Ifd Ficjoint Ifd Refdoc 0511735 1
Ifd Ficjoint Ifd Refdoc 0511735 1
Ifd Ficjoint Ifd Refdoc 0511735 1
€ pAu
c-
Master SET
_!,.Provence
Rapport de Stage
Stage effectué à la DIREN-PACA sous la direction de Christian MATHIS
BILAN CÂRBONE
De la DIREN-PACA
M1TISTÈRF DE LÉCOWG1E, DE LÉNERCIE,
DU DÊVELOPPEMENT DuRABLE ET DE lÀ MER
Direction Régionale de tEnvironnement,
de l'Aménagement et du Logement
Provence-Alpes-Côte d'Azur
CS 80065
1.11
Rfruizjr.j Pli.ç1s
Allée Louis Philibert
13182 AIX EN PROVENCE CEDEX 5
M]NISTtRE 0€ LC0LOC1t€,
DU D'LOPEM!NT
€1 0€ LAJ4NAG€MENT
0(JRA8L.00
Je remercie tout particulièrement les agents du service SDEPE, dans lequel j 'ai
réalisé mon stage, pour leur accueil chaleureux et leur s,vmpathie.
Je tiens aussi à remercier madame Nathalie LASSALLE pour ses avis éclairés lors
des estimations de certains postes.
DREM
Documefltfl
SOMMAIRE
Introduction .3
2. Méthodologie ...............................................................................................................7
2.1 Sensibilisation du personnel .............................................................................7
2.2 Définition du champ d'étude ............................................................................8
2.3 Recueil des données ..........................................................................................8
3. Résultats .......................................................................................................................9
3.1 Poste 1: Emissions liées à l'utilisation de l'énergie dans les locaux de
l 'administration ..................................................................................9
3.2 Poste 2 Emissions liées à l'utilisation de la climatisation ..............................10
I
3.3 Poste 3 Emissions liées au transport de marchandises ...................................11
3.4 Poste 4 Emissions liées au transport de personnes .........................................11
3.5 Poste 5 Emissions liées aux matériaux entrants et services tertiaires.............14
3.6 Poste 6 : Emissions liées aux déchets ...............................................................16
3.7 Poste 7 Emissions liées à l'amortissement des immobilisations ....................17 I
4. Interprétation des résultats ...........................................................................................19
4.1 Emissions globales de la DIREN-PACA ............................... .... ....... ................ 19
4.2 Pistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre .................................21
4.2.1 Rappel de la circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005 .....21
4.2.2 Les services tertiaires ............................................................................22
4.2.3 Le Plan de Déplacement Etablissement du Tholonet ...........................22
4.3 Objectifs de réductions .....................................................................................23
Conclusion.......................................................................................................................25
Bibliographie....................................................................................................................26
Annexes............................................................................................................................. 28
2
INTRODUCTION
Notre maison brûle et on regarde ailleurs" Cette phrase a été prononcée par
Jacques Chirac au sommet de Johannesburg le 02 septembre 2002, pour stigmatiser le
comportement des pays industrialisés en regard du réchauffement climatique. La prise de
conscience au niveau international date de 1992 lors de la Conférence de Rio où il était
apparu que chaque pays élabore une stratégie nationale pour le développement durable, qui
constituerait le fil rouge de son action en faveur de la conciliation des préoccupations
environnementales, sociales, et économiques.
En France, la stratégie nationale pour le développement durable a été approuvée en
2003 pour une période de cinq ans. Ce document répond donc aux exigences internationales.
Cette stratégie se décline au niveau régional avec le Plan d'Action Stratégique de 1'Etat en
Région (PASER-PACA) où l'action 15 "développer une démarche éco-responsable au sein
de l'Etat" permet la prise en compte du développement durable dans le fonctionnement de
l'administration.
3
1. La méthode bilan carbone®
Il faut distinguer effet de serre et réchauffement climatique. L'effet de serre est un
phénomène naturel de réchauffement de l'atmosphère tandis que le réchauffement climatique
c'est l'accentuation de l'effet de serre. L'effet de serre est indispensable à la vie car, si ce
processus naturel n'existait pas, la température à la surface de la Terre serait voisine de
- 18°C alors qu'en présence de ce phénomène, elle est de + 15°C.
Les recherches scientifiques ont prouvé que les activités humaines, comme les
activités industrielles, la déforestation, la combustion de ressources fossiles, sont la cause du
réchauffement climatique que l'on observe. Ces études sur les évolutions climatiques passées
d'une part et sur l'origine des gaz présents dans l'atmosphère d'autre part, démontrent le lien
entre activités anthropiques, augmentation des concentrations en gaz à effet de serre (dioxyde
de carbone, méthane et protoxyde d'azote) et augmentation des températures à la surface de
la Terre.
Le but de la méthode bilan carbone® est d'établir un bilan des émissions afin de
connaître les marges de manoeuvre en vue de les réduire. Lors de la réalisation du bilan
carbone d'une structure, les émissions sont établies à partir de données facilement
disponibles pour évaluer d'une part les émissions directes et d'autre part celles qui sont
induites par une activité. Pour souligner le sérieux de la méthode de calcul, notons que la
méthode bilan carbone® a été réalisée pour l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise
de l'Energie (ADEME) par Jean-Marc Jancovici' du bureau d'études Manicore et que le
bilan carbone® est une marque déposée de 1'ADEME.
Ingénieur polytechnicien français, expert climatique. Il est connu pour son travail de
sensibilisation sur le changement climatique, I 'effér de serre et la crise énergétique.
