rajaonariveloThomsonR ECO M1 10

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT D’ECONOMIE
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Maitrise - option : macroéconomie et modélisation

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Mémoire en vue d’obtention du diplôme


de maitrise ès-Science économique

CREDIT- BAIL ET LES AVANTAGES FISCAUX : CAS DES BAILLEURS

Impétrant : RAJAONARIVELO Thomson Risler

MEMBRES DE JURY :

Encadreur : Monsieur RAVONJIARISON Cousin Germain

Examinateur : Monsieur RAMAROMANANA Andriamahefazafy Fanomezantsoa

Soutenu le, 03 Novembre 2010


REMERCIEMENTS

Mes remerciements et mes reconnaissances s’adressent en premier lieu à notre


Dieu Tout Puissant, source de sagesse, de connaissance ainsi que de bonté. La réalisation du
présent mémoire n’aurait pu être mené à bien et à temps sans l’aide de différentes
personnes. Ainsi, j’ai l’honneur d’exprimer ici mes profondes reconnaissances, gratitudes,
remerciements tout particulièrement à Monsieur RAVONJIARISON Cousin Germain,
enseignant au sein du département Economie à l’Université d’Antananarivo, d’avoir accepté
d’être mon encadreur et de m’apporter des conseils et aides.

Mes remerciements s’adressent également à :

 Monsieur REFENO FANJAVA, chef de département de l’Economie


 Tous les enseignant au sein du département Economie, pour les formations et
supports de connaissance qu’ils nous ont transmit.
 Tous les responsables de centre de documentation suivants :
• Banque Centrale de Madagascar(BCM)
• Bibliothèque Universitaire ((BU)
• Centre d’Etudes Economiques(CEE)
 La société d’EquipBail Madagascar de m’avoir donné tous les informations
nécessaires concernant mon thème
 Ma famille qui m’a toujours soutenu matériellement et moralement
 Enfin, à toutes les personnes qui m’a aidé pour la réalisation de ce travail de
recherche.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

PARTIE 1 : MADAGASCAR ET CREDIT- BAIL .................................................................. 4

Chapitre 1 : L’historique de crédit bail ...................................................................................... 4

Section 1 : La présentation de crédit –bail .................................................................... 4

Section 2- Les différents types de crédit- bail ................................................................... 7

Section 3 : Les caractéristiques de crédit –bail ................................................................. 11

Chapitre 2 : Les participants ........................................................................................................ 14

Section 1 : Les bailleurs ..................................................................................................... 14

Section 2 : Le crédit preneur ............................................................................................. 16

Section 3 : Le fournisseur ................................................................................................... 19

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE ........................................................................... 21

PARTIE 2 : MECANISME DE CREDIT- BAIL ...................................................................... 23

Chapitre 3 : La loi régissant sur le crédit-bail ........................................................................... 23

Section 1 : Les conditions de formes de contrat ................................................................ 23

Section 2 : Le traitement comptable de crédit-bail ............................................................ 25

Section 3 : La disposition fiscale de crédit-bail ................................................................ 31

Chapitre 4 : Le cout de crédit-bail ............................................................................................... 35

Section 1 : Les coûts supportés par le crédit preneur ......................................................... 35

Section 2 : Les coûts supportés par le crédit bailleur ......................................................... 38

Section 3 : Commentaire concernant le bailleur ............................................................... 43


Chapitre 5 : Recommandations .................................................................................................. 45

Section 1 : Le climat des affaires ..................................................................................... 45

Section 2 : Le remboursement du TVA ............................................................................. 48

CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................... 49


LISTE DES ABREVIATIONS

ADCBM : Association pour le Développement de Crédit- Bail à Madagascar

Ar : Ariary

BCM : Banque Centrale de Madagascar

BM : Banque Mondiale

CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel

CFTC : Centre Fiscal Territorialement Compétent

CSBF : Commission de Supervision Bancaire et Financière

CT : Court Terme

DE : Droit d’Enregistrement

DM : Droit de Mutation

HT : Hors Taxe

IBS : Impôt sur les Bénéfices des Sociétés

IFC : International Financial Corporation

IFPB : Impôt Foncier sur la Propriété Bâtie

IPVI : Impôt sur les Plus Values Mobilières

IR : Impôt sur le Revenue

LMT : Long et Moyen terme

MBF : Ministère de Budget et de Finance

PCG : Plan Comptable General

PED : Pays En Développement

i
PME : Petite et Moyenne Entreprise

SFI : Société Financière Internationale

TADE : Taxe Additionnelle aux Droits d’Enregistrement

TAFB : Taxe Annexe à l’Impôt Foncier sur la Propriété Bâtie

TPF : Taxe de Publicité Foncière

TTC : Toute Taxe Comprise

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

VL : Valeur Locative

ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 Le besoin en financement .................................................................................... 17

Tableau n°2 La répartition par type d’équipement financé ....................................................... 20

Tableau n°3 Les charges fiscales à payer par le crédit preneur ............................................ 36

Tableau n°4 Un tableau comparatif des coûts supportées par le crédit preneur et emprunteur

Classique ............................................................................................................... 38

Tableau n°5 Un tableau d’amortissement ............................................................................... 40

Tableau n°6 La comparaison du matériel informatique et du matériel durable ....................... 40

Tableau n°7 La détermination du coût de ressource ................................................................ 41

Tableau n°8 La simulation d’un business plan d’une société de crédit-bail ............................ 43

Tableau n°9 Les indicateurs du climat des affaires .................................................................. 46

Tableau n°10 La projection de l’évolution de crédit-bail ......................................................... 47

iii
LISTE DES FIGURES

Figure n°1 Le leasing opérationnel ........................................................................................ 7

Figure n°2 Le leasing adossé ................................................................................................. 8

Figure n°3 Le lease back ........................................................................................................ 9

Figure n°4 Le sous crédit-bail ................................................................................................ 10

Figure n°5 Le montant octroyé par les sociétés de leasing .................................................... 15

Figure n°6 Le montant octroyé par la microfinance .............................................................. 16

Figure n°7 Le financement des équipements ......................................................................... 18

iv
INTRODUCTION GENERALE

Le crédit-bail représente une opportunité pour les petites et moyennes entreprises


(PME) et les entreprises qui souhaitent d’acquérir des biens d’investissements (mobiliers ou
immobiliers). En effet, on sait que l’un des handicaps du monde de l’entreprise en général et
celle des PME en particulier concerne l’accès au financement : le recours au crédit –bail. Le
crédit-bail repose sur un principe simple : l’entreprise (crédit-preneur) utilise les biens à son
profit mais c’est l’établissement de crédit (crédit bailleur) qui en conserve la propriété
pendant toute la durée de l’opération et en fin du contrat elle peut devenir le propriétaire si
elle souhaite.

En ce qui concerne Madagascar, la loi n : 2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-


bail prévoit les dispositions relatives au crédit-bail et les mécanismes de crédit-bail. Elle
détermine les droits et obligations de chaque partie prenante au contrat de crédit-bail. Par sa
simplicité, le crédit-bail offre des avantages réels à toutes les parties (locataires et bailleurs)
à l’opération.

En effet en terme de fiscalité, le bailleur doit tenir compte des risques fiscaux
attrayants concernant la TVA comme toutes les entreprises. Ce risque ne favorise pas la
location financement qui en faite l’obstacle majeur de crédit-bail à Madagascar. C’est pour
cette raison que nous avons choisi comme thème « CREDIT – BAIL ET LES
AVANTAGES FISCAUX : CAS DES BAILLEURS » pour ce mémoire de fin d’études
en science économique. Il s’agit d’un thème d’actualité étant donné qu’il porte sur le domaine
de promouvoir un contexte favorable au crédit-bail a Madagascar.

L’intérêt de cet étude consiste à :

 réduire le coût fiscal des bailleurs non récupérable


 promouvoir l’activité de crédit-bail

La méthodologie adoptée pour ce travail comprend :

 une analyse de donnée concernant le crédit –bail selon IFC


 une enquête effectuée tout près de société EquipBail Madagascar

1
 des consultations des documents auprès de centre de documentation et de recherche
sur internet
 les recherches bibliographiques concernant les mémoires des anciens étudiants portés
sur le crédit-bail.

Enfin concernant le travail proprement dit et pour le bien structurer, il comportera deux
parties essentielles. En premier lieu, nous parlons de fonctionnalité de crédit-bail à
Madagascar. Ceci consiste à comprendre le cadre général, notamment l’historique de crédit-
bail et les participants. Celle–ci permet de présenter notre étude concernant la présentation,
les différents types de crédit-bail et les caractéristiques de crédit-bail à Madagascar. Ensuite
les trois participants de crédit-bail. Par ailleurs, la deuxième partie traitera le mécanisme de
crédit-bail. Elle comprend la loi régissant sur le crédit-bail et les coûts supportés par les
contractants. Dans ce cas l’analyse de coût supporté permet d’aborder un commentaire
concernant le cas de bailleur. Enfin, nous traiterons sur les recommandations. Elle comprend
l’évaluation de climat des affaires et modèle de remboursement de TVA possible à
Madagascar.

2
PREMIERE PARTIE :

MADAGASCAR ET CREDIT-BAIL

3
Le crédit-bail est une source de financement nouveau à Madagascar. Il présente des
règlements des activités et des conditions d’exercices différents dans chaque pays. Le crédit -
bail, en général, fournit aux petites et moyens entreprises (ou PME) des moyens de
financements et d’acquisition des biens d’équipements souhaités. Il se distique des concours
financiers traditionnels par les moyens utilisés. En effet, d’ une part, il réalise une opération
financière grâce à la location qui est présenté en fonction du résultat recherché, permet de
constituer une opération de crédit. Et d’ autre part, il comporte son propre système de
garantie réalisé par la propriété qui reste acquise au créancier, à savoir le crédit – bailleur,
lui permettant d’assurer le paiement de créance de loyer par le crédit – preneur. Pour ces
raisons, le crédit- bail constitue une méthode marginale de financement des investissements.
En bref, le crédit-bail permet au crédit preneur d’investir sans épargner ou encore de
s’équiper sans investir. C’est une location mis à la disposition de l’entreprise le bien
d’équipement à son activité professionnelle sans soucis à l’immédiate le prix d’achat de cet
bien. Donc dans cette partie, notre analyse se base sur l’historique et les participants de
crédit-bail à Madagascar.

CHAPITRE 1 : L’HISTORIQUE DE CREDIT-BAIL

Dans ce premier chapitre, on trouve trois sections bien distinctes : la présentation de


crédit-bail, les différents types de crédit-bail et les caractéristiques de crédit-bail.

Section 1 : La présentation de crédit-bail

La présentation de crédit-bail est définit selon la loi existant concernant ainsi que leur
domaine d’application. De ce fait, on introduit la notion de différent type de crédit-bail pour
satisfaire les besoins particuliers du locataire.

1-1- Définition
D’après l’Article 1 de la loi n : 2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-bail, on en
déduit que :

Le crédit –bail est un moyen de financement par le quel le crédit-bailleur achète, à la


demande du crédit preneur (locataire), auprès d’un fournisseur choisit par ce locataire, un

4
bien, en vue de le donner en location pour une durée déterminée moyennant le versement par
le locataire d’un loyer périodique.

A la fin du contrat, le locataire a trois options :

 soit lever l’option d’achat et devenir le propriétaire du bien loué moyennant le


paiement du prix de valeur résiduelle,
 soit rendre le bien au bailleur,
 soit poursuivre à nouveau le contrat de leasing.
1-2- Le domaine d’application

1-2-1- Le bien donné en crédit-bail

Selon l’article 2 de la loi sur le crédit-bail, le crédit-bail peut porter sur les
biens suivants :

 les biens mobiliers, biens d’équipements et matériels d’outillages, véhicules et autres


biens non consommable ;
 les biens immobiliers ;
 les fonds de commerces et établissements artisanaux dont notamment le droit de
propriété industriel.
1-2-2- L’apposition d’une plaque

A l’exception des biens incorporels et immobiliers, tous les biens donnés en crédit-
bail, par application de la présente loi, doivent apposer d’une marque indiquant la propriété du
bailleur. Cette apposition de la plaque doit être effectuée, à la requête du crédit- bailleur, dans
un délai de vingt jours courant à compter de la date d’inscription du contrat au registre.
L’article 406 du code pénal prévoit toute personne qui fait obstacle à l’apposition de telle
plaque (recouvre ou détruit les marques) et aussi toutes manœuvres frauduleuses visant à
cacher aux tiers le fait que bien appartienne au crédit bailleur seront puni des peines.

1-3- Le registre de crédit –bail

1-3-1- L’administration du registre

Toutes les actions sur le crédit-bail sont obligatoirement pointer sur le registre auprès
du Greffe du tribunal qui en est l’autorité responsable. Le registre est accessible à toute
personne en respectant les lois applicables sur la confidentialité des données privées. Le

5
greffier en charge délivre à la demande de toute personne intéressée, en copie ou par extrait
l’état des publications portant éventuellement mention des transferts ou des inscriptions
modificatives susceptibles de se produire à l’égard de chaque contra

1-3-2 La modalité d’inscription dans le registre

Les participants sont obligés d’inscrire toute information sur l’existence des
procédures judiciaires relatives au contrat de crédit-bail. Le crédit-bailleur est tenu de déposer
au registre du crédit-bail à la conclusion du terme de contrat, les pièces justificatives
suivantes :

- un exemplaire original ou une expédition notariée auprès du Centre Fiscal Territorialement


Compétent du contrat du crédit-bail,

- un formulaire d’inscription signé par le locataire, et établi en quatre exemplaires portant la


mention :

 la nature et la date de signature du contrat,


 la durée et du terme du contrat,
 la description du bien, l’objet du crédit-bail, numéro d’identification et ainsi que
numéro d’immatriculation du bien loué.

