rajaonariveloThomsonR ECO M1 10
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT D’ECONOMIE
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Maitrise - option : macroéconomie et modélisation
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MEMBRES DE JURY :
Ar : Ariary
BM : Banque Mondiale
CT : Court Terme
DE : Droit d’Enregistrement
DM : Droit de Mutation
HT : Hors Taxe
i
PME : Petite et Moyenne Entreprise
VL : Valeur Locative
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 Le besoin en financement .................................................................................... 17
Tableau n°3 Les charges fiscales à payer par le crédit preneur ............................................ 36
Tableau n°4 Un tableau comparatif des coûts supportées par le crédit preneur et emprunteur
Classique ............................................................................................................... 38
Tableau n°8 La simulation d’un business plan d’une société de crédit-bail ............................ 43
iii
LISTE DES FIGURES
iv
INTRODUCTION GENERALE
En effet en terme de fiscalité, le bailleur doit tenir compte des risques fiscaux
attrayants concernant la TVA comme toutes les entreprises. Ce risque ne favorise pas la
location financement qui en faite l’obstacle majeur de crédit-bail à Madagascar. C’est pour
cette raison que nous avons choisi comme thème « CREDIT – BAIL ET LES
AVANTAGES FISCAUX : CAS DES BAILLEURS » pour ce mémoire de fin d’études
en science économique. Il s’agit d’un thème d’actualité étant donné qu’il porte sur le domaine
de promouvoir un contexte favorable au crédit-bail a Madagascar.
1
des consultations des documents auprès de centre de documentation et de recherche
sur internet
les recherches bibliographiques concernant les mémoires des anciens étudiants portés
sur le crédit-bail.
Enfin concernant le travail proprement dit et pour le bien structurer, il comportera deux
parties essentielles. En premier lieu, nous parlons de fonctionnalité de crédit-bail à
Madagascar. Ceci consiste à comprendre le cadre général, notamment l’historique de crédit-
bail et les participants. Celle–ci permet de présenter notre étude concernant la présentation,
les différents types de crédit-bail et les caractéristiques de crédit-bail à Madagascar. Ensuite
les trois participants de crédit-bail. Par ailleurs, la deuxième partie traitera le mécanisme de
crédit-bail. Elle comprend la loi régissant sur le crédit-bail et les coûts supportés par les
contractants. Dans ce cas l’analyse de coût supporté permet d’aborder un commentaire
concernant le cas de bailleur. Enfin, nous traiterons sur les recommandations. Elle comprend
l’évaluation de climat des affaires et modèle de remboursement de TVA possible à
Madagascar.
2
PREMIERE PARTIE :
MADAGASCAR ET CREDIT-BAIL
3
Le crédit-bail est une source de financement nouveau à Madagascar. Il présente des
règlements des activités et des conditions d’exercices différents dans chaque pays. Le crédit -
bail, en général, fournit aux petites et moyens entreprises (ou PME) des moyens de
financements et d’acquisition des biens d’équipements souhaités. Il se distique des concours
financiers traditionnels par les moyens utilisés. En effet, d’ une part, il réalise une opération
financière grâce à la location qui est présenté en fonction du résultat recherché, permet de
constituer une opération de crédit. Et d’ autre part, il comporte son propre système de
garantie réalisé par la propriété qui reste acquise au créancier, à savoir le crédit – bailleur,
lui permettant d’assurer le paiement de créance de loyer par le crédit – preneur. Pour ces
raisons, le crédit- bail constitue une méthode marginale de financement des investissements.
En bref, le crédit-bail permet au crédit preneur d’investir sans épargner ou encore de
s’équiper sans investir. C’est une location mis à la disposition de l’entreprise le bien
d’équipement à son activité professionnelle sans soucis à l’immédiate le prix d’achat de cet
bien. Donc dans cette partie, notre analyse se base sur l’historique et les participants de
crédit-bail à Madagascar.
La présentation de crédit-bail est définit selon la loi existant concernant ainsi que leur
domaine d’application. De ce fait, on introduit la notion de différent type de crédit-bail pour
satisfaire les besoins particuliers du locataire.
1-1- Définition
D’après l’Article 1 de la loi n : 2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-bail, on en
déduit que :
4
bien, en vue de le donner en location pour une durée déterminée moyennant le versement par
le locataire d’un loyer périodique.
Selon l’article 2 de la loi sur le crédit-bail, le crédit-bail peut porter sur les
biens suivants :
A l’exception des biens incorporels et immobiliers, tous les biens donnés en crédit-
bail, par application de la présente loi, doivent apposer d’une marque indiquant la propriété du
bailleur. Cette apposition de la plaque doit être effectuée, à la requête du crédit- bailleur, dans
un délai de vingt jours courant à compter de la date d’inscription du contrat au registre.
L’article 406 du code pénal prévoit toute personne qui fait obstacle à l’apposition de telle
plaque (recouvre ou détruit les marques) et aussi toutes manœuvres frauduleuses visant à
cacher aux tiers le fait que bien appartienne au crédit bailleur seront puni des peines.
Toutes les actions sur le crédit-bail sont obligatoirement pointer sur le registre auprès
du Greffe du tribunal qui en est l’autorité responsable. Le registre est accessible à toute
personne en respectant les lois applicables sur la confidentialité des données privées. Le
5
greffier en charge délivre à la demande de toute personne intéressée, en copie ou par extrait
l’état des publications portant éventuellement mention des transferts ou des inscriptions
modificatives susceptibles de se produire à l’égard de chaque contra
Les participants sont obligés d’inscrire toute information sur l’existence des
procédures judiciaires relatives au contrat de crédit-bail. Le crédit-bailleur est tenu de déposer
au registre du crédit-bail à la conclusion du terme de contrat, les pièces justificatives
suivantes :
La radiation des inscriptions au registre se fait sur l’initiative des deux parties
(locataire et bailleur).Cette radiation se fait selon les trois causes suivantes :
6
La partie qui demande la radiation des inscriptions doit présenter :
le leasing opérationnel
le leasing adossé
le lease back ou la cession
le sub-leasing ou le sous – crédit-bail
C’est une location d’un bien d’équipement à usage professionnel, mais avec une
reprise du matériel par le fournisseur.
Source : ADCBM
7
Le leasing opérationnel permet au preneur de louer un actif sur une période de temps
sensiblement inferieur à la durée de vie économique dudit actif. Généralement il est à court
terme de l’ordre de moins de 36 mois. Il est souvent associé aux biens d’équipement mobilier
de durée d’obsolète durable tels que voitures ou tracteurs. Les sociétés de leasing ont
l’habitude de financer un seul type de matériel ou offrent leur service à un secteur particulier.
Les sociétés assument une part des risques et des revenus inclus dans la transaction. Elles
anticipent la valeur de rachat de l’actif à l’expiration du contrat.
C’est le contrat par lequel le crédit bailleur donne un bien en crédit-bail à un crédit
preneur qui, à son tour le donne en location à une autre personne.
