Problèmes Des Theories de Nombres
Problèmes Des Theories de Nombres
Problèmes Des Theories de Nombres
ΙNTRODUCTION
1 Les préférences bibliográphiques ont été indiquées avec les abrévíations habituelles
utilisées par les Mathematical Reviews .
6
- 82 -
Problème 1 .
Démonstration
Soient :
1 a i < a 2 . . . < an+1 <= 2n
n+1 entiers 2n . On peut écrire :
a, = 22 ° . f, (í = 1,2, . . .,n+1),
= f [3
Problème 2 .
1<a1<a2<...<an<=2n,
et tels qu'aucun d'entre eux ne soit divisible par un des autres .
Quelle est la plus petite valeur de a i ?
Problème posé par P . ERDŐS dans Am . math . Monthly, 44
(1937), p . 179, problème 3820 ; solution par Emma LEHMER
dans Am . math . Monthly, 49 (1939), p . 240 .
-83-
Problème 3 .
Démonstration
La décomposition en produit de puissances de facteurs pre-
miers de chacun des entíers ai contient au moins un nombre
premier p ; avec un exposant supérieur (strictement) à l'expo-
sant (>= 0) de p i dans la décomposition du produit de tous les
autres a; . Donc :
k <=π(x) .
Problème 4 .
Problème 5 .
1<=a1<a2<...<a k<x ;
où c 2 >c 1 >0 .
P . ERDÖS : On sequence of integers no one of which divides
the product of two others and related problem . Mitt . Forsch .
Inst . Math . Mec . Tomsk, 2 (1938), pp . 74-82 .
Pour établir la borne supérieure de k, on utilise le lemme
suivant
avec p, q, r premiers .
- 85 -
Problème 6 .
Problème 7.
telle que les produits ai1.ai2 . . . a ir, où tous les indices í sont
différents , soient eux - mêmes différents .
Quelle est la valeur maximum de k
En choisissant pour a i les entiers p 2 ` (i =0, 1, . . .) on voit
que :
k >=π(x)+π(x1/2)+ . . . (1)
Mais POSA et ERDÖS ont remarqué que la somme (1) ne donne pas
la valeur maximum de k . Il est probable que :
k <= π(x)+cx1/2/logx .
- 86 -
Problème 8 .
kr < π(x)+0(x2/3+ε),
Problème 9.
On peut par exemple choisir pour les ai des entiers <=/ et pour
2
- 87 -
(log n) - ε n2/log n (e log 2)lοg log n /log 2 < Α (n) < (log n)εn2/ log n (e log 2)lοg lοg n /lοg 2
Problème 11 .
On désigne par
f (n; a1, . . ., ak)
le nombre des entiers positifs m, 1 <= m <= n qui sont soit divi-
seurs, soit multiples des entiers a l , i <= í <= k .
- 88 -
Problème 12 .
les entiers <= n/ et les entiers pairs jusqu'à /2n. On sait que
2
k <= 2 /n (Mat . Lapok, 2 (1951), p . 233) .
Problème 13 .
telle que les plus petits communs multiples [ai, aj] soient > n,
montrer que :
Démonstration
Un raisonnement analogue à celui du problème 1 montre que :
k <= [n+1/2]
2 i)
où [x] désigne la partie entière du nombre x .
- 89 -
[ai , a j] > n ,
pour tous 1 <= i < j <= k . Si cela est vrai, il en résulte pour
n > n o (ε) : k 1
- < 1+ε .
i=1 ai
- 90 -
Problème 14 .
Problème 15 .
Soit f(n) le plus petit entier positif tel qu'au moins un des
entiers
n, n+i, . . ., n+f(n),
f (k!) = k ,
et que pour n > k!
f (n) > k .
a (a + d) (a + 2d) (a + 3d) = k 2 ,
a, a+d, . . ., a+td,
est < ε t.
Problème 17 .
a1, a2, . . .
entiers, il existe
soit une sous-suite contenant k entiers, telle qu'aucun d'entre
eux ne soit le multiple d'un autre,
soit une sous-suite, contenant l entiers, telle que chacun
d'entre eux soit multiple d'un des précédents .