Après avoir vérifié la conformité du formulaire avec le contrat, le greffier en charge


procède à l’inscription du contrat du crédit-bail sur le registre chronologique et donner une
exemplaire du formulaire d’inscription mentionné « crédit-bail » et la date, numéro de
l’inscription au requérant.

Toute modification conventionnelle ou judiciaire du contrat de crédit –bail fait l’objet


d’une inscription modificative dans les conditions et formes prévues pour l’inscription initiale
au registre.

1-3-3- La radiation des inscriptions

La radiation des inscriptions au registre se fait sur l’initiative des deux parties
(locataire et bailleur).Cette radiation se fait selon les trois causes suivantes :

 soit à la levée de son option d’achat par le crédit preneur


 soit en cas de résiliation demandé par le crédit-bailleur
 soit en vertu d’une décision judiciaire passée en force.

6
La partie qui demande la radiation des inscriptions doit présenter :

 soit l’acte de cession du bien cas de crédit-preneur


 soit la preuve de résiliation cas du bailleur
 soit la décision judiciaire.
Section 2 : Les différents types de crédit-bail

Le crédit-bail s’adapte aux besoins particulièrs du locataire et peut se structurer de


multiples façons. Ainsi, il existe quatre types de crédit-bail tels que :

 le leasing opérationnel
 le leasing adossé
 le lease back ou la cession
 le sub-leasing ou le sous – crédit-bail

2-1- Le leasing opérationnel

C’est une location d’un bien d’équipement à usage professionnel, mais avec une
reprise du matériel par le fournisseur.

Figure n°1 : leasing opérationnel

Source : ADCBM
7
Le leasing opérationnel permet au preneur de louer un actif sur une période de temps
sensiblement inferieur à la durée de vie économique dudit actif. Généralement il est à court
terme de l’ordre de moins de 36 mois. Il est souvent associé aux biens d’équipement mobilier
de durée d’obsolète durable tels que voitures ou tracteurs. Les sociétés de leasing ont
l’habitude de financer un seul type de matériel ou offrent leur service à un secteur particulier.
Les sociétés assument une part des risques et des revenus inclus dans la transaction. Elles
anticipent la valeur de rachat de l’actif à l’expiration du contrat.

2-2 Le leasing adossé

C’est le contrat par lequel le crédit bailleur donne un bien en crédit-bail à un crédit
preneur qui, à son tour le donne en location à une autre personne.

Figure n°2 : leasing adossé

Source : ADCBM

8
Le leasing adossé permet au locataire de louer un bien d’équipement au crédit preneur
principal. C’est le locataire principal qui en fait la subordonnée acquis par le crédit bailleur
et le fournisseur. Dans ce contrat, il n’y a pas de l’engagement de fournisseur concernant le
retour de bien.

2-3- La cession –bail

C’est l’opération qui permet à une entreprise ayant en sa possession un bien mobilier
de le vendre au crédit bailleur pour ensuite le prendre en location sous forme d’un crédit –bail
mobilier.

Figure n° 3: lease-back

Source: ADCBM

Ici, le crédit-bailleur est à la fois le fournisseur du bien d’équipement. IL s’agit d’une


entreprise commercialisable. L’objet de contrat consiste les matériaux de bureau ou
informatiques. Donc ce type de crédit-bail ne présente pas de problème concernant sur la
garantie de bien.
9
2-4 - Le sous crédit-bail

C’est le contrat par lequel le crédit preneur, avec le consentement écrit, donne en
crédit-bail le bien d’équipement reçu par le crédit bailleur à un sous crédit preneur.

Figure n°4 : le sous crédit-bail

Source : ADCBM

Le sub leasing présente un avantage sur le locataire principale car dans ceci il peut
recevoir le paiement de loyer ainsi que de l’intérêt partiel venant de d sous locataire. Ceci
l’est également semblable à leasing adossé mais il s’agit de consentement faite sous le
contrat.
10
Section3 : Les caractéristiques du crédit-bail

Les caractéristiques du crédit-bail se présentent sur la propriété d’un bien et sur l’intérêt,
loyers et TVA.

3-1- La propriété d’un bien

La propriété d’un bien peut être justifiée de manière plus explicite. Le contrat de
crédit-bail évoque la location financement faite par le crédit bailleur au profit de crédit
preneur. Ceci explique que le locataire reste l’utilisateur exclusif du bien. De ce fait, en fin de
contrat, le locateur peut lever l’option d’achat pour devenir le propriétaire légitime du bien.
Cependant, avant le lever d’option d’achat, le bailleur a le droit de récupérer le bien loué.

3-1-1- Le cas de récupération des biens

En pratique, le crédit bailleur peut récupérer le bien donné en crédit-bail, en quelque


endroit qu’il se trouve, dans le cas suivants :

 si de plus de trois mois de loyer ne sont pas payés.


 si l’utilisation du bien n’est pas conforme aux conditions prévues dans le contrat
ou aux fonctions et caractéristiques du bien.
 si l’accès du crédit bailleur au bien est limité.
 si la plaque indiquant la propriété d’un crédit-bail n’est pas apposée sur le bien
dans les quinze jours de la requête du crédit bailleur.
 si le crédit preneur a violé une disposition du contrat et n’y a pas remédié dans les
quinze jours de sa mise en demeure.
3-1-2- La procédure de récupération des biens

Pour cela, le crédit bailleur fait signifier au crédit preneur une voie d’huissier d’une
sommation à personne ou a domicile réel qui doit énoncer à peine nullité :

D’après l’article 51 de la loi sur le crédit- bail, l’exploit d’huissier doit comporter sur :

 la notification d’une copie certifiée conforme à l’original du contrat de crédit-bail,


 la notification d’un extrait du registre du crédit –bail mentionnant les inscriptions
portées sur les biens dont la récupération est demandée,

11
 le cas échéant, la notification d’une copie certifiée par un notaire du titre de
propriété du bien dont la notification est demandée avec une indication précise du
bien et tous les éléments permettant son individualisation,
 l’ordre de restituer immédiat les biens donnés,
 l’élection de domicile du crédit bailleur au lieu de récupération des biens.
Si le bien se trouve entre les mains d’un tiers, le crédit bailleur peut encore le
récupérer en suivant la même procédure. Dans ce cas, les exploits d’huissier doivent à la fois
être signifiés aux tiers détenteurs des biens à récupérer et au crédit preneur.

3-1-3- Le procès verbal de la récupération

La récupération des biens est constatée par un procès- verbal relative à toutes les
circonstances de l’opération de récupération et détaillant les objets récupérés. Il existe
plusieurs méthodes de dresser le procès-verbal :

 si l’huissier ne trouve rien à récupérer, il dresse un procès –verbal de carence


 si la récupération est faite au domicile du crédit preneur et en sa présence, une
copie du procès-verbal de récupération lui est remise sur le champ. En son
absence, elle est laissée à la personne se trouvant sur les lieux.
 Si la récupération est faite dans un lieu qui n’est pas le domicile du crédit
preneur, les pièces indiquées sont notifiées à la personne du crédit preneur à son
domicile réel.

3-2- L’intérêt, loyers et TVA

Les preneurs doivent assurer le règlement de loyer, le paiement d’intérêt et


remboursement du TVA au bailleur, en contrepartie, comme prévu dans le contrat
mensuellement en début de la période inscrite.

3.-2-1- Le loyer

Le loyer représente les montants payés par le locataire à chaque échéance correspond
au droit d’usage. Ainsi le loyer se définit un moyen permettant le remboursement des
montants investis mensuel de crédit bailleur. Pour évaluer le loyer, on doit tenir compte la
base prix d’achat hors taxe, la durée de contrat et la valeur résiduelle d’un bien.

12
On pourra calculer le loyer par la formule :

Echéance = TVA + intérêt + amortissement financier

D’apes ce formule, l’échéance résulte la somme de la TVA, l’intérêt et


l’amortissement financier. Ceci permet de dire que le bailleur reçoit de l‘intérêt sous forme
de bénéfice de location financement. Dans la plupart de société bailleuse, la levée d’option
d’achat avant la période d’irrévocabilité nécessite le paiement de l’intérêt en vue de sécuriser
leur bénéfice malgré le changement brusque du comportement du crédit preneur.

3-2-2- La TVA

Il s’agit de repartir la TVA sur l’amortissement du capital hors taxe pendant la


période convenue dans le contrat. La TVA est inclue dans le loyer à payer par le locataire.
Actuellement, le taux du TVA est de 20%.

TVA collectée = capital amortie hors taxe × taux TVA

En fin de contrat ou en cas de levée d’option d’achat en cours du contrat, le bailleur


doit assurer l’équilibre de la TVA. Cela veut dire que la TVA ne présente pas ni charge ni
produit pour l’entreprise. Donc, il doit récupérer le reste de la TVA au crédit preneur.

3-2-3- L’intérêt

L’intérêt représente le gain du crédit bailleur lors d’un emprunt financier. Cet intérêt
est proportionnel au capital restant c’est-à-dire varie selon le montant du capital emprunté.

Intérêt = capital restant × taux d’intérêt

L’intérêt pour le bailleur se présente d’une manière décroissante. Ceci explique la


perte de valeur d’immobilisation et le capital restant diminue au fur et à mesure de l’emploi
de ce bien d’équipement.

13
CHAPITRE 2 : LES PARTICIPANTS

Les participants de crédit-bail sont composés de crédit bailleur, crédit preneur et


fournisseur. Ainsi, dans ce chapitre, avant tout nous allons donner une définition de ses
acteurs de crédit-bail. Apres cela, l’application d’étude de comparaison sur le montant de
crédit octroyé entre les sociétés de bailleuses et la microfinance afin d’apprécier davantage
les efforts faites pour financier les PME.

Section 1 : Le crédit bailleur

C’est la personne qui achète pour donner le matériel en location. Il peut s’agir d’un
établissement bancaire, soit d’une institution de microfinance, ou d’entreprise de filiale
bancaire.

1-1- Les sociétés de leasing


Elles sont soumises à l’agrément de la Commission de Supervision Bancaire et
Financière (CSBF), conformément à la loi n°95-030 du 22 février 1996 relative à l’activité et
au contrôle des établissements de crédit. Cet agrément est nécessaire pour les établissements
ou les sociétés qui exercent plusieurs activités disposant d’une branche spécialisée en crédit-
bail à titre habituel et dont le volume des opérations de crédit-bail dépasse 60% de leurs
chiffres d’affaires. Une société de crédit-bail a le droit d’emprunter des fonds auprès des
banques ou institutions financière malgaches ou étrangères pour exercer l’activité de crédit-
bail suivant les dispositions de la présente loi.

1-1-1- L’Equipbail Madagascar


L’Equipbail constitue la première entreprise spécialisée dans le crédit-bail à
Madagascar, est crée en Mai 2000. Cette Société Anonyme est détenue par Africa Holding
Océan Indien (52,60%), Bank Of Africa (20%) et le reste par d’autres actionnaires.

1-1-2- La BNI-leasing
La BNI-leasing a été créé en 2007, le deuxième crédit bailleur bancaire à
Madagascar. Cette société est détenue par la Société Financière Internationale (20%) du
capital social et le reste appartenant à la BNI-Madagascar (80%). La participation de la SFI
dans le capital de BNI-leasing résulte de son engagement à aider les PME qui disposent
d’une capacité limité de financement à long terme.

14
1-2- Les institutions microfinances

Ce sont des personnes morales qui effectuent les activités de microfinance telles que
l’octroi de microcrédits, la collecte d’épargne et les services connexes.

Concernant les institutions de microfinances existant à Madagascar, seul les CECAM


(Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel) ont développé une formule de financement à
moyen terme des investissements sous forme de crédit-bail
crédit bail adapté au monde rural et
dénommé « location - vente mutualiste ». Ce système a été mis au point par l’association
FERT1 en 1991 pour palier aux insuffisances des crédits octroyés par les banques aux
entrepreneurs agricoles. Son objectif consiste à faciliter le financement des matériels
agricoles
gricoles nécessaires à la production dans le cadre des associations paysannes qui constituent
en organisations financières mutualistes.

1-3- Comparaison sur le montant octroyé

Le montant octroyé présente la nécessité d’emprunt faite par le crédit


crédi preneur. De ce
fait, on remarque que l’entrée en vigueur de second de société de leasing affecte également
l’entrée des nouveaux investissements.

Figure n °5: montant octroyé par les sociétés de leasing

Source : filiale banque

Figure n° 6 : montant octroyé par la microfinance

1
Les articles de FERT,http://www.globenet.org/horizon_local/fert/fert.html

15
Source : CECAM

Durant les dernières années, le montant de crédit bail a presque triplé entre 2006 et
2007et doublé entre 2007et2009 pour la filiale banque. Cet accroissement rapide s’explique
par l’entrée massive de seconde société de crédit-bail.
crédit bail. Par contre, pour la CECAM, le
montant total n’a cessé d’augmenter depuis 2006. Malgré cette croissance du montant, on voit
que la part du crédit-bail
bail de cette institution
institution reste très restreinte par rapport aux sociétés
affiliées au système bancaire.

