TFC ODILON ECONOMIE (Enregistré Automatiquement) Éé
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EPIGRAPHE
Proverbes 4 :23
II
DEDICACE
A toi, père éternel Dieu tout puissant les créateurs de ciel et de la terre.
A mon très cher père MWEPU KAYUMBA Eder, pour tous les sacrifices
consentis dans tous les aspects de ma vie quelque soient les difficultés,
matériels, financières et autres, depuis mon enfance jusqu’aujourd’hui.
A mon adoré, chère et tendre mère NKULU KOWA Albertine, pour tant
d’affection et sacrifices consentis pour nous, lesquels ont traduit toujours votre
souci pour la réussite de notre vie.
A vous mes très chers grand frère et grande sœurs de mes parents MBUYA
MPYANA POPOPO Eric et NGOY NUMBI Mamie, pour leurs ferme
détermination de faire de moi un homme discipliné, intègre, digne de foi et
responsable.
A vous mes frères et sœurs, KABUYA WA KAYUMBA Martine, MWEPU
KAYUMBA Eder, MULONGO NKULUKULU Caleb, NGOY KAYUMBA
Chancel, KABALA LUBYA Jeannine,
A vous mes cousin et cousines, KABALA LUBYA Christian, MBUYA
MPYANA Isaac, NGANDU MUTONKOLE John, MWAMBA MVUELA
Gloire, MBUYA BWANGA David, KABALA LUBYA Chrinovic, KASONGO
UMBA Archael, MBUYA LUBANZE Jonathan, USABITI Aleko, NSENGA
KAYUMBA Elie, KAYUMBA SHIMBI Cynthia, KASONGO MAKONGA
Hortense, NYIMBA Noëlla, MBUYA KAKUNYI Sophie, MBUYA KABWE
Denise, KABULO Marlene, UMBA MONGA Yohary, NGOY NKULUKUL
Jourdain, KAMONA Edidia, KAMONA Maria, KAMONA yrielle, MUZIBU
KABWE Batia, MUZIBU NKULUKULU Gade, NGOY NUMBI Sarah,
KALENGA WA DIEMO Dieu merci. A toutes c’est lui que je ne pas citer leurs
noms je vous dédier ce travail. Que ce travail soit un stimulant pour nos frères et
sœurs.
REMERCIEMENTS
Je remercie premièrement le bon DIEU seigneur Jésus-Christ, lui qui nous a
permis d’être en vie afin que ce projet soit une réalité car sans son soutien et
l’octroi de son souffle de vie on ne parviendrait pas à l’élaboration de ce travail
de fin de cycle,
C’est ainsi que nous disons nos sincères et chaleureux remerciements et coup de
chapeau au vice-doyen charge de l’enseignement notre directeur monsieur le
professeur MUTOMBO KYAMAKOSA ainsi que le co-directeur le chef de
travaux monsieur MUYEMBE SABULONI Joseph, qu’en dépit de ses
multiples occupations tant familiales qu’académiques de tout cœur, d’avoir
accepté d’assurer la direction de notre travail, ses remarques combiens
pertinentes nous ont aidé à donner à ce travail sa forme actuelle, qu’il trouve ici
l’expérience de notre profonde gratitude.
Je présente mes remerciements aux amis qui ont toujours partagé avec moi les
moments de joie et de frustrations au cours de ce travail qui paraissait fastidieux
à certains moments. Il s’agit particulièrement de NGOY KAYEMBE Malraux,
MWANDA BADIBANGA Serge, KYUNGU WA MALOBA Mandela,
BULELE KAFUNDO Freddy, MADIKA NZADI Patient, KAPYA NTUMBA
Augustin, NGONGO KIBWE Gadiel, ILUNGA MUTUMBA Marc,
MASWAYA KAVANDA Louis, KAPEND NDOL Francine, KYUNGU
WAZENGA Gloria, KABEMBO NTUMBA Sarah, sans oublier nos ainés
scientifiques : MUTOMB Higelin, LUNKOTO KUNDA Patient et d’autres.
0. INTRODUCTION GENERALE
Pour toute entreprise industrielle ou commerciale qui veut bien rouler ses activités
économiques à l’intérêt de garder les ressources financières secrétées par les opérations de la
gestion dont elle pourrait disposer pour couvrir les besoins financiers qui sont liés à sa
pérennité et à son développement. Elle doit avoir son autofinancement pour assurer une
gestion financier adéquate qui lui permettra à mieux remédier à l’insuffisance de moyens, et à
assurer la liberté d’activité vis-à-vis de financement extérieur.
D’où, l’entreprise, elle ne doit pas gérer les capitaux par le bon plaisir, mais elle doit
budgétiser son autofinancement afin de ne pas nuire à la rentabilité des associés et de ne pas
retarder le progrès de l’entreprise. Pour ce faire, il est nécessaire de planifier, d’organiser, de
coordonner, commander et de contrôler la capacité d’autofinancement dans le but de donner
le moyens de vérifier, l’aptitude de l’entreprise à financer par elle-même une part de sa
croissance et d’apprécier le degré d’autonomie qu’elle concerne dans la poursuite de son
développement.
C’est pourquoi nous nous mettons au travail pour donner la mission d’étudier les
déterminants de l’autofinancement de la SNEL
2
« L’état de la question est une revue critique de la littérature en rapport avec le thème ou le
sujet d’étude, il vise au mieux permettre au chercheur de se démarquer avec ses
prédécesseurs » il concerne des examens empiriques déjà réalisés autour du sujet que l’on
traite ou sa thématique.
2) MUKOZI MUSHALUSA Joseph, lequel dans son travail ayant pour titre.
Apres analyse des résultats, il a confirmé ses hypothèses selon lesquelles les créances en
souffrance s’expliquaient par l’insuffisance des ressources affectées au service de
recouvrements entraine derrière lui, une variation positive des recettes, celle-ci sont
expliquées à 97% par la variation des dépenses liées aux recouvrements ; l’accroissement du
chiffre d’affaires explique à son tour la variation positive des paiements, mais la variation du
chiffre d’affaires explique quant à elle cette variation est seulement à 68%.
3) KALENGA KASHINGE Willy, quant à lui dans son travail à comme titre
Il a conclu que cette société n’était pas en mesure de faire aux besoins de renouvellement de
l’équipement d’où les budgets prévisionnels ont été ou sont financés en grande partie par des
apports extérieurs.
