E17800 V 10 FRENCH0 Report 0 Vol 01
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E1780
REPUBLIQUE DU NIGER v1
------------------
Ministère de l’Équipement
Rapport Définitif
VOLUME I : Evaluation des impacts et mesures d’atténuation
Présentée par :
Dr. Hassane KIMBA,
Environnementaliste Consultant
B.P. 11 0 33, Niamey, NIGER
Tél. : (227) 20 73 23 13 / 20 72 43 99
Cel. : (227) 96 96 93 55 / 93 80 80 42
E-Mail: hkimba@intnet.ne Décembre 2007
TABLE DES MATIERES
i
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
DO : Directive Opérationnelle
PB : Politique de la Banque
PK : Point Kilométrique
PO : Politique Opérationnelle
ii
Résumé
I. Généralités
Le Niger couvre une superficie de 1267 000 km2, pays enclavé, dont le point le plus proche de la
mer se situe à environ 600 Km a plus que besoin des infrastructures routières pour son
développement. L’aménagement routier et les travaux de maintenance, sont donc d’une
importance capitale pour atteindre cet objectif de développement. Ces actions visent
fondamentalement à préserver le patrimoine que constitue l’infrastructure existante et de
répondre à un niveau de service minimal pour l’usager. Ce niveau de service minimal est sensé
être obtenu lorsque la continuité du trafic est garantie et que les conditions de circulation sont
acceptables.
Dans un souci d’atteindre ce double objectif que l’état a entrepris des actions de réhabilitation
de 1056 km de routes en terre du réseau national, au titre du Projet d’Appui au Programme
Sectoriel des Transports (PAPST). La zone d’étude globale du projet est composée de 13
tronçons de routes en terre repartis sur 5 régions du pays à savoir Dosso, Tillabéri, Tahoua,
Maradi et Zinder.
La gestion de l’environnement au Niger est régie par la Loi 98-56 du 29 décembre 1998 portant
loi-cadre relative à la gestion de l’environnement. Cette loi institue des études d'impact sur
l'environnement (EIE) pour tout projet susceptible d'avoir des incidences sur l'environnement.
Partant du respect de cette loi, le Gouvernement du Niger en relation avec la Banque Mondiale,
a décidé de commanditer la présente étude d'impact sur l'environnement pour la réhabilitation
des routes en terre prévues dans le cadre du Projet d’Appui au Programme Sectoriel des
Transports (PAPST).
Cette étude a permis d’identifier et d’évaluer les impacts potentiels des 13 tronçons du projet, et
a proposé des mesures de bonification des impacts positifs et de réduction ou de suppression des
impacts négatifs sur l’environnement.
II. Méthodologie
L’approche méthodologique de l’étude consiste dans un premier temps de présenter la
démarche analytique de l’évaluation des impacts. Cette évaluation de la signification des impacts
comportera cinq (5) étapes où tous les paramètres d’évaluation sont pris en compte. Il s’agit de
la nature de l’impact de son intensité et de sa durée.
Ces paramètres ont permis d’établir un réseau d’estimation de la signification des impacts,
permettant ainsi de juger valablement une activité donnée. Pour arriver là, les actions suivantes
ont été conduites : i) une étude prospective des zones d’influence du projet, ii) une évaluation de
l’état de l’environnement biophysique, iii) des enquêtes auprès des populations riveraines, iv) des
entretiens avec des personnes et institutions ressources, v) une étude documentaire.
iii
Le profil environnemental est défini sur une bande s'étendant sur 10 km de part et d’autre de
l’axe de chaque tronçon pour le champ d’étude globale et 20 m ou 10 m de part et d'autre de
l'axe de la route dite zone d’étude restreinte.
Les tronçons se caractérisent par une largeur de chaussée de 6 mètres et des accotements de
3 mètres de par et d’autre d’où une emprise de 12 mètres. Ils s’adapteront aux couloirs
existants à la traversée des villages afin de minimiser les impacts négatifs.
iv
b. Impacts sur le sol
La composante sol reste incontestablement l’une des composantes qui ressentira le plus les effets
liés aux activités de réhabilitation des routes. En effet les travaux d’ouverture, des emprunts et
carrières pour l’extraction des matériaux, les travaux de terrassement, vont être à la base de
l’augmentation et de l’accélération de l’érosion hydrique et provoquer des inondations au niveau
des vallées, champs et certains villages si aucune disposition n’est prise.
Le débroussaillage de la végétation environnante des routes et des carrières vont entraîner
l'érosion hydrique et éolienne du sol à des endroits déjà fragiles.
L’aménagement des installations de chantier, la présence des bases de vie, l’ouverture s’il y a
lieu, de nouveaux emprunts, de carrières seront à la base de la production de déchets divers
solides et liquides, inertes ou organiques qui peuvent contribuer substantiellement à la pollution
du sol. Globalement, la signification de l’impact négatif des tronçons sur le sol est moyenne.
v
V. Plan de gestion environnemental
Les structures suivantes seront impliquées dans la mise en œuvre des mesures d’atténuation,
chacune suivant son niveau d’intervention, il s’agit de :
- la direction générale des Travaux publics à travers la division étude économique et d’impact
environnemental de la Direction Technique ;
- le bureau de contrôle représentant l’administration de la DGTP ;
- le Bureau d’évaluation environnementale et des études d’impact à travers la représentation
nationale et les services départementaux de l’environnement
- le bureau de coordination du projet.
- Les entreprises de travaux publics.
La surveillance et le suivi environnemental des mesures d’atténuation des impacts négatifs sont
proposés pour une mise en œuvre cohérente et efficace du projet. Les services techniques
départementaux de l’environnement sont chargés de la surveillance environnementale afin de
s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures d’atténuation.
vi
Tableau 3 : Synthèse des impacts négatifs potentiels généraux et mesures d’atténuation par composante environnementale
vii
INTRODUCTION
Avec l’appui des partenaires au développement, le Niger a décidé de mettre en œuvre un Programme
sectoriel des transports (PST). Cette politique sectorielle est définie dans le cadre global de la stratégie
de réduction de la pauvreté.
Dans le cadre des actions prévues au titre du Projet d’Appui au Programme Sectoriel des Transports
(PAPST) sur financement de la Banque Mondiale, il est envisagé des études environnementales à
travers la Composante A : Entretien périodique et réhabilitation des routes en terre. Cette composante
qui constitue l’élément le plus important du nouveau projet, mettra en œuvre des travaux sur les routes
en terre du réseau national. La composante financera :
¾ des travaux physiques d’entretien périodique et de réhabilitation des routes ;
¾ la préparation des études techniques, économiques et environnementales ;
¾ la préparation des Dossiers d’Appel d’Offres pour les travaux ;
¾ la surveillance des travaux et l’audit technique; et
¾ des appuis institutionnels (assistance technique pour la passation des marchés et d’autres,
équipements, etc.)
Cette composante sera mise en œuvre par la Direction Générale des Travaux Publics (DGTP) du
Ministère de l’Equipement.
Le présent rapport provisoire est la partie essentielle du rapport d’étude d’impact environnemental
principal objectif de la mission confiée à notre équipe car, il est consacré à l’analyse des impacts
environnementaux (milieux biophysiques). L’étude d’impact sur l’environnement s’inscrit dans le
cadre global de la préparation du projet d’appui au PST au même titre que l’étude d’impact social et
l’étude d’avant projet détaillé technique.
Il ressort des termes de référence que l’EIE a pour objectif d’identifier et d’évaluer les impacts des
tronçons du projet sur le plan environnemental pendant l’exécution des travaux et pendant la phase
d’exploitation de chacun des tronçons. L’étude devra à cet effet, proposer des mesures de bonification
des impacts positifs, de réduction et de suppression des impacts négatifs sur l’environnement. Pour ce
volume II du rapport, il s’agit de présenter dans le rapport provisoire, les éléments relatifs à
l’identification des impacts positifs ou négatifs sur l’environnement de tous les 13 tronçons pris
individuellement.
L’identification et l’évaluation des impacts potentiels sur l’environnement de chacun des tronçons ont
été traitées dans ce deuxième volume. Aussi, les mesures d’atténuation des impacts négatifs et de
bonification des impacts positifs, le plan de gestion environnementale et le programme de surveillance
et de suivi environnemental, un cadre institutionnel de mise en œuvre du Plan de Gestion
Environnemental (PGE) pour une période donnée, les actions d’accompagnement et de renforcement
des capacités des institutions impliquées ont été proposées dans ce même volume II.
Le coût global de ces mesures environnementales qui seront mises en œuvre sont évalués pour une
période de 2 ans dont un an pour la période des travaux et un (1) après les travaux. L’application des
mesures environnementales se ferra avec l’implication du Bureau d’évaluation environnementale et
d’études d’impacts (BEEEI) de ses démembrements au niveau des départements, de la Division études
économique et d’impact sur l’environnement et du Bureau national de coordination du projet d’appui
au PST. Ce coût s’élève à la somme de deux cent trente huit millions soixante mille (238 060 000)
Francs CFA dont cent vingt huit millions sept cent mille (128 700 000) francs CFA pour les actions
environnementales à réaliser par les entreprises, tente quatre million trois cent soixante milles (34
360 000) Franc CFA pour les activités de suivi environnemental du projet, trente millions
(30 000 000) pour le renforcement des capacités des acteurs, vingt millions (20 000 000) pour les
activités d’information de sensibilisation et d’éducation des acteurs locaux et vingt cinq millions
(25 000 000) Francs CFA pour la réalisation de l’audit environnemental et social du projet à mis
parcours.
1
II.
2
METHODOLOGIE
Étape 1 Établir la liste des activités sources d'impact type dans le cadre ce projet de
routes en terre et déterminer les composantes environnementales susceptibles
d'être affectées par celles-ci.
Étape 5 Consigner les résultats de l’analyse dans la grille synthèse d'évaluation des
impacts et déterminer les composantes affectées ou non par le projet de même
que l'ampleur des impacts cumulatifs ainsi que ceux où une incertitude persiste
quant à leur nature et à leur signification. C’est à cette étape que les mesures
d’atténuation seront affectées à chaque type d’impact négatif. La synthèse des
résultats constituera ainsi le rapport d’évaluation environnemental.
a) Nature : La nature d’un impact fait référence au caractère positif ou négatif des
effets d’une activité sur le milieu.
3
Figure N°1 Démarche analytique de l'estimation de la signification des impacts
Étape 2 Valeur
Intrinsèque Vulnérabilité
Valeur Degré de
+ Environnementale Perturbation +
de l’élément
Valeur Proportion
Sociale Affectée
Étape 3
Durée Intensité Étendue
Étape 4 Signification
des impacts
Étape 5 Mesures
d’atténuation
Synthèse
d’évaluation
des impacts
4
c) Étendue : L'étendue d'un impact correspond à la portée ou au rayonnement spatial
des effets générés par une intervention sur le milieu. L'étendue peut être qualifiée de
ponctuelle, locale ou régionale.
REGIONALE : l'impact est ressenti à l'extérieur de la zone d'étude, comme sur l’ensemble
d’un bassin hydrographique, par exemple.
d) Durée : La durée d'un impact réfère à la période pendant laquelle se font sentir les
effets d'une intervention sur le milieu. Il est important de ne pas confondre la durée d'un
impact avec la durée de la source d'impact. Ainsi, une intervention se déroulant sur quelques
semaines pourrait avoir des répercussions sur certaines composantes du milieu s'étendant sur
plusieurs années. Donc, la durée d'un impact doit faire référence à la période de récupération
ou d'adaptation des composantes affectées. Les impacts sont catégorisés de longue, moyenne
et courte durée.
LONGUE : impact dont les effets sont ressentis de façon continue pour la durée d’une
activité et même au-delà. Ils peuvent même être irréversibles.
MOYENNE : impact dont les effets sont ressentis de façon continue mais pour une
période de temps inférieure à la durée de l’activité.
COURTE : impact dont les effets sont ressentis à un moment donné et pour une période
de temps inférieure à la durée de l’activité.
La signification de l’impact est déterminée à l'aide d'un indicateur synthèse qui permet
de juger globalement de l'impact que pourra subir une composante du milieu. Rappelons que
la signification d'un impact est évaluée grâce à la combinaison d'un indicateur d'intensité,
lequel lie la valeur environnementale d'une composante et son degré de perturbation, et de
deux indicateurs caractérisant l'impact lui-même, soit son étendue et sa durée.
Une fois la signification d'un impact déterminée pour une activité et une composante
environnementale donnée, le résultat est inscrit dans une grille d'évaluation des impacts.
Lorsque l'ensemble des activités a été analysé et que la grille synthèse est complétée, on
5
obtient une image globale des activités sources d'impacts, de la signification de chacun des
impacts et des composantes environnementales affectées. La figure N°2 suivante sera utilisée
pour les différents cas qui seront traités dans cette étude.
6
a) Figure N°2 Réseau d’estimation de la signification des impacts
Longue Majeure
Régionale Moyenne Majeure
Courte Majeure
Longue Majeure
Très forte Locale Moyenne Majeure
Courte Moyenne
Longue Majeure
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Forte Locale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Mineure
Courte Mineure
Longue Moyenne
Régionale Moyenne Mineure
Courte Mineure
Longue Mineure
Moyenne Locale Moyenne Mineure
Courte Négligeable
Longue Mineure
Ponctuelle Moyenne Négligeable
Courte Négligeable
Longue Mineure
Régionale Moyenne Négligeable
Courte Négligeable
Longue Négligeable
Faible Locale Moyenne Négligeable
Courte Négligeable
Longue Négligeable
Ponctuelle Moyenne Négligeable
Courte Négligeable
7
III. DESCRIPTION DU PROJET ET ACTIVITES SOURCES D’IMPACTS
2.1.Description du projet
Au plan technique, les tronçons se caractérisent par une largeur de chaussée de 6 mètres et des
accotements de 3 mètres de par et d’autre d’où une emprise de 12 mètres. Les longueurs
varient selon les tronçons comme l’indique le tableau n°1 suivant. Quelques détails
techniques seront donnés dans les études d’APD technique notamment les volumes de
matériaux de construction, les besoins en eau, l’emplacement des ouvrages d’assainissement
et d’art, les sites d’installation possibles de base vie et les déviations nécessaires pour la
conduite des travaux et les localisations des emprunts et carrières.