Section 2 : Le crédit preneur

C’est la personne qui contracte avec le crédit bailleur en vue de louer un équipement.
Il ne peut s’agir que des entités formelles.

2-1- Les entités : « les entreprises formelles »

Juridiquement, toutes entreprises, quelque que soit leur nature ou forme, peuvent
octroyer au crédit-bail.
bail. Les entreprises formelles (c’est-à-dire
(c’est dire déjà fait une inscription au
registre de commerce des
es sociétés, ayant la carte statistique et le numéro d’identification
fiscal) feront la demande de financement par le crédit-bail.
crédit

16
2-2- Le besoin en financement

Pour évaluer le besoin en financement de l’économie, il est nécessaire de connaitre


l’évolution en volume de crédit demandé par le crédit preneur au fil du temps. Il existe de
différentes formes de crédit :

 crédit à court terme


 crédit à long et moyen terme
 autres concours

Le tableau ci-après illustre le volume de crédit demandé par les entreprises privées,
publiques et particuliers et autres concours pour les trois années passées.

Tableau n°1 : le besoin en financement (en volume) des entreprises

rubriques volume
2006 2007 2008

Crédit à CT 782,5 848,1 1009,1


Particulier 21,3 23,1 28,0
Entreprises privées 747,3 808,8 961,1
Entreprises publiques 13,8 16,2 20,0

Crédit à LMT 400,3 542,3 770,4


Particulier 148,5 208,6 252,6
Entreprises privées 245,3 324,8 513,5
Entreprises publiques 6,5 8,9 4,2
Autres concours 8,5 7,3 16,9

Crédit total 1182,8 1390,4 1779,5

Source : BCM, rapport annuelle 2008

Ces besoins n’ont cessé de croitre durant les trois dernières années avec un
accroissement moyen environ de 22% pour tout type de crédit. On constate une accélération
des crédits à LMT pour les entreprises privées environ 44% entre 2006 et 2008. Le crédit à

17
CT évolue simultanément par l’augmentation important de crédit effectué par les entreprises
publiques.

2-3- La part de crédit – bail dans le financement

Malgré l’augmentation importante de crédit total dans le financement des entreprises,


la proportion de crédit –bail
bail dans ce crédit reste très minime. Ceci résulte en général de la
méconnaissance du produit par la clientèle et également la concurrence très forte du secteur
bancaire dans l’octroi des prêts.

Figure n°7 : financement des équipements(en


équipements( milliard d’Ar)

Source : BCM

18
Durant l’année 2006 à 2009, on observait un faible accroissement de volume de
crédit-bail. A cet effet le volume de crédit-bail ne dépasse pas de 25 milliard d’Ar. En
observant de plus près, en 2006, la part de crédit bail occupe 150ieme de volume de crédit de
financement total. De temps à temps, le crédit-bail varie en fonction croissante du volume
totale de crédit. Ainsi qu’à fin de 2008, nous constatons le dédoublement de volume de crédit-
bail par rapport à l’année 2006

Section 3 : Le fournisseur

C’est le dernier acteur qui intervient dans l’opération de crédit-bail. Le choix de


fournisseur de bien d’équipement du crédit-bail appartient aux preneurs vis-à-vis du modèle
de bien souhaité acquis.

3-1- Définition

Le fournisseur est celui qui fournit le bien d’équipement de crédit-bail. Il se présente


comme intermédiaire entre le crédit preneur et le bailleur pour la conclusion du contrat. En
général, le fournisseur n’a aucun engagement de reprise du matériel si l’option n’est pas
levée sauf le cas de leasing opérationnel. Toute fournisseur donne de garantie pour entretient
et maintenance du matériel suivant le délai convenu entre le crédit preneur et le fournisseur.

3-2- La répartition par type d’équipement financé

A Madagascar, les fournisseurs du crédit-bail sont des sociétés de fabrication des


matériaux. Les principaux biens d’équipements offerts par le crédit-bail sont :

 matériel roulant
 matériel agricole
 matériel industriel
 matériel médical
 matériel informatique
 outillage
 matériel maritime

L’analyse de la répartition de crédit-bail par type d’équipements financés permet de


dégager l’évolution de fournisseur. Ainsi, l’évaluation des produits offerts permet de classer
le degré d’importances des preneurs selon leur préférence de bien d’équipement.

19
Tableau n° 2 : répartition par type d’équipement financée en pourcentage

2006 2007 2008


Matériel roulant 55 50 49
(matériel de transport)
Matériel agricole 2 5 2

Matériel industriel 20 18 10

Matériel médical 5 1 0

Matériel informatique 5 0 0

Outillage 8 25 39

Matériel maritime 5 1 0

Source : ADCBM

D’après ce tableau, les matériels roulants sont les plus demandés. Concernant les
autres types de matériels, la répartition varie selon les sociétés. Les outillages et les matériels
industriels tiennent respectivement la deuxième et troisième place en 2006 alors qu’en 2008,
l’outillage prend la seconde place avec 39 % des crédits tandis les matériels industriels ont
baissé jusqu’à moins de 10%. Les autres types de matériels (agricole, médical, informatique)
demeure relativement faible au fil des années.

20
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Le crédit-bail représente une location de financement pour le crédit preneur. Malgré


cette définition, la création de société de leasing est réglementée et Agrée par le CSBF. Ainsi
jus qu’a ce jour, seulement deux sociétés de leasing et une institution de microfinance
existante pour assurer le financement des preneurs. Le domaine d’application de crédit-bail
est prescrit selon la loi 2004-052 sur le crédit-bail dans la quelle inscrite les déroulements à
suivre pour l’inscription au registre ainsi que la radiation sur le crédit-bail. Ensuite, le crédit-
bail propose quatres types de crédits possibles. Dans ceci, les bailleurs vont attribuer leurs
compétences afin d’atteindre le cas favorable pour les preneurs. Enfin, pour assurer leur
compétence, l’étude sur cette dernière partie pratique l’analyse de la situation de bailleur sur
le plan macroéconomique

21
DEUXIEME PARTIE :

MECANISME DE CREDIT – BAIL

22
Le mécanisme de crédit-bail se base essentiellement sur la loi existant concernant le
crédit-bail. Ainsi, la loi n°2004-052 sur le crédit-bail à Madagascar prévoit les droits et les
obligations de chaque parties afin d’harmoniser le respect et de protéger contre la
mauvaise fois de l’un d’eux. L’application de cette loi assure également le respect de
traitement comptable et fiscal du crédit-bail. De ce fait ,cette deuxième partie est consacrée à
l’étude de mécanisme de crédit-bail à Madagascar. Elle nous permet d’évaluer les contraintes
fiscales des sociétés bailleuses.

Pour commencer cette démarche, nous allons d’abord étudier la loi régissant sur le
crédit-bail, ensuite analyse du coût de crédit-bail, enfin les recommandations nécessaires en
précisant l’accent sur le climat des affaires et le remboursement de la TVA

CHAPITRE 3 : LA LOI REGISSANTSUR LE CREDIT-BAIL

La connaissance de la loi régissant sur le crédit-bail permet de savoir les conditions


de formes de contrat, les traitements comptables et les traitements fiscaux du crédit-bail à
Madagascar selon le cas des participants principaux. L’application de cette loi parait encore
incompréhensible à la location financement.

Section1 : Les conditions de formes de contrat

La forme du contrat peut exprimer suivant le contenu du contrat ainsi que les droits et
obligations de chacune. Ainsi, la condition de forme de contrat présente une compréhension
dans la quelle on doit respecter l’engagement à priori.

1-1- Le contenu du contrat

Le contrat de crédit-bail doit être fait par écrit. Il doit être une description précise du
bien donné en crédit –bail, le nom du fournisseur du bien, et la mention de la partie qui a
choisi le fournisseur et le bien. Par la suite on devra inscrire le coût d’achat du bien, le
montant total et la périodicité des loyers et la mention en cas échéant d’un paiement initial du
loyer ainsi que la période d’irrévocabilité dans la condition particulière. Ainsi, en fin de
contrat, les conditions de transfert de la propriété du bien au crédit preneur, avec indication du
prix de cession du bien loué en cas de levée d’option. Cependant, la base du contrat consiste
sur les droits et obligations des contractants.

23
1-2- Les droits et les obligations du crédit bailleur

1-2-1- Les droits du bailleur

D’après l’article 27 de la loi sur le crédit-bail, le crédit bailleur a le droit


de contrôler l’activité du crédit preneur suivant les termes du contrat. Ainsi, pour régulariser
le paiement du loyer, le crédit bailleur à le pouvoir de demander le paiement des loyers échus
et des dommages et intérêts en cas de retard de paiement et de procéder à la récupération
des biens donnés en crédit-bail en cas de défaillance.

1-2-2- Les obligations du bailleur

Les obligations les plus essentielles sont marquées sur la conformité d’un bien inscrit
dans le contrat dans la quelle le bailleur acheter auprès d’un fournisseur un bien choisi par le
crédit preneur. Au moment de l’achat, le bailleur doit informer par écrit le fournisseur que le
bien sera donner en crédit-bail, et mentionnée le nom et l’adresse de preneur. Dans le cas de
sous-crédit-bail, le bailleur doit informer par écrit le fournisseur que la détention du bien a
été transférée à un autre crédit preneur. Ensuite, il doit livrer au crédit preneur le bien aux
conditions prévues dans le contrat et effectuer les formalités de publicité du contrat. Il établit
au profit du preneur une promesse unilatérale de vente du bien objet du crédit-bail en tenant
compte des loyers versés.

1-3- Les droits et obligations du preneur

1-3-1- Les droits du crédit preneur

Le crédit preneur peut exercer sa détention sur le bien suivant les conditions du
contrat en justifiant et analysant la qualité ou la quantité du bien en crédit-bail par le
fournisseur ou de retard de livraison fait par le fournisseur. En cas d’erreur ou de retard de
livraison fait par le fournisseur, il peut demander des dédommagements pour les pertes subies.

1-3-2- Les obligations du preneur

Le preneur doit acquérir le bien donné en crédit-bail conformément aux conditions de


livraison prévues par le contrat et utiliser le bien aux conditions prévues dans le contrat.
Dans cette condition, il assure la maintenance du bien loué dans l’état où il a été livré compte
tenu de l’usure consécutive à un usage normale. En effet, il doit être ponctuel sur le paiement
des loyers dans le délai prévu dans le contrat. En tant que l’utilisateur exclusif, le crédit

24
bailleur a un accès illimité au bien, sauf disposition contractuelle et légale contraire. Enfin,
assumer pendant toute la durée du crédit-bail l’ensemble des risques, charges et
responsabilités se rapportant au bien donné en crédit-bail, sauf disposition contraire du
contrat.

1-4- Les obligations de fournisseur

Le fournisseur doit livrer le bien donné en crédit-bail directement au crédit preneur,


sauf disposition contraire du contrat de fourniture. Ce bien doit être livré avec une
documentation technique, un certificat de garantie et un manuel de montage et d’utilisation,
sauf disposition contractuelle contraire. Lorsque le fournisseur manque à ses obligations
stipulées dans le contrat de fourniture, la partie au contrat qui l’a choisi est responsable des
pertes et dommages causés par ces manquements sauf à la disposition contractuelle contraire.
Au cas où le bailleur manque à ses obligations d’informations dues au fournisseur, il engage
sa responsabilité vis-à-vis du crédit preneur. Enfin, si dans le contrat, le fournisseur intervient
également en qualité de bailleur, les obligations du fournisseur et du bailleur sont mises à la
charge de la même personne et s’éteignent réciproquement par confusion.

Section 2 : Le traitement comptable de crédit –bail

Les principes comptables du PCG 2005 relatifs au crédit-bail imposent la


comptabilisation de l’actif à la date d’entrée en vigueur du contrat en respectant le principe
de prééminence de la réalité sur la forme. Cet enregistrement doit présenter dans les états
financiers conformément à leur nature.

Prenons un exemple concret : un bien d’équipement de valeur 100 000 000Ar HT est financé
par la société de leasing de la société X. La durée de remboursement est de 48 mois (voir
annexe n°2 dossier n : 01 du 14/07/2010) et la valeur résiduel est 1 000 000Ar avec taux
d’intérêt 18%, taxe TVA 20%

2-1- La comptabilisation au niveau du crédit-bailleur

Cette comptabilisation se fait à plusieurs étapes :

25
A - à l’achat du bien auprès de fournisseur

Le crédit bailleur comptabilise en achat la transaction avec le fournisseur et en


contrepartie la réduction de trésorerie ou augmentation de la dette fournisseur.

N : de intitulé débit crédit


compte
21 Immobilisation corporelle 100 000 000
4456 Etat, TVA déductible 20 000 000
512 Banque 120 000 000

Achat du bien d’immobilisation

Au moment de l’achat du bien, le bailleur paie immédiat la totalité de la TVA au


fournisseur. De ce fait, il récupérera cette grosse somme investi sur le paiement du TVA en
fonction de la durée d’exploitation.

