STORY
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1. Introduction :
Les story-board sont des moyens pour présenter visuellement des informations. Les
story-board sont constitués d'un ensemble de dessins séquentiels permettant de
raconter une histoire.
Créer un bon story-board, c'est raconter une bonne histoire. Les humains sont des
conteurs naturels et adorent raconter et se faire raconter des histoires. Le processus
d'écriture comporte de nombreuses étapes pouvant tirer profit du storytelling.
Les story-boards ont d'abord été utilisés à cette fin et fonctionnent aussi bien (sinon
mieux) que dans les années 1930. Pour commencer, décomposez votre histoire en un
ensemble de scènes, chaque scène deviendra son propre story-board. Ensuite,
choisissez une scène et commencez à définir le contexte:
Ou se deroule la SCENE?
Qui est dans la scène?
Que disent les personnages?
Comment réagissent-ils?
Qu'est-ce qui se passe ensuite?
Pour construire un storytelling efficace qui reste dans les mémoires, il est important
de respecter quelques règles.
1/ Définir son histoire
Définir le cœur et l’objectif principal de votre récit est primordial pour captiver
votre public.
3/ Planter le décor
4/ Garder le rythme
Une bonne histoire possède forcément tous ces aspects. C’est indispensable pour
construire un récit qui gardera votre public en haleine.
Toute histoire a une fin. Positive ou négative, faites votre choix, mais l’analyse
journalistique aura encore toute son importance.
parler naturellement
d’être drôle
de capter l’attention
créer une dose de suspens pour susciter la curiosité
d’attendrir votre audience avec des anecdotes croustillantes
jouer avec la nostalgie
d’utiliser la peur
parler de moments difficiles (ça permet à votre public d’avoir de l’empathie pour
vous et votre parcours) ;
donner un maximum de détails (sans surcharger non plus)
Métiers du News
Tous les jours, weekends compris sont programmés sur toutes les chaines de
télévisions, mais également repris sur le Web et en radio plusieurs journaux télévisé.
A savoir en fonction des chaines : le 13h, 19h ou 19h30, le 20h… Sans compter les
programmes d’informations en continus.
Dans l’univers d’une télévision généraliste, comment se passe une journée type ?
- 2ème réunion avec les journalistes du jour (chez RTLInfo les cadreurs sont
présent, le responsable EVN – exchange et l’infographiste)
C’est la conférence de rédaction.
Mise en forme de la grille des sujets, appelé conducteur (1 conducteur par JT)
ou conduite en France, il est important de connaitre les termes, afin de savoir
de quoi l’on parle.
Les sujets important seront réalisés aux plus vite et diffusés le jour-même.
D’autres sujets seront tournés, montés et prévus pour une future diffusion (ou
diffusion différée), c’est un marbre.
- Utilisation d’images extérieur (EVN, se sont des médias d’agence telle que
AFP, REUTERS, ENEX …)
Le travail se tient au montage, mais celui-ci doit raconter une histoire, relater
un événement et le recourt au storytelling est ici encore important.
Voici la base applicable chaque jour, mais à cela il faut rajouter les programmes
parallèles comme des dossiers à traiter sur plusieurs jours, les voyages, les
présentations en plateau (corner) …
GRAMMAIRES
1. IMAGES
Parmi les notions essentielles qu’on se doit de connaître, il y a bien sur les plans et
l’échelle des plans. C’est l’une des bases du langage audiovisuel . Sans cela, il ne
peut indiquer précisément ce qu’il veut, et l’on ne peut pas se permettre d’avoir un
niveau amateur. Le professionnalisme vient aussi du langage et du vocabulaire.
Ainsi, le réalisateur pourra alors dire à son équipe s’il veut un plan large ou un plan
moyen pour le tournage d’une séquence. L’équipe technique préparera alors
l’ensemble des éléments en fonction des attentes du réalisateur. Sans cela, pas le
moindre début de mise en scène.
Le plan est le morceau de film entre deux raccords. Avant d’être cela, il est surtout
un choix du réalisateur lors du tournage, pour déterminer quelles informations
visuelles et/ou psychologiques il souhaite donner aux spectateurs.
L’échelle des plans fait partie de techniques de base que tout réalisateur doit
connaître. Il est essentiel de savoir quelle grandeur donner aux personnages, aux
objets et aux éléments du décor, quelle proportion accorder aux sujets par rapport au
cadre, et surtout quel effet cela va créer. En effet, un plan est un choix, et tout choix
de mise en scène doit créer quelque chose, avoir une signification.