La zone d’étude est divisée en deux parties. Une zone d’étude globale de 10 km de rayon de
part et d’autre de l’axe de chaque tronçon dont l’analyse a servi à la description de l’état de
l’environnement biophysique dans lequel s’intègre le projet et une zone d’étude d’impact
direct qui a servi pour l’identification et à l’évaluation des impacts biophysiques. La zone
8
d’étude globale du projet montre une concentration des 13 tronçons dans trois zones agro-
écologiques et sur 5 régions du pays à savoir Dosso, Tillabéri, Tahoua, Maradi et Zinder.
La zone d’impact direct ou d’étude détaillée est définie comme la zone des effets
environnementaux directs liés aux activités de réhabilitation et d’exploitation de chaque
tronçon. Elle couvre une bande de 20 mètres de part et d’autre de la route. Cette zone
concerne celle où les ressources naturelles peuvent être perturbées. Elle concerne également
en dehors de l’emprise de chaque tronçon, les zones d’emprunts, les carrières, et
probablement les pistes d’accès et déviations à réaliser lors de la construction de la route, les
dépôts, les airs de stationnement et leurs alentours immédiats.
Les sources d’impacts potentiels liées aux travaux de réhabilitation de chacune de ces routes
en terre, sont constituées de l’ensemble des activités prévues lors des phases de préparation,
de construction et d’exploitation de la route. Ce sont principalement :
- l’aménagement des installations de chantier : base vie, atelier, garage, magasin et le
personnel,
- le transport et la circulation associés aux déplacements des ouvriers, de la machinerie et
des matériaux destinés à la réhabilitation de la route et les aires de
stationnement/entretien des engins ;
- terrassements des chaussées (déblais/remblais, pose de couche de roulement, déroctage et
purges éventuelles) ponctuels ou en continu, qui nécessiteront des ouverture de carrières
nouvelles ou d’exploitation de carrières existantes, transport et mise en place des
matériaux accompagné d’arrosage ;
- mise en place d’un certain nombre d’ouvrages d’assainissement ou d’ouvrages d’art
comme la création de fossés et exutoires, ou la reprise partielle ou totale d’ouvrages d’art
de petite portée ;
- les prélèvements d’eau pour les travailleurs non résidents et les besoins des travaux;
- les travaux de terrassement (déblais et remblais) ;
- la réhabilitation et l’aménagement de la route et de ses ouvrages connexes ;
- la reprise partielle ou totale de divers panneaux de signalisation, etc.
- l’utilisation de la piste et les différents entretiens périodiques.
Les composantes biophysiques pouvant potentiellement être impactées par les travaux de
réhabilitation et d’exploitation de la piste sont :
l’air;
le sol;
les ressources en eau;
la faune et la flore.
9
IV. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET
L’identification des impacts tant positifs que négatifs attribuables aux travaux de
réhabilitation des différents tronçons de route en terre du Projet d’appui au PST, est basée sur
l’analyse des effets résultant des interactions entre le milieu récepteur c’est-à-dire les
composantes du milieu biophysique et les activités à réaliser dans le cadre de la réhabilitation
de chacun de ces tronçons. Cette analyse permet de mettre en relation, les sources d’impacts
associées au projet et les composantes environnementales des différents milieux susceptibles
d’être affectés. Les impacts ont été identifiés et évalués par tronçon et une synthèse globale
représentant les impacts significatifs globaux du projet est présenté. Des cas d’impacts
négatifs significatifs sont soulignés au cas par cas suivant le tronçon en cause. Le Tableau
N°2 qui suit servira de cadre d’analyse en terme de sources d’impacts potentiels, de risques
sur le milieu biophysique et d’impacts potentiels. Les résultats se réfèrent ainsi à ce tableau
signalétique.
10
Tableau N°2 : Articulation entre les activités sources d’impacts, les risques biophysiques et
les impacts potentiels
RISQUES SUR
SOURCES
LE MILIEU IMPACTS POTENTIELS
D’IMPACT
BIOPHYSIQUE
1. travaux Risque d'altération - Dégradation de la qualité de l’air par les poussières et les
préparatifs : de la qualité de émanations gazeuses des véhicules et pollution de l’air
ouverture de l’air ambiant.
déviations, - Augmentation du bruit ambiant.
aménagement aires - Destruction de la végétation, abattage d’arbres et production
de vie et de Risque de de déchets de débroussaillement
stationnement, destruction de la - Empiètement dans des zones écologiquement sensibles et
atelier, garage et végétation et aires protégées.
magasin, abattage d’arbres - Diminution de la biodiversité.
personnel, - Érosion par le ruissellement, accélération et augmentation de
ouverture des l’érosion hydrique ;
déviations, - Glissements de terrain et autres types de mouvement des
carrières et sols dans les zones de déblai.
emprunts pour
- Pollution du sol par les déchets solides et liquides
l’extraction de Risque de - Excavation du sol, ouverture des carrières, et modification
matériaux ; dégradation de sol de la topographie locale.
2. travaux de - Destruction des terres agricoles ou pastorale par
réhabilitation : compaction;
transport et - Destruction et perte des terres agricoles sur toute la surface
circulation associés occupée par les carrières et les emprunts;
aux déplacements Risque de • Perturbation des habitats fauniques.
de la main dégradation de • Augmentation de la mortalité animale.
d’œuvre, de la l’habitat de la
machinerie et des faune
matériaux de • Interruption de l’écoulement des eaux de surface.
construction, • Variation du niveau de la nappe souterraine en raison des
prélèvement d’eau, modifications au drainage.
travaux de • Contamination des eaux de surface et souterraines par les
terrassement produits dangereux.
(déblais et Risque sur les • Modification de la disponibilité de la ressource en eau
remblais), ressources en eau • Exploitation des ressources en eau de surface pour la
construction et construction de la route;
aménagement de la • Concurrence pour l’eau potable entre les populations
route et de ses riveraines et les besoins des travailleurs du chantier;
ouvrages • Surexploitation des ressources en eau;
connexes ; • Création de mares artificielles
• Dégradation du paysage en raison du déboisement, des talus,
Risque de des déblais, des remblais et des carrières.
pollution visuelle • Détritus le long de la route.
3. exploitation de - Pollution de l’air liée à la circulation des véhicules;
la route - Risques d’accident de la circulation;
Source : Dr. Bachard, 2007
11
3.1. Impacts du Projet en phase de préparation et de construction
Globalement, la signification de l’impact négatif des tronçons sur le sol est moyenne.
12
3.1.3. Impacts sur les ressources en eau
La création des retenues d’eau et des forages pour la satisfaction des besoins des chantiers,
augmentera la disponibilité des ressources en eau dans ces zones confrontées souvent à des
pénuries particulièrement en saison sèche. Ce qui constituent un impact positif fort et
permanent.
L’impact négatif des travaux sur les ressources en eau souterraine et de surface sera direct, de
moyenne durée, d’étendue locale et de moyenne intensité. Son importance sera mineure mais
pas irréversible donc atténuable. Cependant l’impact positif est d’intensité forte, d’étendue
locale de longue durée et donc de signification moyenne. Ainsi globalement l’impact sur les
ressources en eau du projet sera positif. Et les impacts négatifs seront atténués.
13
3.1.5. Impact sur la flore :
La réhabilitation des routes en terre nécessitera en des endroits le défrichement de certains
couverts végétaux dans l'emprise de la route, les zones d'emprunt et sur l'emprise des bases
vie. Le couvert végétal rencontré dans la majorité des tronçons est le résultat d’une
régénération naturelle des espèces après les premiers travaux de construction de ces tronçons
qui dataient de plusieurs années. D’où la possibilité de la végétation de ce reconstituer après
les nouveaux travaux. La strate herbacée sera particulièrement touchée par les travaux de
réhabilitation de la route mais elle est la plus dynamique car elle se reconstitue à chaque
saison de pluies.
Ainsi, certaines activités liées aux travaux de certaines routes de ce projet notamment
l’aménagement des installations de chantier, l’ouverture des emprunts et carrières pour
l’extraction des matériaux, le dégagement de l’assiette de la route, nécessiteront le
débroussaillement des alentours et pourront entraîner la coupe d’un nombre limité d’arbres et
le dégagement des herbacées. Cette destruction de la végétation sera faible suivant les
tronçons de la zone agroécologique sahélienne au nord, et assez faible en zone soudano-
sahélienne au sud ou, des plateaux aux vallées des parcs agroforestiers. L’impact des activités
liées à la réhabilitation de la route sur la végétation sera d’importance faible.
Alors il y a lieu de prendre des mesures comportementales de façon à maintenir les travaux
juste sur l’assiette actuelle du tronçon utilisée. Les espèces concernées sont Bauhinia
rufescens, Acacia albida, Acacia nilotica, Acacia raddiana et Balanites aegyptiaca.
14
3.2.3. Impacts sur les ressources en eau
En phase d’exploitation les activités sources d’impacts négatifs sur les ressources en eau sont
rares. Mais le soulèvement des particules de poussière peut contaminer les plans d’eau à
proximité des routes et les eaux usées en saison des pluies, peuvent être entraînées vers ces
eaux pour également les contaminer. Compte tenu du trafic très faible dans ces zones en
dehors du tronçon Kollo – Kirtachi du fait de la présence du marché hebdomadaire, et du port
fluvial de Guéimé très fréquenté par les commerçants de Niamey, cet impact négatif sur les
ressources en eau est de signification négligeable.
15
V. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL (PGE)
4.1.Mesures d’atténuation
Les mesures d’atténuation sont proposées pour corriger ou éviter les impacts négatifs
potentiels liés à la mise en œuvre des opérations de réhabilitation des tronçons du projet et
pour maximiser les impacts positifs. Elles sont en priorité des mesures préventives, réductrice
ou compensatoires des impacts négatifs du projet.
16
o l’empêchement d’accumulation de déchets solides sur les lieux des travaux en
les récupérant au fur et à mesure dans des conteneurs appropriés et en évacuant
régulièrement ces derniers vers un lieu d’élimination autorisé à cet effet ;
o l’assainissement par l’enlèvement à la fin des travaux de tous les objets et
déchets laissés par le chantier ;
¾ le réaménagement des zones d’emprunt après exploitation pour en restituer le plus
possible la morphologie du milieu naturel en comblant les excavations et en restituant
la terre végétale mise en réserve et aménagées certaines zones en bassins de stockage
de rétention d’eau pluviale pour l’abreuvement du bétail. Ainsi, les types de travaux
retenus à cette fin, consistent à l’enlèvement et la mise en dépôt, sous forme de tas
longitudinaux ne dépassant pas une hauteur de 2 m, la terre végétale au niveau des
emprunts à ouvrir et remettre la terre végétale sur le terrain après l’exploitation de la
latérite ou du sable suivant les quantités par tronçon. Ainsi, à la fin de l’exploitation
des emprunts et carrières, l’entrepreneur effectuera une remise en état des gîtes de
matériaux. Il procédera selon le type d’aménagement à :
o Type A : pour les carrières à faible découvert (moins de 20 cm) une
transformation de la carrière en point d’eau avec des rampes d’accès de moins
de 30% pour faciliter l’accessibilité des animaux et de la population riveraine ;
o Type B : pour les carrières ayant une découverte importante (plus de 20 cm)
après l’écrêtage des berges à une pente de 30%, un étalage de la terre végétale
o Ne prélever en aucun cas, du matériel granulaire sur le lit et les berges des
cuvettes pour servir de remblai.
o Conserver une distance minimale entre 50 et 100 m par exemple à respecter
entre les zones d’emprunt ouvertes en contrebas de la route et celle-ci afin
d’éviter de favoriser d’érosion.
¾ disposer de panneaux signalétiques pour limiter la vitesse dans les zones à forte
fréquentation des animaux domestiques (zones pastorales) et sauvages;
Une synthèse des impacts négatifs potentiels et des mesures d’atténuation suivant les
composantes sensibles de l’environnement impactées par les activités du projets est présentée
dans le tableau N° 3 ci-dessous. Les dispositions à prendre pour intégrer ces mesures dans les
cahiers de charge des entreprises sont dictées dans l’annexe II : Clause – types à insérer dans
les marchés de travaux routiers (source : Banque Mondiale).
17
Tableau N°3: Synthèse des impacts négatifs potentiels généraux et mesures d’atténuation par composante environnementale
18
4.1.2 Mesures d’atténuation spécifiques à chaque tronçon
Coût de mise en œuvre (achat, plantations, protection et entretien pendant 2 ans) : 6 000
Fcfa x 500 plants = .....................................................................................3 000 000 F CFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
19
Au total chaque village aura 2 rangées de 250 ml de plantation soit 500 ml par village. À
raison d’un plant tous les 5 m, 100 plants seront nécessaires pour la plantation au niveau de
chaque village traversé soit un total de 1200 plants pour l’ensemble. L’espèce qui sera utilisée
sera le neem (Azadirachta indica).
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation Kangui – Soli Tagriss :
- Entreprise ......................................................................................... 7 200 000 FCFA
Le Coût total de fixation des dunes par bouturage sera de : ...................27 200 000 FCFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation Soli Tagriss – Sabon Kafi :
- Entreprise ......................................................................................... 27 200 000 FCFA
20
rangées de 250 ml de plantation soit 500 ml par village. À raison d’un plant tous les 5 m. Un
total de 500 plants sera nécessaire pour la plantation au niveau de l’ensemble des villages
traversés.
