Support Revit STRUCTURE
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TECHNIQUE
STRUCTURE
17 Burospace
91573 Bièvres Cedex
Copyright© 2017 GRAITEC France
I] PRESENTATION DU LOGICIEL...................................................................................................... 8
a) Les familles .............................................................................................................................. 8
b) Les gabarits .............................................................................................................................. 8
c) Les versions ............................................................................................................................. 8
ANNEXES
I] PRESENTATION DU LOGICIEL
a) Les familles
Le logiciel Autodesk Revit fonctionne sur le principe d’un gros lego : tout
projet (de format .rvt) est constitué d’un ensemble de blocs appelés « familles »
(de format .rfa).
Et nous distinguons 3 types de familles :
« système » : intégrées au logiciel on ne peut pas les créer mais on peut les personnaliser ;
« in situ » : créées directement dans le projet, elles sont réalisées sur mesure et ne sont ni paramétrables, ni
réutilisables ;
« externes » : modélisées par nos soins dans un éditeur de famille, ces familles sont paramétrables et
réutilisables. Ce sont les seules qui peuvent constituer un fichier rfa.
b) Les gabarits
Afin de créer un projet, ou une famille, nous travaillons à partir d’un gabarit qui correspond à notre base de travail
(de formats respectifs .rte ou .rft).
Extension
Fichier Gabarit
Projet .rvt .rte
Famille externe .rfa .rft
c) Les versions
Il existe actuellement quatre versions du logiciel Revit : une dédiée à la structure seule, une autre à l’architecture
seule, une autre encore au MEP uniquement, et enfin une aux trois disciplines ensemble. Ces différentes versions sont
toutes compatibles entre elles.
Attention ! Le logiciel Revit ne permet pas l’enregistrement des fichiers à des versions antérieures. Par exemple, un
projet réalisé sur une version Revit 2017 ne pourra pas être enregistré en version 2016.
a) La zone de dessin
On y visualise ce qu’on trace, et les éléments sélectionnés, ou en cours de manipulation, y apparaissent en couleur.
b) Le ruban
Il affiche et regroupe les boutons donnant accès aux commandes à travers des :
onglets fixes, présents lorsqu’on ouvre ou crée un fichier :
o Architecture, Structure et Systèmes : pour la création des éléments 3D du modèle ;
o Insérer : utilisé pour l’insertion d’éléments ;
o Annoter : pour la création des éléments 2D du modèle ;
o Volume et site : pour tout ce qui est relatif à l’insertion de la maquette dans son environnement ;
o Collaborer : pour la gestion de la maquette en réseau ;
o Vue : pour les options relatives aux vues ;
o Gérer : pour la gestion des paramètres du projet ;
o Compléments et Modules: on y trouve les plug-in et autres éléments téléchargés ;
o Modifier : l’onglet s’active pour toute modification d’élément.
c) L’arborescence du projet
C’est le gestionnaire des vues, des nomenclatures, des feuilles, des familles, des groupes, et des liens du projet. On
y sélectionne, par un double clic, la vue dans laquelle on souhaite travailler.
Le petit symbole devant les rubriques (Vues, Nomenclatures, Familles,…) permet de développer, ou pas, la liste des
éléments qu’elles contiennent (pour plus de précisions, cf paragraphe e)I]Partie C]).
d) La fenêtre de propriétés
Elle affiche les propriétés des éléments sélectionnés, et on peut les y modifier avec :
Le sélecteur de type : menu déroulant permettant de modifier la famille et/ou le type de l’objet ;
La boîte de dialogue « Propriétés du type » (accessible avec l’onglet « Modifier le type ») ;
La palette de propriétés : pour les modifications de propriétés d’occurrence.
3
3
3
1
La barre d’options : située sous le ruban à la sélection ou la création d’un élément, elle renvoie des options
de la commande en cours.
La barre de contrôle de l’affichage (ou de vue) : située en bas à gauche de la vue de dessin, elle regroupe les
commandes de gestion de la vue (échelle, style visuel, ombres, masques,…).
La barre d’état : située en bas de l’interface, elle indique le nom et le type de la famille de tout élément
sélectionné. On y trouve également un filtre et des onglets d’autorisation de sélection à droite.
f) Le menu de l’application
Il donne accès aux actions courantes concernant les fichiers (nouveau, ouvrir, enregistrer, imprimer,
fermer).
On y trouve également des outils d’échange (exporter, publier), et un bouton d’accès aux options d’Autodesk Revit
(Options).
Le bouton Options permet de modifier des paramètres de l’interface Revit (tels que le nom de l’utilisateur, les
intervalles d’enregistrement, les raccourcis clavier, les couleurs de sélection, les chemins d’enregistrement et les gabarits
présents sur la page d’ouverture du logiciel…).
a) Se déplacer
Pour se déplacer dans les vues 2D on maintient la molette de la souris enfoncée.
Dans les vues 3D, cette opération permet uniquement de se déplacer dans un plan fixe. Pour tourner autour de la
maquette il faut, en plus de maintenir la mollette enfoncée, appuyer sur la touche MAJ.
b) Zoomer
Il s’effectue à l’aide de la mollette de la souris dans les vues 2D et 3D.
Dans les vues 3D quelques raccourcis clavier peuvent être utiles pour se placer rapidement :
-ZA (abréviation de Zoom All) : permet d’avoir un zoom général de la vue ;
-ZR (abréviation de Zoom Région) : permet, en traçant un cadre, de ne se focaliser que sur une partie du projet
rapidement.
d) Mesurer
Disponible dans la barre d’outils d’accès rapide, on retrouve également cet outil dans l’onglet Modifier. Une fois
qu’il est engagé, il suffit de cliquer sur les extrémités de l’élément à mesurer (ou sur l’élément lui-même, suivant
l’option choisie dans le menu déroulant de l’icône : Mesurer entre deux références ou Mesurer le long d’un élément).
La gestion des paramètres d’unités se fait dans la boîte de dialogue Unités, qu’on ouvre en cliquant sur l’icône
Unités dans l’onglet Gérer (ou avec le raccourci clavier UN).
Pour se déplacer entre les différentes fenêtres on peut utiliser l’outil Basculer entre les fenêtres disponible dans la
barre d’outils d’accès rapide (la flèche déroulante permet alors de sélectionner la vue souhaitée), ou tout simplement
recourir au raccourci clavier CTRL+TAB.
Il est recommandé de nettoyer régulièrement son « plan de travail » avec l’outil Fermer les fenêtres cachées,
également disponible dans la barre d’outils d’accès rapide, afin de ne pas se perdre dans les nombreuses fenêtres
ouvertes.
Dans la colonne Visibilité, on peut choisir, en cochant ou en décochant la case attribuée à une catégorie, de la faire
apparaître ou de la masquer dans la vue.
On peut également déterminer l’affichage d’une catégorie en projection et en coupe dans les colonnes de
Projection/Surface et de Coupe (quel motif ? quel contour ? quelle couleur ? affectée d’une transparence et, si oui, avec
quel pourcentage ?).
La colonne Demi-teinte est quant à elle très utilisée pour les liaisons de fichiers CAO : faire apparaître un fond de
plan DWG en demi-teinte permet un plus grand confort lorsqu’on travaille dessus.
