Cours CNED Espace Et Géométrie
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Cours CNED Espace Et Géométrie
pour un adjectif, ce qu’il n’est pas ; la même remarque vaut pour le symbole ⊥.
« (AB) et (CD) sont // » ne sont pas des phrases correctes du point de vue syntaxique, « // » y est pris
— Si l’on ne veut pas écrire en toutes lettres « les points A, B, C sont deux à deux distincts », on peut
écrire « A ≠ B, A ≠ C, B ≠ C » mais pas « A ≠ B ≠ C » car cette écriture raccourcie ne permet pas de
dire si A et C sont distincts.
— Pour dire que deux segments [AB] et [CD] sont de même longueur, n’écrivez pas « [AB] = [CD] », ce
qui ne serait correct que si les deux segments sont confondus, mais AB = CD.
• Bien sûr, ces remarques sont applicables quand vous rédigez « au propre ». Quand vous travaillez au
brouillon, écrit personnel, privé, vous pouvez vous créer votre propre syntaxe si vous pensez à appliquer
les règles communes lorsque vous rédigez sur votre copie.
—Exemple n° 1
• Construire un trapèze isocèle ABCD tel que AB = CD = 3 cm, BC = 4 cm et AD = 6 cm.
Indication pour la construction : tracer un segment [AD] de 6 cm de longueur ; placer B’ sur [AD] à 1 cm
de A ; placer C’ sur [AD] à 1 cm de D ; tracer les perpendiculaires à (AD) passant par B’ et C’ ; placer B
et C à l’aide du compas.
—Exemple n° 2
• Construire un trapèze isocèle ABCD en respectant les indications données sur le dessin à main levée
ci-dessous. (Même solution que l’exemple précédent.)
—Exemple n° 3
• Construire un trapèze isocèle ABCD en respectant les indications données sur la figure ci-dessous.
(Même solution que l’exemple précédent.)
2a cm
• Une autre solution (cf. la figure ci-dessous) consisterait à reproduire les deux triangles ADB et ACB
sans se soucier de leur nature, à nommer E le point d’intersection de (DB) et (AC) et à tracer l’arc de
cercle de centre E d’extrémités C et D extérieur aux deux triangles.
Les deux solutions, pour cet exemple, sont aussi valables l’une que l’autre.
• Ce n’est pas la seule rédaction possible, mais il faut comprendre au moins deux choses.
— Quand on n’a pas l’habitude, ou quand le problème semble difficile, il faut d’abord travailler au
brouillon, sans avoir le souci d’une présentation immédiatement correcte. Il faut accepter d’essayer
plusieurs pistes, de les comparer, d’abandonner celles qui sont très éloignées de l’énoncé. Par
exemple ici, il n’est pas urgent d’explorer une piste mettant en jeu les diagonales de JOIE puisqu’il
n’est pas question de ces diagonales dans l’énoncé.
— Il faut prendre soin de bien expliciter sa pensée, dire ce qui permet d’affirmer ce qu’on écrit, citer
les théorèmes, utiliser les connecteurs logiques (donc, or, car, parce que, comme, mais, si… alors,
etc.) à bon escient.
risquerait, à cause de son extrême concision, d’être peu apprécié par certains correcteurs, même s’il
reprend l’essentiel de la rédaction n° 1.
(JO) // ( EI).
EI = IL.
JO = OL = IL = IJ.
Donc JOIE est un parallélogramme.
ne constitue pas une démonstration, il ressemble plutôt à une juxtaposition, une accumulation des
propriétés connues d’un carré et d’un parallélogramme.
• N’utilisez pas les symboles logiques , , dont les règles d’emploi, strictes, sont en général mal
connues des candidats. Exprimez-vous en français à l’aide des connecteurs évoqués plus haut.
• Si une droite d est parallèle à une droite d’ et si d’ est parallèle à une droite d” alors la droite d est
parallèle à la droite d” (pour évoquer cette propriété, on parle de la transitivité du parallélisme).
• Réciproquement, si deux droites sont parallèles, toute droite perpendiculaire à l’une est perpendiculaire
à l’autre.
d
I
d'
• La distance du point A à la droite d est la distance de A à I, point d’intersection de d avec d’ qui est la
perpendiculaire à d passant par A.
2. Secteur, angle
A. Secteur plan
Un secteur du plan est une région du plan délimitée par des demi-droites [Ox) et [Oy) de même origine.
Ces demi-droites sont les côtés du secteur. Le sommet du secteur est l’origine commune aux demi-droites.
• En fait, comme la figure ci-dessus permet de le comprendre, les demi-droites [Ox) et [Oy) délimitent
— Le secteur hachuré est dit saillant, noté [� � ]. C’est celui qui contient le segment [AB].
deux secteurs dont la réunion recouvre le plan tout entier.
xOy ] ou [AOB
xOy ] ou [�
— L’autre secteur est dit rentrant, il est noté [� AOB]. C’est celui qui ne contient pas le segment [AB].
B. Cas particuliers
Quand les demi-droites [Ox) et [Oy) sont confondues, on a un secteur saillant réduit à la demi-droite qu’on
appelle secteur nul et un secteur rentrant recouvrant tout le plan qu’on appelle secteur plein.
C. Angle
• À chaque secteur on associe une grandeur, son angle qui dans ce cours sera, sauf indication contraire,
xOy ] ou [�
— Au secteur saillant [� xOy ou �
AOB ] on associe un angle (dit saillant aussi), noté �
toujours mesuré en degrés.
AOB dont la
mesure est comprise entre 0° et 180°.
— [� � ] mais �
ABC] ≠ [DEF ABC = �
DEF .
ABC] ≠ [�
— [� ABC ≠ �
GHI ] et � GHI .
• Des expressions comme « le sommet de l’angle � AOB », « un côté de l’angle �
� �
AOB », « l’intérieur de
� �
employées car elles désignent sans ambiguïté « le sommet du secteur [AOB
[AOB ] », « l’intérieur du secteur [AOB ] ».
• On dit que des secteurs [� � ] sont opposés par le sommet s’ils ont même sommet et si les
angles �x'Ox et �
xOy ] et [x'Oy'
y'Oy sont plats. Les angles de deux secteurs opposés par le sommet sont égaux.
• Des angles �
xOy et �
x'Oy' sont complémentaires si la somme de leurs mesures est égale à 90°.
• Des angles �
xOy et �
x'O'y' sont supplémentaires si la somme de leurs mesures est égale à 180°.
� �
x'Oy' sont opposés par le sommet » ou « les angles
xOy et x'Oy' sont adjacents », a priori incorrectes puisque les angles sont des grandeurs, seront
néanmoins employées avec le sens qu’auraient des phrases analogues écrites avec le mot
« secteur ».
𝒞
d d
O
R 𝒞
O R
I I
— La tangente à un cercle en l’un de ses points est la perpendiculaire en ce point au rayon issu de ce
point.
— Cette propriété donne une méthode de construction de la tangente à un cercle en l’un de ses points.
2 Il n’y pas de point d’intersection, mais l’intersection du cercle et de la droite est un ensemble vide.
𝒞
M
O
I
N
Remarque
Si OI = 0, I est le centre du cercle 𝒞 et [MN] en est un diamètre.
𝒞'
𝒞
O'
O
𝒞'
R' 𝒞
R
O' O
𝒞' 𝒞 𝒞' 𝒞
I I
O' O O' O
𝒞' 𝒞 𝒞' 𝒞
J
I O' O O' O
Explication à partir d’une figure (les points O, O’, I et J sont alignés dans cet ordre) :
on a OO’+ O’I + IJ = OJ soit OO’+ R’+ IJ = R.
On en déduit que OO’ = R − R’− IJ puis de là que OO’ < R − R’ puisque IJ > 0.
