Métrologie - Final G6

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Ecole Nationale Supérieure Polytechnique Université Marien Ngouabi

Anémométrie
Exposé de métrologie

OPTION : Electrotechnique Et Electronique de puissance


NIVEAU : 3èmeAnnée de licence

Présenté par : MASSEKE Marrion Jeorfrand


BADIA Frébel
MANGOUBI Grâce Bienvenu

Enseignant : GANGA Gilbert

Année académique 2020-2021


Table des matières

I. GÉNÉRALITÉS ....................................................................................................................2
1. Historique ...........................................................................................................................2
2. Introduction........................................................................................................................2
II. TYPES D’ANÉMOMÈTRES ...............................................................................................2
II.1 Anémomètre à vitesse .........................................................................................................3
1. Anémomètre à coupelles (anémomètre de ROBINSON) ...................................................3
2. Anémométrie laser.............................................................................................................4
a) Anémomètre Laser Doppler (LDV) .................................................................................4
c) Avantages et inconvénients ...........................................................................................6
4. Anémométrie à Fil ou Film Chaud ......................................................................................7
a) Anémométrie à Courant Constant (CCA) .....................................................................10
b) Anémométrie à Température constante (CTA)........................................................10
II.2 Anémomètre à pression ...................................................................................................11
1. Anémomètre à Tubes de PITOT .......................................................................................11
III. Utilisations ...........................................................................................................................12
IV. Méthode d’installation ........................................................................................................13
Conclusion ...................................................................................................................................14

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I. GÉNÉRALITÉS

1. Historique

L’anémométrie est l’art de mesurer la vitesse et / ou la pression du vent. Le terme est dérivé du
mot grec « anemos » signifiant « vent » et du suffixe « mètre » signifiant « mesure ». La
première description d'un anémomètre a été faite par Leon Battista Alberti aux alentours de
1450. Il utilisa un anémomètre à plaque où la force du vent était estimée à l’aide de l'angle par
rapport à la verticale qu’une plaque mobile, tournant autour d’un axe horizontal, adoptait à
l'équilibre entre la force du vent et celle de la gravité. Au cours des années, nombre
d’inventeurs ont développé des variantes de ce premier anémomètre.

2. Introduction

Un anémomètre est un appareil qui mesure la vitesse du vent. Cependant, il n’existe pas de
méthode particulière pour mesurer la vitesse d’un fluide ; tout dépend de ce que l’on souhaite
mesurer et avec quelle précision.

L'utilisation d'un anémomètre pour réaliser une mesure de vitesse de fluide (généralement de
l'air) est très variée puisqu'elle se rencontre pour des applications aussi bien industrielles
qu'environnementales, dans des conduites fermées ou en champ ouvert. L'étendue des vitesses
est également variée et en rapport avec les domaines d'application puisqu'on peut rencontrer des
vitesses faibles, inférieures à 1 m.s⁻¹ quand il s'agit de qualifier une ambiance de travail dans un
bureau, de contrôler un seuil critique dans une cabine de peinture ou au niveau d'une hotte
d'extraction et des vitesses élevées, supérieures à 20 m.s⁻¹ quand il s'agit de qualifier le champ
aéraulique dans un champ éolien, le débit d'un cours d'eau ou la vitesse d'un avion.

Devant la diversité des applications, il existe des instruments de principes très différents.
Certaines technologies comme les sondes de pression ou les anémomètres thermiques sont
relativement anciens. Les sondes de pression sont les premiers instruments ayant permis de
réaliser des mesures de vitesse d'un fluide. Les anémomètres thermiques ont permis les
premières recherches sur les phénomènes de turbulence. D'autres technologies, telles que les
anémomètres à ultrasons ou les vélocimètres Doppler Laser sont beaucoup plus récentes et ont
bénéficié des progrès dans tous les domaines techniques. Les particularités de chaque type
d'instrument permettent de répondre au mieux à chaque problématique industrielle.

II. TYPES D’ANÉMOMÈTRES

Les anémomètres peuvent être scindés en deux catégories :


❖ Ceux qui mesurent la vitesse du vent.
❖ Ceux qui mesurent la pression du vent.

Toutefois, il existe une relation étroite entre les deux. Un appareil prévu pour une mesure
fournira des informations sur les deux quantités.

