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I

EPIGRAPHE

« Garde ton cœur plus que toute


autre chose, car de lui viennent
les sources de la vie »

Proverbes 4 :23
II

DEDICACE
A toi, père éternel Dieu tout puissant les créateurs de ciel et de la terre.
A mon très cher père MWEPU KAYUMBA Eder, pour tous les sacrifices
consentis dans tous les aspects de ma vie quelque soient les difficultés,
matériels, financières et autres, depuis mon enfance jusqu’aujourd’hui.

A mon adoré, chère et tendre mère NKULU KOWA Albertine, pour tant
d’affection et sacrifices consentis pour nous, lesquels ont traduit toujours votre
souci pour la réussite de notre vie.

A vous mes très chers grand frère et grande sœurs de mes parents MBUYA
MPYANA POPOPO Eric et NGOY NUMBI Mamie, pour leurs ferme
détermination de faire de moi un homme discipliné, intègre, digne de foi et
responsable.
A vous mes frères et sœurs, KABUYA WA KAYUMBA Martine, MWEPU
KAYUMBA Eder, MULONGO NKULUKULU Caleb, NGOY KAYUMBA
Chancel, KABALA LUBYA Jeannine,
A vous mes cousin et cousines, KABALA LUBYA Christian, MBUYA
MPYANA Isaac, NGANDU MUTONKOLE John, MWAMBA MVUELA
Gloire, MBUYA BWANGA David, KABALA LUBYA Chrinovic, KASONGO
UMBA Archael, MBUYA LUBANZE Jonathan, USABITI Aleko, NSENGA
KAYUMBA Elie, KAYUMBA SHIMBI Cynthia, KASONGO MAKONGA
Hortense, NYIMBA Noëlla, MBUYA KAKUNYI Sophie, MBUYA KABWE
Denise, KABULO Marlene, UMBA MONGA Yohary, NGOY NKULUKUL
Jourdain, KAMONA Edidia, KAMONA Maria, KAMONA yrielle, MUZIBU
KABWE Batia, MUZIBU NKULUKULU Gade, NGOY NUMBI Sarah,
KALENGA WA DIEMO Dieu merci. A toutes c’est lui que je ne pas citer leurs
noms je vous dédier ce travail. Que ce travail soit un stimulant pour nos frères et
sœurs.

A vous mes oncles et mes tantes, NGOY MIZIMBU Armand, KALENGA WA


DIEMO, KIMBA NGOY George, NGOY PANGA Patrick, ILUNGA WA
DIEMO Debaba, MWEPU KAYUMBA Bibiche, MWEPU Judith, KOWA
Francine, NGOY WAKANSA Marie, KABAMBA MIZIBU Symphonie,
KIMBA Esther, KALENGA Micheline.
NSUNGU KALUWA Odilon
III

REMERCIEMENTS
Je remercie premièrement le bon DIEU seigneur Jésus-Christ, lui qui nous a
permis d’être en vie afin que ce projet soit une réalité car sans son soutien et
l’octroi de son souffle de vie on ne parviendrait pas à l’élaboration de ce travail
de fin de cycle,

Je tiens à louer vivement la bravoure des autorités académiques, les professeurs,


les chefs de travaux et les assistants de l’université de Lubumbashi pour
l’encadrement et l’enseignement et à cette occasionnée je tiens à remercie en
particulière la faculté des sciences économique et de gestion pour les piliers de
l’économie place en nous pendant la période de notre formation.

C’est ainsi que nous disons nos sincères et chaleureux remerciements et coup de
chapeau au vice-doyen charge de l’enseignement notre directeur monsieur le
professeur MUTOMBO KYAMAKOSA ainsi que le co-directeur le chef de
travaux monsieur MUYEMBE SABULONI Joseph, qu’en dépit de ses
multiples occupations tant familiales qu’académiques de tout cœur, d’avoir
accepté d’assurer la direction de notre travail, ses remarques combiens
pertinentes nous ont aidé à donner à ce travail sa forme actuelle, qu’il trouve ici
l’expérience de notre profonde gratitude.

Je présente mes remerciements aux amis qui ont toujours partagé avec moi les
moments de joie et de frustrations au cours de ce travail qui paraissait fastidieux
à certains moments. Il s’agit particulièrement de NGOY KAYEMBE Malraux,
MWANDA BADIBANGA Serge, KYUNGU WA MALOBA Mandela,
BULELE KAFUNDO Freddy, MADIKA NZADI Patient, KAPYA NTUMBA
Augustin, NGONGO KIBWE Gadiel, ILUNGA MUTUMBA Marc,
MASWAYA KAVANDA Louis, KAPEND NDOL Francine, KYUNGU
WAZENGA Gloria, KABEMBO NTUMBA Sarah, sans oublier nos ainés
scientifiques : MUTOMB Higelin, LUNKOTO KUNDA Patient et d’autres.

A tous ceux, qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail


dont leurs noms ne sont pas cités, soient remercier pour leurs apports.

NSUNGU KALUWA Odilon


1

0. INTRODUCTION GENERALE
Pour toute entreprise industrielle ou commerciale qui veut bien rouler ses activités
économiques à l’intérêt de garder les ressources financières secrétées par les opérations de la
gestion dont elle pourrait disposer pour couvrir les besoins financiers qui sont liés à sa
pérennité et à son développement. Elle doit avoir son autofinancement pour assurer une
gestion financier adéquate qui lui permettra à mieux remédier à l’insuffisance de moyens, et à
assurer la liberté d’activité vis-à-vis de financement extérieur.

D’où, l’entreprise, elle ne doit pas gérer les capitaux par le bon plaisir, mais elle doit
budgétiser son autofinancement afin de ne pas nuire à la rentabilité des associés et de ne pas
retarder le progrès de l’entreprise. Pour ce faire, il est nécessaire de planifier, d’organiser, de
coordonner, commander et de contrôler la capacité d’autofinancement dans le but de donner
le moyens de vérifier, l’aptitude de l’entreprise à financer par elle-même une part de sa
croissance et d’apprécier le degré d’autonomie qu’elle concerne dans la poursuite de son
développement.

0.1. CONTEXTE DE L’ETUDE


Quant à nous, nous avons comme contexte de notre travail l’étude des faits socio-économique
aux quels notre pays la République Démocratique du Congo est soumis par le souci de
contribuer à la formulation des solutions pour améliorer les situations. Ayant le monopole de
fourniture et la distribution de l’électricité jusqu’à ces jours, la société nationale d’électricité
reste dépendante des apports extérieurs tels que des gouverneurs des provinces, des
représentants des grandes entreprises ou des multinationales existantes en République
Démocratique du Congo, des institutions financière internationale tout comme la Banque
Mondiale et la Banque Africaine de développement pour le financement de ses projets, la
maintenance et le renouvellement de ses matériels même des paisibles citoyens congolais qui
doivent faire des cotisations pour acheter des câbles électriques par-exemple….

C’est pourquoi nous nous mettons au travail pour donner la mission d’étudier les
déterminants de l’autofinancement de la SNEL
2

0.2. ETAT DE LA QUESTION


Il existe plusieurs définitions du concept « état de la question » nous somme conscient que ces
définitions sont contradictoire les unes des autres en fonction de la diversité des auteurs,
Parmi les définitions que nous avons vue, sont le suivants :

1) KABAMBA MBAKAYI est la plus proche de notre compréhension.

« L’état de la question est une revue critique de la littérature en rapport avec le thème ou le
sujet d’étude, il vise au mieux permettre au chercheur de se démarquer avec ses
prédécesseurs » il concerne des examens empiriques déjà réalisés autour du sujet que l’on
traite ou sa thématique.

2) MUKOZI MUSHALUSA Joseph, lequel dans son travail ayant pour titre.

‘’Les déterminants des créances en souffrance de la SNEL’’

Sa préoccupation était de savoir ce qui expliquait l’importance des créances en souffrance de


la SNEL sur le plan interne et en outre celle de savoir ce qui expliquait le non-respect des
engagements des clients de la SNEL envers elle sur le plan externe.

Apres analyse des résultats, il a confirmé ses hypothèses selon lesquelles les créances en
souffrance s’expliquaient par l’insuffisance des ressources affectées au service de
recouvrements entraine derrière lui, une variation positive des recettes, celle-ci sont
expliquées à 97% par la variation des dépenses liées aux recouvrements ; l’accroissement du
chiffre d’affaires explique à son tour la variation positive des paiements, mais la variation du
chiffre d’affaires explique quant à elle cette variation est seulement à 68%.

3) KALENGA KASHINGE Willy, quant à lui dans son travail à comme titre

‘’Impact de l’autofinancement dans le renouvèlement des équipements d’une entreprise


publique. Cas de la SNEL’’, a trouvé que les fonds propres de la société nationale d’électricité
représentaient 9% contre 90% des capitaux empruntés.

Il a conclu que cette société n’était pas en mesure de faire aux besoins de renouvellement de
l’équipement d’où les budgets prévisionnels ont été ou sont financés en grande partie par des
apports extérieurs.

Quant à notre travail, il va dans le même sens du faite qu’il cherché à savoir si réellement
l’autofinancement conserve une place privilégiée dans la politique de financement de
3

l’entreprise dont il n’est pas seulement une composante mais à proprement parler, le pivot.
Dans la mesure où il traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la reproduction des capitaux
qui lui sont confiés ; et permet seul de constituer un financement indépendant, stable et
sécréter les fonds grâces aux quels seront remboursés les emprunts souscrits.

Pour la société nationale d’électricité nous estimons que à elle seul avec une bonne politique
de la gestion interne serait capable de s’occuper financièrement ce qui lui conférera une bonne
autonomie financière.

0.3. PROBLEMATIQUE
Plusieurs auteurs ont définis la problématique selon son point de vue.

 LAKI MAURICE MUSEWA M’BAYO, il a définis la problématique comme la


manière d’interroger les phénomènes sous étude
 KILONDO NGUYA DIDIER RICHARD, quant à lui il avait définis la problématique
est l’ensemble des questions posées dans un domaine de recherche, de manière que
l’observation puisse à vérifier.

Elle est aussi la question ou l’ensemble de question qu’un chercheurs peut se pose sur un
domaine bien définit c’est la préoccupation du chercheur auquel il tient à trouver des
solutions

Le sujet de recherche lui-même est une problématique toute personne qui se lance dans une
recherche d’un sujet donné dont se pose autans des questions sur l’objet de recherche.

Quant à nous, la problématique est l’ensemble des questions sur le sujet à traiter dans une
recherche.

La réalisation du plus grand financement de l’entreprise est la finalité poursuivie par toute
entreprise. Pour ce faire, notre étude doit parler sur l’analyse des déterminants de
l’autofinancement d’une entreprise de service. Cas de la SNEL afin de mesurer la capacité de
l’entreprise, à générer sa croissance après avoir couvert les charges de renouvellement de son
capital d’exploitation et de calculer des fonds de roulement ainsi que la trésorerie et les
différents ratios.

La préoccupation primordiale est celle de savoir :

1. Comment la société nationale d’électricité détermine-t-elle son autofinancement ?


4

2. La société nationale d’électricité peut-elle être indépendante vis-à-vis de ses


apporteurs des capitaux extérieurs ?
3. La société nationale d’électricité à elle seule peut financer son cycle d’exploitation ?

0.4. HYPOTHESES
Une hypothèse est une solution provisoire qu’on avance à la question de la recherche et qui
doit être confirmé ou affirmer par des processus des recherches.

C’est l’explication anticipée, une affirmation provisoire qui décrit à expliquer un phénomène
par la suite d’une vérification. Elle sera ensuite confirmé ou affirmé s’il faut tente de
répondre à la préoccupation nous diront.

Par hypothèse entendons aussi une réponse provisoire à des questions antérieurement posée
dans le but d’élucider un problème donné1.

Ici nous comprenons que les questions pour laquelle nous sommes en train de statuer,
entrainent une compréhension soutenue de la gestion financière.

Partant de la position qu’elle occupe jusqu’à ces jours, nous allons répondre à notre
préoccupation en disent :

L’analyse des coefficients d’indépendance, de liquidité et solvabilité doit nous permettre de


mesurer le rapport du financement propre aux financements venant de l’extérieur et permettre
de faire face à l’éligible immédiat.

Quant à la question concernant son indépendance par rapport aux apporteurs des capitaux
extérieurs, nous estimons qu’il est possible que celle-ci soit indépendante vis-à-vis de ses
apporteurs des capitaux extérieurs et ceci dépend tout simplement d’une bonne gestion ou
une bonne allocation des ressources.

Nous croyons que cette entreprise peut financer à elle seule son cycle d’exploitation vu
l’importance de sa clientèle et l’immensité de son rayon d’action.

1
KALUNGA MAWAZO, cours inédit d’initiation à la recherche scientifique, UNILU 2008-2009.
5

0.5. OBJECTIF ET INTERET DU TRAVAIL


a. Objectif du travail

L’objectif de ce travail est de contribuer à l’amélioration de fait socio-économique que


la république démocratique du Congo traverse dans, la distribution de l’électricité, vu les
coupures intempestive ainsi que les délestages qui influence l’évolution du taux de
recouvrement

Alors notre souci est d’apporte un plus pour la performance et l’efficacité de la société
nationale de l’Electricité dans la distribution de l’Electricité

b. Intérêt du travail

La pertinence de cette étude est fondée sur les motivations qui nous ont poussées à
l’aborder et ces motivations se présentent sous forme de deux intérêts, à savoir :

0.5.1. Sur le plan de la recherche scientifique


Sur ce plan notre souci est de produire un travail scientifique pouvant servir d’outil de
consultation et de base de recherche pour les futurs chercheurs qui désireraient aborder la
même type de question mais aussi dans le souci de contribuer à l’avancement de recherche.

Sur le plan pratique


Dans la pratique nous souhaitons que ce travail soit un outil d’étude de la situation
financière de la société nationale d’Electricité et les dirigeants de cette entreprise pourront en
servir pour qu’ils se rendent compte de notre opinion sur la situation financière de ladite
entreprise.

0.6. METHODOLOGIE (METHODE ET TECHNIQUE)


a. Méthode : la méthode est l’ensemble de réglet ou de procèdes pour atteindre dans la
condition un objectif. Une vérification un apprentissage elle est aussi une tentative
d’explication, rattacher à une théorie applique à la réalité enfin elle est liée à un domaine
particulière, à la manière propre de procéder ce domaine.