B- a la mise à disposition du bien

Le crédit bailleur comptabilise le montant total du contrat en créance sur location de


financement.

N : de intitulé débit crédit


compte
462 Créance sur la location 120 000 000

21 Immobilisation corporelle 120 000 000

Règlement du fournisseur d’immobilisation

A l’arrivé du bien au crédit preneur, le bailleur paie toute le montant TTC


d’immobilisation corporelle au fournisseur. Donc, l’écriture en crédit d’immobilisation résulte
que cette immobilisation est l’actif de bailleur. Compte tenue de créance sur la location,

26
le bailleur déduit la TVA et la valeur HT afin de répartir la taxe comme une charge à
récupérer.

C- à chaque échéance de paiement des loyers

Les remboursements des prêts sont comptabilisés en diminution des créances sur
location financement tandis que les intérêts sont constatés en tant que produits financiers.

N : de intitulé débit crédit


compte
512 Banque 3 323347
462 créances sur la location financement 1 519 455,8
4457 Etat, TVA collectée 303 891,2
762 Produits financiers 1 500 000

Paiement du loyer mensuel

Le paiement de loyer se fait par banque. A ce moment, une partie de créance est
amortie. Dans ce loyer, le bailleur prélève également une partie de TVA correspondant et le
bénéfice mensuelle constaté d’avance par les deux partis. Donc, la récupération du TVA
commence par le paiement de premier loyer.

D- à chaque clôture des comptes annuels

Au bout d’une année, le crédit bailleur régularise les échéances des prêts en
distinguant les prêts moins d’un an et les intérêts courus non échus sur l’opération.

N : de intitulé débit crédit


compte
512 Banque 39 880 164
462 créance sur location financement 18 011 551,2
4457 Etat, TVA collectée 3 908 150,2
762 Produit financier 17 960 462,6

Remboursement de capital investi au


bout d’une année

27
En fin d’une année, la récupération de la TVA soit inferieur à 1/4du montant du
montant payer auparavant. Donc, il faut attendre 36 mois pour la reprise de la valeur restante.
En contre partie, présent dans le contrat, le bailleur reçoit du produit financier classé comme
bénéfice des sociétés lors de l’emprunt.

E - à la clôture du contrat

A la fin contrat, le crédit preneur a deux options :

 en cas de levée d’option, le crédit bailleur constate l’encaissement de la valeur


résiduelle
 au cas contraire, le crédit bailleur enregistre le bien loué au titre des immobilisations
hors exploitation ou dans un compte d’attente.

N : de intitulé débit crédit


compte
47 Compte d’attente 1 200 000

462 créance sur location financement 1 000 000


4456 Etat, TVA collectée 200 000

Au cas d’abandon d’option d’achat

Ici, le crédit bailleur répercute le reste de la valeur résiduelle au TVA .En général, le
montant de cette valeur résiduelle est de 10% de la valeur initial HT. Donc, il récupère enfin
le reste du somme du TVA.

2-2- la comptabilisation au niveau du crédit preneur

F - à la mise à disposition du bien

Le crédit preneur inscrit à l’actif le bien loué à sa juste valeur .Il constate en
contrepartie des dettes location financement

28
N : de intitulé débit crédit
compte
21 Immobilisation corporelle 120 000 000

167 Dette sur location financement 120 000 000

Mise en possession du bien

Le crédit preneur journalise son compte, compte tenue de la TVA facturée par le
crédit bailleur dont il va rembourser cette somme. De ce fait, le bailleur assure le règlement de
la valeur TTC de bien d’équipement.

G - à chaque échéance de paiement des loyers

Les loyers sont éclatés en remboursements de dettes et en intérêts. Les


remboursements des dettes sont comptabilisés en diminution des dettes sur location
financement tandis que les intérêts sont constatés en tant que charges financières. En
contrepartie, le preneur enregistre la diminution de sa trésorerie.

N : de intitulé débit crédit


compte
167 Dettes sur location financement 1 519 455,8
4456 Etat, TVA déductible 303 891,2
666 Charge d’intérêt 1 500 000
512 Banque 3 323 347

paiement du loyer
A chaque paiement du loyer, le crédit preneur évalue la charge d’intérêt et le
remboursement du TVA mensuel. Il y a de remboursement de dettes sur location financement
qui se présente par l’écriture en débit.

29
H - à chaque clôture des comptes annuels

Le crédit preneur amortit le bien loué et enregistre des charges au titre de dotation aux
amortissements.

N : de intitulé débit crédit


compte
6811 Dotations aux amortissements 39 880 164
28 amortissement 39 880 164

amortissement du bien

Au bout de 12 mois, le montant de l’amortissement annuel qu’en déduit le bailleur est


anticipé par le preneur. L’amortissement en crédit veut dire que le crédit preneur enregistre la
diminution de dette sur le crédit-bail. Ceci explique que l’amortissement du bien, dans le ces
crédit preneur, représente simplement la répartition des dettes à rembourser selon la durée du
contrat convenue.

I - à la clôture de contrat

En cas de levée d’option, le crédit preneur constate le paiement de la valeur résiduelle.

N : de intitulé débit crédit


compte
167 Dettes sur location financement 1 000 000
4456 Etat, TVA déductible 200 000

512 Banque 1 200 000

paiement de la valeur résiduelle

30
Le paiement de la valeur résiduelle est nécessaire pour finaliser le contrat. Cette se
définit comme charge hors exploitation car le preneur doit renouveler ses bien d’équipement
pour leur nouveau exploitation.

 En cas d’abandon d’option d’achat, le crédit preneur constate de l’actif du bien


loué
N: de intitulé débit crédit
compte
167 Dette sur location financement 1 000 000
21 Immobilisation corporelle 1 000 000

Abandon de levée d’option d’achat

Au cas contraire de la situation précédente, l’emploie de cet ancien matériel ne


fournit de la satisfaction pour le preneur car l’obsolescence matériel aggrave l’importance de
coût utilisation.

Section 3 : La disposition fiscale sur le crédit –bail

A Madagascar, les participants de crédit-bail supportent les taxes selon leur fonction. Ce
type d’impôt est appliqué selon les textes régissant la fiscalité des opérations de crédit-bail.
Donc loi n : 2004-052 du 22 décembre 2004 sur le crédit-bail.

3-1- L’impôt sur les bénéfices des sociétés

Pour toutes entités actives dans le domaine sont soumises à l’agrément et à la de la


Commission de Supervision Bancaire et Financière(CSBF) selon les réglementations en
vigueur. Ces sociétés, dont le volume des opérations de crédit-bail dépasse de 60% de leurs
chiffres d’affaires (CA), seront astreint à des conditions d’agrément, de capital minimum, de
règle de gestion et de normes prudentielles plus souple par la CSBF.

31
3-1-1- L’exemption de l’IBS

Ces sociétés présentent des avantages fiscaux dont :

 elle bénéficie d’une franchise d’IR et du minimum de perception pour les deux
premiers exercices, à compter de la date de constitution définitive ;
 elle est soumise à l’IR, respectivement, au taux réduit de 10%, 20% au titre de
troisième et quatrième exercices ;
 elle est soumise au taux de droit commun prévue suivant la loi finance 2009 soit
taux de 24% à partir de 5eme exercice.

3-1-2 - Le plus value sur la cession du contrat

En cas de cession d’un contrat de crédit-bail, la plus value réalisée par le crédit
preneur est imposable, suivant le cas, à l’impôt sur les bénéfices des sociétés(IBS) ou à
l’impôt sur les plus-values immobilières (IPVI).

Plus value = prix de cession - loyer

Cette plus value est égale à la différence entre le prix de cession et la fraction des
loyers qui correspond aux amortissements que l’entreprise cédante aurait pu pratiquer selon le
mode linéaire.

3 -2- La TVA

La perception de la TVA peut avoir de différente manière sur la vente, la


consommation et l’échange .Le plus essentielle se trouve au niveau de consommation. La
TVA est récupérée par l’Etat de façon obligatoire imposé aux acteurs économiques.

Pour le crédit-bail, le mode de perception de la TVA se présente de manière suivante :

 TVA à payer par le crédit preneur :


Les loyers versés par le crédit preneur au crédit bailleur pendant la durée du contrat
sont soumis à la TVA, à titre de « prestation de services »seulement pour ce qui concerne le
capital et non pas les intérêts.

32
 TVA incluse dans la valeur du bien :

Si le bien objet du crédit- bail est soumis à la TVA, le prix de cession du bien lors de
la levée de l’option d’achat sera également soumis à la TVA.

 TVA en cas de cession du contrat :

Le crédit preneur prend en charge le remboursement de cette taxe avant le levée


d’option .Lors que le prix de cession est inferieur à la valeur résiduelle des biens que l’on
calcul par le taux d’amortissement linéaire, a son tour la TVA est calculée sur la base de cette
valeur résiduelle.

 TVA sur les biens à l’importation :

Lors que des biens d’équipement, matériels et d’outillages, bénéficient d’une mesure
d’exonération de la TVA à l’importation, cette exonération s’applique aux mêmes biens
importés au nom du crédit bailleur au titre d’une opération de crédit-bail.

3-3- Le droit d’enregistrement et droit de mutation

3.3.1- Le droit d’enregistrement

Les contrats de crédit-bail présentés aux formalités d’enregistrement sont soumis à un


droit fixe, arrêté par la voie réglementaire. Ce droit s'applique au prix qui aura été stipulé dans
l'acte de vente, en tenant compte de toutes les charges et indemnités dues au vendeur, et ils
seront exigibles lors de la signature de l'acte authentique de vente. Ce droit varie suivant la
nature du bien contracté :

 Contrat de bail mobilier : droit fixe de 20 000 ariary


 Contrat de bail immobilier : droit fixe de 100 000 ariary

Tout acte modificatif du contrat de crédit-bail doit être présenté obligatoirement aux
formalités de l’enregistrement auprès du Centre Fiscal Territorialement Compétent.

3-3-2- Le droit de mutation

En cas de cession du bien loué, le contrat de vente conclu à la levée d’option est
soumis aux droits de mutation à titre onéreux. Le calcul du droit de mutation sur les biens
donnés en crédit-bail repose sur la valeur résiduelle du bien et non pas sur sa valeur
commerciale.

33
3-3-3- Les autres taxes

Cette dernière taxe est composée de taxe publicité foncière et la taxe professionnelle.

 La taxe de publicité foncière : elle est perçue lors de l’inscription d’une


hypothèque ou lors de l’inscription d’une mutation de bien immobilier.

 la taxe professionnelle : le droit professionnel de la taxe professionnelle est établi


en fonction de la valeur locative des biens pris en location déterminée sur le prix
d’acquisition affecté d’un coefficient fixé par la Direction Général des Impôts
(DGI). Ce coefficient représente le loyer normal du marché monétaire au premier
janvier de l’exercice.

34
CHAPITRE 4 : LE COUT DE CREDIT-BAIL

Le crédit-bail évoque des couts à supportés par le crédit preneur et le crédit bailleur.
Ce coût provient essentiellement de la fiscalité. Parfois, les coûts fiscaux des entreprises se
font le même objet tel que le paiement d’IBS. Ainsi l’analyse de coût du crédit-bail se
pratique souvent sur la vitesse de dépréciation matérielle.

Section 1 : Les couts supportés par le crédit preneur

1-1- Les charges fiscales de crédit preneur


Le crédit preneur en tant que l’utilisateur exclusif du bien d’équipement prend en
charge le règlement des taxes liées à l’acquisition du bien d’équipement et aussi pour les
dépenses non inscrites dans le contrat dont :

 tous les frais exposés par le bailleur en vue de recouvrir sa créance.


 tous impôts et taxes présents et à venir, afférent à la location, à la détention et à
l’utilisation du matériel notamment le droit d’enregistrement d’un bien contracté et
le droit de mutation en cas de cession en fin de contrat.
 le remboursement de crédit de la TVA et l’intérêt pris en charge par le crédit
bailleur.
 paiement de l’IBS sous forme de l’impôt sur la plus-value immobilière(IPVI) dans
le cas de plus value.
 Paiement de l’IFPB, et la TAFB et la TPF concernant la propriété foncière.

35
Tableau n°3 charge fiscal a payer par le crédit preneur

libellée droit
Taxe professionnelle (TP) Taxe annuelle due à raison de l’exercice Droit fixe : en fonction de la nature de l’activité, du
chiffre de la population du lieu d’exploitation, du
d’une activité lucrative à Madagascar nombre de salariés, de l’importance du matériel

Droit proportionnel : fonction de la valeur locative (VL)


des locaux et des équipements

Professions libérales : 1/10 x VL

Commerce de 1ère, 2ème et 3ème classe :1/15x VL

Industries, métiers et prestations de services de 2ème et


3ème cl. : 1/20 x VL

Commerces de 4ème et 5ème cl. 1/30 x VL

Autres activités : 1/40 x VL


Centimes additionnels à la TP 30% x (Droit Fixe + Droit Proportionnel)

36
Impôt Foncier sur la propriété bâtie Basé sur la valeur locative (fixée par la Taux voté par la Commune
(IFPB)
Commission d’évaluation)

Taxe Annexe à l’Impôt Foncier sur la Basée sur la valeur locative des immeubles Taux voté par la Commune
Propriété Bâtie (TAFB)
Taux maxima : 5%

Taux minima : 2%
Droits d’enregistrement Droits assis sur l’enregistrement de tous les Immeubles : 6%
actes entraînant le transfert de biens
Bail à durée limitée : 1% et 2%
proportionnels à la valeur des biens
Cession de parts : 2%
Taxe additionnelle aux droits Taxe assise sur les mutations à titre onéreux 2%
d’enregistrement
des biens immeubles et meubles
Taxe de publicité foncière (TPF) Taxe due sur l’inscription des mutations dans 1% de la valeur si bail

2% si autres
le livre foncier et sur les formalités de
conservation
1% de la valeur si partage
Source : http://mada-business.com/news_fiche.php?id=9

37
1-2- Comparaison des coûts supportés sur le crédit-bail et celui de l’emprunt classique

L’analyse de coût supporté selon les deux modes de financement se font en


comparant les variables suivantes : taux d’intérêt, frais de dossier, apport personnel, garantie
et assurance sur le bien loué.