Quant à notre travail, il va dans le même sens du faite qu’il cherché à savoir si réellement
l’autofinancement conserve une place privilégiée dans la politique de financement de
3
l’entreprise dont il n’est pas seulement une composante mais à proprement parler, le pivot.
Dans la mesure où il traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la reproduction des capitaux
qui lui sont confiés ; et permet seul de constituer un financement indépendant, stable et
sécréter les fonds grâces aux quels seront remboursés les emprunts souscrits.
Pour la société nationale d’électricité nous estimons que à elle seul avec une bonne politique
de la gestion interne serait capable de s’occuper financièrement ce qui lui conférera une bonne
autonomie financière.
0.3. PROBLEMATIQUE
Plusieurs auteurs ont définis la problématique selon son point de vue.
Elle est aussi la question ou l’ensemble de question qu’un chercheurs peut se pose sur un
domaine bien définit c’est la préoccupation du chercheur auquel il tient à trouver des
solutions
Le sujet de recherche lui-même est une problématique toute personne qui se lance dans une
recherche d’un sujet donné dont se pose autans des questions sur l’objet de recherche.
Quant à nous, la problématique est l’ensemble des questions sur le sujet à traiter dans une
recherche.
La réalisation du plus grand financement de l’entreprise est la finalité poursuivie par toute
entreprise. Pour ce faire, notre étude doit parler sur l’analyse des déterminants de
l’autofinancement d’une entreprise de service. Cas de la SNEL afin de mesurer la capacité de
l’entreprise, à générer sa croissance après avoir couvert les charges de renouvellement de son
capital d’exploitation et de calculer des fonds de roulement ainsi que la trésorerie et les
différents ratios.
0.4. HYPOTHESES
Une hypothèse est une solution provisoire qu’on avance à la question de la recherche et qui
doit être confirmé ou affirmer par des processus des recherches.
C’est l’explication anticipée, une affirmation provisoire qui décrit à expliquer un phénomène
par la suite d’une vérification. Elle sera ensuite confirmé ou affirmé s’il faut tente de
répondre à la préoccupation nous diront.
Par hypothèse entendons aussi une réponse provisoire à des questions antérieurement posée
dans le but d’élucider un problème donné1.
Ici nous comprenons que les questions pour laquelle nous sommes en train de statuer,
entrainent une compréhension soutenue de la gestion financière.
Partant de la position qu’elle occupe jusqu’à ces jours, nous allons répondre à notre
préoccupation en disent :
Quant à la question concernant son indépendance par rapport aux apporteurs des capitaux
extérieurs, nous estimons qu’il est possible que celle-ci soit indépendante vis-à-vis de ses
apporteurs des capitaux extérieurs et ceci dépend tout simplement d’une bonne gestion ou
une bonne allocation des ressources.
Nous croyons que cette entreprise peut financer à elle seule son cycle d’exploitation vu
l’importance de sa clientèle et l’immensité de son rayon d’action.
1
KALUNGA MAWAZO, cours inédit d’initiation à la recherche scientifique, UNILU 2008-2009.
5
Alors notre souci est d’apporte un plus pour la performance et l’efficacité de la société
nationale de l’Electricité dans la distribution de l’Electricité
b. Intérêt du travail
La pertinence de cette étude est fondée sur les motivations qui nous ont poussées à
l’aborder et ces motivations se présentent sous forme de deux intérêts, à savoir :
En science de la gestion une méthode est une démarche à suivre pour atteindre un but ou un
objectif (MARIE LAURE).
6
La méthode comparative est une démarche cognitive par laquelle on s’efforce à comprendre
un phénomène par la confrontation des situations différentes.
b. Technique de recherche
La technique de recherche est une manière de procéder dans un travail scientifique pour
parvenir à accueillir les informations utiles et nécessaires en vue de mieux approfondir ses
analyses.
2
REUCHLIN M, les méthodes en psychologie, 3ème édition, P.U.F, paris, 1973, p25.
3
TSHIUNGU BAMESA, Méthodes de recherche en science sociales, notes de cours, G1 SPA, UNILU, 1999-
2000, inédit.
4
PINTO et GRAWITZ : Op cit. page 39
7
L’interview selon nous, est un rapport de communication verbale entre deux personnes, l’une
enquêteur et l’autre enquête en vue de recueillir les informations plus précises à l’égard de la
deuxième.
Notre étude a pour domaine d’étude l’analyse financière plus précisément sur les déterminants
de l’autofinancement et l’autonomie financière.
5
IDEM
8
Ce concept « entreprise » admet plusieurs acceptions selon différents auteurs, les suivants :
6
A VERHULST, comptabilité élémentaire, 2ème édition, Kinshasa, 2010, P3.
7
KUDIANGELA KASSEMBE, organisation comptable, Kinshasa, édition, 2010, P3
8
KINZONZI Mv, comptabilité générale élémentaire, paris, édition, Foucher, 1979.
9
KITSALI KATUNGO JH, note de cours de conjoncture et entreprise, 2015-2016, P4.
9
1. Pour cette conception l’entreprise n’a qu’un seul objectif. Pour maximiser le profit,
l’entreprise doit minimiser les dépenses recettes ;
2. L’entreprise ne s’occupe que de la production ;
3. L’entreprise maitrise son environnement c’est-à-dire il n’y a pas d’incertitude dans le
calcul de l’entreprise. Elle maitrise parfaitement son environnement ;
4. L’entreprise ne s’occupe que du prix et de la quantité. Tout la théorie économique à
pour équation ; quelle quantité pour quel prix (l’entreprise est guidée par la loi de
l’offre et de la demande). Au vue de cette conception d’entreprise, ROSNEY a
inventorie trois fonctions économiques pour celle-ci :
1) La fonction de production et la création de la valeur ajoutée ;
2) La fonction de répartition de revenu ;
3) La fonction d’investissement et de financement.
a) Rôle économique
1) Satisfaire les besoins de la clientèle aux meilleures conditions de prix et de
qualité ;
2) Veiller à apporter l’équilibre entre l’offre et la demande ;
3) Innover ou créer des nouveaux procédés ;
4) Participer au développement économique
b) Rôle social
Ici l’entreprise joue un double rôle :
1) L’entreprise doit fournir les emplois ;
10
CYRT et MARCH, théorie du comportement de la firme, édition de l’université de Minnesota, 1963, P18.