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II.1 Anémomètre à vitesse
1. Anémomètre à coupelles (anémomètre de ROBINSON)

Figure 1 : Anémomètre de robinson

Il se compose de trois demi-coquilles(sphères) fixées sur trois bras horizontaux disposés à 120
degrés et montées sur un axe vertical équipé d’un dispositif de comptage de tours ; la vitesse de
rotation de l’anémomètre est proportionnelle à la vitesse du vent. L'appareil obtient la vitesse
du vent par comptage des impulsions pendant un temps donné. Lorsque le vent souffle, il
rencontre alternativement une coupelle creuse puis bombée.

Cette différence provoque la rotation de l’anémomètre. La vitesse du vent est alors


proportionnelle au nombre de tours par seconde de l’anémomètre :

𝑉 = 2𝜋. 𝑅. 𝑁. 𝐹(𝑁)
V= Vitesse du vent [m/s]
R = Rayon moyen des bras [m]
N = Nombre de tours par secondes [1/s]
F(N) = Fonction d’étalonnage

La fonction d’étalonnage traduit les propriétés aérodynamiques de l’anémomètre et les


frottements qui altèrent le mouvement de rotation de l’anémomètre. Elle dépend des
dimensions et matériaux de l’anémomètre et de sa vitesse de rotation. Seuls des essais en
soufflerie à différents régimes de vent permettent de la déterminer précisément. Pour
l’anémomètre, une vitesse de rotation d’un tour par seconde correspond à un vent soufflant à
une vitesse de 1 m/s, soit 3,6 km/h. Ce type d’anémomètre est capable de mesurer des vitesses
de vent comprises entre 0 et près de 200 km/h.

Description

Figure 2 : Description du fonctionnement de l’anémomètre à coupelle

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2. Anémométrie laser

La volonté d'obtenir des informations détaillées sur la structure des écoulements afin de mieux
comprendre les phénomènes physiques qui les régissent, a encouragé le développement de
techniques de mesures non intrusives. En effet ce critère est d'une importance capitale dans le
domaine des turbomachines qui possèdent des parties mobiles, car il permet l'acquisition de
données dans ces zones inaccessibles par les sondes de type classique (sondes directionnelles
de pression, thermocouples, etc…). De plus, on rencontre fréquemment dans les veines étroites
des machines actuelles des écoulements transsoniques qui sont très sensibles aux effets de
blocage induits par les sondes. L'anémométrie laser quant à elle n'engendre aucune
perturbation. D'autre part cette technique optique de mesure de vitesse ne nécessite aucun
étalonnage préalable et n'est pas limitée en vitesse.
Ces principaux avantages font de l'anémométrie laser une technique couramment utilisée
depuis une vingtaine d'année. On distingue principalement deux méthodes : anémométrie laser
Doppler (LDA, Laser Doppler Anemometry) et anémométrie laser L2F (Laser Two Focus
“bipoint” ou “à temps de vol”).

a) Anémomètre Laser Doppler (LDV)

Figure 3 : Anémomètre Laser Doppler

La mesure du vent est basée sur la mesure de la durée de déplacement d’une onde. Deux
couples de transducteurs sont alternativement émetteurs et récepteurs d’un train d’onde. Les
temps de transits aller et retour sont mesurés et on en déduit, par différence de fréquence
(suivant le principe de l’e et Doppler), la vitesse du vent le long de l’axe formé par les deux
transducteurs.

Les avantages de ce type de mesure sont multiples. La mesure est non intrusive. Ce type de
mesure possède une très bonne résolution spatiale, ce qui facilite grandement les mesures en
régime turbulent.

En revanche un des inconvénients majeurs de ce principe de mesure est son coût de


réalisation et sa difficulté de mise en œuvre et de réglage.

b) Anémométrie laser L2F

L'anémométrie L2F est apparue dans les années soixante-dix comme alternative à
l'anémométrie laser Doppler. C’est l’une des plus importantes techniques pour déterminer le
profil de vitesse d’un fluide.

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Figure 4 : Anémomètre par Images de Particules

Le principe est le suivant :

On illumine une fine couche de fluide étudié par un rayon laser. Lorsque les particules
traversent cette zone, elles diffusent la lumière qui peut être récupérée par un capteur (en
général une caméra). Le traitement d’images est ensuite effectué par ordinateur. Chaque image
est divisée en petits secteurs. L’intercorrélation de deux secteurs issus de deux images
consécutives, permet de déterminer le déplacement des particules de la zone concernée. Le
résultat de traitement permet d’obtenir un profil de vitesse instantanée dans le plan éclairée par
le laser.

En résumé, son principe est basé sur la mesure du temps que met une particule pour traverser
successivement deux faisceaux laser fortement focalisés. La connaissance de la distance
séparant les deux taches de focalisation permet le calcul de la vitesse de la particule.