En science de la gestion une méthode est une démarche à suivre pour atteindre un but ou un
objectif (MARIE LAURE).
6

0.6.1.1. La méthode inductive


Elle consiste à trouve une règle générale qui pourrait tendre compte de la conséquence si
l’observation empirique est vraie, elle par de l’observation empirique de faits ou de
événement pour en dégager les régularités qui servirons à établirai des énoncé l’indiction est
utilisé pour d’écrire de phénomène et explique la relation entre certaine variable.

0.6.1.2. La méthode comparative


Cette méthode consiste à d’écrire et préparer les données pour l’analyse, mesurer les relations
entre les variables, comparées les résultats observés, rechercher la signification des écarts2.

La méthode comparative est une démarche cognitive par laquelle on s’efforce à comprendre
un phénomène par la confrontation des situations différentes.

0.6.1.3. La méthode historique


Selon le professeur MULUMBATI : la méthode historique est celle qui s’efforce de
reconstituer les événements jusqu’au temps générateur ou fait initial en essayant de
ressembler, d’ordonner et de hiérarchie autour d’un phénomène singulier une pluralité des
faits afin de déceler celui qui exerce le plus d’influence sur les phénomènes étudies

b. Technique de recherche

La technique de recherche est une manière de procéder dans un travail scientifique pour
parvenir à accueillir les informations utiles et nécessaires en vue de mieux approfondir ses
analyses.

Selon TSHUNGU BAMESA il considère la technique de recherche comme : « étant


l’ensemble des moyens qui permettent d’acquérir et de traiter toutes les données de nos
recherches afin de mieux comprendre et d’expliquer le sujet d’étude »3.

0.6.2.1. Technique documentaire


Cette technique consiste à consulter certains ouvrages nécessaires à faire recours aux archives,
aux notes des cours c’est-à-dire la documentation est nécessaire en vue d’obtenir des
informations plus précises et plus objectives. Elle nous a permis de consulter les documents à
caractère générale et spécifique en rapport avec notre sujet4.

2
REUCHLIN M, les méthodes en psychologie, 3ème édition, P.U.F, paris, 1973, p25.
3
TSHIUNGU BAMESA, Méthodes de recherche en science sociales, notes de cours, G1 SPA, UNILU, 1999-
2000, inédit.
4
PINTO et GRAWITZ : Op cit. page 39
7

0.6.2.2. Technique d’interview


Est un procès de communication verbale auquel, on tente d’obtenir du second, les
informations que l’on a besoin pour l’élaboration d’un travail scientifique5.

L’interview selon nous, est un rapport de communication verbale entre deux personnes, l’une
enquêteur et l’autre enquête en vue de recueillir les informations plus précises à l’égard de la
deuxième.

0.7. DELIMITATION DU SUJET


Pour raison de précision afin d’éviter le traitement superficiel, il nous a paru nécessaire de
limiter notre étude dans le contexte spatial et temporel.

0.7.1. Dans l’espace


Notre étude a pour délimitation spatiale la société nationale d’électricité, car celle-ci, le pilier
de la République Démocratique du Congo sur le plan énergétique (électrique) qui jusqu’à ces
jours garde encore le monopole de la production, du transport et de la distribution de
l’électricité dans toute la RDC.

Notre étude a pour domaine d’étude l’analyse financière plus précisément sur les déterminants
de l’autofinancement et l’autonomie financière.

0.7.2. Dans le temps


Pour une bonne analyse, nous nous sommes donnés une période de 4ans soit de 2016 à
2018 pour mieux percevoir les tendances de la structure financière de la SNEL et voir en
quelle mesure peut-elle être autonome sur le plan financier.

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL


Hormis l’introduction générale et la conclusion général, le sent travail sera subdivise en
trois chapitre suivant:

 Le premier chapitre est consacré aux cadre conceptuel et des recherché ;


 Le deuxième chapitre sera consacré sur la revue de littérature ;
 Le troisième chapitre sera consacré sur les résultats de l’étude.

5
IDEM
8

Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL ET DES RECHERCHES


Ce chapitre sera divisé en deux grandes sections dont le premier aura le privilège de définir
les différents concepts qui charpentent notre sujet de recherche et la seconde quant à elle sera
base sur une approché et une définition des concepts connexes.

SECTION 1. : CONCEPTS DE L’ENTREPRISE


Il est important de commence par définir les concepts de base pour mieux comprendre
l’économie de notre sujet.

Ce concept « entreprise » admet plusieurs acceptions selon différents auteurs, les suivants :

1. L’entreprise est l’ensemble de moyens utilisés pour la réalisation, du profit et sous la


responsabilité d’une même personne juridique, d’opération commerciale ou financière
poursuivie pendant une période6.
2. Celle-ci est un organisme autonome qui produit des biens ou des services pour un
marché, en vue de réaliser un profit7.
3. L’entreprise est considérée comme un organisme ou une entité financièrement
indépendante produisent pour le marché des biens ou services8. Partant des toutes ces
définitions, nous pouvons résume que l’entreprises est une identité socio-économique
qui opère dans un environnement donner en produisant des biens ou des services en
vue de satisfaire les besoins de la communauté, en vue de réalisé un profit.

1.1. : NOTION DE L’ENTREPRISE


Pour satisfaire ses besoins. L’homme consomme les biens et les services qu’il se
procure généralement par échange contre la monnaie. Ces biens sont produits par l’entreprise.

Les entreprises sont considérées comme le moteur de la croissance économique. Au


fond, ce sont les entreprises qui produisent les biens ou les services et par là, multiplient les
richesses et implique la mise en œuvre des ressources matériels, de travail et capital
nécessaires à la réalisation de l’objet social pour lequel l’entreprise a été créé. L’expérience a
démontré que les économies les plus florissantes sont celles qui disposent des entreprises
dynamiques et compétitives9.

6
A VERHULST, comptabilité élémentaire, 2ème édition, Kinshasa, 2010, P3.
7
KUDIANGELA KASSEMBE, organisation comptable, Kinshasa, édition, 2010, P3
8
KINZONZI Mv, comptabilité générale élémentaire, paris, édition, Foucher, 1979.
9
KITSALI KATUNGO JH, note de cours de conjoncture et entreprise, 2015-2016, P4.
9

1.2. : VISION DE L’ENTREPRISE


De nos jours une entreprise revêt trois facettes : cellule économique de production,
organisation, autonome et système ouvert. Ces trois facettes sont vécues la concomitamment.

1.2.1 : L’entreprise en tant que cellule économique de la production


Il s’agit ici de la conception économique ou classique de l’entreprise c’est-à-dire que
l’entreprise du point de vue microéconomique. Cette conception de l’entreprise a été
développée par CYERT et MARCH10. Elle est basée sur 5hypothèses qui sont :

1. Pour cette conception l’entreprise n’a qu’un seul objectif. Pour maximiser le profit,
l’entreprise doit minimiser les dépenses recettes ;
2. L’entreprise ne s’occupe que de la production ;
3. L’entreprise maitrise son environnement c’est-à-dire il n’y a pas d’incertitude dans le
calcul de l’entreprise. Elle maitrise parfaitement son environnement ;
4. L’entreprise ne s’occupe que du prix et de la quantité. Tout la théorie économique à
pour équation ; quelle quantité pour quel prix (l’entreprise est guidée par la loi de
l’offre et de la demande). Au vue de cette conception d’entreprise, ROSNEY a
inventorie trois fonctions économiques pour celle-ci :
1) La fonction de production et la création de la valeur ajoutée ;
2) La fonction de répartition de revenu ;
3) La fonction d’investissement et de financement.

1.3. : ROLE DE L’ENTREPRISE


La gestion efficiente de l’entreprise suppose la poursuite des trais objectif qui
caractérise son rôle :

a) Rôle économique
1) Satisfaire les besoins de la clientèle aux meilleures conditions de prix et de
qualité ;
2) Veiller à apporter l’équilibre entre l’offre et la demande ;
3) Innover ou créer des nouveaux procédés ;
4) Participer au développement économique
b) Rôle social
Ici l’entreprise joue un double rôle :
1) L’entreprise doit fournir les emplois ;

10
CYRT et MARCH, théorie du comportement de la firme, édition de l’université de Minnesota, 1963, P18.
10

2) L’entreprise doit chercher l’amélioration de la condition morale et matérielle des


agents qui collabore au fonctionnement de celle-ci
c) Rôle financier
Ceci consiste a assuré la rentabilité de l’entreprise et son équilibre financier.
Ces trois rôles apparemment opposés ne peuvent être atteint que par le
développement de la productivité économique de l’entreprise.

1.4. : CLASSIFICATION DES ENTREPRISES


On peut classer les entreprises en les plaçant à des points de vue très variés, c’est à dire en
choisissant divers critères :

1) D’après leur nature juridique ;

2) D’après leur mode, d’activité économiques ;

3) D’après leur module économique ;

4) D’après leur taille ou dimension.

a) D’après leur nature juridique

Les conditions juridiques des formes pour constituer une société. Ces conditions sont
des formalités administratives qui ont pour but de faire naitre un nouvel être juridique qu’est
la société. Les conditions juridiques de fond ne permettent pas à elles seul à une société
d’exister officiellement car même après les avoir remplies, l’Etat et au public. Le contrat de
société a comme effet de donner naissance à un nouvel être juridique, une personne morale
distincte de la personne de chaque associé et susceptible d’avoir des droits et des obligations.
Comme à une personne physique la loi reconnait à une personne morale :

1) Un patrimoine propre constitué par les biens apportés par les associées. Ce patrimoine
constitue la seul garantie des tiers, raison pour laquelle il ne peut être modifié sans publicité.

2) Un nom appelé dénomination aussi bien dans les sociétés des personnes que dans les
sociétés des capitaux.

3) Un domicile appelé siège social lequel ne peut être constitué uniquement par une boite
postale mais doit être localisé par une adresse ou une indication géographique suffisamment
précise

4) Une nationalité qui est déterminée par le lieu du siège social.


11

5) La capacité juridique de poser des actes dans le cadre de son objet social.

Le législateur OHADA ne reconnait que les quatre formes suivantes :

a) La société en nom collectif (SNC) ;


b) La société en commandité simple (SCS) ;
c) La société à responsabilité limitée (SARL) ;
d) La société par action à responsabilité limitée ou société anonymes (SA).

Les quatre formes de société ci-dessus sont rangées en trois catégories à savoir :

0. Les sociétés des personnes.

Les sociétés des personnes sont des sociétés dans lesquelles la personnalité de l’associé
est l’élément déterminant pour leur constitution.

Les sociétés des personnes comprennent deux forment suivantes :

1) La SNC c’est celle qui est constituée par deux ou plusieurs associées est solidairement et
indéfiniment responsables des obligations de la société.

2) La société en commandité simple c’est celle qui est constituée par deux sortes d’associés
d’une part, les associés commandités propriétaire de la société solidairement et indéfiniment
responsables comme dans la SNC et d’autre part, les associés commanditaires, simples
bailleurs de fond, dont la responsabilité est limitée aux montants de leurs apports. Dans les
sociétés des personnes chaque associé à la qualité de commerçant à l’exclusion des
commanditaires à la qualité de commerçant l’exclusion des commanditaires dans les SCS. La
faillite de la société entraine celle de chaque associé.

Les sociétés des personnes adoptent une dénomination sociale c’est-à-dire


l’appellation de la société qui peut reprendre le nom d’un seul associé alors suivie de la
mention « et Cie » ou les noms de plusieurs associé sans alors cette dernière mention11.

Cette appellation doit être précédée ou suivie immédiatement en caractère lisibles de


l’indication de la forme de la société, du montant du capital social et de la mention de son
immatriculation au registre du commerce et de crédit mobilier. A défaut l’unanimité la
cession ne peut avoir lieu mai les statuts peuvent prévoir une procédure de rachat pour
permettre le retrait de l’associé cédant. OHADA, acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et du groupement d’intérêt économiques, Juriscope 2002, p377).
11
CHEY MUKANDU « manuel de comptabilité des sociétés », 2018-2019, p10.
12

Les sociétés de personne ne sont pas autorisées à recourir l’épargne public. Dans ces
sociétés l’interdiction, la faillite ou la mort d’un associé entrainent la dissolution de la société
sauf si le statut a prévu le contraire. D’une manière générale, les sociétés des personnes sont
gérées par une personne physique ou morale désignée par le statut ou l’assemblée générale.
Dans les SCS, seul les associés commandités sont autorisés à s’occuper de la gestion les
autres ne sont pas autorisés car ils sont considérés comme de simple bailleurs de fond cette
exclusion des associées commanditaires de la gestion, ne concerne pas les opérations qui
mettent la société en contact avec l’extérieur. Ces derniers peuvent participer à la prise de
décision donner des avis, donner des conseils aux gérants et donner l’autorisation d’accomplir
les actes excédant leur pouvoir.

1. Les sociétés des capitaux

Les sociétés des capitaux sont celle dans lesquelles seuls les capitaux à apporter ont de
l’importance pour être constitué. Parmi les sociétés des capitaux nous avons la société en
commandité simple par action et la société par action qui est la seule forme des sociétés des
capitaux reconnue par le législateur.

1) La société par action ou société anonyme

La société par action (SA) est une société dans laquelle les droits des associés
sont représentés par des titres négociables appelée action, la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports et qui est autorisé à faire appel à l’épargne publique.
Celle-ci peut comprendre qu’un seul actionnaire.

2) La société en commandite par actions

C’est une combinaison de la société en commandite simple et la société des


capitaux. Elle est rangée dans la catégorie des sociétés des capitaux car son capital est divisé
en actions comme dans la société anonyme.

a) Définition

La société en commandite par action est une société dans laquelle le capital social est
également représenté par des titres négociables appelés actions et qui est constitué par
deux types d’associés , d’une part les actionnaires commandités, solidairement et
indéfiniment responsables des engagements de la société et d’autre part les actionnaires
commanditaires, simples bailleurs de fond dont la responsabilité est limitée au montants
des apports.
13

Nous avons :

1) L’entreprise individuelle

Celle-ci est exploitée par un individu agissant sous sa seule responsabilité, elle présente sous
trois formes essentielles :

a) Entreprise artisanale ;
b) Entreprise agricole ;
c) Entreprise individuelle ou commerciale.