Source : ADCBM
8
Le leasing adossé permet au locataire de louer un bien d’équipement au crédit preneur
principal. C’est le locataire principal qui en fait la subordonnée acquis par le crédit bailleur
et le fournisseur. Dans ce contrat, il n’y a pas de l’engagement de fournisseur concernant le
retour de bien.
C’est l’opération qui permet à une entreprise ayant en sa possession un bien mobilier
de le vendre au crédit bailleur pour ensuite le prendre en location sous forme d’un crédit –bail
mobilier.
Figure n° 3: lease-back
Source: ADCBM
C’est le contrat par lequel le crédit preneur, avec le consentement écrit, donne en
crédit-bail le bien d’équipement reçu par le crédit bailleur à un sous crédit preneur.
Source : ADCBM
Le sub leasing présente un avantage sur le locataire principale car dans ceci il peut
recevoir le paiement de loyer ainsi que de l’intérêt partiel venant de d sous locataire. Ceci
l’est également semblable à leasing adossé mais il s’agit de consentement faite sous le
contrat.
10
Section3 : Les caractéristiques du crédit-bail
Les caractéristiques du crédit-bail se présentent sur la propriété d’un bien et sur l’intérêt,
loyers et TVA.
La propriété d’un bien peut être justifiée de manière plus explicite. Le contrat de
crédit-bail évoque la location financement faite par le crédit bailleur au profit de crédit
preneur. Ceci explique que le locataire reste l’utilisateur exclusif du bien. De ce fait, en fin de
contrat, le locateur peut lever l’option d’achat pour devenir le propriétaire légitime du bien.
Cependant, avant le lever d’option d’achat, le bailleur a le droit de récupérer le bien loué.
Pour cela, le crédit bailleur fait signifier au crédit preneur une voie d’huissier d’une
sommation à personne ou a domicile réel qui doit énoncer à peine nullité :
D’après l’article 51 de la loi sur le crédit- bail, l’exploit d’huissier doit comporter sur :
11
le cas échéant, la notification d’une copie certifiée par un notaire du titre de
propriété du bien dont la notification est demandée avec une indication précise du
bien et tous les éléments permettant son individualisation,
l’ordre de restituer immédiat les biens donnés,
l’élection de domicile du crédit bailleur au lieu de récupération des biens.
Si le bien se trouve entre les mains d’un tiers, le crédit bailleur peut encore le
récupérer en suivant la même procédure. Dans ce cas, les exploits d’huissier doivent à la fois
être signifiés aux tiers détenteurs des biens à récupérer et au crédit preneur.
La récupération des biens est constatée par un procès- verbal relative à toutes les
circonstances de l’opération de récupération et détaillant les objets récupérés. Il existe
plusieurs méthodes de dresser le procès-verbal :
3.-2-1- Le loyer
Le loyer représente les montants payés par le locataire à chaque échéance correspond
au droit d’usage. Ainsi le loyer se définit un moyen permettant le remboursement des
montants investis mensuel de crédit bailleur. Pour évaluer le loyer, on doit tenir compte la
base prix d’achat hors taxe, la durée de contrat et la valeur résiduelle d’un bien.
12
On pourra calculer le loyer par la formule :
3-2-2- La TVA
3-2-3- L’intérêt
L’intérêt représente le gain du crédit bailleur lors d’un emprunt financier. Cet intérêt
est proportionnel au capital restant c’est-à-dire varie selon le montant du capital emprunté.
13
CHAPITRE 2 : LES PARTICIPANTS
C’est la personne qui achète pour donner le matériel en location. Il peut s’agir d’un
établissement bancaire, soit d’une institution de microfinance, ou d’entreprise de filiale
bancaire.
1-1-2- La BNI-leasing
La BNI-leasing a été créé en 2007, le deuxième crédit bailleur bancaire à
Madagascar. Cette société est détenue par la Société Financière Internationale (20%) du
capital social et le reste appartenant à la BNI-Madagascar (80%). La participation de la SFI
dans le capital de BNI-leasing résulte de son engagement à aider les PME qui disposent
d’une capacité limité de financement à long terme.
14
1-2- Les institutions microfinances
Ce sont des personnes morales qui effectuent les activités de microfinance telles que
l’octroi de microcrédits, la collecte d’épargne et les services connexes.
1
Les articles de FERT,http://www.globenet.org/horizon_local/fert/fert.html
15
Source : CECAM
Durant les dernières années, le montant de crédit bail a presque triplé entre 2006 et
2007et doublé entre 2007et2009 pour la filiale banque. Cet accroissement rapide s’explique
par l’entrée massive de seconde société de crédit-bail.
crédit bail. Par contre, pour la CECAM, le
montant total n’a cessé d’augmenter depuis 2006. Malgré cette croissance du montant, on voit
que la part du crédit-bail
bail de cette institution
institution reste très restreinte par rapport aux sociétés
affiliées au système bancaire.
C’est la personne qui contracte avec le crédit bailleur en vue de louer un équipement.
Il ne peut s’agir que des entités formelles.
Juridiquement, toutes entreprises, quelque que soit leur nature ou forme, peuvent
octroyer au crédit-bail.
bail. Les entreprises formelles (c’est-à-dire
(c’est dire déjà fait une inscription au
registre de commerce des
es sociétés, ayant la carte statistique et le numéro d’identification
fiscal) feront la demande de financement par le crédit-bail.
crédit
16
2-2- Le besoin en financement
Le tableau ci-après illustre le volume de crédit demandé par les entreprises privées,
publiques et particuliers et autres concours pour les trois années passées.
rubriques volume
2006 2007 2008
Ces besoins n’ont cessé de croitre durant les trois dernières années avec un
accroissement moyen environ de 22% pour tout type de crédit. On constate une accélération
des crédits à LMT pour les entreprises privées environ 44% entre 2006 et 2008. Le crédit à
17
CT évolue simultanément par l’augmentation important de crédit effectué par les entreprises
publiques.
Source : BCM
18
Durant l’année 2006 à 2009, on observait un faible accroissement de volume de
crédit-bail. A cet effet le volume de crédit-bail ne dépasse pas de 25 milliard d’Ar. En
observant de plus près, en 2006, la part de crédit bail occupe 150ieme de volume de crédit de
financement total. De temps à temps, le crédit-bail varie en fonction croissante du volume
totale de crédit. Ainsi qu’à fin de 2008, nous constatons le dédoublement de volume de crédit-
bail par rapport à l’année 2006
Section 3 : Le fournisseur
3-1- Définition
matériel roulant
matériel agricole
matériel industriel
matériel médical
matériel informatique
outillage
matériel maritime
19
Tableau n° 2 : répartition par type d’équipement financée en pourcentage
Matériel industriel 20 18 10
Matériel médical 5 1 0
Matériel informatique 5 0 0
Outillage 8 25 39
Matériel maritime 5 1 0
Source : ADCBM
D’après ce tableau, les matériels roulants sont les plus demandés. Concernant les
autres types de matériels, la répartition varie selon les sociétés. Les outillages et les matériels
industriels tiennent respectivement la deuxième et troisième place en 2006 alors qu’en 2008,
l’outillage prend la seconde place avec 39 % des crédits tandis les matériels industriels ont
baissé jusqu’à moins de 10%. Les autres types de matériels (agricole, médical, informatique)
demeure relativement faible au fil des années.
