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système bancaire, et sa capacité à financer le développement économique global ainsi leur habilité
à collecté divers excédents de revenu des différent secteurs, faisant du secteur bancaire l’un des
secteurs économique les plus importants, leurs développement suivie par l’accroissement de leur
taille et de système économique appliqué, ce qui conduit les établissements de crédit à supportent
différents types de risques.
Les risques bancaires sont multiples et multidimensionnels. On peut distinguer les risques liés au
mouvement des marchés qui sont spécifiquement financiers, le risque de crédit qui est celui
d’encourir des pertes en cas de défaut de contreparties (il peut être considéré comme un risque
commercial car il résulte directement des choix de marchés et des clients), les risques
opérationnels et/ou techniques qui désignent tous les risques de dysfonctionnements interne.
Face à un environnement socioéconomique de plus en plus difficile marquée par une multiplicité
de risques et l’accroissement de risque d’audit inadaptés ou défaillants, les banque doivent plus
que jamais se munir d’un système de gestion et d’audit de risque performant, efficace et
susceptible de mieux maitriser et de prévenir l’apparition de nouveaux risque
Dans cette première section, nous allons tenter d’apporter un éclairage sur l’environnement
bancaire, en commençant, dans un premier temps par spécifier son cadre juridique, historique et
enfin, présenter les différents métiers bancaires.
Les établissements de crédit exercent des activités qui ont un poids conséquent sur l’économie
d’un pays, c’est pour cela, qu’ils doivent impérativement se conformer aux exigences de la loi
bancaire du pays concerné.
11
Au niveau du Royaume, c’est l’article premier de la loi 1 bancaire de 2006 qui définit et trace au
demeurant les contours de l’activité de ces établissements.
Selon cet article, « sont considérés comme établissements de crédit les personnes morales qui
exercent leur activité au Maroc, quel que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des
apporteurs de leur capital social ou de leur dotation celle de leurs dirigeants et qui effectuent, à
titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes :
la réception de fonds du public,
les opérations de crédit,
les services bancaires de paiement. »
En parcourant les premiers articles de cette loi, nous avons pu prendre conscience que les trois
catégories d'opérations, citées ci-dessus, sont du ressort exclusif des établissements de crédit et ne
peuvent être exercées sans accord préalable des autorités bancaires.
Par ailleurs, les autres articles de la loi bancaire, indiquent que les établissements de crédit
peuvent,, en parallèle de leurs activités principales, effectuer des opérations dites connexes
comme les opérations de change, de conseil et d’assistance en matière de gestion du patrimoine
etc..
1
Loi Bancaire n° 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés de Bank AlMaghrib.
11
1.3.2. Dispositif prudentiel
L’équilibre de la structure financière des établissements de crédit est conditionné par le
respect de quelques règles prudentielles.
Ces règles soulignent l’importance de certains coefficients (de solvabilité, de division des
risques, de liquidité, de change). Des coefficients avancés par Bank-Al-Maghrib, qui se réfère
aux des dispositions internationales présentées par le Comité de Bâle. Pour expliciter ce
dispositif prudentiel, nous nous sommes basés sur les articles de la loi 2 bancaire de Bank Al
Maghrib.
2- Le coefficient minimum de liquidité doit être égal à 100 %. Ce qui signifie qu’une
banque doit être en mesure de couvrir l’intégralité de ses passifs à court terme par ses actifs
disponibles et réalisables à court terme.
3- Les coefficients maximums relatifs aux positions de change ne doivent
dépasser :
2
Loi Bancaire n° 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés de Bank Al Maghrib
11
Un coefficient maximum de 7% entre la position de change longue ou
courte par devise et les fonds propres nets.
Un coefficient maximum de 20% entre le total des positions de change
longues ou courtes et les fonds propres nets. »
Lorsque les banques dépassent ces niveaux, elles font l'objet d'un nivellement auprès de Bank
Al-Maghrib en achetant ou vendant des devises.