4
Or, comme il semble difficile de procéder par mesure directe des émissions en gaz à
effet de serre nécessaires au fonctionnement d'une entité, la méthode repose donc sur la
conversion des quantités consommées. Prenons l'exemple de l'essence. On considérera que
brûler un litre de celui-ci dégagera une certaine quantité de gaz à effet de serre. La
conversion de la donnée récoltée en émissions de gaz à effet de serre se fait par, ce qui est
nommée dans la méthode, un facteur d'émission. Or, connaître l'effet d'une émission
additionnelle nécessite de comparer les gaz entre eux. Mais comparer ces gaz n'est pas si
simple. Il faut tout d'abord noter que ces gaz ne possèdent pas le même temps de résidence
dans l'atmosphère. Ces durées sont en outre variables car elles dépendent de plusieurs
facteurs tels que les vitesses d'élimination des gaz, ces dernières dépendant des conditions
climatiques, des concentrations... Une autre des difficultés de ces comparaisons est
constituée par le fait que l'effet d'un supplément de gaz n'est pas le même quelle que soit la
concentration préexistante.
Afin de prendre en compte toutes les contraintes précédemment citées, il a été utilisé
un indicateur, le PRG ou Potentiel de Réchauffement Global. Pour chaque gaz, le PRG
indique combien de fois plus" un kilogramme de ce gaz perturbe le climat au bout d'une
durée donnée, qu'un kilogramme de gaz carbonique. On constatera par exemple qu'émettre
un kilogramme de méthane ou 23 kg de gaz carbonique perturbent le climat de la même
manière à 100 ans d'échéance (Tableau 1 : comparaison des gaz à effet de serre entre eux).
La présente méthode est basée sur les PRG à 100 ans figurant dans le rapport 2001 du
groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution climatique (GIEC).
C'est avec cet indicateur qu'il a été possible d'élaborer une unité de mesure assez
simple d'emploi : l'équivalent carbone. Il s'agit en fait du PRG à 100 ans ramené au seul
poids de carbone contenu dans le CO 2 . Ainsi a-t-il été possible de réaliser les quelques
conversions résumées dans le tableau 2: valeur en équivalent carbone des gaz à effet de
serre.
Par définition, un kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone. Pour les autres
gaz, l'équivalent carbone vaut:
5
Tableau 2: Valeur en équivalent carbone des gaz à effet de serre.
Gaz Formule Kg d'équivalent carbone
d'un kg de gaz
Dioxyde de carbone CO2 0,27
Méthane CH4 6,28
Protoxyde d'azote N20 80,72
Hydrofluorocarbures CnHmFp 3 à 3 000
Perfluorocarbures CnF2n+2 1 500 à 3 200
Chlorofluorocarbures CnClmFp 1 200 à 3 800
Hexafluorures de soufre SF6 6 055
La méthode bilan carbone® utilise comme unité de mesure l'équivalent carbone. Ainsi tous
les résultats par poste d'émission seront exprimés dans cette unité.
Cette méthode permet de compter toutes les émissions, qu'elles aient lieu directement
chez l'entité qui réalise son bilan carbone ou indirectement, dès lors qu'elles correspondent à
des processus nécessaires à son activité.
Mais il faut garder à l'esprit que le bilan carbone® reste un outil estimatif. Cette
méthode a pour objectif principal de pouvoir émettre des ordres de grandeurs évaluant
concrètement les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Pour effectuer un bon bilan carbone, il ne suffit pas de produire des résultats, il faut
respecter un certain nombre d'étapes.
2. Méthodologie
La méthodologie est un point important de la méthode bilan carbone®. Elle permet
notamment de donner une dynamique au bilan carbone. Elle comprend six étapes, de la
sensibilisation à l'effet de serre au lancement d'actions de réduction.
Voici un schéma qui énumère les différentes étapes et qui associe à chacune d'elles une
durée (figure 1).
1. I SENSIEILISATIONAI'EFFETDE SERRE
2. DEFINITION DUCHAMPDEL'ETUDE
7
2.2 Définition du champ de l'étude
La seconde étape, définition du périmètre d'étude, est l'élément déterminant du bilan
carbone. Pour celui-ci, trois options sont proposées. Il est tout d'abord possible de se
contenter de l'étude des émissions liées au périmètre interne de l'administration. Dans ce cas,
le bilan tient compte uniquement des émissions issues des combustions et des fuites liées à
son activité directe. La méthode propose ensuite d'étudier le périmètre intermédiaire. Dans ce
cas, on prend en compte tous les transports nécessaires à l'activité de l'entreprise. Enfin, le
troisième périmètre que l'on pourrait qualifier de global tient compte de nombreux facteurs
tels que la gestion des déchets ou encore l'amortissement des locaux.
Pour la DIREN-PACA, nous avons privilégié une approche globale, afin de connaître
la pression de l'activité sur l'environnement. Ainsi le périmètre du champ d'étude prend en
compte, la totalité de l'unique site de l'entité, où travaillent les 90 agents. En effet, au sein du
périmètre on intégrera le laboratoire d'hydrobiologie qui réalise des analyses sur la qualité
biologique des eaux de rivière, l'atelier qui réalise des petits travaux de maintenance, tous les
contrats de maintenance et toutes les prestations demandées aux bureaux d'études.
Les limites du périmètre sont les suivantes. Nous n'avons pas intégré le restaurant
d'entreprise (Sodexho) car c'est une autre entreprise qui en assure la gestion. En vue d'une
probable fusion DRIRE I DIREN dans un avenir proche, l'intégration dans le périmètre de
ces deux entités aurait pu être intéressante mais nous avons choisi de ne pas l'incorporer.