Description

Figure 5 : Description du fonctionnement d’un laser L2F

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c) Avantages et inconvénients

D'une part, le principal avantage de la technique L2F est que la puissance lumineuse est
concentrée en un plus petit volume que dans le cas de l'anémométrie Doppler. D'autre part, la
technique de formation du volume de mesure par le système optique L2F permet de minimiser
les zones masquées par les aubes vrillées. On comprend aisément que, dans le cas de,
l'anémométrie Doppler, si un des deux faisceaux laser incidents est occulté par les aubes, la
mesure est impossible car le volume de mesure n'est pas créé. Par contre, dans le cas de
l'anémométrie L2F, les deux taches de focalisation constituant le volume de mesure continuent
à exister tant qu'une partie significative de chacun des deux cônes de lumière n'est pas occultée.
Que ce soit avec la technique L2F ou LDA, les écoulements à fort niveau de turbulence
entraînent de faibles taux de validation et augmentent considérablement les temps d'acquisition.
Cependant, le problème est plus sévère pour l'anémométrie L2F, où les grandes fluctuations
transversales imposent, de par le principe de la technique, d'augmenter la plage du balayage
angulaire. De ce fait, les temps d'acquisition deviennent encore plus longs et la technique peut
devenir inadaptée à la mesure.

3. Anémomètre à ultrason

Il existe aussi des anémomètres à ultrasons qui ont été développés à partir des années 1950.
La mesure du vent est basée sur la mesure de la durée du déplacement d'une onde ultrasonore.
Deux couples de transducteurs ultrasonores sont alternativement émetteurs et récepteurs d'un
train d'onde ultrasonore. Les temps de transit aller et retour sont mesurés et on en déduit, par
l'écart entre les vitesses aller et retour, la vitesse du vent le long de l'axe formé par les deux
transducteurs. La mesure de la température ambiante est utilisée pour déterminer la vitesse du
son ce qui permet de raffiner le résultat. Le pouvoir de résolution de ces appareils dépend de la
distance entre les transducteurs, typiquement entre 10 et 20 cm, et de la fréquence de répétition
des impulsions sonores utilisée (généralement plus de 20 Hz).

L'intérêt de ce type d'anémomètre est de ne pas avoir de pièces en mouvement et de pouvoir


mesurer un vent turbulent. Ils peuvent ainsi être utilisés dans des conditions extrêmes durant de
longues périodes sans entretien, sur une bouée météorologique ou un site éloigné par exemple,
alors qu'un anémomètre conventionnel serait affecté rapidement par les embruns ou la
poussière. Comme la vitesse du son varie avec la température, mais peu avec la variation de
pression, les anémomètres à ultrasons peuvent être aussi utilisés comme thermomètres.

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Le principal désavantage de l'appareil est la distorsion du flux d'air par les supports des
transducteurs. Une correction de cet effet doit être obtenue en soufflerie avant l'utilisation.

4. Anémométrie à Fil ou Film Chaud

Figure 7 : Anémomètre à fil chaud

L’anémométrie à fil ou film chaud est une technique de mesure permettant de déterminer la
vitesse d’un fluide s’écoulant autour d’une sonde (le fil chaud) placée au sein de l’écoulement.

Figure 8a : Schéma d’un capteur à fil chaud Figure 8b : Schéma d’un capteur à film
chaud
Le principe de mesure de ces appareils est de chauffer par effet Joule, un élément (fil ou film)
dont la résistance dépend de la température. Cet élément, une fois placé dans l’écoulement, est
refroidi par convection ; sa température donc sa résistance, est alors liée à la vitesse du fluide
mais aussi à sa température et aux caractéristiques physiques de ce fluide régissant le transfert
de chaleur thermique entre l’élément et le milieu.

Les anémomètres usuels sont constitués d’un fin fil d’environ 1mm de long, de 1 à 10µm de
diamètre, tendu entre deux broches. Les mesures seront effectuées le plus souvent dans l’air
(pour des vitesses de 0.1 m/s à plusieurs dizaines de m/s).

Le film chaud est généralement conçu autour d’un fin substrat de verre sur lequel est déposé
un fil chauffé ; ce qui le rend donc fragile. Est à noter que l’ensemble des professionnels du
génie climatique utilisent des anémomètres portatifs qui sont tous équipés de fil chaud.

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Description

Figure 9 : Description du fonctionnement de


l’anémomètre à fil chaud
PRINCIPE ET MESURE

Figure 9 : Schéma du fil monté sur ses broches, perpendiculaire à la vitesse

Soit un fil de longueur l et de diamètre d tel que le rapport d’aspect l/d soit très grand. On fait
circuler dans ce fil de résistance 𝑅𝑤 un courant d’intensité I.