Coût de mise en œuvre de 500 arbres, en raisons des 6000 FCFA par arbre planté,
entretenu, protégé, pendant 2 ans pour 5 villages : ..................................3 000 000 F CFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
v) Balléyara – Banibangou
Coût des plantations 2000 x 6000 FCFA : .................................................12 000 000 FCFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
21
Angoual Marafa, Tombodjan Mazoubi, Lido, Barébari, Kara Kara, Laylaba, Angoual Doua,
Zabori et entrée de Dioundiou. Soit 500 ml par villages, pour 100 arbres par village.
Soit 900 Plants à 6000 F CFA par plant (achat, plantation, protection arrosage,
gardiennage) plantation pour un coût de .................................................5 400 000 F CFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation Tassaoua – Gabaouri (Korgom) :
- Entreprise ......................................................................................... 6 600 000 FCFA
-
22
réalisé une protection par clayonnage complet, avec un maillage de 20 m sur 20 m sur toutes
les portions de la route soumises à la menace. L’opération concernera un espace de 1 000 m
de long et 200 m de large de part et d’autre de la route soit une surface estimée à 40 ha. Les
activités à réaliser sont : les claies périphériques, claies internes, plantations de Prosopice
chilensis, achat et épandage de semences de graminées et gardiennage. : 20 000 000 F CFA
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation RN11N PK7 – Kellé – Gouré :
- Entreprise ......................................................................................... 20 00 000 FCFA
Le coût de l’opération s’élève à : 700 arbres x 6000 F CFA = .............. 4 200 000 FCFA.
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation sur le tronçon Dogon Kirya –
Bagaroua :
- Entreprise ......................................................................................... 13 200 000 FCFA
x) Kollo – Kirtachi
23
bénéficiaires seront : Kollo Haoussa, Sébéri, Tahirou kwara, Dagari Zarma, marché de Windo
korkoye, Manga kwara, Babangata, Kirtachi Sounga Dossado, Kirtachi, Sayo, Kiratachi et
Guémé. Le nombre d’arbres à planter sera de 1200 à raison de 1 plant à chaque 5 m en
simples rangés de part et d’autre de l’axe du tronçon.
Le coût de cette opération de plantation d’ombrage est de : ...................7 200 000 F CFA
Ce coût est à intégrer dans le devis de l’entreprise.
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation sur le tronçon PK98+600
(Balléyara) – Tabla :
- Entreprise ......................................................................................... 4 800 000 FCFA
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation sur le tronçon Tabla – Loga :
- Entreprise ......................................................................................... 3 800 000 FCFA
-
24
xiii) Maradi-Madarounfa-Nigeria
Coût total de mise en œuvre des mesures d’atténuation sur le tronçon Maradi –
Madarounfa – Frontière Nigeria :
- Entreprise ......................................................................................... 10 200 000 FCFA
-
25
4.2.Responsabilités de la mise en oeuvre
La mise en œuvre des mesures d’atténuation impliquera la participation des représentants des
structures suivantes :
- la direction générale des Travaux publics à travers la division étude économique et
d’impact environnemental de la Direction Technique ;
- le bureau de contrôle représentant l’administration de la DGTP ;
- le Bureau d’évaluation environnementale et des études d’impact ;
- les comités régionaux de suivi et de surveillance environnemental des sous projets du
PA/PST ;
- le bureau de coordination du projet.
- Les entreprises de travaux publics.
Ainsi, dans le contexte de ce projet qui est à couverture nationale, les interventions du BEEEI
sont à deux niveaux,
- niveau départemental : pour s’assurer que les mesures d’atténuation seront appliquées
pendant les travaux au niveau de chaque tronçon afin de limiter les impacts négatifs, au
besoins les services départementaux de l’environnement de Kollo, de Ouallam, de
Fillingué, de Loga, de Dogon doutchi, de Keita, de Dakoro, de Tanout, de Gouré, de
26
Tassaoua, de Madarounfa, de Madaoua et de Gaya, assureront les fonctions de
surveillance environnementale qui est une activité de contrôle de l’effectivité de
l’application des mesures.
- niveau national : le BEEEI, à travers des misions de terrain assurera le suivi
environnemental pour vérifier l’efficacité des mesures pour la limitation et l’atténuation
des impacts négatifs effectivement produits pendant les travaux.
On peut remarquer que le niveau régional des services de l’environnement n’est pas impliqué
du fait simplement que le projet n’est pas un projet régional, les opérations sont décidées à
partir du niveau central impliquant la coordination du projet, la Direction générale des travaux
publics et le BEEEI. La mise en œuvre des activités de chacun des tronçons se fait au niveau
des départements traversés par les tronçons. Les Directions régionales de l’environnement et
de la lutte contre la désertification ne peuvent êtres opérationnelles à ce niveau. C’est
pourquoi les Directions départementales et les services communaux de l’environnement et de
la lutte contre la désertification auront la responsabilité d’assurer non seulement
l’encadrement technique pour la réussite des opérations de fixation des dunes, de CES/DRS,
de plantation de boutures et d’arbres.
Elles met à la disposition du BEEEI les moyens nécessaires pour accomplir ses missions de
surveillance et de suivi. Ce dernier dépose régulièrement ses rapports de mission à la
coordination du projet.
27
Président : Gouverneur de la Région concernée ou son Représentant ;
Le fonctionnent des comités est assuré par le budget prévu dans le plan de gestion
environnementale et social du projet. Les comités peuvent faire appel à toute personne dont ils
jugent la compétence nécessaire.
Un budget pour la surveillance environnementale qui sera exécutée par les services
départementaux de l’environnement concerné est prévu par tronçon.
28
Tableau 4 : Plan de surveillance et de suivi environnemental
Phase de Activités Impacts négatifs Mesures d’atténuations ou Responsabilités de Indicateurs Responsables Périodicité
projet de renforcement mise en œuvre du suivi
-Dégradation de la -Arrosage de la piste au Entreprise
qualité de l’air par les niveau de tous les villages adjudicatrice; Nombre de passage de la
poussières et les traversés sur une longueur Bureau de contrôle citerne d’arrosage et nombre
émanations gazeuses de 2 Km; de jours de passage
des véhicules.
-Destruction du -Plantation d’ombrage et Entreprise Nombre d’arbres de plus de
couvert végétal, d’alignement au niveau de adjudicatrice; 20 cm abattus;
abattage d’arbres et tous les villages importants Bureau de contrôle;
perte de produits traversés par la piste sur 500 Services forestiers Nombre d’arbres plantés par
forestiers; ml; village et nombre de
-Rétrocession des produits villages bénéficiaires des
des abattages aux plantations
populations environnantes.
État des arbres plantés
-Accélération et -Ramassage et utilisation Entreprise Nombre de banquettes
Phase de augmentation de comme remblai des déchets adjudicatrice; réalisées;
préparation et l’érosion hydrique ; issus des carrières; Bureau de contrôle; Nombre de carrières
de -Modification de la -Rétrocession des débris Service forestier; remblayées avec de la terre
construction topographie locale. végétaux à la population; Service d’hygiène végétale et niveau de
-Contamination des -Collecte et traitement des et d’assainissement remblai;
sols suite au déchets des bases de vie
Débroussailla déversement de avant leur rejet dans la Au
ge, produits dangereux. nature; démarrage,
Ouverture des -Collecte et stockage des BEEEI, en milieu
carrières et batteries, piles, vieux pneus; BREEEI; d’exécutio
des -Compaction des -Circulation des engins et Entreprise Nombre de propriétaires Comités n et avant
déviations; sols. camions dans l’assiette de la adjudicatrice; dédommagés; régionaux réception
-pollution du sol par piste; Bureau de contrôle; définitive
les déchets solides et -Collecte, tri et traitement Service forestier; Nombre d’ouvriers formés;
Aménagemen liquides des déchets de chantier; Service d’hygiène Nombre d’ouvriers
t aires de vie -excavation du sol et sensibilisation et formation et d’assainissement sensibilisés;
et de ouverture des des ouvriers de chantier à la
stationnement carrières gestion des déchets; Montant consacré au
-Remblai avec de la terre dédommagement
29
végétale de toutes les
- destruction des carrières;
terres agricoles ou -Dédommagement des
pastorale sur toute la propriétaires des champs
surface occupée par dont une partie est utilisée
les carrières et les comme déviation, carrière Procès verbaux
emprunts; ou zone d’emprunt.
-Perturbation des -Interdiction de la Bureau de contrôle;
habitats fauniques. circulation dans des aires de Entreprise
-Augmentation de la pâturage; adjudicatrice;
mortalité animale.
-Réalisation de corridor de Nombre de corridors pour
passage des animaux passage d’animaux créés;
domestiques à chaque 5 Km
pour aider les animaux à
traverser la piste;
-Contamination des -réduction au strict Bureau de contrôle; Documents signés avec les
eaux de surface et minimum du prélèvement Entreprise villageois pour l’utilisation
souterraines par les des eaux souterraines; adjudicatrice; de leurs points d’eau;
produits dangereux. Service d’Hygiène
-Modification de la -Collecte, tri et traitement et
disponibilité de la des déchets, interdiction d’Assainissement; Fiche à jour de collecte et de
ressource en eau d’enfouissement des déchets Service de traitement de déchets
-Exploitation des dangereux; l’Hydraulique
ressources en eau de
surface pour la Entente avec les populations
construction de la et paiement d’une redevance Nombre de points d’eau
route; pour l’exploitation des villageois utilisés
surexploitation des points d’eau villageois;
ressources en eau -Utilisation judicieuse des Montant payé par village
ressources en eau pour les pour l’exploitation des
besoins des travaux. points d’eau villageois
30
4.3.2. Suivi environnemental
Le BEEEI est chargé de faire un bilan de suivi à la fin de chaque année et d’effectuer une
analyse des données afin d’apporter des ajustements si nécessaire. Les coûts de mise en œuvre
du programme de suivi environnemental par le BEEEI repose sur les moyens de déplacement
sur le terrain et la prise en charge des frais de mission des cadres qui seront mobilisés en
conséquence.
La zone d’intervention du projet étant le territoire national, plusieurs tronçons sont à visiter, le
BEEEI doit organiser des missions trimestrielles régulières pendant les phases d’installation,
de construction et d’exploitation des tronçons de façon autonome. Compte tenu des moyens
limités des structures étatiques en général qui, ne sont opérationnels qu’avec l’appui d’un
projet d’appui institutionnel pour le renforcement de leur capacité, la dotation du BEEEI d’un
véhicule tout terrain et des charge de fonctionnement de ce dernier est plus que nécessaire.
Ceci est valable aussi pour la Division études économique et d’impact environnemental de la
DGTP. Le bureau de coordination du projet assurera les charges de fonctionnement du
véhicule.
31
4 X 3000 X 2 X 700 = 1 680 000 FCAF
¾ Frais de déplacement pour cadres :
20 000 FCFA X 10 X3 X 4 = 2 400 000 FCFA
¾ Frais de déplacement pour 1 chauffeur :
7000 F CFA X 10 X 1 X 4 = 280 000 F CFA
¾ Missions de suivi des Comités régionaux 10 000 000 F CFA
Aussi, il est opportun d’assurer la participation du personnel de cette division à des sessions
de formation en évaluation environnementale axées sur les impacts environnementaux des
projets routiers, leur identification, l’application des mesures d’atténuation, la gestion de la
mise en œuvre du plan de limitation des impacts environnementaux. Cette session de
formation doit s’étendre aux cadres régionaux de la DGTP qui doivent assurer la surveillance
rapprochée des activités sources d’impacts. Ces dernières et le BEEEI régional seront
représentés dans les comités régionaux de suivi et de surveillance environnementale avec les
autres acteurs de terrain comme la santé, le développement communautaire, les services des
mines comme dans le cas de la région de Zinder où ce comité créé par arrêté du Gouverneur
fonctionne comme on le souhaite1.
C’est pourquoi, il serait nécessaire de prévoir un budget pour l’achat d’équipements, pour le
fonctionnement, pour les consommables, pour d’organisation d’ateliers et pour la
participation à des sessions de formation de courtes durée en étude d’impacts dans la sous
région.
1
Arrêté N°055/GZ du 09 mai 2007 portant création et attribution du Comité Régional de suivi et de surveillance
environnementale du Programme routier 9eme FED lot A4 . Takeita – Zinder, Zinder – Guidimouni, Zinder –
Frontière Nigeria.
32
4.4.3 Bureau d’Evaluation environnementale et des études d’impact
Aussi, il est opportun d’assurer la participation du personnel de cette direction à des sessions
de formation en évaluation environnementale axées sur le suivi des impacts
environnementaux des projets routiers.
Coût du des capacités des capacités des acteurs : 30 000 000 F CFA
Ainsi, une connaissance des impacts négatifs potentiels sur l’environnement des sous - projets
est nécessaire. Ceci permet ainsi d’anticiper les problèmes à venir, voire de contribuer à
améliorer les connaissances en environnement et l’organisation de la gestion
environnementale à l’échelle des différents tronçons identifiés par le projet en mobilisant et en
associant le plutôt possible les différents acteurs issus des différents secteurs du
développement régional.
33
compréhension et les bonnes pratiques environnementales et de gestion des ressources
naturelles et leurs liens avec les routes.
La mise en œuvre réussie suppose une implication dynamique des services régionaux ou
départementaux selon les contraintes et de toutes les composantes de la communauté. Dans
cette optique, les équipes techniques doivent être davantage encadrés pour mieux prendre en
charge les activités d’IEC. La production de matériel pédagogique doit être développée et il
importe d’utiliser rationnellement tous les canaux et supports d’information existants pour la
transmission de messages environnementaux appropriés. Les organisations de la société civile
(ONG et OCB) devront être mises à contribution dans la sensibilisation des populations.