Un bilan carbone s'établit pour une année civile complète. Celui de la DIREN-PACA
est calculé pour l'exercice 2006.
Lorsque l'on établit un bilan carbone pour la première fois, la première envie est de se
comparer à une autre structure. Or, il est très dangereux de comparer deux bilans carbone à
partir du résultat final même entre deux administrations ! Selon le périmètre (interne,
intermédiaire, global) auquel est affecté le bilan carbone, et selon les limites du périmètre, le
résultat peut être très différent.
8
I
-
A l'extérieur,j'ai pris contact avec:
l'agent de maintenance de la climatisation
I - le responsable ADEME de la formation à la méthode bilan carbone®.
Maintenant que le périmètre est défini précisément et que je me suis procuré les
I donnée s qui étaient nécessaires, on peut les exploiter avec l'aide du tableur de la méthode
bilan carbone®.
I
3. Résultats
i Les résultats sont détaillés poste d'émission par poste d'émission
Situé au Tholonet, près d'Aix en Provence, le bâtiment dans lequel travaillent les 90
I agents de la DIREN-PACA date de 1996. Il développe une surface de 2 300 m 2 sur trois
niveaux et possède de larges baies vitrées. Ce bâtiment est équipé d'une chaufferie utilisant
le gaz naturel comme combustible fossile.
I Notons que parmi les combustibles fossiles, le gaz naturel fait partie de ceux qui
génère le moins d'émissions en gaz à effet de serre.
Rappelons que le bilan carbone s'effectue sur l'année 2006. 11 faut donc connaître les
consommations en gaz naturel pour l'ensemble de cette année là. La consommation réelle est
relevée sur la facture
Consommation en gaz naturel = 254 000 kWh
Les consommations en gaz naturel et en électricité ainsi que les émissions associées à
ces consommations sont relevées dans le tableau 3.
Le fluide frigorigène R134a remplace le fluide R22 car il a été interdit par le
protocole de Montréal en raison de sa nocivité pour la couche d'ozone. Mais le fluide R134a,
bien qu'il ne soit pas nocif pour la couche d'ozone, possède tout de même un PRG de 1 300.
Il est donc considéré comme un gaz à effet de serre et figure à ce titre sur la liste des
halocarbures de Kyoto. Cependant, il fait partie des halocarbures ayant le moins d'impact sur
le réchauffement climatique.
Les émissions pour ce poste s'élèvent à 0,9 tonnes équivalent carbone. Ces émissions
sont très faibles. Mais, il ne faut pas oublier que la climatisation consomme de l'électricité et
de l'eau (3 m 3/heure).
EIIJ
3.3 Poste 3 : Emissions liées au transport de marchandises
Il se décompose en deux sous postes, le fret vers les clients et le fret depuis les
fournisseurs. Le fret vers les clients concerne le courrier et les colis que la DIREN envoient.
Le deuxième sous poste, celui du fret depuis les fournisseurs jusqu'au site de l'administration
concerne le courrier, les colis et surtout les ramettes de papier. Le poids des ramettes entrant
est de 2,5 tonnes.
Les émissions totales pour le fret se chiffrent à 1,5 tonnes équivalent carbone. De par la
nature de l'activité de la DIREN, ce poste n'est pas prépondérant. Il concerne essentiellement
le courrier et les ramettes de papier.
o Déplacement domicile-travail
à pied
Moto
Autocarfbus/navette
Covoiturage famille
Voiture + TC
Figure 3: Taux d 'utilisation des modes de déplacements par les agents travaillant à la
DIREN-PA CA
En première approximation, on peut associer l'utilisation des modes doux (pied, vélo)
qui représentent 5% des modes de transport aux agents habitant dans la commune du
Tholonet, et l'utilisation du bus aux agents venant d'Aix en Provence.
La distance kilométrique prise en compte est celle d'un aller-retour domicile-travail
pendant 200 jours de travail. Nous avons fait l'hypothèse que les agents ne rentrent pas à leur
domicile pour déjeuner (cf annexe2).
Pour les rendez-vous professionnels, les agents de la DIREN-PACA utilisent, soit les
véhicules de l'administration, soit le train pour se rendre à Paris.
La flotte de véhicules se décompose comme suit : 31 véhicules dont 23 équipés d'une
motorisation GPL/essence sans plomb et 8 véhicules essence. La flotte parcourt annuellement
plus de 320 000 kilomètres, soit en moyenne environ 10 000 kmlanlvéhicule.
A la DIREN-PACA, un tableau de bord des prélèvements en carburant est en place.
Ainsi, durant l'année 2006, 11 600 litres d'essence sans plomb et 13 700 litres de GPL ont
été consommés.
Les agents sont amenés à prendre le train lors de réunions à Paris. Le cumul
kilométrique associé à ces déplacements est de 300 000 km.
Avant d'imputer les émissions dues au déplacement des visiteurs, il est nécessaire de
définir ce terme. Le terme "visiteur" signifie : toute personne venant à la DIREN pour un
rendez-vous professionnel ou au centre de documentation ou à une réunion (les fournisseurs
et le facteur ne sont pas des visiteurs, ils relèvent du poste fret, tandis que les personnes qui
viennent pour une activité de maintenance relèvent du poste matériaux entrants et services
tertiaires).
12
Ces déplacements ont dû être estimés, puisqu'il n'existe pas de listing des personnes
extérieures se rendant à la DIREN-PACA.
Les émissions associées aux déplacements domicile-travail, des salariés dans le cadre
du travail et aux visiteurs sont indiquées dans le tableau 6.
Soit les émissions que l'on peut observer sur la figure 4 suivante.