20
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
21
DEUXIEME PARTIE :
22
Le mécanisme de crédit-bail se base essentiellement sur la loi existant concernant le
crédit-bail. Ainsi, la loi n°2004-052 sur le crédit-bail à Madagascar prévoit les droits et les
obligations de chaque parties afin d’harmoniser le respect et de protéger contre la
mauvaise fois de l’un d’eux. L’application de cette loi assure également le respect de
traitement comptable et fiscal du crédit-bail. De ce fait ,cette deuxième partie est consacrée à
l’étude de mécanisme de crédit-bail à Madagascar. Elle nous permet d’évaluer les contraintes
fiscales des sociétés bailleuses.
Pour commencer cette démarche, nous allons d’abord étudier la loi régissant sur le
crédit-bail, ensuite analyse du coût de crédit-bail, enfin les recommandations nécessaires en
précisant l’accent sur le climat des affaires et le remboursement de la TVA
La forme du contrat peut exprimer suivant le contenu du contrat ainsi que les droits et
obligations de chacune. Ainsi, la condition de forme de contrat présente une compréhension
dans la quelle on doit respecter l’engagement à priori.
Le contrat de crédit-bail doit être fait par écrit. Il doit être une description précise du
bien donné en crédit –bail, le nom du fournisseur du bien, et la mention de la partie qui a
choisi le fournisseur et le bien. Par la suite on devra inscrire le coût d’achat du bien, le
montant total et la périodicité des loyers et la mention en cas échéant d’un paiement initial du
loyer ainsi que la période d’irrévocabilité dans la condition particulière. Ainsi, en fin de
contrat, les conditions de transfert de la propriété du bien au crédit preneur, avec indication du
prix de cession du bien loué en cas de levée d’option. Cependant, la base du contrat consiste
sur les droits et obligations des contractants.
23
1-2- Les droits et les obligations du crédit bailleur
Les obligations les plus essentielles sont marquées sur la conformité d’un bien inscrit
dans le contrat dans la quelle le bailleur acheter auprès d’un fournisseur un bien choisi par le
crédit preneur. Au moment de l’achat, le bailleur doit informer par écrit le fournisseur que le
bien sera donner en crédit-bail, et mentionnée le nom et l’adresse de preneur. Dans le cas de
sous-crédit-bail, le bailleur doit informer par écrit le fournisseur que la détention du bien a
été transférée à un autre crédit preneur. Ensuite, il doit livrer au crédit preneur le bien aux
conditions prévues dans le contrat et effectuer les formalités de publicité du contrat. Il établit
au profit du preneur une promesse unilatérale de vente du bien objet du crédit-bail en tenant
compte des loyers versés.
Le crédit preneur peut exercer sa détention sur le bien suivant les conditions du
contrat en justifiant et analysant la qualité ou la quantité du bien en crédit-bail par le
fournisseur ou de retard de livraison fait par le fournisseur. En cas d’erreur ou de retard de
livraison fait par le fournisseur, il peut demander des dédommagements pour les pertes subies.
24
bailleur a un accès illimité au bien, sauf disposition contractuelle et légale contraire. Enfin,
assumer pendant toute la durée du crédit-bail l’ensemble des risques, charges et
responsabilités se rapportant au bien donné en crédit-bail, sauf disposition contraire du
contrat.
Prenons un exemple concret : un bien d’équipement de valeur 100 000 000Ar HT est financé
par la société de leasing de la société X. La durée de remboursement est de 48 mois (voir
annexe n°2 dossier n : 01 du 14/07/2010) et la valeur résiduel est 1 000 000Ar avec taux
d’intérêt 18%, taxe TVA 20%
25
A - à l’achat du bien auprès de fournisseur
26
le bailleur déduit la TVA et la valeur HT afin de répartir la taxe comme une charge à
récupérer.
Les remboursements des prêts sont comptabilisés en diminution des créances sur
location financement tandis que les intérêts sont constatés en tant que produits financiers.
Le paiement de loyer se fait par banque. A ce moment, une partie de créance est
amortie. Dans ce loyer, le bailleur prélève également une partie de TVA correspondant et le
bénéfice mensuelle constaté d’avance par les deux partis. Donc, la récupération du TVA
commence par le paiement de premier loyer.
Au bout d’une année, le crédit bailleur régularise les échéances des prêts en
distinguant les prêts moins d’un an et les intérêts courus non échus sur l’opération.
27
En fin d’une année, la récupération de la TVA soit inferieur à 1/4du montant du
montant payer auparavant. Donc, il faut attendre 36 mois pour la reprise de la valeur restante.
En contre partie, présent dans le contrat, le bailleur reçoit du produit financier classé comme
bénéfice des sociétés lors de l’emprunt.
E - à la clôture du contrat
Ici, le crédit bailleur répercute le reste de la valeur résiduelle au TVA .En général, le
montant de cette valeur résiduelle est de 10% de la valeur initial HT. Donc, il récupère enfin
le reste du somme du TVA.
Le crédit preneur inscrit à l’actif le bien loué à sa juste valeur .Il constate en
contrepartie des dettes location financement
28
N : de intitulé débit crédit
compte
21 Immobilisation corporelle 120 000 000
Le crédit preneur journalise son compte, compte tenue de la TVA facturée par le
crédit bailleur dont il va rembourser cette somme. De ce fait, le bailleur assure le règlement de
la valeur TTC de bien d’équipement.
paiement du loyer
A chaque paiement du loyer, le crédit preneur évalue la charge d’intérêt et le
remboursement du TVA mensuel. Il y a de remboursement de dettes sur location financement
qui se présente par l’écriture en débit.
29
H - à chaque clôture des comptes annuels
Le crédit preneur amortit le bien loué et enregistre des charges au titre de dotation aux
amortissements.
amortissement du bien
I - à la clôture de contrat
30
Le paiement de la valeur résiduelle est nécessaire pour finaliser le contrat. Cette se
définit comme charge hors exploitation car le preneur doit renouveler ses bien d’équipement
pour leur nouveau exploitation.
A Madagascar, les participants de crédit-bail supportent les taxes selon leur fonction. Ce
type d’impôt est appliqué selon les textes régissant la fiscalité des opérations de crédit-bail.
Donc loi n : 2004-052 du 22 décembre 2004 sur le crédit-bail.
