Les figures (II.12) et (II.13) représentent la caractéristique (I-V) et (P-V) d’une association de
cellule en parallèle :
Les figures (II.14) et (II.15) représentent la caractéristique (I-V) et (P-V) d’une association de
cellule en série/parallèle :
Figure (II.14) Caractéristique I(V) pour différentes nombre de cellule en Série / parallèle.
Figure (II.15) Caractéristique P(V) pour différentes nombre de cellule en Série / parallèle.
Les figures (II.16), (II.17), (II.18) et (II.19) représentent la caractéristique (I-V) et (P-V) d’un
générateur PV pour différents température et différents éclairement, on obtient aucune
différence par rapport à la simulation d’une cellule :
Figure (II.16) : Caractéristique I(V) d’un générateur pour différentes températures (G=1000W/m²).
La figure (II.16) montre l’influence de la température sur la caractéristique I=f(V). Il est
essentiel de comprendre l'effet de changement de la température d'une cellule solaire sur la
caractéristique I=f(V). Le courant dépend de la température puisque le courant augmente
légèrement à mesure que la température augmente, mais la température influe négativement
sur la tension de générateur.
Les figures suivants (II.22, II.23, II.24, II.25, II.26 et II.27) représentent les résultats de
la simulation d’une cellule PV en MATLAB –SIMULINK en tenant compte l’influence de la
température et l’éclairement.
La variation de la puissance maximale dans un GPV doit être étudié afin de chercher le
maximum de l’énergie produite ; en utilisant toujours l’environnement de simulation
MATLAB-SIMULINK, et cela sera l’objet du prochain chapitre.
Chapitre 3 :sumilation d un hacheur cmmande par mppt
III.1 Introduction
Cet étage joue le rôle d’interface entre les deux éléments en assurant à travers une
action de contrôle, le transfert du maximum de puissance fournie par le générateur pour
qu’elle soit la plus proche possible de puissance maximale disponible.
Rôle du convertisseur DC-DC fait fonctionner les modules à leur point de puissance
optimale, quelques soient l’éclairement et la charge pour délivrer cette puissance à
l’utilisation[36].
47
III.3 Les Convertisseurs DC-DC
Il y a un plusieurs topologies des convertisseurs DC-DC. Ils sont classés par catégorie
selon que la topologie isolée ou non isolée. Les topologies isolées emploient un transformateur
d’isolement fonctionnant à haute fréquence, elles sont très employées souvent dans les
alimentations à découpage. Les topologies les plus connues dans la majorité des applications
sont le Fly back, en demi-pont et en pont complet. Dans les applications photovoltaïques (PV),
les systèmes de couplage avec le réseau électrique emploient souvent ces types de topologies
quand l'isolement électrique est préféré pour des raisons de sûreté [38].
48
III.3.2 Hacheur dévolteur « Buck»
49
III.3.3.2 Modèle mathématiqueéquivalent
Pour savoir le comportement réel nous devons faire la représentation du circuit équivalent
par les deux états du commutateur et de tirer par suite le modèle mathématique reliant les
variables d’entrée/sortie. La figure (III.3) montre le schéma du circuit équivalent d’un
convertisseur dévolteur avec le commutateur fermé, tandis que la figure (III.4) représente le
convertisseur dévolteur avec le commutateur ouvert pendant (1-α) Te [41].
Lorsqu’on applique la loi de Kirchhoff sur le circuit ci-dessus on aura les équations
suivantes :
(t)
𝑖𝑖 c1 (t) = C𝑑𝑑𝑑𝑑dt𝑖𝑖 = i(t) − i L (t)
(t)
𝑖𝑖 c2 (t) = C 2 dVodt = i L (t) −i o (t) ………………………………. (III.1)
diL (t)
{V L (t)=L dt=V i (t)−V o (t)
50
Le système d’équations suivantes est déduit de la figure ci-dessus.
(t)
𝑖𝑖c1 (t) = C dVi =i(t)
dt
o(t)
𝑖𝑖 c2 (t) = C 2 dV = i L (t)−i o (t) .......................................... (III.2)
dt
(t)
V (t) = LdiL = −V(t)
{ L dt o
III.4 commandeMPPT
III.4.2.1 MPPTIndirect
Ce type de commandes MPPT utilise le lien existant entre les variables mesurées (Isc
ou Voc), qui peuvent être facilement déterminées, et la position approximative du MPP. Il
compte aussi les commandes en se basant sur une estimation du point de fonctionnement du
GPV réalisée à partir d’un modèle paramétrique défini au préalable. Il existe aussi des
commandes qui établissent une poursuite de la tension optimale en prenant en compte
uniquement les variations de la température des cellules donnée par un capteur [41-42].
51
Ces commandes ont l’avantage d’être simples à réaliser. Elles sont plutôt destinées à des
systèmes peu coûteux et peu précis devant fonctionner dans des zones géographiques où il y a
peu de changements climatiques.
III.4.2.2 MPPTdirects
Ces méthodes utilisent les mesures de tension et de courant des panneaux et dont
l’algorithme est basé sur la variation de ces mesures. L’avantage de ces algorithmes est qu’ils
ne nécessitent pas une connaissance préalable des caractéristiques des GPV. Parmi ces
méthodes, on retrouve la méthode de différenciation, la méthode « Perturb& Observe »,
l’incrément de conductance… [16][8].