Tableau n°4 : Tableau comparatif des coûts supportés par le crédit preneur et emprunteur
classique

Banque classique Société de crédit-bail


Taux d’intérêt 11% à14% pour les taux affichés 16% à 19%
par la banque centrale
Frais de dossier 1 % du montant du crédit 1 % du montant du crédit

Apport personnel 30 % du montant du prêt Non exigé

garantie exigé Non exigé

Assurance sur le bien loué Non exige exigé

Etude de dossier lente rapide

Source : ADCBM

A Madagascar, le taux de crédit –bail pris en compte dans le calcul du loyer varie entre
16 à 19 %. Les taux d’intérêt des crédits à l’équipement dépendent de l’organisme financier
dont 11% à 14 % pour la banque classique. La location financement présente des avantages
pour le crédit preneur sur l’apport personnel et la garantie que celui de la banque classique.
Ce cout est plus faible pour le demandeur (crédit preneur) car la société bailleuse facilite
l’acquisition du bien d’investissement avec une étude de dossier moins longue.

Section 2 : Les coûts supportés par le crédit bailleur

Les crédits bailleurs doivent tenir compte de différents couts qu’ils affectent par la
suite aux loyers des équipements financés. Il s’agit de :

38
2-1- Les coûts d’exploitations :

Une société de crédit-bail engage des coûts d’exploitation pour son fonctionnement.
Parmi cela, de nombreux coûts sont fixes et ne dépendent pas de caractéristique de la société
bailleuse. Cela prédit les coûts de transaction de crédit bailleur seront comparativement plus
élevés.

2-2- Les coûts liés à l’obsolescence ou à l’amortissement :

Le bailleur détient le droit de propriété de l’actif et assume les couts liées à


l’amortissement. La dépréciation matérielle tenait en compte la perte de valeur que la
rentabilité diminue en fur et a mesure du temps d’utilisation fait par le crédit preneur. De ce
faite, le bailleur enregistre le calcul d’amortissement pour évaluer le risque d’obsolescence du
matériel.

2-2-1- Amortissement

C’est la constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur d’un élément


d’actif, résultat de l’usage sur une période donnée. Il existe deux modes de calcul
d’amortissement. Ce sont l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif. La méthode
de calcul d’amortissement consiste le calcul de la dévalorisation ou la dépréciation de façon
régulière dans le temps.

Amortissement = valeur d’origine x taux d’amortissement

L’amortissement est un processus comptable, correction de l’évaluation des actifs. Il


constate la dépréciation de la valeur d’un élément d’actif subie au cours de l’exercice.

Prenons un exemple présenté dans l’annexe : un bien d’équipement de valeur


1 000 000HT est financé par la société de leasing de la société X.

Amt =Vo x T

T = 100/ n n=4 ;

T = 25% ; Vo = 100 000 000 ;

39
Tableau n °5 : Tableau d’amortissement

Année Base de calcul Amt annuel Amt cumulé VNC


N 99 000 000 24 750 000 24 750 000 74 250 000
N+1 74 250 000 24 750 000 49 500 000 49 500 000
N+2 49 500 000 24 750 000 74 250 000 24 750 000
N+3 24 750 000 24 750 000 99 000 000 0
Source : auteur

En comparant l’amortissement annuel calculé par la méthode linéaire, on constate une


augmentation de charge fiscale avant la période d’irrévocabilité par rapport a ce qui prévu
selon le contrat. On a selon le calcul ci-dessus la valeur 24 750 000Ar au lieu de
18 011 551,2 Ar comme charge fiscale constaté. Ainsi que la solde positive présente
l’avantage fiscal pour le bailleur. Cette charge induit en effet la baisse de l’impôt à payer par
le bailleur comme IBS. En dehors de la période d’irrévocabilité, la perception de l’intérêt
récompense la perte due à l’augmentation supplémentaire de l’impôt à payer.

2-2-2- Comparaison des matériels


La comparaison des matériels fournis par le fournisseur permet d’identifier les
contraintes liées au coût de l’obsolescence (durée du contrat, degré d’obsolescence).

Tableau n°6 : comparaison du matériel informatique et du matériel durable

Durée du contrat Degré d’obsolescence Crédit en pourcentage


Matériel court terme Elevé Faible ou quasiment nul
informatique

Matériel durable Long terme faible dominant

Source : Auteur

La location financement du matériel informatique présente un faible pourcentage car le


bailleur n’est pas accessible à contrôler l’utilisation de l’actif. Le degré de l’obsolescence est
très élevé car l’assurance de matériel informatique n’existe pas encore à Madagascar. Le
risque éventuel de panne matériel sera plus en plus fort.

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2-3- Les coûts de ressource et de la liquidité

Comme toute entreprise financière, pour être rentable, le revenu généré par
l’opération de leasing doit dépasser le cout des ressources de la société bailleur. Le manque de
liquidité de la société de crédit-bail provient du paiement direct de la TVA au moment de
l’acquisition du bien d’investissement.

Supposons que la société bailleuse finance dix entreprises preneuses dont la valeur du
montant différent :

 minimum : 10 000 000 ariary


 maximum : suivant la capacité de remboursement de l’entreprise.

Tableau n°7 : détermination de coût de ressource en ariary

Nombre de preneur Montant HT TVA Montant TTC


1 100 000 000 20 000 000 120 000 000

2 200 000 000 40 000 000 240 000 000

3 400 000 000 80 000 000 480 000 000

4 150 000 000 30 000 000 180 000 000

5 1 200 000 000 240 000 000 1 440 000 000

6 4 000 000 000 800 000 000 4 800 000 000

7 2 000 000 000 400 000 000 2 400 000 000

8 100 000 000 20 000 000 120 000 000

9 100 000 000 20 000 000 120 000 000


10 100 000 000 20 000 000 120 000 000
Total 8 350 000 000 1 670 000 000 10 020 000 000
Source : auteur

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Nous remarquons que la location financement de dix entreprises preneuses de montant
HT de 8 350 000 000 induit un financement supplémentaire de 1 670 000 000. Cette somme
représente en moyenne de 20 % du montant HT. Plus le montant sera important plus le coût
de ressource sera un facteur bloquant de financement.

2-4 - Les provisions pour risque

Ce risque se repartit avec le client, l’équipement et le secteur d’activité du client.

 risque sur le client : le crédit bailleur doit tenir compte de la solvabilité du crédit
preneur. Ainsi, le risque client se calcule en fonction de la capacité de
remboursement du crédit preneur.
- La solvabilité de l’entreprise preneuse : Ce ratio exprime le critère le plus pertinent
pour mesurer l’endettement d’une société.
Solvabilité = endettement financier net / fond propre
Ce ratio est utilisé pour apprécier si une société n’est pas trop endettée et dispose des
fonds de trésorerie suffisants, on établit le rapport entre l’endettement financier net (diminué
des disponibilités et des valeurs mobilières de placement à l’actif) et les fonds propres.

- La capacité de remboursement : ce ratio est calculé selon la formule :


Capacité de remboursement = endettement net / Excédent brut d'exploitation

Ce ratio exprime , en nombre d'années d'excédent brut d'exploitation, la capacité de


l'entreprise à rembourser son endettement au moyen de son excédent brut d'exploitation. Sauf
exception, un ratio supérieur à 5 années traduirait un endettement trop important au regard de
la création de richesse de l'entreprise.

 risque sur l’équipement : les spécifications techniques et la facilité de rétrocession


du matériel jouent dans la décision d’octroi du crédit-bail. En effet, dans le cas où le
crédit preneur n’envisage pas d’accéder à la propriété du bien en fin de contrat ou
dans l’hypothèse d’un défaut d’un paiement des loyers, le crédit-bail serait obligé de
reprendre l’équipement et doit supporter le coût de sa revente sur le marché
secondaire. Ce cout est d’autant plus élevé qu’il difficile de trouver un nouveau
preneur.

 risque sur le secteur d’activité du client : la conjoncture économique peut affecter


la capacité de paiement des loyers du client. Un environnement économique favorable

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influe sur sa capacité financière. A l’inverse, une économie en forte croissance
augmente l’intensité et le rythme d’utilisation du bien loué dont l’accélération de
l’usure et l’obsolescence sont élevés.

Section 3 : Commentaire concernant le bailleur

Le plus grand problème du crédit bailleur à Madagascar se base sur la récupération de


la TVA. Malgré la rectification de la loi de finance 2008, l’incitation parait encore
incomplète néanmoins inapplicable.

Dans le PED y compris Madagascar, la fluctuation économique présente un effet sur la


récupération de la TVA. Malgré la possibilité de remboursement des crédits de TVA effectué
par le crédit preneur (projet de Loi de finance 2009), il continue de payer pratiquement 20%
de la charge en plus. En somme, la TVA déductible demeure irréductible. Le cout de crédit-
bail s’élève en plus et le nombre des opérations de crédit –bail ne se développe pas.

Comme nous disons auparavant, le tableau suivant montre l’effet de TVA sur le crédit-bail.

Tableau n°8 : Simulation d’un business plan d’une société de crédit-bail en million d’Ar

Année 2009 2010 2011 2012 2013

volume de crédit 10,20 17,10 25,20 34,80 45,60

Loyer de la période 4,50 10,80 19,50 31,80 43,80

Porte feuille client 7,50 17,70 30,30 43,20 58,20

Crédit de TVA 1,50 3,60 6,2 8,70 12

Source : ADCBM

Cette projection montre l’augmentation de crédit de TVA. Cette variation croissante


du TVA déductible est non remboursable. Il représente ainsi un cout élevé et une trésorerie
irrécupérable. Ainsi en 2009, la projection de crédit de TVA est de 1,5million d’Ar à 12

43
millions en 2013 explique les préférences des crédits preneurs sur le choix de financement de
l’investissement. D‘autant cette valeur sera élevée d’autant l’activité de bailleur se
développe normalement et le volume de crédit, le loyer de la période et le porte feuille client
augmentent aussi.

L’évaluation des droits et obligations de chaque acteur incitent le nouveau bailleur


de s’intégrer au marché financier. La comptabilisation du crédit-bail sera différente de l’une à
l’autre. La disposition fiscale sur le crédit-bail présent des avantages fiscaux du coté du
bailleur. L’analyse des coûts de crédit-bail nous permet de préciser l’avantage de crédit
preneur en choisissant le crédit-bail comme moyen de financement. Du coté de bailleur, un
problème structurel du solde de crédit de TVA présente comme obstacle de développement
de crédit-bail qui n’existe qu’à Madagascar. Faute de quoi les sociétés bailleurs se limiteront
au niveau d’activité actuel ?

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CHAPITRE 5 : LES RECOMMANDATIONS

Nous consacrons notre étude sur les recommandations afin d’attirer des
investisseurs, en indiquant le climat des affaires favorable, puis, recouvrir le remboursement
de TVA pour assurer les avantages fiscaux du crédit-bailleur.

Section1 : Le climat des affaires

Le climat d’affaire représente le cas sur le quel le crédit-bail est favorable à


l’élargissement de ses activités donc a la croissance économique. Ainsi, dans cette section, on
trouve les indicateurs du climat et la projection de crédit-bail à Madagascar.

1-1- Les indicateurs du climat

L’analyse du climat des affaires permet d’identifier les conditions économiques,


institutionnelles et sociales qui affectent la rentabilité et les risques associé aux
investissements. Ainsi, l’analyse de la Banque Mondiale procède périodiquement à l’étude
des indicateurs du climat des affaires afin de réduire les facteurs qui font entrave aux
investissements.

A ce titre, le doing business porte sur dix domaines particuliers dont l’objectif
spécifique étant d’évaluer la réglementation et la bureaucratie aux quelles se heurtent les
PME durant leur cycle de vie.

Pour le cas de Madagascar, le rapport de Doing Business 2009 révèle une


amélioration des conditions d’investissement. Le tableau suivant permet de comparer les
climats d’affaires de 2009 par rapport à 2008.

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Tableau n°9 : Les indicateurs du climat des affaires

Doing Business 2008 Doing Business 2009

Facilitation des affaires 151 144

Création d’entreprise 65 58

Obtention de permis de construire 136 102

Emploi des travailleurs 157 153

Enregistrement de propriété 168 145


171 172
Accès au crédit
49 53
Protection des investisseurs
89 92
Paiement d’impôts
Commerce extérieur 127 109

Exécution du contrat 153 153

Fermeture de l’entreprise 181 181

Source: B M (rapport Doing Business)

D’après ce tableau, nous connaissons des améliorations concernant notamment :

 réduction du coût de création d’entreprise


 réduction de la durée et du coût d’obtention d’un permis de construire
 réduction de la durée et du coût d’enregistrement des propriétés intellectuelles
 durée pour effectuer une opération d’exportation et d’importation.