10
Les conditions juridiques des formes pour constituer une société. Ces conditions sont
des formalités administratives qui ont pour but de faire naitre un nouvel être juridique qu’est
la société. Les conditions juridiques de fond ne permettent pas à elles seul à une société
d’exister officiellement car même après les avoir remplies, l’Etat et au public. Le contrat de
société a comme effet de donner naissance à un nouvel être juridique, une personne morale
distincte de la personne de chaque associé et susceptible d’avoir des droits et des obligations.
Comme à une personne physique la loi reconnait à une personne morale :
1) Un patrimoine propre constitué par les biens apportés par les associées. Ce patrimoine
constitue la seul garantie des tiers, raison pour laquelle il ne peut être modifié sans publicité.
2) Un nom appelé dénomination aussi bien dans les sociétés des personnes que dans les
sociétés des capitaux.
3) Un domicile appelé siège social lequel ne peut être constitué uniquement par une boite
postale mais doit être localisé par une adresse ou une indication géographique suffisamment
précise
5) La capacité juridique de poser des actes dans le cadre de son objet social.
Les quatre formes de société ci-dessus sont rangées en trois catégories à savoir :
Les sociétés des personnes sont des sociétés dans lesquelles la personnalité de l’associé
est l’élément déterminant pour leur constitution.
1) La SNC c’est celle qui est constituée par deux ou plusieurs associées est solidairement et
indéfiniment responsables des obligations de la société.
2) La société en commandité simple c’est celle qui est constituée par deux sortes d’associés
d’une part, les associés commandités propriétaire de la société solidairement et indéfiniment
responsables comme dans la SNC et d’autre part, les associés commanditaires, simples
bailleurs de fond, dont la responsabilité est limitée aux montants de leurs apports. Dans les
sociétés des personnes chaque associé à la qualité de commerçant à l’exclusion des
commanditaires à la qualité de commerçant l’exclusion des commanditaires dans les SCS. La
faillite de la société entraine celle de chaque associé.
Les sociétés de personne ne sont pas autorisées à recourir l’épargne public. Dans ces
sociétés l’interdiction, la faillite ou la mort d’un associé entrainent la dissolution de la société
sauf si le statut a prévu le contraire. D’une manière générale, les sociétés des personnes sont
gérées par une personne physique ou morale désignée par le statut ou l’assemblée générale.
Dans les SCS, seul les associés commandités sont autorisés à s’occuper de la gestion les
autres ne sont pas autorisés car ils sont considérés comme de simple bailleurs de fond cette
exclusion des associées commanditaires de la gestion, ne concerne pas les opérations qui
mettent la société en contact avec l’extérieur. Ces derniers peuvent participer à la prise de
décision donner des avis, donner des conseils aux gérants et donner l’autorisation d’accomplir
les actes excédant leur pouvoir.
Les sociétés des capitaux sont celle dans lesquelles seuls les capitaux à apporter ont de
l’importance pour être constitué. Parmi les sociétés des capitaux nous avons la société en
commandité simple par action et la société par action qui est la seule forme des sociétés des
capitaux reconnue par le législateur.
La société par action (SA) est une société dans laquelle les droits des associés
sont représentés par des titres négociables appelée action, la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports et qui est autorisé à faire appel à l’épargne publique.
Celle-ci peut comprendre qu’un seul actionnaire.
a) Définition
La société en commandite par action est une société dans laquelle le capital social est
également représenté par des titres négociables appelés actions et qui est constitué par
deux types d’associés , d’une part les actionnaires commandités, solidairement et
indéfiniment responsables des engagements de la société et d’autre part les actionnaires
commanditaires, simples bailleurs de fond dont la responsabilité est limitée au montants
des apports.
13
Nous avons :
1) L’entreprise individuelle
Celle-ci est exploitée par un individu agissant sous sa seule responsabilité, elle présente sous
trois formes essentielles :
a) Entreprise artisanale ;
b) Entreprise agricole ;
c) Entreprise individuelle ou commerciale.
2) L’entreprise sociétaire
Celle-ci est constituée par un groupe des personnes appelée « associés » qui conviennent
par un contrat de se partager le bénéfice qui pourra en résulter ou de profiter des avantages
qu’elle pourra procurer par la mise en commun d’un capital social.
a) La société commerciale : celle qui a une forme commerciale et qui pose des actes énumérés
et qualifié d’actes de commerce par la loi et qui a pour but de partager le bénéfice réalisé entre
les associés.
b) La société civile : celle qui a pour objet de poser des actes civils et de partager le bénéfice
réalisé entre les associés mais qui n’a pas une forme commerciale.
c) L’association : une société qui peut poser des actes aussi bien commerciaux que les civils
mais qui n’a pas pour but de partager le bénéfice réalisé entre les associés. Raison pour
laquelle, par opposition aux deux premières sortes des sociétés, on qualifie cette dernière de
sans but lucratif et le sigle « ASBL » signifie justement « association sans but lucratif ».
1) L’entreprise de production
Elle comprend :
Sont des entreprises a pour but lucratif, qui achètent des marchandises pour
revendre en l’état ou après une légère transformation.
Ces sont des entreprises qui vendent des services rendus (les entreprises des
transports, les entreprises d’expertises comptables, etc.)
Nous avons :
Celles dont le patrimoine, à son origine, provient de particuliers et dont la gestion est entre
les mains des particuliers. Elles sont subdivisées en entreprise individuelle et sociétaires.
Ce sont des associations des personnes qui proposent d’assurer essentiellement à leurs
membres et à des éléments étrangers. Leur but n’est pas la recherche d’un profit maximum,
mais elles sont tenues comme entreprises d’assurer sa rentabilité poursuivie.
Celles dont les moyens d’actions ont été financées totalement par le pouvoir public
(l’Etat). Ce module ne cherche pas le grand profit mais, la recherche de l’intérêt général. Les
entreprises publiques proprement dites comprennent les régies directes, les régies de l’Etat et
les régies municipales. Les recettes et les dépenses peuvent être confondues dans les budgets
de la collectivité locale. Pour certains, leur autonomie financière traduit par le vote d’un
budget annexe. Les offices sont les établissements publics industriels et commerciaux, gérées
selon les méthodes d’une entreprise privée, mais soumis au contrôle et à la vérification de
finance et à la cour des comptes.