• OO’ = 0 et R’ < R, il n’y a pas de point d’intersection.
Les cercles sont dits concentriques (pour dire qu’ils ont même centre).
𝒞' 𝒞
O'
O
𝒞
O'
𝒞'
O
3 Voir note 2.
Secteur inscrit :
On appelle secteur inscrit dans un cercle tout secteur dont le sommet est un point du cercle et dont
les côtés coupent le cercle.
• Si on appelle A le sommet du secteur, B et C les points d’intersection avec le cercle, [AB] et [AC] sont
—Propriété (admise) :
B
O
B E
O
�
BEC puisque tous ces angles ont une mesure qui est égale
1
à BOC .
2
—Cas particulier
• Si le secteur au centre a un angle plat (180°), tous les secteurs inscrits associés ont un angle droit.
Cette propriété peut se formuler ainsi :
« Si [BC] est un diamètre d’un cercle et A un point de ce cercle, alors ABC est un A
triangle rectangle en A. » B O 90°
• Cette propriété très utile permet aussi de construire des angles droits, des C
180°
droites perpendiculaires, des triangles rectangles et des rectangles avec un
compas.
—Propriétés (admises)
• La médiatrice du segment [AB] est une droite, c’est la perpendiculaire au segment [AB] qui passe par
son milieu.
A
𝒫2
Q
d
B
N
M
A
J
N
B
I
La médiatrice du segment [AB] est la droite (IJ). Par cette construction, on obtient aussi le milieu N de
[AB].
J d
I
Remarque
Il y a de nombreux cas où l’on peut conserver la même ouverture du compas d’un bout à l’autre de
la construction. Dans ce cas, l’un des points K ou L est confondu avec A.
d A
I J
– tracer le cercle 𝒞2 de centre A et de rayon IJ. Les deux cercles ont deux points d’intersection,
appeler K celui qui est du même côté que A par rapport à d.
𝒞2
A K
𝒞1
d I J
• Étant donné deux demi-droites [Ox) et [Oy) de même origine délimitant un secteur saillant [�
existe une seule demi-droite [Oz), intérieure au secteur saillant [� �
xOy ], il
�
xOy ] telle que les angles xOz et
zOy soient égaux.
xOy ou �
• La droite (zz’) est appelée bissectrice de l’angle � xOy (1).
� ] ou [xOy
1 Puisque l’angle est une grandeur et non une figure, il vaudrait mieux parler de la bissectrice du secteur [xOy �].
L’usage de l’expression « bissectrice d’un angle » est très courant, nous le ferons nôtre.
xAy étant donné, comment prouver qu’une droite (zz’) passant par A est bissectrice de �
—Un angle �
— Il faut déjà que l’une des deux demi-droites [Az) ou [Az’) soit intérieure au secteur [�
xAy ?
xAy ].
Supposons que ce soit [Az).
�
se coupent. Soient K et L leurs points d’intersection. Au moins l’un d’eux est intérieur à l’angle
x
I
K
z
L
B O J y
Remarque
Dans de nombreux cas, il est possible de conserver le même rayon pour tous les cercles.
Dans ce cas, l’un des points K ou L est confondu avec le point O.
𝒞
A
b d
c
𝒞'
C
a
B
• La médiane issue de A dans le triangle ABC est la droite qui joint le sommet A au milieu A’ du côté
opposé [BC].
• Ce nom désigne à la fois la droite (AA’), le segment [AA’] et parfois aussi la longueur AA’.
—Propriétés (admises)
— Les trois médianes d’un triangle quelconque ABC sont concourantes.
Leur point d’intersection G est le centre de gravité du triangle ABC.
— Le centre de gravité G du triangle ABC est situé aux 2 de chaque médiane à partir du sommet, c’est-
3
à-dire que AG = 2 AA', BG = 2 BB', CG = 2 CC'.
3 3 3
3. Hauteurs et orthocentre
Les trois hauteurs d’un triangle quelconque ABC sont concourantes.
Leur point d’intersection H est l’orthocentre du triangle ABC.
Les deux figures correspondent au cas où le triangle n’a que des angles aigus et à celui où le triangle a un
angle obtus, cas dans lequel l’orthocentre est extérieur au triangle.
A. Triangle isocèle
DÉFINITION
—Propriétés (admises)
� sont égaux.
� et C
• Le triangle ABC est isocèle de sommet principal A si et seulement si les angles B
—Comment démontrer qu’un triangle ABC est isocèle de sommet principal A ?
— On peut démontrer :
� = BCA
� ou
– que AB = AC ou
– que ABC
– que deux des quatre droites citées ci-dessus sont confondues(4).
B. Triangle équilatéral
DÉFINITION
—Propriétés (admises)
• Un triangle est équilatéral si et seulement si ses angles mesurent tous 60°.
• Un triangle est équilatéral si et seulement s’il est isocèle et a un angle de 60°.
4 En fait, les quatre droites seront confondues, mais il suffit de démontrer que deux le sont.
� =B� =C� (la mesure commune à ces trois angles est nécessairement de 60° puisque leur
– que AB = AC = BC ou
– que A
somme doit valoir 180°) ou
– que deux angles mesurent 60° (le troisième mesurera alors aussi 60° pour la même raison) ou
– que ABC est isocèle et a un angle de 60°.
C. Triangle rectangle
DÉFINITION
—Propriété (admise)
• Un triangle ABC est rectangle en A si et seulement si le cercle de diamètre [BC] passe par A ou, ce qui
revient au même, si et seulement si le centre de son cercle circonscrit est le milieu de [BC].
1. Polygone
• n désignant un entier naturel supérieur ou égal à 3, un polygone à n côtés est une ligne brisée fermée
constituée de n segments et n’ayant pas trois sommets consécutifs alignés.
• Les segments formant la ligne brisée sont les côtés du polygone.
Exemples :
Ces trois figures représentent trois polygones que l’on notera ABCD, EFGHI, JKLM.
• Un polygone est dit croisé si deux côtés non consécutifs sont sécants (exemple : JKLM ci-dessus).
• Une diagonale d’un polygone est un segment joignant deux sommets non consécutifs.
• Un polygone est convexe(5) si quels que soient les points P et Q intérieurs au polygone, le segment [PQ]
est entièrement à l’intérieur du polygone.
5 Remarque : cette définition est générale pour toute forme géométrique fermée.
• Un polygone est régulier lorsque tous ses côtés ont même longueur et lorsque ses angles saillants
formés par deux côtés consécutifs sont tous égaux.
— Ci-dessus, trois heptagones réguliers avec leur cercle circonscrit et leur centre ; le premier est
convexe, les deux autres sont étoilés.
2. Quadrilatères particuliers
A. Parallélogramme
DÉFINITION
6 De façon plus générale pour un polygone quelconque, s’il existe un cercle qui contient tous ses sommets, on dit que le polygone est
inscriptible.
• Un quadrilatère convexe est un parallélogramme si et seulement si ses côtés opposés ont deux à deux
même longueur.
• Un quadrilatère convexe est un parallélogramme si et seulement s’il a deux côtés opposés parallèles
et de même longueur.
—Application à la construction à la règle et au compas de la parallèle à une droite d passant par un point
A extérieur à d :
— Placer deux points B et C distincts sur la droite d.
— Construire le milieu N du segment [AC] en construisant la médiatrice de ce segment.
— Tracer la droite (BN). Le cercle de centre N passant par B recoupe (BN) en D.
— Par construction, N est donc le milieu du segment [AC] ainsi que celui du segment [BD], ce qui fait
du quadrilatère ABCD un parallélogramme.
— Donc la parallèle à d passant par A est la droite (AD).
DÉFINITION
Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés ont la même longueur.