31
3-1-1- L’exemption de l’IBS
elle bénéficie d’une franchise d’IR et du minimum de perception pour les deux
premiers exercices, à compter de la date de constitution définitive ;
elle est soumise à l’IR, respectivement, au taux réduit de 10%, 20% au titre de
troisième et quatrième exercices ;
elle est soumise au taux de droit commun prévue suivant la loi finance 2009 soit
taux de 24% à partir de 5eme exercice.
En cas de cession d’un contrat de crédit-bail, la plus value réalisée par le crédit
preneur est imposable, suivant le cas, à l’impôt sur les bénéfices des sociétés(IBS) ou à
l’impôt sur les plus-values immobilières (IPVI).
Cette plus value est égale à la différence entre le prix de cession et la fraction des
loyers qui correspond aux amortissements que l’entreprise cédante aurait pu pratiquer selon le
mode linéaire.
3 -2- La TVA
32
TVA incluse dans la valeur du bien :
Si le bien objet du crédit- bail est soumis à la TVA, le prix de cession du bien lors de
la levée de l’option d’achat sera également soumis à la TVA.
Lors que des biens d’équipement, matériels et d’outillages, bénéficient d’une mesure
d’exonération de la TVA à l’importation, cette exonération s’applique aux mêmes biens
importés au nom du crédit bailleur au titre d’une opération de crédit-bail.
Tout acte modificatif du contrat de crédit-bail doit être présenté obligatoirement aux
formalités de l’enregistrement auprès du Centre Fiscal Territorialement Compétent.
En cas de cession du bien loué, le contrat de vente conclu à la levée d’option est
soumis aux droits de mutation à titre onéreux. Le calcul du droit de mutation sur les biens
donnés en crédit-bail repose sur la valeur résiduelle du bien et non pas sur sa valeur
commerciale.
33
3-3-3- Les autres taxes
Cette dernière taxe est composée de taxe publicité foncière et la taxe professionnelle.
34
CHAPITRE 4 : LE COUT DE CREDIT-BAIL
Le crédit-bail évoque des couts à supportés par le crédit preneur et le crédit bailleur.
Ce coût provient essentiellement de la fiscalité. Parfois, les coûts fiscaux des entreprises se
font le même objet tel que le paiement d’IBS. Ainsi l’analyse de coût du crédit-bail se
pratique souvent sur la vitesse de dépréciation matérielle.
35
Tableau n°3 charge fiscal a payer par le crédit preneur
libellée droit
Taxe professionnelle (TP) Taxe annuelle due à raison de l’exercice Droit fixe : en fonction de la nature de l’activité, du
chiffre de la population du lieu d’exploitation, du
d’une activité lucrative à Madagascar nombre de salariés, de l’importance du matériel
36
Impôt Foncier sur la propriété bâtie Basé sur la valeur locative (fixée par la Taux voté par la Commune
(IFPB)
Commission d’évaluation)
Taxe Annexe à l’Impôt Foncier sur la Basée sur la valeur locative des immeubles Taux voté par la Commune
Propriété Bâtie (TAFB)
Taux maxima : 5%
Taux minima : 2%
Droits d’enregistrement Droits assis sur l’enregistrement de tous les Immeubles : 6%
actes entraînant le transfert de biens
Bail à durée limitée : 1% et 2%
proportionnels à la valeur des biens
Cession de parts : 2%
Taxe additionnelle aux droits Taxe assise sur les mutations à titre onéreux 2%
d’enregistrement
des biens immeubles et meubles
Taxe de publicité foncière (TPF) Taxe due sur l’inscription des mutations dans 1% de la valeur si bail
2% si autres
le livre foncier et sur les formalités de
conservation
1% de la valeur si partage
Source : http://mada-business.com/news_fiche.php?id=9
37
1-2- Comparaison des coûts supportés sur le crédit-bail et celui de l’emprunt classique
Tableau n°4 : Tableau comparatif des coûts supportés par le crédit preneur et emprunteur
classique
Source : ADCBM
A Madagascar, le taux de crédit –bail pris en compte dans le calcul du loyer varie entre
16 à 19 %. Les taux d’intérêt des crédits à l’équipement dépendent de l’organisme financier
dont 11% à 14 % pour la banque classique. La location financement présente des avantages
pour le crédit preneur sur l’apport personnel et la garantie que celui de la banque classique.
Ce cout est plus faible pour le demandeur (crédit preneur) car la société bailleuse facilite
l’acquisition du bien d’investissement avec une étude de dossier moins longue.
Les crédits bailleurs doivent tenir compte de différents couts qu’ils affectent par la
suite aux loyers des équipements financés. Il s’agit de :
38
2-1- Les coûts d’exploitations :
Une société de crédit-bail engage des coûts d’exploitation pour son fonctionnement.
Parmi cela, de nombreux coûts sont fixes et ne dépendent pas de caractéristique de la société
bailleuse. Cela prédit les coûts de transaction de crédit bailleur seront comparativement plus
élevés.
2-2-1- Amortissement
Amt =Vo x T
T = 100/ n n=4 ;
39
Tableau n °5 : Tableau d’amortissement
Source : Auteur
40
2-3- Les coûts de ressource et de la liquidité
Comme toute entreprise financière, pour être rentable, le revenu généré par
l’opération de leasing doit dépasser le cout des ressources de la société bailleur. Le manque de
liquidité de la société de crédit-bail provient du paiement direct de la TVA au moment de
l’acquisition du bien d’investissement.
Supposons que la société bailleuse finance dix entreprises preneuses dont la valeur du
montant différent :
41
Nous remarquons que la location financement de dix entreprises preneuses de montant
HT de 8 350 000 000 induit un financement supplémentaire de 1 670 000 000. Cette somme
représente en moyenne de 20 % du montant HT. Plus le montant sera important plus le coût
de ressource sera un facteur bloquant de financement.
risque sur le client : le crédit bailleur doit tenir compte de la solvabilité du crédit
preneur. Ainsi, le risque client se calcule en fonction de la capacité de
remboursement du crédit preneur.
- La solvabilité de l’entreprise preneuse : Ce ratio exprime le critère le plus pertinent
pour mesurer l’endettement d’une société.
Solvabilité = endettement financier net / fond propre
Ce ratio est utilisé pour apprécier si une société n’est pas trop endettée et dispose des
fonds de trésorerie suffisants, on établit le rapport entre l’endettement financier net (diminué
des disponibilités et des valeurs mobilières de placement à l’actif) et les fonds propres.
42
influe sur sa capacité financière. A l’inverse, une économie en forte croissance
augmente l’intensité et le rythme d’utilisation du bien loué dont l’accélération de
l’usure et l’obsolescence sont élevés.
Comme nous disons auparavant, le tableau suivant montre l’effet de TVA sur le crédit-bail.
Tableau n°8 : Simulation d’un business plan d’une société de crédit-bail en million d’Ar
Source : ADCBM
43
millions en 2013 explique les préférences des crédits preneurs sur le choix de financement de
l’investissement. D‘autant cette valeur sera élevée d’autant l’activité de bailleur se
développe normalement et le volume de crédit, le loyer de la période et le porte feuille client
augmentent aussi.