15
Ce sont des entreprises dont une partie du capital appartient à l’Etat et l’autre au
particulier.
On distingue :
Elle est considérée comme étant celle dont l’effectif est compris entre une et cinquante
personnes, la limite supérieure peut être dix pour les unes, vingt ou cinquante pour les autres.
Elle est celle dont l’effectif est compris entre 10 et 500 salariés, la limite inferieure
pouvant être 10,20 ou 50 et la limite supérieure à200, 300, ou 500 selon le pays. Elle est celle
dont l’effectif est supérieur à 500 personnes limite pouvant être basé à 300 varie même 1000
personnes.
1) La base capitaliste, c’est à dire qu’elles ont besoin d’un capital initial ;
2) La recherche d’un profit sauf exception près ;
3) Un produit (bien ou services) est destiné à l’échange ;
4) La participation du profit se fait sous forme de salaire et appointement et
également sous quatre formes dans le but de réaliser ses objectifs.
12
URBAIN J VAES, la technique du financement des entreprises et spécialement des sociétés des capitaux, 3 ème
édition, Gembloux 1956
16
2) LE FINANCEMENT INTERNE
Il s’agit du capital participant un ensemble formé par les apports des propriétaires. Ces
apports différents selon qu’il s’agit de l’entreprise individuelle ou de l’entreprise sociétaire.
3) L’AUTOFINANCEMENT
Il s’agit notamment de :
13
www.SNEL.cd
19
La production de l’électricité ;
La distribution de l’énergie électrique à moindre coût possible de son
énergie ;
Le transport d’énergie électrique ;
Dès son origine, la société nationale de l’électricité a été dotée des structures
centrales et leaders lui permettant de réaliser son objet social qui consiste à la production, la
distribution et le transport de l’énergie électrique en procédant par :
On distingue :
NB : les grands consommateurs d’électricité du pays sont constitués de l’Etat congolais et des
entreprises para-électriques qui absorbent près de 50% des fournitures totales d’électricité.
Traduire dans les faits une société d’électricité véritable à l’échelon national
et international ;
Définir son développement à court terme, moyen et long terme en rapport
avec les objectifs généraux leur assignés par l’Etat.
Une entreprise pour être mieux gérée, elle doit nécessairement être structuré sur
la division du travail, cela permettra une gestion aisée et plus souple de l’entreprise.
C’est ainsi que la société nationale de l’électricité sera subdivisée d’abord en trois
provinces d’exploitation à savoir :
21
la direction du sud
Ayant son siège à Lubumbashi, cette direction gère lala totalité production, du transport et de
de trois quart de la province de l’ex province du Katanga.
A son siège Bukavu est compose par la centrale de RUZIZI localité à Bukavu et alimente la
dite ville et deux pays limitrophes ; Rwanda et Burundi.
Dont son siège se situe à Matadi, elle assure la production te transfert de l’énergie électrique
au Bas-Congo ou elle assure également la distribution. En dehors des directions provinciales,
la SNEL a d’autres directions administratives au niveau central.
14
REVUE DE L’ORGANISATION PROVINCIALE DE LA SNEL, 2005, p8.
22
Dans la province du Haut-Katanga, cette entreprise a son siège à Lubumbashi chef- lieu de la
province du Haut-Katanga dans la commune de Kampemba au quartier industriel aux
numéros 5 et 6 de l’avenue Luvungi.
1°) Traduire dans les faits une société d’électricité véritable à l’échelon nationale et
internationale ;
2°) Définir son développement à court terme. Moyen et long terme en rapport avec les
objectifs généraux leur assignes par l’Etat.
23
Une entreprise pour être mieux gérée, elle doit nécessairement être structure sur la division
du travail, cela permettra une gestion aisée et plus souple de de l’entreprise. C’est ainsi que la
SNEL sera subdivisée d’abord en trois provinces d’exploitation à savoir :
Production et transport
2.1.7.5. L’ECONOMAT
Il s’agit du magasin de stockage des biens matériels : mobiles, pièces de rechange…,
l’économat gère et sauvegarde les biens de l’entreprise.
Recueillir et vérifier, en présence d’un témoin, tous les dépôts journaliers des caisses
et qui correspondant aux recettes perçues
Préparer et effectuer les dépôts en banque
Enregistrer sur le rapport de caisse les recettes espères ainsi que les règlements qui
arrivent par couvrir et qui sont transmis par la direction financière.
25
Organigramme de la SNEL
PRODUCTION TRESORERIE
RESEAUX FORMATION
EQUIPEMENT APPROVISIONNEMENT
Les apports en numéraire ou en espèce, sont des sommes d’argent que l’associé s’est engagé
à verser à la société selon certaines modalités variables avec le type de société.
Les apports en nature consistent dans le transfert de la propriété ou de la jouissance des biens
(immeuble, meuble corporel, meuble incorporel) à la société. Dans les sociétés à
responsabilités limitée et dans les sociétés anonymes, leur évaluation fait l’objet d’un rapport
par un commissaire aux apports (ce rapport est annexé aux statuts)16.
En échange de son apport, chaque associe reçoit une part de capital proportionnelle à la valeur
de cet apport (apport d’intérêt ou part sociale dans les sociétés de capitaux).
15
MAUD GESLOT et Al, comptable et financier, 10ème édition Revue Fiduciaire, Paris, 2010, p149.
16
MAUD GESLOT et Al, comptable et financier, 10ème édition Revue Fiduciaire, Paris, 2010, p150.
27
Les capitaux propres sont également définis comme la richesse des actionnaires17.
Du point de vue d’analyse du bilan, les capitaux propres sont déterminés par la différence
entre l’expression comptable, d’une part, de l’ensemble des éléments d’actifs et d’autre part ,
de l’ensemble des éléments du passif (passif externe). Le droit comptable ne donne pas de
définition positive des capitaux propres mais qui distingue, notamment parmi les capitaux
propres, les capitaux sociales, les primes d’émissions et les primes assimilées, les écarts de
réévaluation, le résultat de l’exercice ainsi que les réserves y compris les réserves
réglementées.