—Propriétés (admises)
• Un quadrilatère est un losange si et seulement si ses diagonales sont médiatrices(7) l’une de l’autre.
Autrement dit, les deux diagonales se coupent en leur milieu et sont perpendiculaires.
• Tout losange est un parallélogramme.
C. Rectangle
DÉFINITION
Un quadrilatère est un rectangle si chaque sommet est le sommet d’un angle droit.
—Propriétés (admises)
• Tout rectangle est un parallélogramme.
• Les diagonales d’un rectangle ont même longueur.
• Tout rectangle est inscriptible dans un cercle centré au point d’intersection de ses diagonales.
7 Noter que lorsqu’on s’exprime ainsi, ce que l’on fait bien que ce ne soit pas tout à fait correct, on considère l’une des diagonales
comme un segment et l’autre comme une droite.
8 Il en a alors quatre.
DÉFINITION
—Propriétés (admises)
• Tout carré est un losange.
• Tout carré a ses diagonales perpendiculaires et de même longueur.
• Tout carré est inscriptible dans un cercle centré au point de rencontre de ses diagonales.
E. Trapèze
DÉFINITION
Un quadrilatère convexe est un trapèze s’il a deux côtés opposés parallèles. Le plus grand de ces deux
côtés est appelé grande base et le plus petit petite base.
Remarque
Les parallélogrammes, les rectangles, les losanges, les carrés sont des trapèzes particuliers.
trapèze isocèle
DÉFINITION
� = BCD
Un trapèze de bases [AB] et [CD] est un trapèze isocèle si ADC � ou bien si DAB
� = ABC
�.
C B
B
D A
C
A D
• Si ABCD est un trapèze isocèle de bases [AB] et [CD] alors (AB) // (CD) et �
ADC = �
BCD , �
DAB = �
—Propriétés (admises)
ABC et
AD = BC .
(9)
• Un trapèze isocèle a un axe de symétrie qui passe par les mileux des côtés parallèles.
Ses diagonales sont de même longueur et se coupent sur l’axe de symétrie.
trapèze rectangle
DÉFINITION
—Propriété (admise)
• Si un quadrilatère est un trapèze rectangle, il a au moins deux angles droits.
1. Théorème
—Énoncé du théorème de Pythagore
Soit un triangle ABC.
Ce triangle est rectangle en A si et seulement si BC2 = AB2 + AC2.
A
B
C
Remarque
a. Nous ne donnerons pas ici de démonstration du théorème.
b. L’égalité BC2 = AB2 + AC2 peut être lue de la façon suivante : le carré de l’hypoténuse est égal à la
somme des carrés des deux côtés de l’angle droit.
c. L’énoncé contient une équivalence (si et seulement si) ce qui signifie qu’il peut être utilisé dans les
deux « sens »
– si le triangle ABC est rectangle en A, alors BC2 = AB2 + AC2 ;
– si pour un triangle ABC on a BC2 = AB2 + AC2, alors ce triangle est rectangle et son angle droit est
en A (ou ce triangle est rectangle et son hypoténuse est [BC]).
d. Le théorème de Pythagore permet en particulier de calculer la longueur d’un côté d’un triangle
rectangle lorsqu’on connaît les longueurs des deux autres côtés : si on connaît AB et AC, la
longueur de [BC] est donnée par BC2 = AB2 + AC2; si on connaît AB et BC alors AC est donnée par
AC2 = BC2 − AB2.
c. La mesure h de la hauteur d’un triangle équilatéral de côté a (a ∈ ℝ+*) est égale à a√3 .
2
Les trois hauteurs d’un triangle équilatéral ont même longueur, on peut donc calculer la longueur
de n’importe quelle hauteur.
C
H
A
2 2 4 4
� 4
On en déduit que HB = 3a2 = a√3 car HB et a sont positifs.
2
1. Théorème
—Énoncé du théorème (admis)
d et d’ sont des droites sécantes en A ; B et C sont des points de d distincts de A ; B’ et C’ sont des points
de d’.
Si (BB’) // (CC’), alors AB = AB' = BB'.
AC AC' CC'
• Trois figures illustrent cet énoncé :
C d d
B
B C
A A
B' C'
C' d' B' d'
B' C
d
A
B
C' d'
E
D
B F
– Posons FC = x.
– (DE) // (BC) donc d’après le théorème de Thalès, AB = BC.
AD DE
– Comme (DE) // (BC) et (EF) // (AB), le quadrilatère EFBD est un parallélogramme et BF = DE = 2,5 cm.
– Par ailleurs, AB = AD + DB et BC = BF + x = DE + x.
2. Réciproque
—Énoncé (admis)
d et d’ sont des droites sécantes en A.
A, B et C sont des points de d (C et B distincts de A), B’ et C’ sont des points de d’ (C’ et B’ distincts de A).
Si les points A, B et C d’une part, A, B’ et C’ d’autre part sont placés dans le même ordre sur d et sur d’
respectivement et si AB = AB' alors (BB’) // (CC’).
AC AC'
Remarques
La condition relative à l’ordre des points A, B et C sur d et celui de A’, B’ et C’ sur d’ est extrêmement
importante. Sans cette condition, on peut en effet avoir égalité des rapports sans avoir le parallé-
lisme attendu.
– Soit deux droites d et d’ sécantes en A.
Soit B et C deux points de d placés du même côté par rapport à A tels que AB = BC = 2 cm et enfin
B’ et C’, deux points de d’, placés de part et d’autre de A et tels que AB’= 2 cm et AC’= 4 cm.
C' C
d'
B
A
B'
d
A B' A
C' d' C' B' d'
C
B' d
A
C' d'
B
— Pour pouvoir appliquer la réciproque, il n’est pas nécessaire de savoir que les trois rapports AB ; AB'
AC AC'
et BB' sont égaux.
CC'
L’égalité des deux premiers et les conditions sur l’ordre des points suffisent. Avec ces conditions, la
réciproque permet d’affirmer que les droites (BB’) et (CC’) sont parallèles ; on peut ensuite déduire
de ce parallélisme, en appliquant le théorème de Thalès, que le troisième rapport est bien égal aux
deux autres.
3. Compléments : applications
C
B A'
On l’énonce aussi de la façon suivante : toute droite passant par les milieux de deux côtés d’un triangle
est parallèle au troisième côté.
— Comme A’ est le milieu du segment [BC], on peut écrire CA' = 1 et de même, B’ étant le milieu de [CA],
CB' = 1 . CB 2
CA 2
— On a donc CA' = CB' et on peut appliquer la réciproque du théorème de Thalès : (A’B’) // (AB).
CB CA
A
B'
C
A'
B
On l’énonce aussi sous la forme : la parallèle à un côté d’un triangle qui passe par le milieu d’un autre
côté coupe le troisième côté en son milieu.
—Démonstration
— Appelons B’ le point d’intersection de la parallèle à (AB) passant par A’ et de (AC). On admet que le
point B’ est un point du segment [AC].
— Comme A’ est le milieu du segment [BC], on peut écrire CA' = 1 .
CB 2
— Par hypothèse, les droites (AB) et (A’B’) sont parallèles, on peut donc appliquer le théorème de
Thalès CB' = CA' .
CA CB
— Donc d’après ce qui précède, CB' = 1 ce qui montre que CB' = 1 CA c’est-à-dire que B’ est le milieu
CA 2 2
du segment [AC] puisque c’est un point de ce segment.
—Complément
— Avec les mêmes hypothèses, on a aussi A'B' = 1 AB.
2
— Ceci provient de l’application du théorème de Thalès : CB' = A'B'.
CA AB
— Le premier rapport vaut en effet 1 puisque B’ est le milieu de [BC].
2
On en déduit que A'B' = et par suite que A'B' = 1 AB.