D’autre part, elle revêt pour ces établissements un intérêt primordial car elle constitue une
source d'information incontournable pour plusieurs utilisateurs. Le premier concerné est la
Banque Centrale. L'information comptable est à la base du contrôle qu'effectue la Banque des
banques sur le système bancaire. Ensuite, elle permet aux tiers (Fisc, analyste financier,
auditeur, agence de rating) d'évaluer les performances de l'entreprise bancaire. Enfin, la
banque elle-même y accorde une immense importance car elle représente une source riche
d’informations indispensables à sa gestion et à l’amélioration de ses performances.
La loi bancaire impose aux établissements de crédit de transmettre des documents financiers à
Bank Al-Maghrib, pour que cette dernière puisse assurer sa mission et répondre aux besoins
en matière de statistiques monétaires et financières. Les principaux documents concernés sont
la situation comptable mensuelle, les états de synthèse et les états explicitant certaines
informations complémentaires.
En outre, les établissements de crédits sont tenus de publier dans un journal d’annonces
légales et dans leur rapport de gestion, leurs états de synthèse annuels ainsi que certaines
informations complémentaires, établis sous forme individuelle et consolidée. Ces documents
doivent être certifiés conformes aux écritures par deux commissaires aux comptes
Nous avons jugé important de consacrer une sous-partie pour présenter le cadre historique de
l’environnement bancaire marocain. Il sera question, dans un premier temps, d’effectuer un
rappel historique, puis d’insister sur la réforme du 20 Février 2006 qui a eu des implications
structurelles sur le secteur bancaire marocain.
Nous nous sommes basés sur la documentation 3 offerte par Bank Al Maghrib pour effectuer le
rappel historique du secteur bancaire ci-dessous.
La naissance du système bancaire marocain date de 1907, suite à la signature de l’acte
d’Algésiras en 1906 par les délégués de douze pays européens, des Etats -Unis d'Amérique et
du Maroc, et par lequel la Banque d'Etat du Maroc a été instituée.
3
Site électronique officiel de Bank Al Maghrib.
12
Outre les opérations à caractère commercial, la Banque d'Etat du Maroc disposait du privilège
de l'émission de la monnaie fiduciaire sur tout le territoire du Royaume et assumait le rôle
d'agent financier du gouvernement marocain.
En 1912, avec l’avènement du protectorat français, le système bancaire s’est développé avec
l’installation de plusieurs filiales des grandes banques commerciales européennes. De plus,
des institutions financières marocaines ont été créées, notamment la Caisse des Prêts
Immobiliers du Maroc, de certaines caisses spécialisées dans le financement de l'agriculture,
la Caisse Centrale de Garanties, la Caisse Marocaine des Marchés Financiers et du Crédit
Populaire.
Jusqu’en 1943 l'exercice de l'activité bancaire n'était régi par aucun texte particulier, mais au
mois de mars de la même année, et pour la première fois, un arrêté a été émis dans le dessein
d’organiser et de contrôler l’activité bancaire. Par la suite, divers arrêtés ont été adoptés pour
modifier et compléter cette réglementation en particulier ceux du 15 Janvier 1954 ; du 17
Janvier et 16 Avril 1955.
Les textes susvisés ont organisé le secteur bancaire marocain autour de 3 grandes instances à
savoir :
Lorsque le Maroc a acquis son indépendance en 1956, le Royaume a mis en place les bases du
système bancaire national. Ainsi, la Banque du Maroc (Bank Al Maghrib) a été instituée par
le dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 pour se substituer à la Banque d'Etat du Maroc et assurer
la fonction de Banque Centrale.
Le tableau suivant permet de récapituler les dates clés du système bancaire marocain.
13
1-1 : Dates clés du système bancaire marocain
DATES EVENEMENT
1969 Le ratio de solvabilité minimum a été institué par le Ministère des Finances le 5 mars.
la dénomination de Banque Al-Maghrib a été substituée à celle de la Banque du Maroc.
1987 Création à la même date de « DAR AS -SIKKAH » unité industrielle chargée de la
fabrication des billets de banque et de la frappe des pièces de monnaie.
Adoption du ratio Cooke (Bâle I)
1988
Promulgation du dahir N°1-91-131 du 26 février 1992 relatif aux places financières off –
1992 shore.
Adoption de la Loi n°34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
qui a intégré dans son champs d’application outre les établissements de crédit exerçant
l’activité bancaire, la Caisse d’épargne nationale (CEN), la Caisse de Dépôt et de gestion
(CDG), les associations de micro crédit et les banques offshore. Cette nouvelle loi est entrée
en vigueur en janvier 2006.