Les plans larges (Plan d’ensemble, plan général…) ont une vocation
descriptive. Ils situent généralement l’environnement dans lequel se déroule
l’intrigue. Ils permettent de donner des informations sur le lieu, mais aussi bien
souvent sur le moment de la journée, le climat… Cela peut aussi servir par
exemple pour signifier qu’un personnage est perdu, et mettre en avant
l’immensité d’une menace. Il y a de nombreuse possibilité, dont le contexte va
définir l’utilisation.
Les plans moyens (Plan américain, plan rapproché…) montrent l’action. Les
personnages ou objets en mouvement (voitures) prennent l’ascendant sur le
décor. On se focalise ici sur leurs actions au sein de l’espace, du lieu. Il s’agit
de plan basique, les plus utilisé quand un personnage fait quelque chose.
La dernière famille de plans regroupe ceux qui mettent en avant les
personnages (Gros plan, très gros plan…). Le but est d’exposer aux
spectateurs les réactions, les sentiments des personnages au cours de
dialogues ou face aux événements de l’intrigue. On va se concentrer sur une
expression qui va ressortir. C’est un plan qui a beaucoup de force évocatrice
et qui n’est jamais utilisé sans raison.
On va aussi souvent entendre parler d’autre plan tel que les plans d’insert ou les
plans séquence. Il s’agit ici de chose différente. Par exemple les premiers ne sont
utiles que pour montrer un objet utile à l’intrigue.
Le deuxième lui est plan continu sans coupe. En revanche, il n’y a pour aucun des
deux une valeur d’échelle, car on peut filmer un insert en gros ou moyen plan, et un
plan séquence va souvent être composé de différentes échelles. Il n’y a donc pas de
rapport à la taille dans ces plans. Il est donc bien important de faire la différence
entre le plan et l’échelle de plan. Le deux sont liés, mais ce ne sont pas les mêmes
choses.
– Plan général
Le plan général a pour vocation principale de décrire un lieu, une ville, un paysage
ou un champ de bataille. Il montre la totalité du décor afin de créer un contexte
autour de l’action. Les personnages peuvent ponctuellement y être intégrés mais ils
seront très petits, comme noyés, au contraire du plan d’ensemble. Le plan général
doit durer suffisamment longtemps pour fournir toutes les informations que le
réalisateur veut transmettre au spectateur. Il permet de donner l’ambiance,
l’atmosphère du film ou d’une séquence.
– Plan d’ensemble
Le plan d’ensemble est très proche du plan général. Cependant, deux différences
sont assez fréquentes : le 1er va se focaliser sur un lieu comme une rue ou une
place et surtout les personnages seront suffisamment visibles pour que l’on
comprenne leurs actions. Le contexte est, cette fois-ci, décrit à échelle humaine. Il
remplit donc une double fonction, décrire, bien sûr, mais aussi commencer à montrer
l’action.
Comme le plan général, le plan d’ensemble est fréquemment utilisé en début ou fin
de séquence. Il peut être ponctuellement utilisé pour montrer des scènes d’action
limitées à quelques personnages.
Le plan moyen pose l’action et les personnages de façon plus significative que les
plans larges. On y découvre un ou plusieurs personnages de la tête aux pieds ainsi
que divers éléments du décor. Avec ce type de plan, le spectateur va vraiment se
focaliser sur les personnages et leurs actions. Le décor ne donne plus que des
informations secondaires. Le plan moyen permet réellement de distinguer un
personnage de ce qui l’entoure, de se focaliser sur son aspect physique, son allure.
Le plan moyen peut servir pour de très nombreuses scènes comme l’introduction
d’un personnage ou simplement pour montrer une action d’un protagoniste déjà
connu. La durée du plan moyen est alors dépendante de la quantité d’informations
que l’on souhaite communiquer au spectateur ou de l’importance du jeu d’acteur.
– Plan Américain
Le plan rapproché poitrine (très utilisé en reportage) sera perçu comme plus intime
par le spectateur. Il cadre les personnages un peu en dessous les aisselles. L’accent
n’est plus mis sur la partie haute du corps du personnage mais bien sur son visage.
L’objectif est clairement de comprendre les intentions et la psychologie du
personnage. Ce type de plan permet d’inclure sans cacher une personne en
interview un bandeau avec son nom et bien souvent sa fonction.