Le BEEEI, la DGTP, les Comités régionaux, le BNC seront responsables de la mise en œuvre
de ce programme dont l’exécution sera faite au besoin par les ONG ou des consultants privés.
¾ des mesures de compensation des ressources forestières perdues par les populations en
brousses que les services forestiers exigent des frais d’abattage qui sont traduites sous
forme de plantation d’ombrage ou d’alignement au niveau de chacun des villages
traversés car, ces plantations en campagne loin des villages ne peuvent connaître du
succès de fait de la non présence humaines pour assurer leur entretien et leur
protection ;
¾ des plantations de boutures ou d’arbres pour la fixation de dunes dans les zones où les
tronçons sont menacés d’ensablement ;
¾ des activités de surveillance et d’encadrement assurées par les services déconcentrés
notamment départementaux de l’environnement et/ou du BEEEI dans les départements
traversés par les tronçons ;
¾ des activités de suivi périodiques assurées par la Direction du BEEEI ;
¾ des activités de surveillance et de contrôle conduites périodiquement par la Division
des études économiques et d’impact environnemental de la DGTP ;
¾ des actions de renforcement des capacités des acteurs notamment la DEEIE, le BEEEI,
la Cellule BNC ;
¾ le programme d’information, de sensibilisation et de formation des acteurs régionaux ;
¾ de la réalisation d’un audit environnemental après 3 ans d’exécution du projet d’appui
au PST.
34
Tableau 5 : Estimation des coûts des mesures d’atténuation ou de compensation par tronçon
A inclure dans les activités à la charge de l’entreprise Coût total des mesures par
Tronçon Mesures d’atténuation liées au sol Mesures d’atténuation liées à tronçon (F CFA)
la flore
i) Tronçon Keita- Activités Achat plants, Plantation plants,
KDB PK87 entretien pendant 2 ans 3 000 000
(Kangui)
Coûts en FCFA 3 000 000 F CFA
ii) KDB PK87 Activités Achat plants, Plantation plants,
(Kangui)- entretien pendant 2 ans 7 200 000
Dakoro-Soli
Coûts en FCFA 7 200 000 F CFA
Tagriss
iii) KDB PK218 Activités Opération bouturage de fixation des dunes Plantation au niveau de tous les
(Soli Tagriss) - villages et agglomérations
Belbédji - traversés par la route à 27 200 000
Sabon Kafi réhabiliter.
Coûts en FCFA 20 000 000 F CFA 7 200 000 F CFA
iv) RN1E PK535- Activités Plantation et entretien des arbres
Nigeria au niveau village 3 000 000
Coûts en FCFA 3 000 000 F CFA
v) Balléyara – Activités Plantation de bouture d’euphorbe pour Plantation et entretien d’arbres
Banibangou fixation des sols d’ombrage le long des villages 14 400 000
pendant 2 ans
Coûts en FCFA 2 400 000 F CFA 12 000 000 F CFA
vi) RN7 PK 86 – Activités Plantation de boutures d’euphorbes Plantation et entretien d’arbres
Boureimi d’ombrage le long des villages
pendant 2 ans 6 600 000
Coûts en FCFA 1 200 000 F CFA 5 400 000 F CFA
vii) Tessaoua - Activités Plantation et entretien d’arbres
Gabaouri d’ombrage le long des villages
(+Korgom) pendant 2 ans 6 600 000
Coûts en FCFA 6 600 000 F CFA
35
A inclure dans les activités à la charge de l’entreprise Coût total des mesures par
Tronçon Mesures d’atténuation liées au sol Mesures d’atténuation liées à tronçon (F CFA)
la flore
viii) RN11 N PK7 - Activités 1) Fixation des dunes
Kellé- Gouré 2) Boutures d’euphorbe
20 000 000
Coûts en FCFA 20 000 000
36
Tableau 5 : Coût total des mesures
Mesures de renforcement des capacités institutionnelles BNC, BEEEI, DGTP, 30 000 000
BNC, Comités
régionaux
Mesures d’information, de sensibilisation et de formation Consultant (professionnel BEEEI, DGTP, 20 000 000
bureau d’étude ou ONG) BNC, Comités
régionaux
37
VI. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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sur l’environnement des projets de construction de routes, Collection ABE : Procédure
d’évaluation environnementale, Guide : Construction de routes, République du Bénin,
Ministère de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme, 20 pages ;
Agence Canadienne de Développement International (ACDI), 1997, « Manuel
d’évaluation environnementale des programmes et projets des organisations et institutions
non gouvernementales », Direction Générale du Partenariat Canadien 33 pages.
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Arrondissement de Doutchi, document de contribution à l’élaboration du plan quinquennal
2000-2004
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environnementale », édition Française, Volume I, Politique, procédures et questions
intersectorielles, 286 pages.
Banque Mondiale, Département de l’environnement, 1999, « Manuel d’évaluation
environnementale », édition Française Volume II, lignes directrices sectorielles, 304 pages
B. Peyre de Fabregues, 1979, lexique des plantes du Niger, Institut National de la recherche
agronomique du Niger, Institut d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux,
France, 156 pages.
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Guidelines. World Bank Technical Paper Number 140. Banque mondiale, Environment
Department. Washington, D.C., E.-U. 282 pages.
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Number 154. Banque mondiale, Environment Departement. Washington, D.C, E.-U.237
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collectif dirigé et rédigé par René Marceau Rochette, Comité Inter-Etats de Lutte Contre la
Sécheresse au Sahel (CILSS) et Programme Allemand CILSS (PAC), 592 pages.
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développement Durable (PNEDD), Secrétariat Exécutif du CNEDD, Niger.
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1993, Procédures relatives à l’environnement et méthodologie régissant les projets de
coopération au développement dans le cadre de la quatrième Convention de Lomé, Manuel
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du projet initiatives de sécurité alimentaire dans l’arrondissement de Konni et Illéla ».
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environnementales à intégrer dans les marchés de travaux routiers Union Européenne
Commission des communautés Européenne, Direction Générale du Développement, 1993,
manuel sur l’environnement, procédures relatives à l’environnement et méthodologie
régissant les projets de coopération au Développement dans le cadre de la quatrième
convention de Lomé, Guide de l’utilisation.
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l’environnement, N°9, Organisation de Coopération et de Développement Economique
(OCDE)
38
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l’environnement, l’entretien des routes à l’entreprise, Vol 4, Banque Mondiale, région
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rechargement et du pont barrage de Téguey, rapport définitif, Projet de rechargement de la
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Transports, Niamey, NIGER, 46 pages ;
KIMBA Hassane 2001, Manuel de procédure pour l’intégration des aspects
environnementaux dans les activités de DGTP, PRI, 45 pages ;
LANTRAN Jean Marie, BAILLON Jacques et PAGES Jean-Marc, 1994, l’entretien
routier et l’environnement, l’entretien des routes à l’entreprise, Vol 4, Banque Mondiale,
région Afrique.
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pages
Mahamane Bello Mahaman Gani, Rapport de stage 2002-2003 service d’arrondissement de
l’agriculture de Dosso – arrondissement
République du Niger, Ministère du Développement Agricole, rapport d’Etude d’Impact
Environnemental du projet d’aménagement de sept (7) mini-barrage des régions de Dosso et
Tillabéry – Décembre 2003
République du Niger, Ministère de l’équipement et de l’aménagement du territoire, DGTP :
Etude d’impact sur l’environnement de la route nationale N°11 (Zinder – Agadez) Nov. 2003.
République du Niger, Ministère du développement Agricole, Projet de promotion de
l’Irrigation Privée (PPIP), 2001, Evaluation environnementale de la seconde phase, version
finale, 88 pages plus annexes.
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Déterminant les activités, travaux et documents de planification assujettis aux études
d’impacts sur l’environnement, ministère de l’Environnement et de la lutte contre la
désertification ;
République du Niger, 2000, Décret N°2000-397/PRN/ME/LCD, du 20 octobre 2000, portant
sur la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.,
Ministère l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification.
République du NIGER, 1998, Loi N°98-07 du 29 avril 1998 fixant le régime de la chasse et
de la Protection de la Faune.
39
PARENT Sylvain, 1990, Dictionnaire des sciences de l’environnement, Édition Brochet Inc.
Bibliothèque nationale du Québec, Canada, 748 pages;
Société Française d’Ingénierie (BCEOM), 2000, Etudes détaillées des travaux d’entretien et
de réhabilitation de la route Tahoua-Agadez-Arlit, rapport géotechnique
Société Française d’Ingénierie (BCEOM), 2000, Etudes d’impact environnementale et
sociale des travaux d’entretien et de réhabilitation de la route Tahoua-Agadez-Arlit,
Société Française d’Ingénierie(BCEOM), 1999, Etude technique d’exécution et d’étude
d’impact sur l’environnement de la route Niamey-Torodi-frontière Burkina Faso, rapport
d’étude d’impact sur l’environnement
SOCREGE, 1997, étude d’impact sur l’environnement des pistes de désenclavement des sites
aurifères du Liptako Gourma, étude EIR/1597.
40
VII. CONCLUSION
La réhabilitation des routes en terre est une nécessité pour les populations concernées et
constitue une condition incontournable pour favoriser leur développement socio-économique.
L’atteinte des objectifs du projet d’appui au PST nécessite l’élargissement des anciens
tronçons afin de les dimensionner selon les techniques de sécurité et de bonne circulation.
C’est pourquoi, il y aura nécessité de déboiser dans les environs immédiats de ces routes, sur
les anciennes pistes d’accès aux carrières et pour l’ouverture des anciennes et nouvelles
carrières (si nécessaire) et des zones d’emprunt. L’ouverture des carrières et des zones
d’emprunt, l’exploitation des ressources en eau sont nécessaires pour la construction des
routes ce qui va entraîner des bouleversement au niveau de la stabilité des sols. Aussi, des
zones de menace de dunes et d’érosion hydrique ont été identifiées. Ces zones méritent des
traitements en vue d’assurer la durabilité des tronçons. La réussite des opérations nécessitera
un encadrement des populations impliquées dans ces opérations et des missions périodiques
de surveillance et de contrôle de la part du BEEEI, de la Division étude économique et
d’impact environnemental et du BNC du Projet d’appui au PST. L’ensemble de ces mesures
une fois mise en œuvre permettront de contribuer à l’intégration des préoccupations
environnementales dans ce projet en particulier et dans tous les projets routiers dans l’avenir.
41
ANNEXES
42
ANNEXE I : TERMES DE REFERENCE POUR LA REALISATION DE
L’ ETUDE D’ EVALUATION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
1. INTRODUCTION
Avec l’appui des partenaires au développement, le Niger a décidé de mettre en œuvre un programme
sectoriel des transports.
Ce projet repose sur une politique sectorielle définie dans le cadre global de la stratégie de réduction
de la pauvreté (priorité accordée au développement du secteur, accès des services au plus démunis,
bonne gouvernance par désengagement de l’état des activités de production, renforcement des
capacités du secteur grâce à des actions institutionnelles en particulier la libéralisation du secteur).
Dans le cadre des actions prévues au titre du Projet d’Appui au Programme Sectoriel des Transports
(PAPST) sur financement de la Banque Mondiale, il est envisagé des études environnementales. Les
composantes préliminaires suivantes du projet sont prévues :
Cette composante constituera l’élément le plus important du nouveau projet, avec un montant de US$
16.5 millions alloués. Les travaux appelés à être financés par le crédit seront exécutés sur les routes en
terre du réseau national. La composante financera :
des travaux physiques d’entretien périodique et de réhabilitation des routes ;
la préparation des études techniques, économiques et environnementales ;
la préparation des Dossiers d’Appel d’Offres pour les travaux ;
la surveillance des travaux et l’audit technique; et
des appuis institutionnels (assistance technique pour la passation des marchés et d’autres,
équipements, etc.)
Cette composante sera mise en œuvre par la Direction Générale des Travaux Publics (DGTP) du
Ministère de l’Equipement.
Cette composante vise à appuyer le Ministère des Transports dans la mise en œuvre de certaines
actions prévues dans le Programme Sectoriel des Transports (PST), notamment :
l’amélioration de la Sécurité Routière, à travers des mesures de prévention, information,
éducation, etc. ;
l’actualisation de la Stratégie des Transports et du PST, et l’extension de sa couverture aux
secteurs non couverts actuellement (aérien, aéroportuaire, gestion des corridors
internationaux, etc.), et
l’actualisation des textes législatifs et autres relatifs au secteur des transports
Cette composante sera mise en œuvre par le Ministère des Transports.
Cette composante permettra de préparer et de mettre en œuvre un plan de formation des acteurs liés au
secteur des transports, notamment
des agents de l’Administration (Ministère de l’Equipement, Ministère des Transports, ARM,
CAFER, etc.) ;
des opérateurs de transport routier (opérateurs et chauffeurs des bus, camions, taxi, etc.), et
des entreprises et des bureaux d’études actifs dans les travaux routiers.
Cette composante sera mise en œuvre par la Cellule de Coordination du PST (CC/PST).
43
Les présents termes de référence, ont pour objet de définir le mandat de la mission du consultant
chargé de l’étude d’impact sur l’environnement des routes en terre.
L’objectif de l’étude est d’identifier et d’évaluer les impacts des micro-projets sur le plan
l’environnemental et social pendant l’exécution des travaux et après leur mise en service. L’étude
devra à cet effet proposer des mesures de bonification, de réduction et de suppression de ces impacts
néfastes. Pour le cas des travaux il doit être précisé s’il s’agit d’un entretien, d’une réhabilitation.