1
AB 2 2
D
C
A
M
B
—Justification
— Par construction, AD = 3 AC et AE = 7 AC, c’est dire que AD = 3AC = 3 .
AE 7AC 7
— Comme (BE) // (MD), on peut appliquer le théorème de Thalès : AM = AD .
AB AE
— On a donc bien AM = 3 soit AM = 3 AB.
AB 7 7
—Extensions
— Cette construction à la règle non graduée et au compas du point M du segment [AB] tel que
AM = kAB peut être faite pour tout nombre rationnel k compris entre 0 et 1. En pratique, on a intérêt
à commencer par simplifier k ; toutefois, la construction est limitée par la taille des nombres expri-
mant le numérateur et le dénominateur de k.
— Pour k = 0, elle donne M = A et pour k = 1, elle fournit M = B sans aucune construction intermédiaire.
— Cette construction est valable aussi pour un rapport supérieur à 1 (il ne s’agit plus à proprement
parler de partage du segment [AB] puisqu’alors le point M n’en est pas un élément).
Exemple :
Construction à la règle non graduée et au compas du point M de la demi-droite d’origine A et
contenant B tel que AM = 11 AB.
7
On procède comme précédemment :
– tracer une demi-droite d d’origine A non portée par la droite (AB) ;
– placer sur d un point C quelconque distinct de A ; D d
– construire les points D et E de d tels que AD = 11 E
AC et AE = 7 AC ;
– tracer la parallèle à (BE) passant par D ; C
– elle coupe [AB) en M, le point cherché. A
La justification est la même, il suffit de remplacer
3 par 11. B
M
1. Définitions
DÉFINITIONS
� de la manière suivante :
• Dans un triangle ABC, rectangle en A, on définit les expressions de cosinus, sinus et tangente de
� = AB , sin B
� = AC , tan B
� = AC
l’angle B C
3. Utilisation de la trigonométrie
Les relations trigonométriques peuvent être utilisées pour calculer des longueurs de côtés de triangles
rectangles dont on connaît les angles ; ou alors pour calculer les angles de triangles rectangles dont on
connait des longueurs des côtés.
• Pour cela, on utilise les égalités suivantes, en reprenant l’exemple ci-dessus :
— Si cos B �
� = AB alors cos-1 � AB � = B
BC BC
� = AC alors sin-1 � AC � = B
sin B �
BC BC
� = AC alors tan-1 � AC � = B
tan B �
AB AB
Remarque
Les fonctions cos-1, sin-1 et tan-1 étaient avant désignées par : Arccos, Arcsin et Arctan, noms qui
peuvent apparaître sur les touches de certaines calculatrices.
ttention ! Les calculatrices possèdent deux unités pour les angles, le degré et le radian (voir le
A
chapitre « Grandeurs et Mesures »). Le radian n’étant pas utilisé au collège, au concours c’est le
degré qui est utilisé.
Assurez- vous que votre calculatrice est configurée pour donner des résultats en degrés. Si vous
tapez sin-1(1), elle doit vous afficher « 90 ». Si ce n’est pas le cas, consultez le mode d’emploi pour
changer la configuration de votre machine.
route
dénivelé
déplacement horizontal
Ainsi, une pente de 25 % indique un dénivelé de 25 m pour un déplacement horizontal de 100 m.
On note α l’angle que la route forme avec l’horizontale. Cet angle est appelé l’inclinaison de la route.
a. Calculer, au degré près, l’inclinaison du dernier tronçon de la route empruntée par Albert.
b. Ce tronçon de route permet de s’élever de 145 m. Calculer sa longueur, au mètre près.
α
B A
A. Définition
DÉFINITION
• Étant donné des points (fixes) A et A’, la translation t transformant A en A’ associe à tout point M le
point M’ tel que les segments [AM’] et [A’M] aient même milieu.
M'
I
A'
A
On peut écrire t(M) = M’. On dit que M’ est l’image de M par la translation t.
• Lorsque M ∉ (AA’), M’ est l’image de M par la translation t si et seulement si AA’M’M est un
parallélogramme.
Par définition les segments [AM’] et [A’M] ont en effet même milieu.
M'
I
A'
A
• Lorsque M ∈ (AA’), M’ est l’image de M par la translation t transformant A en A’ si et seulement si
M ∈ (AA’), AA’ = M’M et AM = A’M’ (admis).
Exemple 2 :
L’image d’un carré par une translation est un carré parce que c’est un rectangle d’après l’exemple 1
et qu’il a deux côtés consécutifs de même longueur, les translations conservant les distances.
De plus, les côtés des deux carrés ont la même longueur.
3. Symétries centrales
A. Définition
DÉFINITION
• Étant donné un point (fixe) O, la symétrie sO de centre O associe à tout point M le point M’ tel que O
soit le milieu du segment [MM’].
M
M' O
• On peut écrire sO (M) = M’. On dit que M’ est l’image de M par la symétrie sO de centre O ou que M’
est le symétrique de M par rapport à O.
I I'
O
— L’image du cercle de centre I et de rayon R par une symétrie sO est le cercle de centre I’ = sO (I) et de
même rayon R (admis).
𝒞
I
I' O
𝒞'
Exemple 2 :
L’image d’un carré par une symétrie centrale est un carré parce que c’est un losange d’après
l’exemple 1 et qu’il a deux côtés consécutifs perpendiculaires, les symétries centrales conservant
les angles (droits).
A. Définition
DÉFINITION
• Étant donné une droite d, la symétrie sd d’axe d associe à tout point M :
— le point M’ tel que d soit la médiatrice du segment [MM’] si M n’appartient pas à d et
— le point M lui-même si M est sur d.
M d
M'
A
d
B
B'
A'
d1
• Les images de deux droites parallèles par une symétrie axiale sont deux droites parallèles (admis).
• Les images de deux droites sécantes en I par une symétrie axiale sd sont deux droites sécantes en
I’ = sd (I) (admis).
• L’image du cercle de centre O et de rayon R par la symétrie axiale sd est le cercle de centre O’ = sd (O) et
de même rayon R (admis).
Exemple 2 :
L’image d’un parallélogramme par une symétrie axiale est pour la même raison un parallélo-
gramme. De plus, les deux parallélogrammes ont leurs côtés respectifs de même longueur puisque
les symétries axiales conservent les distances.
• Certaines figures usuelles possèdent un axe de symétrie. Elles sont globalement invariantes par la
symétrie orthogonale par rapport à cet axe.
— La médiatrice d’un segment d’extrémités distinctes est axe de symétrie pour ce segment. Toute
droite portant le segment est axe de symétrie pour ce segment.
— Tout diamètre d’un cercle est axe de symétrie pour ce cercle.
— Dans un triangle isocèle de sommet principal A, la hauteur issue de A est axe de symétrie pour ce
triangle.
— Les médiatrices des côtés d’un rectangle sont axes de symétrie pour ce rectangle. Ceci est donc en
particulier vrai pour les carrés.
— Les diagonales d’un losange sont axes de symétrie pour le losange. Il en est donc de même pour
tout carré.
En conséquence de quoi les carrés ont quatre axes de symétrie : les deux diagonales et les média-
trices de deux côtés consécutifs.
– La médiatrice (commune) des bases d’un trapèze isocèle est axe de symétrie pour ce trapèze.
– Les médiatrices des côtés d’un polygone régulier sont des axes de symétrie pour ce polygone.
5. Homothétie
A. Définition
DÉFINITION
O M M'
I'
• L’image du cercle de centre I et de rayon R par l’homothétie h est le cercle de centre I’ = h(I) et de rayon
k R (admis).
— Exemple de figure avec k = 2 ; on a R’ = 2 R et OI’ = 2 OI.