44
CHAPITRE 5 : LES RECOMMANDATIONS
Nous consacrons notre étude sur les recommandations afin d’attirer des
investisseurs, en indiquant le climat des affaires favorable, puis, recouvrir le remboursement
de TVA pour assurer les avantages fiscaux du crédit-bailleur.
A ce titre, le doing business porte sur dix domaines particuliers dont l’objectif
spécifique étant d’évaluer la réglementation et la bureaucratie aux quelles se heurtent les
PME durant leur cycle de vie.
45
Tableau n°9 : Les indicateurs du climat des affaires
Création d’entreprise 65 58
46
Par contre, certains indicateurs ont reculées : l’accès au crédit, la protection des
investisseurs, le paiement d’impôt.
Le tableau suivant présente une simulation de l’évolution des crédits entre 2008 et
2012 qui permet de déduire la projection de crédit-bail dans les prochaines années.
47
Section 2 : Le remboursement du TVA
Pour résoudre le problème lié au TVA, les bailleurs peuvent procéder deux modèle de
remboursement du TVA.
Plusieurs pays ont déjà adoptées cette méthode selon les normes établies par les
autorités fiscales comme Tunisie, Rwanda et d’autres pays. Par ailleurs, Madagascar utilise
déjà ce système pour le remboursement de solde du crédit de TVA pour les entreprises
admises au régime de Zone Franche et les entreprises exportatrices. L’application de ce
modèle au crédit–bail va présenter une opportunité fiscale pour les bailleurs. Ainsi, le crédit-
bailleur n’est pas censé de restreint leur activité en cas de contrainte sur la liquidité. Ce
modèle est nécessaire dans le cas où le crédit preneur se trouve en défaillance et la revente de
ce bien présente de perte de valeur insupportable. Cette perte de valeur provoque à son tour
une perte d’une partie de crédit TVA.
48
CONCLUSION GENERALE
49
ANNEXES
LISTES DES ANNEXES
Annexe n°1 Le contrat de crédit-bail
A- CONDITIONS GENERALES
Article 1 : Le présent contrat a pour objet la location par « le bailleur », de matériel ou de
véhicule selon les conditions dans lesquelles les sociétés de leasing ou de crédit-bail sont
habilitées à exercer leurs activités à Madagascar.
Article 2 : Choix du matériel – commande prise en charge
1) En sa qualité de futur utilisateur, le locataire choisit librement le type et la marque du
matériel ainsi que son fournisseur. Il en détermine avec ce dernier les spécifications
techniques, et en accord avec le bailleur, les modalités de paiement et de livraison. Le
matériel est livré aux frais et risques du locataire. Le locataire est responsable des clauses de
garanties à conclure avec le fournisseur. Après signature du présent contrat de location,
approbation par le bailleur du bon de commande également signé par le locataire et paiement
du 1ère loyer et des frais éventuels, le bailleur passe commande du matériel aux conditions
ainsi arrêtées.
2) Dès la mise à disposition du matériel par le fournisseur, le locataire agissant en qualité de
mandataire du bailleur et pour son compte en qualité de locataire utilisateur, doit reconnaître
sa conformité à la commande et son état et contrôler les normes de fonctionnement prévues.
3) En cas de non conformité à la commande, ou d’état défectueux, ou de normes insuffisantes,
le locataire doit refuser la prise en charge du matériel. Dans ce cas, il fera jouer
immédiatement la clause de garantie avec le fournisseur. Dans un délai de huit jours à
compter de la date de livraison, le locataire doit aviser le bailleur de son refus par lettre
recommandée avec transmission des pièces attestant la mise en jeu de la clause de garantie.
Passé ce délai, il sera censé accepter sans réserve le matériel, tel qu’il est mis à sa disposition.
Article 3 : Départ et durée de la location – Modalité et règlement du loyer
1) Le point de départ de la location est fixé au moment de la mise à disposition du matériel
constaté par un procès- verbal de prise en charge.
2) La durée de la location ainsi que celle de la période irrévocable sont fixées, par les
conditions particulières. Au cours de ces périodes, la location ne peut être résiliée que dans les
cas prévus dans l’article 8 paragraphe 4 et dans l’article 9 ci-après et dans les cas prévus par la
loi.
3) Le prix de la location en principal et accessoires est payable par mois ou par trimestre et
d’avance. Le premier loyer est payable à la signature du contrat. La date d’échéance est fixée
au 1ère du mois de la date de signature du procès – verbal de prise en charge.
4) Les loyers suivant le premier sont payables le 1ère du mois par prélèvement bancaire,
conformément à un ordre de domiciliation permanent, signé par le locataire en même temps
que le présent contrat.
5) Toute période de loyer commencée est due en totalité. Tout retard dans le paiement d’une
fraction de loyer ou de ses accessoires entraînera de plein droit, l’exigibilité d’intérêts de
retard sans préjudice des dispositions prévues à l’article 9 ci-après.
6) Au cas où le bailleur serait obligé avant le départ de la location, d’effectuer des versements
au titre de l’achat du matériel, le locataire devra régler au bailleur des « pré loyers » dont la
somme sera supérieure ou égale à somme des versements effectués. Le montant du pré loyer
est égal à celui du loyer prévu au contrat.
Article 4 : Intérêts, frais et taxes
1) Jusqu’à la date de leur règlement effectif, toutes sommes dues demeurées impayées à la
date d’exigibilité produisent des intérêts de retard dont le taux est égal au taux directeur de la
Banque Centrale majoré de 10 points plus les taxes, sans préjudice des dispositions prévues à
l’article 9 ci-après.
2) Le bailleur a droit en outre pour non exécution de la convention à une indemnité de
10% des loyers HT demeurés impayés. Cette somme sera majorée de la TVA correspondante.
3) Tours les frais exposés par le bailleur en vue de recouvrer sa créance sont à la charge du
locataire.
4) Tous frais, impôts et taxes présents et a vernir, afférents à la location, à la détention et à
l’utilisation du matériel seront à la charge exclusive du locataire qui s’y oblige, notamment,
des droits de timbre et d’enregistrement du présent contrat de crédit bail qui seraient exigibles.
Article 5 : Installation – utilisation – entretien
1) La responsabilité et les frais d’installation et de mise en route du matériel incombent au
locataire en rapport, à cet effet avec le fournisseur dont il observera les indications. Si pour
une raison indépendance de la volonté du bailleur, ni prétendre ne pouvait utiliser le matériel
dès sa prise en charge, il ne pourrait exercer aucun recours contre le bailleur, ni prétendre à
une réduction ou à un report de loyer, ni demander l’annulation du contrat de crédit-bail.