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Par contre, certains indicateurs ont reculées : l’accès au crédit, la protection des
investisseurs, le paiement d’impôt.

1-2- La projection de crédit-bail

L’analyse du besoin en financement de l’économie malgache montre que le


financement des investissements par les crédits à moyen et long termes s’est accéléré au cours
de dernières années. Les crédits à l’équipement jouent un rôle important dans cette
évolution. Par ailleurs, la répartition des crédits traduit une prépondérance des secteurs à
force intensité capitalistiques comme la manufacture, les bâtiments et travaux publics et le
transport. Il s’ensuit que le besoin de financement à Madagascar constituera encore une
opportunité non négligeable pour les bailleurs.

Le tableau suivant présente une simulation de l’évolution des crédits entre 2008 et
2012 qui permet de déduire la projection de crédit-bail dans les prochaines années.

Tableau n°10 : Projection de l’évolution de crédit-bail en milliard d’Ar

2008 2009 2010 2011 2012

Projection crédit à l’économie, 27,90% 24,40% 21 ,70% 17,60% 13,20%


variation annuelle
Projection crédit à l’économie, 388,88 483,77 588,74 692,36 783,75
montant
Projection à LMT 228,00 283,63 345,18 405,93 459,51

Projection de crédit-bail 14,28 18,15 22,78 27,60 32,17

Source : MBF, banque centrale

Les projections sur l’évolution annuelle du crédit à l’économie permettent d’en


déduire le montant jusqu’à 2012, par la suite en déduire le montant du crédit LMT en
appliquant la part des crédits LMT au crédit total. Le montant du crédit –bail s’obtient
finalement en tenant compte de la part du crédit –bail dans le crédit d’équipement. Au vu de
cette simulation, le montant de crédit –bail serait passé de 14,28 à 32,17 milliard d’Ar.

47
Section 2 : Le remboursement du TVA

Pour résoudre le problème lié au TVA, les bailleurs peuvent procéder deux modèle de
remboursement du TVA.

2-1- La répercuter la TVA aux crédits preneurs en début du contrat

Dans ce modèle, le client règle la TVA directement le TVA au début du contrat. Le


crédit bailleur ne facture plus la TVA sur les loyers et le taux de TVA sur les loyers du crédit-
bail est égal à zéro. Au cas où le client n’a pas les moyens de payer la TVA au début du
contrat, la société de leasing finance le TTC et l’inclut dans la base de financement. On se
retrouve comme dans le cas d’un crédit classique seul les intérêts sont calculés par rapport à
la valeur TTC. Dans ce cas, le crédit bailleur ne souci pas sur la durée de récupération de la
TVA mais il enregistre accroissement d’intérêt proportionnel au montant de la valeur TTC de
bien loué. Donc ceci ne permet tout simplement d’alléger le coût sur la liquidité mais donne
un surplus d’intérêt.

2-2- Le remboursement le solde de crédit TVA au crédit bailleur

Plusieurs pays ont déjà adoptées cette méthode selon les normes établies par les
autorités fiscales comme Tunisie, Rwanda et d’autres pays. Par ailleurs, Madagascar utilise
déjà ce système pour le remboursement de solde du crédit de TVA pour les entreprises
admises au régime de Zone Franche et les entreprises exportatrices. L’application de ce
modèle au crédit–bail va présenter une opportunité fiscale pour les bailleurs. Ainsi, le crédit-
bailleur n’est pas censé de restreint leur activité en cas de contrainte sur la liquidité. Ce
modèle est nécessaire dans le cas où le crédit preneur se trouve en défaillance et la revente de
ce bien présente de perte de valeur insupportable. Cette perte de valeur provoque à son tour
une perte d’une partie de crédit TVA.

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CONCLUSION GENERALE

En bref, le crédit-bail présente un nouveau système de location financement qui


existe depuis l’an 2000 par la société EQUIPBAIL MADAGASCAR. En 2007, un second
bailleur vient de conquérir le marché financier en matière de location financement (BNI
leasing) et d’autre institution de microfinance ce qui est le cas de CECAM. Le mécanisme de
crédit –bail à Madagascar assure l’avantage des ses participants dans la quelle la projection
de l’évolution de crédit-bail révèle une grande importance pour l’année à venir.

Malgré, le problème de coût surgit sur la manque de liquidité provient de


l’insuffisance des investissements, on pourra améliorer davantage les conditions favorable
de crédit-bail. A Madagascar, le problème de remboursement de crédit des assujettis présents
un danger, cas des bailleurs, en raison de fluctuation économique existant, et le plus
essentielle concernant le risque sur le délai de récupération du TVA en cas de défaillance de
crédit-preneur tenant compte de l’amortissement. C’est pour cela le crédit-bail actuel limite
les locations financement de valeur dont l’amortissement est très rapide.

Face à ce problème, la recommandation par incitation fiscal dont la récupération du


TVA incite l’évolution de crédit-bail à Madagascar. En ce moment, on pourra satisfaire à la
fois le bien - être des deux contractant. De ce fait, les ADCBM proposent la solution
concernant le remboursement de la TVA. Donc, la réduction de durée de remboursement de
la TVA. En ce sens, l’augmentation de stock de trésorerie réduit le coût sur la liquidité de
société de leasing. A vraie dire, le crédit-bail présente le meilleur financement pour assurer la
croissance économique donc le développement économique d’un pays.

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ANNEXES
LISTES DES ANNEXES
Annexe n°1 Le contrat de crédit-bail

Annexe n°2 Le plan de remboursement


Annexe n°1

CONTRAT DE CREDIT – BAIL N° /EBM /0 9

Entre les soussignés :


La Société , Société anonyme au capital de MGA dont le siège social
se trouve à , représentée par Mr , Directeur,