La description des aménagements proposés sera basée sur les éléments fournis par l’étude d’avant-
projet détaillé. Elle indiquera les différentes composantes des travaux de façon à faciliter
l’identification des impacts environnementaux. Elle distinguera la phase d’exécution des travaux,
d’exploitation et d’entretien de la route.
Le consultant rassemblera, évaluera et présentera les données essentielles sur les caractéristiques
environnementales de l’aire d’étude. Il compilera les données et les études existantes sur
l’environnement physique dans l’aire d’étude. Il tiendra compte de tout changement anticipé avant que
le projet commence. L’inventaire portera sur les aspects suivants :
L’analyse des impacts consiste à déterminer la nature, l’intensité, l’étendue et la durée des
changements de l’environnement causés par le projet. Elle doit permettre de juger l’importance
relative des impacts en utilisant des critères d’identification. Elle doit aussi déterminer la valeur de
44
chaque impact pour la société et pour les gens directement touchés en fonction de critères tels que la
sensibilité, l’unicité, la rareté, l’irréversibilité et la vulnérabilité des habitats touchés par le projet. Une
liste indicative d’impacts est donnée ci-après. La liste sera définie lors de la délimitation du champ de
l’étude.
(a) Site du projet : L’identification et l’évaluation des impacts doit décrire comment le milieu, ses
ressources et ses habitats seront modifiés par le projet: perte des terres agricoles et de forêt,
perte du couvert végétal, détérioration ou perte de zones écologiquement sensibles, impact sur
la flore et la faune, impact sur les sites culturels et historiques, effets sur les ressources en eau
à l’intérieur et à l’extérieur de l’aire d’influence.
(b) Phase de l’étude du projet : Le consultant examinera les modifications dans les réseaux de
drainage naturel, le niveau des eaux souterraines, les plans de construction y compris les
ouvrages d’art et l’assainissement, les interférences avec les mouvements des animaux
sauvages.
Le consultant examinera : (i) les impacts résultant des activités de chantier sur le
déboisement, la modification du drainage, la qualité de l’eau suite à la perte de
produits toxiques et à la disposition des eaux usées ; (ii) les impacts liés à la
construction sur la bathymétrie, la topographie, le drainage, la qualité de l’eau
(matières en suspension), la végétation, les comportements des êtres vivants (poissons,
oiseaux, mammifères) dont l’alimentation, la reproduction et la migration, les habitats
des êtres vivants, l’accès à l’exploitation des ressources forestières, l’accroissement du
trafic lourd ; (iii) les impacts tels que glissements de terrain, érosion des sols,
sédimentation fluviale ou lacustre, la stagnation des eaux dans les zones d’emprunt et
les carrières, les déchets de construction, la pollution de l’air, le bruit, les pertes
d’huile et de carburant, les conditions sanitaires et les risques sur la santé associés à la
présence des installations de chantier.
(d) Phase d’exploitation : La phase d’exploitation comprend tous les impacts qui
subsisteront ou apparaîtront après l’amélioration du niveau de service de la route.
L’évaluation de ces impacts tiendra compte des mesures d’accompagnement intégrées
au projet ou microprojet. Ces mesures auront préalablement été acceptées
formellement par le Maître d’Ouvrage, le bailleur de fonds et les bénéficiaires du
projet ou microprojet. Ils garantiront donc que ces mesures seront bel et bien prises en
compte lors de la réalisation du projet ou microprojet. Le consultant examinera : (i)
les impacts liés à la sécurité routière et aux pollutions résultant de l’exploitation de la
route : (ii) les impacts liés à l’exploitation des routes sur l’érosion, la qualité de l’eau,
la faune et la flore, les comportements des êtres vivants; (iii) les impacts de
l’exploitation forestière découlant du déboisement de l’emprise et des carrières.
Autres impacts : Le consultant examinera les impacts spécifiques sur la faune protégée (habitats,
reproduction, migration et phénomène d’imprégnation) et à son exploitation touristique et
commerciale dans la zone du projet.
45
Mesures d’atténuation, de compensation et de bonification :
L’étude précisera les actions et les ouvrages, les correctifs et les ajouts prévus aux différentes phases
de réalisation incluant le retrait du chantier, pour éliminer ou réduire les impacts négatifs du projet ou
microprojet.
L’étude estimera les impacts résiduels, c’est-à-dire ceux qui subsistent après l’application des mesures
d’atténuation. Dans le cas d’impacts résiduels inévitables, l’étude proposera des mesures de
compensation pour le milieu biophysique. Le cas échéant, l’étude décrira les mesures envisagées pour
favoriser ou optimiser les impacts positifs. Elle présentera aussi une évaluation de l’efficacité des
mesures d’atténuation, de compensation et d’optimisation proposées. S’agissant des mesures sociales,
le consultant proposera des mesures concernant.
L’étude recommandera des mesures efficientes pour atténuer ou réduire les impacts environnementaux
négatifs. Elle fera une estimation des coûts pour ces mesures et proposera des mesures d’encadrement
de personnels qualifiés, la formation et l’appui institutionnel requis. Le consultant devra préparer un
plan de gestion environnementale à intégrer avec le plan de gestion sociale avec un programme de
travail, le budget estimatif et d’autres appuis de service nécessaires pour mettre en œuvre les mesures
de mitigation.
Le consultant fera une estimation pertes biophysiques provenant de la réhabilitation du réseau routier.
Ceci est d’autant plus important que le contexte de cette étude est le milieu rural. Il préparera un plan
de reboisement des milieux déboisés. Le Consultant proposera pour les zones d’emprunts, les
carrières, les aires de dépôt, des mesures correctives seront aussi proposées pour aménager ces sites.
Le consultant décrira les variantes envisagées pendant la préparation du projet et identifiera si besoin
est de nouvelles variantes. La variante d’abandon du projet figurera parmi ces dernières. La notion de
variante inclut la localisation du projet, ses caractéristiques techniques, les techniques de construction
et le phasage des travaux, et les procédures d’exploitation de la route après achèvement du projet.
Chaque variante sera évaluée en terme d’impact, de coût et de faisabilité. L’analyse devra préciser les
impacts irréversibles ou inévitables et ceux qui peuvent être atténués. Les coûts devront inclure le coût
estimé des mesures de protection et de restauration de l’environnement et être comparés aux bénéfices,
y compris ceux résultant de l’application de ces mesures.
Le consultant devra présenter les mesures d’atténuation nécessaires pour réduire à un niveau
acceptable les effets nuisibles ou les risques significatifs associés à la réalisation du projet. Il devra
préciser les actions, les mesures de protection et les correctifs qui doivent être intégrés au projet et les
coûts résultants. L’efficacité des mesures d’atténuation devra être estimée. Ces mesures devront être
inscrites ultérieurement dans les plans et devis de construction et le cas échéant dans les normes
d’exploitation.
Le consultant présentera les impacts résiduels du projet après la mise en œuvre des mesures
d’atténuation. L’importance de ces impacts devra être évaluée. Le cas échéant, le consultant devra
envisager les mesures visant à compenser ces impacts résiduels ou ceux n’ayant pas pu être atténués.
Le consultant devra préciser s’il existe des possibilités de réutilisation des équipements ou des
installations temporaires à des fins publiques ou communautaires. Le consultant préparera un plan de
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gestion environnementale court et concis qui inclura le plan de travail, l’estimation des budgets, le
calendrier prévisionnel, le programme de surveillance et de suivi environnemental, le personnel et les
besoins en formation ainsi que les autres appuis nécessaires pour mettre en œuvre les mesures
d’atténuation.
Le consultant établira un programme de suivi environnemental destiné à observer et à mesurer, sur une
période de temps déterminée la nature et l’envergure de certains impacts du projet, notamment ceux
qui dans l’étude présentent un niveau de risque ou d’incertitude significatif. En particulier, il proposera
une politique de surveillance et d’entretien des ouvrages. Le programme définira des indicateurs de
performance environnementale qui pourront être suivis sur une base régulière. Le consultant précisera
la période de temps pendant laquelle la suffisance et l’efficacité des mesures d’atténuation seront
significatives.
L’étude d’impact environnemental doit être présentée d’une façon claire et précise et doit se limiter
aux éléments pertinents pour la bonne compréhension du projet. Ce qui peut être schématisé ou
cartographié le sera, et ce, à des échelles adéquates par l’environnementaliste.
Les méthodes utilisées devront être présentées et explicitées. Les éléments fournis devront permettre
d’apprécier la qualité des inventaires. Toutes les sources de renseignement devront être données en
référence. Le nom, la profession et la fonction des personnes responsables de l’étude devront être
indiqué.
Un résumé du rapport sera préparé séparément. Il inclura un plan général du projet et un schéma
illustrant les impacts, les mesures d’atténuation et les impacts résiduels. Le bilan environnemental de
chaque route se concentrera sur les conclusions et recommandations pour chacune des tâches définies
ci-dessus, appuyées par un résumé des données collectées et les sources des références utilisées pour
l’interprétation de ces données. L’accent devra être mis sur le plan de gestion des mesures
.d’atténuation. Les données et informations détaillées devront être reportées en annexe. Le rapport
pourra être organisé comme suit : résumé, description du projet et des travaux, cadre légal,
administratif et réglementaire, données essentielles, impacts significatifs sur l’environnement, analyse
des variantes, mesures d’atténuation, gestion du plan de limitation des impacts environnementaux,
besoins en formation, plan de surveillance et de suivi environnemental.
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L’étude d’impact environnemental sera effectuée conformément aux procédures et méthodologies
définies par la Banque Mondiale et à la réglementation nationale en vigueur. L’étude sera réalisée en
parallèle à l’étude sociale et d’avant-projet détaillé, le processus de sélection des consultants étant
commun.
La durée prévue de l’étude est de trois (3) mois.
9. PROFIL DU CONSULTANT
L’étude sera menée par un spécialiste en écologie. Une connaissance en pédologie est souhaitée ainsi
qu’une expérience en impact sur l’environnement dans le domaine routier.
Une note préliminaire sera produite cinq jours après la notification de la date de démarrage des travaux
au consultant, un rapport intermédiaire en cinq exemplaires sera fourni un mois après pour permettre à
l’administration de dégager les options préférentielles dans le choix des variantes. Le rapport
provisoire sera remis dans un délai quarante cinq jours après avoir reçu les commentaires de
l’administration en Cinq (05) exemplaires dont deux à la Cellule de coordination du PST et au bailleur
de fonds. Le rapport définitif sera remis dans un délai de quinze jours après avoir reçu les
commentaires de l’administration sur le rapport provisoire en Quinze (15) exemplaires dont Trois (03)
à la Cellule de coordination du PST, au BEEEI et à la Banque Mondiale. Le rapport sera rédigé en
français et une copie sur support informatique du rapport définitif sera remise.
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ANNEXE II : CLAUSE – TYPES A INSERER DANS LES MARCHES DE TRAVAUX
ROUTIERS
Les présentes clauses sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de dossiers
d’appels d’offres ou de marchés d’exécution des travaux routiers, afin qu’elles puissent intégrer dans
ces documents des prescriptions permettant d’optimiser la protection de l’environnement et du milieu
socio-économique.
Ces clauses comportent trois parties qui traitent de façon séparée, les différents types de chantiers
routiers, selon qu’il s’agisse des travaux pour routes en terre, bitumées ou pour les travaux de
cantonnage.
En outre elles sont spécifiques à toutes les activités de chantier pouvant être sources de nuisances
environnementales et sociales. Il reste cependant vrai qu’il n’est pas possible d’envisager tous les cas
possibles et que les clauses proposées doivent servir de guide et ne remplacent aucunement une étude
d’impact environnemental et social d’un projet.
Objectifs :
Les présentes Clauses sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de dossiers
d’appels d’offres ou de marchés de travaux, afin qu’elles puissent intégrer dans ces documents les
causes permettant d’optimiser la protection de l’environnement.
Documents à fournir
Le Maître d’œuvre devra remettre au titulaire du marché un exemplaire des directives et des textes
réglementaires et légaux régissant les aspects environnementaux et sociaux existants et en vigueur
dans le pays.
Obligations générales
Le titulaire du marché devra respecter et appliquer les lois et règlements sur l’environnement existants
et en vigueur dans le pays. Dans l’organisation journalière de son chantier, il doit prendre toutes les
mesures appropriées en vue de minimiser les atteintes à l’environnement, en appliquant les
prescriptions du contrat et veille à ce que son personnel, les personnes à charge de celui-ci et ses
employés locaux, les respectent et les appliquent également
Programme d’exécution
Dans un délai de soixante jours à compter de la notification de l'attribution du marché, le Titulaire
devra établir et soumettre à l'approbation du représentant du Maître d'oeuvre un Programme définitif
de gestion environnementale et sociale détaillé, comportant les indications suivantes :
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• l'organigramme du personnel dirigeant avec identification claire de la (des) personne(s)
responsable(s) de la gestion environnementale et sociale du projet et son (leur) curriculum vitae.
• un plan de gestion environnementale et sociale du chantier comportant notamment :
- un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode de collecte, mode
et lieu de stockage, mode et lieu d'élimination...),
- un plan de gestion de l'eau (mode et source d'approvisionnement, débits utilisés, rejets...), le
système de traitement prévu pour les eaux résiduaires des chantiers, le lieu de rejet et le type
de contrôle prévu...
La recherche et l'exploitation des points d'eau sont à la charge du Titulaire. Il veillera à ne
pas compromettre l'alimentation en eau des populations locales. A ce titre, le Titulaire devra
soumettre à l'approbation de l'ingénieur ses plans pour le développement et l'exploitation des
forages d'eau. Si, de l'avis de l'ingénieur, le pompage sur un site approuvé entraîne une
diminution importante du débit des puits et des sources du voisinage, le Titulaire devra
alimenter en eau de quantité et de qualité équivalentes les populations concernées.
