Système de Transmission Par Fibre Optique
Système de Transmission Par Fibre Optique
Système de Transmission Par Fibre Optique
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Système de transmission par fibre optique
1. Introduction
Avec l’augmentation très rapide du nombre d’utilisateurs, ainsi que des nouveaux services
implémentés, le besoin croissant de débit nécessitait des composants très performants. Pour
répondre à ce problème, des techniques et des équipements ont été inventés. Plusieurs
évolutions ont eu lieu et un nouveau type de support de transmission a été mis en place, la
fibre optique, dans laquelle l’information codée sous forme de lumière délivrée par une
source Laser.
Au début, les fibres optiques étaient essentiellement utilisées pour des liaisons poste à poste
sur de longues distances, au fur et à mesure, elles deviennent beaucoup plus utilisées dans les
entreprises, les bâtiments ainsi que dans les maisons, mais le passage des connections
existantes classiques vers les fibres optiques, a entraîné la nécessité de remplacer plusieurs
composants électroniques tel que les composants de routage, les émetteurs et les filtres par
des composants photoniques.
L’idée d’utiliser des systèmes de communications optiques au lieu des systèmes de
communications classiques à base d'électrons offre d'excellents avantages tels que: la rapidité
de traitement de l'information, l’importance de la vitesse de propagation, la diminution
rapport signal/ bruit, et le débit binaire élevé. Le développement croissant des performances
en matière de transmission de l’information entraîne toujours plus d’exigences sur le plan de
support de propagation des données. L’utilisation de la fibre optique comme un support de
transmission étaient largement répandu grâce au concept de confinement de la lumière.
Le transfert de l’information de données sous forme de lumière sur une longue distance, est
assuré par un système de télécommunication optique. Ce système est composé de trois
éléments fondamentaux: un émetteur, un canal de transmission (fibre optique) et un
récepteur. La figure 1 représente le schéma synoptique général d’une chaine de transmission
par fibre optique.
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Figure 1: Schéma représentatif d’une chaine de transmission optique.
Dans un système de transmission, le bloc d’émission est un dispositif qui à deux fonctions
essentielles: la génération d’un signal optique et la modulation de l’information à transmettre.
La source optique utilisée est constituée d’une diode laser, elle est la mieux adaptée pour les
systèmes de télécommunications optiques (figure 2).
Signal électrique
Dans les systèmes de communication les sources optiques utilisées sont les diodes
électroluminescentes et les diodes lasers. Leurs fonction est de convertir une énergie
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électrique en énergie optique. Les diodes laser sont les plus utilisées pour la transmission de
l’information par fibre optique.
La modulation directe est la modulation la plus simple à mettre en œuvre (figure 3). Le
courant d’alimentation qui traverse la diode laser sera modulée directement en intensité émise
par celle-ci (figure 4). Cette solution requiert peu de composants et peu coûteuse. Mais son
inconvénient est c’est lorsqu’on module en amplitude le courant d’alimentation d’un laser, il
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est accompagné d’une modulation de fréquence parasite appelée chirp. La figure 4 montre le
schéma représentatif d’un module d’émission en modulation directe.
Dans cette modulation l’émetteur envoie un signal optique pur suivi d’un modulateur externe
(figure5). Le courant injecté par le laser n’est plus modulé. Cette modulation est la plus
favorisée pour les télécommunications à longue distance et à haut débit et pour des fréquences
très élevées à partir de 5 à 10Ghz. Elle est plus rapide que celle de la modulation directe. Elle
permet d’écrire les données électriques sur un signal optique continu et permet d’éliminer
l’effet de chirp. Sa bande passante est de plus 80 GHz, plus importante que celle de la
modulation directe qui est de 5 GHz. La figure 6 montre d’un module d’émission en
modulation directe.
Dans types de modulateurs sont les plus utilisés dans l’industrie des télécommunications
optiques : le modulateur Mach-Zehnder (MZM) et le modulateur électro-absorption (EAM)
La fonction d’un récepteur dans une chaine de transmission optique est de détecter le signal
optique par une ou plusieurs photodiodes. Les photo-détecteurs les plus utilisées sont :
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Figure 7 : Familles de liaisons numériques sur fibres optiques
La première famille est celle des transmissions autour de 0.67µm sur fibres optiques en
plastiques à très courte distance. Les applications utilisées sont des applications industrielles
locales à très courte distance (liaison entre micro-ordinateur, câblage d’ateliers, etc…) et avec
des débit jusqu'à 100 à 200 Mbits/s pour des raisons de sécurité électrique et des
perturbations provenant des autres équipements, ou plus généralement de l'environnement.