Ci-après dénommée le BAILLEUR, d’une part,


Et
Ci-après dénommée le LOCATAIRE d’autre part,

IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT PAR LES DEUX PARTIES

A- CONDITIONS GENERALES
Article 1 : Le présent contrat a pour objet la location par « le bailleur », de matériel ou de
véhicule selon les conditions dans lesquelles les sociétés de leasing ou de crédit-bail sont
habilitées à exercer leurs activités à Madagascar.
Article 2 : Choix du matériel – commande prise en charge
1) En sa qualité de futur utilisateur, le locataire choisit librement le type et la marque du
matériel ainsi que son fournisseur. Il en détermine avec ce dernier les spécifications
techniques, et en accord avec le bailleur, les modalités de paiement et de livraison. Le
matériel est livré aux frais et risques du locataire. Le locataire est responsable des clauses de
garanties à conclure avec le fournisseur. Après signature du présent contrat de location,
approbation par le bailleur du bon de commande également signé par le locataire et paiement
du 1ère loyer et des frais éventuels, le bailleur passe commande du matériel aux conditions
ainsi arrêtées.
2) Dès la mise à disposition du matériel par le fournisseur, le locataire agissant en qualité de
mandataire du bailleur et pour son compte en qualité de locataire utilisateur, doit reconnaître
sa conformité à la commande et son état et contrôler les normes de fonctionnement prévues.
3) En cas de non conformité à la commande, ou d’état défectueux, ou de normes insuffisantes,
le locataire doit refuser la prise en charge du matériel. Dans ce cas, il fera jouer
immédiatement la clause de garantie avec le fournisseur. Dans un délai de huit jours à
compter de la date de livraison, le locataire doit aviser le bailleur de son refus par lettre
recommandée avec transmission des pièces attestant la mise en jeu de la clause de garantie.
Passé ce délai, il sera censé accepter sans réserve le matériel, tel qu’il est mis à sa disposition.
Article 3 : Départ et durée de la location – Modalité et règlement du loyer
1) Le point de départ de la location est fixé au moment de la mise à disposition du matériel
constaté par un procès- verbal de prise en charge.
2) La durée de la location ainsi que celle de la période irrévocable sont fixées, par les
conditions particulières. Au cours de ces périodes, la location ne peut être résiliée que dans les
cas prévus dans l’article 8 paragraphe 4 et dans l’article 9 ci-après et dans les cas prévus par la
loi.
3) Le prix de la location en principal et accessoires est payable par mois ou par trimestre et
d’avance. Le premier loyer est payable à la signature du contrat. La date d’échéance est fixée
au 1ère du mois de la date de signature du procès – verbal de prise en charge.
4) Les loyers suivant le premier sont payables le 1ère du mois par prélèvement bancaire,
conformément à un ordre de domiciliation permanent, signé par le locataire en même temps
que le présent contrat.
5) Toute période de loyer commencée est due en totalité. Tout retard dans le paiement d’une
fraction de loyer ou de ses accessoires entraînera de plein droit, l’exigibilité d’intérêts de
retard sans préjudice des dispositions prévues à l’article 9 ci-après.
6) Au cas où le bailleur serait obligé avant le départ de la location, d’effectuer des versements
au titre de l’achat du matériel, le locataire devra régler au bailleur des « pré loyers » dont la
somme sera supérieure ou égale à somme des versements effectués. Le montant du pré loyer
est égal à celui du loyer prévu au contrat.
Article 4 : Intérêts, frais et taxes
1) Jusqu’à la date de leur règlement effectif, toutes sommes dues demeurées impayées à la
date d’exigibilité produisent des intérêts de retard dont le taux est égal au taux directeur de la
Banque Centrale majoré de 10 points plus les taxes, sans préjudice des dispositions prévues à
l’article 9 ci-après.
2) Le bailleur a droit en outre pour non exécution de la convention à une indemnité de
10% des loyers HT demeurés impayés. Cette somme sera majorée de la TVA correspondante.
3) Tours les frais exposés par le bailleur en vue de recouvrer sa créance sont à la charge du
locataire.
4) Tous frais, impôts et taxes présents et a vernir, afférents à la location, à la détention et à
l’utilisation du matériel seront à la charge exclusive du locataire qui s’y oblige, notamment,
des droits de timbre et d’enregistrement du présent contrat de crédit bail qui seraient exigibles.
Article 5 : Installation – utilisation – entretien
1) La responsabilité et les frais d’installation et de mise en route du matériel incombent au
locataire en rapport, à cet effet avec le fournisseur dont il observera les indications. Si pour
une raison indépendance de la volonté du bailleur, ni prétendre ne pouvait utiliser le matériel
dès sa prise en charge, il ne pourrait exercer aucun recours contre le bailleur, ni prétendre à
une réduction ou à un report de loyer, ni demander l’annulation du contrat de crédit-bail.
2) Pendant toute la durée de la location, le locataire doit user du matériel dans des conditions
normales en se conforment aux indications données par le fournisseur. L’arrêt de l’utilisation
du matériel ne peut entraîner aucune diminution du loyer, ni indemnité quelconque à charge
du bailleur, ceci quelle qu’en soit la cause (notamment détérioration, avaries, réparations,
arrêt pour entretien, grèves, transformations, transfert ou réinstallation, sinistre).
3) Le locataire doit maintenir le matériel en était de fonctionnement et supporter les frais
d’entretien et de réparation. Il s’engage à cet effet, à souscrire auprès du fournisseur du
matériel ou de toute autre entreprise acceptée par le bailleur, un contrat d’entretien du matériel
loué qui devra être maintenu en vigueur pendant toute la durée de la location. Toutes pièces,
équipement ou accessoires incorporés au matériel en cours de location, deviennent
immédiatement et de plein droit propriété du bailleur, sans qu’aucun remboursement ni
indemnité puissent lui être réclamés.
4) Le bailleur ou tout mandataire par lui désigné, st autorisé à vérifier sur place les conditions
d’utilisation et d’entretien du matériel, de même que l’exécution des réparations pendant toute
la durée de la location et après celle – ci jusqu’à la reprise du matériel.
5) Toute modification du matériel, quel que soit son degré d’importance, doit, au préalable,
être autorisée par le bailleur.
Article 6 : Réglementation
1) Le locataire déclare connaître parfaitement et s’engage à respecter les lois, décrets et
règlements en vigueur relatifs à la détention, la garde et l’utilisation du matériel loué. Il
s’engage à ne pas utiliser le matériel, sous peine de résiliation immédiate dans les conditions
indiquées à l’article 9 ci-après, avant d’avoir obtenu toutes les autorisations et documents
nécessaires.
2) Le locataire s’engage à remplir de son propre chef et en lieu et place du bailleur toute
obligation légale ou réglementaire, qu’elle soit ou non visée aux conditions générales et
particulières du présent contrat, qui incomberait, au bailleur d’après la loi et les règlements, et
dont l’exécution serait rendue nécessaire pendant l’exécution du présent contrat. Les frais en
découlant étant à la charge du locataire.
3) Le locataire s’engage, si besoin en est, à fournir au propriétaire – bailleur tous
renseignements et pièces nécessaires à l’obtention de autorisations requises pour l’utilisation
du matériel, de même qu’à rembourser au propriétaire bailleur touts frais engagés pour son
compte lors de l’accomplissement des formalités administratives.
4) Le bailleur décline expressément toute responsabilité et conséquence éventuelle du non
respect par le locataire des dispositions légales, administratives, ou réglementaires en vigueur
et auxquelles il est tenu de se conformer en qualité d’utilisateur et de gardien juridique du
matériel ; par ailleurs, il se réserve la faculté de mettre fin au contrat sans délai en imposant
la résiliation dans les conditions prévues à l’article 9 ci-après.
Article 7 : Droit de propriété – rapport du locataire avec les tiers
1) Le locataire doit faire respecter en toute occasion par tous moyens et à ses frais, le droit de
propriété exclusive du bailleur sur le matériel mis en location, droit dont il ne saurait se
prévaloir sous peine de dommages et intérêts. En cas de tentative de saisie, de réquisition ou
de confiscation du matériel, le locataire doit en aviser immédiatement le bailleur, élever toutes
protestations et prendre toutes mesures pour faire reconnaître le droit de propriété du bailleur.
Si la saisie a eu lieu, il devra faire le nécessaire à ses frais pour en obtenir la main – levée.
2) Si le locataire n’est pas propriétaire du local où se trouve placé le matériel, ou s’il cesse
d’en être propriétaire, il doit fournir au bailleur une attestation du propriétaire reconnaissant le
doit de propriété du bailleur sur le matériel en renonçant à tout privilège sur ce dernier. De
même, si le locataire cède son fonds de commerce ou l’affecte en nantissement, il doit fournir
au bailleur une attestation identique du cessionnaire, ou du bénéficiaire du nantissement.
3) Le prêt, la sous- location, ou toute concession des droits dont bénéficie le locataire, au titre
du contrat sont subordonnés à l’autorisation écrite préalable du bailleur. En cas d’autorisation,
le locataire supportera solidairement avec le nouvel l’utilisateur, toutes les obligations
résultant du contrat.
Article 8 : Responsabilité du locataire – Assurances
1) Depuis le point de départ de la location jusqu’à la reprise du matériel par le bailleur ou sa
cession au locataire, celui-ci, détenteur gardien du matériel loué, est seul responsable de tout
dommage corporel, matériel ou immatériel causé directement ou indirectement soit à lui-
même, soit à des tiers par le matériel loué ou à l’occasion de son emploi, y compris le recours
des tiers en cas d’incendie, même si le dommage est dû à un vice de construction ou à un
défaut de montage. A ce titre, le locataire s’oblige à souscrire auprès d’une compagnie
d’assurances solvables agréées par le bailleur, une police couvrant sa responsabilité civile et
comportant une clause expresse d’extension de la couverture à la responsabilité civile du
bailleur au cas où cette dernière serait recherchée.
2) Tant que le matériel n’a pas été restitué au bailleur, le locataire est seul responsable de
touts les risques de détérioration de perte, de destruction totale ou partielle du matériel quelle
qu’en soit la cause, même s’il s’agit d’un cas fortuit ou de force majeure. En conséquence, le
locataire s’oblige à souscrire auprès d’une compagnie d’assurances solvable, agréée par le
bailleur, une police couvrant les dommages pouvant être occasionnés au matériel lui même
contre les risques suivants : bris de machine, vol, incendie, toutes explosions, et dommages de
toutes sortes directs ou indirects. Dès la prise en charge du matériel par le locataire, celui-ci
s’oblige à l’assurer auprès d’une compagnie d’assurance contre les calamités cycloniques et
autres intempéries. Le locataire devra adresser au bailleur et comportant une clause expresse
de délégation au profit du bailleur de toute indemnité qui serait normalement versée à l’assuré
en couverture des dommages subis par le matériel loué. Le locataire s’oblige à régler les
primes de la police pendant la durée de la location et à en justifier au bailleur.
3) Au cas où locataire ne pourrait souscrire la police ci-dessus, et au cas où le bailleur le
demanderait, il pourrait faire couvrir les risques prévus au paragraphe 2 ci- dessus sur la
police d’assurance du bailleur. Dans ce cas, le locataire s’engage à rembourser au bailleur les
primes et les frais relatifs à cette police conformément aux conditions indiquées ci-avant et à
se conformer aux instructions du propriétaire – bailleur pour tout ce qui concerne les relations
avec compagnie d’assurance.
4) En cas de dommage survenu au matériel loué, le locataire devra en informer le propriétaire
bailleur par lettre recommandée. Il devra faire tout ce qui est nécessaire pour permettre
l’expertise et faire remettre le matériel en état. Au vu des factures de réparation acquittées, le
bailleur créditera du montant des indemnités reçues des compagnies d’assurance. Si le
matériel ne peut être réparé, le contrat sera résilié de plein droit et le locataire devra verser un
propriétaire – bailleur une indemnité de résiliation égale au montant des loyers, taxes
comprises, restant à couvrir majorée de la valeur résiduelle prévue au contrat, déduction faite
de l’indemnité versée par les assurances au bailleur.
5) Le locataire est responsable des conséquences qu’entraînerait une utilisation du véhicule ou
du matériel non conforme aux dispositions légales ou contractuelles. Le locataire s’engage à
remplir personnellement et à ses frais toute obligation légale ou
6) réglementaire, présente ou future qui incomberait au bailleur qu’elle soit ou non visée aux
conditions générales ou particulières du présent contrat. Il est seul responsable de toutes
infractions commises par lui-même ou par toute autre personne et devra en supporter toutes
les pénalités (amendes, contraventions) et frais. Le locataire s’engage à effectuer toutes les
déclarations aux dates prescrites et à y acquitter toutes charges, impôts et taxes de toute nature
présents ou à venir, afférents à la détention ou l’utilisation du matériel ou du véhicule.
Article 9 : Résiliation du contrat par le bailleur
1) Le contrat sera résilié de plein droit si bon semble au bailleur, sans qu’il soit besoin
d’accomplir aucune formalité, huit jours, à défaut de tout autre délai fixé par la Loi, après
l’envoi au locataire d’une mise en demeure (notamment par lettre recommandée) restée sans
effet au cas où le locataire ne paierait pas à échéances un seul terme de loyer ou une seule
prime d’assurance ou n’exécuterait pas une seule des conditions générales ou particulières de
la location. Le bailleur conservera son droit de résilier même si le locataire a proposé le
paiement ou l’exécution, ou s’il y a procédé après le délai fixé.
2) Le contrat de crédit-bail pourra être également résilié de plein droit si bon semble au
bailleur et nonobstant l’exécution par le locataire de ses obligations contractuelles dans l’un
des cas suivants : règlement judiciaire, faillite ou simple déconfiture, dissolution de la société
votée par les associés ou prononcée par le Tribunal, cession amiable ou forcée de
l’exploitation ou du fonds, cessation d’activité de plus de trois mois, diminution des garanties
ou sûreté consenties au bailleur. La cessation du contrat avant son terme prévu, pour quelque
cause que ce soit n’entraîne pour le bailleur aucune obligation de restitution même partielle
des loyers et de leurs accessoires.
3) Dès résiliation du contrat dans les cas ci-dessus définis, le locataire a l’obligation
immédiate : de restituer le matériel au bailleur au lieu fixé par ce dernier, le démontage,
l’emballage et le transport étant sous la responsabilité et à la charge du locataire, de verser au
bailleur à titre d’indemnité de résiliation les 4/5 des loyers, taxes comprises, restant à couvrir
jusqu’au terme de la location, de rembourser au bailleur les frais éventuellement engagés par
lui même à l’occasion de la résiliation du contrat et au moment de la reprise du matériel.
4) Il est expressément convenu qu’en cas de non observation par le locataire de ses
obligations au titre de l’un quelconque des contrats de crédit-bail soumis aux présentes
conditions générales, il pourra au gré du bailleur être fait application des dispositions du
présent article à l’ensemble de ses contrats.
Article 10 : Fin de la location – Restitution du matériel
1) A la fin de la location, le locataire devra restituer à ses frais le matériel au lieu fixé par le
bailleur, le premier jour suivant l’expiration du contrat. En cas de retard à la restitution, le
locataire devra verser au bailleur une indemnité égale à 1/60 du loyer trimestriel ou à 1/20 du
loyer mensuel par jour ou fraction de jour de retard. Le matériel devra être restitué en bon état
d’entretien, l’usure ordinaire normale restant à la charge du bailleur.
2) Toutefois, au cas où, avant le début du dernier trimestre de la location, le locataire en ferait
la demande, il pourrait : soit acquérir le matériel à la fin de la période de location pour le
montant du prix de cession en fin de location indiqué aux conditions particulières, celui-ci
étant payable au comptant, soit demander à proroger la location au delà du terme prévu après
mise au point d’un nouveau contrat avec le bailleur.
3) En cas de non restitution du matériel dans le délai indiqué, le locataire pourra y être
contraint par ordonnance de saisie – revendication rendue par le Président du Tribunal, tous
les frais et vacations exposés par le bailleur à cette occasion seront de plein droit à la charge
du locataire.
Article 11 : Dépôt de garantie
Le dépôt de garantie est versé par le locataire au bailleur en même temps que le premier loyer,
il garantit la bonne exécution des obligations du locataire et celui-ci ne peut en cours de
location, l’imputer au paiement des sommes dues. A la fin du contrat, si le locataire a satisfait
à toutes ses obligations et s’il n’est pas tenu, au titre d’un autre contrat comme débiteur ou
caution, le dépôt de garantie est remboursé. A défaut il est imputé en tout ou partie au
paiement des sommes due.
Article 12 : Cautions
La caution s’oblige solidairement et individuellement avec le locataire à l’exécution de
toutes les stipulations et au paiement de toutes les sommes dues. Elle ne subordonnera pas son
engagement à l’existence d’une quelconque assurance, garantie ou publicité et elle dispense le
bailleur de toute constitution ou inscription de sûreté. Elle dispense le bailleur de l’informer
du non paiement et des délais accordés au locataire.
Article 13 : Election de domicile
Pour l’exécution du présent contrat, les parties font élection de domicile au siège de leur
société ou principal établissement indiqué ci-avant.
Toute modification relative au domicile de l’une des parties devra être notifiée à l’autre dans
un délai de 15 jours.
Article 14 : Attribution de juridiction
Pour l’exécution des clauses et conditions du contrat, les parties font attribution de
juridiction auprès du tribunal du lieu de domicile élu par EQUIPBAIL, sauf dispositions
procédures contraires ayant trait notamment aux compétences de juridiction.
Article 15 : Enregistrement
Le présent contrat est soumis à la formalité d’enregistrement à la loi.

B- CONDITIONS PARTICULIERS
Le bailleur loue au locataire qui accepte aux conditions particulières ci-dessous et
conformément aux conditions générales indiquées ci-avant le matériel suivant :
a)Désignation du matériel :
b) Montant Total du financement HT :………………….Ar
Montant total du financement TTC :………………….Ar
c) Fournisseur
d) Choix de fournisseur
e) Durée de location : ……………mois
f) Durée période irrévocable : ……………….mois
g) Prix de cession HT en fin de location :…………….Ar
h) Dépôt de garantie (1) :…………………………..Ar
i) Loyer HT: mensuelle
j) Loyer TTC: ………………..Ar

Toute modification des taux des taxes afférentes au loyer ou à l’une de ses composantes une
modification du loyer TTC.
Si le locataire et le propriétaire – bailleur décident, d’accord parties, soit de proroger la
durée de la location, soit, sans pour autant remettre en cause la période irrévocable, raccourcir
la durée de la location, alors le propriétaire – bailleur indiquera, par écrit, au locataire le
nouveau prix de cession en fin de location.
Le locataire soussigné reconnaît avoir pris connaissance et approuvé les Conditions
Générales de location indiquées ci-avant, qui font partie intégrante du contrat.