O I
I'
𝒞'
• Les homothéties conservent les égalités de longueurs : soient des points A, B, C et D tels que AB = CD,
A’, B’, C’ et D’ leurs images respectives par une homothétie de rapport k.
— On a A’B’ = k AB, C’D’ = k CD d’où A’B’ = C’D’.
• Les homothéties conservent l’alignement. Cela provient du fait que l’image d’une droite par une
homothétie est une droite.
• L’image du milieu d’un segment par une homothétie est le milieu du segment image.
O B
B'
I
A
I'
A'
Exemple 2 :
L’image d’un losange par une homothétie est un losange parce que c’est un quadrilatère dont les
quatre côtés ont même longueur, toutes les distances étant multipliées par le même nombre.
6. Rotations
A. Orientation du plan
• Soit O un point et 𝒞 un cercle de centre O.
• On considère un point M variable se déplaçant sur 𝒞 sans changer de sens.
• On dit que M effectue une rotation autour de O sur 𝒞. Il y a deux manières de déplacer M illustrées par
les deux figures ci-dessous.
𝒞 M
𝒞
O
M
— M se déplace dans le sens contraire des — M se déplace dans le sens des aiguilles d’une
aiguilles d’une montre (on imagine que [OM] montre.
est une de ses aiguilles).
— Ce sens est appelé sens rétrograde.
— Ce sens est appelé sens direct.
• Étant donné un sens de rotation, un point O et un angle a, la rotation r de centre O et d’angle a dans
le sens choisi associe à tout point M le point M’ tel que OM’ = OM et, si M ≠ O, le sens de rotation de
— �
M à M’ autour de O étant le sens choisi,
— �
MOM' = a si 0° ≤ a ≤ 180°
MOM' = a si 180° < a ≤ 360°.
a
O
d'
A'
• Les images par une rotation de deux droites parallèles sont deux droites parallèles ; on dit que les
rotations conservent le parallélisme (admis).
• Les images par une rotation r de deux droites sécantes en un point I sont deux droites sécantes en
I’ = r(I).
𝒞'
• L’image du cercle de centre I et de rayon R par la rotation r est
le cercle de centre I’ = r(I) et de même rayon R (admis). I'
(Sur la figure, l’angle mesure 65° et le sens est )
• Si le cercle est centré en O, il est invariant par toute rotation
du centre O. a
I
O
𝒞
Exemple 2 :
– L’image d’un triangle isocèle par une rotation est un triangle isocèle parce qu’il a deux angles à la
base de même mesure, les rotations conservant les angles.
– Une autre construction de l’image par une rotation d’une droite ne passant pas par son centre (sur
la figure, l’angle mesure 35° et le sens est ).
– Construction :
Soit H le projeté orthogonal du centre O de la rotation sur H
la droite d et H’ son image par la rotation r. L’image de la I
droite (OH) par r est la droite (OH’). d est la perpendicu- H' d
laire à (OH) en H, donc l’image d’ de d par r est la perpen-
diculaire à (OH’) en H’. a
O
Remarques
– Soit I le point d’intersection de d et de d’. Le quadrilatère d'
HIH’O a deux angles droits en H et en H’.
360°, il vient �
– Comme la somme des angles d’un quadrilatère vaut
HIH' = 180° − a.
– Au point I, les droites d et d’ déterminent quatre angles deux à deux opposés,
deux mesurent 180° − a, les deux autres a.
– Cette remarque vaut aussi lorsque d passe par O, mais elle est alors assez banale. Il peut être
intéressant de la connaître lorsque d ne passe pas par O.
A. Frises
DÉFINITION
• Une frise est une bande de plan dans laquelle un motif se répète régulièrement par une même
translation, schématisée par un vecteur.
• Un motif associé à une translation la plus courte possible est un motif de base ; celui-ci peut
lui-même être obtenu à partir d’un motif élémentaire, reproduit par d’autres transformations
(symétries, rotations).
B. Paysage (10)
DÉFINITION
• Un pavage est une portion de plan dans laquelle un motif se répète régulièrement par deux transla-
tions, schématisées par des vecteurs non colinéaires (ou non parallèles).
• Comme pour les frises, un motif associé à deux translations les plus courtes possibles est un motif
de base ; celui-ci peut lui-même être obtenu à partir d’un motif élémentaire, reproduit par d’autres
transformations (symétries, rotations).
’exemple proposé dans ce paragraphe est extrait de la fiche Éduscol « Utiliser les notions de géométrie plane pour démontrer » :
10 L
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Geometrie_plane/31/2/RA16_C4_MATH_geo_plane_doc_maitre_574312.pdf
Une rosace est formée d’un motif de base, qui se répète régulièrement par une rotation de centre O
donné et dont l’angle a pour mesure en degré un diviseur entier de 360.
—Propriété (admise)
Une telle rosace est contenue dans un cercle de centre O.
—Exemple de rosace
Le motif a été répété 5 fois par une rotation de centre A et d’angle 60°.
—Premier cas
Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux de même longueur, ils sont isométriques.
c a
a
b
b a �
C
b
�
C
a
—Troisième cas
Si deux triangles ont deux secteurs deux à deux de même angle et des côtés placés entre ces deux
secteurs de même longueur, ils sont isométriques.
�
B
�
a
� B
�
C
a C
9. Triangles semblables
• Deux triangles sont semblables lorsque l’un est l’agrandissement (ou la réduction) de l’autre, avec ou
sans retournement. Les triangles ci-dessous sont semblables.
B'
B B"
A A'
A"
C
C'
C"
• Les trois triangles ci-dessus ABC, A’B’C’ et A”B”C” sont semblables deux à deux.
�=A �' = A
�" ; B
�=B �' = B
� " et C
�=C
�' + C
� " d’une part,
On a donc :
– A
– AB = BC = CA ; A'B' = BC = CA ; A'B' = B'C' = C'A' d’autre part.
A"B" B"C" C"A" A"B" B"C" C"A" A"B" B"C" C"A"
C'
A
C
B'
• Dans la figure ci-dessus, on a trois points B, A, B’ alignés dans cet ordre et trois points C, A, C’ alignés
dans cet ordre ; les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles. On peut avoir plusieurs points de vue sur cette
figure.
— On se retrouve dans une configuration où le théorème de Thalès peut s’appliquer, on a donc :
AB = AC = BC
— Les triangles ABC et AB’C’ sont semblables. Il ont les mêmes angles (les secteurs �
B'AC' et �
AB' AC' B'C'
� � � �
BAC sont
opposés par le sommet, les secteurs CBA et C'B'A ainsi que ACB et AC'B' sont alternes-internes par
rapport aux droites parallèles (BC) et (B’C’)).
1. Angles alternes-internes
DÉFINITION
• Deux secteurs formés par deux droites et une sécante commune sont alternes-internes (on convient,
par abus de langage, de les nommer angles alternes-internes) si :
— ils sont situés entre les deux droites,
— ils sont situés de part et d’autre de la sécante,
— ils ne sont pas adjacents (un côté et sommet communs).
Exemples :
E
Sur la figure ci-contre, la droite (EF) est sécante aux
A
� ] sont alternes-internes.
� ] et [DHE
– et ne sont pas adjacents,
– [AGF D
C H
—Propriété 2
Si deux droites sont parallèles, alors les angles alternes-internes formés avec une sécante à ces droites
sont de même mesure.
Remarque
La propriété 2 est déduite des propriétés de la symétrie centrale :
– Soient (d1) et (d2) deux droites parallèles et (d) une sécante en G à (d1) et en H à (d2).
– Nommons I le milieu de [GH] : H est donc l’image de G par la symétrie centrale de centre I.