34
o o
o o
13
constaté une grande dispersion des habitations des agents (cf. annexe 3) les déplacements
des personnes extérieures à la DIREN-PACA représentent 38%.
A noter les émissions très faibles (0,2 tonnes équ. C) engendrées par les déplacements
professionnels en T.G.V, malgré près de deux cents voyages effectués pendant l'année.
La part des émissions issues des déplacements professionnels en voiture est modérée
(18%), cela s'explique par le fait que plus de la moitié de la consommation de carburant est
du G.P.L. Ceci se traduit par une économie en rejet en gaz à effet de serre non négligeable (4
tonnes, si le carburant consommé était à 100% de l'essence).
Le résultat associé à la venue de personnes, soit pour des réunions, soit pour des
rendez-vous professionnels est entaché d'une grande incertitude. Les émissions estimées
pour les visiteurs s'élèvent à 34 ± 12 tonnes équ. C.
Le tableau 7 reprend les émissions pour l'ensemble des matériaux que la méthode
bilan carbone® prend en compte.
14
Tableau 7 . Emissions liées à la fabrication des matériaux entrants et aux services tertiaires
Emissions Incertitude
MATERTAUX ENTRANTS kg équ. C t équ. C kg équ. C %
Métaux 0 0 0
Plastiques 0 0 0
Verre O O O
Papiers et cartons 1 675 2 383 23%
Matériaux de construction 0 0 0
Produits chimiques 0 0 0
Achats divers et petites fournitures 1 450 1 725 50%
Produits agricoles O O O
Services 56790 57 31235 55%
Bois replanté O O O
TOTAL 59915 60 32343 54%
figure 5 . Emissions liées à la fabrication des matériaux entrants et aux services tertiaires
15
3.6 Poste 6 : Emissions liées aux déchets
Pour les émissions liées à ce poste, il s'agit d'inventorier les principaux déchets que
l'on retrouve dans les corbeilles et conteneurs, d'évaluer leurs tonnages respectifs et de
connaître leurs filières d'élimination. (tableau 8)
Faute de pouvoir connaître le tonnage des déchets, ce poste a fait l'objet d'estimations.
A noter que les émissions de gaz à effet de serre liées aux eaux usées d'une activité
tertiaire peuvent être négligées puisque, les rejets organiques sont en quantités très faibles.
Le tableau 9 regroupe les résultats pour le poste déchets:
La part des émissions liée à chaque filière d'élimination est montrée par la figure 6.
16
Déchets
recyclés
3%
Décharge sans
valorisation
97%
Le cumul du poste déchets, vu les très faibles quantités concernées ne représente que
0,36 tonnes équivalent carbone. On remarque que la quasi-totalité des émissions proviennent
des décharges, alors que les déchets qui y sont envoyés représentent seulement 25 % de la
totalité des déchets générés par la DIREN. L'explication réside dans les facteurs d'émissions.
En effet, 1 tonne de papier trié n'émet que 4 kg d'équ. C, contre 400 kg d'équ. C pour 1
tonne de papier mis en décharge !!
Ceci souligne l'importance du tri et du recyclage.
o Bâtiment
C'est un bâtiment de 2 300 m 2 de structure de type béton et à usage de bureaux. On
considère que la durée d'amortissement est de 25 ans.
o Informatique
L'inventaire fourni par le Secrétariat Général recense les équipements énumérés dans
le tableau 10
17
La durée d'amortissement pour le parc informatique est de 3 ans.
o Véhicules
Les émissions liées à la construction des véhicules de la flotte de la DIREN sont
évaluées à partir du poids cumulé soit 40 tonnes amortis sur 4 ans.
Las émissions pour chaque sous-poste sont indiquées dans le tableau 11.
téqu. C
15
14
12
12
10
7
8
6
4
2
o
o
Bâtiments Routes 1 n formatique Véhic u les,
machines, mobilier
Figure 7: Emissions liées aux immobilisations
Après avoir détaillé poste par poste les émissions, les résultats vont être récapitulés
afin d'avoir une vision globale des émissions de la DIREN-PACA.
18
4. Interprétation des résultats
4.1 Emissions L'lobales de la DIREN-PACA
Le tableau 12 reprend les résultats d'émission de chaque poste calculés
précédemment. Etant donné l'importance des services tertiaires, il nous a semblé astucieux
d'en constituer un poste à part entière.
Emissions, Incertitudes,
Postes demission
en tonnes en tonnes
équ. C équ. C
Energie Interne (électricité + chauffage) 22 2
Procédés internes (climatisation) 1 1
Fret 2 0,3
Déplacements de personnes 90 24
Matériaux entrants hors emballages 3 1
Services 57 31
Fin de vie des déchets directs O O
Amortissements 33 17
TOTAL 208 77
Ces émissions et les incertitudes associées sont représentées sur le graphique suivant
(figure 8):
téqu.0 téqu.0
120
100
90
80 8
60 57_
40 '1
33
22
20 2
1 2 3
o €
E
—9
-4-
E.
t
u n
.EE
Q o
LL
19
Rappelons que la méthode bilan carbone® permet d'établir des ordres de grandeur
afin de hiérarchiser les postes les plus importants dans les émissions de la structure pour
ensuite proposer des actions de réduction.
Energie Interne
(chauffage + Procédés
électricité) internes
11% / (climatisation)
0%
Amortissements
16% Fret
SeMces
tertiaires
Déplacements
27%
e personnes
44%
Matériaux
entrants hors
emballages
1%
On remarque des postes contribuant de manière faible, à savoir, les matériaux entrant
et le fret. Ce qui est logique pour une structure de type tertiaire qui ne fabrique, ni ne vend de
produits. Quant aux émissions des fuites du gaz réfrigérant et celles des déchets, on peut les
considérer comme négligeables.