Le Titulaire devra informer les responsables des collectivités locale (chef du village, etc.), 30
jours avant de dériver provisoirement, en tout ou en partie, l'eau d'un quelconque cours d'eau
pour ses travaux.
Les digues ou les autres obstructions au libre écoulement des eaux devront comporter une
buse ou tout autre moyen de rétablir le débit normal quand aucun prélèvement n'est opéré.
Lorsque de l'avis de l'ingénieur, les prélèvements d'eau entraînent une diminution
significative du débit disponible pour les utilisateurs situés à l'aval, le titulaire devra créer à
ses frais un appoint d'eau de quantité et qualité équivalentes.
- un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones d'emprunt et des
carrières (action anti-érosion, réaménagement prévu).
• une description générale des méthodes que le Titulaire propose d'adopter pour réduire les
impacts sur l'environnement physique et biologique de chaque phase de travaux,
• une description générale des mesures que le Titulaire propose d'adopter pour favoriser les
impacts socio-économiques positifs et éviter les incidences négatives.
Ces documents seront retournés au titulaire avec l’approbation du Maître d’œuvre ou avec toutes
observations utiles dans un délai de 20 jours à compter de leur réception par le Maître d’œuvre, sauf en
cas de convocation du titulaire par le Maître d’œuvre pour discussion, convocation à lui notifier dans
les quinze jours.
Plans du titulaire
En cours d'exécution du marché, le Titulaire établit et soumet à l'approbation du représentant du
Maître d’oeuvre les documents suivants :
a) Un mois avant l’installation des chantiers, sites d'emprunt et des aires de stockage :
• la localisation des terrains qui seront utilisés,
• la liste des accords pris avec les propriétaires et les utilisateurs actuels de ces aires et la preuve
que ces utilisateurs ont pu trouver des aires similaires pour continuer leurs activités,
• un état des lieux détaillé des divers sites,
• un plan général indiquant les différentes zones du chantier, les implantations prévues et une
description des aménagements prévus,
• un plan de protection de l’environnement du site détaillé pour la base-vie, avant d’en démarrer
la construction.
Ce plan prévoira toutes les dispositions adéquates pour l'élimination des eaux usées et des
ordures, afin qu'il n'en résulte aucune pollution ou aucun danger pour la santé humaine ou
animale.
Le Titulaire prendra toutes les précautions raisonnables pour empêcher les fuites et les
déversements accidentels de produits susceptibles de polluer les ressources en eau ou le sol. Il
détaillera les mesures qu'il compte prendre dans le Plan de Protection de l'Environnement du
Site.
50
Ces précautions devront inclure des mesures concrètes telles que :
∗ la construction de merlons en terre d'une capacité de rétention suffisante autour des bacs de
stockage de carburant, de lubrifiants et de bitumes pour contenir les fuites,
∗ des séparateurs d'hydrocarbures dans les réseaux de drainage associés aux installations de
lavage, d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules et des engins, et aux
installations d'évacuation des eaux usées des cuisines.
Ces dispositions seront efficacement maintenues pendant toute la période d'activité de la base-
vie.
• le plan de gestion des déchets amendé,
• le plan de gestion de l'eau amendé, l'étude du potentiel eau utilisable présentant les impacts et
les mesures compensatoires si nécessaire,
• la description des mesures prévues pour éviter et lutter contre les pollutions et les accidents tels
que pollutions du sol, des nappes et des eaux de surface, incendies et feux de brousse, accidents
de la route.
• la description de l'infrastructure sanitaire prévue et son organisation,
• la liste des mesures prévues afin d'assurer un approvisionnement des travailleurs en aliments
(viande, poisson,....) et en bois et celles prévues afin de favoriser l'achat des produits locaux de
la zone du projet, à l'exception de la viande de chasse.
• le plan de réaménagement des aires à la fin des travaux,
• les articles du règlement de chantier traitant du respect de l'environnement, des déchets, des
actions prévues en cas d'accident, des obligations en matière de conduite des véhicules, de la
réparation et de l'entretien des véhicules...,
• un plan de récolte, de conservation et de mise en oeuvre des graines et des plants qui seront
collectés localement, en quantité suffisante pour assurer les plantations et la verdunisation
complète, durable et efficace au niveau de la protection contre les érosions des zones de déblais,
de remblais, d'emprunts et de bordures de routes,
d) Mensuellement :
• Un point sur le niveau de sécurité sur le chantier et les mesures mises en oeuvre pour maintenir
celui-ci à un niveau élevé,
Le Titulaire doit apporter aux documents, règlements, propositions qu'il a transmis au représentant du
Maître d’œuvre les corrections, mises au point, etc. découlant des observations que celui-ci aurait
émises à leur encontre dans un délai de quinze jours à compter de la notification de ces observations.
Les documents sont de nouveau soumis à l'approbation du représentant du Maître d’œuvre suivant la
même procédure.
Le visa accordé par le représentant du Maître d’œuvre n'atténue en rien la responsabilité du Titulaire.
51
Le Titulaire sera soumis aux régimes particuliers d’hygiène et de sécurité définis par la réglementation
en vigueur dans l’Etat du Maître d’Ouvrage. Il organisera un service médical courant et d’urgence à la
base-vie, adapté à l’effectif de son personnel. De plus, il devra disposer dans son équipe d’un
coordonnateur sécurité qui veillera à assurer une sécurité maximum sur le chantier et dans la base-vie,
tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en contact avec le chantier.
Le Titulaire devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les
pistes empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement dans les
traversées de villages.
Entraves à la circulation
Le Titulaire doit maintenir en permanence la circulation et l'accès des riverains en cours de travaux.
Les riverains concernés sont ceux dont l'habitat existait avant la notification du marché.
Le maintien des chantiers en activité pendant la nuit sera subordonné à l'autorisation du Maître
d'oeuvre. Si le Titulaire a reçu l'autorisation ou l'ordre d'exécuter des travaux pendant la nuit, il
s'engagera à les exécuter de manière à ne pas causer de trouble aux habitants et établissements
riverains du chantier. Le mode d'éclairage devra être soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
Le Titulaire veillera à ce qu'aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, entre 18 heures et 6
heures, sans signalisation adéquate acceptée par l'Ingénieur.
Le Titulaire devra mettre en application une limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur
la voie publique. Celle-ci devra être fixée à maximum 80 Km/h en rase campagne, et à maximum 40
Km/h dans les villages. Les chauffeurs dépassant ces limites devront faire l'objet de mesures
disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement.
Les véhicules du Titulaire devront en toute circonstance satisfaire aux prescriptions du Code de la
Route en vigueur dans l’état du Maître d’ouvrage, et plus particulièrement aux textes et règlements
concernant le poids des véhicules en charge.
Les déviations provisoires devront permettre une circulation sans danger à la vitesse de 35 Km/h. Le
drainage sera assuré par les fossés et ouvrages nécessaires. La signalisation, adaptée à chaque
déviation, sera conforme aux dispositions explicitées dans les textes en vigueur sur la signalisation
temporaire et restera aux frais et risques du Titulaire.
52
Réception définitive
Les obligations du titulaire courent jusqu’à la réception définitive des travaux qui ne sera acquise
qu’après complète exécution des travaux d’amélioration de l’environnement prévus au contrat, et
constat de reprise de la végétation et/ou plantations.
3. Prescriptions techniques
PLANTATIONS
Terre végétale
La terre végétale proviendra des décapages avant terrassements. L'accord de l'Ingénieur sur la qualité
de la terre végétale sera nécessaire avant sa mise en place, et il en est de même des autres types de
terres utilisés en appoint pour les travaux de végétalisation ou de plantation d'arbres. La mise en stock
de terre végétale ne pourra dépasser une hauteur de plus de 2,5 m afin qu’elle puisse garder ses
propriétés.
Sur la base des solutions retenues en fonction des caractéristiques propres aux différents talus à
végétaliser, du contexte climatique et écologique local, une programmation des différentes tâches sera
soumise à l'approbation de l'ingénieur et comprenant:
a) L'organisation et les modalités d'approvisionnement en matériel végétal requis (semences, rejets
de souche, boutures, plants). Dans le cas de la collecte de matériel végétal spontané, les
modalités de prélèvements devront être spécifiées pour répondre à la nécessité d'une
régénération durable des écosystèmes objets de ces prélèvements;
b) La préparation des terres nécessaire à une végétalisation réussie et qui peut impliquer des
dispositifs limitant l'érosion, l'apport de terres végétales et/ou amendements, la protection contre
le bétail divaguant;
c) La plantation proprement dite réalisée en conformité avec le contexte climatique et suivant les
normes propres aux différents matériels végétaux susceptibles d'être semés ou plantés;
d) La protection et l'entretien des plantations, en complément éventuel, jusqu'à l'obtention d'un
couvert végétal requis dans les délais prescrits pour la réception des travaux.
L'ensemble de ces paramètres fera l'objet d'un plan assurance qualité qui sera soumis à l'approbation
de l'Ingénieur.
Plantation d'arbres
Ce poste concerne la fourniture et la plantation manuelle d'arbres d'espèces adaptées au milieu naturel
- plateau ou fond de vallée - pour constituer des écrans en bordure de la route, aux emplacements
définis par l'Ingénieur.
Il comprend notamment :
• la fourniture des plants, de hauteur minimale un mètre,
• leur plantation, leur protection, l'arrosage et l'entretien jusqu'à la réception définitive, le
remplacement en cas d'échec.
Les présentes clauses types constituent les Prescriptions Environnementales et Sociales relatives aux
travaux de construction et/ou d’entretien des routes bitumées, et devront être insérées dans le Cahier
des Prescriptions Techniques.
53
Art.1. Installation de chantier
Ces documents seront retournés au titulaire avec l’approbation de la mission de contrôle ou avec
toutes observations utiles dans un délai de 20 jours à compter de leur réception par la mission de
contrôle, sauf en cas de convocation du titulaire par cette dernière pour discussion, convocation à lui
notifier dans les quinze jours.
Le document approuvé va constituer la charte des questions environnementales et sociales durant toute
la période de chantier.
1.1. Implantation
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d’ouvriers, le nombre et le genre d’engins. Le plan d’installation de chantier devra tenir
compte des aménagements et mesures de protection suivants:
Le site choisi doit être situé à une distance d’au moins:
- 30 m de la route.
- 50 m d’un lac ou cours d’eau.
- 50 m des habitations.
Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes, l’abattage des
arbres. Les arbres de qualité seront préservés et à protégés.
Le site doit être choisi en dehors des zones sensibles.
1.2. Règlement intérieur
Des séances d’information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher
visiblement dans les diverses installations. Par ailleurs., le chantier doit être régulièrement et
suffisamment approvisionné le chantier en viande d’animaux d’élevage et de poisson.
1.3. Equipements
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Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines, fosses
septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d’eau
devront être installés en quantité et qualité suffisantes et adéquates aux besoins.
Les aires de cuisine et de réfectoires devront être pourvues d’un dallage en béton lissé, désinfectées et
nettoyées journalièrement. Un réservoir d’eau potable doit être installé et le volume correspondre aux
besoins. Des lavabos devront faire partie de ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les
installations.
Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité des divers lieux d’activités. Ces
réceptacles sont à vider périodiquement et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette fosse
doit être située au moins à 50 m des installations et en cas de présence de cours d’eau ou de plan d’eau
au moins à 100 m de ces derniers. La fosse doit être recouverte et protégée adéquatement par un
drainage. Les déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin des travaux la
fosse est à combler avec de la terre jusqu’au niveau du sol naturel.
Les aires d’entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et pourvues d’un puisard de
récupération des huiles et des graisses. Cette aire d’entretien devra avoir une pente vers le puisard et
vers l’intérieur de la plate-forme afin d’éviter l’écoulement des produits polluants vers les sols non
protégés.
Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un lieu sécurisé en attendant sa
récupération pour autres utilisations. Les huiles de vidange peuvent par exemple être utilisées pour
protéger les bois de construction des ouvrages (platelages) ou les charpentes des bâtiments contre les
termites et les mites. En cas d’un chantier important, l’entrepreneur doit signer un contrat avec ses
fournisseurs de carburant et lubrifiants pour la récupération des huiles usées.
Les filtres à huile et batteries usées sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un
centre de recyclage.
Les voies d’accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodiquement pour réduire
l’envol de poussières.
1.5. Repli de chantier
Le site devra prévoir un drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de sa superficie.
A la fin des travaux, l’entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux.
L’entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun
équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.
S’il est dans l’intérêt du Maître de l’ouvrage ou d’une collectivité de récupérer les installations fixes,
pour une utilisation future, l’Administration pourra demander à l’entrepreneur de lui céder sans
dédommagements les installations sujettes à démolition lors d’un repli.
Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et
joint au P.V. de la réception des travaux.
Note : Lors des travaux de moindre importance les prescriptions d’installations de chantier devraient
être adaptées et allégées.
Lors de la visite des lieux avec l’entreprise chargée de réaliser les travaux, le service environnemental
et social (SES) du ministère chargé des routes devra être présent. Les autorités et les populations
devront être informées sur la consistance des travaux qui seront réalisés et ce sera le lieu de recueillir
55
les éventuelles observations de leur part. Les informations sur les travaux devront préciser leurs
itinéraires et les emplacements susceptibles d’être affectés par les travaux et leur durée. Le SES pourra
avec l’aide d’ONGs locales sensibiliser encore la population sur les aspects environnementaux et
sociaux du chantier, et sur les relations humaines entre les ouvriers de l’entreprise et la population.
Des précisions seront données aux populations sur les modalités de dédommagement, et aucun travail
ne pourra démarrer avant le paiement des indemnités d’expropriation.
