L'eau Potable

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE

DE

L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ORAN 1 AHMED BEN BELLA

FACULTE DES SCIENCES EXACTES ET APPLIQUEES

DEPARTEMENT: PHYSIQUE

FILIERE : GENIE DES PROCEDES

SPECIALITE : GENIE DES PROCEDE DE L’ENVIRONEMENT

THEME : LE SMOG
THEME : DESSALEMENT DE L'EAU DE MER /

TRAITEMENT DE L'EAU DE PISCINE

 PRESENTE PAR:

- CHEDDAD SABRINA

- BELHANDOUZ YOUSRA

 GROUPE : 1
 MODULE : PRODUCTION D’EAU POTABLE
 PAR MME : DR BENHAMED

2020/2021
SOMMAIRE
Liste des figures

Figure 1 : Principaux procédés industriels de dessalement d’eau de mer

Figure 2 : La distillation

Figure 3 : L’osmose inverse

Figure 4 : L’électrodialyse

Figure 5 : Le dessalement par région en Algérie


PARTIE1 : DESSALEMENT DE L'EAU DE MER

Selon l’International Water Association, l’eau douce produite grâce au dessalement


d’eau de mer répond actuellement à environ 1 % des besoins mondiaux.

Introduction Générale

Les ressources en eau douce sont très inégalement réparties et ne représentent qu'environ
2,5 % du volume d'eau existant sur la Terre. Or, les besoins en eau douce sont de plus en
plus importants. Une bonne partie des zones consommatrices se trouvant proches des
rivages océanique, une solution intéressante consiste à dessaler l'eau de mer . Le procédé
est en plein développement. Il est au cœur d'une gamme de problématiques humaines,
environnementales et économiques.

Définition du dessalement :

Le dessalement de l'eau (également appelé dessalage ou désalinisation) est un processus


qui permet d'obtenir de l'eau douce (potable ) à partir d'une eau saumâtre ou salée (eau de
mer notamment).

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est plus simple et plus économique de rechercher des
sources d'eau douce à traiter (eaux de surface, telles que lac et rivière, ou eau souterraine),
que de dessaler l'eau de mer. Cependant, dans de nombreuses régions du monde, comme
l’Algérie, les sources d'eau douce sont rares. On se tourne donc vers le dessalement d’eau
de mer.

Importance du dessalement :

La technique du dessalement d'eau de mer représente une ressource alternative qui apporte
des réponses aux besoins en eau à court et à long terme. 72% de la surface totale de la terre
est recouverte d’eau, dont 97% est salée. Les 3% d’eau douce qui restent sont inégalement
répartis : 10 pays se partagent 60% des réserves, alors que 29 autres essentiellement en
Afrique et au Moyen Orient font régulièrement face à des pénuries.
Bien qu’un peu moins de 1% de l’eau potable consommée dans le monde soit produite à
partir du dessalement, les perspectives offertes par cette technologie sont inexorablement
grandissantes.

40 % de la population mondiale vit à moins de 70 kilomètres d’une côte, soit la zone


d’utilisation raisonnable du dessalement. Avec plus de 17 000 unités de production d’eau
potable, soit 51 millions de m3/jour d’eau produite, la production d’eau dessalée a atteint
en 2016, 109 millions de m3/jour.

En Mer Méditerranée, la salinité varie entre 38, 4 g/litre et 41, 2 g/litre. 

 Les types de procédés industriels utilisés

Figure 1 : Principaux procédés industriels de dessalement d’eau de mer

La distillation

Cette technique fut la première à être employée et concerne encore 60 à 85 % des


installations. Elle repose sur un principe de changement de phase eau liquide - vapeur.
Pour cela, on chauffe l'eau salée jusqu'à évaporation et la vapeur d'eau condensée est
récupérée en refroidissant.

C'est la méthode la plus simple mais aussi la plus consommatrice en énergie (le coût
énergétique représente environ un tiers du coût total). Elle n'est donc rentable que dans les
pays où l'énergie est très bon marché. C'est ainsi que les deux tiers des capacités mondiales
de dessalement se situent dans les pays du Golfe, qui ont à la fois beaucoup de pétrole et
quasiment pas de ressources d'eau douce.