En notant E l’énergie stockée sous forme de chaleur dans le fil, on peut écrire le bilan de
puissance :

Où ώ est la puissance apportée par effet Joule et la chaleur transférée depuis le fil vers
l’extérieur. Le fil sera ainsi porté à une température, supérieure à la température du fluide
environnant (supposée constante).

Plusieurs effets contribuent à la dissipation de cette chaleur :

• Conduction vers le fluide, due à la différence moléculaire de la chaleur dans le fluide.

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• Convection vers le fluide, où la chaleur est transportée par le mouvement du fluide
environnant.
• Conduction vers les supports, due à la diffusion de la chaleur le long du fil.
• Rayonnement thermique : puissance transférée sous forme de rayonnement
électromagnétique.

Le nombre de Nusselt 𝑁𝑢 exprime l’efficacité du transfert par convection, c’est-à-dire le


rapport entre puissance transférée totale et puissance transférée par conduction uniquement. 𝑁𝑢
est d’autant plus élevé que la vitesse du fluide est élevée. Tout le problème de l’anémométrie à
fil chaud est de déterminer la loi de transfert 𝑁𝑢 en fonction de la vitesse, c’est-à-dire du
nombre de Reynolds.

Où les coefficients a0 et b0 peuvent dépendre de tout sauf de la vitesse U.

Les paramètres R0 et T0 sont des références arbitraires, mais il est évidemment judicieux de
choisir T0 comme la température du fluide et R0 = Rw (T0) la résistance correspondante en
l’absence de chauffage.

EN reportant Tw – T0 = (Rw – R0 )/αR0 on obtient la relation fondamentale de


l’anémométrie, ou loi de King :
𝑅𝑤 𝐼 2
= 𝑎 + 𝑏√𝑈
𝑅𝑤 − 𝑅0

Cette fois-ci, nous avons bien un lien entre le membre de droite et la tension mesurée. Deux
stratégies sont proposées :

• Garder le courant constant et mesurer U à travers les fluctuations de 𝑅𝑤 uniquement :


c’est l’anémométrie à courant constant (CCA)
• Garder la résistance R constante et donc la température du fil T constante, et mesurer
U à travers les fluctuations de I. c’est l’Anémométrie à Température Constante (CTA)

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a) Anémométrie à Courant Constant (CCA)

Figure 10 : Anémométrie à Courant Constant

La première stratégie, qui est la plus simple, consiste à mesurer les fluctuations de Rw à I
constant. Afin d’obtenir une mesure précise des variations de Rw (t), il est nécessaire de placer
le fil dans un montage électronique (Pont de Wheatstone) afin d’obtenir une valeur moyenne de
la résistance.

Le principal défaut de la CCA réside dans le fait que la température du fil Tw fluctue ; ce qui
est contraire au bilan de puissance déterminé au début où l’on supposait Tw = cste.

Ce bilan peut toutefois rester valide à condition que le temps caractéristique de mise à
l’équilibre de la température soit petit devant le temps typique des fluctuations turbulentes.

b) Anémométrie à Température constante (CTA)

Figure 11 : Anémométrie à Température constante

Les défauts de la CCA seront corrigés si l’on trouve le moyen de garder la température du fil
Tw constante, et donc sa résistance Rw constante : c’est le principe de la CTA.

Dans cette seconde stratégie c’est le courant I qui varie, et que l’on mesure à travers les
fluctuations de la tension. Ainsi l’équation fondamentale de l’anémométrie devient :

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Soit une tension de sortie de la forme : 𝐸𝑠 = √𝐴 + 𝐵√𝑈

Un problème se pose alors : Comment réaliser la condition Tw = cste. ?

Si on suppose une augmentation brusque de la vitesse U, entrainant une diminution de Tw et


donc de Rw. La tension e = RwI diminue. Il faut trouver une façon d’augmenter I afin de
chauffer le fil, et ainsi rétablir Tw et Rw à leur valeur initiale. Pour ce faire, il faut introduire une
rétroaction (feedback) entre e et I. Cette rétroaction est effectuée en bouclant le signal de
mesure issu du pont sur l’alimentation du pont lui-même. Ainsi une diminution de la mesure
entrainera une augmentation du courant et permettre à Rw de retrouver sa valeur initiale.
Contrairement à la méthode de la CCA, ici le pont n’est jamais à l’équilibre. La tension Es
mesure ce déséquilibre maintenu grâce à la rétroaction.