– On sait que l’image d’une droite par une symétrie centrale est une droite parallèle. (d1), dont G est
un point, a donc pour image une droite qui lui est parallèle et contenant l’image du point G, c’est-
à-dire H : (d2) est bien l’image de (d1) par la symétrie de centre I.
(d)
A
(d1)
G
(d2)
H A'
� �
Les droites (AB) et (CD) sont parallèles, les angles alternes-internes AGF
mesure, tout comme les angles alternes-internes BGF et CHE .
A
G
α = 73.25° B
y = 106.75°
C δ = 106.75°
β = 73.25°
H
D
F
AGF et �
Ici, � BGF sont supplémentaires (leur somme est égale à un angle plat), tout comme �
Remarque
�.
DHE et
CHE
Z
M
T
α = 120°
K
β = 120°
N R
Deux secteurs formés par deux droites et une sécante commune sont correspondants (on convient,
par abus de langage, de les nommer angles correspondants) si l’un des deux et le secteur opposé
par le sommet (symétrique par rapport au sommet) à l’autre sont alternes-internes.
Exemple :
Sur la figure ci-contre, la droite (EF) est
E
� ] est opposé par le sommet
sécante aux droites (AB) et (CD) :
� ].
– Le secteur [EGB
� ] et [DHE
� ] sont alternes-
au secteur [AGH A
– Les secteurs [AGH G
� ] et [DHE
� ] sont correspondants.
internes. B
– [EGB
C H
F
—Propriété 4
Deux droites non confondues et une sécante définissent quatre couples de secteurs correspondants.
Exemple :
Les couples de secteurs codés de même
nombre sur la figure ci-contre indiquent des
secteurs correspondants.
—Propriété 5
� et �
La propriété 5 est déduite de la propriété 2 :
– si les droites (ST) et (UL) sont parallèles, alors les angles alternes-internes LVR SRV sont de
� et �
même mesure.
– Par transitivité, �
LRV et �
– SRV KRT sont aussi de même mesure, puisqu’opposés par le sommet.
KRT sont de même mesure.
S R y = 64° T
ζ = 116°
U β = 64°
L
δ = 116°
V
� et �
– Les droites (KP) et (CR) sont coupées, respectivement en B et en E, par une sécante passant par J.
– Les angles correspondants REB PBJ sont de même mesure, les droites (KP) et (CR) sont donc
parallèles.
K
y = 120°
P
B
β = 120°
C
E R
H
G
A B
H G
E F
D C
—Cube
E H
D C
E H
F A B G
F G
E H
d d’
d’
d
A d
d’
F G F G F G
D C D C D C
A B A B A B
Remarques
Étant donné quatre points dans l’espace, il n’est pas certain qu’ils soient coplanaires, alors que trois
points le sont toujours.
Quatre points sont coplanaires si :
– ou bien trois d’entre eux sont alignés ;
– ou bien deux sont sur une droite d et deux autres sur une droite d’ parallèle à d ;
– ou bien deux sont sur une droite d et deux autres sur une droite d’ sécante avec d.
A. Définitions
DÉFINITIONS
P'
B. Propriété
• Si deux plans P et P’ sont sécants, leur intersection est une droite.
• Si l’on a trouvé deux points distincts A et B appartenant tous les deux à P et à P’, alors la droite (AB) est
la droite d’intersection des deux plans.
E
H
I
A
D
F
G
J B
C
A. Définitions
DÉFINITIONS
• Une droite d est parallèle à un plan P si d est incluse dans ce plan ou si elle n’a aucun point commun
avec P.
• Une droite d est sécante avec un plan si elle a exactement un point commun avec ce plan.
B. Conséquences
d et à P, alors d = (AB) et d ⊂ P.
• Étant donné une droite d et un plan P, si on a trouvé deux points distincts A et B appartenant à la fois à
• Étant donné une droite d sécante avec un plan P, pour trouver le point d’intersection de d avec P, il suffit
de trouver le point d’intersection de d avec une droite d’ incluse dans P.
F G
D C
A B
A. Droites perpendiculaires
DÉFINITION
Deux droites sont perpendiculaires si elles sont sécantes et si elles forment un angle droit.
Des droites d et d’ sont orthogonales si elles sont parallèles à des droites sécantes perpendiculaires.
F G
D C
A B
Remarques
Des droites orthogonales ne sont donc pas nécessairement sécantes. Si elles le sont, on dit alors
qu’elles sont perpendiculaires.
• Une droite d est perpendiculaire (ou orthogonale) à un plan P si elle est perpendiculaire à deux
• On peut écrire d ⊥ P.
droites sécantes incluses dans le plan P.
Dans ce cas, on admettra que la droite d est perpendiculaire à toutes les droites incluses dans P et qui
passent par H, point d’intersection de d avec le plan P.
d
d1 H
d2
Il en résulte que d est orthogonale à toutes les droites incluses dans le plan P.
E H
F G
D C
A B
• Des plans P et P’ sont perpendiculaires (ou orthogonaux) si l’un des plans contient une droite
perpendiculaire à l’autre plan.
• On peut écrire P ⊥ P’.
P
P'
E H
F G
D C
A B
—Il n’y a que cinq polyèdres qualifiés de réguliers (les solides de Platon)
Le tétraèdre régulier dont les quatre faces sont L’octaèdre régulier dont les huit faces sont des
des triangles équilatéraux, triangles équilatéraux,
L’icosaèdre régulier dont les vingt faces sont des Le cube dont les six faces sont des carrés,
triangles équilatéraux,
A. Propriété
Étant donné deux cercles 𝒞 et 𝒞� de centres respectifs O et O’, de même rayon, situés dans les plans
parallèles distincts, toute droite passant par un point M de 𝒞, parallèle à (OO’) coupe 𝒞� en un point M’ ;
OMM’O’ est un parallélogramme.
𝒞'
O'
M'
𝒞
O
M
B. Définitions
DÉFINITIONS
• Avec les notations précédentes, le solide, délimité par les deux disques et la surface formée par les
droites parallèles à (OO’) s’appuyant sur les cercles, s’appelle un cylindre d’axe (OO’).
Les deux disques en sont les bases.
Les droites telles que (MM’) s’appellent des génératrices. Ce nom désigne aussi le segment [MM’]
lui-même.
• Un cylindre est un cylindre de révolution si son axe est perpendiculaire aux plans des bases. Ses
génératrices le sont aussi.
• Un cylindre de révolution peut être considéré comme le solide engendré par la révolution d’un
rectangle autour d’un de ses côtés.
DÉFINITIONS
• Un prisme est un polyèdre délimité par deux faces polygonales isométriques situées dans des plans
parallèles, ce sont ses bases, et par des parallélogrammes.
• Un prisme est droit si les faces autres que ses bases sont des rectangles.
B'
B A' C'
A
C E'
D'
E
D
B. Cas particuliers
—Représentation en perspective d’un parallélépipède
• Si les faces d’un prisme sont toutes des parallélogrammes, le prisme est un parallélépipède.
– Un parallélépipède a 6 faces et 8 sommets.
– Deux faces opposées sont isométriques.
F
E
C
D
A
B
—Représentation en perspective d’un cube
• Si les faces d’un parallélépipède rectangle sont toutes carrées, c’est un cube.
E
F
H
G
A
B
D
9. Cônes
A. Définitions générales
DÉFINITIONS
• Un cône à base circulaire est un solide limité par un disque, sa base, et la surface formée par les
segments joignant les points du cercle de base à un point fixe, le sommet du cône.
• Les droites portant ces segments ainsi que les segments eux-mêmes sont appelés génératrices du
cône. S
10. Pyramides
A. Définitions générales
DÉFINITIONS
• Une pyramide est un polyèdre dont une face, la base, est un polygone et dont les autres faces sont
formées par les segments joignant les points des côtés de la base à un point fixe, le sommet de la
pyramide. Ses autres faces sont donc des triangles.