Remarque : en ouvrant la boîte de dialogue Remplacement visibilité/graphisme nous pouvons gérer les
paramètres de visibilité des modèles liés dans l’onglet Liens Revit : masqué, ou visible en demi-teinte ou encore comme
niveau de fond de plan. En cliquant sur l’onglet dans la colonne Paramètres d’affichage trois choix nous sont proposés :
Par vue d’hôte : la vue d’hôte régit tous les paramètres de visibilité du modèle lié ;
Lorsqu’on sélectionne un champ dans la rubrique Champs de nomenclature, on peut modifier sa position dans le
tableau grâce aux onglets en bas à droite : Faire monter, Faire descendre.
b) Filtre
Avec les filtres, on peut choisir de ne faire apparaître que certains éléments dans le tableau. Cet outil fonctionne
selon trois points :
o Quel est le champ concerné ?
o Quelle est la condition de sélection ?
o Quelle valeur doit prendre cette condition ?
c) Tri/Regroupement
On peut ensuite trier et regrouper les éléments filtrés par catégorie dans l’onglet Tri/Regroupement. Plusieurs
options relatives au champ nous sont proposées (à cocher selon les besoins) :
Données triées par ordre croissant ou décroissant ;
Valeur du champ en en-tête ou pied de page ;
Nomenclature avant que la case « en-tête » soit cochée Nomenclature après que la case « en-tête » ait été cochée
Ligne vierge (autrement dit une séparation entre les différents groupes).
Nomenclature avant que la case « Ligne vierge » soit cochée Nomenclature après que la case « Ligne vierge » ait été cochée
d) Mise en forme
L’onglet Mise en forme permet de mieux présenter notre nomenclature : on peut y gérer l’alignement dans les
colonnes (à droite, à gauche ou centré), l’en-tête (quel champ on met dans la première colonne ? Avec quelle
orientation ? Voire éventuellement le masquer).
Le logiciel propose également d’insérer des formats conditionnels afin de mettre en évidence certains éléments :
on définit la condition dans l’onglet Format conditionnel, et on l’active avec la case Afficher le format conditionnel sur les
feuilles.
Enfin, on peut demander au logiciel de calculer les totaux.
e) Apparence
Ce dernier onglet permet de gérer les lignes du quadrillage de la nomenclature (épaisseur des lignes, contour), et
son texte (affichages des titres et en-têtes, police des différents textes).
I] DEMARRAGE DU PROJET
Nous allons ici voir les étapes à suivre pour démarrer un projet.
Tracer le niveau : on trace la ligne du niveau, d’abord approximativement en altimétrie, en prenant soin de
s’aligner avec les autres (on commence par l’extrémité gauche et on étire jusqu’à l’extrémité droite) ;
Préciser l’altimétrie du niveau : on entre les bonnes valeurs altimétriques et le nom de notre niveau par un
double clic ;
Contraindre en positionnement le niveau créé (autrement dit le verrouiller pour éviter qu’il ne se déplace
quand on travaille) : on clique sur le petit cadenas apparaissant à la sélection du niveau.
Vérifier l’échelle : on compare les cotations du plan aux mesures qu’on peut faire grâce à l’outil Mesurer
(disponible dans la barre d’outils d’accès rapide).
Contraindre en positionnement le fond de plan : on sélectionne le fond de plan et on utilise l’outil de
verrouillage (symbolisé par une petite punaise dans l’onglet Modifier)
Veiller à ce que les 4 petits symboles de coupe encadrent bien le fond de plan (ils fixent le cadre des vues
en élévation).
La petite flèche déroule les vues qu’on peut créer, et nous choisissons «Plan d’étage ». Après avoir
sélectionné le niveau correspondant, la vue est créée.
2. Création de vue 3D
Il peut arriver que le gabarit ne contienne pas de vue 3D. Dans ce cas, nous cliquons sur l’icône Vue 3D par
défaut dans la barre d’outils d’accès rapide.
Il est recommandé d’utiliser des noms de fichiers cohérents, et de mettre en suffixe la version de Revit sous
laquelle a été créée le modèle (par exemple : NomSociété_Archi_BâtimentB_V15).
a) Les murs
Pour créer un mur, dans Architecture, nous cliquons sur l’onglet Mur. La petite flèche donne accès à un menu
déroulant nous permettant de choisir entre mur architectural et mur porteur (le menu propose aussi des murs par face,
mais nous les utilisons peu).
Une fois la fonction lancée, et avant de tracer notre mur, nous veillons aux éléments suivants :
Le type de mur : nous le vérifions dans le sélecteur de type de la fenêtre de propriétés.
Si le type de mur voulu n’est pas proposé dans le menu déroulant du sélecteur de type, nous pouvons le créer
à l’aide de l’onglet Modifier le type en dupliquant le mur sélectionné : nous lui attribuons un nouveau nom et à l’aide de
l’onglet modifier dans la ligne structure nous réglons sa constitution.
Les décalages inférieur et supérieur : les murs peuvent nécessiter certains décalages en altimétrie qui sont
réglables dans la fenêtre de propriétés.
On peut maintenant dessiner nos murs à l’aide des outils disponibles dans l’onglet Modifier du ruban.
Il faut ensuite quadriller ce panneau. Nous utilisons pour cela la fonction Quadrillage du mur rideau, disponible
dans l’onglet Architecture, qui propose des :
Segments à travers tout le panneau;
Segments ne recouvrant que certaines portions du panneau.
Nous pouvons d’abord placer les segments de façon aléatoire sur le panneau, puis en préciser les positions grâce
aux cotations.
Enfin, nous pouvons insérer les meneaux sur le quadrillage réalisé grâce à la fonction Meneau.
Plusieurs dispositions nous sont alors proposées :
Selon des lignes entières du quadrillage ;
Uniquement sur certains segments du quadrillage ;
Sur toutes les lignes du quadrillage.
Rotation (RO) : pour faire pivoter l’élément sélectionné autour d’un axe.
On sélectionne l’objet, on clique sur l’icône Rotation et, dans la barre d’options, on clique sur lieu afin de spécifier
le point autour duquel tournera l’objet. On trace ensuite deux axes : le premier correspondant à l’axe d’origine, le
second à l’axe souhaité. On peut aussi entrer la valeur de l’angle de rotation.
Symétrie – Choisir l’axe (MM) : pour inverser la position d’éléments selon une ligne existante comme axe de
symétrie.
On sélectionne l’objet, on clique sur l’icône Symétrie-Choisir l’axe et on clique sur l’axe.
Symétrie – Dessiner l’axe (DM) : cette fonction est très similaire à la précédente, à ceci près qu’on doit
dessiner l’axe de symétrie.
Décaler (OF) : pour déplacer ou copier un élément sur une distance spécifiée, perpendiculairement à sa
longueur.
On clique sur l’icône Décaler, puis dans la barre d’options on spécifie la distance et si on souhaite copier l’élément
ou simplement le déplacer. Enfin, on clique sur l’objet source et, selon le côté de l’objet sur lequel on se place,
celui-ci sera décalé à droite ou à gauche (ceci est indiqué par des pointillés bleu).
Ajuster/ Prolonger un seul élément : pour prolonger ou réduire un élément jusqu’à une limité définie par un
autre élément.
Après avoir cliqué sur l’icône Ajuster/Prolonger un seul élément, on sélectionne d’abord l’élément qui fera office de
limite puis celui qu’on veut garder (ajustement) ou prolonger (prolongation).
On dispose également de la fonction Ajuster/Prolonger plusieurs éléments si on souhaite affecter la modification à
plusieurs éléments sans relancer la fonction.
Ajuster/prolonger en angle (TR) : pour ajuster ou prolonger des éléments afin qu’ils forment un coin.
On clique sur l’icône Ajuster/Prolonger en angle, puis on sélectionne les deux objets concernés par le raccord.
Jonction de murs : pour modifier la jonction entre les murs (onglet, about, droit).
On clique sur l’icône Jonction de murs, puis on sélectionne le joint souhaité : dans la barre d’options on peut alors
choisir le type de joint qu’on veut (onglet, about, droit) et visualiser les différentes possibilités avec les onglets
Précédent et Suivant.