Si cette eau est destinée à la consommation, son goût de l'eau est généralement peu
satisfaisant et une reminéralisation est nécessaire. 
Figure 2 : La distillation

C’est le premier procédé qui a été employé. On chauffe de l’eau, et la condensation par
refroidissement de la phase vapeur qui ne contient plus de sel produit de l’eau douce. Sous
sa forme la plus simple (distillation à simple effet) c’est ce type de dispositif qui a tout
d’abord été installé sur les bateaux : l’énergie pour le chauffage vient du diesel de
propulsion ; le refroidissement est assuré par de l’eau de mer froide qui circule dans un
échangeur ; des pompes récupèrent l’eau douce condensée et évacuent la saumure.

Pour de grandes installations, cette technique, coûteuse en énergie, a connu de nombreuses


améliorations permettant de réutiliser une partie de la chaleur libérée par la condensation
de la vapeur.

Deux systèmes occupent actuellement le marché : le système multiflash et la distillation


multi-étages. Dans le système multiflash l’eau est portée sous pression à une température
de 120°C. Elle est introduite dans une enceinte à pression réduite où se produit une
vaporisation immédiate. Une partie est condensée sur un condenseur. L’eau qui a fourni de
l’énergie pour la vaporisation cesse de bouillir pour se mettre en équilibre avec la pression
de vapeur régnant dans l’enceinte. Elle passe ensuite dans une deuxième enceinte soumise
à une pression encore plus faible. Nouveau flash, nouvelle condensation, nouvelle enceinte
où la pression est encore plus faible, etc. Une installation peut compter plusieurs dizaines
d’étages flash.

Il existe deux autres systèmes : la distillation à multiple effet et la compression de vapeur.


Pour cette dernière technique, on comprime la vapeur pour s’en servir comme fluide
chauffant. C’est l’énergie électrique qui est utilisée pour la compression. Les améliorations
citées ont permis une diminution considérable de l’énergie nécessaire pour produire 1 m3
d’eau : 700 kWh thermiques pour le simple effet, 100 kWh thermiques pour les systèmes
multiflash ou multieffet, 10 kWh électriques pour les systèmes à compression de vapeur.
L’osmose inverse

Figure 3 : L’osmose inverse

Rappelons ici que l’osmose est, sous l’action d’un gradient de concentration, le transfert
d’un solvant, ici l’eau douce à travers une paroi semi-perméable vers une solution
concentrée (en chlorure de sodium par exemple).

Si l’on considère le système suivant constitué d’un récipient divisé en 2 parties contenant
d’un côté, la solution concentrée et de l’autre, de l’eau douce, il y a un flux d’eau douce
qui se traduit par l’abaissement du niveau du compartiment d’eau douce et l’élévation du
niveau dans la partie concentrée. La différence de niveau correspond à la pression
osmotique.

Si au lieu de laisser le processus se réaliser, on applique sur le liquide concentré une


pression supérieur à la pression osmotique, on a cette fois-ci un flux d’eau douce dessalée
dans l’autre sens. C’est ce phénomène qui est la base d’unités de dessalement par osmose
inverse.

Les installations de dessalement par osmose inverse travaillent généralement sous des
pressions de 40 à 80 bars selon la salinité.
Cette technique a été améliorée par des procédés permettant de récupérer l’énergie du
fluide sous pression à l’aide d’une turbine.

L’osmose inverse a été utilisée dès les années 60 par la NASA (National Aeronautics and
Space Administration) pour les vols habités.

Simple dans son principe la désalinisation par osmose inverse nécessite un prétraitement
efficace pour éliminer les particules en suspension (filtration par sable, filtration par
cartouche), éviter le développement de microorganismes et empêcher le formation de
précipités des carbonates.

Conçues pour résister à des fortes pressions, les membranes doivent être entretenues par
des lavages réguliers pour empêcher des phénomènes de colmatages des pores.