Le plant général comptable : quant à lui définit les capitaux propres comme somme
algébrique des comptes 10 à 14 :
4) Des bénéfices autres que ceux pour lesquels une décision de distribution est
intervenue : réserves, report à nouveau créditeur, bénéfice de l’exercice ;
Il est également précisé qu’au sein des capitaux propres, la situation nette est établie après
affectation du résultat de l’exercice. Elle exclut les subventions d’investissements et les
provisions réglementées.
17
ELIE COHEN ; gestion financière
28
L’autofinancement peut être également pratiqué par les collectives publiques ; utilisation
de l’excédent des ressources courantes (impôts, produit des services) sur les dépenses du
fonctionnement de la société.
1. Les investissements ;
2. L’augmentation du fonds de roulement ;
3. Le remboursement des emprunts19.
D’après nous, l’autofinancement est constitué d’une maniéré générale comme le cœur du
financement des entreprises et pour certaines d’entre-elles, la source exclusive du financement
dans les phases décisives du développement. Le caractère fondamental de cette ressource tient
au fait qu’elle ne vient pas seulement s’additionner à des ressources externes d’un montant
18
PIERRE VERMINE, financer l‘entreprise, éd., Dalloz, paris, 2000, p 67
19
MELYON G. gestion financière, 3ème édition, Bréal, 2004, p 12
29
déterminé mais constitue (l’amorce), le pivot à partir duquel le financement externe pourra
être sollicité et attiré par l’entreprise. Ce statut privilégié de l’autofinancement tient à deux
raisons fondamentales.
D’une part, son montant « en valeur relative » fournit une indication relative à la performance
de l’entreprise : un autofinancement élevé rassure les apporteurs de capitaux externes les
possibilités de rémunération est de mise en valeur des fonds qu’ils peuvent fournir. D’autre
part, c’est l’autofinancement qui crée la capacité de remboursement de l’entreprise. Son
importance donne ainsi une mesure du risque de non recouvrement que les apporteurs de
capitaux supportent du fait de l’entreprise.
1. Il assure une certaine indépendance à l’entreprise qui n’a pas solliciter des
financements externes dont l’octroi nécessite l’accord des préteurs sur le bien-fondé de
l’opération ;
2. Il permet d’employer de la façon la plus rentable les liquidités réalisées par l’entreprise
au cours de l’exercice ;
3. Il répond au désir d’endettement en réduisant les charges financières et en permettant
éventuellement l’accès à certains avantages fiscaux, surtout dans la mesure où
l’autofinancement est constitué principalement par les amortissements ;
4. Il réduit le risque du créancier se traduisant par des plus-values et non des dividendes
plus lourdement imposés par l’actionnaire, il constitue pour le gestionnaire une
20
ELIE COHEN, gestion financière de l’entreprise et développement financier, Edicte, Paris, P197.
30
ressource mobile sans avoir à solliciter des tiers qui diminue de leur entreprise tous en
accroissant la valeur de leur stock21.
A certains égards, l’autofinancement apparait comme une ressource financière parmi tant
d’autres pourtant il ne constitue pas tout à fait une source de fonds « comme les autres ».
Dans la mesure où l’autofinancement traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la
reproduction des capitaux qui sont confié. Il permet seul de constituer un financement
indépendant et stable et de sécréter les fonds grâce auxquels seront remboursés les emprunts
souscrits. A ce titre, il constitue la fondation sur laquelle pourra s’édifier une politique de
financement viable.
Bien qu’important, toute stratégie de financement des investissements ne sauraient être basée
sur les moyens générés par l’entreprise d’autant plus ces moyens sont souvent dérisoires au
regard des besoins d’accroissement et développement.
Enfin, l’autofinancement comme capacité, les activités de l’entreprise crée des conflits
d’intérêts entre actionnaires et managers22. Les premiers ne sont pas tellement intéressés que
les gestionnaires retiennent une partie des ressources générés par l’entreprise, toutes
ressources à part les réserves légales doivent être réparties sous forme de dividende ou de
rémunération des capitaux investis. Mais pour les managers dont le souci est d’accroitre les
ressources propres de l’entreprise qui caractérisent même le niveau de ses prélèvement ou
levés, l’autofinancement est important.
21
PIERRE VERMINE : financer l’entreprise, éd, Dalloz, paris, 2000, p67
22
BAUDEL A., Théorie de la firme, seuil, paris, p 58.
31
De même, il existe d’autres ressources autonomes que l’autofinancement puisque tout apport
en capitaux propres ne semble pas accroitre la dépendance de l’entreprise à l’égard de
préteurs. Mais, d’une part, une entreprise présentant des résultats et autofinancement
insuffisant risque de décourager les rapports en capital, des nouveaux actionnaires, voire
même des actionnaires déjà associés au capital. D’autre part, en cas d’insuffisance de
l’autofinancement, le recours à l’augmentation de capital peut être l’occasion d’une perte de
contrôle, totale ou partielle, pour les associés actuels contraints de faire appel à des ressources
externes pour reconstituer les capacités de financement de l’entreprise.
Il est composé des charges représentant pour l’entreprise le moyen d’entretenir son patrimoine
au niveau déjà acquis. Ces charges sont les amortissements et les provisions.
C. L’autofinancement de croissance
Cette troisième catégorie est constituée de l’apport additionnel qui permettra d’élargir l’outil
de travail et donc développer l’activité. C’est du bénéfice non distribué non distribué qu’il
s’agit pour P. CONSO, l’autofinancement les éléments suivants23 :
1. Les réserves ;
2. Les provisions ;
3. Les amortissements.
Pour P. Conso et Franck HEMICHI, cette conception parait critiquable pour des raisons
ci-après24 :
1. Ce mode de calcul repose sur l’hypothèse implicite que la totalité du résultat net de
l’exercice sera affecté dans les capitaux propres de l’entreprise ;
2. Lorsqu’une entreprise paie en cours d’exercice des comptes sur dividendes,
l’application de la règle de détermination de l’autofinancement préconisée par le
SYCOHADA entraine un déséquilibre dans la construction du tableau de
financement ;
3. Enfin la justification selon laquelle l’autofinancement doit tenir compte des flux de
trésorerie de la période induit par la distribution, relève en réalité d’une confusion
entre surplus monétaire et variation d’encaisse.