Dans la barre d’options on peut également choisir de nettoyer le joint, ou pas : autrement dit d’assurer une
homogénéité des murs, ou de laisser le joint apparent.
Attacher (la géométrie) : cette fonction permet de créer des jonctions propres entre plusieurs éléments
hôtes partageant une face (ou de les supprimer avec Détacher la géométrie dans le menu déroulant).
Après avoir cliqué sur l’onglet et choisi l’action, on sélectionne d’abord l’élément auquel on souhaite attacher la
géométrie puis l’élément à attacher.
Quand on souhaite attacher plusieurs éléments à un même élément, afin d’éviter de relancer la fonction, on
peut cocher la case Joints multiples dans la barre d’options : il suffira alors de sélectionner une fois l’élément de
référence, puis on cliquera sur tous les éléments à attacher successivement.
d) Les sols
Nous nous intéressons maintenant aux sols, que nous générons grâce à l’onglet Sol (toujours dans Architecture). La
petite flèche donne accès à un menu déroulant nous permettant de choisir entre Dalle : architecture et Plancher (le
menu propose aussi des sols par face, mais nous les utilisons peu).
Comme pour les murs, une fois la fonction lancée, et avant de tracer notre sol, nous veillons aux éléments
suivants :
Le type de sol : dans la fenêtre de propriétés ;
Les options de tracé du sol :
Avec ou sans décalage : pour définir un éventuel débord de l’esquisse du sol ;
A partir des limites de la couche principale : en cochant cette case on précise de dessiner l’esquisse du
sol sur les limites de couche principale définies dans le mur (donc en théorie sur le composant porteur).
On affecte une pente à notre sol : on sélectionne Flèche d’inclinaison dans l’onglet Modifier et, à l’aide des
outils proposés, on trace une flèche en faisant attention à ce que les extrémités de celle-ci soient en contact avec les
lignes d’esquisse de sol. Dans la fenêtre de propriétés on peut ensuite régler les paramètres de cette pente (angle
d’inclinaison, décalage,…). Dans ce cas, l’ensemble de la dalle sera affectée d’une pente.
Attention à ne pas oublier de valider à la fin de notre tracé pour quitter l’outil de modélisation.
Si on souhaite par la suite modifier le sol il suffit de le sélectionner. Des onglets contextuels de modification
apparaissent alors :
Lorsque murs et sols sont créés il faut veiller à ce qu’ils soient bien attachés entre eux. Pour cela, nous
sélectionnons les murs, nous cliquons sur l’icône Attacher haut/bas, disponible dans l’onglet Modifier, puis sur le sol
(comme souvent dans le logiciel nous raisonnons en sélectionnant d’abord l’élément de référence et ensuite les
éléments à modifier).
Vue 3D et coupe avant que les murs soient attachés aux sols Vue 3D et coupe après que les murs aient été attachés aux sols
1. Les portes
Pour les créer nous utilisons l’onglet Portes (toujours dans Architecture).
Comme pour les murs et les sols nous sélectionnons le type de porte souhaité dans la fenêtre de
propriétés. Il est possible que la famille voulue n’apparaisse pas dans le sélecteur de type. Dans ce cas on
clique sur l’onglet Charger la famille dans Modifier/Placer Porte et on va la chercher dans la bibliothèque.
Pour insérer la porte on clique sur le mur hôte et il est recommandé de la mettre d’abord de façon
aléatoire : on utilisera ensuite la fonction Aligner pour la placer correctement (essayer de la positionner
directement risquerait de nous faire perdre en précision).
2. Les fenêtres
La méthode est très similaire à celle des portes : après avoir cliqué sur l’onglet Fenêtres, dans Architecture,
nous veillons à ce que le bon type de fenêtre soit engagé. Sinon nous le modifions dans le sélecteur de type, et au
besoin nous chargeons une famille de fenêtres.
Nous insérons ensuite la fenêtre dans le mur de la même façon que pour les portes, et les symboles de double
flèche ont aussi une vocation d’orientation.
g) Les toits
Afin de finir l’enveloppe de notre bâtiment nous mettons en place le dernier élément : le toit. Nous le générons
grâce à l’onglet Toit (dans l’onglet Architecture). La petite flèche donne accès à un menu déroulant nous permettant de
choisir entre Toit par tracé ou Toit par extrusion (le menu propose aussi des Toit par face, mais nous les utilisons peu).
1. Les toits par tracé
Leur mise en place est très similaire à celle des sols. En effet, une fois la fonction lancée, et avant de tracer
notre toit, nous veillons aux éléments suivants :
Le type de toit : dans la fenêtre de propriétés ;
Les options de tracé du sol :
o Avec ou sans débord : pour définir un éventuel débord de l’esquisse du sol ;
o A partir des limites de la couche principale : en cochant cette case on précise de dessiner
l’esquisse du sol sur les limites de couche principale définies dans le mur (donc en théorie sur le composant
porteur).
Puis, de la même façon que pour les sols, on dessine les lignes de contour et une pente éventuelle avec les
outils disponibles dans Lignes de contour et Flèche d’inclinaison (respectivement) dans l’onglet Modifier.
Si le plan de référence n’existe pas nous le créons : dans l’onglet Architecture, tout à droite, nous trouvons
l’outil Plan de référence. Nous cliquons dessus, et dans la vue souhaitée nous traçons l’axe définissant le plan, qui
apparaît en pointillés verts. Dans les propriétés du plan nous pouvons lui attribuer un nom afin de le retrouver
facilement par la suite.
Après avoir sélectionné le plan de référence, si nous ne sommes pas dans une vue permettant de tracer le
toit, le logiciel ouvre la boîte de dialogue Aller à la vue et nous propose d’en choisir une. Nous optons pour une vue
en élévation, où tous les détails des niveaux sont renseignés.
Le logiciel nous demande ensuite à quel niveau on souhaite tracer le toit, et si celui-ci
comporte un éventuel décalage.
Nous pouvons enfin tracer le toit à l’aide des différents outils proposés :
Il faut ensuite veiller à attacher les murs au toit : on procède de la même façon que pour les sols, avec l’outil
Attacher haut/bas après avoir sélectionné les murs.
Vue 3D avant que les murs soient attachés au Vue 3D après que les murs aient été attachés au toit.
toit.
h) Les escaliers
Toute l’enveloppe de notre bâtiment est désormais créée : nous pouvons entrer plus dans les détails quant à son
aménagement intérieur. Nous commençons par les escaliers grâce à la fonction Escalier (dans l’onglet Architecture), qui
propose deux méthodes de modélisation dans le menu déroulant : Escalier par composant ou Escalier par esquisse.
i) Les poteaux
La modélisation des poteaux se fait avec l’outil Poteau, dans l’onglet Architecture, qui en propose deux sortes dans
le menu déroulant : Poteau porteur ou Poteau architectural.
Une fois la fonction lancée, et avant de placer le poteau, nous veillons aux éléments suivants :
Le positionnement du poteau. Dans l’onglet Modifier on peut choisir de modéliser un poteau vertical ou un
poteau incliné :
o Poteau vertical : dans la barre d’options on définit le poteau en hauteur (pas en profondeur) et la
contrainte supérieure ;
o Poteau incliné : dans la barre d’options on définit la vue sur laquelle sera fait le clic correspondant à
l’origine du poteau, et la vue sur laquelle sera effectué le clic relatif à l’extrémité du poteau.