S
B. Cas particuliers
• Un tétraèdre est une pyramide à base triangulaire. Ses quatre faces sont donc des triangles.
• Une pyramide est régulière si sa base est un polygone régulier et si la droite joignant le centre de sa
base à son sommet est perpendiculaire à sa base.
Dans ce cas, les autres faces sont des triangles isocèles isométriques et l’apothème de la pyramide est
le segment joignant le sommet au milieu d’un des côtés de la base.
La hauteur de la pyramide est la distance séparant le sommet du centre de la base.
hauteur
apothème
11. Sphère
• La sphère de centre O et de rayon R est l’ensemble des points M tels que OM = R.
• On peut concevoir une sphère comme le solide engendré par la révolution d’un demi-cercle autour de
son diamètre ; ce diamètre est alors appelé axe de la sphère et ses extrémités pôles de la sphère(11).
• La section d’une sphère par un plan est un cercle dont le centre est le point d’intersection de la perpen-
diculaire au plan passant par le centre et de ce plan.
• Lorsque le plan de section passe par le centre de la sphère, on obtient un grand cercle.
A. Cône de révolution
Une sphère est « creuse » au sens commun du terme. Le solide « plein » au sens commun du terme ayant encore la même forme
11
est appelé boule. On a une image de la sphère avec un ballon de football et une image d’une boule avec une boule de crème glacée.
D. Parallélépipède rectangle
A B
• On peut aussi montrer que cette droite d est parallèle à une droite d’ du plan P’.
Exemple :
En reprenant notre exemple, si on considère la droite (HD) contenue dans le plan (DCH).
Le quadrilatère AGHD est un quadrilatère convexe qui a des côtés opposés
E H
de même longueur 2 à 2.
– En effet, [AG] et [DH] sont des diagonales de deux carrés isométriques, F G
[AD] et [GH] sont deux arêtes du cube, donc AG = DH et AD = GH.
– Donc AGHD est un parallélogramme, par conséquent (AG) est parallèle
à (HD). C
D
– Donc (AG) est parallèle au plan (DCH) qui contient (HD).
A B
D C C
L D
J
A B A B
F
G
D
C
a
A B I
—Exemple : une pyramide avec un angle de fuite égal à 45° et un coefficient de réduction de 0,8
• On considère la pyramide de base rectangulaire ABCD (AB = 6 cm, BC = 4 cm), de sommet S, de hauteur
3 cm.
— On appelle H, le pied de la hauteur. On suppose que H est à 1 cm de (AD) et 3 cm de (AB).
— On dessine la base ; sur la figure AB = 6 cm et AD = 0,8 × 4 = 3,2 cm.
— On positionne H en se servant des droites (JJ’) // (AD) et (KK’) // (AB) avec AJ = J’D = 1 cm et
AK = BK’ = 0,8 × 3 = 2,4 cm.
— On place le point S sur la verticale passant par H, avec HS = 3 cm, c’est-à-dire en vraie grandeur.
— On trace les arêtes issues de S.
S
3 cm
C J'
D
K'
H K
3
×
8
0,
45°
B J A
1 cm
—Exemple : un tronc de pyramide avec un angle de fuite de 45° et un coefficient de réduction de 0,8
• On considère que la pyramide précédente est tronquée par un plan passant par des points situés au
tiers des arêtes en partant du sommet S.
— Il suffit pour cela de placer les points A’, B’, C’ et D’ au tiers des segments [SA], [SB], [SC] et [SD] en
partant de S. La perspective conserve les rapports de longueurs entre deux segments portés par une
même droite.
— D’où la figure : S
C' D'
B' A'
C D
45°
B A
—Synthèse
• Pour dessiner un solide en perspective cavalière, il est conseillé de :
— prendre un plan vertical de référence commode, tout ce qui y est inclus sera représenté en vraie
grandeur, ainsi que tout ce qui est inclus dans des plans verticaux parallèles à ce plan de référence ;
— choisir un angle a pour les fuyantes et un coefficient de réduction k : sur la figure, toutes les droites
perpendiculaires au plan de référence (les fuyantes) feront un angle a avec l’horizontale ; les dimen-
sions sur les fuyantes seront toutes multipliées par k ;
— repérer les points du solide par rapport à des plans horizontaux, à des plans parallèles au plan de
référence, ou à des plans verticaux perpendiculaires au plan de référence ;
— utiliser les propriétés de « conservation » que possède la perspective cavalière :
– l’alignement : des points alignés sur le solide sont représentés alignés ;
– le parallélisme : des droites parallèles (respectivement sécantes) sur le solide sont représentées
par des parallèles (respectivement des sécantes) ;
– le rapport des longueurs de deux segments portés par la même droite est le même sur le solide
et sur la figure ; en particulier si un point est au milieu d’un segment sur un solide, l’image de ce
point est au milieu du segment image.
F
G
D
C
A B
— Comme ABCDEFGH est un cube de 5 cm d’arête, ABCD est un carré et son côté est de 5 cm. On sait
que la longueur de sa diagonale [AC] est de 5√2 cm.
— Comme ADEF est un carré, ses côtés [AF] et [AD] sont perpendiculaires et on peut écrire (AF) ⊥ (AD).
— Comme ABGF est un carré, ses côtés [AF] et [AB] sont perpendiculaires et on peut écrire (AF) ⊥ (AB).
— La droite (AF) est donc perpendiculaire aux droites (AB) et (AD), droites qui sont sécantes.
— On en déduit que (AF) est perpendiculaire au plan qu’elles forment, le plan (ABCD) et de ce fait, (AF)
est orthogonale à toute droite de ce plan, en particulier à (AC) ce qui prouve que le triangle AFC est
rectangle en A.
—La hauteur d’une pyramide régulière à base carrée de 4 cm de côté et d’arête de 4 cm mesure 2√2
(Figure réalisée à l’échelle 0,75).
• Soit S le sommet de la pyramide et ABCD sa base. Par hypothèse, ABCD est un carré de 4 cm de côté
donc sa diagonale a pour longueur 4√2.
S
D C
H
A B
— Appelons O le pied de la hauteur de la pyramide. Comme elle est régulière, O est le centre de la base
donc le milieu de la diagonale [AC] et OA = 1 × 4√2 = 2√2.
2
— Par ailleurs, comme [SO] est la hauteur de la pyramide, (SO) est perpendiculaire au plan de base. On
en déduit que (SO) est orthogonale à toute droite de ce plan, en particulier à (AO) ce qui prouve que le
triangle SAO est rectangle en O.
— D’après le théorème de Pythagore, on a SA2 = SO2 + OA2.
— On sait que OA = 2√2 et que SA = 4 d’où 16 = SO2 + 8 et SO2 = 8.
— SO étant une distance, SO > 0 d’où SO = √8 = √4 × 2 = 2√2.
La hauteur de cette pyramide mesure 2√2 cm.
exercice
corrigé
1) a. (SAB) et (SCB) sont sécants selon la droite (SB), en effet (SB) est commune à ces deux plans.
b. (SAC) et (SBD) sont sécants selon la droite (SO), en effet le point S appartient aux deux plans, le
point O appartient à la droite (AC) qui est incluse dans le plan (SAC) et le point O appartient à la
droite (DB) qui est incluse dans le plan (SBD).
c. La droite (SO) est sécante au plan (DAC) en O, en effet le point O appartient à la droite (SO) ; il
appartient également à (AC), qui est incluse dans le plan (DAC).
1. Présentation
Les précédents programmes de l’école primaire de 2002, puis de 2008, évoquaient déjà les logiciels de
géométrie dynamique, mais les programmes de 2018 (et avant eux ceux de 2015) leur donnent une place
importante à partir du cycle 3 et les introduisent même dans les connaissances et compétences attendues
en fin de cycle 3.