2) Pendant toute la durée de la location, le locataire doit user du matériel dans des conditions
normales en se conforment aux indications données par le fournisseur. L’arrêt de l’utilisation
du matériel ne peut entraîner aucune diminution du loyer, ni indemnité quelconque à charge
du bailleur, ceci quelle qu’en soit la cause (notamment détérioration, avaries, réparations,
arrêt pour entretien, grèves, transformations, transfert ou réinstallation, sinistre).
3) Le locataire doit maintenir le matériel en était de fonctionnement et supporter les frais
d’entretien et de réparation. Il s’engage à cet effet, à souscrire auprès du fournisseur du
matériel ou de toute autre entreprise acceptée par le bailleur, un contrat d’entretien du matériel
loué qui devra être maintenu en vigueur pendant toute la durée de la location. Toutes pièces,
équipement ou accessoires incorporés au matériel en cours de location, deviennent
immédiatement et de plein droit propriété du bailleur, sans qu’aucun remboursement ni
indemnité puissent lui être réclamés.
4) Le bailleur ou tout mandataire par lui désigné, st autorisé à vérifier sur place les conditions
d’utilisation et d’entretien du matériel, de même que l’exécution des réparations pendant toute
la durée de la location et après celle – ci jusqu’à la reprise du matériel.
5) Toute modification du matériel, quel que soit son degré d’importance, doit, au préalable,
être autorisée par le bailleur.
Article 6 : Réglementation
1) Le locataire déclare connaître parfaitement et s’engage à respecter les lois, décrets et
règlements en vigueur relatifs à la détention, la garde et l’utilisation du matériel loué. Il
s’engage à ne pas utiliser le matériel, sous peine de résiliation immédiate dans les conditions
indiquées à l’article 9 ci-après, avant d’avoir obtenu toutes les autorisations et documents
nécessaires.
2) Le locataire s’engage à remplir de son propre chef et en lieu et place du bailleur toute
obligation légale ou réglementaire, qu’elle soit ou non visée aux conditions générales et
particulières du présent contrat, qui incomberait, au bailleur d’après la loi et les règlements, et
dont l’exécution serait rendue nécessaire pendant l’exécution du présent contrat. Les frais en
découlant étant à la charge du locataire.
3) Le locataire s’engage, si besoin en est, à fournir au propriétaire – bailleur tous
renseignements et pièces nécessaires à l’obtention de autorisations requises pour l’utilisation
du matériel, de même qu’à rembourser au propriétaire bailleur touts frais engagés pour son
compte lors de l’accomplissement des formalités administratives.
4) Le bailleur décline expressément toute responsabilité et conséquence éventuelle du non
respect par le locataire des dispositions légales, administratives, ou réglementaires en vigueur
et auxquelles il est tenu de se conformer en qualité d’utilisateur et de gardien juridique du
matériel ; par ailleurs, il se réserve la faculté de mettre fin au contrat sans délai en imposant
la résiliation dans les conditions prévues à l’article 9 ci-après.
Article 7 : Droit de propriété – rapport du locataire avec les tiers
1) Le locataire doit faire respecter en toute occasion par tous moyens et à ses frais, le droit de
propriété exclusive du bailleur sur le matériel mis en location, droit dont il ne saurait se
prévaloir sous peine de dommages et intérêts. En cas de tentative de saisie, de réquisition ou
de confiscation du matériel, le locataire doit en aviser immédiatement le bailleur, élever toutes
protestations et prendre toutes mesures pour faire reconnaître le droit de propriété du bailleur.
Si la saisie a eu lieu, il devra faire le nécessaire à ses frais pour en obtenir la main – levée.
2) Si le locataire n’est pas propriétaire du local où se trouve placé le matériel, ou s’il cesse
d’en être propriétaire, il doit fournir au bailleur une attestation du propriétaire reconnaissant le
doit de propriété du bailleur sur le matériel en renonçant à tout privilège sur ce dernier. De
même, si le locataire cède son fonds de commerce ou l’affecte en nantissement, il doit fournir
au bailleur une attestation identique du cessionnaire, ou du bénéficiaire du nantissement.
3) Le prêt, la sous- location, ou toute concession des droits dont bénéficie le locataire, au titre
du contrat sont subordonnés à l’autorisation écrite préalable du bailleur. En cas d’autorisation,
le locataire supportera solidairement avec le nouvel l’utilisateur, toutes les obligations
résultant du contrat.
Article 8 : Responsabilité du locataire – Assurances
1) Depuis le point de départ de la location jusqu’à la reprise du matériel par le bailleur ou sa
cession au locataire, celui-ci, détenteur gardien du matériel loué, est seul responsable de tout
dommage corporel, matériel ou immatériel causé directement ou indirectement soit à lui-
même, soit à des tiers par le matériel loué ou à l’occasion de son emploi, y compris le recours
des tiers en cas d’incendie, même si le dommage est dû à un vice de construction ou à un
défaut de montage. A ce titre, le locataire s’oblige à souscrire auprès d’une compagnie
d’assurances solvables agréées par le bailleur, une police couvrant sa responsabilité civile et
comportant une clause expresse d’extension de la couverture à la responsabilité civile du
bailleur au cas où cette dernière serait recherchée.
2) Tant que le matériel n’a pas été restitué au bailleur, le locataire est seul responsable de
touts les risques de détérioration de perte, de destruction totale ou partielle du matériel quelle
qu’en soit la cause, même s’il s’agit d’un cas fortuit ou de force majeure. En conséquence, le
locataire s’oblige à souscrire auprès d’une compagnie d’assurances solvable, agréée par le
bailleur, une police couvrant les dommages pouvant être occasionnés au matériel lui même
contre les risques suivants : bris de machine, vol, incendie, toutes explosions, et dommages de
toutes sortes directs ou indirects. Dès la prise en charge du matériel par le locataire, celui-ci
s’oblige à l’assurer auprès d’une compagnie d’assurance contre les calamités cycloniques et
autres intempéries. Le locataire devra adresser au bailleur et comportant une clause expresse
de délégation au profit du bailleur de toute indemnité qui serait normalement versée à l’assuré
en couverture des dommages subis par le matériel loué. Le locataire s’oblige à régler les
primes de la police pendant la durée de la location et à en justifier au bailleur.
3) Au cas où locataire ne pourrait souscrire la police ci-dessus, et au cas où le bailleur le
demanderait, il pourrait faire couvrir les risques prévus au paragraphe 2 ci- dessus sur la
police d’assurance du bailleur. Dans ce cas, le locataire s’engage à rembourser au bailleur les
primes et les frais relatifs à cette police conformément aux conditions indiquées ci-avant et à
se conformer aux instructions du propriétaire – bailleur pour tout ce qui concerne les relations
avec compagnie d’assurance.