Le type de poteau dans le sélecteur de type (quitte à charger une famille avec l’outil Charger la famille dans
l’onglet Modifier si le poteau souhaité n’est pas proposé) ;
On peut ensuite placer le poteau sur la vue.
j) Les composants
Le menu déroulant de l’outil composant, dans l’onglet Architecture, nous propose deux méthodes de modélisation :
Placer un composant ou Créer in situ.
2. Créer in situ
Lorsque le composant à placer est une forme géométrique assez simple à modéliser, et peu réutilisable par la
suite, on utilise cette méthode (en revanche si on souhaite garder le composant créé en vue d’une utilisation
ultérieure, dans le projet en cours ou un autre, il est recommandé de générer une famille).
Une fois la fonction lancée, le logiciel nous demande tout d’abord quelle catégorie de famille sera concernée
par l’élément qu’on crée, puis le nom qu’on veut donner à ce dernier :
On emploie surtout la fonction Extrusion, assez simple d’utilisation : après avoir cliqué sur l’icône, on a
accès à une palette d’outils dans l’onglet Modifier nous permettant de créer la forme en 2D. On valide une première fois
avec la virgule, puis on règle numériquement la hauteur de notre extrusion dans la fenêtre de propriétés (au besoin on
peut se placer dans une autre vue pour la régler graphiquement avec les petits triangles bleus). On valide une seconde
fois : la forme pleine est créée.
Les formes vides : on crée des formes négatives qui sont déduites des géométries pleines. On utilise la
fonction Formes vides qui propose un menu déroulant dans lequel on peut choisir la méthode de création de la forme :
Nous pouvons aussi utiliser la méthode de l’extrusion : on trace notre forme 2D, on valide une première
fois, puis on règle la profondeur de l’extrusion. Avant de valider pour la deuxième fois on doit indiquer au logiciel
l’élément que coupe notre composant : on utiliser pour cela la fonction Couper la géométrie (autrement le logiciel nous
renvoie un message d’erreur).
k) Les plafonds
Afin de modéliser les plafonds, nous utilisons la fonction Plafond dans l’onglet Architecture, et on vérifie qu’on
travaille avec le plafond souhaité dans le sélecteur de type.
Deux méthodes nous sons alors proposées :
Plafond automatique : le plafond est tracé grâce au mode automatique qui détecte le
contour en reconnaissant les murs du périmètre ;
Esquisse du plafond : le contour du plafond est tracé manuellement à l’aide des outils
proposés dans l’onglet contextuel Modifier. On peut également y définir une flèche d’inclinaison
(suivant la même méthode que celle vue précédemment pour les sols).
On peut modifier des plafonds après les avoir créés en les sélectionnant et en cliquant sur l’icône Modifier la limite
(qui apparaît dans l’onglet contextuel Modifier).
l) Les pièces
1. Création de pièces
Pour créer des pièces, on utilise la fonction Pièce, disponible dans l’onglet Architecture : le logiciel fait une
détection des murs du contour, s’ils existent, et en déduit des informations de la pièce (périmètre, surface,…).
Il suffit alors de se positionner sur chaque local de notre bâtiment et une croix bleu apparaît : en faisant un
clic gauche on valide la création de la pièce. Puis, en sélectionnant cette croix on a accès aux propriétés de la pièce
(surface, périmètre, etc…), et on peut définir son nom.
Séparateur de pièces : on utilise cet outil pour tracer une frontière 2D quand nous n’avons pas de mur
pour délimiter la pièce.
Utilisateur 1
Utilisateur 1
Boîte de dialogue « Sous-projets » avant la libération Boîte de dialogue « Sous-projets » après la libération des
des droits droits
Dans cette boîte de dialogue, nous vérifions également le répertoire d’emplacement des fichiers locaux
(autrement dit où nos fichiers locaux seront enregistrés) dans la rubrique Emplacements fichiers.
Nous pouvons maintenant créer les fichiers locaux : cette fois-ci c’est à chaque utilisateur de créer son propre
fichier. Pour ce faire, nous ouvrons le fichier central depuis le logiciel Revit, et nous vérifions bien que la case Créer
un fichier local est cochée.
Puis les utilisateurs testent la synchronisation du mode collaboratif ainsi mis en place avec l’icône
Synchroniser maintenant, disponible dans la barre d’outils d’accès rapide. Il est préférable que les utilisateurs
fassent ce test les uns après les autres afin d’éviter tout bug.
Graitec.B1
Dans la barre de contrôle de l’affichage, nous notons l’apparition d’un nouvel icône qui permet de gérer les
paramètres d’affichage du partage de projet. Quand nous cliquons dessus, nous pouvons choisir d’afficher le projet
de différentes façons :
Propriétaires : les couleurs sont différentes selon les propriétaires ;
Etat de l’extraction : trois couleurs se distinguent dans ce cas. Une première pour les sous-projets
dont nous sommes propriétaires, une seconde pour les sous-projets des autres utilisateurs et une troisième pour
ceux qui n’appartiennent à personne ;
Sous-projets : à chaque sous-projet est attribué une couleur ;
Mises à jour des modèles : tout élément supprimé ou non mis à jour est affiché avec une couleur
particulière ;
L’icône permet également de configurer les couleurs des affichages avec la fonction Paramètres d’affichage
du partage de projet. La boîte de dialogue est alors scindée en quatre onglets, un pour chacun des modes vus ci-
dessus.
1. Paramètres du projet
Ce sont des paramètres personnalisés propres à un seul projet.
Pour les créer nous utilisons la fonction Paramètres du projet, disponible dans l’onglet Gérer. Après avoir
nommé le paramètre nous précisons les points suivants dans la boîte de dialogue Paramètres du projet :
2. Paramètres partagés
Ce sont des paramètres qui peuvent être partagés avec différents projets ou familles car ils sont stockés dans
un fichier .txt.
Pour les générer nous utilisons la fonction Paramètres partagés, disponible dans l’onglet Gérer, puis voici les
étapes à suivre :
Création du fichier de paramètres partagés : un message d’avertissement apparaît pour nous préciser
qu’un tel fichier n’existe pas. Lorsqu’on ferme ce message la boîte de dialogue Modification des paramètres partagés
s’ouvre et nous créons le dit fichier.
Création du groupe de paramètres partagés : maintenant que notre fichier est mis en place, nous le
décomposons en groupes. Nous commençons par créer un premier groupe de paramètres partagés :
Ajout du paramètre partagé au projet : nous devons maintenant insérer notre paramètre dans le
projet. Pour cela nous lançons la fonction Paramètres du projet (disponible dans l’onglet Gérer), et en cliquant sur
Ajouter nous ouvrons la boîte de dialogue Paramètres du projet. Dans cette dernière nous allons chercher le
paramètre, puis nous spécifions sa catégorie et nous précisons s’il s’agit d’un paramètre de type ou d’occurrence.
b) Création de familles
La création des familles demande beaucoup de rigueur dans leur approche. Il est fortement recommandé de
réfléchir sur un brouillon avant de commencer, et de se poser les questions suivantes :
Notre famille nécessite-t-elle un hôte ?
Quel sera son point d’insertion et ses plans de construction ?
Quels sont les paramètres nécessaires, et seront-ils exploités par d’autres familles ?
Existe-t-il une famille similaire sur laquelle nous pourrions nous baser ?
Et, pour aller plus loin, quel niveau de détail souhaitons nous pour la famille (autrement dit, doit-elle être
visible dans toutes les vues ?)
Une fois que nous sommes fixés sur tous ces points nous pouvons commencer la création de la famille. Les étapes
sont alors les suivantes :
Choix du gabarit : il est essentiel car si nous nous trompons nous n’arriverons pas à créer notre famille. Pour
le déterminer, nous allons dans le menu de l’application où nous cliquons sur Nouveau et sélectionnons Famille. Nous
optons alors pour le gabarit adapté.
