Article Gnapi
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chez 44 patients soit 75,86% des cas. Les moyennes des pressions artérielles systolique et diasto-
lique étaient respectivement de 113,18 ± 23 mm Hg (extrêmes = 80 et 190) et 70,82 ± 18 mm Hg
(extrême = 40 et 120). Sur le plan paraclinique nous avons noté des ASLO positifs dans 40,4% des
cas. Un seul patient avait une protéinurie > 50 mg/kg/24h. La créatininémie moyenne était de
125,6 ± 197,1 µmol/L avec des extrêmes de 17 et 1830 µmol/L. Le traitement était essentiellement
symptomatique. La durée moyenne d’hospitalisation était 12,03 ± 8,6 avec des extrêmes de 0 et
47 jours. L’évolution était favorable dans 79,31% des cas.
Conclusion : La GNAPI reste relativement fréquente au CHUP-CDG de Ouagadougou probablement à
cause des conditions de vie et d’hygiène précaires. L’évolution est généralement favorable mais des
complications peuvent survenir.
Abstract
Post-infectious acute glomerulonephritis in children: experience
of the Pediatric University Hospital Charles de Gaulle of Ouagadougou
Introduction La glomérulonéphrite post-infectieuse est la 404 000 enfants. La majorité de ces cas de
néphropathie glomérulaire la plus fréquente GNAPS sont retrouvés dans les pays en déve-
chez l’enfant [1]. elle survient principalement loppement [4].
chez l’enfant d’âge compris entre 2 et 10 ans, entre 2001 et 2006 la fréquence hospitalière
plus rarement chez l’adulte. La gloméruloné- de la maladie était de 2,65% au CHU Donka
phrite aiguë post-streptococcique est la plus de Conakry en Guinée [5]. La GNA représentait
fréquente des syndromes néphritiques aigus ; 12,9% des maladies rénales et urologiques re-
elle complique généralement une pharyngite censés au CHU de Treichville en Côte d’Ivoire
ou un impétigo [2, 3]. de 2006 à 2011 [6]. Au Burkina Faso, très peu
D’autres infections, bactériennes, virales, pa- de données sont disponibles sur la glomérulo-
rasitaires ou fongiques peuvent être responsa- néphrite post-infectieuse chez l’enfant.
bles de la glomérulonéphrite aiguë. On estime entre 2001 et 2010, 53 cas de GNA ont été ré-
à 472.000 le nombre de cas de Gloméruloné- pertoriés dans une étude sur les maladies ré-
phrite Aiguë Post-Streptococcique (GNAPS) nales, menée au CHU pédiatrique Charles De
dans le monde chaque année, parmi lesquels Gaulle de Ouagadougou ; ce qui correspondait
à 18,5% des enfants inclus dans l’étude [7]. • L’oligurie : nous l’avons définie par une diu-
Nous avons entrepris ce travail en vue de four- rèse inférieure à 300ml/24h.
nir dans nos conditions d’exercice, des don- • L’anurie : elle a été définie par une diurèse
nées sur cette pathologie encore d’actualité journalière nulle avec une absence de globe
dans les pays en développement, ce qui per- vésical.
mettrait d’améliorer sa prise en charge en mi- • Infection urinaire : tout cas où un germe a
lieu pédiatrique au Burkina Faso. été isolé à l’examen cytobactériologique des
urines (eCBU) et qu’un traitement a été ins-
Patients et méthodes tauré.
• ASLO : le dosage des anticorps Anti-Strep-
Il s’est agi d’une étude rétrospective descrip- tolysine O ; qui est positif si > 200UI/L.
tive menée sur la période du 1er janvier 2008
au 31 décembre 2018, soit dix ans. La source des données a été constituée par les
elle s’est déroulée dans le service de pédiatrie dossiers médicaux des patients et la base de
médicale du CHU pédiatrique Charles De données du service d’informatique médical du
Gaulle de Ouagadougou, au Burkina Faso. CHU Pédiatrique Charles De Gaulle.
Nous avons inclus dans l’étude les enfants de Nous avons ainsi collecté sur une fiche les don-
0 à 15 ans hospitalisés dans le service pour nées socio démographiques, le mode et le
une glomérulonéphrite aiguë durant la période motif d’admission au service, les antécédents
d’étude. pathologiques personnels et familiaux, les
signes cliniques et paracliniques, et le devenir
Les définitions opérationnelles suivantes ont des patients. Les données ont été saisies et
été retenues pour les besoins de l’étude : traitées sur micro-ordinateur à l’aide du logiciel
• La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse d’analyse SPSS dans sa version 20.
a été définie par l’apparition brutale d’une Les variables continues ont été exprimées par
hématurie macroscopique ou microscopique, leur moyenne ± déviation standard et les va-
associée à une protéinurie pouvant atteindre riables discontinues par les fréquences abso-
un taux néphrotique, avec ou sans hyperten- lues.