20
I On soulignera l'importance des émissions dues aux postes amortissement (16%) et
utilisation de l'énergie interne (11%) qu'il ne faudra pas oublier pour les actions à mettre en
I oeuvre dans l'optique de diminuer l'empreinte de l'activité de la DIREN-PACA sur
l'
environnement.
I Un bilan carbone ne serait pas complet s'il ne proposait pas des pistes pour des
actions de réduction.
I
4.2 Pistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
- D'une manière générale, les objectifs doivent s'articuler autour de deux réflexions. La
première est la diminution des flux de consommation, en matière d'énergie, de déplacements,
I de matériaux entrants... Car la meilleure réduction d'émission est celle que l'on n'a pas
produite. La deuxième est d'opter pour des solutions alternatives à facteur d'émission
moindre. C'est à dire l'utilisation plus importante des transports en commun, l'achat de
I véhicules propres ", de papier recyclé ou écolabellisé...
Les pistes de réductions sont articulées autour des principaux postes d'émissions.
I Ainsi j e rappellerai dans un premier temps les grandes lignes de la circulaire du Premier
Ministre de 2005 sur les économies d'énergie. Dans un second temps, j'expliquerai les
mesures de réduction pour ce qui concerne les services tertiaires. Enfin, je développerai ce
I qu'un Plan de Déplacement Etablissement peut apporter à ce sujet.
Bien que le bâtiment ne soit pas de gestion aisée, l'objectif est d'assurer au mieux
I l'applic ation de la circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005 "Rôle exemplaire de
l'état en matière d'économie d'énergie (cf. annexe 5). Cette circulaire s'articule autour de
trois axes: le renouvellement du parc automobile, les bâtiments et l'aménagement des
I locaux.
Le renouvellement des véhicules doit porter sur des véhicules émettant moins de 140
I grammes de CO 2 par kilomètre. Par ailleurs, la circulaire incite les administrations à réaliser
un Plan de Déplacement d'Etablissement.
Les articles R 131-20 et 131-21 du code de la construction et de l'habitation (cf.
I annexe 6) impose des limites supérieures de chauffage fixées en moyenne à 19°C et une
limite maximale de température de chauffage en cas d'inoccupation des locaux à 16°C pour
les locaux inoccupés plus de 24 heures. Rappelons qu'une surchauffe de 1°C des locaux
I génère une surconsommation de 7%.
En ce qui concerne la climatisation, elle ne doit être déclenchée que lorsque la
température des locaux dépasse 25°C et on doit veiller à ce que la différence entre la
I température intérieure et extérieure ne dépasse pas 6°C.
De plus, ce texte précise qu'avant des rénovations importantes portant sur l'énergie
I quand les locaux sont inoccupés et que les administrations de l'Etat doivent proscrire les
lampes halogènes.
21
4.2.2 Les services tertiaires
Les études réalisées par les bureaux d'études représentent un poste d'émission très
important. L'intérêt d'avoir comptabilisé ce poste réside dans le fait que l'on peut induire des
comportements plus respectueux de l'environnement chez les prestataires extérieurs.
Sans vouloir réduire leur volume, puisqu'elles sont nécessaires aux missions de la
DIREN, il faut donc introduire, et comme le prévoit la réglementation nationale actuelle,
davantage de clauses de développement durable dans les marchés.
Cela permettrait de privilégier, par exemple, les caractéristiques durables des produits
ou bien les entreprises qui possèdent un système de management environnemental.
Les déplacements des visiteurs concernent essentiellement les personnes qui viennent
sur le site pour des réunions. Les solutions telles que la visioconférence ou le télé-travail sont
donc à promouvoir. Cependant, d'autres solutions peuvent être envisagées. On peut proposer
du co-voiturage pour les réunions se déroulant à la DIREN, et dans tout contact on peut
donner, par courrier ou e-mail, le plan d'accès en indiquant les possibilités de transport en
commun. Pour une connaissance plus précise de ces déplacements, il faudrait mettre en place
un système de comptage pour les visiteurs.
Les solutions apportées par le PDE permettront de rendre moins conséquent le poste
déplacement des personnes, mais elles auront aussi des conséquences bénéfiques sur le poste
immobilisation. En effet, une des solutions met en exergue l'importance d'une bonne gestion
du parc automobile. Les véhicules de la DIREN parcourent en moyenne 10 000 kilomètres
par an et donc la gestion du parc pourrait être améliore'i
22
4.3objectifs de réduction
Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui vont être présentés
sont fixés à court terme. Le prochain bilan carbone est programmé pour être réalisé sur les
données de l'année 2008. Précisons que les objectifs de réduction sont des objectifs destinés
à être atteints, à cet effet ils sont réalistes et parfaitement atteignables.
Sur le poste énergie interne, étant donnée la gestion difficile du bâtiment et les efforts
déjà entrepris, un objectif de réduction de 10% sur les consommations de gaz et d'électricité
est envisagé. Cela représente 2 tonnes équ. C.
Quant aux services tertiaires, le facteur d'émission étant une moyenne nationale, il est
difficile de fixer un objectif quantitatif comme nous l'avons expliqué précédemment.
Cependant, on peut considérer que si une part significative des prestataires sont certifiés ISO
14001 ou un autre système de management environnemental alors le facteur d'émission peut
être diminué. Ainsi, de façon arbitraire, on peut dire que le facteur d'émission moyen
national qui est de 30 tonnes équ. C par million d'euros dépensé diminuera de 20%, et aura
une valeur de 24 tonnes équ. C. La réduction des émissions liées à ce poste atteindrait la
valeur de 11 tonnes équ. C.