Mise en place des plans de référence : ce sont en fait des plans de construction qui permettront de tracer
notre famille. Nous matérialisons ainsi chaque nœud de la famille par l’intersection de plans de référence. Pour créer
ces derniers nous allons dans l’onglet Créer et nous cliquons sur la fonction Plan de référence.
Remarque : lorsque nous ouvrons notre gabarit, il est recommandé de supprimer tous les plans de référence,
excepté les deux dont l’intersection correspond à l’origine (autrement dit au point d’insertion de notre famille dans le
projet).
Ces plans se distinguent des autres grâce au champ Est la référence dans la fenêtre de propriétés : la valeur pour les
plans quelconques est Référence moins importante, et celle des plans «origine» est Centre (gauche/droite) ou Centre
(avant/arrière) ou Centre (élévation).
Tracé de la géométrie :
o Pour les objets 3D : nous lançons une des fonctions du groupe de commandes Formes disponibles
dans l’onglet Créer et, dans la vue Niveau de référence, nous traçons la géométrie 2D grâce aux outils de
dessin proposés dans l’onglet Modifier. Nous validons, puis nous nous plaçons sur une vue d’élévation et
nous gérons la hauteur de l’élément.
Il est recommandé de tracer grossièrement l’élément dans un premier temps, puis d’utiliser la
fonction Aligner pour le placer correctement sur les plans de référence.
Mise en place des contraintes : pour gérer la déformation de l’objet nous allons verrouiller les lignes
constituant l’élément tracé en cliquant sur le petit cadenas lié à chacune d’entre elles. Les éléments ainsi cadenassés
seront désormais fixes.
Introduction des variables : ceci afin de contrôler la géométrie des esquisses et donc celle du volume. Nous
allons créer des cotations (grâce aux fonctions disponibles dans l’onglet Annoter), auxquelles nous associerons des
paramètres à l’aide de la boîte de dialogue Propriété des paramètres qui s’ouvre lorsque nous cliquons sur <Ajouter un
paramètre> dans le champ Libellé de la barre d’options (pour plus de précisons sur cette fenêtre, cf paragraphe
a)IV]PartieC]).
Enregistrement : afin de conserver la famille pour des utilisations ultérieures, nous enregistrons celle-ci (en
utilisant la disquette dans la barre d’outils d’accès rapide, ou par le biais de la fonction Enregistrer dans le menu de
l’application).
Chargement dans le projet : une fois que la conception de la famille est terminée nous pouvons la charger
dans le projet. Nous lançons la fonction Charger dans le projet, disponible dans tous les onglets.
Remarque : si nous voulons modifier la famille par la suite ce sera toujours possible. Il suffira de double cliquer sur
l’élément, afin d’ouvrir le fichier de conception de la famille, et de réaliser les modifications. Puis nous cliquerons sur
l’icône Charger dans le projet et, dans le message d’avertissement du logiciel qui s’affichera, nous opterons pour l’option
Remplacer la valeur existante et ses valeurs de paramètres.
Dans la boîte de dialogue Gestion des liens, disponible avec l’icône du même nom dans l’onglet
Gérer, on supprime tous les liens qu’on a pu mettre en place au cours du projet ;
Concernant les coordonnées : c’est un point que nous n’avons pas abordé (et que nous verrons
plus en détails dans la paragraphe e)IV]PartieB]), mais il est possible d’implanter un projet dans Revit. Si tel a été le cas,
il faut se remettre dans le référentiel du projet (et non pas le référentiel topographique).
Nous nous plaçons dans une vue en élévation et, dans l’onglet Gérer, on clique sur l’outil Spécifier les
coordonnées d’un point, disponible dans le menu déroulant de l’icône Coordonnées. Nous cliquons ensuite sur le niveau
du rez-de-chaussée afin d’y entrer la valeur d’élévation 0.00m.
d) Style de plumes
En ce qui concerne les lignes (intégrées dans les objets ou exploitées dans les lignes 2D), le logiciel fonctionne selon
des plumes auxquelles sont attribuées des épaisseurs. Toute création, ou modification, de plumes induit les trois
fonctions suivantes, disponibles dans le menu déroulant de Paramètres supplémentaires dans l’onglet Gérer :
Epaisseur des lignes : c’est dans cette boîte de dialogue que nous ajoutons éventuellement des plumes ou
que nous en modifions les épaisseurs selon les différentes échelles. Il est fortement recommandé de ne pas utiliser la
plume n°1 car elle est réservée aux hachures !
Styles de lignes : cette boîte de dialogue regroupe tous les types de lignes affectées aux différents éléments.
Nous pouvons y modifier leur épaisseur, leur motif et leur couleur.
superposition de deux symboles : celui du zéro du projet et celui du zéro Lambert (topographique). En
implantant notre projet nous allons donc distinguer ces deux origines et leur repère associé. Ainsi, six composantes
seront à préciser :
les composantes verticales et horizontales des deux repères ;
le NGF (pour l’altimétrie) ;
l’orientation du nord.
Afin de clarifier les différences entre ces entités, on peut se référer au schéma suivant :
Lors du déplacement de ces points, l’utilisateur doit faire très attention au symbole du trombone
représentant le verrouillage du point par rapport aux autres :
Le fait de déplacer le point topographique tromboné déplace en même temps le point d’origine du
système topographique (T).
De même, le fait de déplacer le point de base du projet tromboné agit en même temps sur l’ensemble
des éléments présents dans le fichier Revit.
Par ailleurs, le fait de déplacer le point topographique ou le point de base de projet quand ils sont
détrombonés n’influe pas sur la position des points d’origine des système de coordonnées topographiques (T)
et du projet (O).
2. Implantation du projet
Cette manipulation se réalise en sept étapes :
La liaison CAO : nous insérons le fichier du géomètre dans la vue en plan site. Pour cela nous
utilisons la fonction Lier CAO dans l’onglet Insérer. Dans la boîte de dialogue nous choisissons un positionnement
Automatique – Centre à centre et le mètre pour unité.
Remarque : nous configurons la liaison ainsi car les géomètres travaillent souvent en mètres, avec le
Nord pour direction de l’axe Y et en SCG sous Autocad (les fichiers sont donc loin de l’origine).
Définition de l’orientation du projet : le fichier lié n’est pas correctement placé. Nous procédons
donc à des rotations pour bien le positionner (ne pas oublier d’activer l’icône de sélection des liens situé à droite
dans la barre d’état).
Définition du zéro topographique : le logiciel va lire les informations du SCG Autocad lié pour le
mettre en place. Nous lançons la fonction Importer les coordonnées, disponible dans le menu déroulant de l’icône
Coordonnées dans l’onglet Gérer. Il nous suffit ensuite de cliquer sur le fichier DWG lié. Nous constatons alors que
les deux origines apparaissent à l’écran : le zéro projet et le zéro topographique que nous venons de créer.
: Zéro projet
: Zéro topographique
Remarque : en fonction de l’éloignement des deux origines le zoom sur notre projet peut devenir
long et compliqué. Il est donc plus confortable de masquer le zéro topographique dans la boîte de dialogue
Remplacements visibilité/graphismes (nous le trouvons dans la ligne Point de topographie issue de la rubrique Site).
Verrouillage du fichier lié : après avoir sélectionné le dit fichier nous lançons la fonction Verrouiller
disponible dans l’onglet Modifier.