4) En cas de dommage survenu au matériel loué, le locataire devra en informer le propriétaire
bailleur par lettre recommandée. Il devra faire tout ce qui est nécessaire pour permettre
l’expertise et faire remettre le matériel en état. Au vu des factures de réparation acquittées, le
bailleur créditera du montant des indemnités reçues des compagnies d’assurance. Si le
matériel ne peut être réparé, le contrat sera résilié de plein droit et le locataire devra verser un
propriétaire – bailleur une indemnité de résiliation égale au montant des loyers, taxes
comprises, restant à couvrir majorée de la valeur résiduelle prévue au contrat, déduction faite
de l’indemnité versée par les assurances au bailleur.
5) Le locataire est responsable des conséquences qu’entraînerait une utilisation du véhicule ou
du matériel non conforme aux dispositions légales ou contractuelles. Le locataire s’engage à
remplir personnellement et à ses frais toute obligation légale ou
6) réglementaire, présente ou future qui incomberait au bailleur qu’elle soit ou non visée aux
conditions générales ou particulières du présent contrat. Il est seul responsable de toutes
infractions commises par lui-même ou par toute autre personne et devra en supporter toutes
les pénalités (amendes, contraventions) et frais. Le locataire s’engage à effectuer toutes les
déclarations aux dates prescrites et à y acquitter toutes charges, impôts et taxes de toute nature
présents ou à venir, afférents à la détention ou l’utilisation du matériel ou du véhicule.
Article 9 : Résiliation du contrat par le bailleur
1) Le contrat sera résilié de plein droit si bon semble au bailleur, sans qu’il soit besoin
d’accomplir aucune formalité, huit jours, à défaut de tout autre délai fixé par la Loi, après
l’envoi au locataire d’une mise en demeure (notamment par lettre recommandée) restée sans
effet au cas où le locataire ne paierait pas à échéances un seul terme de loyer ou une seule
prime d’assurance ou n’exécuterait pas une seule des conditions générales ou particulières de
la location. Le bailleur conservera son droit de résilier même si le locataire a proposé le
paiement ou l’exécution, ou s’il y a procédé après le délai fixé.
2) Le contrat de crédit-bail pourra être également résilié de plein droit si bon semble au
bailleur et nonobstant l’exécution par le locataire de ses obligations contractuelles dans l’un
des cas suivants : règlement judiciaire, faillite ou simple déconfiture, dissolution de la société
votée par les associés ou prononcée par le Tribunal, cession amiable ou forcée de
l’exploitation ou du fonds, cessation d’activité de plus de trois mois, diminution des garanties
ou sûreté consenties au bailleur. La cessation du contrat avant son terme prévu, pour quelque
cause que ce soit n’entraîne pour le bailleur aucune obligation de restitution même partielle
des loyers et de leurs accessoires.
3) Dès résiliation du contrat dans les cas ci-dessus définis, le locataire a l’obligation
immédiate : de restituer le matériel au bailleur au lieu fixé par ce dernier, le démontage,
l’emballage et le transport étant sous la responsabilité et à la charge du locataire, de verser au
bailleur à titre d’indemnité de résiliation les 4/5 des loyers, taxes comprises, restant à couvrir
jusqu’au terme de la location, de rembourser au bailleur les frais éventuellement engagés par
lui même à l’occasion de la résiliation du contrat et au moment de la reprise du matériel.
4) Il est expressément convenu qu’en cas de non observation par le locataire de ses
obligations au titre de l’un quelconque des contrats de crédit-bail soumis aux présentes
conditions générales, il pourra au gré du bailleur être fait application des dispositions du
présent article à l’ensemble de ses contrats.
Article 10 : Fin de la location – Restitution du matériel
1) A la fin de la location, le locataire devra restituer à ses frais le matériel au lieu fixé par le
bailleur, le premier jour suivant l’expiration du contrat. En cas de retard à la restitution, le
locataire devra verser au bailleur une indemnité égale à 1/60 du loyer trimestriel ou à 1/20 du
loyer mensuel par jour ou fraction de jour de retard. Le matériel devra être restitué en bon état
d’entretien, l’usure ordinaire normale restant à la charge du bailleur.
2) Toutefois, au cas où, avant le début du dernier trimestre de la location, le locataire en ferait
la demande, il pourrait : soit acquérir le matériel à la fin de la période de location pour le
montant du prix de cession en fin de location indiqué aux conditions particulières, celui-ci
étant payable au comptant, soit demander à proroger la location au delà du terme prévu après
mise au point d’un nouveau contrat avec le bailleur.
3) En cas de non restitution du matériel dans le délai indiqué, le locataire pourra y être
contraint par ordonnance de saisie – revendication rendue par le Président du Tribunal, tous
les frais et vacations exposés par le bailleur à cette occasion seront de plein droit à la charge
du locataire.
Article 11 : Dépôt de garantie
Le dépôt de garantie est versé par le locataire au bailleur en même temps que le premier loyer,
il garantit la bonne exécution des obligations du locataire et celui-ci ne peut en cours de
location, l’imputer au paiement des sommes dues. A la fin du contrat, si le locataire a satisfait
à toutes ses obligations et s’il n’est pas tenu, au titre d’un autre contrat comme débiteur ou
caution, le dépôt de garantie est remboursé. A défaut il est imputé en tout ou partie au
paiement des sommes due.
Article 12 : Cautions
La caution s’oblige solidairement et individuellement avec le locataire à l’exécution de
toutes les stipulations et au paiement de toutes les sommes dues. Elle ne subordonnera pas son
engagement à l’existence d’une quelconque assurance, garantie ou publicité et elle dispense le
bailleur de toute constitution ou inscription de sûreté. Elle dispense le bailleur de l’informer
du non paiement et des délais accordés au locataire.
Article 13 : Election de domicile
Pour l’exécution du présent contrat, les parties font élection de domicile au siège de leur
société ou principal établissement indiqué ci-avant.
Toute modification relative au domicile de l’une des parties devra être notifiée à l’autre dans
un délai de 15 jours.
Article 14 : Attribution de juridiction
Pour l’exécution des clauses et conditions du contrat, les parties font attribution de
juridiction auprès du tribunal du lieu de domicile élu par EQUIPBAIL, sauf dispositions
procédures contraires ayant trait notamment aux compétences de juridiction.
Article 15 : Enregistrement
Le présent contrat est soumis à la formalité d’enregistrement à la loi.
B- CONDITIONS PARTICULIERS
Le bailleur loue au locataire qui accepte aux conditions particulières ci-dessous et
conformément aux conditions générales indiquées ci-avant le matériel suivant :
a)Désignation du matériel :
b) Montant Total du financement HT :………………….Ar
Montant total du financement TTC :………………….Ar
c) Fournisseur
d) Choix de fournisseur
e) Durée de location : ……………mois
f) Durée période irrévocable : ……………….mois
g) Prix de cession HT en fin de location :…………….Ar
h) Dépôt de garantie (1) :…………………………..Ar
i) Loyer HT: mensuelle
j) Loyer TTC: ………………..Ar
Toute modification des taux des taxes afférentes au loyer ou à l’une de ses composantes une
modification du loyer TTC.