L’électrodialyse

Le principe de l’électrolyse est bien connu. Les ions d’un sel dissous dans l’eau, comme le
chlorure de sodium par exemple, déplacent sous l’action d’un champ électrique créé par
deux électrodes trempant dans le liquide. Les ions positifs ou cations (par Na+ ) sont attirés
par l’électrode négative (ou cathode) tandis que les ions négatifs (Cl- ) sont attirés par
l’électrode positive. Dans l’électrodialyse, on intercale alternativement des membranes
filtrantes soit imperméables aux anions et perméables aux cations, soit imperméables aux
cations et perméables aux anions. On obtient ainsi une série de compartiments à forte
concentration de sels et d’autres à faible concentration.

Figure 4 : L’électrodialyse

Unité du Dessalement en Algérie


Figure 5 : Le dessalement par région en Algérie

CONCLUSION

PARTIE 2 : TRAITEMENT DE


L'EAU DE PISCINE
On désigne par « piscine » un
bassin destiné à la baignade dont
l’eau est filtrée, et constamment
désinfectée et désinfectante

L’eau des piscines est un


environnement sensible,
particulièrement propice à la
prolifération des germes, des
bactéries, des virus, des champignons, des algues et de tous les microorganismes en
général.

En effet, l’humidité et la chaleur sont les meilleurs alliés pour ce genre de germes, sans
compter que diverses saletés et impuretés viennent se déposer dans le bassin lorsque la
piscine est découverte ou qu’elle est fréquentée par des baigneurs : des feuilles, des
poussières, de la transpiration, des peaux mortes, des parfums, des résidus de savon, etc.
Tous ces éléments font de l’eau de piscine un potentiel bouillon de cultures qu’il s’agit de
traiter et de désinfecter avec la plus grande rigueur.

Cycle de purification
L'eau de piscine est traitée après diverses étapes de purification. L'eau est tout d'abord
transporté depuis la piscine vers une installation de purification. Dans cette installation,
elle circulera à travers un premier filtre, qui élimine les pollutions brutes, tels que les
cheveux ou les feuilles, de l'eau. Après ceci, un floculant est ajouté, qui réunit les petits
colloïdes. Les colloïdes sont des particules de matière organique flottantes et visibles, tels
les tissus de la peau et les fibres textiles. Ces groupes de polluants concernent aussi les
polluants colloïdaux, tels que la salive, les reste de savons, les produits cosmétiques et les
graisses de la peau. Quand ces polluants sont abondants, ils provoquent une turbidité
importante.
Les paramètres indiquant la présence de particules non-dissoutes sont la turbidité de l'eau
et la demande en permanganate de potassium (KMnO4) de l'eau. Le permanganate de
potassium est utilisé en tant qu'indicateur d'oxydation de matière organique.
Les particules flottantes sont éliminées de l'eau par un filtre à sable. Le filtre à sable est
rincé périodiquement. Finalement, les particules sont déchargées dans les eaux d'égouts.

1. Le
chlore

Le traitement d’une piscine au chlore reste la solution la plus commune. Il s’agit d’un


produit chimique au fort pouvoir antibactérien et anti-
algicide, capable d’éliminer les bactéries, les
champignons et les algues. On peut utiliser du chlore
non stabilisé qu’il faut associer à un stabilisant, car il
se dégrade vite sous les rayons UV et il perd
rapidement son efficacité. Mais on peut également se
tourner vers du chlore stabilisé, qui contient déjà un
stabilisant le rendant plus efficace plus longtemps.
Notez que le principal inconvénient du chlore, c’est
qu’il se montre irritant pour les yeux, la peau et les
muqueuses.
2. Le brome

Il est possible de se tourner vers le traitement


d’une piscine au brome. Ce produit agit comme
un désinfectant, un oxydant et un anti-algues, et il
combat les microorganismes pour purifier l’eau de
la piscine. Son efficacité est étroitement liée au pH
qui doit être supérieur à 7. Notez qu’il est
incompatible avec le chlore stabilisé ainsi que
certains produits acides

3. L’électrolyse au sel

Une autre alternative consiste à opter pour le


traitement d’une piscine à l’électrolyse au sel.
L’électrolyse est économique, écologique et
compatible avec toutes les piscines. Ce traitement
est possible grâce à l’électrolyseur qui
décompose le sel présent dans la piscine pour
produire un chlore naturel et non irritant.