Définition du NGF : nous allons indiquer l’altimétrie d’un élément connu, et ainsi nous connaîtrons
l’élévation de tous les éléments du bâtiment. Nous utilisons la fonction Spécifier les coordonnées du point
disponible dans le menu déroulant de l’icône Coordonnées (dans l’onglet Gérer). Puis, dans une vue en élévation,
nous cliquons sur une des lignes de niveaux et nous entrons sa valeur altimétrique dans la boîte de dialogue qui
s’ouvre : toutes les autres lignes de niveau sont alors définies par rapport à celle-ci.
ou
Définition de l’emplacement du zéro projet : ceci est vivement recommandé afin de localiser
l’origine du projet à un endroit précis. Il suffit d’utiliser la commande Déplacer.
I] DOCUMENTATION DU PROJET
a) Vue en perspective
Pour construire une vue en perspective on utilise l’outil Caméra qu’on trouve dans le menu
déroulant de l’icône Vue 3D par défaut, disponible dans la barre d’outils d’accès rapide.
On fixe, dans la barre d’options, le niveau de la camera (dans le champ A partir de) ainsi que son altitude (dans le
champ Décalage).
On doit ensuite placer deux points sur notre vue {3D} : le point de base de la caméra, d’où fusent les rayons, et le
point cible, qui permet de gérer l’étendue de la vue.
b) Vue de légende
Les vues de légende permettent de répertorier les symboles du modèle, les symboles
d’annotation, les symboles des matériaux, etc…
Pour créer une vue de légende on utilise la fonction Nouvelle Légende, située dans le menu
déroulant de l’icône Légendes (dans l’onglet Vue). Une boîte de dialogue nous demande alors le nom de cette vue, et
l’échelle qu’on souhaite lui attribuer.
Les outils utilisés pour l’ajout des éléments dans la vue créée varient selon l’élément inséré. On a :
Pour des composants : l’outil Composant de légende, disponible dans le menu déroulant de l’icône
Composant (dans l’onglet Annoter).
On précise alors, dans la barre d’options, le composant à intégrer, le type de vue concernée, et la longueur de l’hôte dans
lequel il s’inscrit.
Longueur de l’hôte
Pour des styles de lignes : l’outil Ligne de détail, dans l’onglet Annoter.
Dans ce cas aussi on fait notre choix dans le sélecteur de type.
c) Vues dépendantes
Les vues dépendantes sont des copies d’une vue principale qui en héritent les propriétés de vue et les éléments
spécifiques. Elles peuvent se révéler utiles lorsqu’on veut décomposer une vue générale en plusieurs parties.
Pour créer une vue dépendante on utilise l’outil Dupliquer en tant que vue dépendante, qu’on trouve dans le menu
déroulant de l’icône Dupliquer la vue, dans l’onglet Vue (ou par un clic droit sur la vue principale choisie dans
l’arborescence).
Afin de bien visualiser les différents endroits où la vue est scindée, on peut recourir
Pour identifier chaque vue dépendante sur la vue principale on utilise l’outil Référence de
vue, disponible dans l’onglet Annoter.
Nous spécifions alors, dans l’onglet Modifier, le type de vue
concernée (on conserve Vues associées), et la vue cible qui sera attachée
à cette référence de vue dans le champ Vue cible.
Nous posons ensuite la référence de vue, avec la souris, du côté de la ligne de correspondance concernée :
désormais le logiciel identifiera le numéro de la vue et la feuille de papier sur laquelle nous pourrons la retrouver.
Références
de vue
Ligne de
correspondance
Remarque : si nous souhaitons convertir une vue dépendante en vue indépendante il suffit d’aller dans la fenêtre
de l’arborescence et, par un clic droit sur la vue concernée, de lancer la fonction Convertir en vue indépendante.
d) Vues de nomenclature
Nous avons déjà vu comment exploiter des vues de nomenclature. Nous allons maintenant nous intéresser à leur
mise en place.
Pour créer une vue de nomenclature nous utilisons l’outil Nomenclature/Quantités, disponible dans le menu
déroulant de l’icône Nomenclatures, dans l’onglet Vue (ou par un clic droit sur la catégorie Nomenclatures/Quantités
dans la fenêtre de l’arborescence).
Une boîte de dialogue s’affiche alors, nous permettant de choisir la catégorie da la nomenclature, son nom et le
type de table :
f) Vues réutilisables
Pour gagner du temps, nous pouvons enregistrer des vues de nomenclatures, des formats de papier, etc… et les
insérer dans nos différents projets selon les besoins.
g) Gabarits de vue
Un gabarit de vue est un ensemble de propriétés de vues (échelle, niveau de détail, visibilité, plage de la vue, etc...).
Nous le créons avec la fonction Gérer les gabarits de vues située dans le menu déroulant de l’icône Gabarits de
vues, disponible dans l’onglet Vue.
La boîte de dialogue Gabarits de vue s’affiche alors, nous sélectionnons un des gabarits et nous le dupliquons avec
l’outil Dupliquer tout en bas à gauche de la boîte de dialogue. Nous nommons le gabarit, et nous en définissons les
propriétés dans le volet droit de la fenêtre en cochant, ou pas, les cases de la colonne Inclure.
Remarque : Le menu déroulant de l’icône Gabarits de vues nous propose aussi la fonction Créer un gabarit depuis la
vue en cours. Dans ce cas, nous nous positionnons sur la vue à partir de laquelle nous souhaitons réaliser le gabarit de
vue et nous lançons la fonction : la boîte de dialogue s’affiche et nous configurons notre nouveau gabarit de la même
façon que ci-dessus.
i) Annotations et détails
1. Annotations textuelles
Pour créer un texte nous utilisons l’outil Texte, disponible dans l’onglet Annoter.
Nous pouvons régler les paramètres de cette annotation grâce aux outils de l’onglet Modifier :
Nous vérifions dans la fenêtre de propriétés que nous avons sélectionnée le type de texte souhaité (au
besoin nous modifions le type). Puis nous insérons l’annotation sur la vue.
Nous pouvons toujours modifier le texte ultérieurement en cliquant dessus, mais aussi lui
ajouter ou lui supprimer des lignes de repère à l’aide des outils ci-contre :
2. Cotations
Le logiciel propose différents outils de cotation dans l’onglet Annoter selon l’élément à coter :
Alignée ou Linéaire, pour des distances : la barre d’options nous demande de fixer les références à
prendre sur les murs (Axes du mur, Faces du mur, Axes du porteur, Faces du porteur) et nous propose deux
méthodes pour réaliser la cotation :
o Murs entiers : nous cliquons sur le mur et celui-ci est automatiquement côté en tenant
compte des ouvertures, des quadrillages et murs en intersection ;
Clic sur les extrémités des différents éléments à coter Clic sur la cotation pour terminer
Angulaire, pour les angles : on clique successivement sur les deux éléments qui forment l’angle ;
De longueur d’arc, pour les arcs de cercle : on sélectionne l’arc de cercle, puis chacune de ses
extrémités.
Radiale, pour les rayons, et De diamètre : on sélectionne l’élément concerné ;
D’inclinaison, pour les pentes : on sélectionne l’élément concerné ;
D’élévation, pour les altitudes de points, et De coordonnées, pour les coordonnées de points : nous
nous plaçons sur la vue adaptée (en plan pour les coordonnées, d’élévation ou en coupe pour les altitudes) et nous
positionnons le curseur sur l’élément souhaité (du fait du repère, qu’on peut choisir de laisser ou pas dans la barre
d’options, nous devons procéder en deux clics : un pour le coude, et un pour le symbole). Dans les propriétés du
type de la cotation on peut modifier l’apparence de celle-ci (symbole, préfixe et suffixe des valeurs, etc…).
Nous pouvons également étiqueter des matériaux avec la fonction Etiquette de matériau.
Pour gagner du temps, nous disposons de l’outil Tout étiqueter dans l’onglet Annoter. Celui-ci ouvre une boîte
de dialogue dans laquelle nous sélectionnons les catégories d’éléments à annoter ainsi que le type d’étiquette à
attribuer.