Antananarivo, le

Pour le Locataire (2) Pour le Bailleur


Annexes n°2 Le plan de remboursement Dossier n°1 du 14/07/201
N° date Reste début Loyer Amt financier Intérêt 18% assur TVA20% Rest financier
ance
1 100 000 000 3 323 347 ,0 1 519 455,8 1 500 000 0 303 891,2 98 480 544,2
2 98 480 544,2 3 323 347 ,0 1 538 449,0 1 477 208,2 0 307 689,8 96 942 095,2
3 96 942 095,2 3 323 347 ,0 1 557 679,7 1 454 131,4 0 311 535,9 95 384 415,5
4 95 384 415,5 3 323 347 ,0 1 577 150,7 1 430 766,2 0 315 430,1 93 807 264,8
5 93 807 264,8 3 323 347 ,0 1 596 865 1 407 109,0 0 319 373 92 210 399,8
6 92 210 399,8 3 323 347 ,0 1 616 825,8 1 383 156,0 0 323 365,2 90 593 574

7 90593 574,0 3 323 347 ,0 1 637 036,2 1 358 903,6 0 327 407,2 88 956 537,8
8 88 956 537,8 3 323 347 ,0 1 657 499,1 1 334 348,1 0 331 499,8 87 299 038,7
9 87 299 038,7 3 323 347 ,0 1 678 217,8 1 309 485,6 0 335 643,6 85 620 820,9
10 85 620 820,9 3 323 347 ,0 1 699 195,6 1 284 312,3 0 339 839,1 83 921 625 ,3
11 83 921 625,3 3 323 347 ,0 1 720 435,5 1 258 824,4 0 344 087,1 82 201 189,8
12 82 201 189,8 3 323 347 ,0 1 741 941,0 1 233 017,8 0 348 388,2 80 459 248,8
13 80 459 248,8 3 323 347 ,0 1 763 715,3 1 206 888,7 0 352 743,1 78 695 533,5
14 78 695 533,5 3 323 347 ,0 1 785 761,7 1 180 433,0 0 357 152,3 76 909 771,8
15 76 909 771,8 3 323 347 ,0 1 808 083,7 1 153 646,6 0 361 616,7 75 101 688,1
16 75 101 688,1 3 323 347 ,0 1 830 684,8 1 125 525,3 0 366 137,0 73 271 003,3
17 73 271 003,3 3 323 347 ,0 1 853 568,3 1 099 065,0 0 370 713,7 71 417 435,0

18 71417 435,0 3 323 347 ,0 1 876 737,9 1 071 261,5 0 375 347,6 69 540 697,1
19 69 540 697,1 3 323 347 ,0 1 900 197,1 1 043 110,5 0 380 039,4 65 640 500,0

20 67 640 500,0 3 323 347 ,0 1 923 949,6 1 014 607,5 0 384 789,9 65 716 550,4
21 65 716 550,4 3 323 347 ,0 1 947 998,9 985 748,3 0 389 599,8 63 768 551,5
22 63 768 551,5 3 323 347 ,0 1 972 348,9 956 528,3 0 394 469,8 63 768 551,5
23 61 796 202,6 3 323 347 ,0 1 997 003,3 926 943,0 0 399 400,7 61 796 202,6
24 59 799 199,3 3 323 347 ,0 2 021 965,8 896 988,0 0 404 393 ,2 59 799 199,3
25 57 777 233,5 3 323 347 ,0 2 047 240,4 866 658,5 0 409 448,1 57 777 233,5
26 55 729 993,1 3 323 347 ,0 2 072 830,9 835 949,9 0 414 566,2 55 729 993,1
27 53 657 162,2 3 323 347 ,0 2 098 741,3 804 857,4 0 419 748,3 53657 162,2

28 51 558 420,9 3 323 347 ,0 2 124 975,6 773 376,3 0 424 995,1 51 558 420,9
29 49 433 445,3 3 323 347 ,0 2 151 537,8 741 501,7 0 430 307,6 47 281 907, 5
30 47 281 907,5 3 323 347 ,0 2 178 432,0 709 228,6 0 435 686,4 45 103 475,5
31 45103 475,5 3 323 347 ,0 2 205 662,4 676 552,1 0 441 132,5 42 897 813,1
32 42 897 813,1 3 323 347 ,0 2 233 233,2 643 467,2 0 446 646,6 40 664 579,9
33 40 664 579,9 3 323 347 ,0 2 261 412,9 609 968,7 0 452 229,7 38403 431,3

34 38 403 431,3 3 323 347 ,0 2 289 412,9 576 051,5 0 457 882,6 36 114 018,4
35 36 114 018,4 3 323 347 ,0 2 318 030,6 541 710,3 0 463 606,1 33 795 987,8
36 33 795 987,8 3 323 347 ,0 2 347 006,0 506 939,8 0 469 401,2 31 448 981,8
37 31 448 981,8 3 323 347 ,0 2 376 343,6 471 734,7 0 475 268,7 29 072 638,2
38 29 072 638,2 3 323 347 ,0 2 406 047,8 436 089,6 0 481 209,6 26 666 590,4
39 26 666 590,4 3 323 347 ,0 2 436 123,4 399 998,9 0 487 224,7 24 230 467,0
40 24 230 467,0 3 323 347 ,0 2 466 575,0 363 457,0 0 493 315,0 21 763 892,0
41 21 763 892,0 3 323 347 ,0 2 497 407,2 326 458,4 0 499 481,4 19 266 484,8
42 19 266 484,8 3 323 347 ,0 2 528 624,8 288 997,3 0 505 725,0 16 737 860,0
43 16 737 860,0 3 323 347 ,0 2 560 232,6 251 067,9 0 512 046,5 14 177 627,4
44 14 177 627,4 3 323 347 ,0 2 592 235,6 212 664,4 0 518 447,1 11 585 391,9
45 11 585 391,9 3 323 347 ,0 2 624 638,4 173 780,9 0 524 927,7 8 960 753,5

46 8 960 753,5 3 323 347 ,0 2 657 446,4 134 411,3 0 531 489,3 6 303 307,1

47 6 303 307,1 3 323 347 ,0 2 690 664,5 94 549,6 0 538 132,9 3 612 642,6

48 3612 642,6 3 323 347 ,0 2 612 642,6 54 189,6 0 522 528,5 1 000 000,0

3 612 642,6 99 000 000,0 40 586 669,9 0 19 800 000,2


BIBLIOGRAPHIE
- Le crédit-bail à Madagascar 2009, IFC, p 50
- Loi n°2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-bail (J.O n°2967 du 02 mai

2005, p3478)

- Loi modifié n°95-030 du 22 février 1996 relative à l’activité et au contrôle des


établissements de crédit.
- Plan Comptable General 2005
- Le financement de PME à Madagascar, RANDRIAMIALINTSOA Marianna Nirina,
p104, 2007
- Le crédit-bail mobilier à Madagascar, Riaka RAKOROBE, p 135, 2003

Site internet :

- www : http: // www.lamicrofinance.org/file/15471_Note_6Cr_ditbail_DEF


- www : http://www.Carf.com/credit-bail-paris.html
- www : http: //www.manager –go/credit-bail.html
- www : http: // www.-banque-infos.com/fiches -pratique-bancaire/lecrédit-bail.html
- www : http: //www.apce.com/pid806/credit-bail-mobilier.html
- www : http: //wapedia.mobi/fr/credit-bail
- www : http: //fr.wikipedia.org/wiki/immobilisation-corporelle
- www : http: //www.lagazette-dgi.com/index.php ?
- www : http://www.afc-cca.com/archives /docs congrès/congres
2000/Angers/Fichier/CHAPELL.pdf
- www : http://www.ca-leasingfactoring.com/nos-metier/leasing/leasing-en-10questions
- www : http://www.filaha.net/soutiens/leasing/ordonnance 96.html
- www : http : //www.espace finance.fr/PDF/presse/le.particulier-mars- 08.pdf
- www :http :// courtier creditbail.com/avantages.php
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABBREVIATIONS ............................................................................................... i

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... ii

LISTE DES GRAPHIQUES ...................................................................................................... ii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

PARTIE 1 : MADAGASCAR ET CREDIT- BAIL .................................................................. 4

Chapitre 1 : L’historique de crédit bail ...................................................................................... 4

Section 1 : La présentation de crédit –bail .................................................................... 4

1-1- Définition ................................................................................................ 4


1-2- Le domaine d’application ....................................................................... 5
1-3- Le registre de crédit-bail .......................................................................... 5
1-3-1-L’administration du registre ................................................................... 5

1-3-2 - La modalité d’inscription dans le registre ........................................... 5

1-3-3 - La radiation dans le registre ................................................................ 6

Section 2- Les différents types de crédit- bail ................................................................... 7

2-1 -Le leasing opérationnel ..................................................................................... 7

2-2- Le leasing adossé ............................................................................................... 8

2-3-Le lease back ..................................................................................................... 9

2-4-Le sub- leasing .................................................................................................... 10

Section 3 : Les caractéristiques de crédit –bail ................................................................. 11

3-1- La propriété d’un bien ....................................................................................... 11

3-1-1- Le cas de récupération des biens ............................................................. 11


3-1-2- La procédure de récupération des biens ................................................. 11

3-1-3- Le procès verbal de la récupération ......................................................... 12

3-2 : L’intérêt, Le loyer et la TVA ............................................................................. 12

3-2-1 -Le loyer..................................................................................................... 12

3-2-2- La TVA .................................................................................................... 13

3-2-3 -L’intérêt ................................................................................................... 13

Chapitre 2 : Les participants ........................................................................................................ 14

Section 1 : Les bailleurs ..................................................................................................... 14

1-1- Les sociétés de leasing ....................................................................................... 14

1-1-1- L’EquipBail Madagascar........................................................................ 14

1-1-2- La BNI-leasing ........................................................................................ 14

1-2- L’institution microfinance .................................................................................. 15

1-3- Comparaison sur le montant octroyé .................................................................. 15

Section 2 : Le crédit preneur .................................................................................................. 16

2-1- Les entités « les entreprises formelles .............................................................. 16

2-2- Le besoin en financement ................................................................................... 17

2-3- La part de crédit-bail dans le financement .......................................................... 18

Section 3 : Le fournisseur ........................................................................................................... 19

3-1- Définition ..................................................................................................... 19

3-2- La répartition par type d’équipement financé ............................................... 19

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE ........................................................................... 21


PARTIE 2 : MECANISME DE CREDIT- BAIL ...................................................................... 23

Chapitre 3 : La loi régissant sur le crédit-bail ........................................................................... 23

Section 1 : Les conditions de formes de contrat ................................................................ 23

1-1-Le contenu du contrat ....................................................................................... 23

1-2- Les droits et les obligations du crédit bailleur ................................................... 24

1-2-1 -les droits du crédit bailleur ....................................................................... 24

1-2-2 : Les obligations du crédit bailleur ............................................................ 24

1-3 : Les droits et les obligations du crédit preneur ................................................. 24

1-3-1 -les droits du crédit bailleur ...................................................................... 24

1-3-2- Les obligations du crédit bailleur ............................................................ 24

1- 4- Les obligations de fournisseur .......................................................................... 25

Section 2 : Le traitement comptable de crédit-bail ............................................................ 25

2-1 : La comptabilisation au niveau du crédit bailleur ............................................ 25

2-2 : La comptabilisation au niveau de crédit preneur ............................................ 28

Section 3 : La disposition fiscale de crédit-bail .............................................................. 31

3-1 -L’impôt sur le revenu ...................................................................................... 31

3-3-1- L’exemption de l’IBS .......................................................................... 32

3-3-2- Le plus value sur ma cession du contrat ............................................... 32

3-2- La TVA ............................................................................................................ 32

3-3 -Le droit d’enregistrement et droit de mutation ................................................. 33

3-3 -1 : Le droit d’enregistrement .................................................................. 33

3-3-2 : Le droit de mutation ........................................................................... 33

3-3-3. Les autres taxes .................................................................................... 34


Chapitre 4 : Le cout de crédit-bail ............................................................................................... 35

Section 1 : Les coûts supportés par le crédit preneur ...................................................... 35

1-1--Les charges fiscales de crédit preneur ................................................................35

1-2-Comparaison des coûts supportés sur le crédit-bail et celui l’emprunt


classique .................................................................................................................. 38

Section 2 : Les coûts supportés par le crédit bailleur ...................................................... 38

2-1 -Le coût d’exploitation .................................................................................... 39

2.2 -Le coût lié à l’obsolescence ou à l’amortissement ........................................... 39

2-2-1- Amortissement ....................................................................................... 39

2-2-2- Comparaison des matériels .................................................................... 40

2-3 -Le coût de ressource et de liquidité .................................................................. 41

2-4 - Les provisions pour risque ............................................................................... 42

Section 3 : Commentaire concernant le bailleur ............................................................ 43

Chapitre 5 : Recommandations .................................................................................................. 45

Section 1 : Le climat des affaires ........................................................................................ 45

1-1 - Les indicateurs du climat des affaires ……… .................................................. 45

1-2 -La projection de crédit-bail ................................................................................. 47

Section 2 : Le remboursement du TVA .............................................................................. 48

2-1- La répercuter la TVA aux crédits preneurs en début du contrat ......................... 48

2-2- Le remboursement le solde de crédit TVA au crédit bailleur............................. 48

CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................... 49

ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE
NOM : RAJAONARIVELO

PRENOMS : Thomson Risler

Titre : « CREDIT-BAIL ET AVANTAGES FISCAUX : CAS DES BAILLEURS


Nombre de page : 49 pages

Nombres de tableaux : 10

Nombres de graphiques : 7

RESUME

Le crédit-bail est censé être le moteur de financement le plus efficace, adapté aux
PME ayant le problème de financement par la manque de trésorerie. Le crédit –bail assure
le financement sans y investir. Il améliore la situation des PME en vue de satisfaire les
demandes souhaitées par les entités preneuses. De ce fait, la part de financement de crédit-
bail doit être proportionnelle au besoin de financement total. Par contre, dans le cas actuel,
les sociétés de leasing ont restreint leurs activités dans la quelle le problème fiscal
handicape les bailleurs. Le présent document essaie d’envisager les solutions possibles
concernant les avantages fiscaux, cas de bailleur dans le cadre de location financement.
L’étude sur le coût de crédit –bail nous a permis de confronter ceux problème face au pays
similaire. Ainsi, dans ce mémoire, l’analyse du mécanisme du crédit-bail incite davantage la
réduction de durée de récupération du TVA afin de s’assurer les besoins de financement dont
l’activité principale.

Mots clés : crédit-bail, besoin de financement, investissement, coûts fiscaux

MEMBRES DE JURY :

Encadreur : Monsieur RAVONJIARISON Cousin Germain

Examinateur : Monsieur RAMAROMANANA Andriamahefazafy Fanomezantsoa

ADRESSE DE L’AUTEUR : LOT IDC 12, CITE 67 Ha NORD OUEST

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