P . ERDÖS: Some remarks on the theory of graphs . Bull. Amer.
math . Soc ., 53 (1947), pp . 292-294 .
Pour des résultats combinatoires plus généraux, voir
R . P . DILWORTH: A decomposition theorem for partially ordered
sets . Ann . of math . (2), 51 (1950), pp . 161-166 .
Problème I8 .
telle que
lim inf ak/k < co
k=1 1/aik=
Problème 19 .
- 93 -
Problème 20.
a 1 <a 2 < . . .
1 < a1 < a 2 . . .
|kai-aj|>=l .
Problème 21.
al < a2 < . . .
Démonstration
On montre d'abord que :
tous les facteurs de t étant > a k . Tous ces nombres sont dis-
tincts et la densité de leur ensemble est égale à :
95 -
lim A (x)/x .
Problème 22 .
b1 <b 2 < . . .
a l <a 2 < . . .
telle que a k <= bk , pour k > k0, et qu'aucun de ses termes n'en
divise un autre ?
- 96 -
Problème 23 .
a 1 <a 2 < . . .
la suite des entiers
b1<b2< .. .
existe .
Soit maintenant une suite arbitraire d'entiers :
Soit
b 1 <b 2 < . . .
Problème 24 .
a l <a 2 < . . .
- 97 -
vérifie
A (x) > cx ,
Problème 27 .
Soit
a 1 <a 2 < .
.<
n = a i aj,
Problème 26 .
où k > 3 .2l- 1 ,
ont au moins l +1 facteurs premiers distincts .
Paul ERDÖS et Paul TURÁN : On a problem in the elementary
theory of numbers . Amer . Math . Monthly, 41 (1934), pp . 608-611 .
Est-il possible d'améliorer l'estimation proposée pour k ?
M . SURÁNYI a donné l'estimation k >= 21+1.
Un problème similaire, non résolu, est le suivant :
Existe-t-il une fonction f(k), dépendant seulement de l'en-
tier k, telle que si
a1 , a2 , ... , af(k) ,
- 99 -
et
b1 , b 2 , . . . , bf(k) ,
Problème 27 .
Problème 28.
et
et
Problème 29 .
n = ai+a j ,
lim f (n) = oo .
lim f (n) 2.
Problème 30 .
Problème 31 .
aussi dense que possible, telle que toutes les sommes de deux
termes
a i +a
;,
soient distinctes .
Autre problème : construire une suite telle que le nombre de
solutions de chaque relation de la forme :
n = a i +aj,
soit limité .
Soit f(x) le nombre maximum de termes d'une suite d'entiers
limités
1<=a1 <a 2 < . . . <ak <=x,
a 1 <= a 2 < . . . ,
telle que toutes les sommes a i +aj soient distinctes et telle que :
Problème 32 .
Problème 33 .
a1<a2< . . .,
- 105 -
b1 < b2 < . . ,
(1+ο(1)) logx ?
cx log log x
Β (x) <
log x
cx/log x ?
Problème 34 .
Soient
a 1 < a2 < . . . ,
et
b 1 <b2 < . . ,
deux suites illimitées d ' entiers telles que tout nombre suffisam-
ment grand .puisse être représenté sous forme d'une somme
ai+bj .
HANANI a émis l'hypothèse que :
Α (x ) Β (x)
lim > 1 . (1)
x
Il est trivial que l'inégalité ( 1) peut ne pas étre vérifiée par deux
suites dont l'une est finie ; par exemple, la suite 0, i et la suite
0, 2, 4, 6, . . . des nombres pairs .
L'inégalité ( 1) devient triviale en remplaçant le signe >
par >=. Il est un peu moins trivial que cette inégalité devient
inexacte si on remplace lim par lim .
W . NARKIENCIZ: Remarks on a conjecture of Hanani in
number theory . Coll . Math ., 7 ( 1960), pp . 161-165 .
Problème 35 .
Α
lim (x)
- χ
- i07 -
{ai v bj ~ (a gi + bj)} .
d A (1 - da)
dA+B > dA + 2k (i)
Problème 36 .
Soient
<an=2, ... 1<=a2
n entiers et soient
b 1 < . . . <bn,
ai +x0 = bj ,
ai+x = bj,
ai +x0 = bj ,
n
ait au moins solutions .