4. Outils de dessin 2D
Lignes de modèle et ligne de détail :
Profil de coupe :
Cet outil permet de modifier la forme d’éléments coupés dans une vue (vue en plan, vue de faux-
plafond ou coupe) sans modifier la géométrie 3D de l’élément ou son aspect dans les autres vues.
Nous le trouvons dans l’onglet Vue.
Ligne d’isolation :
L’outil Isolation nous permet de placer une nappe isolante dans des vues détaillées, des vues en plan,
des vues en élévation ou des coupes.
Dans la barre d’options qui s’affiche quand on lance la fonction on précise l’épaisseur de l’isolant dans
le champ Largeur et sa ligne de justification dans le champ Décalage (on coche également la case Chaîner de
façon à éviter de relancer la fonction).
Zone remplie :
Avec cet outil, nous pouvons créer un graphique spécifique à une vue en 2D avec un style de contour et
un motif de remplissage dans les limites fermées.
Nous le trouvons dans le menu déroulant de l’icône Région, ou Zone, dans l’onglet Annoter.
Une fois la fonction lancée, nous dessinons le contour de la zone à l’aide des outils disponibles dans
l’onglet Modifier, et nous choisissons le motif de remplissage dans le sélecteur de type.
Zone de masquage :
Ces zones permettent de cacher des zones dans une vue.
Nous trouvons l’outil dans le menu déroulant de l’icône Région, ou Zone, dans l’onglet Annoter.
Une fois la fonction lancée, nous dessinons le contour de la zone à l’aide des outils disponibles dans
l’onglet Modifier.
Remarque : Si on veut remplacer le style actuel d’une ligne par un style différent nous pouvons
utiliser l’outil Trait (lignes épaisses, lignes fines, pointillés, etc…).
Lorsque nous insérons une vue 2D ou 3D dans une feuille, elle apparaît avec un titre et une barre en bas, ce
qui peut nous gêner. Mais nous pouvons nous en défaire en allant dans Modifier le type, dans la fenêtre de
propriétés : nous décochons la case Affiche la ligne d’extension et nous attribuons la valeur Non au champ Affiche le
titre.
b) Le cartouche
Nous allons maintenant voir comment créer une feuille avec un cartouche dont nous disposons. Les étapes
sont les suivantes :
Création de la feuille : dans le menu de l’application nous cliquons sur Nouveau et nous sélectionnons
Cartouche. Afin de pouvoir le dimensionner à loisir nous choisissons Nouvelle taille (métrique) ;
Création du cadre : dans l’onglet Créer nous cliquons sur l’onglet Ligne et nous sélectionnons l’outil
Rectangle que nous affectons d’un décalage de -5.00mm (ceci correspondra à l’épaisseur de notre cadre) ;
Insertion du cartouche : dans l’onglet Insérer nous cliquons sur l’icône Importer CAO et nous allons
chercher celui que nous souhaitons. Nous ferons bien attention à mettre l’unité d’insertion en mm.
Afin de placer correctement le cartouche on utilise la fonction Aligner, déjà abordée dans les points
précédents. Comme il s’agit d’un bloc le déplacement est facile, en revanche toute modification s’avère impossible
dans cet état : nous devons donc le décomposer avec l’outil Décomposer disponible dans l’onglet Modifier quand
on sélectionne l’objet (on choisit une Décomposition totale).
Enregistrer et charger dans le projet : nous enregistrons le projet puis dans l’onglet Modifier nous cliquons
sur l’icône Charger dans le projet.
c) Configuration de l’impression
Pour imprimer nos documents nous allons dans le menu de l’application et nous cliquons sur Imprimer.
Une première boîte de dialogue s’ouvre, et nous cliquons sur l’onglet Configurer, en bas à droite : une seconde
boite de dialogue s’affiche, dans laquelle nous veillerons aux points suivants :
Le Zoom : on le règle à 100% afin de conserver l’échelle ;
Le Décalage : on sélectionne Aucune marge dans ce champ. Ainsi, même si le périphérique a une marge
d’usine elle ne sera pas prise en compte à l’impression : on utilise pleinement la page.
Nous validons ces paramètres et, dans la première boite de dialogue, nous configurons les vues à imprimer et
en quelle quantité. Puis nous paramétrons l’imprimante : nous sélectionnons PDF Creator dans le champ Nom et
nous cliquons sur l’onglet Propriétés. Dans l’onglet Disposition, nous cliquons sur Avancé afin de déterminer le
format papier : nous choisissons Dimension de papier personnalisé Post Script.
Export aux formats DXF, DGN et SAT : ces trois formats sont proposés au sein de la fonction Formats CAO.
Export au format DWF (qui permet de transmettre la vue dans un format de
fichier léger et visualisable avec un logiciel gratuit (Design Review) ou dans Windows
Vista/7/8 (respectivement DWF ou DWFx2D) : nous nous positionnons sur la vue en
plan d’étage souhaitée et nous lançons la fonction DWG, issue du menu déroulant de la fonction Formats CAO.
De même que précédemment nous configurons la boîte de dialogue qui s’affiche et nous indiquons
l’emplacement du fichier créé.
Remarque : Nous pouvons également exporter une vue 3D avec ce type de format : c’est le format DWF3D
(dans ce cas nous nous plaçons sur une vue 3D avant de lancer la fonction).
Export dans un fichier image : nous lançons la fonction Image, issue du menu déroulant de la fonction
Images et animations.
Dans la boîte de dialogue Exportation de l’image nous définissons :
o le nom du fichier et son emplacement ;
o la ou les vue(s) à transformer en fichier image ;
o la qualité des images et le format de sortie ;
Export dans un rapport HTML : la méthode est la même que celle utilisée pour un export dans un fichier
image, à ceci près que nous cochons la case Créer un site Web avec des liens de pages HTML pour chaque vue dans
la boîte de dialogue Exportation de l’image.
Export au format FBX (pour les logiciels 3ds Max ou 3ds Max Design) : nous
nous positionnons sur une vue 3D et nous utilisons la fonction FBX. Il suffit alors de
nommer le fichier d’export et de lui donner un emplacement.
Export au format ADSK (Autodesk Exchange) : nous lançons la fonction Site du
bâtiment, puis nous nommons le fichier créé et lui assignons un emplacement.
Export au format PDF : pour réaliser un PDF 2D nous lançons la boîte de dialogue d’impression et nous
choisissons PDF Creator comme imprimante (pour plus de précisions, voir le paragraphe VI]a)).
Pour réaliser un PDF 3D nous devons télécharger le plug-in SOFiStiK 3D-PDF Exports.
Export au format IFC : nous nous plaçons dans la vue 3D et nous lançons la fonction IFC. Nous définissons
ensuite dans la boîte de dialogue Exporter IFC le nom et le type de fichier désiré, et les options d’exportation.
III] RENDU
a) Apparence des matériaux
1. Les matériaux et leur attribution
Chaque composant, et chaque couche d’une structure composée, possède un certain type de matériau.
Celui-ci est attribué dans la fenêtre de propriétés quand nous sélectionnons l’élément, dans les Propriétés du type
(accessible avec l’onglet Modifier le type).
2. Le Navigateur de matériaux
Le Navigateur de matériaux regroupe tous les matériaux prédéfinis dans Autodesk Revit, mais nous
pouvons également en créer comme nous le verrons par la suite.