Adoption des nouveaux statuts de Bank Al Maghrib en vertu des dispositions de la Loi
2006
N°76-03 (entrée en vigueur en 2006). Cette loi renforce l’autonomie de la Banque centrale
en matière de conduite de la politique monétaire et confère une base légale à sa mission de
surveillance et de sécurisation des systèmes et des moyens de paiement. D’autre part, elle
attribue à Bank Al-Maghrib une forme juridique sui generis de personne morale de droit
public, soumise au contrôle d’un Commissaire aux Comptes, du Commissaire du
Gouvernement et de la Cour des Comptes
Le système bancaire marocain a été réformé en 2006. Cette réforme s’est concrétisée par
l’instauration d’une nouvelle loi bancaire qui à travers, les nombreuses innovations qu’elles
apportent, met en exergue les efforts déployés par les autorités monétaires marocaines, en vue
de doter le royaume d’un cadre législatif et réglementaire bancaire en adéquation avec les
standards internationaux, notamment avec les normes édictés par le Comité de Bâle.
Cette nouvelle loi bancaire apporte des nouveautés, dont l’objectif est de permettre à Bank
Al-Maghrib de s’acquitter dans de meilleures conditions de sa mission de supervision du
secteur bancaire.
Nous avons pu distinguer deux principaux axes autour desquels s’articulent les apports de
cette nouvelle loi :
Pour expliciter ces apports, nous avons décidé de réorganiser les articles cette loi4, sous la
forme de tableau, pour une meilleure visibilité et une meilleure compréhension.
Le premier tableau tente d’expliciter les objectifs de cet assujettissement ainsi que les entités
concernées par lui.
4
Loi Bancaire n° 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés de Bank Al Maghrib.
14
1-2 : Assujettissement de nouveaux organismes
15
Nous pouvons voir au niveau du tableau ci-dessous, comment le cadre institutionnel du
secteur a été réaménagé. Ce remodelage s’est effectué en deux temps, tout d’abord en
renforçant les prérogatives de Bank-Al-Maghrib. Et, deuxièmement, en révisant les privilèges
des organes consultatifs afin d’éviter un chevauchement de leurs compétences.
16
3. Les métiers bancaires
Au niveau de cette partie, nous allons tenter d’expliciter les différents métiers bancaires, et
ceci, en commençant d’abord par définir le rôle traditionnel de l’activité bancaire, ses
mutations, notamment à partir des années 80. Et, enfin, étayer ses principaux métiers.
Le banquier est prestataire de services, il collecte les dépôts des détenteurs de capitaux et les
réemploie pour son propre compte sous forme d’opérations de prêts aux demandeurs de
capitaux.
De manière générale, l’activité des banques consiste à s’endetter pour prêter. Ils transforment
les actifs qu’ils acquièrent tant au niveau des échéances qu’au niveau des risques. Lorsque que
les agents ont recours au crédit pour se financer, on parle « d’économie d’endettement».
Lorsque la finance directe est privilégiée et que les agents ont davantage recours au marché
financier, il y a désintermédiation financière et on parle « d’économie de marché financier».
La sélection des dossiers et le contrôle deviennent des éléments déterminants, les rendements
des crédits doivent être proportionnés au risque qu’ils représentent, dans la mesure où la
marge représente la rémunération du risque.
La banque est au cœur de l’activité financière et a développé une réelle compétence dans le
traitement de l’information sur la solvabilité des emprunteurs. Elle assume en plus le risque de
défaut et le gère en développant la méthode de division des risques. Par ailleurs, les durées
des besoins de financement ne coïncident pas nécessaires avec la durée de placement des
agents excédentaires.
17
La banque devra donc assumer le risque de liquidité, par exemple en empruntant à court terme
et en prêtant à long terme. L’activité traditionnelle des banques consiste à :
Les revenus de la banque sont constitués par les écarts de taux entre dépôts collectés et prêts
accordés et par la rémunération des services qu’elles accordent. Par ailleurs, ces revenus
doivent lui permettre de couvrir :
Elle consiste à réaliser ses opérations spéculatives ou d’arbitrage sur les marchés financiers ou
de réaliser des montages financiers avec pour objectif de réaliser des plus-values.