2) L’entreprise sociétaire

Celle-ci est constituée par un groupe des personnes appelée « associés » qui conviennent
par un contrat de se partager le bénéfice qui pourra en résulter ou de profiter des avantages
qu’elle pourra procurer par la mise en commun d’un capital social.

On distingue trois sortes des sociétés :

a) La société commerciale : celle qui a une forme commerciale et qui pose des actes énumérés
et qualifié d’actes de commerce par la loi et qui a pour but de partager le bénéfice réalisé entre
les associés.

b) La société civile : celle qui a pour objet de poser des actes civils et de partager le bénéfice
réalisé entre les associés mais qui n’a pas une forme commerciale.

c) L’association : une société qui peut poser des actes aussi bien commerciaux que les civils
mais qui n’a pas pour but de partager le bénéfice réalisé entre les associés. Raison pour
laquelle, par opposition aux deux premières sortes des sociétés, on qualifie cette dernière de
sans but lucratif et le sigle « ASBL » signifie justement « association sans but lucratif ».

b) D’après leurs modes d’activité économique

Ce secteur d’activités se regroupe à l’intérieure des ensembles plus vastes et


traditionnel. D’où nous avons :

1) L’entreprise de production

Elle comprend :

a) L’exploitation agricole : l’activité consiste à fournir au consommateur, issus de la


faune et de la flore ;
14

b) Les entreprises extractives minières, énergétique ; qui fournissent aux entreprises


soit des sources d’énergies électriques, pétrole, etc.

2) Les entreprises commerciales

Sont des entreprises a pour but lucratif, qui achètent des marchandises pour
revendre en l’état ou après une légère transformation.

3) les entreprises des prestations des services

Ces sont des entreprises qui vendent des services rendus (les entreprises des
transports, les entreprises d’expertises comptables, etc.)

c) D’après leurs modules économiques

Nous avons :

1) Les entreprises privées

Celles dont le patrimoine, à son origine, provient de particuliers et dont la gestion est entre
les mains des particuliers. Elles sont subdivisées en entreprise individuelle et sociétaires.

2) Les entreprises coopératives

Ce sont des associations des personnes qui proposent d’assurer essentiellement à leurs
membres et à des éléments étrangers. Leur but n’est pas la recherche d’un profit maximum,
mais elles sont tenues comme entreprises d’assurer sa rentabilité poursuivie.

3) Les entreprises publiques

Celles dont les moyens d’actions ont été financées totalement par le pouvoir public
(l’Etat). Ce module ne cherche pas le grand profit mais, la recherche de l’intérêt général. Les
entreprises publiques proprement dites comprennent les régies directes, les régies de l’Etat et
les régies municipales. Les recettes et les dépenses peuvent être confondues dans les budgets
de la collectivité locale. Pour certains, leur autonomie financière traduit par le vote d’un
budget annexe. Les offices sont les établissements publics industriels et commerciaux, gérées
selon les méthodes d’une entreprise privée, mais soumis au contrôle et à la vérification de
finance et à la cour des comptes.
15

4) Les entreprises mixtes

Ce sont des entreprises dont une partie du capital appartient à l’Etat et l’autre au
particulier.

d) D’après leur taille ou dimension

On distingue :

1) Les petites entreprises

Elle est considérée comme étant celle dont l’effectif est compris entre une et cinquante
personnes, la limite supérieure peut être dix pour les unes, vingt ou cinquante pour les autres.

2) Les moyennes entreprises

Elle est celle dont l’effectif est compris entre 10 et 500 salariés, la limite inferieure
pouvant être 10,20 ou 50 et la limite supérieure à200, 300, ou 500 selon le pays. Elle est celle
dont l’effectif est supérieur à 500 personnes limite pouvant être basé à 300 varie même 1000
personnes.

1.5. CARACTERISTIQUE DES ENTREPRISES


Les caractéristiques principales sont les suivants :

1) La base capitaliste, c’est à dire qu’elles ont besoin d’un capital initial ;
2) La recherche d’un profit sauf exception près ;
3) Un produit (bien ou services) est destiné à l’échange ;
4) La participation du profit se fait sous forme de salaire et appointement et
également sous quatre formes dans le but de réaliser ses objectifs.

1.6. DEFINITIONS DES CONCEPTS FONDAMENTAUX


1) LE FINANCEMENT EXTERNE

Avant de définir le concept « financement » voyons d’abord la signification du


verbe « financer une entreprise ».

 Financer une entreprise consiste essentiellement à la disposition de ses dirigeants, aux


moments opportuns et par les procédés les plus économiques, les capitaux qui leurs
seront nécessaires, tout en leur assurant leur indépendance et leur liberté d’action12.

12
URBAIN J VAES, la technique du financement des entreprises et spécialement des sociétés des capitaux, 3 ème
édition, Gembloux 1956
16

 Financement externe : ce sont des capitaux étrangers ou fonds empruntés qui


proviennent du crédit privé ou public sous toutes ses formes, qui sont des prêts fait à
l’entreprise avec ou sans garantie spéciale, mais qui doivent être remboursés
intégralement. Ces capitaux peuvent provenir des crédits obtenus soit à long terme ou
à moyen terme c’est-à-dire sur le marché des capitaux (en bourse) ou par lancement
d’actions, soit à court terme sur le marché de l’argent (en banque) ou par le crédit
bancaire. Ils sont obtenus par l’emprunt-obligation pour dérouler les activités de
l’entreprise.

2) LE FINANCEMENT INTERNE

Il s’agit du capital participant un ensemble formé par les apports des propriétaires. Ces
apports différents selon qu’il s’agit de l’entreprise individuelle ou de l’entreprise sociétaire.

Dans l’entreprise individuelle, c’est l’entrepreneur seul qui apporte les


capitaux, mais dans une entreprise sociétaire, l’apport est constitué par les apports des
plusieurs associés.

3) L’AUTOFINANCEMENT

L’autofinancement est un financement que l’agent économique obtient au cours de son


activité, il est constitué par des moyens de financement permanents ou à longue durée,
prélevés dans les ressources de la gestion (résultats à conserver, amortissements et
provisions).

L’autofinancement est la capacité d’autofinancer après distribution des


dividendes de l’exercice.

L’autofinancement apparaît comme l’ensemble des moyens de financement


puisés dans l’entreprise elle-même.

Nous pouvons distinguer l’autofinancement brut qui est constitué du résultat


net avant impôt (solde du compte85) augmenté des amortissements et des provisions (solde
des comptes 78 et 78*) et l’autofinancement net qui représente le résultat après impôt et
distribution(augmentation du crédit du compté ‘’13’’résultat à conserver par l’agent
économique) augmenté des amortissements et des provisions (soldes des comptes 68 et 68*)
sous déduction des reprises sur ces amortissements et provisions (soldes des comptes 78 et
78*).
17

SECTION 2. PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE SOCIETE


NATIONALE DE L’ELECTRICITE

Dans le monde moderne, l’électricité est un élément essentiel de la vie quotidienne. En


fait, il est probablement impossible de compter toutes les fois que nous utilisons des
électricités au cours de la journée. Dès que nous nous levons le matin, nous utilisons des
électricités pour faire griller nos pains, pour écouter la radio ou encore suivre la télévision,
pour réfrigérer nos produits frais. L’électricité donnée de la lumière dans les auditoires, les
classes et des bureaux où nous passons la journée. Les vêtements que nous portons, même les
voitures que nous conduisons, sont fabriques à l’aide des machines qui fonctionnent avec de
l’électricité.

2.1. PRESENTATION DE LA SNEL


2.1.1. HISTORIQUE de la SNEL
La société nationale de l’électricité « SNEL » en sigle est un établissement de droit public à
caractère industriel et commercial qui a été créé par l’ordonnance – loi n°73/003 du 16 mai
1970. A l’origine, l’entreprise reçue de l’état, en tant que maitre d’ouvrage, le mandat
d’œuvre par les travaux de première étape de l’aménagement du site d’INGA.

En effet, Le gouvernement dans le soucieuse de satisfaire aux besoins énergétique du


pays avait institué par l’ordonnance présidentielle n°67/391 du 23 Septembre 1967
instituaient le comité technique et financière pour la gestion qui sera substituée par la société
national de l’électricité en 1970.

A la suite de la mise en œuvre du central d’INGA le 24 novembre 1972, l’objet de la


société national de l’électricité sera complet. La société nationale de l’électricité devenait
effectivement le producteur du transport de distributeur l’énergie électrique, à part la
REGIDESO est des sociétés commerciales privées existantes déjà, ayant le même objet social
que la société nationale de l’électricité.

Il s’agit notamment de :

 COMETRICK (Compagnie Electrique de Kinshasa) ;


 FORCES DE L’EST ;
 FORCES DU BAS CONGO ;
 SOGETOR (Société Générale des forces hydro-électrique);
 SOGELEC (Société Générale d’Electricité).
18

Au cours de cette même année, le gouvernement mit en marche le processus


d’absorption progressive de ces sociétés privées par la société nationale de
l’électricité. L’issue de ce processus se traduit par l’instauration d’une situation de
monopole au profit de la société nationale de l’électricité, ce processus a vu le jour
par la loi n°74/012 du 14 juillet 1974 portant reprise par la société nationale de
l’électricité de leurs droits, obligatoire et exercice d’activité étant une manière
stratégique dans le développement économique et social du pays.

La reprise totale des activités électrique de la REGIDESO aura lieu en 1974


depuis lors de la société national de l’électricité contrôle en réalité toutes les grandes
centrales hydro-électrique et thermique du pays à l’exception de quelques centrales
associé aux installations d’entreprise isolées.

A ce jour, le service public de l’électricité est confié à la société nationale de


l’électricité érigée sous-forme de société d’Etat conformément à la loi-cadre sur les
entreprises publiques et l’ordonnance n°76/196 du 05 mai 1978 approuvant ses statuts
sous la tutelle du ministère de mines et d’énergie ; ainsi après sa création
administrative et sa définition statutaire par le pouvoir public, il est responsable à la
société de concrétiser ses structure fonctionnelle et ses activités sur le terrain13.

Pour ce faire il lui a fallu, à partir de ses anciennes sociétés productives


d’énergie électrique ayant des structures et cultures différentes, traduite dans le fait,
une véritable société d’électricité à l’échéance nationale.

2.1.2. LA CREATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
Une entreprise d’Etat, la société nationale d’électricité à son siège social au n°238,
avenue de la justice, commune de la Gombe à Kinshasa. Elle est une entreprise
industrielle et commerciale car elle produit de l’énergie électrique et procède à la
vente de cette production.

13
www.SNEL.cd
19

2.1.3. OBJET SOCIAL DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
La SNEL a comme objet social :

 La production de l’électricité ;
 La distribution de l’énergie électrique à moindre coût possible de son
énergie ;
 Le transport d’énergie électrique ;

Dès son origine, la société nationale de l’électricité a été dotée des structures
centrales et leaders lui permettant de réaliser son objet social qui consiste à la production, la
distribution et le transport de l’énergie électrique en procédant par :

 Le captage et l’utilisation des eaux du fleuve Congo et d’autres


rivières du pays pour la production du courant électrique à tout prix ;
 Permettre à la population d’utiliser son énergie électrique avec leurs
appareils électroménagers ;
 Offres de l’emploi aux chômeurs, l’encadreur et former.

2.1.3.1. LA FILIERE DE LA PRODUCTION


La production de l’électricité est faite sur l’ensemble du territoire de la
République Démocratique du Congo. La société nationale de l’électricité effectue deux types
de production :

 La production hydraulique : elle repose sur les centrales hydroélectriques


(Inga, Zongo, Mwandingusha)
 La production thermique : elle repose sur des groupes thermiques dans les
deux Kasaï.

2.1.3.2. LA FILIERE DE LA DISTRIBUTION


Elle comprend toute les opérateurs relatives à la vente d’énergie électrique aux
clients sur besoins du consommateur.

On distingue :

 Basse tension : consommation ménagère ;


 Moyenne tension : consommation des sociétés ;
 Haute tension : consommation des grandes sociétés.
20

2.1.3.3. LA FILIERE DU TRANSPORT


Pour le transport, il faut entendre le tirage des lignes à grandes distances de
conduite d’énergie et l’interconnexion de celle-ci avec d’autres centrales, à titre d’exemple
nous citons la ligne Inga-Shaba.

NB : les grands consommateurs d’électricité du pays sont constitués de l’Etat congolais et des
entreprises para-électriques qui absorbent près de 50% des fournitures totales d’électricité.

2.1.4. LA POLITIQUE SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE

Les objectifs visés sont :

 Faciliter aux agents à la propriété privée ;


 Améliorer des conditions de vie et du travail ;
 Assistance sociale aux agents dans leurs vies courantes.

2.1.5. STRUCTURE DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
Pour se doter de ses nouvelles structures et ses activités, la société nationale de
l’électricité recours aux anciennes sociétés producteurs d’énergie électrique ayant des
structures et des cultures différentes pour :

 Traduire dans les faits une société d’électricité véritable à l’échelon national
et international ;
 Définir son développement à court terme, moyen et long terme en rapport
avec les objectifs généraux leur assignés par l’Etat.

2.1.6. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET ORGANISATIONNELLE


DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE
La structure ayant été une vision préalable à la conception et à la définition
d’une plan de développement à long terme, la société nationale de l’électricité avait
procédé aux reformes et à la nationalisation progressive des cadres de direction et de
commandant et en 1989 elle recompte plus aucun personnel européen.

Une entreprise pour être mieux gérée, elle doit nécessairement être structuré sur
la division du travail, cela permettra une gestion aisée et plus souple de l’entreprise.
C’est ainsi que la société nationale de l’électricité sera subdivisée d’abord en trois
provinces d’exploitation à savoir :
21

 la direction du sud

Ayant son siège à Lubumbashi, cette direction gère lala totalité production, du transport et de
de trois quart de la province de l’ex province du Katanga.

 La direction provinciale Est

A son siège Bukavu est compose par la centrale de RUZIZI localité à Bukavu et alimente la
dite ville et deux pays limitrophes ; Rwanda et Burundi.

 La diction provinciale Ouest

Dont son siège se situe à Matadi, elle assure la production te transfert de l’énergie électrique
au Bas-Congo ou elle assure également la distribution. En dehors des directions provinciales,
la SNEL a d’autres directions administratives au niveau central.