sion artérielle ; des œdèmes ou une insuffi-
sance rénale peuvent être associés. Résultats
• L’insuffisance rénale a été définie arbitraire
ment par une créatininémie ≥ 120 µmol/L. Données épidémiologiques
elle est considérée comme aiguë si elle a Cinquante-huit patients ont été inclus dans
duré moins de trois mois et chronique si la l’étude durant la période d’étude soit 5,8 cas
fonction rénale est restée altérée au-delà de par an. Ces 58 patients représentaient 1,6%
trois mois d’évolution. de l’ensemble des patients (n = 3530) hospi-
• Hypertension artérielle : Nous avons utilisé talisés dans le service de pédiatrie médicale du
les formules de Somu [8] : CHUP-CDG pendant la période d’étude.
- valeur systolique (95ème percentile, en
mm Hg) : 1-17 ans = 100 + (âge x 2) La moyenne d’âge des patients était de 5,8 ±
- valeur diastolique (95ème percentile, en 2,9 ans avec des extrêmes de 20 mois et
mm Hg) : 13 ans. Les patients de sexe masculin ont
* 1-10 ans = 60+ (âge x 2) constitué 65,5% de notre population d’étude
* 11-17 ans = 70 + âge. (sex-ratio de 1,9).
Les caractéristiques sociodémographiques des servée dans 15 cas (25,9%). Pour les patients
patients sont résumées dans le tableau I. référés, les structures d’origine étaient varia-
Le niveau socio-économique des parents a été bles comme le montre le tableau III.
évalué chez 53 enfants (tableau II).
Signes cliniques
Mode d’admission Les signes cliniques à l’admission des patients
Dans 43 cas (74,1%) les patients ont été réfé- étaient essentiellement la bouffissure du vi-
rés ; l’admission sur le mode direct a été ob- sage (50 cas soit 86,2%), les œdèmes des
membres inférieurs (47 cas soit 81%), la pâ-
Tableau I : Caractéristiques sociodémographiques des patients (n = 58) leur cutanéo-muqueuse (28 cas soit 48,3%),
l’ascite (26 cas soit 44,8%), les râles crépitants
Caractéristiques sociodémographiques Effectif %
(14 cas soit 24,1%) et les lésions cutanées
Tranches d’âge (années) [0-5[ 23 39,7 (7 cas soit 12,1%). La tension artérielle a été
[5-12[ 32 55,2 mesurée chez 44 patients soit 75,86% des cas.
[12-15[ 3 5,1 Les moyennes des pressions artérielles systo-
Sexe masculin 38 65,5 lique et diastolique étaient respectivement de
Féminin 20 34,5 113,18 ± 23 mm Hg (extrêmes = 80 et 190)
et 70,82 ± 18 mm Hg (extrême = 40 et 120).
Niveau d’instruction Non-scolarisé 33 56,9
Huit patients présentaient une hypertension
Primaire 22 37,9
artérielle soit 18,2% des patients chez qui la
Secondaire 3 5,2
tension artérielle a été mesurée.
Résidence milieu urbain 33 56,9
milieu semi-urbain 16 27,6 Sur le plan des antécédents pathologiques, les
milieu rural 9 15,5 antécédents médicaux ont été précisés chez
36 enfants. Les principaux antécédents patho-
Tableau II : Répartition des patients en fonction du revenu des parents logiques retrouvés étaient : infections ORL à
(n = 53)
répétition (cinq cas soit 13,9%), automédica-
Niveau socio-économique des parents Effectif % tion, paludisme récent (moins de 2 semaines),
œdèmes des membres inférieurs dans respec-
Bas 35 66 tivement quatre cas soit 11,1% des patients
Moyen 17 32,1 chez qui les antécédents ont été précisés.
Elevé 1 1,9 Quant au statut vaccinal, il a été précisé chez
Total 53 100 30 enfants parmi lesquels 19 (63,3%) étaient
à jour des vaccinations selon le programme
Tableau III : élargi de vaccination pour l’âge.
Répartition des patients Mode d’admission Effectif %
selon le mode
d’admission et la Direct 15 25,9 Signes paracliniques
structure sanitaire de Des examens biologiques (sanguins et uri-
référence (n = 58) Référence CMA 24 41,4 naires) ont été pratiqués chez les patients.
CHR : Centre Hospitalier
CSPS 10 17,2 Concernant les examens sanguins, la créatini-
Régional, Privé 4 6,9 némie a été réalisée chez 57 patients (98,3%).
CMA : Centre médical avec
CHR 5 8,6 elle était en moyenne de 125,6 ± 197,1 µmol/L
Antenne Chirurgicale,
CSPS : Centre de Santé et avec des extrêmes de 17 et 1830 µmol/L.