On distingue 3 grands types d’intermédiation de marché :
18
3.5. Services financiers pour le compte de tiers
19
Suite à la complexité et la particularité de l’environnement économique de la
banque et à la diversité des enjeux liés aux échanges économiques et financiers,
l’audit interne est considéré comme une fonction primordiale au sein de la banque.
Cette fonction occupe une place très importante vue son utilité et son efficacité à
donner une assurance à l'activité bancaire. L’activité bancaire est une activité à haut
risque, toutes les opérations effectuées par les banques l’exposent à un certain
degré de risque (risques opérationnels, risques crédits, risques de marché …). En
effet, les banques sont obligées à développer et à améliorer la fonction de l’audit
interne dans le but de fournir des diagnostiques, des appréciations et des
recommandations pour l'amélioration des entités auditées
À cette effet, le premier chapitre est consacré à définir les concepts de base de
l'audit interne afin de souligner sa contribution dans la création de la valeur ajouté à
la banque et ses parties prenantes
Ce chapitre est composé de trois sections ; la première section abordera les
généralités sur l’audit interne, dans la deuxième section, on va s'intéresser aux
normes et les outils d’audit interne, ainsi dans la troisième section va retracer la
conduite d'une mission d'audit
Cette section a pour objectif Cette section aura pour objet de définir et de cerner le
concept d’audit interne, levant par-là toutes les confusions qui existent chez le
lecteur. La section sera structurée comme suit : Après un aperçu général sur le volet
historique de l’audit interne, on présentera quelques définitions de la fonction ainsi
que ses types et ses objectifs. Enfin, on va tenter de situer l’audit interne par rapport
à ses métiers voisins
L’évolution de l’Audit Interne a été fortement stimulée par la création à New York en
20
1941 de l’IIA (Institute of Internal Auditors) qui a permis de fixer la nature, les
objectifs, les normes et les champs d’intervention de l’Audit Interne.
En France, l’Audit Interne a commencé à s’implanter à partir des années 1960 grâce
à
l’expérience des filiales anglo-saxonnes pour s’affirmer complètement en 1965 à
travers la création de l’IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne). Ce
dernier est affilié à l’IIA et a pour mission de promouvoir l’Audit Interne en France et
auprès des pays francophones et l’amélioration constante des pratiques.
Le mot « audit » vient du latin « audire» qui signifie écouter. Le mot anglais « to
audit» signifie surveiller, inspecter, vérifier.
The Institute of Internal Auditors (IIA), dont l’une des missions est d’élaboration les
normes et les pratiques professionnelles, a donné en 1999 une définition de l’Audit
Interne adaptée par l’IFACI en ces termes :
« L’Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte
ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son
efficacité. »
Les éléments clés de cette définition sont répertoriés et analysés successivement ci-
après :
aide apportée à l’organisation afin qu’elle atteigne ses objectifs ;
évaluation et amélioration de l’efficacité des processus de gestion des
risques, de contrôle et de gouvernance ;
activités d’assurance et de conseil destinées à créer de la valeur ajoutée et à
améliorer les opérations de l’organisation ;
indépendance et objectivité ;
approche systématique et méthodique (le processus d’audit).
21
Le service d’audit interne de la banque doit disposer d’un plan d’audit qui traduit la
fréquence et la périodicité des missions en fonction de la nature et de l’importance
du risque à auditer.
1.2.3 Universalité :
C’est une fonction universelle car elle concerne toutes les organisations et s’applique
à toutes les entreprises quel que soit leur statut juridique, leur nature et leur taille.
1.2.4 Objectivité
L’objectivité est liée d’une part à l’adoption par l’auditeur d’un état d’esprit
indépendant au cours de ses missions et d’autre part à la référence et la mise en
œuvre des normes et standards internationaux de la profession d’Audit Interne.