2.1.6.1. AU NIVEAU PROVINCIALE


La SNEL est gérée par trois Directions provinciale qui son ;

1°) la directeur de la production ; charge de superviser le secteur de la production dans toute


la province ;

2°) Le directeur de transport ; supervise le transport au niveau de la province :

3°) La directeur de distribution aux niveaux provincial.

Pour mieux comprendre cette structure fonctionnelle de l’entreprise, il foudre présenter un


élément important qui est un schéma synthétique dans lequel sont présentées toutes les
fonctions départementale direction, c’est l’organisateur fonctionnel

2.1.6.2. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL14


Il s’agit des regroupements des fonctions telle manière que seul ensembles diriges les
administrateurs au niveau de «département » voici l’organigramme compte de la SNEL se
présente :

a) Les services de la direction générale ;


b) La direction de recherche qui comprend :
1) La planification, la recherche des financements, la gestion de la dette ;

14
REVUE DE L’ORGANISATION PROVINCIALE DE LA SNEL, 2005, p8.
22

2) La direction de l’organisation contrôle ; elle est très importe par l‘exercice de sa


mission relèvement au contrôle financier et l’organisation d’outil interne. Elle se
compose de ;

Dans la province du Haut-Katanga, cette entreprise a son siège à Lubumbashi chef- lieu de la
province du Haut-Katanga dans la commune de Kampemba au quartier industriel aux
numéros 5 et 6 de l’avenue Luvungi.

2.1.6.3. OBJET SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
La société nationale de l’électricité a comme objet social :

1°) Produire l’électricité :

2°) Transport de l’énergie électricité ;

3°) Distribution d’énergie électrique moindre cout possible son énergie.

2.1.6.4. POLITIQUE SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
Les objectif vises sont :

1°) Facilite aux agents à la propriété privée :

2°) Améliore des conditions de vie et de travail :

3°) Assistance sociale aux agents dans leurs vies courantes.

2.1.6.5. STRUCTURE DE LA SOCIETE NATIONALE DE


L’ELECTRICITE
Pour se doter de ses nouvelles structure et ses des activités, la SNEL recours aux
anciennes sociétés producteurs d’énergie électrique ayant des structures et des cultures
différente pour ;

1°) Traduire dans les faits une société d’électricité véritable à l’échelon nationale et
internationale ;

2°) Définir son développement à court terme. Moyen et long terme en rapport avec les
objectifs généraux leur assignes par l’Etat.
23

2.1.6.6. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET OGANISATIONNELLE


La structure ayant été une vision préalable à la conception et à la définition d’une plan de
développement à long terme, la SNEL avait procède aux reforme et à la nationalisation
progressive des cadre de direction et de commandement et en 1989 elle recompte plus aucun
personnel européen.

Une entreprise pour être mieux gérée, elle doit nécessairement être structure sur la division
du travail, cela permettra une gestion aisée et plus souple de de l’entreprise. C’est ainsi que la
SNEL sera subdivisée d’abord en trois provinces d’exploitation à savoir :

1°) Audit administratif et financier ;

2°) Audit technique ;

3°) contrôle de gestion.

Organisation, informatique, Bureau des standards, secrétariat général, cellules d’étude,


administration centrale, Département technique : équipement.

Production et transport

Département financier : approvisionnement-trésorerie et comptabilité.

1°) Direction de distribution de Kinshasa commerciale-réseaux de distribution de Kinshasa


exploitation de distribution de Kinshasa.

2°) direction des distributions provinciale : réseaux de distribution provinciale et centre


autonomes.

3°) direction des ressources humaines : médicale, formation.

2.1.7. ORGANISATION DE LA DIRECTION FINANCIERE DE LA


SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE
La Direction financière de la SNEL joue un rôle majeur, non seulement elle
analyse la performance financière de la société, mais aussi elle met en place de mesure
poursuivie et améliorer la rentabilité de cette entreprise. Elle s’occupe de
l’approvisionnement, la comptabilité et la trésorerie, elle gère les avoirs financiers et les prêts,
élabore les budgets et détermine le prix de revient des diverses prestations de la société.

La Direction financière de la SNEL est organisée de la manière suivante :


24

2.1.7.1. LE SERVICE DE COMPTABILITE


Le service de comptabilité s’occupe de l’enregistrement des toutes les opérations
d’achat, vente, fournisseurs, banque et débiteurs. Il décrit la situation comptable de
l’entreprise, la vérification de la conformité des factures, enregistre les opérations de caisse,
passe les écritures de mouvement des banques, vérifie le calcul des charges financières,
définie la situation de trésorerie.

2.1.7.2. LE SERVICE DE CONTROLE


Le service de contrôle veille au contrôle de toute activité financière de la SNEL à
travers le respect des procédures en cours et en fin de période de gestion. Le service de
contrôle comprend les contrôleurs et les autres contrôleurs.

2.1.7.3. LE SERVICE DE RECOUVREMENT


Il assure la distribution de factures débitrices à toutes les agences locales pour les paiements et
la récupération des règlements.

2.1.7.4. LE SERVICE D’ACHAT


Ce service est responsable de tous les achats de la SNEL. Après avoir constaté un
besoin donnée, le service établi la demande d’achat qui doit être signé par le Directeur
financier et le Directeur Général et présentée ensuite au service d’achat pour le traitement.

2.1.7.5. L’ECONOMAT
Il s’agit du magasin de stockage des biens matériels : mobiles, pièces de rechange…,
l’économat gère et sauvegarde les biens de l’entreprise.

2.1.7.5 LE SERVICE DE PAIE


Ce service est chargé de préparer la paie du personnel, à travers le calcul des salaires et
charges sociales ainsi que la préparation des bulletins de paie, il opère l’enregistrement
comptable de la paie, la préparation des différentes déclarations sociales et fiscales : caisse de
retraite, sécurité sociale……

2.1.7.6. LA CAISSE GENERALE


Dans ce service, le travail consiste à :

 Recueillir et vérifier, en présence d’un témoin, tous les dépôts journaliers des caisses
et qui correspondant aux recettes perçues
 Préparer et effectuer les dépôts en banque
 Enregistrer sur le rapport de caisse les recettes espères ainsi que les règlements qui
arrivent par couvrir et qui sont transmis par la direction financière.
25

Organigramme de la SNEL

PRESIDENT DELEGUE GENERAL

SECRETARIET DIRECTION DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

BUREAU DES STANDARS DIRECTION ORGANISATION ET CONTROLE

CELLULES D’ETUDES SECRETARIAT GENERAL

DEPARTEMENT TECHNIQUE DEPARTEMENT FINANCIER DEPARTEMENT DISTRIBUTION DIRECTION DES


PROVINCIALE RESSOURCES HUMAINES

PRODUCTION ET TRANSPORT COMPTABILITE EXPLOITATION PERSONNEL

PRODUCTION TRESORERIE
RESEAUX FORMATION

TRANSPORT BUDGET COMMERCIAL VEDICAL

EQUIPEMENT APPROVISIONNEMENT

Source : Revue de l’organisation de la Direction provinciale


26

Chapitre II : REVUE DE LITTERATURE


L’entreprise est considérée comme le moteur de la
croissance économique. Son bon fonctionnement requiert des moyens dont celle-ci
devra avoir de façon permanente car dit-on que l’entreprise qui ne finance plus son
cycle d’exploitation est soumise à l’arrêt ou cessation des activités. C’est pourquoi
dans ce chapitre il est question de tabler sur le financement de l’entreprise ; pour cela
nous allons décrire les différents points pour une meilleure compréhension, nous
citons les capitaux propres et subventions, les déterminants de l’autofinancement, les
capitaux empruntés, l’équilibre financier de l’entreprise ainsi que les sources des
capitaux et d’équilibre financier.
Pour toute entreprise, nous devront savons que le passif du bilan fournit
des renseignements très utiles sur l’origine des ressources utilisés par une entreprise
pour financer ses activités. Ces ressources peuvent être classées en deux grandes
catégories : les ressources propres (fonds propres) et les ressources étrangères (fonds
de tiers). Dans chacune de ces catégories, il existe une variété de moyens de
financement auxquels une entreprise fait recourir.

SECTION 1 : LES CAPITAUX PROPRES ET SUBVENTIONS


(APPROCHE THEORIQUE)
Section 1.1. APPORTS INITIAUX DES PROPRIETAIRES
Par définition les apports sont des biens que chaque associé affecte à la réalisation
de l’objet commun de la société15.

Les apports en numéraire ou en espèce, sont des sommes d’argent que l’associé s’est engagé
à verser à la société selon certaines modalités variables avec le type de société.

Les apports en nature consistent dans le transfert de la propriété ou de la jouissance des biens
(immeuble, meuble corporel, meuble incorporel) à la société. Dans les sociétés à
responsabilités limitée et dans les sociétés anonymes, leur évaluation fait l’objet d’un rapport
par un commissaire aux apports (ce rapport est annexé aux statuts)16.

En échange de son apport, chaque associe reçoit une part de capital proportionnelle à la valeur
de cet apport (apport d’intérêt ou part sociale dans les sociétés de capitaux).

15
MAUD GESLOT et Al, comptable et financier, 10ème édition Revue Fiduciaire, Paris, 2010, p149.
16
MAUD GESLOT et Al, comptable et financier, 10ème édition Revue Fiduciaire, Paris, 2010, p150.
27

Les capitaux propres représentent le passif interne de l’entreprise, c’est-à-dire le solde du


patrimoine de l’entreprise et des engagements avec les tiers.

Les capitaux propres sont également définis comme la richesse des actionnaires17.

Du point de vue d’analyse du bilan, les capitaux propres sont déterminés par la différence
entre l’expression comptable, d’une part, de l’ensemble des éléments d’actifs et d’autre part ,
de l’ensemble des éléments du passif (passif externe). Le droit comptable ne donne pas de
définition positive des capitaux propres mais qui distingue, notamment parmi les capitaux
propres, les capitaux sociales, les primes d’émissions et les primes assimilées, les écarts de
réévaluation, le résultat de l’exercice ainsi que les réserves y compris les réserves
réglementées.

Le plant général comptable : quant à lui définit les capitaux propres comme somme
algébrique des comptes 10 à 14 :

1) Des apports (capital et prime liées au capital) ;

2) Des apports de réévaluation ;

3) Des écarts d’équivalence ;

4) Des bénéfices autres que ceux pour lesquels une décision de distribution est
intervenue : réserves, report à nouveau créditeur, bénéfice de l’exercice ;

5) Des pertes : report à nouveau débiteur, perte de l’exercice ;

6) Des subventions d’investissements ;

7) Des provisions réglementées.

Il est également précisé qu’au sein des capitaux propres, la situation nette est établie après
affectation du résultat de l’exercice. Elle exclut les subventions d’investissements et les
provisions réglementées.

17
ELIE COHEN ; gestion financière
28

Section 1.2. AUTOFINANCEMENT


1.2.1. Notions sur l’autofinancement
Il s’agit de moyen de financement dont l’entreprise utilise par opposition à l’appel aux
ressources extérieures (emprunt, crédit, augmentation du capital,…).

L’autofinancement peut être également pratiqué par les collectives publiques ; utilisation
de l’excédent des ressources courantes (impôts, produit des services) sur les dépenses du
fonctionnement de la société.

En effet, les ressources nécessaires au financement de l’investissement ne sont pas


recherchées auprès des préteurs (capitalistes, banque, marché financier,...), mais tirés des
produits de l’exploitation de l’unité économique elle-même, généralement la société.

1.2.2. Rappel définitionnel


C’est un financement provenant de l’accumulation dans une entreprise des capitaux
prélevés sur les bénéfices réalisés par celle-ci. Dans une société des capitaux, c’est la partie
des profits qui n’a pas été distribuée aux actionnaires, qu’elle que soit la forme de la
distribution. Elle se compose donc de deux éléments : les bénéfices qui n’ont pas été
distribués sous forme de dividende et donc mis en (réserves) et les sommes correspondantes
aux amortissements « dotation aux amortissements » et aux provisions18.

La prise en compte de l’amortissement représente l’autofinancement minimum. Le montant


de ces dépréciations irréversibles constitue le plus souvent l’élément le plus important de
l’autofinancement qui représente la richesse retenue par l’entreprise pour elle-même. Il
constitue par excellence, la ressource interne destinée à couvrir en tout ou partout les emplois
de l’exercice, il sert à financer :

1. Les investissements ;
2. L’augmentation du fonds de roulement ;
3. Le remboursement des emprunts19.

D’après nous, l’autofinancement est constitué d’une maniéré générale comme le cœur du
financement des entreprises et pour certaines d’entre-elles, la source exclusive du financement
dans les phases décisives du développement. Le caractère fondamental de cette ressource tient
au fait qu’elle ne vient pas seulement s’additionner à des ressources externes d’un montant

18
PIERRE VERMINE, financer l‘entreprise, éd., Dalloz, paris, 2000, p 67
19
MELYON G. gestion financière, 3ème édition, Bréal, 2004, p 12
29

déterminé mais constitue (l’amorce), le pivot à partir duquel le financement externe pourra
être sollicité et attiré par l’entreprise. Ce statut privilégié de l’autofinancement tient à deux
raisons fondamentales.

D’une part, son montant « en valeur relative » fournit une indication relative à la performance
de l’entreprise : un autofinancement élevé rassure les apporteurs de capitaux externes les
possibilités de rémunération est de mise en valeur des fonds qu’ils peuvent fournir. D’autre
part, c’est l’autofinancement qui crée la capacité de remboursement de l’entreprise. Son
importance donne ainsi une mesure du risque de non recouvrement que les apporteurs de
capitaux supportent du fait de l’entreprise.

1.2.3. L’importance de l’autofinancement


L’autofinancement conserve une place privilégiée dans la politique de financement de
l’entreprise dont il n’est pas seulement une composante mais à proprement parler, le pivot20.
Dans la mesure où il traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la reproduction des capitaux
qui lui sont confiés ; et permet seul de constituer un financement indépendant, stable et
sécréter les fonds grâces aux quels seront remboursés les emprunts souscrits. A ce titre, il
constitue la fondation sur laquelle pourra s’édifier une politique de financements viable.