Total 58 100
de Promotion Sociale L’urée a été faite chez 53 patients (91,4%) ;
sa moyenne était de 12,3 ± 15,5 mmol/L avec Les reins étaient de taille normale chez 36 pa-
des extrêmes de 1,4-57 mmol/L. La CRP, ef- tients et augmentée chez un patient. La diffé-
fectuée chez 28 patients (48,3%) avait une renciation cortico-médullaire est bonne et les
moyenne de 15,3 ± 24,2 mg/L avec des ex- contours réguliers chez tous les patients ayant
trêmes de 1,5 et 100 mg/L. bénéficié de l’échographie rénale.
A l’hémogramme (54 patients soit 93,1% des
cas), les leucocytes étaient en moyenne de Modalités thérapeutiques
19229,8 ± 21922,9 éléments/mm³ (extrêmes et évolutives
de 4900-98000 éléments/mm³) ; le taux d’hé- Les mesures hygiéno-diététiques ont été ap-
moglobine en moyenne de 7,6 ± 2,1 g/dL (ex- pliquées chez 30 patients soit 51,72% de cas.
trêmes de 2,5 et 12,7 g/dL) et les plaquet- elles consistaient à restreindre les apports hy-
tes en moyenne de 356.638 ± 162.539 élé- driques en sel. Le traitement médicamenteux
ments/mm³ (extrêmes de 49.500 et 919.000 était essentiellement symptomatique : diuré-
éléments/mm³). tiques (38 cas ; 65,5%), antihypertenseurs
Quarante-sept patients (81%) avaient un do- (9 cas ; 15,5%). Des antibiotiques ont été
sage des antistreptolysines O (ASLO) avec une prescrits chez 57 patients (98,3%) et des cor-
moyenne de 217,64 ± 519 UI/L (extrêmes de ticoïdes chez 5 patients (8,6%).
100 et 650 UI/L). La durée d’hospitalisation était en moyenne
Les résultats des examens urinaires sont pré- de 12 ± 8,7 jours avec des extrêmes de 0 et
sentés dans le tableau Iv. 47 jours. Dans 50% des cas les enfants
avaient un séjour hospitalier compris entre
L’eCBU a permis d’isoler des germes chez 7 pa- 7 et 14 jours.
tients : escherichia coli (2 cas), Proteus vulga- L’évolution sous traitement a été favorable
ris (2 cas), Klebsiella pneumoniae (1 cas), chez 48 patients (82,8% des cas). Trois pa-
Pseudomonas sp (1 cas), enterococcus sp (1 tients ont présenté une insuffisance rénale
cas). aiguë et un patient une insuffisance rénale
Sur le plan des examens d’imagerie, l’échogra- chronique.
phie rénale a été réalisée chez 37 patients soit Un décès a été enregistré parmi les 58 pa-
63,73% des cas. La taille du rein a été mesu- tients. Il s’agissait d’une fille de 13 ans décé-
rée dans 15 cas. Cette taille était en moyenne dée après 47 jours d’hospitalisation dans un
de 83,9 ± 14,9 mm (extrêmes de 62 et tableau insuffisance rénale aiguë sévère avec
105 mm) et de 87,9 ± 14,4 mm (extrêmes de une créatinine à 1830 µmol/L et urée sanguine
63 et 113 mm) respectivement pour le rein à 71 mmol/L accompagnée d’une pleurésie
droit et le rein gauche. gauche.
Tableau IV :
Examens urinaires n (%) Moyenne ± DS Extrêmes
examens urinaires
réalisées chez les patients
ECBU
Leucocytes (éléments/mL) 42 (72,4) 254 921 ± 1 060 849 1000 - 600.000
DS : Déviation Standard, Hématies (éléments/mL) 42 (72,4) 270 331 ± 840 621 9500 - 4.500.000
ECBU : examen
Cyto-Bactériologique Compte d’Addis
des Urines, Hématies (éléments/min) 11 (19) 1565 ± 87 654,4 1000 - 100.000
n : nombre de patient ayant Protéinurie (mg/kg/24h) 58 (100) 24,76 ± 15,7 5,07 - 82
réalisé l’examen
la maladie au sein des classes sociales défavo- Une hypertension artérielle était présente chez
risées [10, 19-21]. en effet la pauvreté et le 8 patients (18,18%) sur les 44 chez qui la ten-
niveau d’hygiène précaire sont les principaux sion a été mesurée. COULIBALY et coll. [7] à
facteurs favorisant de la GNAPI chez l’enfant Ouagadougou (Burkina Faso) notaient dans
[2, 3, 11, 12]. une étude publiée en 2012 une HTA chez
15,2% de leur effectif. Cette proportion d’HTA
Mode d’admission est similaire à la nôtre et cela pourrait s’expli-
La majorité des patients dans notre série a été quer par le fait que la tension artérielle chez
référée (74,1%). Le même constat a été fait l’enfant n’est pas toujours mesurée faute de
par COULIBALY et coll. au Burkina Faso en matériel adapté. en effet, dans 60 à 100% des
2012 [7]. cas la GNA s’accompagne d’une HTA [16].