Pour le poste amortissement, l'objectif est de réduire les émissions de 6% grâce à une
meilleure gestion de parc automobile et informatique. A court terme cet objectif de réduction
représenterait 2 tonnes équ. C.
A partir de ce tableau, le graphique suivant peut être construit (figure 10). Les
objectifs de réduction sont en couleur rose et les valeurs résiduelles en marron. Ce graphique
montre ce que deviendraient les émissions de la DIREN-PACA pour chaque poste, si les
objectifs étaient atteints.
23
téqu.0
'vu
90
D objectifs de réduction
80 •valeurs résiduelles
70
60
50
40
i 30
20
10
C) )
î C)
E
J)
u Ç) C)
C) E
I
figure 10. Emissions globales et objectifs de réduction
De plus, ces réductions sont en parfaits accords avec les objectifs de la Stratégie
Nationale pour un Développement Durable puisque celle-ci prévoit, à l'horizon 2008, en
matière d'éco- responsabilité, une diminution de 10% des consommations d'énergie, une
diminution de 10% des émissions polluantes liées aux transports, un recyclage de 60% du
papier et la mise en place d'un Plan de Déplacement Etablissement.
24
I
CONCLUSION
Certes, les approximations et les incertitudes sont élevées, cependant la méthode bilan
carbone® permet de faire une estimation des émissions de gaz à effet de serre générées par
une activité. L'intérêt de la méthode réside dans la collecte de données facilement accessibles
et dans la hiérarchisation des postes les plus émetteurs pour mettre en place des actions de
réduction.
A travers les missions de la DIREN-PACA, les agents sont sensibilisés aux enjeux
environnementaux. On peut relever de bonnes pratiques comme l'interdiction de prendre
I l'avion et l'utilisation du G.P.L comme carburant. Mais, la DIREN-PACA possède de forts
handicaps, à savoir, la gestion difficile du bâtiment et le site qui est isolé et mal desservi en
I transports en commun.
Les objectifs annoncés ont été construits afin de s'inscrire dans une dynamique. Ils
essaient de répondre aux difficultés que rencontre la DIREN-PACA et d'améliorer et de
I mieux gérer ce qui peut l'être.
Il faudra être plus ambitieux pour des objectifs à plus long terme surtout si l'on veut
respecter les engagements pris par la France, à savoir le FACTEUR 4 !! C'est à dire diviser
par quatre les émissions à l'horizon 2050.
.et en 2008, ce ne sera pas une fin en soi ; le développement durable, c'est fait pour durer;
de nouveaux objectifs seront à dessiner!
25
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages:
Formation IFORE
Le bilan carbone®: méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre. Septembre 2006
Rapport GIEC
Bilan 2001 des changements climatiques : Les éléments scientifiques. p44. Année 2001
Contribution du Groupe de travail I au troisième rapport d'évaluation du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat.
Sites Internet
http://www.ademe.fr/bilan-carbone/
http://www.ademe.fr/Outils/BilanCarbone/presentation.htm
http://www.ademe.fr/Outils/BilanCarbone/Documents/guide_methodoV3-DEF.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr/
http://unfccc.int/resource/docs/convkp/kpfrench.pdf
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/sndd-2.pdf
http://www.finances.gouv.fr/directionsservices/daj/guide/gpemlefficaciteenergetiquechau
ffage_climatisationlannexe3 .pdf L
wi
Liste des tableaux et des figures
27
I
Liste des annexes
I
Annexe 1: Glossaire / liste des abréviations
II
I
Annexe 2 : Travail préparatoire des émissions dues aux déplacements
des personnes
La localisation du lieu d'habitation des agents dans les différentes zones urbaines a
été déterminée de la façon suivante (distance ville de départ - Le Tholonet):
Centre ville : Aix en Provence
Banlieue urbaine :z 12 kilomètres
Périphérie rurale : > 20 kilomètres
Ville domicile kilométrage Nbre d'agents kilométrage AIR Total (km) tone urbaine
Aix en Provence 6 22 2 264 cv
Le Tholonet O O O O cv
Marseille 44 4 2 352 bu
Pourrières 23 5 2 230 pr
St Maximin Ste Baume 39 1 2 78 pr
Trets 22 1 2 44 pr
Peynier 17 1 2 34 pr
Rousset 12 3 2 72 bu
Fuveau 11 2 2 44 bu
Meyreuil 6 1 2 12 bu
Jougues 37 2 2 148 pr
Pertuis 32 2 2 128 pr
Venelles 22 1 2 44 pr
Saint Cannat 26 2 2 104 pr
Lambesc 31 1 2 62 pr
La Fare les Oliviers 33 1 2 66 pr
Salon de Provence 43 1 2 86 pr
Entressen 65 1 2 130 pr
Aubagne 33 1 2 66 pr
Cassis 45 1 2 90 pr
La Bouilladisse 21 1 2 42 pr
Gréasque 12 1 2 24 bu
St Savournin 16 1 2 32 pr
Mimet 18 1 2 36 pr
SimianeCollongue 15 2 2 60 pr
Cabriès 20 1 2 40 pr
Sénas 55 1 2 110 pr
La Couronne (Martigues) 54 1 2 108 pr
La Motte d'Algues 44 1 2 88 pr
Marguerittes 122 1 2 244 pr
Puyricard 18 2 2 72 bu
Gardanne 10 1 2 20 bu
Cucuron 46 1 2 92 pr
TOTAL 68 3 022
III
I zones urbaines I
DDT en voiture 1 Périphérie rurale 1 Banlieue urbaine centre ville Total
Total kilométrage/anl 432400 1 119 200 52 800 604 400
Bus Autocar
Total (km) Total (km)
36
76
7200 15200
Nous avons regroupé les visiteurs en deux catégories. Les hypothèses sont les suivantes:
- Individuels
5 rendez-vous professionnels /jour
0.5 visiteurs au centre de documentation !jour
Réunions
2 grandes salles (20 personnes + 10 personnes = 30 personnes)
dont 15 extérieures sur 200 jours à 150 km AR ............................. 450000km! an
TOTAL............................................................................................................ 500000km/an
Iv
Annexe 3 : Carte de localisation des domiciles des agents
Cette carte représente la localisation des domiciles des agents et indique le nombre
d'agents résidant dans la même ville.