Le principe des commandes MPPT de type P&O consiste à perturber la tension 𝑉𝑉PV
d'une faible amplitude autour de sa valeur initiale et d'analyser le comportement de la
variation de puissance Ppvqui en résulte ainsi, comme l'illustre la figure (III.5), on peut
déduire que si une incrémentation positive de la tension 𝑉𝑉PV engendre un accroissement de la
puissance Ppv, cela signifie que le point de fonctionnement se trouve à gauche du PPM. Si au
contraire, la puissance décroît, cela implique que le système a dépassé le PPM. Un
raisonnement similaire peut être effectué lorsque la tension décroît. Á partir de ces diverses
analyses sur les conséquences d'une variation de tension sur la caractéristique PPV (VPV), il est
alors facile de situer le point de fonctionnement par rapport au PPM, et de faire alors facile de
situer le point de fonctionnement par rapport au PPM, et de faire converger ce dernier vers le
maximum de puissance à travers un ordre de commande approprié[42].
En résumé, si suite à une perturbation de tension, la puissance PPV augmente, la direction de
perturbation est maintenue. Dans le cas contraire, elle est inversée pour reprendre la
convergence vers le nouveau PPM. La figure (III.6) représente l'algorithme classique associé
à une commande MPPT de type (P&O), où l'évolution de la puissance est analysée après
chaque perturbation de tension[43].
52
Figure (III.5) : Caractéristique P(V) d'un panneau solaire.
Pour ce type de commande, deux capteurs (courant et tension du GPV) sont nécessaires pour
déterminer la puissance du GPV à chaque instant.
Début
Mesure de V(k),I(k)
P(k)=V(k).I(k)
∆P(k)=P(k).P(k-1)
N O
∆P(k)>0
D(k-1)>D(k) D(k-1)<D(k)
D(k+1)=∆(k)-∆D D(k+1)=∆(k)+∆
D(k+1)=∆(k)-∆D D(k+1)=∆(k)+∆D D
53
III.6 Principe du MLI (PWM)[44]
Dans les convertisseurs DC-DC, la tension de sortie doit être régulée pour être
constamment égale à une tension de référence, du fait que la tension d’alimentation V et les
caractéristiques de la charge peuvent varier.
Cette méthode qui consiste à faire varier la largeur des impulsions de commande de
l’interrupteur est appelée méthode de Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI) ou encore
PWM (Pulse Width Modulation).
Le signal de contrôle de l’interrupteur S devra être élaboré par comparaison entre le rapport
cyclique α et une tension en dents de scie 𝑉𝑉 𝐷𝐷𝑆𝑆 comme suit :
On a utilisé pour L une valeur normalisé de 66 µH, R=6 ohm et C=75 µF. dans la
fréquence F =10Khz, et le rapport cyclique α = 50 %. La figure suivante Figure (III.8), (III.9)
représente le block d’un hacheur Buck dans Matlab Simulink :
54
Figure (III.8) : Modèle de simulation du convertisseur série.
Les figures suivants (III.10), (III.11), (III.12), (III.13) et (III.14) représentent les résultats de la
simulation d’un hacheur série :
30
20
Tension(V)
10
-10
-20
-30
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps(s)
Figure (III.10) : Tension de source.
55
25
20
Tension (V)
15
10
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps(s)
3.5
2.5
Courant(A)
1.5
0.5
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps(S)
56
90
80
70
60
Puissance(W)
50
40
30
20
10
0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps(S)
Figure (III.13) : Puissance de charge (résistif).
30
25
20
15
Tension
10
-5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
-4
Temps(s) x 10
57
• BlocMPPT
• BlocPWM
Le bloc « PWM » génère le signal PWM nécessaire à la commande du commutateur
58
III.8 Simulation du schéma global
59
III.9 résultats de la simulation
Pour un pas de perturbation de 0.1 dans les conditions standard (T =25 °C et E =1000W/m2) :
15
tensiondesortie
10
Tension(V
5
)
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)
15
Courant de sortie
Courant(A)
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(S)
60
160
140
puissance de sortie
120
100
Puissance(W)
80
60
40
20
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)
1200
1100
Irradiation (W /m²)
1000
900
800
700
600
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
Temps(s)
Figure (III.21) : Variation de l’irradiation (W/m2).
61
160 le pas0.001
le pas0.01
140 E=1000 W/m² le pas 0.1
E=800W/m²
120 E=600W/m²
Puissance(W)
100
Zoom
80
60
40
20
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Temps(s)
• Zoom
57
56
Puissance(W)
55
pas=0.001
54 pas=0.01
pas=0.1
53
52
51
50
0.102 0.104 0.106 0.108 0.11 0.112 0.114
Temps(s)
62
III.11 Discussions des résultats de lasimulation
63
Conclusion générale
conclusion générale :
Dans notre projet l’étude est basée sur l’analyse d’une modélisation et simulation du
fonctionnement électrique d’un système photovoltaïque (PV) adapté par une commande
numérique (commande MPPT) assurant la poursuite de la puissance maximale fournie par le
générateur PV.
Au premier lieu nous avons vu des notions sur l'énergie solaire, le principe de
fonctionnement d’une cellule photovoltaïque au silicium ainsi que le générateur (GPV), nous
avons abordé aussi les différents groupements possibles des cellules et défini son rendement
et le Facteur deforme.
Pour une éventuelle continuité du présent travail, il est possible d’énumérer quelques
perspectives comme suite de cette étude dont on peut citer :
64
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