Le nombre élevé de références pourrait s’ex-
pliquer par l’organisation du système de santé eL BOUAZZAOUI [9] à marrakech (maroc),
au Burkina Faso qui est pyramidale. Au som- rapportait une HTA chez 62,2% des patients.
met nous avons les Centres Hospitaliers Uni- Ce résultat est probablement dû au fait que la
versitaires (CHU), qui sont des centres de tension artérielle était systématiquement me-
référence où se trouvent les spécialistes et à surée chez tous les patients de sa série.
la base les Centres de Santé et de Promotion Dans notre série cinq enfants avaient un anté-
Sociale (CSPS) interface entre le système de cédent d’infection ORL à répétition (8,6%),
santé et les populations. deux avaient une infection cutanée à répétition
(3,4%) et quatre patients (6,9%) ont eu re-
Signes cliniques cours à une automédication aux produits tra-
Dans notre étude le syndrome œdémateux a ditionnels à base de décoctions de plantes.
été retrouvé à l’examen somatique de la gran- BAH et coll à Conakry [5] ont trouvé 11,23%
de majorité des patients. D’autres signes ont d’infection cutanée à répétition et 62,79% de
été retrouvés pâleur (48,3%), ascite (44,8%), recours à l’automédication aux produits tradi-
râles crépitants (12,11%), lésions cutanées tionnels. La fréquence élevée d’automédication
(12,1%), et inflammation oropharyngée (5,1%). à base de plantes rappelle la place de la mé-
Ce résultat est similaire à celui de nombreux decine traditionnelle en Afrique.
autres auteurs. La faible fréquence des infections ORL et cu-
tanées retrouvées dans les antécédents de nos
eL BOUAZZAOUI [9] notait les signes suivants : patients pourrait s’expliquer par le fait que ces
syndrome œdémateux (85,71%) et une ascite antécédents n’étaient pas systématiquement
(12,86%). JeLLOUI et coll. [15] avaient rap- recherchés et mentionnés devant tout cas de
porté des œdèmes chez 92% des patients. GNAPI. Dans certains dossiers en effet aucune
COULIBALY et coll. en Côte d’Ivoire [6] notaient mention n’est faite de ces antécédents.
que tous les patients de leur série présentaient Seuls 19 enfants (32,8% des cas) étaient à
un œdème périphérique. Le caractère quasi- jour des vaccinations selon le Programme
constant du syndrome œdémateux au cours elargi de vaccination (Pev) pour l’âge.
de la GNA s’explique par l’inflammation glomé- Cette faible couverture vaccinale pourrait ex-
rulaire, entrainant une perte des protéines sé- pliquer la fréquence élevée de la GNAPI dans
riques et une diminution du débit de filtration notre pays, car plusieurs agents bactériens et
glomérulaire ce qui va entraîner une rétention viraux peuvent être responsables de GNAPI
hydrosodée. [2].
plupart des études est d’environ 2 semaines, Au terme de notre étude il en ressort que la
cela pourrait se justifier par évolution rapide- GNAPI est une pathologie encore fréquente au
ment favorable des GNAPI sous traitement CHU Pédiatrique Charles De Gaulle de
adéquat. Nous avons enregistré un seul décès Ouagadougou.
(1,7%). Ce taux de létalité est similaire à celui Les couches socioéconomiques défavorables
rapporté par DOUNIA [10] qui était aussi de 1 sont les plus touchées. Les enfants d’âge sco-
décès dans sa série. laire sont les plus exposés, les garçons plus
que les filles. Le syndrome œdémateux est au
BeN mAIZ et coll. en Tunisie [22] n’ont rap- premier plan des signes cliniques.
porté aucun décès. La très faible létalité de la Quant à l’évolution elle est en général favora-
GNAPI s’explique par sa très bonne évolution ble avec une durée d’hospitalisation relative-
sous traitement symptomatique dans les for- ment courte.
mes bénignes.
Le diagnostic étiologique reste limité dans
Conclusion notre contexte du fait de la non-réalisation des
examens complémentaires (fraction C3 du
La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse complément, certaines sérologies virales) né-
est une affection en voie de disparition dans cessaires à la confirmation diagnostique. Une
les pays développés. Son incidence est inver- étude prospective conduite grâce à un finan-
sement proportionnelle au niveau de dévelop- cement conséquent permettra de mieux explo-
pement. rer le sujet en milieu pédiatrique.
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