– Gros plan
Le gros plan est celui des émotions. Il cadre de près les visages, et permet de
dévoiler les sentiments du personnage au spectateur. La moindre expression
(regard, rictus…) sera apparente et interprétée par le spectateur. Cela pourra avoir
pour effet de favoriser l’identification ou, au contraire, le rejet vis-à-vis d’un
personnage.
Le gros plan isole le visage du personnage, en coupant celui-ci au niveau ou juste au
-dessus des épaules. Il est très souvent employé pour montrer, mettre en avant, le
regard du personnage, afin d’amener le spectateur à rentrer dans les pensées
intimes de celui-ci.
Souvent utilisé dans les scènes de dialogue, le gros plan durera généralement moins
longtemps que des plans plus larges. Il servira aussi à montrer la tristesse, la colère
ou encore la surprise d’un personnage.
Pour un gros plan sur un objet, on parlera plus communément de plan serré. Si la
chose en question est essentielle à l’histoire, un très gros plan peut aussi être utilisé.
Le très gros plan permet de montrer un détail précis d’un personnage, par exemple
un doigt, un œil ou une cicatrice, qui prendra toute la surface de l’écran. Dans le
cadre d’un objet, cela pourra être le cadran d’une horloge ou encore un titre ou article
de journal. En général de très courte durée, il permet de focaliser l’attention sur un
détail significatif pour l’intrigue ou pour identifier un personnage. Il permet également
de montrer ce que l’œil ne peut pas forcément voir à échelle réelle. Le très gros plan
peut ainsi donner une valeur symbolique à l’objet ou la partie du corps filmé ou bien
créer une tension pour le spectateur, peu habitué à voir de cette manière ce que lui
montre le plan.
Les mouvements de caméra étant un atout unique pour les réalisateurs, il est très rare
de voir un film ou un reportage composé uniquement de plans fixes. C’est au
réalisateur ou au cadreur de savoir quand est-ce qu’il choisira d’utiliser un mouvement
de caméra plutôt qu’un autre ou plutôt qu’un plan fixe. Pour un dialogue, les plans fixes
sont ce qui se fait de plus courant, mais de nombreuses, et parfois magnifiques
exceptions à la règle existent.
– Plan séquence
Le plan est un morceau du film entre deux raccords. Une séquence est un passage,
une scène d’un film se situant dans un seul et même lieu (sauf en cas de
déplacements importants) et reposant sur une action ou un dialogue principal. Un plan
-séquence est donc une séquence composée d’un seul et unique plan, restitué tel qu’il
a été filmé, sans aucun montage, plan de coupe, fondu ou champ-contrechamp. Alors
que les mouvements restent possibles, cela n’est pas permis dans un plan fixe, ce qui
en fait leur principale différence.
– Travelling
Le travelling est un déplacement réel de la caméra durant la prise de vue qui amène à
un changement de point de vue physique. La caméra se rapproche ou s’éloigne d’un
sujet donné, en étant sur des rails. Mais aussi dans une voiture, ce qui est
régulièrement le cas en reportage.
– Plan fixe
Le plan fixe est tourné à l’aide d’une caméra généralement fixée à un trépied pour
rester immobile. Le décor ne change pas, seuls les déplacements des personnages à
l’intérieur du cadre créeront du mouvement et détermineront la dynamique de l’image.
Si le plan fixe est utilisé pour une longue séquence, la caméra ne bougeant pas, le
spectateur ne se sent pas forcément intégré à l’action. Une certaine distance s’installe
alors entre lui et les personnages. Bien que le trépied soit également immobile dans ce
cas, attention de ne pas confondre les panoramiques avec ce type de plan.
Le panoramique est généralement plus simple à réaliser que les autres mouvements
dans le sens où la caméra reste sur sa position, contrairement au travelling. Elle
effectue simplement un mouvement de rotation pour donner une vision globale d’un
lieu qui n’entre pas dans le cadre fixe de la caméra, comme un paysage ou un
intérieur d’assez grande taille, ou simplement révéler un personnage ou un objet
jusqu’alors hors du cadre. Il est aussi utilisé pour suivre un personnage ou un
véhicule se déplaçant généralement lentement dans le décor.
– Caméra portée
Dans un mouvement en caméra portée, la caméra n’est pas fixée à un trépied mais
directement portée par le cadreur. Le mouvement est donc celui de l’opérateur. Cela
donne une liberté immense mais aboutit très souvent à une image assez instable. Le
mouvement en caméra portée permet au réalisateur de créer un malaise, une
incertitude chez le spectateur. L’effet est d’autant plus significatif si le plan en caméra
portée est utilisé en contraste avec un ou des plans fixes.