23
PIERRE CONSO, gestionnaire financière de l’entreprise, tome4, 7 ème éd, paris, Dunod, 1988, p243.
24
MAUD GESLOT et Al., comptable et financier, 10ème édition, 2010, paris, cedex 10, p1191.
33
Ce sont des bénéfices conservés dans l’entreprise jusqu’à décision contraire de ses organes
compétents.
Les réserves représentent pour l’entreprise une ressource financière engendrée par sa propre
activité qui servira à financer ses moyens d’action.
Les pertes reportées ne contribuent pas à l’autofinancement d’une entreprise, raison pour
laquelle seul le report à nouveau bénéficiaire être peut être enregistrée comme étant poste de
l’autofinancement en augmentant ce dernier.
3. Le Résultat
Le bénéfice, c’est le gain lors d’une opération d’une entreprise. En comptabilité, le bénéfice
est le résultat final d’un exercice venant augmenter la richesse de l’entreprise.
34
4. Plus-value de réévaluation
Par plus-value de réévaluation, il faut entendre les plus-values non réalisées, exprimées dans
les comptes, sur des immobilisations corporelles et financières. Dans les comptes annuels, les
plus-values de réévaluation sont portées directement.
Les plus-values de réévaluation sont maintenues au passif aussi longtemps que les biens
auxquels elles sont afférentes ne sont pas réalisés. En cas de réalisation de l’actif concerné, la
plus-value est transférée toutefois au compte de résultat :
1) Etre transféré aux réserves à concurrence du montant des amortissements actés sur la
plus-value ;
2) Etre incorporés au capital ;
3) En cas de moins-value ultérieur, être annulée à concurrence du montant non encore
amorti sur la plus-value.
5. Les amortissements et les provisions
a) Les amortissements
On entend par l’amortissement une constatation comptable de la dépréciation subite par les
éléments de l’actif immobilisés exclusivement. Ainsi donc l’amortissement ne concerne que
les actifs ayant une valeur et qui sont utilisées dans l’exploitation.
Ce sont des immobilisations corporelles connaissant des pertes d’utilité et de valeur due soit à
l’usure découlant de l’emploi soit à l’obsolescence.
Toutefois, l’amortissement ne constate pas la perte effective subie par un bien durant
l’exercice, il constate une moins-value théorique.
b) Les provisions
A la différence des amortissements, les provisions sont des montants pris en charges par le
compte de résultat et qui se rapportent à des charges à payer, probables ou indéterminés quant
à leur montant.
35
Ces provisions pour risques ont pour objet de couvrir des pertes ou des charges nettement
circonscrites quant à leurs nature, mais qu’à la daté de clôture de l’exercice, sont probables ou
certains.
Dans le calcul de l’autofinancement, cette composante doit être incorporée avec beaucoup de
prudence parce que certaines provisions qui sont en effet des charges à terme ne doivent pas
être considérées.
C’est le cas par-exemple des provisions pour les créances douteuses qui ne doivent pas être
pris en compte dans le calcul. Par contre, il faut prendre en considération les provisions pour
la dépréciation des titres de participation ou des prêts à plus d’un an, qui ont pour objet de
constater une dépréciation réelle donc une perte en capital.
25
MAUD GESLOT et AL., op.cit., p1297
36
liées à des actifs, ceci exige de présenter la subvention soit en produits diffères, soit en la
déduisant de la valeur comptable de l’actif26.
Par ailleurs, l’expression (subventions globales) désigne les subventions reçues pour le
financement d’un programme global comportant, d’une part, l’acquisition ou la création
des immobilisations et, d’autres l’augmentation du fonds de roulement.
La différence entre les deux c’est réside sur la liquidité se conçoit d’avantage dans une
perspective à court terme, tandis que la solvabilité s’inscrit dans une perspective à long
terme, l’entité peut s’assurer son avenir à long terme, car elle est à priori en mesure de
couvrir ses échéances.
La sanction d’une manque de liquidité pour une entreprise commerciale est la faillite, avec
la perspective d’une faillite déficitaire chaque fois que la solvabilité est elle-même
négative « ce qui est généralement le cas des entreprises en faillite ». Pour les autres
entités, le défaut de liquidité ou de solvabilité peut déboucher sur une liquidation
judiciaire. Les contraintes de solvabilité et de liquidité forment donc un impératif
permanent pour toute entité qui exerce une activité continue.
26
WWW.IASplus.COM
27
KARINE CERRADA et AL., comptabilité et analyse des états financiers, 2 ème édition royale de Belgique
Bruxelles, 2016, p245.
37
Afin de construire un diagnostic financier d’une entreprise qui permette de répondre aux
intérêts et aux questions des différentes parties prenantes de l’organisation, trois hypothèses
fondamentales ont été identifiés :
28
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p245.
38
Elles peuvent exceptionnellement avoir pour origine le virement d’un élément de la situation
nette fait en application des dispositions légales, réglementaires, statutaires ou contractuelles.
Il en est ainsi pour :
29
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p1611.
30
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit. P219.
31
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit. p199.
39
Parmi les emprunts ordinaires nous pouvons définir les emprunts bancaires car ils constituent
un emprunt ordinaire contracté d’une banque.
Emprunt bancaire, est un prêt à long terme (plus d’un an) accordé par un établissement de
crédit à une entreprise, laquelle s’engage à le rembourser à une échéance bien déterminée.
Ce prêt est assorti d’une garantie qui peut être une hypothèque, une caution ou un
nantissement et comporte généralement un cout, appelé taux d’intérêt32.
Il est rare dans la réalité que le remboursement (l’amortissement) du capital et des intérêts
soient réalisés en une seule fois. Pour les déterminer, on fait souvent recours aux comptes
d’annuité et de taux de chargement33.
32
Idem.
33
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit., p199.
34
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit., p207.
35
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p327.
40
sont passées lorsque l’entreprise doit répartir des charges sur plusieurs exercices
(grosses répartition à mener dans plusieurs années décontamination d’un site après
l’arrêt d’exploitation.
La valeur comptable des capitaux propres de l’entreprise n’est donc qu’une évaluation
imprécise de la (vraie) valeur de ses capitaux propres. La meilleure preuve est la différence,
parfois étonnante, entre la valeur comptable des capitaux propres d’une entreprise et la
somme qu’est prêt à payer un investisseur pour acheter l’entreprise.