A l’issue de cette réunion, l’entreprise arrêtera la date d’une visite contradictoire avec les agents
locaux des Eaux et Forêts, pour l’identification des espèces végétales protégées se trouvant dans
l’emprise des travaux et la détermination des solutions y relatives.
L’entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-
d’œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié
sur place, il est autorisé d’engager la main d’œuvre à l’extérieur de la zone de travail.
L’entrepreneur doit munir ses ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats,
notamment pour les postes de travail de :
Carrières, stations de concassage ou d’enrobage : masques à poussière, casques antibruit, chaussures
de sécurité,
Terrassement, chambres d’emprunts : masques à poussière, bottes,
Ferraillage et soudure : gants, lunettes, bottes,
Maçonnerie et coffrage : gants et bottes.
L’entreprise devra émettre une note d’information interne pour sensibiliser les ouvriers aux sujets
suivants :
- Interdiction pour les ouvriers de pratiquer la chasse dans la région des travaux et pour la durée des
travaux. Le non respect de cette règle devra être une cause de licenciement immédiat.
- Sensibilisation des ouvriers à l’importance de la protection de l’environnement et à la
consommation abusive de la viande de chasse.
- Sensibilisation des ouvriers au respect des us et coutumes des populations de la région où sont
effectués les travaux.
- Sensibilisation des ouvriers aux risques des IST et du SIDA
5.1. Réglementations.
L’ouverture et l’exploitation des carrières sont réglementées par les lois en vigueur au niveau de
chaque pays. En général, les carrières exploitées sur le domaine public sont soumises à autorisation, et
les carrières exploitées sur un terrain privé sont soumises à déclaration.
L’entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur et
prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d’exploitation et les frais de
dédommagements éventuels aux propriétaires.
Au moins un (01) mois avant le début d’exploitation de la carrière, l’entrepreneur devra présenter à
l’ingénieur, un PPES comprenant : un programme d’exploitation de la carrière en fonction du volume
à extraire pour les travaux et les réserves. Il tiendra compte de la profondeur exploitable et devra
déterminer la surface nécessaire à découvrir en tenant compte des aires nécessaires pour le dépôt des
matières végétales, des matériaux de découverte non utilisables pour les travaux à exécuter, ainsi que
des voies d’accès et des voies de circulation.
56
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l’écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l’érosion. L’entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l’agrément du contrôleur.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront être
préservés et protégés.
L’entrepreneur devra procéder à l’arrosage régulier des rampes pour réduire l’envol des poussières.
Pour l’ouverture d’une carrière permanente, l’entreprise exécutera pendant les travaux, la délimitation
de la carrière par des plantations prescrites, afin de créer un écran visuel.
L’entreprise exécutera à la fin des travaux, les aménagements nécessaires à la remise en état du site.
Ces aménagements comprennent:
- le régalage des matériaux de découverte et ensuite le régalage des terres végétales afin de faciliter
la percolation de l’eau, un enherbement et des plantations si prescrits,
- le rétablissement des écoulements naturels antérieurs,
- la suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux,
- l’aménagement de fossés de garde afin d’éviter l’érosion des terres régalées.
- l’aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation de la rampe
d’accès, si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou les riverains, ou si la carrière peut
servir d’ouvrage de protection contre l’érosion.
- la remise en état de l’environnement autour du site, y compris des plantations si prescrites.
Après la mise en état conformément aux prescriptions un procès-verbal sera dressé.
A la fin des travaux, l’entreprise mettra en stock un volume de matériaux déterminé par
l’Administration pour les interventions futures à l’endroit désigné par le contrôleur.
6.1. Elagage
57
Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par la
limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de
tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.
6.2. Débroussaillage
Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la
végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.
Toute végétation à l’entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc.) sera coupée. Les
arbres et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l’écoulement de l’eau et à permettre les
inspections régulières des ouvrages, sauf s’ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent
pas les fondations de l’ouvrage.
Il est demandé à l’entrepreneur d’identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits
déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, etc.)
Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux coupés surtout en zone sahélienne
pour éviter les risques de propagation des feux de brousse. Dans tous les cas, les brûlis s’effectuent
après accord de la mission de contrôle auxquels cas, l’entrepreneur doit faire de petits tas à intervalles
d’environ 5 m dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un obstacle à
l’écoulement des eaux dans les fossés.
En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l’entrepreneur doit prendre
des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de sécurité autour
des déchets à brûler.
L’entrepreneur doit :
- intervenir sur les accotements non revêtus dès que la dégradation atteint plus de 3 cm de
profondeur,
- apporter les matériaux nécessaires au rechargement, les étendre et les compacter après arrosage,
- organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route et sur des distances restreintes,
- procéder au régalage au fur et à mesure,
- rétablir le système d’évacuation des eaux de la plate-forme par régalage des accotements,
- enlever les surplus de matériaux dans les fossés, les déposer et les régaler hors de l’emprise aux
endroits n’entravant pas l’écoulement normal des eaux,
- mettre en place une signalisation mobile adéquate,
- régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau,
- éviter l’accumulation de bourrelets latéraux sur les bas côtés et dans les fossés.
Si les travaux sur les accotements se font mécaniquement, l’entrepreneur doit prévoir une installation
en relation avec le volume de travail.
58
- Prévoir des déviations par des pistes et routes existantes dans la mesure du possible.
L’entrepreneur doit :
Organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur des distances restreintes,
- procéder au régalage au fur et à mesure,
- mettre en place une signalisation mobile adéquate,
- régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau,
- charger les camions de manière à éviter les pertes de matériaux au cours du transport,
- veiller à ce que les camions et engins de chantier gardent une vitesse maximale de 40 km/h,
particulièrement à la traversée des villages.
L’entrepreneur doit après la scarification de la chaussée, apport des matériaux et la remise en forme à
la niveleuse, procéder à l’arrosage et au compactage de la chaussée. En outre, il doit :
- prévoir une installation suivant l’importance des travaux conformément à l’article 1.
- organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur des distances restreintes
- procéder au régalage au fur et à mesure
- mettre en place une signalisation mobile adéquate
- régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau
- éviter l’accumulation de bourrelets latéraux sur les bas côtés et les fossés
- rétablir le système de drainage et l’accès aux habitations riveraines.
- effectuer les passes à la niveleuse en évitant la création de cordons
- enlever les pierres déchaussées
- enlever les surplus de terre dans les fossés, les déposer et les régaler hors de l’emprise aux endroits
n’entravant pas l’écoulement normal des eaux.
L’entrepreneur doit prendre les mêmes dispositions qu’à l’article 1 pour les installations du chantier,
en tenant compte de l’importance des travaux.
Il doit en plus :
- déterminer les emplacements des dépôts des matériaux en tenant compte d’un minimum de
débroussaillage.
- prendre les dispositions de drainage pour éviter l’emportement des agrégats par les eaux.
- prendre les dispositions de sécurité des installations de bitumage. (chauffe bitume, stockage
bitume)
- disposer sur le chantier de produits absorbants en cas de déversements des produits toxiques.
- mettre en place une signalisation adéquate.
- éviter d’exécuter ces travaux dans les villages le jour du marché.
A la fin des travaux, l’entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux.
Il devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun équipement ni
matériaux sur le site, ni dans les environs.
S’il est dans l’intérêt du Maître de l’ouvrage ou d’une collectivité de récupérer les installations fixes,
pour une utilisation future, l’Administration pourra demander à l’entrepreneur de lui céder sans
dédommagements les installations sujet à démolition lors d’un repli.
59
Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et
joint au P.V. de la réception des travaux.
L’entreprise doit exécuter la signalisation conformément aux dessins et indications fournis et mettre en
place la signalisation des travaux en cours.
L’entrepreneur doit curer le fossé manuellement ou mécaniquement et rétablir le gabarit initial des
fossés.
L’entrepreneur doit :
- intervenir dès que l’érosion est visible
- exécuter les travaux de stabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du
contrôleur
- exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l’eau suivant les indications du contrôleur.
- veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux adéquatement.
- veiller à ce que le soir aucun matériau n’encombre la chaussée.
- reconstituer les accotements
- améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du
contrôleur.
Les dépôts de matériaux ne doivent pas entraver l’écoulement normal des eaux.
Les matériaux nécessaires pour la réfection des fossés sont à stocker en dehors de la chaussée
60
L’entreprise doit intervenir préventivement avant la saison des pluies et dégager tous les produits
végétaux et solides obstruant les ouvrages.
Les déchets doivent être déposés à l’extérieur de l’emprise à des endroits adéquats ne nécessitant pas
de débroussaillage et n’entravant pas l’écoulement des eaux.
Les dépôts sont à régaler sur une épaisseur réduite afin d’éviter la formation des dunes.
L’entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l’érosion suivant les indications du
contrôleur. (Inspection systématique des piles et culées)
Les déblais des travaux de terrassements sont à régaler dans des zones n’entravant pas l’écoulement
normal des eaux en aval des ouvrages.
L’entreposage des matériaux et de l’équipement nécessaires aux travaux doit se faire dans les zones ne
nécessitant pas de débroussaillage.
Renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés
maçonnés ou par des protections végétales.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l’eau courante, l’entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.
L’entreprise doit enlever tous gravats et déchets hors de l’emprise et les déposer dans un endroit
accepté par le contrôleur.
Les matériaux et l’équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée
61
L’entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l’emprise à un
endroit autorisé par le contrôleur.
16.1. Suspension
En application des dispositions du Cahier des Clauses Administratives Particulières, le non respect des
clauses environnementales et sociales est un motif de résiliation du contrat. Et par ailleurs, une
entreprise résiliée pour cause de non application des clauses environnementales sera exclue pour la
période de cinq ans du droit de soumissionner.
En vertu des dispositions contractuelles des travaux, le non respect des présentes clauses dans le cadre
de l’exécution d’un projet expose le contrevenant au refus de signer le Procès-verbal de réception
provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception, avec blocage de la retenue de
garantie de bonne fin
16.3. Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l’entreprise par le contrôle doit être redressée. La
reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des clauses est à la charge
de l’entrepreneur.
Les présentes clauses types constituent les Prescriptions Environnementales et Sociales relatives aux
travaux de construction et /ou d’entretien des routes en terre, et qui devront être insérées dans le
Cahier des Prescriptions Techniques.
Ces documents seront retournés au titulaire avec l’approbation de la mission de contrôle ou avec
toutes observations utiles dans un délai de 20 jours à compter de leur réception par la mission de
contrôle, sauf en cas de convocation du titulaire par cette dernière pour discussion, convocation à lui
notifier dans les quinze jours.
Le document approuvé va constituer la charte des questions environnementales et sociales durant toute
la période de chantier.
17.1. Implantation
62
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d’ouvriers, le nombre et le type d’engins. Le plan d’installation de chantier devra tenir compte
des aménagements et mesures de protection suivantes:
Le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes, l’abattage des
arbres. Les arbres de qualité seront à préserver et à protéger.
Des séances d’information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher
visiblement dans les diverses installations. Par ailleurs. le chantier doit être régulièrement et
suffisamment approvisionné le chantier en viande d’animaux d’élevage et de poisson.
17.3. Equipement
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines, fosses
septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d’eau
devront être installés en quantité et qualité suffisantes et être adéquates aux besoins.
Les aires de cuisine et de réfectoires devront être pourvues d’un dallage en béton lissé, désinfectées et
nettoyées journalièrement. Un réservoir d’eau potable doit être installé et le volume correspondre aux
besoins. Des lavabos devront faire partie de ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les
installations.
Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité des diverses installations. Ces
réceptacles sont à vider périodiquement et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette fosse
doit être située à au moins 50 m des installations et en cas de présence de cours d’eau ou de plan d’eau
à au moins 100 m de ces derniers. La fosse doit être recouverte et protégée adéquatement par un
drainage. Les déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin des travaux la
fosse est à combler avec de la terre jusqu’au niveau du sol naturel.
Les aires d’entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et pourvues d’un puisard de
récupération des huiles et des graisses. Cette aire d’entretien devrait avoir une pente vers le puisard et
vers l’intérieur de la plate-forme afin d’éviter l’écoulement des produits polluants vers les sols non
revêtus.
63
Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un lieu sécurisé en attendant sa
récupération pour autres utilisations. Les huiles de vidange peuvent par exemple être utilisées pour
protéger les bois de construction des ouvrages (platelages) ou les charpentes des bâtiments contre les
termites et les mites.
Les filtres à huile et batteries usées sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un
centre de recyclage.
Les voies d’accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodiquement pour réduire
l’envol de poussières.
Le site devrait prévoir un drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de sa superficie.
A la fin des travaux, l’entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux.
L’entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun
équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.
S’il est dans l’intérêt du Maître de l’ouvrage ou d’une collectivité de récupérer les installations fixes,
pour une utilisation future, l’Administration pourra demander à l’entrepreneur de lui céder sans
dédommagements les installations sujettes à démolition lors du repli.
Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état du site devra être dressé et
joint au P.V. de réception des travaux.
Lors de la visite des lieux avec l’entreprise chargée de réaliser les travaux, le SES devra être présent.
Les autorités et les populations seront informées de la consistance des travaux qui seront réalisés et ce
sera le lieu de recueillir les éventuelles observations de leur part. Les informations sur les travaux
devront porter sur leurs itinéraires et les emplacements susceptibles d’être affectés par les travaux et
leur durée. Le SES pourra avec l’aide d’ONGs locales sensibiliser encore la population sur les aspects
environnementaux et sociaux des activités du chantier, et les relations humaines entre les ouvriers de
l’entreprise et la population. Des précisions seront données aux populations sur les modalités de
dédommagement, et aucun travail ne pourra démarrer avant le paiement des indemnités
d’expropriation.