Dans le volet haut gauche de la boîte de dialogue nous trouvons les matériaux du projet en cours, et dans le
volet bas gauche la bibliothèque de matériaux fournis par Autodesk (non modifiables). Ainsi, si un matériau vient à
manquer dans le projet, nous pouvons regarder s’il est disponible dans la bibliothèque Autodesk et l’ajouter avec
les petites icônes disponibles dans le champ du matériau souhaité.
Ce volet est escamotable grâce à l’icône de la double flèche en bas à droite du volet gauche.
Le nouveau matériau apparaît alors dans la liste des matériaux du projet sous le nom Valeur par défaut
Nouveau matériau. Nous paramétrons ensuite ce dernier avec les onglets décrits ci-dessus.
Les onglets Physique et Thermique n’apparaissent pas automatiquement à la création d’un matériau : il
faut les ajouter à l’aide du symbole + à côté de l’onglet Apparence.
Nous pouvons également accéder au navigateur de ressources depuis le navigateur de matériaux grâce
au bouton ci-contre.
b) Rendu photo-réaliste
Maintenant que l’apparence de nos matériaux est définie nous pouvons calculer en rendu les scènes 3D à l’aide de
la fonction Rendu, disponible dans l’onglet Vue. Une boîte de dialogue s’ouvre alors, dans laquelle nous réglons :
La qualité du rendu ;
Le paramètre de sortie : l’écran ou l’imprimante, dont nous spécifions la résolution dans le menu
déroulant à droite en PPP (points par pouce);
L’éclairage : nous choisissons le type d’éclairage (naturel ou artificiel) et sa source;
L’arrière-plan : nous spécifions le fond de l’image du rendu ;
L’exposition et les paramètres d’export ;
L’affichage du rendu ou du modèle : nous affichons soit l’image rendue, soit la vue 3D du modèle.
Les BIM Designers Poutre-Poteau-Semelle, qui permet d’obtenir directement et simplement, sur Revit, le ferraillage
et la note de calcul d’un de ces trois éléments.
I] Le choix du gabarit
Dans le menu de l’application, nous lançons la fonction Nouveau et sélectionnons Famille.
Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre nous choisissons le gabarit souhaité : ici Poteau porteur métrique.
: Nœud du poteau en T
Cotations avec libellé défini : dans la vue en plan d’étage nous créons des cotes auxquelles nous affectons un
paramètre. Pour cela nous lançons la fonction de cotation alignée, dans l’onglet Annoter, et dans le champ Libellé de la barre
d’options nous sélectionnons <Ajouter un paramètre>. Nous définissons ensuite ce paramètre :
o Paramètre de famille ou paramètre partagé : la question à se poser est en fait : est-ce que vous souhaitez créer
un paramètre qui soit récupérable dans des étiquettes (Paramètres partagés) ou pas (Paramètres du projet).
o Paramètre de type ou d’occurrence : nous nous demandons si le paramètre créé est propre à chaque élément
(Occurrence) ou plutôt à un type d’élément (Type)
o Nom
o Groupe, dans lequel le paramètre apparaîtra dans les propriétés
a) Le choix du gabarit
Dans le menu de l’application, nous lançons la fonction Nouveau et sélectionnons Famille.
Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre nous choisissons le gabarit souhaité : ici Annotations génériques métriques.
c) La création du libellé
Nous lançons la fonction Libellé, disponible dans l’onglet Créer, et nous cliquons à peu près au niveau de
l’intersection des plans. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre nous sélectionnons les champs que nous souhaitons faire
figurer sur l’étiquette : nous faisons passer les paramètres souhaités du volet de gauche (Paramètres de la catégorie) à celui
de droite (Paramètres du libellé) et vice versa grâce aux icônes avec les flèches entre les deux (vert pour ajouter, rouge pour
supprimer).
Pour obtenir des mises en forme différentes pour les paramètres d’arase inférieure de la dalle et d’épaisseur de
celle-ci il faudra créer un libellé pour chaque paramètre.
Dans la boîte de dialogue qui s’affiche nous créons et définissons le premier filtre d’impact pour les murs et les poteaux :
- Création du filtre et son nom (« Impact Murs_poteaux R+1 » par exemple si nous réalisons le plan du PH RDC) grâce
au symbole de petite feuille en bas à gauche ;
- Spécification des catégories concernées, ici les murs et les poteaux ;
- Mise en place de la règle de filtrage : nous allons exploiter le paramètre « Impact » que nous avons créé
précédemment afin de ne conserver dans la sélection du filtre que les éléments tels que leur champ « Impact » ait sa
valeur égale à « R+1 » (valeur qu’on a renseigné).
Nous sélectionnons ensuite chaque filtre afin de les ajouter à l’onglet Filtres de la boîte de dialogue Remplacements
Visibilité/Graphismes.
Nous pouvons désormais visualiser les impacts des éléments sur la vue dans laquelle nous avons configuré les filtres.
Afin de bien obtenir un trou au niveau des portes dans notre plan, nous cochons « Délimitation sans ligne » ou « Délimitation
avec ligne » dans la champ « Délimitation de la profondeur » des propriétés de la vue.
Le filtre « Impact portes R+1 » permet d’éliminer les représentations 2D des portes (ici les pointillés noirs) :
Ouvertures : cette fonction permet de prendre en compte, ou pas, les ouvertures dans le modèle
analytique. Pour cela, on lance la fonction, et on décoche la petite case qui apparait au niveau de
l’ouverture pour supprimer celle-ci du modèle analytique.
Lien analytique : grâce à cette fonction on peut créer des liaisons analytiques manuellement. Une fois
qu’elle est lancée, il suffit de cliquer sur deux nœuds distincts pour générer le lien.
Lorsqu’on a terminé nos corrections on clique sur le symbole Terminer pour valider et quitter ce mode de
modification.
Cette fonction de modification du modèle analytique n’affecte que ce dernier, laissant le modèle physique intact.
On peut ensuite choisir les conditions d’appui, dans la barre d’option ou la fenêtre de propriétés, définies selon
quatre état : Encastré, Articulé, Appui simple et Utilisateur. En optant pour l’état Utilisateur on peut définir les champs
Conversion et Rotation selon les axes X, Y et Z (Fixe, Relâcher ou Ressort).
b) Les chargements
On retrouve également dans l’onglet Analyser la commande Charges qui permet d’appliquer des efforts aux
éléments analytiques du modèle. Différents types de charges sont proposées, qu’on pourrait rassembler en deux
groupes : les charges libres et les charges hébergées. Et au sein d’entre elles on retrouve des charges concentrée, linéique
et surfacique.
c) Les vérifications
Comme on a pu le voir dans la fenêtre Paramètres de structure (dans l’onglet Paramètres du modèle analytique) on
peut vérifier automatiquement les conditions d’appui et la cohérence entre les modèles analytique et physique.
On peut soit lancer ces vérifications à partir de cette fenêtre, soit retrouver ces fonctions dans l’onglet Analyser
(Conditions d’appui et Cohérence).
Revit ouvre alors une boîte de dialogue précisant le nombre d’avertissements liés à la vérification, et on y accède
avec l’icône en dessous des flèches.
Nombre d’avertissements
Remarque : si on lance une seconde vérification des conditions d’appui aucun message n’est affiché. A la différence
de la vérification de la cohérence qui nous avertira que la vérification est terminée.
En conclusion, Revit permet d’aller assez loin dans le paramétrage du modèle analytique. Néanmoins, il est préférable de ne
gérer que la géométrie du modèle analytique et d’exporter dans un logiciel de calcul pour s’intéresser aux cas de charge et
conditions d’appui. Et ce, pour plusieurs raisons : d’une part il faut entrer toutes les données de combinaison de charge à la
main, ce qui est risqué et répétitif, d’autre part il faut bien différencier le travail du projeteur structure de celui de l’ingénieur
structure.