Au regard de ce qui précède nous pouvons souligner l’avantage de l’autofinancement dans


l’entreprise en ce sens ;

1. Il assure une certaine indépendance à l’entreprise qui n’a pas solliciter des
financements externes dont l’octroi nécessite l’accord des préteurs sur le bien-fondé de
l’opération ;
2. Il permet d’employer de la façon la plus rentable les liquidités réalisées par l’entreprise
au cours de l’exercice ;
3. Il répond au désir d’endettement en réduisant les charges financières et en permettant
éventuellement l’accès à certains avantages fiscaux, surtout dans la mesure où
l’autofinancement est constitué principalement par les amortissements ;
4. Il réduit le risque du créancier se traduisant par des plus-values et non des dividendes
plus lourdement imposés par l’actionnaire, il constitue pour le gestionnaire une

20
ELIE COHEN, gestion financière de l’entreprise et développement financier, Edicte, Paris, P197.
30

ressource mobile sans avoir à solliciter des tiers qui diminue de leur entreprise tous en
accroissant la valeur de leur stock21.

A certains égards, l’autofinancement apparait comme une ressource financière parmi tant
d’autres pourtant il ne constitue pas tout à fait une source de fonds « comme les autres ».
Dans la mesure où l’autofinancement traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la
reproduction des capitaux qui sont confié. Il permet seul de constituer un financement
indépendant et stable et de sécréter les fonds grâce auxquels seront remboursés les emprunts
souscrits. A ce titre, il constitue la fondation sur laquelle pourra s’édifier une politique de
financement viable.

L’autofinancement traduit en premier lieu l’aptitude de l’entreprise à assurer la reconstitution


simple (c’est-à-dire la conservation, et si possible, la reconstitution élargie, c’est-à-dire la
croissance, du capital qui s’y trouve engagé.

Bien qu’important, toute stratégie de financement des investissements ne sauraient être basée
sur les moyens générés par l’entreprise d’autant plus ces moyens sont souvent dérisoires au
regard des besoins d’accroissement et développement.

En outre, compte tenu de la taille de l’entreprise en présence (grande entreprise),


l’autofinancement ne saurait faire face au cycle d’exploitation en cas d’investissement de
croissance et réduire la marge de manœuvre de l’entreprise. D’où le recours à l’endettement
avec un effet de levier qui le caractérise.

Enfin, l’autofinancement comme capacité, les activités de l’entreprise crée des conflits
d’intérêts entre actionnaires et managers22. Les premiers ne sont pas tellement intéressés que
les gestionnaires retiennent une partie des ressources générés par l’entreprise, toutes
ressources à part les réserves légales doivent être réparties sous forme de dividende ou de
rémunération des capitaux investis. Mais pour les managers dont le souci est d’accroitre les
ressources propres de l’entreprise qui caractérisent même le niveau de ses prélèvement ou
levés, l’autofinancement est important.

21
PIERRE VERMINE : financer l’entreprise, éd, Dalloz, paris, 2000, p67
22
BAUDEL A., Théorie de la firme, seuil, paris, p 58.
31

1.2.1.1 AUTOFINANCEMENT ET AUTONOMIE FINACIERE


Dans la mesure où l’autofinancement est engendré par l’activité de l’entreprise elle-
même, il apparait enfin comme le seul gage possible d’une autonomie d’une stabilité
suffisante dans le financement. Bien sûr, il existe d’autres ressources stables que
l’autofinancement, par exemple l’augmentation de capital ou l’emprunt à long et moyen terme
risque ; les bailleurs de fonds externes n’accepteront d’apporter des ressources durables que si
le montant de l’autofinancement engendre par l’entreprise les rassures sur sa viabilité et ses
performances.

De même, il existe d’autres ressources autonomes que l’autofinancement puisque tout apport
en capitaux propres ne semble pas accroitre la dépendance de l’entreprise à l’égard de
préteurs. Mais, d’une part, une entreprise présentant des résultats et autofinancement
insuffisant risque de décourager les rapports en capital, des nouveaux actionnaires, voire
même des actionnaires déjà associés au capital. D’autre part, en cas d’insuffisance de
l’autofinancement, le recours à l’augmentation de capital peut être l’occasion d’une perte de
contrôle, totale ou partielle, pour les associés actuels contraints de faire appel à des ressources
externes pour reconstituer les capacités de financement de l’entreprise.

1.2.1.2 FORMES D’AUTOFINANCEMENT


Plusieurs discutions ont tourné autour de l’autofinancement, c’est ainsi que certains auteurs
ont exclu l’amortissement dans calcul de l’autofinancement par le fait qu’il est considéré
d’une part comme moyen de financement et d’autre part comme la constatation d’un cout réel.
C’est pourquoi certains distinguent l’autofinancement brut qui est l’ensemble de surplus
monétaire et l’autofinancement net qui est égal à l’autofinancement brut diminue des
amortissements.

D’autres encore subdivisent l’autofinancement en 3 catégories qui sont :

1. L’autofinancement par enrichissement ;


2. L’autofinancement de maintien ;
3. L’autofinancement de croissance ;
A. L’autofinancement par enrichissement ou l’autofinancement Net il regroupe en son
sein les réserves qui ne sont pas la partie du bénéfice non distribué.
B. L’autofinancement de maintien
32

Il est composé des charges représentant pour l’entreprise le moyen d’entretenir son patrimoine
au niveau déjà acquis. Ces charges sont les amortissements et les provisions.

C. L’autofinancement de croissance

Cette troisième catégorie est constituée de l’apport additionnel qui permettra d’élargir l’outil
de travail et donc développer l’activité. C’est du bénéfice non distribué non distribué qu’il
s’agit pour P. CONSO, l’autofinancement les éléments suivants23 :

1. Les réserves ;
2. Les provisions ;
3. Les amortissements.

En ce qui concerne le calcul de l’autofinancement, le système comptable OHADA propos de


le calculer en diminuant la capacité d’autofinancement (CAF) du montant des dividendes mis
en paiement au cours dès l’exercices, et non de la distribution due au titre de l’exercice.

Pour P. Conso et Franck HEMICHI, cette conception parait critiquable pour des raisons
ci-après24 :

1. Ce mode de calcul repose sur l’hypothèse implicite que la totalité du résultat net de
l’exercice sera affecté dans les capitaux propres de l’entreprise ;
2. Lorsqu’une entreprise paie en cours d’exercice des comptes sur dividendes,
l’application de la règle de détermination de l’autofinancement préconisée par le
SYCOHADA entraine un déséquilibre dans la construction du tableau de
financement ;
3. Enfin la justification selon laquelle l’autofinancement doit tenir compte des flux de
trésorerie de la période induit par la distribution, relève en réalité d’une confusion
entre surplus monétaire et variation d’encaisse.

23
PIERRE CONSO, gestionnaire financière de l’entreprise, tome4, 7 ème éd, paris, Dunod, 1988, p243.
24
MAUD GESLOT et Al., comptable et financier, 10ème édition, 2010, paris, cedex 10, p1191.
33

1.2.1.3. LES POSTES D’AUTOFINANCEMENT


1. Les Réserves

Ce sont des bénéfices conservés dans l’entreprise jusqu’à décision contraire de ses organes
compétents.

Les réserves représentent pour l’entreprise une ressource financière engendrée par sa propre
activité qui servira à financer ses moyens d’action.

Elles sont donc la manifestation de la politique d’autofinancement menée par l’entreprise,


politique qui permet de ne pas devoir faire appel à d’autres types de ressources « l’emprunt,
apport des nouveaux associés »

En outre, la constitution des réserves présente les avantages suivants :

1) Permettre d’apurer éventuellement les pertes ultérieures ;


2) Empêcher une diminution des liquidités de l’entreprise ;
3) Renforcer la structure financière de l’entreprise et par sa solvabilité.
2. Report à Nouveau

Le report à nouveau du résultat de l’exercice à affecter concerne la totalité ou la partie de


résultat qui doit être reprise dans le résultat à affecter de l’exercice suivant, il s’agit de :

 Soit d’un report à nouveau bénéficiaire (bénéficiaire reporté)


 Soit d’un report à nouveau déficitaire (perte reportée).

Les pertes reportées ne contribuent pas à l’autofinancement d’une entreprise, raison pour
laquelle seul le report à nouveau bénéficiaire être peut être enregistrée comme étant poste de
l’autofinancement en augmentant ce dernier.

3. Le Résultat

Comme pour le report à nouveaux, on distingue :

1. Le résultat positif (bénéficie) ;


2. Le résultat négatif (perte).

Le bénéfice, c’est le gain lors d’une opération d’une entreprise. En comptabilité, le bénéfice
est le résultat final d’un exercice venant augmenter la richesse de l’entreprise.
34

4. Plus-value de réévaluation

La plus-value de réévaluation est la constatation dans les comptes d’une augmentation de


valeur certaine et durable d’un élément actif.

Par plus-value de réévaluation, il faut entendre les plus-values non réalisées, exprimées dans
les comptes, sur des immobilisations corporelles et financières. Dans les comptes annuels, les
plus-values de réévaluation sont portées directement.

Au passif du bilan dans la rubrique plus-value de réévaluation.

Les plus-values de réévaluation sont maintenues au passif aussi longtemps que les biens
auxquels elles sont afférentes ne sont pas réalisés. En cas de réalisation de l’actif concerné, la
plus-value est transférée toutefois au compte de résultat :

1) Etre transféré aux réserves à concurrence du montant des amortissements actés sur la
plus-value ;
2) Etre incorporés au capital ;
3) En cas de moins-value ultérieur, être annulée à concurrence du montant non encore
amorti sur la plus-value.
5. Les amortissements et les provisions
a) Les amortissements

On entend par l’amortissement une constatation comptable de la dépréciation subite par les
éléments de l’actif immobilisés exclusivement. Ainsi donc l’amortissement ne concerne que
les actifs ayant une valeur et qui sont utilisées dans l’exploitation.

Ce sont des immobilisations corporelles connaissant des pertes d’utilité et de valeur due soit à
l’usure découlant de l’emploi soit à l’obsolescence.

Toutefois, l’amortissement ne constate pas la perte effective subie par un bien durant
l’exercice, il constate une moins-value théorique.

b) Les provisions

A la différence des amortissements, les provisions sont des montants pris en charges par le
compte de résultat et qui se rapportent à des charges à payer, probables ou indéterminés quant
à leur montant.
35

Ces provisions pour risques ont pour objet de couvrir des pertes ou des charges nettement
circonscrites quant à leurs nature, mais qu’à la daté de clôture de l’exercice, sont probables ou
certains.

Dans le calcul de l’autofinancement, cette composante doit être incorporée avec beaucoup de
prudence parce que certaines provisions qui sont en effet des charges à terme ne doivent pas
être considérées.

C’est le cas par-exemple des provisions pour les créances douteuses qui ne doivent pas être
pris en compte dans le calcul. Par contre, il faut prendre en considération les provisions pour
la dépréciation des titres de participation ou des prêts à plus d’un an, qui ont pour objet de
constater une dépréciation réelle donc une perte en capital.

1.2.1.4. LES SUBVENTIONS


Les administrations et organismes publics ou privés utilisent souvent le terme (subventions)
dans des très divers et en qualifient parfois les simples avances ou prêts25.

Le plan comptable général quant à lui il distingue :

1) Les subventions d’équilibre : les subventions dont bénéficie l’entreprise pour


compenser, en tout ou partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si ces
subventions ne lui avaient pas été accordées ;
2) Les subventions d’exploitation : subventions dont bénéficie l’entreprise pour lui
permettre de compenser l’insuffisance des certains produits d’exploitation ou de faire
face à certains charges d’exploitation ;
3) Les subventions d’investissement : subventions dont bénéficie l’entreprise en vue
d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées (subventions d’équipement) ou de
financer des activités à long terme.

La norme IAS20, comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur


l’aide publique fournit les directives sur la comptabilisation subvention et de l’aide
publique. Les subventions publiques sont comptabilisées en résultat net sur une base
systématique sur les périodes au titre desquelles l’entité comptabilise en charges les couts
liés que les subventions sont censées compenser. Dans le cas des subventions publiques

25
MAUD GESLOT et AL., op.cit., p1297
36

liées à des actifs, ceci exige de présenter la subvention soit en produits diffères, soit en la
déduisant de la valeur comptable de l’actif26.

Les subventions d’équipement sont un type d’aide publique dont la condition


fondamentale est que l’entreprise sollicitant la subvention achète, construise ou se rende
acquérir par tout autre moyen, d’actifs de long terme. Des conditions accessoires peuvent
être prévues pour restreindre le type ou la situation géographique de ces actifs ou leur
période d’acquisition ou de détention.

Par ailleurs, l’expression (subventions globales) désigne les subventions reçues pour le
financement d’un programme global comportant, d’une part, l’acquisition ou la création
des immobilisations et, d’autres l’augmentation du fonds de roulement.

1.3. LES DETERMINANTS DE L’AUTOFINANCEMENT


1.3.1. LA LIQUIDITE ET LA SOLVABILITE DE L’ENTREPRISE
La liquidité peut se définir, au sens large, comme la capacité à honorer lesdites dettes à
l’heure et à temps, lorsque celles-ci arrivent à l’échéance.

La solvabilité d’une entreprise ou des toutes entités marchandes ou non marchandes se


définit comme sa capacité à honorer ses dettes27.

La différence entre les deux c’est réside sur la liquidité se conçoit d’avantage dans une
perspective à court terme, tandis que la solvabilité s’inscrit dans une perspective à long
terme, l’entité peut s’assurer son avenir à long terme, car elle est à priori en mesure de
couvrir ses échéances.

La sanction d’une manque de liquidité pour une entreprise commerciale est la faillite, avec
la perspective d’une faillite déficitaire chaque fois que la solvabilité est elle-même
négative « ce qui est généralement le cas des entreprises en faillite ». Pour les autres
entités, le défaut de liquidité ou de solvabilité peut déboucher sur une liquidation
judiciaire. Les contraintes de solvabilité et de liquidité forment donc un impératif
permanent pour toute entité qui exerce une activité continue.

La solvabilité et la liquidité peuvent s’apprécier d’au moins deux façons suivantes :

26
WWW.IASplus.COM
27
KARINE CERRADA et AL., comptabilité et analyse des états financiers, 2 ème édition royale de Belgique
Bruxelles, 2016, p245.
37

 L’analyse interne, peut être utilisé par des prévisions de trésorerie,


organisées dans un budget de trésorerie, synthèse de l’ensemble des budgets
prévisionnels d’exploitation et hors exploitation pour s’assurer que la
contrainte est respectée et que les financements additionnels peuvent être
obtenus lorsque les recettes sont insuffisantes aux dépenses ;
 L’analyse externe, cet analyse ne disposent généralement pas des données
prévisionnelles de trésorerie, en est réduit à vérifier l’existence de fonds
propres suffisants c’est-à-dire la solvabilité et surtout à comparer la liquidité
de l’actif et exigibilité du passif pour évaluer les risques éventuels qui pèsent
sur l’entité28.