•.-l-& - T
d"\ .if)
..L1.
- O ; •
•1 . .
\
f -y AIX •
: W.
(BouchesduRhoriej
- O
'1,D-•
•
7tJ.
ê I - I. - Y-'_• --
ê - - -
... '... t p •
IIIIlji -
'
V
Annexe 4 : Travail préparatoire pour les émissions liées aux services
tertiaires
Contrats
E
Prestations de réalisation technique : Natura I CITES / Hydro
rn
Contrats SEMER / Unité eau.................................................... = 527 000 €
Modernisation stations = 100 000 €
s Fonctionnement SEM du SCP = 38 600 € N
Diatomées = 28 000 €
Invertébrés = 13 000 €
VI
I
Annexe 5 : Circulaire du Premier Ministre du 28 septembre 2005
I
CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 28 SEPTEMBRE 2005: « RÔLE
EXEMPLAIRE DE L'ETAT EN MATIÈRE D'ÉCONOMIES D'ÉNERGIE »
I
I
U
V, .2
L.D,n, • Frais,nn
Iapu.lxtv ftaçAIs
le 28 setenbre 2005
ir 5.102/Sc
Le Prasuer Miilre
I et 2,5% par an en 2030, contre 1,2 1% sur 1Q5-2004,Elle fixe un otøc1if dc réduetion dc
tais ésuusiens dc pz à efTct dc serre dc 3% pur an en rnoycni. Elle dispote auti que
e la »0ac1 soutiendra la defimion d'air objewil de a7vuion p& drar des emLçslo,u
mo,wliales de gœ à effet de serre d'ici à 2050 ce qui i*etrite, coaye tenu des
I dc cuesummatiur, crurc pays une division pair quatre vu drW rie ces
tnWslons ,un, les pays déwkppéi s
Ces objectifs apparaissent plus que jamais justifiés dans le contexte actueL
I
VII
L'Etat cl ses établissements publics doivent utiliser des véhicules à faible
consommation de carburant cl Gmctiant moins dc CO2.
Enfin. k choix des équipements peut également &rc une source importante
dconomies, en pnvikgiazg ceux d'entre eux qui Sont les plus performants du point de
vue énergétique. Les commandes dc l'Etnt rcpràcmlaicnt plus de 9 millianis d'euros en
2003.
En agissant de manière résolue sur cas trois axes, l'État peut influencer
significativement l'cngagcment de notre société dans la lutte contre le changement
climatique.
I
Dominique D€ VILLEPIN
I
VIII 1
Annexe
Outre les membres du Gouvernement, seules peuvent déroger à ccttc règle, dans
la limite dc rejets dc 199 grammes dc CO2 par km, les autorités de l'litaz figurant aw'
tntc liste an'êtcc par le secrétaire général du Gouvernement d'ici la fin de l'anmic. Le
nombre des véhicules faisant l'objet de dérogations ne pourra rcpréscnter plus de 4 %
du pare total des véhicules particuliers de l'Etat.
Il est essentiel que l'Etat puisse rendre compte du respect de ces principes. A
celte fin, les administrations sont invitées à assurer im suivi précis en renseignant
ammuelleincnt le tableau, joint en annexe.
I 2)
) Température moyenne
I L de
'aniclelt 131-20 ducodelaconsuuction ctdc l'habitation imposedes
limites supèTicures de température de chauffage fixées en moymvc à 19°C3. Par
ailleurs, l'article R. 131-21 fixe des limites maximales dc température de chauffage en
cas d'inoccupation des locaux: 16° C pour les locaux inoœtçés pluit de 24 heures et K°
I pour ceux inoccupés plus de 48 heures.
r Les
vdeici dqsCi jwe*cflos 4e penetl*. p.
'Les tebMW «ÏMM 4e a.ies1 galait, et la v*tksIe6 OptMâOM& de I&PdiM de I. 9
sa d'.p.m.i 4e
=
zset iei p.
____
locsa 5.eta et k--'--. .i q. dese la lo4paeMs cet KeW 4es sas m4dkii qui des pessosas I.
Ix
Pour cc qui concerne k confort d'été, le rafrîchissemcnt passif, la ventilation ci
les protcction.1 solaircs des bâtiments doivcnt ètrc privilégiés. Dans k cas d'une
cLimatisation, il convient dc s'assurer que la mise en oeuvre des installations pennct ime
consommation d'énergie modérée. notamment en plafonnant l'écart dc température
entre l'intérieur et l'CXtéTicUT du bâtiment,
Réglementation thermique
Dans le cadre de leurs missions de malirise d'ouvrage, il est impératif que les
administrations fassent respecter la réglementation thermique RT 2000 et les
réglementations qua lui succéderont, en particulier la RT 2005 en cours de finalisation
Avant l'engagement de travaux sur des bâtiments existants', il est demandé aux
administrations dc faire réaliser des études préalables dc faisabilité afin d'examiner
l'opportaulé de recourir aux énergies renouvelables.
q«
k Id sflosk pCkauCe tmcmftwlm . I. 4usios «.0 5,0k ew -___
• Puis u k* ousc
C)
NiRtUis *1 % (ItN)osdo 15 %1HE) I I. mfflmomm omvemmmdk é 4MMROC di Ii RT
iosuapis lcmmecm
2005. Lis ii wàm m aum dii. RI 2055-
pu mmawm NU5C4isO .1 diS MUMW lis Umm qua Mou Péjis dmm...&il... (posai di
é'., 1eks I ou pcii us I i,dMîi. diisailpiL di k k clusE. I. sistilsikis.