Elle s’implémente dans domaines de la domotique, du multimédia et de l’équipement
automobile.
Cette famille fonctionne à 0.85µm avec des DEL, sur courtes des distances de l’ordre du Km.
Les fibres utilisées sont à base de silice, multimodes et à gradient d’indice. Ces systèmes
sont peu couteux au niveau des connections et interfaces. Les applications utilisées sont dans
les domaines informatiques et industriels (réseau locaux, distribution, surveillance vidéo).
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4.1.3. Troisième famille
La troisième famille est celle des liaisons autour de 1.3 µm, qui utilisent des fibres
monomodes standards et des diodes lasers. L’atténuation est faible ce qui permet de faire des
liaisons à haut débit jusqu'à 50 Km, sans répéteurs, ce qui correspond au marché des réseaux
métropolitain et locaux à haut débit (à 1 et 10Gbits/s).
Cette famille fonctionne à 1.55µm à longues distance, qui nécessitent des diodes lasers
monochromatiques de type (DFB).Sans amplification du signal optique, les distances seront
limitées à 200km à cause de l’atténuation, à des débits de 10 à 40 Gbit/s. Des fibres
monomodes standard (G652) avec une compensation de dispersion chromatique et des
répéteurs à amplification optique, sont utilisées pour des distances très longues (terrestres et
sous-marines).
Figure 8 : Le post-amplificateur
Dans les systèmes de transmission optiques, les signaux transmis seront amplifiés après une
certaine distance, par des amplificateurs optiques placés sur ligne afin de lui permettre de
parcourir une autre distance. Ces derniers ont pour fonction de compenser l’atténuation du
signal par la fibre et les différentes pertes risquées (figure 9).
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Figure 9 : Amplificateur en ligne
4.2.3. Le préamplificateur
Le préamplificateur est situé à l’entrée du module de réception juste avant les photo-
détecteurs, ils sont le même principe de fonctionnement d’un laser. Son rôle est d’augmenter
la sensibilité du récepteur et le budget de la liaison ; ici la minimisation du facteur de bruit est
très recherchée (figure10).
Figure 10 : Le préamplificateur
Une seconde évolution a vu le jour avec une nouvelle méthode de multiplexage, il s’agit du
multiplexage en longueur d’onde (WDM), dont le principe consiste à utiliser plusieurs
longueurs d’ondes pour transporter plusieurs canaux sur la même fibre optique tout en évitent
d’utiliser de nouveaux câbles(figure 11).. Ce procédé permet d’augmenter la capacité de
transmission. En utilisant N diodes lasers à spectre fin, afin d’envoyer les signaux optiques
de longueurs d’ondes différentes. N est le nombre de voies utilisées, et chaque voie
représente un canal de transmission. Grace à la technologie de multiplexage, ces longueurs
d’ondes seront simultanément transmises dans une seule fibre optique monomode. Il faut que
l’espacement Δλ entre elles, ne soit pas assez faible pour qu’elles ne s’interférent pas. A
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chaque intervalle régulier de 50 à 100 Lorsque Chaque 100 Km les signaux seront amplifiés.
A la A la réception, les ondes optiques seront détectées par les N photodiodes, après avoir
séparées par un démultiplexeur optique.
Il existe plusieurs systèmes de multiplexage en longueurs d’onde qui sont différenciés par le
nombre de canaux utilisables dans la fibre optique. Nous parlerons de DWDM (Dense
WDM) si l’intervalle entre deux longueurs d’onde est inférieur ou égal à 0.8nm (soit 100
GHz) ce qui autorise 40 longueurs d’onde dans la bande C. Lorsque 160 canaux peuvent être
utilisables dans une même fibre avec un espacement de 0.2 nm et 0.4nm entre deux
longueurs d’ondes, nous parlerons de UDWDM (Ultra Dense WDM). Une autre forme
moins performante est le CWDM (Coarse WDM), pour ce système de multiplexage dix-huit
canaux au maximum sont utilisés (figure 12).