4. Le PHMB

Moins répandu, le traitement d’une piscine au PHMB consiste à utiliser un produit, le


PHMB,  qui est inodore, non irritant et insensible aux UV et au pH. De plus, il présente un
pouvoir rémanent qui rend l’eau désinfectante, et il agit même comme un floculant, et
participe donc au bon fonctionnement de la filtration. En revanche, il faut l’associer à un
produit anti-algues car il ne combat que les bactéries et les virus.

5. Les UV

Le traitement d’une piscine aux UV consiste à utiliser un réacteur ou un stérilisateur


avec lampe UV. Cette lampe diffuse des rayons UV, et l’eau est alors désinfectée, puisque
ces rayons détruisent les bactéries, les virus et les champignons

6. L’ozone

On peut se tourner vers le traitement d’une piscine à l’ozone, qui consiste à injecter un
gaz, l’ozone, qui permet de désinfecter l’eau de la piscine. Il s’agit donc d’une solution
naturelle, efficace contre les bactéries, les germes, les virus et les matières organiques.
7. L’oxygène actif

Enfin, on peut traiter sa piscine à l’oxygène


actif, qui se présente sous forme de peroxyde
d’hydrogène. Ce produit est redoutable face
aux microorganismes et aux algues, et il
présente l’intérêt d’être écologique et de ne
pas irriter la peau, les yeux et les muqueuses.
En revanche, il présente un faible pouvoir
rémanent qui vous oblige à l’associer à un
stabilisant. De plus, il est plus efficace dans
les petits bassins.

Les produits de traitement curatifs

Certains produits permettent de palier à des problèmes qui surviennent lorsque l’eau est
déséquilibrée, mal filtrée ou qu’elle n’a pas été suffisamment désinfectée. C’est le cas lors
de l’apparition d’algues ou lors des problèmes d’eau trouble, d’eau verte ou d’eau
blanchâtre :

 Le produit anti-algues, comme son nom l’indique, est utilisé lorsque vous
constatez que des algues commencent à proliférer dans le bassin.
 Le produit anticalcaire est utilisé lorsque votre eau vous paraît trouble et que vous
vous apercevez qu’elle contient trop de calcaire.
 Le clarifiant pour piscine est un produit qui permet de rattraper une eau de piscine
trouble et que vous ne parvenez pas à rendre claire de nouveau. Il doit être utilisé
en complément d’un produit approprié, permettant de résoudre la cause de l’eau
trouble, il peut donc s’agir d’un produit anti-algues, d’un anticalcaire ou en
complément d’un traitement choc à partir de chlore, par exemple. Notez que le
clarifiant ne peut donc pas combattre la cause de l’eau trouble mais peut permettre
de venir à bout des dépôts les plus fins qu’un filtre ne retient pas.
 Le floculant de piscine est un produit particulièrement recommandé dans un filtre
à sable, puisqu’il permet de retenir les impuretés les plus fines que le sable ne
retient pas toujours. Il permet ainsi d’améliorer la filtration de l’eau, le rendement
du filtre et la désinfection de l’eau. Il faut donc l’utiliser de temps en temps en
complément du chlore, car le floculant en augmente l’efficacité.

Référence bibliographique
 Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes  : Encyclopædia
Britannica [archive] • Encyclopædia Universalis [archive] • Gran Enciclopèdia
Catalana [archive]
 Un dossier complet sur la désalinisation sur le site de la Médiathèque de La Cité de la
Mer [archive]
 (fr) « Eau, énergie, dessalement et changement climatique en Méditerranée  », Henri
Boyé, Conseil général de l’Environnement et du Développement Durable [archive]
 (fr) SIDEM - Société Internationale de Dessalement d'Eau de Mer [archive]
 (fr) Biotechnoenergie [archive]
 (fr) Le dessalement, méthodes et perspectives [archive] - Article d'Infos-eau [archive]
 (en) Water Desalination International [archive]
 Martine Valo, « Dessalement de l’eau : l’ONU alerte sur les quantités de saumure
déversées » [archive], sur Lemonde.fr, 14 janvier 2019.

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