- -. .. r,
i5wdiWMUM ou I , eoIaw «ou li0tIi5i
X
3) Aménagements et éqaipeeuts des Iseaus.
L 'éclairage
» Les ascenseurs
Il est demandé aux administrations dc faire rénliscr des études sur les
installations thermiques existantes ou à rénover, afin d'évaluer les possibilités
d'amélioration dc Icur efficacité énergétique ainsi que les diverses solutions
d'approvisionnement en éncrgic dont celles qui forn appel aux réseaux de chaleur et
aux énergies renouvdablcs.
. Les diaudieres
XI
Eqiapemenls de bureau
Les appareils concernés sont les moniteurs les ordinateurs portables, les
imprimantes, les scanners. les photocopimm les t&copicurs et les équipements
multifonction& Une attention paitivulière doit trc portec à l'achat d'appareils dont la
consonunation en veille est inférieure à 1W.
L'industrie papetière figure, au niveau mondial parmi les indus*ric& les plus
consommatrices d'àgie.
Les administrations doivent donc veiller: I
• à s'équiper en matériels économes (imprimantes et photocopieurs recto-verso)
ci accompagner ces achats d'une recommandation interne incitant à l'utilisation
systématique de cette fonction;
• à achetcr du papier recyclé ou répnndwit aux exigences dc l'éoolabel européen,
le entête de consommation énergétique lors de la production des papiers étant intégré
dans les exigences de l'écolabcl.
4) Achats d'énergie.
Les administrations doivent systéinatiqucment cxamincr les offres commerciales
I
qui peuvent leur être prèsentées pour l'achat d'électricité issue des énergies
renouvelables ou qui proposcrn des services d'amélioration dc l'efficacité énergétique
ainsi que des actions de mattrise dc la demande d'électricité.
XII
I
Annexe 6 : Articles R13 1-20 et R13 1-21 du code de la construction et
de l'habitation
Article R131-20
Article R131-21
Pendant les périodes d'inoccupation des locaux mentionnés à l'article R. 131-20, d'une
I du rée égale ou supérieure à vingt-quatre heures consécutives, les limites de température
moyenne de chauffage sont, pour l'ensemble des pièces d'un logement et pour l'ensemble des
locaux affectés à un usage autre que l'habitation et compris dans un même bâtiment, fixées
I ainsi qu'il suit
16° C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à vingt-quatre heures et
inférieure à quarante-huit heures;
I 8° C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à quarante-huit heures.
XIII
Annexe 7 Tableau de synthèse des actions du PDE
Ce tableau présente toutes les actions, celles qui sont communes à l'ensemble des
établissements et celles qui sont interne à la DIREN-PACA, qui vont être lancées pour le
I
PDE du Tholonet. Pour chaque action, il informe également sur la facilité et le coût de mise
en oeuvre, l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre et la décision du comité de
direction.
XIV 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sécuriser les cheminements piétons/cyclables et les arrêts de bus aux abords des
5 ;ites validé
6 Rendre le décret du 22 décembre 2006 plus fléxible(déplacements Fonction Publique validé
10 Fournir des vélos de service / assistance éléctrique ou non ++ action pas prioritaire
11 créer un document - guide des déplacements +++ Validé
12 Evaluer les actions mises en place +++ Validé
13 Faciliter le covoiturage professionnel + à approfondir
Pour chacun des douze postes que comprend la méthode, les émissions sont estimées à
partir de données facilement disponibles. Après avoir défini le périmètre d'étude, j'ai calculé
les émissions de la DIREN-PACA, poste d'émission par poste d'émission. Ainsi, bien que les
agents de la DIREN-PACA aient conscience des enjeux relatifs à la mise en place d'un bilan
carbone, il n'en demeure pas moins que la situation géographique est un réel handicap.
D'où, le lancement en septembre prochain du Plan de Déplacement Etablissement du
Tholonet dont les actions répondent directement à cette problématique. Un prochain bilan
carbone évaluera les effets des actions mises en oeuvres.
Mots clés méthode bilan carbone®, équivalent carbone, gaz à effet de serre, réchauffement
climatique
ABSTRACT
In a context of global warming and will to reduce greenhouse gas emissions, the
method balance sheet carbon® aims at estimating at first, the imprint of a company or an
administration on the environment, and in a second time, at acting by setting up actions to
reduce this imprint.
For each of twelve posts that include the rnethod, emissions are estimated from easily
I availabl e data. Having defined the perimeter of study, I calculated the emissions of DIREN-
PACA, emission post by emission post. So, although the agents of DIREN-PACA are
conscious of stakes relative to the implementation of a balance sheet carbon, the fact remains
I that the geographical situation is a real handicap.
Where from, the launch next September of the Plan cf Movement Establishment of
.Tholonet the actions cf which answer directly to this problem. A next balance sheet carbon
I will estimate the effects ofthe implemented actions.
Key words: method balance sheet carbon®, amount carbon, greenhouse gases, global
warming