1.3 Types d'audit selon le domaine d'intervention
1.3.1 Audit financier et comptable
22
une vérification de la conformité de la politique de chaque fonction par
rapport à la stratégie de l’organisation ou aux politiques qui en découlent
une vérification de la façon dont les politiques sont conçues, transmises et
exécutées tout au long de la chaîne hiérarchique ;
un audit du processus d’élaboration de la stratégie de l’organisation
1.4.4 Audit de stratégie
23
2.1. Code de
déontologie
24
les autorisations requises, à moins qu’une obligation légale ou
professionnelle ne les oblige à le faire.
2
2.1
2.1.1
2.1.2
2.1.3 Les règles de conduites
Elles déclinent l’application des quatre principes fondamentaux de façon claire et
pratique, et peuvent se résumer ainsi :
Accomplir honnêtement les missions ;
Respecter la loi ;
Ne pas prendre part à des activités illégales ;
Respecter l’éthique ;
Etre impartial ;
Ne rien accepter qui puisse compromettre le jugement ;
Révéler les faits significatifs ;
Protéger les informations ;
Ne pas en tirer un bénéfice personnel ;
Ne faire que ce qu’on peut faire ;
Améliorer ses compétences ;
Respecter les normes.
2.2 Les Normes internationales pour la pratique professionnelle de
l’audit interne :
L’introduction aux Normes reconnaît que l’audit interne est exercé dans différents
environnements juridiques et culturels ainsi que dans des organisations dont l’objet,
la taille, la complexité et la structure sont divers. Il peut être en outre exercé par des
professionnels de l’audit, internes ou externes à l’organisation. Si les différences
entre les organisations peuvent influencer la pratique de l’audit interne, il est
essentiel de se conformer aux Normes pour que les auditeurs internes et l’audit
interne s’acquittent de leurs responsabilités.
Les normes ont pour objet :
25
de favoriser l’amélioration des processus organisationnels et des opérations »
(Introduction aux Normes).
Normes Intitulés
1000 Missions, pouvoirs et responsabilité pouvoirs et
Responsabilités
1210 Compétence
1220 Conscience professionnel
1230 Formation professionnel continue
26
1300 Programme d'assurance et d'amélioration
1310 Exigences du programme d'assurance et
d'amélioration qualité
Normes Intitulés
2000 Gestion de l'audit interne
2010 Planification
2020 Communication et approbation
2030 Gestion de ressources
2040 Règles et procédures
2050 Coordination
2060 Rapport à la direction général et conseil
2070 Responsabilité de l'organisation en cas de recours
à un prestataire externe pour ses activités d'audit
interne
27
2300 Accomplissement de la mission
2310 Identification des informations
2320 Analyse et évaluation
2330 Documentation des informations
2340 Supervision de la mission
2400 Communication des résultats
2410 Contenu de la communication
2420 Qualité de la communication
2421 Erreurs et omissions
2430 Utilisation de la mention « conduit conformément
aux Normes internationales pour la pratique
professionnelle de l’Audit Interne»
2431 Indication de non-conformité
2440 Diffusion des résultats
2450 Les opinions globales
2500 Surveillance des actions de progrès
2600 Acceptation des risques par la Direction Général
Source : IFACI, Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’Audit Interne
A- L'observation physique
L'auditeur interne n'est pas quelqu'un qui reste dans son bureau : il saisit toutes les
occasions pour aller sur le terrain et pratiquer l'observation physique.
L'observation physique par l'auditeur est un outil d'application universelle car tout
est observable. Une mission d'audit qui se bornerait à faire des interviews, pourrait
être considérée comme une enquête d'opinion, ce ne serait pas une mission d'audit
interne. Mais il n'y a pas que l'observation quantitative des biens, il y a aussi
l'observation qualitative
28
L'observation directe : est celle qui permet le constat immédiat du
phénomène : les employés ne présentent pas leur carte à l'entrée des
bureaux. C'est cette observation même qui va figurer sur la FRAP, elle aura
été constatée directement par l'auditeur
L'observation indirecte : au contraire, fait appel à un tiers qui va observer pour
le compte de l'auditeur et va lui communiquer le résultat de son observation.
C'est le cas bien connu des circulations des dettes et créances.