4
Cette borne inférieure a été améliorée par SCHERK qui a donné
n
la valeur (2 - J2) , par SWIERCZKOWSKI et par MOSER qui a
2
n
donné la valeur 2 2
Problème 37 .
Problème 38 .
Problème 39 .
a 1 <a 2 < . . .,
vérifie l'inégalité :
- Α (x) 1
lim > -
x=oo x k
l'équation :
Problème 40 .
Problème 41 .
Problème 42 .
Il est aisé de voir que chaque entier vérifie au moins une des
congruences suivantes :
où n1 < n2 < ... G nk, tel que chaque entier vérifie au moins
une de ces congruences ?
Problème posé par P . E RDÖS : On a problem concerning
congruence systems, Mat . Lapok, 3 (1952), pp . 122-i28 (en
hongrois) .
Pour n1 = 3, DAVENPORT et ERDÖs ont donné un tel système
et F RIED a donné un système plus simple .
Pour n 1 = 4 ou 6, DEAN SWIFT, pour n i = 8, SELFRIDGE ont
donné de tels systèmes .
Mais le problème n'est pas résolu de façon générale .
ERDŐS a émis l'hypothèse que, pour un système (1) quel-
conque, on a :
Σ 1 > 1 . (α)
ni
MIRSKY et NEWMAN ont démontré cette .propriété . RADO, D AVEN-
PORT et SΤΕΙN ont retrouvé cette démonstration.
Si (2) est faux, chaque entier vérifie une et une seule des
congruences ( 1) ; donc :
1 x°' k
= 1+x+x 2 + . . . _
i= 1-x' 1-x
1 - x"
Problème 43 .
-ε ,
f(x) > x1
et il est probable que :
f (x) = o (x) .
Problème 44 .
Problème 45 .
Est-il vrai que :
n = i n!
est un nombre irrationnel, si σ k(n) désigne la somme des puis-
sances kièmes des diviseurs de n ?
Cette propriété a été démontrée pour k = 1 ou 2 .
Amer . Math . Monthly, 91 (1954), pp . 264-265, problème de
ERDÖS et KAC (solution de R . BREUSCH) .
Problème 46 .
Problème 47 .
σ (a) = σ (b) = a + b .
n ,
σk (n) =
est nulle .
CATALAN a émis l'hypothèse que la suite σ k (n), k = 1, 2, . . .
est bornée pour tout n, donc périodique. Cette hypothèse a été
vérifiée par DICKSON et LEHMER pour les cent premières valeurs
de n . σk (138) n'est égal à 1 que pour k > 100 et le maximum
de σ k (138) est supérieur à 10q .
On ne sait pas si la densité des entiers n tels qu'il existe une
valeur de k avec σk (n) = 1 est positive .
Problème 48.
φ (x) = n ,
où (n) est la fonction d'EULER, n'a jamais une solution unique .
Ceci n'a pas été démontré et paraît très difficile . P . ERDÖS a
montré que, s'il existe un entier n ; tel que φ(x) = n a exacte-
ment k solutions, il existe une infinité d'entiers ayant la même
propriété .
P . ERDÖS : Some remarks on Euler's function . Acta Arith-
metica, 4 (1958), pp . 10-19 .
L'équation
σ (x) = n ,
n -1 - 0 (mod . φ (n)) ,
Problème 49 .
Problème 50 .
existe ?
Il semble que la condition nécessaire et suffisante pour que
la limite (1) soit nulle est que :
Σ 1=
f (Ρ)=-1 Ρ
En tout cas, il est aisé de montrer que si :
Σ -<φ,
1
-1p = (p) f
Probléme 51 .
f(k) <=n .
-120--
Problème 52.
φ (η) φ(n) ( 2
Ζ ~ (ak+1-ak)2
η k=0
Problème 53.
une suite illimitée, telle que a k divise ak+1, pour toutes les valeurs
de k . La condition nécessaire et suffisante pour que la densité
des sommes de la forme p + a k soit positive est qu'il existe
une constante absolue c, telle que, pour tout k,
. <C 1/d ,~ k
dl°k d
Problème 54 .
p+a k = n ,
- 122 -
f(n)/log n -> 0 .
a1 < a2 < . . . ,
Problème 55 .
reste borné?