Afin de construire un diagnostic financier d’une entreprise qui permette de répondre aux
intérêts et aux questions des différentes parties prenantes de l’organisation, trois hypothèses
fondamentales ont été identifiés :

1. La rentabilité financière qui mesure les performances économiques et financière de


l’entité ;
2. L’équilibre financier qui porte, d’une part sur l’équilibre entre la structure temporelle
des ressources de l’entité et celle des emplois, et d’autre part, sur l’équilibre entre les
fonds propres et les capitaux empruntés dans les ressources financières dont dispose
l’entité ;
3. La solvabilité-liquidité de l’organisation qui détermine sa capacité à honorer
l’ensemble de ses dettes et ses engagements lorsqu’ils arrivent à l’échéance.

Les dimensions de la solvabilité et de la liquidité sont potentiellement en conflit dans la


mesure où une décision, comme l’augmentation de la part de l’endettement dans la structure
de financement de l’entité, peut entrainer une amélioration de la rentabilité et une
détérioration de la solvabilité.

28
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p245.
38

1.3.4. LES RESERVES ET LES BENEFICES


Les réserves sont des bénéfices affectés durablement à l’entreprise jusqu’à la décision
contraire des organes compétents29.

Elles peuvent exceptionnellement avoir pour origine le virement d’un élément de la situation
nette fait en application des dispositions légales, réglementaires, statutaires ou contractuelles.
Il en est ainsi pour :

 Les primes d’émissions affectées, susceptibles de revenir ultérieurement aux


obligataires dans l’attente de la conversion d’obligations en actions ;
 Les primes d’apports proprement dit en vue de la conversion d’actions amorties
totalement ou partiellement en actions de capital.

1.4. CAPITAUX EMPRUNTES ET EQUILIBRE FINANCIER DE


L’ENTREPRISE
L’endettement constitue une deuxième source de financement à laquelle les entreprises font
appel. On distingue, selon la durée, les dettes à long terme et les dettes à court terme.

1.4.1. LES EMPRUNTS OBLIGATAIRES


L’emprunt obligataire est un emprunt à long terme non subordonné représenté par des titres
de créance, susceptibles - comme sont les actions - d’être placés dans le public et d’être
négociable. Ces emprunts son souvent de montant élevé et sont divisés en fractions égales
appelées obligations30.

1.4.2. LES EMPRUNTS ORDINAIRES


Un individuel ou indivis est un emprunt réalisé auprès d’une seule personne, une banque ou
un organisme financier. C’est-à-dire qu’il y a un seul prêteur, par opposition aux emprunts
divisés dans lesquels la personne qui veut emprunter s’adresse à plusieurs personnes pour
réunir la somme dont il a besoin31. Pendant toute la durée de l’emprunt, l’emprunteur doit
effectuer des paiements que l’on appelle annuités, à fin de chaque période.

Chaque annuité comprend :

 Le remboursement d’une partie du capital emprunté, c’est l’amortissement ;


 Les intérêts calculés sur le capital qui n’a pas encore été remboursé.

29
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p1611.
30
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit. P219.
31
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit. p199.
39

Parmi les emprunts ordinaires nous pouvons définir les emprunts bancaires car ils constituent
un emprunt ordinaire contracté d’une banque.

Emprunt bancaire, est un prêt à long terme (plus d’un an) accordé par un établissement de
crédit à une entreprise, laquelle s’engage à le rembourser à une échéance bien déterminée.

Ce prêt est assorti d’une garantie qui peut être une hypothèque, une caution ou un
nantissement et comporte généralement un cout, appelé taux d’intérêt32.

Il est rare dans la réalité que le remboursement (l’amortissement) du capital et des intérêts
soient réalisés en une seule fois. Pour les déterminer, on fait souvent recours aux comptes
d’annuité et de taux de chargement33.

1.4.3 LE CREDIT- BAIL (Aspect Financier de LEASING)


L’opération de leasing ou crédit –bail est un mode de financement très souvent utilisé par des
petites et moyennes entreprise (PME) et par des petites et moyennes industries (PMI) pour le
financement de leurs investissements. Il s’agit d’un contrat de location d’un actif fixe signé
entre le bailleur (société de leasing) et l’entreprise-locataire (le preneur). Ce contrat s’entend
sur une ou plusieurs années et s’accompagne d’une série de versements fixes de la part de
l’entreprise34.

1.5 SOURCES DES CAPITAUX ET EQUILIBRE FINANCIER DE


L’ENTREPRISE

1.5.1 INCIDENCE DES CAPITAUX PROPRES SUR LA SITUATION


FINANCIERES35
Le passif de l’entreprise se compose de trois postes principaux, classés par
d’exigibilité croissante.
Les capitaux propres constituent l’origine des ressources les plus stables de l’entreprise,
apportées par les actionnaires et augmentées des bénéfices non distribués de l’entreprise.

 Le capital social et les primes d’émission correspondent aux engagements de


l’entreprise envers les associés ou actionnaires d’une société du fait de leurs apports
directs, en espèces ou en nature. Ces apports peuvent avoir lieu au moment de

32
Idem.
33
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit., p199.
34
ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit., p207.
35
KARINE CERRADA et AL., op.cit., p327.
40

constitution de la société ou ultérieurement, à cours d’augmentation de capital. Le


capital social d’une entreprise est égal au nombre de titres émis (c’est-à-dire les parts
sociales dans SARL et des SNL ou les actions dans le cas des sociétés de capitaux)
multiplié par la valeur nominale unitaire. Lorsque l’entreprise procède à une
augmentation de capital, les titres émis à ce montant-là sont mis en vente à un prix très
souvent supérieur à la valeur nominale des actions, fixée le jour de la création de
l’entreprise. Les acheteurs des titres paient donc, en plus de cette valeur nominale, une
prime (dite d’émission) égale à la différence entre le prix de vente des titres, qui
reflète la vraie valeur de l’entreprise à l’instant présent, et la valeur nominale des
titres.
 Les bénéfices passés non distribués sous forme de dividendes (éventuellement
diminués des pertes passées) sont accumulés par l’entreprise. Ces bénéfices
constituent un apport indirect des capitaux propres par les actionnaires, car il s’agit de
bénéfices que les actionnaires ont décidé de mettre dans l’entreprise. Ces bénéfices
passés non distribués peuvent être comptabilisés en réserves (légales, réglementées,
contractuelles ou facultatives), ou en report à nouveau. Le report à nouveau représente
la fraction des bénéfices passées qui n’a pas affectée peut donc servir ultérieurement à
verser un dividende. Les apports indirects de capitaux propres, non comptabilisés en
capital social, permettent à une entreprise d’accroitre sa marge de sécurité financière et
lui assure une capacité d’autofinancement.
 Le résultat de l’exercice courant, qui peut être positif ou négatif, vient augmenter ou
réduire les capitaux propres de l’entreprise. Le résultat net apparait au bilan avant
affectation, c’est-à-dire avant distribution des éventuels dividendes annuels aux
actionnaires.
 Provisions pour risque et charges. Toute provision vise à anticiper une charge. Le
passage de la provision, alors que la charge anticipée se matérialise, lors d’un exercice
ultérieur auquel elle ne se rapporte pas économiquement, l’entreprise procède à une
reprise de la provision (en produits) ce qui annule au niveau du résultat l’effet de la
charge. Les provisions pour risques et charges traduisent l’anticipation de l’entreprise
quant à l’augmentation du passif exigible, du fait d’une charge prévisible, liée à des
événements de l’exercice en cours mais non encore effective. Des provisions pour
risque c’est sont passées lorsque l’entreprise court un risque lié à un litige, une
restructuration, des engagements de retraite et pensions, des impôts différés, des
garanties offertes aux clients, des pertes sur contrats….des provisions pour changes
41

sont passées lorsque l’entreprise doit répartir des charges sur plusieurs exercices
(grosses répartition à mener dans plusieurs années décontamination d’un site après
l’arrêt d’exploitation.

Dans l’idéal, le bilan se devrait permettre l’évaluation immédiate de la valeur de l’entreprise,


des capitaux propres de l’entreprise et donc de la richesse de ses propriétaires. Mais ce n’est
pas le cas : la comptabilisation des postes du bilan se fait souvent en valeur historique, plutôt
qu’en juste valeur comptable très éloignée de sa valeur de marché « beaucoup plus élevée ou
beaucoup plus faible ». Un second problème est que certains actifs de l’entreprise, parmi les
plus essentiels à son fonctionnement, ne sont pas inscrits dans le bilan : capacité d’expertise
de ses salariés, sa réputation, les relations de confiance qu’elle a nouées avec ses clients et
fournisseurs, la compétence du dirigeant sont autant qui créent de la valeur et qui n’appartient
pas au bilan.

La valeur comptable des capitaux propres de l’entreprise n’est donc qu’une évaluation
imprécise de la (vraie) valeur de ses capitaux propres. La meilleure preuve est la différence,
parfois étonnante, entre la valeur comptable des capitaux propres d’une entreprise et la
somme qu’est prêt à payer un investisseur pour acheter l’entreprise.

Cette somme est la valeur de marché des capitaux propres, qu’il convient de ne pas confondre
avec la valeur comptable des capitaux propres. Cette valeur de marché, ou capitalisation
boursière, est égale au nombre d’actions émises par l’entreprise multiplié par le prix d’une
action. Ce prix, qui est la somme qu’un investisseur est prêt à débourser pour en devenir
propriétaire, n’a aucune raison de dépendre de la valeur comptable des capitaux propres ou du
coût historique des actifs de l’entreprise ; ce qui compte, du point de vue de l’investisseur,
c’est la capacité de ces actifs à être rentables dans le futur.
42

Chapitre III : LES RESULTATS DE L’ETUDE


L’autofinancement est considéré comme un moyen de financement dont l’entreprise
utilise par opposition à l’appel à des ressources extérieures (emprunt, crédit, augmentation de
capital,…) ou comme un financement provenant de l’accumulation dans une entreprise des
capitaux prélevés sur les bénéfices réalisés par celle-ci36.

De plus l’autofinancement apparaît souvent comme préférable pour un ensemble de


motifs qui témoignent du désir des dirigeants de l’entreprise de garder le contrôle de celle-ci,
de minimiser le risque des investissements ou le coût du capital37.

L’entreprise recourt à l’autofinancement par des différentes raisons pouvant amener les
dirigeants de celle-ci à préférer l’autofinancement à l’émission d’actions ou d’obligations, ou
encore au crédit bancaire. Un tel choix peut résulter, en premier lieu d’une attitude spontanée
des dirigeants visant à employer au mieux, et dans la perspective d’une meilleure rentabilité,
les liquidités réalisées au cours de l’exercice. Il s’agit souvent d’un réflexe de bonne gestion
financière. Comme il convient de ne pas laisser des sommes oisives, lorsqu’on arrive en fin
d’année, les bénéfices sont souvent déjà été réinvestis dans les actifs et la rétention va alors de
soi.

Pour bien appréhender cette chapitre nous allons procédés par des étapes que voici ;
étudier ses états financiers, une étude sur la situation financière enfin on a chuté par une
interaction entre l’autofinancement et la rentabilité de la société nationale de l’électricité.

Section 1 : LES ETATS FINANCIERS DE LA SNEL


Au bout de chaque période l’entreprise a l’obligation de produire des comptes qui indiquent
ses résultats, sa situation patrimoniale et sa situation financière.

La comptabilité doit être tenue de telle sorte qu’elle soit rattachée à une période donnée de
temps appelée « exercice comptable ». L’exercice comptable c’est la période pendant
laquelle la comptabilité s’ouvre au débit et se clôture38.

Pour notre étude, nous avons collecté les états financiers dont les bilans et compte des
résultats des exercices ayant traite à notre étude.

36
MELYON G., gestion financière, 3ème édition, Bréal, 2004, p12.
37
GENEVIEVE CAUSSE, le choix de l’autofinancement, université paris-Est, paris, 2009, p4.
38
SEM MBIMBI P., cours de comptabilité générale, G1 FSEG, UNILU, 2016-2017, p8.
43

LES BILANS COMPTABLES


Selon Antoine JOSEPH et CORNIL JP, le bilan est un tableau qui représente le
patrimoine de l’entreprise c’est-à-dire l’ensemble de ses avoirs et de ses dettes39.

Nous allons nous atteler à donner la situation financière de l’entreprise SNEL.