• Ils sont présents dans le préambule du programme de mathématiques de cycle 3 « De même, des
activités géométriques peuvent être l’occasion d’amener les élèves à utiliser différents supports de travail :
papier et crayon, mais aussi logiciels de géométrie dynamique, d'initiation à la programmation ou logiciels
de visualisation de cartes, de plans, etc. », puis dans l’introduction de la partie Espace et Géométrie :
« Les professeurs veillent à utiliser un langage précis et adapté pour décrire les actions et les gestes réalisés
par les élèves (pliages, tracés à main levée ou avec utilisation de gabarits et d’instruments usuels ou lors
de l’utilisation de logiciels) », puis plus loin… « Par ailleurs, elles (les activités spatiales et géométriques)
constituent des moments privilégiés pour une première initiation à la programmation notamment à travers
la programmation de déplacements ou de construction de figures. »
• Ils sont de nouveau cités dans les compétences attendues en fin de cycle 3 : « Réaliser une figure plane
simple ou une figure composée de figures simples à l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique » et enfin
dans les repères annuels de progression. Par exemple, en CM2, l'élève « réalise une figure simple ou une
figure composée de figures simples à l'aide d'un logiciel. »
• Les logiciels de géométrie dynamique sont des logiciels de dessin de figures géométriques planes ou
en trois dimensions, qui satisfont à deux contraintes :
— Les outils proposés permettent de réaliser sur l’écran des tracés élémentaires que l’on pourrait
effectuer sur une feuille de papier avec des crayons de couleur, une règle graduée, une équerre, un
compas et un rapporteur ; ils sont décrits à l’aide d’un vocabulaire géométrique précis, par exemple
l’outil « droite parallèle... à cette droite... passant par ce point ». Réaliser un dessin sur l’écran,
suppose que l’on puisse décrire les étapes de sa construction dans un langage géométrique bien
A. Analyse préalable
Pour tracer un carré, nous allons utiliser une construction simple, fondée sur la propriété suivante : un
carré est un quadrilatère qui possède 4 angles droits et 4 côtés de même longueur.
Il suffit de :
a. tracer un segment [AB] ;
b. tracer la perpendiculaire à (AB) passant par B ;
c. placer un point C sur cette perpendiculaire, tel que BC = AB ;
d. tracer la perpendiculaire à (AB) passant par A et la perpendiculaire à (BC) passant par C (ou la
parallèle à [AB] passant par C), puis placer le point D à l’intersection de ces droites. Il reste ensuite
à relier les points A, B, C et D par des segments de façon à former un carré ABCD, et à cacher les
droites et le cercle ayant servi à la construction.
• Si ce n’était pas le cas, allez dans le menu « Affichage » (en haut, à gauche, après les menus Fichier et
Editer), et ne sélectionnez que « Graphique »). Cliquez ensuite sur ce bouton pour faire
disparaître les axes qui ne serviront pas.
• La barre d’Outils se présente ainsi :
(a) (b) (c) (d) (e) (f) (g) (h) (i) (j) (k) (l)
Nous avons affecté une lettre à chaque bouton, pour faciliter la description.
— Les différentes étapes : Cliquez sur le bouton (c), et placer le curseur à l’endroit où vous voulez
placer le point A, puis cliquez pour le faire apparaître, ensuite faites de même pour faire apparaître
le point B et le segment [AB](13).
— Si les noms des points n’apparaissent pas, il suffit de sélectionner
les points (en vous positionnant d’abord sur le bouton (a)), de faire
un clic droit sur les points et de sélectionner « afficher l’étiquette ».
— Cliquez sur le bouton (d), puis cliquez sur le point B et ensuite sur
le segment [AB] (les objets sélectionnés apparaissent en gras sur
la figure) pour faire apparaître la perpendiculaire à [AB] passant
par B.
En cas d’erreur de manipulation, pas de panique. Soit vous allez dans le menu Éditer, et vous cliquez sur « Annuler », ce qui
13
annulera la dernière action effectuée, puis l’avant dernière, etc., soit vous cliquez d’abord sur le bouton (a), vous faites un clic-droit
sur l’objet que vous voulez faire disparaître, et vous choisissez « Effacer ».
—Déplacement et modifications :
En cliquant d’abord sur le bouton (a), et en sélectionnant le point A (une main doit s’afficher à côté du
point) et en déplaçant la souris, vous pouvez déplacer à volonté le point, et vous pouvez voir le carré se
déplacer, s’agrandir ou diminuer sans se déformer.
Remarque
Il existe d’autres façons de construire un carré non déformable, celle que nous vous avons montrée
n’est qu’un exemple.
—Déplacement
En déplaçant le point A, on peut déplacer le triangle dans la fenêtre, en déplaçant le point B on peut
également faire pivoter le triangle, mais on ne peut ni l’agrandir ni le diminuer puisque la longueur de
ses côtés est fixée à 3 cm.
On aurait pu aussi utiliser le bouton (e), choisir « Polygone régulier » après avoir défini le segment
[AB], il suffit de pointer sur A puis sur B et d’indiquer 3 comme nombre de points et OK. Le triangle
équilatéral est automatiquement tracé.
Il est aussi possible de modifier l’aspect de tous les objets créés, en sélectionnant cet objet (en cliquant
sur le bouton (a)) et par un clic droit, on peut le rendre visible ou non par « afficher objet », faire apparaître
ou non son nom par « afficher étiquette », le supprimer par « effacer », le renommer, et en choisissant
« propriétés », on peut choisir sa couleur, son aspect, son épaisseur, etc…
On peut enfin insérer un texte dans la fenêtre de tracé, ce qui permet d’insérer une légende, ou la consigne
d’un exercice par exemple.
N.B. : Tous les logiciels n’étant pas identiques, on peut supposer que s’il y avait au concours une question portant
sur la géométrie dynamique, elle serait accompagnée d’une liste d’outils et de leurs descriptions.
A. L’apprentissage de la rigueur
La nécessité d'effectuer une analyse a priori de la figure à tracer, d’établir une chronologie pour la construc-
tion et d’utiliser un vocabulaire géométrique précis sont des aspects intéressants de ces logiciels. Les
exemples que nous avons donnés dans tout ce qui précède sont significatifs à cet égard.
B. Un apprentissage spécifique
Les outils disponibles et donc le vocabulaire qui leur est associé, ne correspondent pas toujours aux actions
qui sont familières aux élèves de cycle 3. On a vu dans l’exemple du carré qu’il n’y a pas d’outil pour tracer
un segment perpendiculaire à un autre, qu’il est nécessaire de tracer au préalable une droite, puis de créer
le segment, alors que sur papier le segment seul est présent. De même, il faut créer un point d’intersection
de deux droites, alors qu’il est présent sur le papier, et un point n’appartient vraiment à un cercle ou une
droite que s’il a été défini comme tel. Tous ces détails nécessitent donc un apprentissage du logiciel.
7. Conclusion
Les logiciels de géométrie dynamique offrent de nombreuses possibilités. Mais ils nécessitent une mise en
œuvre élaborée.
On peut les utiliser avec profit si l’on respecte les points suivants :
— consacrer du temps à l’apprentissage du logiciel, ce qui nécessite un travail avec toute la classe en
salle informatique ;
— limiter le nombre d’outils mis à la disposition des élèves ;
— utiliser en parallèle le papier, le crayon et les instruments usuels de géométrie ;
— savoir se limiter dans les compétences visées notamment dans l’utilisation des déplacements ou
dans l’écriture de programmes de construction ;
— bien connaître le fonctionnement du logiciel pour prévoir les difficultés que les élèves pourront
rencontrer.