Quelles conditions vérífie la somme A (x) si tous les p + a ;
sont différents?
Des problèmes analogues se posent pour d'autres suites que
celle des nombres premiers, par exemple la suite des carrés .
(Dans ce cas, il faut naturellement que A (x) < c x 1/2).
- 123 -
Problème 56 .
.Î (η) > c2 .
1 x
χ π=1
Σ f(n) -> 1 .
(ι}
f (η} -> 1 .
Problème 57 .
La fonction :
g (n) = Σρ
où p est un nombre premier inférieur à n et ne divisant pas le
ccefficient de Newton ( 2nn), est-elle uniformément bornée?
Remarque : Il semble que cette propriété est inexacte . Il est
probable que, pour un choix arbitraire de nombres premiers
p1, p2, . . ., pk , il existe un entier n tel qu'aucun des pi ne divise
le coeflicient de Newton ( 2n ).
Il est aisé de démontrer que :
1 x
(I)
g(n)->c,
x n=1
où c est une constante (il n'est pas difficíle de déterminer la
valeur de c explicitement),
g(n)->c,
Problème 58 .
lim Qk/k = 0 .
QK < c1 k1-c2 .
Problème 59 .
., . <=a1 1
telle que tout entier n puisse être représenté par un produit
ai aj, on montre que
x 1
lim A (x) ((log x1/2) > 0 .
- 126 -
χ
Α (χ) < (1 + ε) lοgx
,
Problème 60 .
m = 2k-2 , n = 2 k (2k - 2) ,
ont les mêmes facteurs premiers, ainsi que les deux entiers :
Problème 61 .
La suite
u1<u2<.. ,
- 127 -
Problème 62 .
xx yy = zz .
- 128 -
n = k! , a = k! -1 , b = k (k entier) .
10! = 7! 6! .
xx = y v
Problème 63 .
x+y+z=1, xyz=1?
Problème 64 .
n=a+bc, a<b,<c
Problème 65 .
a1 = 2, a 2 = k , a 3 = ... = a k = 1 ,
Problème 66 .
1n+2n+ . . .+mn = lk ,
m, n, 1, k entíers .
Voir J .J . SCHAFFER : The equation 1p + 2p + . . .+ np = mq.
Acta Math ., 95 (1956), pp . 155 -189 .
Problème 67,
n!+1 = x2,
n = xk ± yk ,
s
- 130 -
η!+m! = x k ,
Problème 68 .
P;`>P;l,
est vérifiée .
Problème posé par P . ERDÖS dans Amer. Math. Monthly, 53
(1946), p . 594, problème 4226 ; solution par W. J . HARRINGTON
dans Amer . Math. Monthly, 55 (1948), pp . 433-435 .
Problème 69 .
1 <=a <=n,
- 131 -
Problème 70 .
n x1 nx 1 nx 1
a 1
avec a 1 < a, puisque a/n < x1- 1 • En répétant cette opération un
- 1 32 -
1 α
G
2x1+1 n;
on en déduit :
α1 α 1
n (2x 1 + 1) n 2x 1 + 1
a 1 1 1
n 2x 1 +1 + 2x 2 +1 +...+2xk+1
Problème 71 .
La relation :
4 1 1 1
- _ - + - + -
• χ y z
5 1 1 1
- _ - + - + -
• χ y z
• 1 1 1
- _- +- +-
• χ y z
- 1 33 --
Problème 72 .
1 1 1
x . . .+ x+n,
+ x +1 +
1 1 1
J =- +- + . . .+-,
xn 2 x x1
1 1 1
3 + = 1 .
2 + 6
χ
lim n >= e , n=ox1
- 134 -
en conséquence de :
1 1 1
n + n+1 +...+ cn = logc+ο(1).
χ„
lím = οο ?
=ox1 n
1 1 1
J =- +- + . . .+--,
xn 2 x 1
Problème 73 .
1 1 1
1 =-+-+ . . .+-,
xn 2 x 1
yn+1 = yn (yn + 1) .
135 -
Problème i 4 .
Problème i5,
Problème ί6 .