1. BILAN FINANCIER ACTIF

CP DESIGNATION Le 31/12/2016 Le 31/12/2017 Le 31/12/2018


TE
VALEURS IMMOBILIERES
20 VALEURS INCORPOLLES 4 821 687 548 5 648 856 068 5 648 856 067
VALEURS CORPOLLES
21 TERRAIN 265 151 940 656 265 162 569 498 265 179 555 561
22 IMMOBILISATIONS CORPOLLES 6 374 382 674 257 6 382 536 645 243 6 169 483 447 596
CONCESSIONNAIRE
23 IMMOBILISATIONS CORPOLLES 428 879 652 891 688 335 153 343 1 115 849 276 407
EN COURS
24- AUTRES VALEURS 19 082 987 074 19 861 334 451 28 695 869 093
27 IMMOBILISEES (24, 25, 26,27)

TOTAL ACTIF 7 092 318 942 426 7 361 544 558 603 7 591 126 380 424
IMMOBILISES
VALEURS REALISABLES
31 VALEURS D’EXPLOITATION 24 887 576 652 31 495 932 008 40 624 981 988
40 FOURNISSEURS, AVANCES A 18 989 517 286 37 396 359 059 27 774 082 798
91 COMPTES VERSES
41 CLIENTS 1 081 322 572 532 280 526 158 482 377 265 748 835
1
43 ETAT 22 823 359 168 6 944 046 640 22 924 833 230
44 PERSONNEL 1 680 359 508 1 521 582 396 1 638 412 554
5
47 DEBITEURS DIVERS 9 486 121 9 869 446 979 749 221
1
47 REGULARISATION D’ACTIF 6 496 942 423 568 061 418 487 547 364 562 187
6
54 EFFETS A RECEVOIRS 0 111 600
TOTAL VALEURS REALISABLES 1 131 322 237 038 894 459 546 110 977 947 388 825
TOTAL ACTIF CIRCULANT 1 156 209 813 690 925 955 478 118 1 018 572 370 813
VALEURS DISPONIBLES
52 BANQUES & INS. FINANCIERES 27 122 333 624 26 172 629 629 48 103 578 246
57 CAISSES 1 052 721 451 1 299 143 062 1 401 172 708
56 DISPONBLES/FINANCEMENT 6 269 375 700
5
TOTAL VALEURS DISPONIBLES 28 175 055 085 27 471 772 691 55 774 126 654
TOTAL ACTIFS 8 276 703 811 201 8 314 971 809 412 8 659 203 502 191

39
ANTOINE JOSEPH et CORNIL JP., cité par SEM MBIMBI, cours de comptabilité générale, G1 FSEG 2016-
2017 P13.
44

2. BILAN FINANCIER PASSIF


CPT DESIGNATION Le 31/12/2016 Le 31/12/2017 Le 31/12/2018
E
FONDS PROPRES, DETTES A L
& MT
10 CAPITAL SOCIAL 2 853 206 684 344 2 853 206 684 344 3 131 613 763 344
106 PLUS VALUE DE REEVALUAT° 3 805 178 797 238 4 020 000 725 582 4 020 000 725 582
11 RESERVES 37 342 087 641
12 REPORT A NOUVEAU 195 881 671 678 188 073 713 103 224 152 501 892
13 RESULTAT NET 31 494 994 327 73 420 876 411 -359 203 489 378
14 SUBVENTION D’EQUIPEMENT 2 012 455 380 1 950 669 117 112 012 483 384
SITUATION NETTE 6 887 774 602 967 7 136 652 668 557 7 165 918 072 465
15 PROV. POUR CHARGE ET PERTE 290 543 276 376 125 120 318 258 329 347 128 216
16 EMPRUNTS A LONG TERME 387 490 736 534 439 035 889 210 687 076 884 290
17 EMPRUNTS A MOYEN TERME 75 494 083 785 57 718 193 361 81 846 165 381
TOTAL EMPRUNTS A L/M/T 462 984 820 319 496 754 082 571 768 923 049 671
TOTAL CAPIT PERMANENTS 7 641 302 699 662 7 758 527 069 386 8 264 188 250 352
PASSIF CIRCULANT
402 EFFETS A PAYER 3 570 873 338 1 737 419 225 312 063 054
1
40 FOURNISSEURS 111 339 914 325 119 677 240 130 214 085 238 553
41 CLIENTS AVANCES A 17 545 029 21 379 325 29 136 225
COMPTES RECUS
42 PERSONNEL 12 139 949 864 7 443 729 669 8 682 399 858
443 ETAT 53 667 106 409 19 775 748 171 69 733 598 881
471 CREDITEURS DIVERS 423 640 573 957 98 977 146 641 48 864 517 018
2
47 COMPTES DE REGULATION 20 583 522 230 296 091 944 642 438 703 823 688
DE PASSIF
50 EMPRUNTS A MOINS D’UN AN 2 239 362 481 552 370 228 1 729 052 645
TOTAL PASSIF CIRCULANT 627 198 847 633 544 276 978 031 395 015 251 839
PASSIF DE TRESORERIE
56 BANQUES A SOLDES 8 202 263 906 12 167 761 995 7 708 865 217
CREDITEURS
TOTAL PASSIF DE 8 202 263 906 12 167 761 995 7 708 865 217
TRESORERIE
TOTAL PASSIF 8 276 703 811 201 8 314 971 809 412 8 659 203 502 191

Section 2 : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE


1) QUELQUES RATIOS AYANT TRAIT SUR L’AUTOFINANCEMENT DE LA SNEL
a) Taux d’endettement

Ceci révèle la part des dettes dans les ressources totales de l’entreprise qui
est celle-ci doit être inférieure à 60% au cas contraire l’influence des capitaux extérieurs serait
considérer grande.
dettes financières
Taux d’endettement= ∗ 100
passif

Taux d’endettement 2016 2017 2018


83,2188% 85,8289% 82,7549%
Commentaire: après le traitement de nos données nous avions tires une situation telle qu’il y a
très peu une petite influence des capitaux extérieurs sur la situation financière de la société
45

nationale de l’électricité. Ceci est l’un des indices de l’indépendance financière de cette
entreprise.

b) Ratio d’endettement

Lorsque le ratio est supérieur à 1, cela signifie que l’entreprise ne


dispose pas d’une autonomie financière et par conséquent la protection des créances diminue
du fait de la croissance du degré d’endettement.

Le degré d’endettement peut être vu comme indicateurs du risque financier de


l’entreprise. « Il s’agit du risque que court l’entreprise en se finançant en partie par des fonds
de tiers dont la rémunération et le remboursement sont considérés comme fixes alors que les
résultats ainsi que la liquidité de l’entreprise sont variables ».
fonds des tiers
Protection des créances= total passif

Ratio d’endettement 2016 2017 2018


0,1678 0,1417 0,1724
Commentaire: après les calculs nous avons trouvé que la part des fonds des tiers sur
l’ensemble des ressources de la SNEL pendant ces 4 années demeure très faible.

c) Autonomie financière

D’une manière générale, on dit qu’une entreprise dispose d’une autonomie


financière lorsque cette indépendance financière peut-être caractérisé par le ratio suivant :
fonds des tiers
Autonomie financière𝑥 = ∗ 100
total passif

Autonomie financier 2016 2017 2018


86,72918644% 87,33370543% 86,5583672%
Commentaire: la SNEL reste autonome avec des proportions des capitaux internes très
grandes sur l’ensemble de ses ressources.

2) LA TRESORERIE
La trésorerie : traduit le solde entre les actifs de la trésorerie et les passifs de la trésorerie.

Elle se calcule de cette manière :

Trésorerie = Actifs de la trésorerie – passifs de la trésorerie

Trésorerie 2016 2017 2018


19 972 791 179 7 433 056 123 11 698 122 309
Commentaire: ce résultat montre des combiens l’entreprise a dans sa caisse ou dans ses
comptes en banques pour faire face aux problèmes de financement de ses activités. Pour le cas
de notre société, la SNEL présente une situation telle que sa trésorerie demeure positive
pendant la période de notre étude qui est une bonne situation mais elle doit veuillez qu’elle ne
soit pas trop élevée.
46

3) INTERACTION ENTRE AUTOFINANCEMENT ET


RENTABILITE DE LA SNEL
3.1. ETUDE DE LA RENTABILITE
1) Rentabilité commerciale

La rentabilité commerciale est définie par rapport au chiffre d’affaires (la vente pour
l’entreprise commerciale ou la production vendue ; entreprise industrielle ou entreprise de
service). On distingue ainsi deux ratios de rentabilité commerciale: marge brute sur chiffre
d’affaires et marge nette sur chiffre d’affaires.

a. Rentabilité commerciale brute

Ce ratio est intéressant lorsqu’il est utilisé pour comparer plusieurs entreprises
appartenant au même secteur.

Ce ratio mesure la marge brute d’exploitation, c’est-à-dire avant que les dotations
(reprises) d’amortissements au sens large soient pris en compte. Il donne une idée de la
rentabilité commerciale brute de l’entreprise.
Résultat brute d′ exploitation
Marge brute sur chiffre d’affaires= chiffre d′ affaires

Exercices 2016 2017 2018


CHIFFRE D’AFFAIRE 289 247 343 025 341 672 060 068 433 185 115 669
RES.B.D’EXPLOITATION 113 038 562 240 282 377 252 933 135 515 385 939
RENT.COMM.BRUTE 0,390 802 422 0,826 456 962 0,312 834 816
Source: nous même sur base des états financiers de la SNEL.

Commentaire: au regard de ce que nous avons trouvé comme résultats, nous avons trouvé que
le prix pratiqué par la SNEL lui permet d’une certaine manière de prélever une marge
commerciale brute suffisante.

b. Rentabilité commerciale nette


Résultat net d′exploitation
Marge nette sur chiffre d’affaires= chiffre d′affaires

Exercices 2016 2017 2018


CHIFFRE D’AFFAIRES 289 247 343 025 341 672 060 068 433 185 115 669
RES.NE.D’EXPLOITATION 855 201 256 421 1 073 856 539 414 557 194 873 429
RENT.COMM.NETTE 2,9 566 434 0,31 817 291 1,286 274 282
Source: nous même sur base des états financiers de la SNEL

Commentaire: nous avons trouvé comme résultat, en 2016 la rentabilité étant supérieure à 1,
nous disons que la SNEL a un surplus sur la vente de cette production. En 2017 nous
constatons une baisse, la rentabilité commerciale nette a chuté de 2,95 à 0,31, ce ratio étant
inférieure à 1, nous disons que l’entreprise n’a pas réalisé cette fois-ci un surplus sur la vente
de ces produits, cette situation est à mettre en cause car elle n’est pas bonne pour une
47

entreprise. En 2018 nous constatons une hausse de ces ratios de 0,31 à 1,28 ce qui veut dire
que l’entreprise a fait un effort pour ce procure un surplus sur la vente de ce produit au cours
de cette année car elle a réalisé une rentabilité commerciale nette supérieure a 1contrerement
a l’année passée.

2) Rentabilité Economique (ROI: Return On Investment)

« Le ROI définit la rentabilité économique des tous les capitaux économiques investis dans
l’entreprise. Il est déterminé par le rapport entre EBIT et l’actif total. Pour un niveau donné du
capital investi, l’amélioration de ce ratio passe par l’augmentation de l’EBIT »
EBIT EBIT
ROI Brut= Total Actif et ROI Net= ACTIFS FIXES

2016 2017 2018


ROI Brut 0,003 847 0,008 859 0,041 265
ROI Net 0,004 489 0,010 007 0,047 071
Commentaire: ce ratio définit la rentabilité économique de tous les capitaux économiques
investis dans l’entreprise. Nous en déduisons que la rentabilité économique de tous les
capitaux économiques à la disposition de cette entreprise ont une faible rentabilité
économique inférieur à 1 sur toute la période où nous avons effectué notre étude.

3) Rentabilité financière

La rentabilité financière est à la fois le souci de l’investisseur et la condition de toute


croissance de l’entreprise. Son étude vise à apprécier l’enrichissement de l’exercice qui
revient aux associés par rapport aux sommes qu’ils ont apportées.
Resultat Net
ROE= capitaux propres

R.FINANCIÈRE 2016 2017 2018


0,004 572 0,0103 0,041482
Commentaire: ce ratio démontre le souci de l’investisseur qui est la condition de toute
croissance de l’entreprise. Il montre l’enrichissement qu’ont reçu les associés de cette
entreprise dont nous voyons des proportions faibles.

3.2. CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT


Elle est définie comme l’ensemble des ressources internes que l’entreprise pourrait
consacrer à l’autofinancement. Ceci se calcul par :
CAF= résultat de l’exercice(bénéfice, perte-) + dotation d’exploitation (à l’exception des dotations relatives aux actifs et
passifs circulants et à la trésorerie) + dotations financières (à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs
circulants et la trésorerie) + dotations non courantes (à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et
trésorerie) – reprise d’exploitation ( à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et la trésorerie ) –
reprises financières ( à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et la trésorerie ) – reprises non
courants ( à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et la trésorerie) et compte tenu des reprises sur
subventions des investissements – produits des actifs immobilisés + valeurs nettes d’amortissements des immobilisations
cédées.
48

CAF 2016 2017 2018


660 065 628 910 230 324 360 875 385 689 609 766
Commentaire: ces résultats traduisent l’ensemble des sommes d’argent qui, à l’issue de
l’exercice, resteront au niveau de la SNEL. La capacité d’autofinancement de cette entreprise
démontra que normalement la SNEL devra avoir assez des capitaux à l’issue de chaque
exercice car ceci montre le potentiel de l’autofinancement que devrai avoir cette entreprise
durant ces 4 années.

4) DETERMINANTS DE L’AUTOFINANCEMENT
1°) Liquidité et solvabilité de l’entreprise
a) LA LIQUIDITE

Ce ratio renseigne si l’actif a assez d’actifs circulants « avec stocks » pour rembourser
les dettes à court terme.
Actifs circulant
Liquidité générale= Dettes à court terme

Liquidité général 2016 2017 2018


1,825 604 176 1,657 106 154 1,302 291 450
Commentaire: plus le ratio est élevé, plus l’argent que l’entreprise va encaisser suite aux
paiements de ses débiteurs et à la vente des stocks permettra de payer l’ensemble de ses dettes
à court terme. Car un ratio supérieur à 1 signifie que l’entreprise est capable de faire face à ses
dettes à court terme. Cette situation démontre que les éléments d’actifs circulants possèdent la
SNEL ont le pouvoir de se transformer rapidement en liquidé ce qui permettra à ce dernière
de faire face à ses dettes à court terme.

b) LA SOLVABILITE

La solvabilité d’une entreprise, c’est sa capacité à honorer ses dettes, elle se


mesure généralement à travers plusieurs ratios financiers qui évaluent la capacité de
l’entreprise à couvrir ses échéances de court terme et de long terme.

1) Le ratio de la solvabilité :
fonds propres
 Le ratio d’autonomie financière : ∗ 100
total passif
detts financières
 La capacité de remboursement : CAF
fonds des tiers
 Le taux de couverture des fonds de tiers : cash flow

Ratios 2016 2017 2018


AUTO. FINANCIERE 83,2188 85,8289 82,7549
CAPACITE DE 0,7007953 2,130 139 303 1,97 773 526
REMBOURSEMENT
COUV.FONDS DE TIERS 1,8116 3,7118 1,9124
Commentaire: ce ratio traduit la capacité d’une entreprise à honorer ses dettes. Après notre
étude nous avons trouvé que cette entreprise n’est pas du tout solvable car avec une telle
49

capacité d’être autonome financièrement elle a des capacités médiocres à rembourser ses
dettes financières et à couvrir des fonds des tiers.

2°) Les amortissements et provisions

Pour les années de notre étude ces deux facteurs se présentent de la manière suivante :

2016 2017 2018


Amortissements et Provisions 1 005 360 999 728 626 268 998 710 708 990 685 379
Commentaire: ceci déduit la sommer que la SNEL met de côté durant nos années d’étude
pour anticiper la dégradation des biens ou le vieillissement ou encore le dépassement par la
technologie de ses machine (obsolescence) par-exemple.