Cette somme est la valeur de marché des capitaux propres, qu’il convient de ne pas confondre
avec la valeur comptable des capitaux propres. Cette valeur de marché, ou capitalisation
boursière, est égale au nombre d’actions émises par l’entreprise multiplié par le prix d’une
action. Ce prix, qui est la somme qu’un investisseur est prêt à débourser pour en devenir
propriétaire, n’a aucune raison de dépendre de la valeur comptable des capitaux propres ou du
coût historique des actifs de l’entreprise ; ce qui compte, du point de vue de l’investisseur,
c’est la capacité de ces actifs à être rentables dans le futur.
42
L’entreprise recourt à l’autofinancement par des différentes raisons pouvant amener les
dirigeants de celle-ci à préférer l’autofinancement à l’émission d’actions ou d’obligations, ou
encore au crédit bancaire. Un tel choix peut résulter, en premier lieu d’une attitude spontanée
des dirigeants visant à employer au mieux, et dans la perspective d’une meilleure rentabilité,
les liquidités réalisées au cours de l’exercice. Il s’agit souvent d’un réflexe de bonne gestion
financière. Comme il convient de ne pas laisser des sommes oisives, lorsqu’on arrive en fin
d’année, les bénéfices sont souvent déjà été réinvestis dans les actifs et la rétention va alors de
soi.
Pour bien appréhender cette chapitre nous allons procédés par des étapes que voici ;
étudier ses états financiers, une étude sur la situation financière enfin on a chuté par une
interaction entre l’autofinancement et la rentabilité de la société nationale de l’électricité.
La comptabilité doit être tenue de telle sorte qu’elle soit rattachée à une période donnée de
temps appelée « exercice comptable ». L’exercice comptable c’est la période pendant
laquelle la comptabilité s’ouvre au débit et se clôture38.
Pour notre étude, nous avons collecté les états financiers dont les bilans et compte des
résultats des exercices ayant traite à notre étude.
36
MELYON G., gestion financière, 3ème édition, Bréal, 2004, p12.
37
GENEVIEVE CAUSSE, le choix de l’autofinancement, université paris-Est, paris, 2009, p4.
38
SEM MBIMBI P., cours de comptabilité générale, G1 FSEG, UNILU, 2016-2017, p8.
43
TOTAL ACTIF 7 092 318 942 426 7 361 544 558 603 7 591 126 380 424
IMMOBILISES
VALEURS REALISABLES
31 VALEURS D’EXPLOITATION 24 887 576 652 31 495 932 008 40 624 981 988
40 FOURNISSEURS, AVANCES A 18 989 517 286 37 396 359 059 27 774 082 798
91 COMPTES VERSES
41 CLIENTS 1 081 322 572 532 280 526 158 482 377 265 748 835
1
43 ETAT 22 823 359 168 6 944 046 640 22 924 833 230
44 PERSONNEL 1 680 359 508 1 521 582 396 1 638 412 554
5
47 DEBITEURS DIVERS 9 486 121 9 869 446 979 749 221
1
47 REGULARISATION D’ACTIF 6 496 942 423 568 061 418 487 547 364 562 187
6
54 EFFETS A RECEVOIRS 0 111 600
TOTAL VALEURS REALISABLES 1 131 322 237 038 894 459 546 110 977 947 388 825
TOTAL ACTIF CIRCULANT 1 156 209 813 690 925 955 478 118 1 018 572 370 813
VALEURS DISPONIBLES
52 BANQUES & INS. FINANCIERES 27 122 333 624 26 172 629 629 48 103 578 246
57 CAISSES 1 052 721 451 1 299 143 062 1 401 172 708
56 DISPONBLES/FINANCEMENT 6 269 375 700
5
TOTAL VALEURS DISPONIBLES 28 175 055 085 27 471 772 691 55 774 126 654
TOTAL ACTIFS 8 276 703 811 201 8 314 971 809 412 8 659 203 502 191
39
ANTOINE JOSEPH et CORNIL JP., cité par SEM MBIMBI, cours de comptabilité générale, G1 FSEG 2016-
2017 P13.
44
Ceci révèle la part des dettes dans les ressources totales de l’entreprise qui
est celle-ci doit être inférieure à 60% au cas contraire l’influence des capitaux extérieurs serait
considérer grande.
dettes financières
Taux d’endettement= ∗ 100
passif
nationale de l’électricité. Ceci est l’un des indices de l’indépendance financière de cette
entreprise.
b) Ratio d’endettement
c) Autonomie financière
2) LA TRESORERIE
La trésorerie : traduit le solde entre les actifs de la trésorerie et les passifs de la trésorerie.
La rentabilité commerciale est définie par rapport au chiffre d’affaires (la vente pour
l’entreprise commerciale ou la production vendue ; entreprise industrielle ou entreprise de
service). On distingue ainsi deux ratios de rentabilité commerciale: marge brute sur chiffre
d’affaires et marge nette sur chiffre d’affaires.
Ce ratio est intéressant lorsqu’il est utilisé pour comparer plusieurs entreprises
appartenant au même secteur.
Ce ratio mesure la marge brute d’exploitation, c’est-à-dire avant que les dotations
(reprises) d’amortissements au sens large soient pris en compte. Il donne une idée de la
rentabilité commerciale brute de l’entreprise.
Résultat brute d′ exploitation
Marge brute sur chiffre d’affaires= chiffre d′ affaires
Commentaire: au regard de ce que nous avons trouvé comme résultats, nous avons trouvé que
le prix pratiqué par la SNEL lui permet d’une certaine manière de prélever une marge
commerciale brute suffisante.
Commentaire: nous avons trouvé comme résultat, en 2016 la rentabilité étant supérieure à 1,
nous disons que la SNEL a un surplus sur la vente de cette production. En 2017 nous
constatons une baisse, la rentabilité commerciale nette a chuté de 2,95 à 0,31, ce ratio étant
inférieure à 1, nous disons que l’entreprise n’a pas réalisé cette fois-ci un surplus sur la vente
de ces produits, cette situation est à mettre en cause car elle n’est pas bonne pour une
47
entreprise. En 2018 nous constatons une hausse de ces ratios de 0,31 à 1,28 ce qui veut dire
que l’entreprise a fait un effort pour ce procure un surplus sur la vente de ce produit au cours
de cette année car elle a réalisé une rentabilité commerciale nette supérieure a 1contrerement
a l’année passée.