Figure 12 : Graphe des tensions en fonction des vitesses

Lors des tests de calibrations et de mesure, on peut remarquer que la non-linéarité de la loi de
King (c'est-àdire que ΔEs n’est pas proportionnel à ΔU) est la principale difficulté de
l’utilisation de l’anémométrie à fil chaud. En effet, une petite erreur sur la mesure de
𝐸𝑠 entraîne une erreur importante sur U. Il convient donc de procéder à la calibration de la
sonde avec un grand soin.

II.2 Anémomètre à pression


1. Anémomètre à Tubes de PITOT

Figure 6 : Anémomètre à Tubes de PITOT

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Le tube de Pitot est un élément constitutif du système anémobarométrique, constitué de deux
tubes coudés concentriques dont les orifices, en communication avec le fluide dont on veut
mesurer la vitesse, sont disposés de façon particulière.

L’un est placé orthogonalement au déplacement. Il est dans un fluide dont la vitesse
relative est la vitesse d à mesurer et dont la pression statique est la pression ambiante.

L’autre est placé dans le sens de l’écoulement. Il a une vitesse relative nulle et une
pression totale, somme de la pression dynamique et de la pression statique.

La différence entre ces pressions donne la vitesse air de laquelle on peut déduire la vitesse sol,
ces deux paramètres étant des informations primordiales pour le pilote qui en a besoin pour
calculer son déplacement dans l’espace (navigation) et la consommation de son véhicule. Ceci
résulte du théorème Bernoulli, en négligeant le terme z pour avoir une relation directe entre la
vitesse et la pression dynamique qui se mesure avec un capteur de pression ou un simple
manomètre.
1 2(𝑃𝑡 −𝑃𝑠 )
𝜌𝑉 2 + 𝑃𝑠 = 0 + 𝑃𝑡 D’où 𝑉=√
2 𝜌

Avec :

V = vitesse du vent [m/s]


Ps = Pression ambiante (statique) mesurée orthogonalement [Pa]
Pt = Pression totale (dynamique statique)
ρ = Masse volumique du fluide [Kg/m3]

III. Utilisations
L’anémométrie est utilisée aujourd’hui dans de multiples domaines.
En météorologie la mesure du vent grâce à des stations météos équipées d’anémomètres à
coupelle permet de déterminer la force du vent et donc d’informer les personnes sur l’état des
courants d’air, de leur direction et de leur puissance.
Pour les anémomètres LDV ou PIV on les retrouve dans les mesures de vitesse de gaz ou de
particules, dans les secteurs de la recherche physique et du nucléaire.

La catégorie des anémomètres à fil/film chaud, est utilisée principalement pour la mesure
d’air dans le secteur secondaire. Industries pharmaceutique, agroalimentaire, chimique etc...
Tous ces secteurs requièrent des mesures de vitesse d’air entre 0.1 m/s et 10 à 15 m/s.

De ce fait on retrouve dans les laboratoires équipés de sorbonnes des régulateurs de vitesse
d’air équipés de sonde à fil ou film chaud permettant de mesurer et de réguler la vitesse
d’entrée d’air dans la sorbonne. Il est donc primordial de bien se renseigner auprès du
constructeur afin de déterminer les paramètres optimums de la sonde ; Gamme de mesure,
Temps de réponse, Consommation etc…

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IV. Méthode d’installation
L’installation des anémomètres est très simple. Les anémomètres sont le plus souvent
disposés sur un pylône baptisé mât anémométrique, dont la hauteur dépend à la fois de la nature
du site d'observation (par exemple sur une bouée météorologique par rapport à une station
météorologique terrestre) et de l'objectif des mesures (par exemple des recherches sur les
échanges sol-atmosphère ou pour l'aviation).

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Conclusion
L'anémométrie est une technique de mesure, qui a montré son efficacité au cours des dernières
campagnes de mesure au Laboratoire. Elle est aujourd'hui un moyen de mesure fiable et
performant, permettant d'obtenir des informations locales avec une bonne précision. Les
améliorations qui lui ont été apportées, notamment en ce qui concerne les programmes
d'acquisition et de traitement des données, ont contribué à diminuer les temps d'acquisition et à
augmenter sa souplesse d'utilisation.

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Bibliographie et webographie
https://www.researchgate.net/publication/258225330
https://www.anemotech.free.fr
https://www.sitelec.org/cours/abati/anemo.htm
https://www.xpair.com/lexique/definition /amemetre.htm
« Principe du fonctionnement », LCJ Capteurs
« History of the Anemometer », sur Logic Energy
« Anémomètre », Glossaire météorologique, sur Météo-France

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