La narration
Il existe deux sortes de narration, toutes les deux utilisées en audit interne : la
narration par l'audité et la narration par l'auditeur. La première est orale, la seconde
est écrite. La narration par l'audité est la plus riche, c'est elle qui apporte le plus
d'enseignements ; la narration par l'auditeur n'est qu'une mise en ordre des idées et
des connaissances La narration, et surtout si elle est structurée et logique, va être de
lecture facile pour un tiers.
La communicabilité de l'information est, en effet, un des avantages essentiels de ce
mode d'expression qui n'est pas un outil de première description puisqu'il n'est que la
mise en ordre de renseignements obtenus par ailleurs.
L'organigramme fonctionnel
Le diagramme de circulation
La piste d'audit
29
La piste d’audit est définie comme un ensemble de procédures qui permet :
de reconstituer dans un ordre chronologique les évènements
De justifier toute information par une pièce d’origine à partir de laquelle il
doit être possible de remonter par un cheminement interrompu au
document de synthèse et réciproquement
D’expliquer l’évolution des soldes d’un arrêté à l’autre par la conservation
des mouvements avant affecté les postes comptables.
Etant précisé que l’intégralité de la piste d’audit ainsi définie s’applique aux
informations destinées à être publiées, alors que seuls les points (a) et (b)
s’appliquent aux informations destinées aux autorités de tutelle et de contrôle.
Toute mission d’audit interne est organisée par une démarche systématique
(méthodologie) menée par une équipe d’auditeurs et dirigée par un chef de mission.
Le rôle du chef de mission est d'animer et contrôler la progression des travaux afin
de conjuguer tous les efforts des auditeurs (rôle de coordination), d’assurer la
qualité des travaux et d’assumer la responsabilité d’interface avec les audités
(responsabilité relationnelle).
Une mission d’audit peut durer de quelques jours à quelques mois selon l’envergure
du sujet et le nombre d'auditeurs, le plus fréquent est de quatre à dix semaines pour
une mission nouvelle avec 2 à 4 auditeurs dont un chef de mission.
La méthodologie de conduite des missions d’audit interne s’articule autour de trois
grandes phases : étude (préparation), vérification (réalisation) et conclusion. Les
normes professionnelles parlent de planification, accomplissement et
communication. Trois acteurs, interviennent dans la mission
L'auditeur
L'audité
Le prescripteur d'audit : celui qui donne l'ordre à l'auditeur à réaliser
une mission d'audit
Contrôle inopinée
L'auditeur n'accepte ou ne reconduit pas une mission d'audit que lorsque les
modalités selon lesquelles elle sera réalisée ont été convenues, ce qui implique
La phase d'étude
30
Toute intervention d’audit interne s’amorce par une phase d’étude qui permet aux
auditeurs internes d’avoir une meilleure prise de connaissance du domaine audité et
de son environnement.
Cette phase est fondamentale pour le tracé général de la mission en sorte qu’elle
permet à l’auditeur interne de définir les grandes lignes du chemin d’audit à
accomplir ; elle permet également d’identifier les facteurs clés de succès ainsi que
les facteurs d’échec.
Avant d’accepter une mission, l’auditeur doit étudier s’il est apte à l’accomplir d’un
point de vue d’indépendance, compétence et moyen.
L’acceptation de la mission doit être concrétisée par la signature d’une lettre de
mission qui constituera le contrat décrivant les droits et devoirs de chacune des
parties contractantes.
- le travail à accomplir
- la durée de la mission
-les moyens à mettre à la disposition de l'auditeur
- l'objectif de la mission doit être clairement défini
31
zones à risques, Tableau des forces et faiblesses apparentes (TFfa) .Une fois
que l’activité auditée est composée en objets auditables et que l’auditeur
interne a pris conscience des risques et opportunités d’amélioration, il est
temps que l’auditeur interne reprenne l’objet auditable dont il doute qu’il
y’ait des zones à risques, ensuite l’auditeur définit l’objectif de cette tâche en
matière de contrôle interne et à quoi sert-elle ? L’auditeur interne doit
mentionner ces objectifs dans la deuxième colonne du tableau de risques. Il
ne s’agit pas là d’identifier tous les risques pouvant surgir mais de rappeler
les risques essentiels attachés à la tâche. Ces risques seront signalés dans la
troisième colonne du tableau de risques.
- Risque important I
-risque moyen M
-risque faible F
32