Si le locataire et le propriétaire – bailleur décident, d’accord parties, soit de proroger la
durée de la location, soit, sans pour autant remettre en cause la période irrévocable, raccourcir
la durée de la location, alors le propriétaire – bailleur indiquera, par écrit, au locataire le
nouveau prix de cession en fin de location.
Le locataire soussigné reconnaît avoir pris connaissance et approuvé les Conditions
Générales de location indiquées ci-avant, qui font partie intégrante du contrat.
Antananarivo, le
7 90593 574,0 3 323 347 ,0 1 637 036,2 1 358 903,6 0 327 407,2 88 956 537,8
8 88 956 537,8 3 323 347 ,0 1 657 499,1 1 334 348,1 0 331 499,8 87 299 038,7
9 87 299 038,7 3 323 347 ,0 1 678 217,8 1 309 485,6 0 335 643,6 85 620 820,9
10 85 620 820,9 3 323 347 ,0 1 699 195,6 1 284 312,3 0 339 839,1 83 921 625 ,3
11 83 921 625,3 3 323 347 ,0 1 720 435,5 1 258 824,4 0 344 087,1 82 201 189,8
12 82 201 189,8 3 323 347 ,0 1 741 941,0 1 233 017,8 0 348 388,2 80 459 248,8
13 80 459 248,8 3 323 347 ,0 1 763 715,3 1 206 888,7 0 352 743,1 78 695 533,5
14 78 695 533,5 3 323 347 ,0 1 785 761,7 1 180 433,0 0 357 152,3 76 909 771,8
15 76 909 771,8 3 323 347 ,0 1 808 083,7 1 153 646,6 0 361 616,7 75 101 688,1
16 75 101 688,1 3 323 347 ,0 1 830 684,8 1 125 525,3 0 366 137,0 73 271 003,3
17 73 271 003,3 3 323 347 ,0 1 853 568,3 1 099 065,0 0 370 713,7 71 417 435,0
18 71417 435,0 3 323 347 ,0 1 876 737,9 1 071 261,5 0 375 347,6 69 540 697,1
19 69 540 697,1 3 323 347 ,0 1 900 197,1 1 043 110,5 0 380 039,4 65 640 500,0
20 67 640 500,0 3 323 347 ,0 1 923 949,6 1 014 607,5 0 384 789,9 65 716 550,4
21 65 716 550,4 3 323 347 ,0 1 947 998,9 985 748,3 0 389 599,8 63 768 551,5
22 63 768 551,5 3 323 347 ,0 1 972 348,9 956 528,3 0 394 469,8 63 768 551,5
23 61 796 202,6 3 323 347 ,0 1 997 003,3 926 943,0 0 399 400,7 61 796 202,6
24 59 799 199,3 3 323 347 ,0 2 021 965,8 896 988,0 0 404 393 ,2 59 799 199,3
25 57 777 233,5 3 323 347 ,0 2 047 240,4 866 658,5 0 409 448,1 57 777 233,5
26 55 729 993,1 3 323 347 ,0 2 072 830,9 835 949,9 0 414 566,2 55 729 993,1
27 53 657 162,2 3 323 347 ,0 2 098 741,3 804 857,4 0 419 748,3 53657 162,2
28 51 558 420,9 3 323 347 ,0 2 124 975,6 773 376,3 0 424 995,1 51 558 420,9
29 49 433 445,3 3 323 347 ,0 2 151 537,8 741 501,7 0 430 307,6 47 281 907, 5
30 47 281 907,5 3 323 347 ,0 2 178 432,0 709 228,6 0 435 686,4 45 103 475,5
31 45103 475,5 3 323 347 ,0 2 205 662,4 676 552,1 0 441 132,5 42 897 813,1
32 42 897 813,1 3 323 347 ,0 2 233 233,2 643 467,2 0 446 646,6 40 664 579,9
33 40 664 579,9 3 323 347 ,0 2 261 412,9 609 968,7 0 452 229,7 38403 431,3
34 38 403 431,3 3 323 347 ,0 2 289 412,9 576 051,5 0 457 882,6 36 114 018,4
35 36 114 018,4 3 323 347 ,0 2 318 030,6 541 710,3 0 463 606,1 33 795 987,8
36 33 795 987,8 3 323 347 ,0 2 347 006,0 506 939,8 0 469 401,2 31 448 981,8
37 31 448 981,8 3 323 347 ,0 2 376 343,6 471 734,7 0 475 268,7 29 072 638,2
38 29 072 638,2 3 323 347 ,0 2 406 047,8 436 089,6 0 481 209,6 26 666 590,4
39 26 666 590,4 3 323 347 ,0 2 436 123,4 399 998,9 0 487 224,7 24 230 467,0
40 24 230 467,0 3 323 347 ,0 2 466 575,0 363 457,0 0 493 315,0 21 763 892,0
41 21 763 892,0 3 323 347 ,0 2 497 407,2 326 458,4 0 499 481,4 19 266 484,8
42 19 266 484,8 3 323 347 ,0 2 528 624,8 288 997,3 0 505 725,0 16 737 860,0
43 16 737 860,0 3 323 347 ,0 2 560 232,6 251 067,9 0 512 046,5 14 177 627,4
44 14 177 627,4 3 323 347 ,0 2 592 235,6 212 664,4 0 518 447,1 11 585 391,9
45 11 585 391,9 3 323 347 ,0 2 624 638,4 173 780,9 0 524 927,7 8 960 753,5
46 8 960 753,5 3 323 347 ,0 2 657 446,4 134 411,3 0 531 489,3 6 303 307,1
47 6 303 307,1 3 323 347 ,0 2 690 664,5 94 549,6 0 538 132,9 3 612 642,6
48 3612 642,6 3 323 347 ,0 2 612 642,6 54 189,6 0 522 528,5 1 000 000,0
2005, p3478)
Site internet :
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
NOM : RAJAONARIVELO
Nombres de tableaux : 10
Nombres de graphiques : 7
RESUME
Le crédit-bail est censé être le moteur de financement le plus efficace, adapté aux
PME ayant le problème de financement par la manque de trésorerie. Le crédit –bail assure
le financement sans y investir. Il améliore la situation des PME en vue de satisfaire les
demandes souhaitées par les entités preneuses. De ce fait, la part de financement de crédit-
bail doit être proportionnelle au besoin de financement total. Par contre, dans le cas actuel,
les sociétés de leasing ont restreint leurs activités dans la quelle le problème fiscal
handicape les bailleurs. Le présent document essaie d’envisager les solutions possibles
concernant les avantages fiscaux, cas de bailleur dans le cadre de location financement.
L’étude sur le coût de crédit –bail nous a permis de confronter ceux problème face au pays
similaire. Ainsi, dans ce mémoire, l’analyse du mécanisme du crédit-bail incite davantage la
réduction de durée de récupération du TVA afin de s’assurer les besoins de financement dont
l’activité principale.
MEMBRES DE JURY :