A l’issue de cette réunion, l’entreprise arrêtera la date d’une visite contradictoire avec les agents
locaux des Eaux et Forêts, pour l’identification des espèces végétales protégées se trouvant dans
l’emprise des travaux et la détermination des solutions y relatives.
L’entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de main-
d’œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés. A défaut de trouver le personnel qualifié
sur place, il est autorisé d’engager la main d’œuvre à l’extérieur de la zone de travail.
L’entrepreneur doit munir ses ouvriers des équipements de sécurité nécessaires et adéquats,
notamment pour les postes de travail de :
Carrières, stations de concassage ou d’enrobage : masques à poussière, casques antibruit, chaussures
de sécurité,
Terrassement, chambres d’emprunts : masques à poussière, bottes,
Ferraillage et soudure : gants, lunettes, bottes,
Maçonnerie et coffrage : gants et bottes.
64
L’entreprise devra émettre une note d’information interne pour sensibiliser les ouvriers aux sujets
suivants :
- Interdiction pour les ouvriers de pratiquer la chasse dans la région des travaux et pour la durée
des travaux. Le non-respect de cette règle devra être une cause de licenciement immédiat.
- Sensibilisation des ouvriers à l’importance de la protection de l’environnement et à la
consommation abusive de la viande de chasse.
- Sensibilisation des ouvriers au respect des us et coutumes des populations de la région où sont
effectués les travaux.
- Sensibilisation des ouvriers aux risques des MST.
21.1. Réglementations
L’ouverture et l’utilisation des sites d’emprunt sont réglementées par des textes en vigueur dans
chaque pays.
Les sites exploités sur le domaine public sont soumis à autorisation.
Les sites exploités sur un terrain privé sont soumis à déclaration.
L’entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur et
prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d’exploitation et les frais de
dédommagements éventuels aux propriétaires.
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l’écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l’érosion. L’entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l’agrément du contrôleur.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres de qualité devront être
préservés et protégés.
L’entreprise exécutera à la fin des travaux, les aménagements nécessaires à la remise en état du site.
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L’entrepreneur veillera pendant l’exécution des travaux :
- à la préservation des arbres lors du gerbage des matériaux,
- aux travaux de drainage nécessaires pour protéger les matériaux mis en dépôt,
- à la conservation des plantations délimitant le site.
A la fin des travaux, l’entreprise gerbera un volume de matériaux déterminé par l’Administration et
mettra ce volume de matériaux en stock pour les interventions futures, à l’endroit désigné par le
contrôleur.
22.1. Elagage
Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par la
limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de
tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.
22.2. Débroussaillage
Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la
végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.
Toute végétation à l’entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc. ..) sera coupée. Les
arbres et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l’écoulement de l’eau et à permettre les
inspections régulières de l’ouvrage, sauf s’ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent
pas les fondations de l’ouvrage.
Il est demandé à l’entrepreneur d’identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits
déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, etc.)
Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux coupés pour éviter les risques de
propagation des feux de brousse surtout en zones sahéliennes. Dans tous les l’entrepreneur doit
requérir l’agrément de l’ingénieur ; dès lors, l’entrepreneur doit faire de petits tas à intervalles
d’environ 5 m dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un obstacle à
l’écoulement des eaux dans les fossés.
66
En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l’entrepreneur doit prendre
des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de sécurité autour
des déchets à brûler.
L’entrepreneur doit déposer les matériaux à mettre en œuvre à intervalles réguliers dans des zones
n’entravant pas l’écoulement normal des eaux. La zone est à définir afin d’éviter également la
pollution des eaux.
Afin de garantir une circulation sécurisée il est demandé à l’entreprise de mettre en dépôt uniquement
les quantités qui peuvent être mis en œuvre le jour même.
L’entrepreneur doit :
- intervenir le plus rapidement possible dès l’apparition de la dégradation (nids de poule, flashes,
ravines, ornières) en surface comme en structure.
- rétablir le profil en travers de la chaussée, afin d’assurer l’écoulement normal des eaux.
- enlever tout surplus de terre de rejet et le déposer hors de l’emprise aux endroits n’entravant pas
l’écoulement normal des eaux.
L’entrepreneur doit :
- organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur des distances restreintes,
- procéder au régalage au fur et à mesure,
- mettre en place une signalisation mobile adéquate,
- régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau.
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25.1. Reprofilage léger
Pour le reprofilage rapide (lutte contre la tôle ondulée) et le reprofilage léger sans compactage,
l’entrepreneur doit effectuer les passes à la niveleuse en évitant la création de cordons. Afin d’éviter
l’envol des poussières, les travaux doivent être entamés après l’arrosage du site.
Lors du réglage de la chaussée, l’entrepreneur doit effectuer les passes à la niveleuse en évitant la
création de cordons.
L’entrepreneur doit, après la scarification de la chaussée, apport des matériaux et la remise en forme à
la niveleuse, procéder à l’arrosage et au compactage de la chaussée. Il doit en outre :
- prévoir une installation suivant l’importance des travaux conformément à l’article 1,
- organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route et sur des distances restreintes,
- procéder au régalage au fur et à mesure,
- enlever les surplus de terre dans les fossés, les déposer et les régaler hors de l’emprise aux endroits
n’entravant pas l’écoulement normal des eaux.
L’entrepreneur doit :
- intervenir dès que l’érosion est visible,
68
- exécuter les travaux de stabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du
contrôleur,
- exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l’eau suivant les indications du contrôleur,
- veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux adéquatement,
- veiller à ce que le soir aucun matériau n’encombre la chaussée,
- reconstituer les accotements,
- améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du
contrôleur.
Les dépôts de matériaux ne doivent pas entraver l’écoulement normal des eaux .
Les matériaux nécessaires pour la réfection des fossés sont à stocker en dehors de la chaussée
L’entreprise doit intervenir préventivement avant la saison des pluies et dégager tous les produits
végétaux et solides obstruant les ouvrages.
Les déchets doivent être déposés à l’extérieur de l’emprise à des endroits adéquats ne nécessitant pas
de débroussaillage et n’entravant pas l’écoulement des eaux.
Les dépôts doivent être régalés sur une épaisseur réduite afin d’éviter la formation des dunes
L’entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l’érosion suivant les indications du
contrôleur. (Inspection systématique des piles et culées)
Les déblais des travaux de terrassements sont à régaler dans des zones n’entravant pas l’écoulement
normal des eaux en aval des ouvrages.
L’entreposage des matériaux et de l’équipement nécessaire aux travaux doit se faire dans les zones ne
nécessitant pas de débroussaillage.
Renforcement des berges et des sols de remblais des rives par enrochements, gabions, perrés
maçonnés ou par des protections végétales.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l’eau courante, l’entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.
L’entrepreneur doit enlever tous gravats et déchets hors de l’emprise et les déposer dans un endroit
accepté par le contrôleur.
69
L’entrepreneur doit signaler les travaux adéquatement. Il doit en outre :
- exécuter le raccordement entre les bordures et la descente d’eau,
- réparer les descentes d’eau, caniveaux, réceptacles,
- poser des enrochements ou gabions au pied de talus et raccordement des descentes d’eau.
Les matériaux et l’équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée
L’entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l’emprise à un
endroit autorisé par le contrôleur.
Exécution des descentes d’eaux, perrés maçonnés, murs de soutènement, fascines, plantations.
Les matériaux et l’équipement utilisés pour les travaux doivent être stockés en dehors de la chaussée
L’entreprise doit évacuer à la fin des travaux tous gravats et déchets en dehors de l’emprise à un
endroit autorisé par le contrôleur.
Lors des travaux l’entrepreneur doit veiller à l’application de la réglementation concernant les
barrières de pluies. Ce règlement prévoit l’interdiction de circuler pendant les pluies pour les véhicules
pesant en charge plus de 3,5 tonnes, et des cars de transport en commun ayant plus de 12 personnes à
bord. La circulation est interdite durant les pluies et durant quatre à six heures suivant la fin de la pluie
(en fonction des pays)
32.1. Suspension
En application des dispositions du Cahier des Clauses Administratives Particulières, le non respect des
clauses environnementales et sociales est un motif de résiliation du contrat. Et par ailleurs, une
entreprise résiliée pour cause de non application des clauses environnementales sera exclue pour la
période de cinq ans du droit de soumissionner.
En vertu des dispositions contractuelles des travaux, le non respect des présentes clauses dans le cadre
de l’exécution d’un projet expose le contrevenant au refus de signer le Procès-verbal de réception
provisoire ou définitive des travaux, par la Commission de réception, avec blocage de la retenue de
garantie de bonne fin
32.3. Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l’entreprise par le contrôle doit être redressée. La
reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-respect des clauses est à la charge
de l’entrepreneur.
70
Les présentes clauses types constituent les Prescriptions Environnementales et Sociales relatives aux
travaux de cantonnage manuel sur les routes bitumées, et qui devront être insérées dans le Cahier des
Prescriptions Techniques.
L’entrepreneur organisera une réunion au démarrage des travaux, avec les autorités et les populations
des zones concernées pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et pour recueillir les
éventuelles observations de leur part. Les informations sur les travaux devront préciser leurs itinéraires
et les emplacements susceptibles d’être affectés et leur durée. L’assistance à cette réunion pourra être
élargie ou restreinte en fonction de l’ampleur des travaux à réaliser.
L’entrepreneur informera à cette occasion les populations des besoins en recrutement local, et
identifiera des repreneurs éventuels des débris végétaux.
34.1. Elagage
Toutes les branches surplombant la plate-forme seront coupées suivant une verticale passant par la
limite de débroussaillement. Seront abattus tous les arbres surplombant les abords et menaçant de
tomber sur la route et de barrer la circulation après une tornade.
34.2. Débroussaillage
Le débroussaillage des accotements et des talus consiste à couper au ras du sol, sans déraciner, la
végétation. Les arbustes ayant pu pousser sur les accotements et dans les fossés seront déracinés.
Toute végétation à l’entrée et à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses, etc. ..) sera coupée. Les
arbres et arbustes seront déracinés de manière à faciliter l’écoulement de l’eau et à permettre les
inspections régulières de l’ouvrage, sauf s’ils servent à stabiliser un talus de remblais et ne menacent
pas les fondations de l’ouvrage.
Il est demandé à l’entrepreneur d’identifier dès le démarrage des chantiers, des repreneurs desdits
déchets parmi les riverains (fourrage pour le bétail, pour la construction, bois de chauffe, compostage
etc.)
Il est strictement interdit de brûler sur place les déchets végétaux pour éviter les risques de
propagation des feux de brousse surtout en zones sahéliennes. Dans tous les cas, l’entrepreneur doit
requérir l’agrément de l’Ingénieur. Au cas ou c’est autorisé, l’entrepreneur doit faire de petits tas à
intervalles d’environ 5 m dans les fossés, en veillant à ce que les résidus du brûlis ne forment pas un
obstacle à l’écoulement des eaux dans les fossés.
En cas de brûlis aux abords des villages, des forêts et des zones de cultures, l’entrepreneur doit prendre
des précautions supplémentaires en augmentant par exemple la largeur des ceintures de sécurité autour
des déchets à brûler.
71
L’entrepreneur doit :
- intervenir sur les accotements non revêtus dès que la dégradation atteint plus de 3 cm de
profondeur,
- apporter les matériaux nécessaires au rechargement, les étendre et compacter après arrosage,
- organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur des distances restreintes,
- procéder au régalage au fur et à mesure,
- rétablir le système d’évacuation des eaux de la plate-forme par réglage des accotements,
- enlever le surplus de matériaux des fossés, les déposer et les régaler hors de l’emprise aux endroits
n’entravant pas l’écoulement normal des eaux,
- mettre en place une signalisation mobile adéquate,
- régler la circulation de transit par des porteurs de drapeau,
- éviter l’accumulation de bourrelets latéraux sur les bas côtés et dans les fossés.
L’entrepreneur doit :
- intervenir dès que l’érosion est visible
- exécuter les travaux de stabilisation des fossés et des accotements suivant les directives du
contrôleur
- exécuter les dispositifs de limitation de la vitesse de l’eau suivant les indications du contrôleur.
- veiller à la sécurité du chantier et signaler les travaux adéquatement.
- veiller à ce que le soir aucun matériau n’encombre la chaussée.
- reconstituer les accotements
- améliorer la résistance des sols par fossés maçonnés ou revêtus suivants les indications du
contrôleur.
Les dépôts de matériaux ne doivent pas entraver l’écoulement normal des eaux.
Les matériaux nécessaires pour la réfection des fossés sont à stocker en dehors de la chaussée
Art 37. Entretien des ouvrages d’assainissement des ouvrages d’art
L’entreprise doit intervenir préventivement avant la saison des pluies et dégager tous les produits
végétaux et solides obstruant les ouvrages.
Les déchets doivent être déposés à l’extérieur de l’emprise à des endroits adéquats ne nécessitant pas
de débroussaillage et n’entravant pas l’écoulement des eaux.
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Les dépôts sont à régaler sur une épaisseur réduite afin d’éviter la formation des dunes.
L’entrepreneur doit exécuter les travaux prescrits pour lutter contre l’érosion suivant les indications du
contrôleur. (Inspection systématique des piles et culées)
Le déblai des travaux de terrassements est à régaler dans des zones n’entravant pas l’écoulement
normal des eaux en aval des ouvrages.
L’entreposage des matériaux et de l’équipement nécessaires aux travaux doit se faire dans les zones ne
nécessitant pas de débroussaillage.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l’eau courante, l’entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber le milieu aquatique.
L’entreprise doit enlever tous gravats et déchets hors de l’emprise et les déposer dans un endroit
accepté par le contrôleur.
Remarque générale :
Les travaux décrits et qui sont spécifiques à la protection de l’environnement doivent être
obligatoirement inclus dans les prix unitaires
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