.
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Le démultiplexeur optique est le dispositif dont nous avons besoin pour séparer ces canaux et
les livrer à l'utilisateur approprié. Il fait appel à une fonction indispensable qui est le filtrage,
pour sélectionner un canal parmi plusieurs porteuses du Multiplexeur. La lumière sera filtrée,
ensuite elle sera extraite vers les canaux de sorties.
5. Structure de réseaux optiques
Pour qualifier une fibre optique, plusieurs technologies ont été développées. Plusieurs
techniques existent de raccordement et de performances existent. Afin d’augmenter la qualité
de service et le débit, une nouvelle technique à été utilisée, c’est la technologie FTTx (fiber to
the x) . Cette technologie consiste à amener la fibre optique jusqu'à l’abonné. En fonction de
la destination du réseau et de la technique de raccordement différentes configurations sont
envisageables: FTTN (Fiber To The Node), FTTB (Fiber To The Building), FTTO (Fiber To
The Office), FTTC Fiber (To The Curb) FTTH ( fiber to the home).Ces systèmes sont les
meilleurs candidats pour les réseaux d’accès de nouvelle génération, et cela est du aux
avantage qu’offre la fibre optique(figure 13).
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Deux types de topologies physiques qui permettent d’amener la fibre jusqu’au client final :
Les systèmes « point à point » sont les plus simples à mettre en œuvre. Chaque client est relié
au central par une fibre optique qui lui est dédiée. Le déploiement de cette architecture est
couteuse, parce qu’elle nécessite de déployer un nombre important de fibres. Elle consiste à
relier directement le client au central téléphonique (Central Office) en utilisant une fibre
optique. De plus, si une nouvelle maison doit être ajoutée, une nouvelle fibre doit être mise en
place. Cette technique permet une bande passante maximale et aucun partage de débit n’est
possible (figure14).
Dans cette architecture connue sous le nom de PON, la fibre optique part du central et dessert
plusieurs utilisateurs. Le raccordement de cette fibre aux différents usagers se fait par un
composant passif qui est le coupleur ou splitter 1xN placé à proximité de la zone à desservir.
Les pertes du coupleur sont l’inconvénient majeur de cette architecture, affectent le budget de
liaison. Cette architecture offre l’avantage de limiter le nombre de fibres à déployer par
contre elle est moins sécurisée (figure15).
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Figure 15: Architecture point -multipoint passif ou PON
Les données envoyées depuis le central sont traitées par le commutateur qui permet d’aiguiller
le signal et le transmet uniquement sur la fibre de l’abonné destinataire. L’inconvénient
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unique de cette architecture est la nécessité d’avoir une alimentation pour alimenter l’élément
actif (figure16).
La technique CDMA (Code Division Multiple Access), est une technique qui permet la
transmission simultanée des signaux lumineux sur la même bande de fréquence. Cette
technique permet d’étaler la bande spectrale de l’information transmise sur une bande N fois
plus large, ou N est la longueur du code. D’où les différents signaux sont distingués par des
codes différents associés à chacun des clients.
Références bibliographiques
1- Pierre Lecoy « Communications sur fibres optiques » 4eme édition, réseaux et systèmes et
télécoms, édition Lavoisier, Paris 2015
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4- Mr. Djellouli Mohamed et Mr. Hamouda Abdelmadjid « L’amplification optique et son
intérêt majeur dans les réseaux des télécommunications » mémoire de Master Université de
Saida, 2016
6-Max Frejus Owolabi Sanya « Déploiement de réseaux optiques d’accès NGPON dans des
métropoles de pays en développement : propositionde nouvelles techniques
d’implémentation de l’OFDM » Thèse de doctorat, Université Université de limoges, France
2015.
8- Sami Baraketi, Ingénerie des réseaux optiques SDH et WDM et Etude Multicouche
IP /MPLS sur OTN sur DWDM, Thèse de doctorat, Université de Toulouse, 2015.
Site web
https://www.researchgate.net/publication/305181019_Technologie_WDM_en_telecoms_opti
ques_avancees/figures
http://wapiti.enic.fr/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesrio2003ttnfa04/co
mbet-guillaud/html/multiplexage.htm
https://www.cercle-credo.com/docs/developpement-des-reseaux-a-tres-haut-debit-ftth.pdf
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