3°) Les réserves et les bénéfices reportés

2016 2017 2018


Réserves --------------- ----------------- 37 342 087 641
Bénéfice Reporte 227 376 665 997 261 494 589 514 261 494 589 533
Commentaire: pour augmenter son pouvoir sur son fonds de roulement, la SNEL octroie des
réserves et des bénéfices reportés.

5) AUTOFINANCEMENT ET EQUILIBRE BILANTAIRE DE LA


SNEL
1) fonds de roulement (FR)
Excédent du capital permanent qui reste au niveau de l’entreprise après le financement
de ses immobilisations.
FR= CAP PER.- VIN
FONDS DE ROULEMENT 2016 2017 2018
456 853 711 381 390 851 401 845 673 061 869 928
Commentaire: ce résultat traduit le montant qui reste au niveau de la SNEL après le
financement de ses immobilisations. Avec les résultats positifs nous voyons que la SNEL
durant cette période avait la possibilité de financer ses immobilisations.

2) Besoins en fonds de roulement (BFR)


L’ensemble des besoins générés par le fonctionnement du cycle d’exploitation d’une
entreprise. BFR= AC-PC ou (AC+AT) – (PC+PT)
BFR 2016 2017 2018
1 152 638 940 352 381 678 388 487 623 557 118 974
Commentaire: l’ensemble des besoins générés par le déroulement du cycle d’exploitation de
la SNEL durant les années 2016, 2017 et 2018.
50

3) Trésorerie nette (TN)


L’ensemble des disponibles d’une entreprise qui se trouvent dans son compte en
banque ou dans son caisse.
TN 2016 2017 2018
-695 785 228 971 9 173 013 358 49 504 750 954
Commentaire: ceci est le montant que conserve la SNEL dans sa caisse ou dans ses comptes
banques durant notre période d’étude dans l’année 2016 la SNEL a une trésorerie négative qui
traduit l’utilisation d’un découvert bancaire.
51

SECTION 3: CONSTAT GENERALE ET SUGGESTION


Après notre étude sur les déterminants de l’autofinancement d’une entreprise de service dont
le cas de la SNEL était prise comme champ empirique, nous avons trouvé comme résultats le
voici :

L’entreprise n’est pas du tout endettée à laquelle nous avons trouvé des proportions sur le
ratio de taux d’endettement allant de 5 à 6%, le ratio d’endettement inférieur à 1% sur tout la
période d’étude de la SNEL est presque autonome ayant des résultats sur l’autonomie
financière en dessus de 85% sur nos années d’études.

Le solde entre les actifs et les passifs de trésorerie est positif cette situation étant très
importante pour puisqu’il est indispensable pour l’entreprise de disposer d’un niveau de
disponibilité suffisant pour honorer ses dettes à la date d’échéance ; partant de ses capitaux
économiques, nous avons pu constater que celle-ci ont des résultats assez faibles sur la
rentabilité économique, il détermine un rapport entre EBIT et l’actif total qui permet de voir
de combien les ressources sont productives par rapport aux résultats, pour notre champ
d’investigation nous suggérons un augmentation de EBIT qui passe par un augmentation des
marges et un augmentation des volumes de vente. En ce qui concerne la rentabilité financière,
nous suggérons de changement sur la politique commerciale, d’améliorer la capacité
productivité ou sa politique industrielle car la faiblesse de cet indicateur est une occasion de
découragement des apporteurs des capitaux étant donné que la décision d’investir est avant
tout motiver par la meilleure rentabilité des capitaux engagés et c’est cet indicateur qui leurs
permettent de répondre à leur question où ils se posent « si j’investis tant dans cette entreprise
combien je vais récupérer en dividendes l’année prochaine ».

Avec sa capacité d’autofinancement annuel, il est étonnant de constater que la SNEL n’est pas
toujours en mesure de satisfaire les besoins en énergie électrique de l’ensemble des territoires
congolais car la CAF identifie les ressources internes potentiels à générer par toutes les
activités de cette dernière durant un exercice. Le ratio de liquidité de cette entreprise démontre
une situation telle qu’elle n’a pas assez d’actif circulants pour rembourser ses dettes à court
terme.

Après notre étude sur les déterminants de l’autofinancement qui est parti par une curiosité de
savoir si réellement la SNEL serait autonome financièrement car la situation que présente
cette entreprise est déplorable du fait que malgré son statut de monopole avec un grand
marché comme la RDC.
La SNEL ne parvient toujours pas à satisfaire même 20% de sa potentielle clientèle dont la
banque mondiale affiche de proportions aux alentours 15% des congolais ayant du courant
électrique.
52

CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre étude qui est porté sur ‘’ l’analyse des déterminants de
l’autofinancement d’une entreprise de service’’, cas de la Société Nationale de l’Electricité
pour la période allant de 2016 à 2018.

Partant de notre problématique, dont nous nous sommes posé la question de savoir si la
société nationale d’électricité à elle seule pouvait financer son cycle d’exploitation ou si cette
dernière peut-elle être indépendante vis-à-vis de ses apporteurs des capitaux extérieurs ?

Après traitement des données, nous avons trouvé que cette société utilise à plus de 75% des
ressources internes à son cycle d’exploitation qui lui confère une indépendance financière
mais cette situation nous a paru surprenante du fait que la situation sur terrain nécessite une
intervention de tout part.

La SNEL a des projets qui ne se réalisent pas car son fonds de roulement est faible et elle est
obligé à se contenter que du maigre moyen qu’elle possède à son sein bien que nous
soutenons l’autofinancement car elle accroît la liberté des choix opéré par des dirigeants d’une
entreprise, elle traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la reproduction des capitaux qui lui
sont confiés et permet de constituer un financement indépendant et stables et encore de
sécréter les fonds grâces aux quels seront remboursés les emprunts souscrits. Nous étions
même surpris de constater que la SNEL elle-même est responsable de sa situation donc à
partir de notre étude nous avons décelé une mal gestion qui règne au sein de cette entreprise
qui constitue un frein pour les apporteurs des capitaux extérieurs.

Le souci de s’auto financer ne doit pas constituer une occasion qui peut empêcher l’entreprise
de voir loin. La SNEL doit assainir sa gestion interne de façon à accroitre son fonds de
roulement pour lui permettre de lancer des objectifs sur la croissance de sa part du marché. La
mise en place des systèmes de gestion et d’informations qui permet un assainissement de la
situation financière de la SNEL et favorisant la transparence de la gestion de l’entreprise qui
peut être constitué comme une situation séduisante pour ses apporteurs des capitaux
extérieurs.
Cependant, il nous est conscient de dire que nous n’avons annuellement la présentation
d’avoir épuisé tous les aspects liés à cet étude néanmoins nous avons la nette conviction
d’avoir développé l’essentiel. Enfin, cette étude en tant qu’œuvre humaine ne peut pas
manquer des faiblesses mais sa critique constructive nous sera appréciable
53

BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage

1. KALUNGA MAWAZO, cours inédit d’initiation à la recherche scientifique, UNILU 2008-


2009.
2. REUCHLIN M, les méthodes en psychologie, 3ème édition, P.U.F, paris, 1973, p25.
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UNILU, 1999-2000, inédit.
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13. REVUE DE L’ORGANISATION PROVINCIALE DE LA SNEL, 2005, p8.
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15. MELYON G. gestion financière, 3ème édition, Bréal, 2004, p 12
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22. ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, op.cit. P21.
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26. ANTOINE JOSEPH et CORNIL JP., cité par SEM MBIMBI, cours de comptabilité générale,
G1 FSEG 2016-2017 P13.
54

Table des matières


EPIGRAPHE .................................................................................................................................................. I
DEDICACE ................................................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................... III
0. INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................................. 1

0.1. CONTEXTE DE L’ETUDE .................................................................................................................. 1


0.2. ETAT DE LA QUESTION .................................................................................................................... 2
0.3. PROBLEMATIQUE .............................................................................................................................. 3
0.4. HYPOTHESES ....................................................................................................................................... 4
0.5. OBJECTIF ET INTERET DU TRAVAIL........................................................................................... 5
0.5.1. Sur le plan de la recherche scientifique ..................................................................................... 5

Sur le plan pratique............................................................................................................................... 5


0.6. METHODOLOGIE (METHODE ET TECHNIQUE) ................................................................... 5
0.6.1.1. La méthode inductive ............................................................................................................... 6
0.6.1.2. La méthode comparative ......................................................................................................... 6
0.6.1.3. La méthode historique ............................................................................................................. 6

0.6.2.1. Technique documentaire ......................................................................................................... 6


0.6.2.2. Technique d’interview ............................................................................................................. 7
0.7. DELIMITATION DU SUJET ........................................................................................................... 7
0.7.1. Dans l’espace................................................................................................................................ 7
0.7.2. Dans le temps ............................................................................................................................... 7
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL .......................................................................................................... 7
Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL ET DES RECHERCHES ............................................................. 8
SECTION 1. : CONCEPTS DE L’ENTREPRISE ................................................................................. 8
1.1. : NOTION DE L’ENTREPRISE .................................................................................................. 8
1.2. : VISION DE L’ENTREPRISE .................................................................................................... 9
1.2.1 : L’entreprise en tant que cellule économique de la production .............................................. 9

1.3. : ROLE DE L’ENTREPRISE ....................................................................................................... 9


1.4. : CLASSIFICATION DES ENTREPRISES .............................................................................. 10
1.5. CARACTERISTIQUE DES ENTREPRISES ........................................................................... 15
1.6. DEFINITIONS DES CONCEPTS FONDAMENTAUX .......................................................... 15
SECTION 2. PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE SOCIETE ................................... 17
2.1. PRESENTATION DE LA SNEL ................................................................................................ 17
55

2.1.1. HISTORIQUE de la SNEL ....................................................................................................... 17


2.1.2. LA CREATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE ......................... 18
2.1.3. OBJET SOCIAL DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE........................ 19
2.1.3.1. LA FILIERE DE LA PRODUCTION .................................................................................. 19

2.1.3.2. LA FILIERE DE LA DISTRIBUTION ............................................................................... 19


2.1.3.3. LA FILIERE DU TRANSPORT ........................................................................................... 20
2.1.4. LA POLITIQUE SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE ..................................... 20
2.1.5. STRUCTURE DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE ............................ 20
2.1.6. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET ORGANISATIONNELLE DE LA SOCIETE
NATIONALE DE L’ELECTRICITE ............................................................................................... 20
2.1.6.1. AU NIVEAU PROVINCIALE .............................................................................................. 21
2.1.6.2. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL ................................................................................ 21

2.1.6.3. OBJET SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE .................. 22


2.1.6.4. POLITIQUE SOCIALE DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE ........ 22
2.1.6.5. STRUCTURE DE LA SOCIETE NATIONALE DE L’ELECTRICITE ......................... 22
2.1.6.6. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET OGANISATIONNELLE .................................... 23
2.1.7. ORGANISATION DE LA DIRECTION FINANCIERE DE LA SOCIETE NATIONALE
DE L’ELECTRICITE......................................................................................................................... 23
2.1.7.1. LE SERVICE DE COMPTABILITE ................................................................................... 24
2.1.7.2. LE SERVICE DE CONTROLE............................................................................................ 24

2.1.7.3. LE SERVICE DE RECOUVREMENT................................................................................ 24


2.1.7.4. LE SERVICE D’ACHAT ...................................................................................................... 24
2.1.7.5. L’ECONOMAT ...................................................................................................................... 24
2.1.7.5 LE SERVICE DE PAIE .......................................................................................................... 24
2.1.7.6. LA CAISSE GENERALE...................................................................................................... 24
Chapitre II : REVUE DE LITTERATURE.............................................................................................. 26
SECTION 1 : LES CAPITAUX PROPRES ET SUBVENTIONS (APPROCHE THEORIQUE) .. 26
Section 1.1. APPORTS INITIAUX DES PROPRIETAIRES.......................................................... 26
Section 1.2. AUTOFINANCEMENT ................................................................................................. 28
1.2.1. Notions sur l’autofinancement ................................................................................................. 28
1.2.2. Rappel définitionnel .................................................................................................................. 28

1.2.3. L’importance de l’autofinancement ........................................................................................ 29


1.2.1.1 AUTOFINANCEMENT ET AUTONOMIE FINACIERE ................................................ 31
1.2.1.2 FORMES D’AUTOFINANCEMENT ................................................................................... 31
56

1.2.1.3. LES POSTES D’AUTOFINANCEMENT ........................................................................... 33


1.2.1.4. LES SUBVENTIONS ............................................................................................................. 35
1.3. LES DETERMINANTS DE L’AUTOFINANCEMENT .......................................................... 36
1.3.1. LA LIQUIDITE ET LA SOLVABILITE DE L’ENTREPRISE ........................................... 36

1.3.4. LES RESERVES ET LES BENEFICES ................................................................................. 38


1.4. CAPITAUX EMPRUNTES ET EQUILIBRE FINANCIER DE L’ENTREPRISE............... 38
1.4.1. LES EMPRUNTS OBLIGATAIRES ...................................................................................... 38
1.4.2. LES EMPRUNTS ORDINAIRES............................................................................................ 38
1.4.3 LE CREDIT- BAIL (Aspect Financier de LEASING)............................................................ 39
1.5 SOURCES DES CAPITAUX ET EQUILIBRE FINANCIER DE L’ENTREPRISE ............. 39

1.5.1 INCIDENCE DES CAPITAUX PROPRES SUR LA SITUATION FINANCIERES ......... 39


Section 1 : LES ETATS FINANCIERS DE LA SNEL ........................................................................ 42
LES BILANS COMPTABLES........................................................................................................... 43
Section 2 : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE .................................................................... 44
2) LA TRESORERIE ..................................................................................................................... 45

3) INTERACTION ENTRE AUTOFINANCEMENT ET RENTABILITE DE LA SNEL ..... 46


3.1. ETUDE DE LA RENTABILITE .......................................................................................... 46
3.2. CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT .............................................................................. 47
4) DETERMINANTS DE L’AUTOFINANCEMENT ................................................................ 48
5) AUTOFINANCEMENT ET EQUILIBRE BILANTAIRE DE LA SNEL ............................ 49
CONCLUSION ............................................................................................................................................ 52
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 53

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