« Le ROI définit la rentabilité économique des tous les capitaux économiques investis dans
l’entreprise. Il est déterminé par le rapport entre EBIT et l’actif total. Pour un niveau donné du
capital investi, l’amélioration de ce ratio passe par l’augmentation de l’EBIT »
EBIT EBIT
ROI Brut= Total Actif et ROI Net= ACTIFS FIXES
3) Rentabilité financière
4) DETERMINANTS DE L’AUTOFINANCEMENT
1°) Liquidité et solvabilité de l’entreprise
a) LA LIQUIDITE
Ce ratio renseigne si l’actif a assez d’actifs circulants « avec stocks » pour rembourser
les dettes à court terme.
Actifs circulant
Liquidité générale= Dettes à court terme
b) LA SOLVABILITE
1) Le ratio de la solvabilité :
fonds propres
Le ratio d’autonomie financière : ∗ 100
total passif
detts financières
La capacité de remboursement : CAF
fonds des tiers
Le taux de couverture des fonds de tiers : cash flow
capacité d’être autonome financièrement elle a des capacités médiocres à rembourser ses
dettes financières et à couvrir des fonds des tiers.
Pour les années de notre étude ces deux facteurs se présentent de la manière suivante :
L’entreprise n’est pas du tout endettée à laquelle nous avons trouvé des proportions sur le
ratio de taux d’endettement allant de 5 à 6%, le ratio d’endettement inférieur à 1% sur tout la
période d’étude de la SNEL est presque autonome ayant des résultats sur l’autonomie
financière en dessus de 85% sur nos années d’études.
Le solde entre les actifs et les passifs de trésorerie est positif cette situation étant très
importante pour puisqu’il est indispensable pour l’entreprise de disposer d’un niveau de
disponibilité suffisant pour honorer ses dettes à la date d’échéance ; partant de ses capitaux
économiques, nous avons pu constater que celle-ci ont des résultats assez faibles sur la
rentabilité économique, il détermine un rapport entre EBIT et l’actif total qui permet de voir
de combien les ressources sont productives par rapport aux résultats, pour notre champ
d’investigation nous suggérons un augmentation de EBIT qui passe par un augmentation des
marges et un augmentation des volumes de vente. En ce qui concerne la rentabilité financière,
nous suggérons de changement sur la politique commerciale, d’améliorer la capacité
productivité ou sa politique industrielle car la faiblesse de cet indicateur est une occasion de
découragement des apporteurs des capitaux étant donné que la décision d’investir est avant
tout motiver par la meilleure rentabilité des capitaux engagés et c’est cet indicateur qui leurs
permettent de répondre à leur question où ils se posent « si j’investis tant dans cette entreprise
combien je vais récupérer en dividendes l’année prochaine ».
Avec sa capacité d’autofinancement annuel, il est étonnant de constater que la SNEL n’est pas
toujours en mesure de satisfaire les besoins en énergie électrique de l’ensemble des territoires
congolais car la CAF identifie les ressources internes potentiels à générer par toutes les
activités de cette dernière durant un exercice. Le ratio de liquidité de cette entreprise démontre
une situation telle qu’elle n’a pas assez d’actif circulants pour rembourser ses dettes à court
terme.
Après notre étude sur les déterminants de l’autofinancement qui est parti par une curiosité de
savoir si réellement la SNEL serait autonome financièrement car la situation que présente
cette entreprise est déplorable du fait que malgré son statut de monopole avec un grand
marché comme la RDC.
La SNEL ne parvient toujours pas à satisfaire même 20% de sa potentielle clientèle dont la
banque mondiale affiche de proportions aux alentours 15% des congolais ayant du courant
électrique.
52
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre étude qui est porté sur ‘’ l’analyse des déterminants de
l’autofinancement d’une entreprise de service’’, cas de la Société Nationale de l’Electricité
pour la période allant de 2016 à 2018.
Partant de notre problématique, dont nous nous sommes posé la question de savoir si la
société nationale d’électricité à elle seule pouvait financer son cycle d’exploitation ou si cette
dernière peut-elle être indépendante vis-à-vis de ses apporteurs des capitaux extérieurs ?
Après traitement des données, nous avons trouvé que cette société utilise à plus de 75% des
ressources internes à son cycle d’exploitation qui lui confère une indépendance financière
mais cette situation nous a paru surprenante du fait que la situation sur terrain nécessite une
intervention de tout part.
La SNEL a des projets qui ne se réalisent pas car son fonds de roulement est faible et elle est
obligé à se contenter que du maigre moyen qu’elle possède à son sein bien que nous
soutenons l’autofinancement car elle accroît la liberté des choix opéré par des dirigeants d’une
entreprise, elle traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la reproduction des capitaux qui lui
sont confiés et permet de constituer un financement indépendant et stables et encore de
sécréter les fonds grâces aux quels seront remboursés les emprunts souscrits. Nous étions
même surpris de constater que la SNEL elle-même est responsable de sa situation donc à
partir de notre étude nous avons décelé une mal gestion qui règne au sein de cette entreprise
qui constitue un frein pour les apporteurs des capitaux extérieurs.
Le souci de s’auto financer ne doit pas constituer une occasion qui peut empêcher l’entreprise
de voir loin. La SNEL doit assainir sa gestion interne de façon à accroitre son fonds de
roulement pour lui permettre de lancer des objectifs sur la croissance de sa part du marché. La
mise en place des systèmes de gestion et d’informations qui permet un assainissement de la
situation financière de la SNEL et favorisant la transparence de la gestion de l’entreprise qui
peut être constitué comme une situation séduisante pour ses apporteurs des capitaux
extérieurs.
Cependant, il nous est conscient de dire que nous n’avons annuellement la présentation
d’avoir épuisé tous les aspects liés à cet étude néanmoins nous avons la nette conviction
d’avoir développé l’essentiel. Enfin, cette étude en tant qu’œuvre humaine ne peut pas
manquer des faiblesses mais sa critique constructive nous sera appréciable
53
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage