Cours MATHEMATIQUE 4eme COMPLET
Cours MATHEMATIQUE 4eme COMPLET
Cours MATHEMATIQUE 4eme COMPLET
COURS DE 4ee
COURS DE 4
Des manipulations sont faites à la calculatrice dans ce cours. Bien que le fonctionnement des calculatrices soit sen-
siblement équivalent, c’est la « HP 300+ » de chez HP qui a été utilisée :
Note : Certains chapitres n’étant pas présent dans ce manuel (l’éditeur ayant choisi de les mettre en 3e dans ce cycle...),
leurs exercices proviendront du cahier Iparcours, disponible gratuitement sur internet.
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 6 : Pythagore 24
I Calculer la longueur de l’hypoténuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
II Calculer la longueur d’un côté formant l’angle droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
III Montrer qu’un triangle est rectangle ou non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Chapitre 10 : Thalès 41
I Calculer une longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
II Montrer que deux droites sont parallèles ou pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
III Agrandissements & réductions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Chapitre 18 : Probabilités 76
I Vocabulaire (rappels) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
II Probabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Chapitre 19 : Équations 79
I Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
II Résolution d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
III Vérifier si un nombre est solution d’une équation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
IV Mise en équation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Chapitre 20 :Statistiques 84
I Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
II Médiane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
III Diagramme circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
La progression de ce manuel a été proposée après sa rédaction complète pour voir quelles sont les dépendances
entre chapitres (ne serait-ce que pour un seul exercice). En effet, à la fin du chapitre "Cosinus d’un angle" (p. 63), un
exercice fait intervenir les théorèmes de Pythagore et Thalès, il faut donc avoir vu ces deux chapitres avant...
En vert, les chapitres "indépendants", que l’on peut donc caser où on veut, mais pas trop tard dans l’année pour
ceux d’où partent des flèches!
Respectivement, en rouge, orange et violet, les chapitres qui dépendent d’un, deux ou trois autres chapitres, et
qu’il faut donc caser après ces derniers.
Chapitre
BASES DE GÉOMÉTRIE
1
I − Calculs d’aire
Formules (rappels)
Voici les formules d’aire apprises au cours des deux premières années de collège :
ℓ cm
m
ℓ m
c
C c cm D H Lm G J L cm K
× R mm
h
M b m N
ALMN =
b ×h m2 Adisque = π × R × R = π × R 2 mm2
2
A S
30 m
50
m
cm
O
3,5
N M C
ANIC O = c × c = 4 × 4 = AMARS = L × ℓ = 9 × 3, 5 = b ×h 40 × 30
31, 5 m2 AFAC = = = 600 m2
16 m2 2 2
2,5 cm
×O
6m
R
4 cm
U
b ×h 4 × 2, 5
ADUR =
2
=
2
= 5 cm2 A = π × R 2 = π × 32 = 9π ≈ 28, 3 m2
Remarques
— Pour les aires, on fera attention à soigner la rédaction, sans oublier de mettre l’unité à la fin du calcul.
— Pour les triangles rectangles, si la mesure du côté le plus long (= hypoténuse) est donnée, il ne faut pas l’utiliser : elle est inutile!
— Pour les disques, il faudra souvent arrondir; penser à bien lire l’énoncé pour savoir à quel rang (unité = 0 chiffre après la virgule;
dixième = 1 chiffre après la virgule; centième = 2 chiffres après la virgule; millième = ...)
— Pour les disques, il faut être vigilant : l’énoncé donne parfois le diamètre, mais c’est bien le rayon qu’on doit utiliser dans la formule.
Il faudra donc bien penser à diviser le diamètre par 2.
Attention, R 2 6= R × 2 et donc R 2 6= D !!!
EXERCICE 1 : Calculer l’aire de chacune des figures suivantes (arrondie au dixième de cm2 pour la question c) :
M
8 cm
O B
3 cm
4 cm
A ×T
12 cm
a) b) c) demi-
×
A ×K disque
N
5 cm
W 2 cm I
H S
Solution :
a) AOBK N =L × ℓ = 8 × 4 = 32 cm2 et AK IW A = c × c = 2 × 2 = 4 cm2. Donc AOBIW AN = 32 + 4 = 36 cm2.
b) ATAHS = c × c = 5 × 5 = 25 cm2 et AMAT =
b × h = 5 × 3 = 7, 5 cm2. Donc A
MAHS = 25 + 7, 5 = 32, 5 cm .
2
2 2
c) Le rayon du demi-disque vaut 12 ÷ 2 = 6 cm. Puisque c’est un demi-disque, on applique la formule de l’aire du disque, et
on divise le résultat par 2 : A = π × 62 ÷ 2 ≈ 56, 5 cm2.
EXERCICE 2 (POUR LES PLUS RAPIDES/MOTIVÉS) : Faire les exercices de l’annexe B, paragraphe I.
Solution :
Exercice 1 : a) AABC D = 25 cm2 b) AEF GH = 40 cm2 c) AIJK = 6 cm2
Exercice 2 : a) AFAIR = 24 m2 b) APUR = 30 cm2 c) A ≈ 50, 3 cm2
Exercice 3 : a) AAIR E = 10, 24 cm2 b) ABAC = 2, 1 cm2 c) A ≈ 38, 5 cm2
Exercice 4 : a) AJAC Q = 13, 5 cm2 b) AC T N = 2, 1 m2 c) A ≈ 19, 6 cm2
Exercice 5 : a) ANIC O = 27, 04 cm2 b) ALAS = 2, 1 m2 c) A ≈ 32, 2 m2
Exercice 6 : a) AT R LC = 24, 5 cm2 b) ALAT = 9, 24 m2 c) A ≈ 30, 2 cm2
Exercice 7 : a) A ≈ 24, 6cm 2 b) ANUL = 13, 2 m2 c) AOBW ANK = 45 + 9 = 54 cm2
Exercice 8 : a) A ≈ 69, 4 2 b) AMAHS = 42, 25 + 9, 1 = 51, 35 cm2 c) A ≈ 88, 4 cm2
Définition
hypoténuse
Dans un triangle rectangle, le côté opposé à l’angle droit (= "en face" de
l’angle droit) s’appelle l’hypoténuse. C’est aussi le côté le plus long du tri-
angle.
EXERCICE 3 : Pour chaque triangle rectangle, écris l’égalité de Pythagore qui lui correspond :
G O
C A
α) β) γ)
N
F E P B
N A X
Z
5m
3m
δ) ε) ζ)
P
E S Z 4m Y
Solution :
α) EG 2 = EF 2 + F G 2 β) PN 2 = PO 2 + ON 2 γ) AB2 = AC 2 + BC 2
δ) NZ 2 = NE 2 + EZ 2 ε) SP 2 = SA2 + AP 2 ζ) X Z 2 = X Y 2 + Y Z 2
Définition
On appelle configuration de Thalès classique une figure dans laquelle on a un triangle ABC quelconque,
et en plus :
- un point M sur un premier côté du triangle,
- un point N sur un deuxième côté du triangle,
- ces points sont placés de sorte que le segment [MN] soit parallèle au troisième côté du triangle.
On regardera dans le cadre méthode ci-dessous pour une image d’illustration.
EXERCICE 4 : Pour chaque configuration de Thalès suivante, écris l’égalité de Thalès qui lui correspond :
A A (BC ) // (EA) D U
(BC ) // (ED)
C G
B C
α) β) D γ) (DU) // (NY )
B
E D E N Y
T N A K H (HS) // (MA)
S M
δ) ε) ζ)
I O T T
(T N) // R
(T A) // (K R) S A
P (IO)
Solution :
AB AC BC DC DB BC GU GD DU
α) = = β) = = γ) = =
AE AD DE DA DE AE GN GY NY
PI PO IO SA ST AT TM TA MA
δ) = = ε) = = ζ) = =
PT PN TN SK SR RK TS TH HS
Remarque
La démonstration sera faite que sans apprendre la manière correcte d’écrire l’égalité de Thalès, un élève a 1 chance sur 107 520 de
tomber sur la bonne directement i , alors autant bien apprendre sa leçon, non?
IV − DPC
Nous venons de voir deux égalités très importantes en géométrie, mais nous ne savons pas encore les utiliser ! On
apprendra plus tard dans l’année ce qu’on va en faire (chapitres "Pythagore" page 24 et "Thalès" page 41), mais en
attendant, on va déjà apprendre quand les utiliser et surtout comment rédiger leur utilisation.
Définition
En géométrie, pour rédiger une démonstration, on utilise une présentation appelée DPC et qui corres-
pond à la structure classique "Donnée(s) - Propriété - Conclusion".
Les données correspondent à ce que l’on sait (codage sur la figure, informations dans l’énoncé). La pro-
priété choisie se fera en fonction des données (par exemple, on ne va clairement pas utiliser l’égalité de
Thalès dans un triangle rectangle...) et la conclusion correspondra aux deux égalités apprises.
S L
A M
R
(RD) // (IV ) M
K
γ) V δ)
D
L
I E
Solution :
i. En effet, dans une configuration de Thalès, il y a 8 segments possibles, donc 16 noms. Pour compléter l’égalité, on a 16 possibilité pour choisir la 1re
longueur, puis 14 pour la 2e(puisque si on a choisi par exemple AM pour la 1re, on ne choisira par MA pour la 2e), . . . , puis 6 pour la dernière, soit un total
de 16 × 14 × 12 × 10 × 8 × 6 = 1 290 240 possibilités.
Cependant, puisque les quotients peuvent être échangés entre eux (6 possibilités), cela fait donc 1 290 240÷6 = 215 040. Enfin, puisque techniquement
tous les numérateurs et dénominateurs peuvent être échangés, cela fera au final 215 040 ÷ 2 = 107 520 possibilités.
1. Repérage
Remarque
Pour placer un point en fonction de ses coordonnées, il suffit de faire l’inverse : on place la première coordonnée sur l’axe des abscisse,
la seconde sur l’axe des ordonnées et le point recherché se trouve à l’intersection des deux perpendiculaires.
EXERCICE 1 : Pour la question α), écris dans ton cahier les coordonnées des points A, B, C et D :
B
× 5
A
4 × 1
3
0 1
2
α) β)
1
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
−1 Dans le repère ci-dessus, place les points suivants :
EXERCICE 2 : Calcule :
α) (−3) + (−9) β) (−9) + 10 γ) 4 + (−6) δ) (−7) − 12
ε) 3 − 10 ζ) 10 − (−3) η) (−5) + (−11) θ) 6 − 7
ι) 12 + (−4) κ) (−3) − (−1) λ) (−6) + 20 µ) 9 − (−1)
Solution : α) -12 β) 1 γ) -2 δ) -19 ε) -7 ζ) 13 η) -16 θ) -1 ι) 8 κ) -2 λ) 14 et µ) 10.
À la maison :
Exercices de base : Questions Flash :
10, 14, 15, 16 p. 23 + 39 à 45 p. 27 + 49 à 54 p. 27 + 55 à 58 p. 29
− 36, 37, 38 p. 26 / 46, 47, 48 p. 27
(algo) + 63, 65, 74 p. 31-33 (pb)
Définition
Le carré d’un nombre est le produit de ce nombre par lui-même :
32 = 3 × 3 = 9 ou (−11)2 = (−11) × (−11) = 121.
En regardant les résultats obtenus à l’exercice précédent, on peut établir la règle suivante :
Règle
Le carré d’un nombre est toujours un nombre positif.
IV − Priorités opératoires
Propriétés
⋄ Les calculs entre parenthèses doivent toujours être effectués d’abord (même s’ils sont à la fin du calcul) ;
⋄ Les multiplications (et les divisions. . . ) sont prioritaires sur les additions et les soustractions, on ne calcule
donc pas forcément de gauche à droite.
⋄ Par contre, dans un calcul où il n’y a que des +/− (ou que des ×/÷), là on doit calculer de gauche à droite.
⋄ « En mathématiques, quand on n’utilise pas quelque chose, on le recopie au même endroit. »
( ) ×/÷ +/−
−→ −→
① ② ③
Exemple (1) :
Exemple (2) :
2 × 8 + 15 ÷ (−5) = 2 × 8 + 15 ÷ (−5) ←− dans la parenthèse, la multiplication est prioritaire
| {z }
= 2 × 8 + (−3) ←− on finit le calcul dans la parenthèse
| {z }
= 2×5
= 10.
TRANSFORMATIONS DU PLAN
3
I − Transformations classiques (rappels)
1. Symétries
Définitions
Un point M ′ est l’image d’un point M par la symétrie centrale de centre O signifie que O est le milieu du
segment [MM ′]. Pour construire le point M ′ , il suffit donc de tracer la demi-droite [MO) puis de reporter
la longueur OM de l’autre côté du point O.
Exemple :
E′ G′ A′
B D C′
×
F′ H′
×
O
H F
×
C D′ B′
A G E
Définitions
Un point M′ est l’image d’un point M par la symétrie axiale d’axe la droite (d) signifie que (d) est la
médiatrice du segment [MM ′ ]. Pour construire le point M ′ , il suffit donc de tracer la perpendiculaire à
la droite (d) passant par M, puis de reporter la longueur de M à (d) de l’autre côté de cette droite.
Exemple :
B D D′ B′
× ×
H F F′ H′
C C′
A G E E′ G′ A′
(d)
La figure A′ B′ C ′ D ′ E ′ F ′ G ′ H ′ est l’image de la figure ABC DEF GH par la symétrie axiale d’axe (d).
1. Définitions
Définitions
Un point M′est l’image d’un point M par une translation signifie que le point M a subi un glissement
défini par une direction, un sens et une longueur (ces trois éléments étant couramment représentés sur
−−−→
le dessin par une flèche, ici de M à M ′ , que l’on appelle le vecteur MM ′ de la translation).
Pour construire le point D ′ (qui sera l’image de D), il suffit de "copier" le vecteur de la translation, et de
"coller" son origine sur le point D : D ′ est alors à l’extrémité de la flèche, et on fait pareil pour tous les
autres points.
Exemple :
B′ D′
×
B D
×
H′ F′
C′
H F
C A′ G′ E′
′
A E
×M
G
M
×
La figure A′ B′ C ′ D ′ E ′ F ′ G ′ H ′ est l’image de la figure ABC DEF GH par la translation qui transforme M en M ′ , c’est-
−−−→
à-dire la translation de vecteur MM ′ .
Exercices de base : Questions Flash : À la maison :
− 14 p. 196 15, 16 p. 196 + 31, 33, 34 p. 200 (pb)
2. Propriétés et applications
Propriété
Les symétries et les translations conservent (= ne modifient pas) :
− l’alignement (si 3 points sont alignés, alors leurs images aussi le seront),
− les mesures des angles (ABC [ = A\ ′ B ′ C ′ ),
− les aires.
Définition
Une frise est obtenue en répétant plusieurs fois un même motif par une même translation.
Trace (en bleu) au moins deux autres flèches représentant cette translation sur cette frise.
Définition
Une pavage est obtenu en répétant plusieurs fois un même motif en combinant plusieurs transforma-
tions du plan.
Exemple : Voici deux pavages obtenus à partir du célèbre kangourou du logo du concours Kangourou© :
Quelles sont les transformations qui ont été utilisées pour chaque pavage ? Les dessiner.
RACINES CARRÉES
4
I − Définition
ACTIVITÉ 1 (AVEC LA CALCULATRICE) : Essaye de trouver, éventuellement avec l’aide de ta calculatrice (avec au
minimum 4 chiffres justes après la virgule) :
⋄ le nombre dont le carré vaut 56, 25 ;
⋄ le nombre dont le carré vaut 20.
Solution : On trouve exactement 7, 5 et environ 4, 4721(3595).
Définition
On appelle racine carrée d’un nombre x positif un nombre c dont le carré vaut x . Autrement dit c 2 = x .
On note alors ce nombre x . Le carré et la racine carrée sont donc liés.
√
√ √
Exemple : Dans l’activité précédente, on écrira donc que 56, 25 = 7, 5 et 20 ≈ 4, 4721.
Carrés parfaits
Il va être utile de connaître les premiers carrés parfaits, et donc les premières racines carrées remarquables :
x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
√
x √
2
x2 0 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100 121 144 x
Remarque
On peut constater que les nombres se suivent sur la première ligne, mais pas sur la seconde : ceci signifie que beaucoup de racines
carrées ne tomberont pas juste, et il faudra systématiquement les arrondir (en lisant bien l’énoncé pour savoir à quel rang). Par contre,
vu le temps que cela nous a pris dans l’activité ci-dessus, on va déterminer un autre moyen!
II − Utilisations
Pour simplifier un carré en géométrie, lorsqu’on aboutit à une égalité du type AB 2 = 50, on écrit :
AB 2 = 50
√
AB = 50 ←− on utilise la calculatrice :
AB ≈ 7, 1 cm ←− on n’oublie pas le symbole "≈" s’il faut arrondir, ainsi que l’unité...
AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . .
AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . . AB = . . . . . . . . . . . .
ε) DC 2 = 4 ζ) RS 2 = 16 η) EF 2 = 64 θ) MN 2 = 169
DC = . . . . . . . . . . . . RS = . . . . . . . . . . . . EF = . . . . . . . . . . . . MN = . . . . . . . . . . . .
DC = . . . . . . . . . . . . RS = . . . . . . . . . . . . EF = . . . . . . . . . . . . MN = . . . . . . . . . . . .
Solution : α) AB = 9 cm; β) AB = 6 cm; γ) AB = 11 cm; δ) AB = 5 cm; ε) DC = 2 cm; ζ) RS = 4 cm; η) EF = 8 cm et θ)
MN = 13 cm.
Remarque
Pour les nombres plus grands, ou lorsque la calculatrice est autorisée, on peut plus facilement calculer la racine carrée. Le nombre de
gauche de l’encadrement sera√ la partie entière de ce qui est affichée. √
Par exemple, on sait déjà que 50 ≈ 7, 1 cm, donc on peut en déduire que 7 6 50 6 8.
EXERCICE 3 : Encadre les racines carrées suivantes par deux entiers consécutifs :
√ √ √ √ √ √
21 ; 37 ; 150 ; 200 ; 1 000 et 2 020.
Solution :
√ √ √
4 6 √21 6 5 12 6 √150 6 13 31 6 √1 000 6 32
6 6 37 6 8 14 6 200 6 15 44 6 2 020 6 45
PROPORTIONNALITÉ (PARTIE 1)
5
I − Qu’est-ce que c’est ?
Définitions
Dans un tableau où deux grandeurs A et B interviennent, si tous les quotients des nombres dans la gran-
deur A par les nombres correspondants de la grandeur B (donc dans la même colonne) sont les mêmes,
alors on dit que c’est un tableau de proportionnalité, et que ce quotient est le cœfficient de proportion-
nalité. Il y a donc autant de quotients à calculer que le nombre de colonnes de valeurs.
Exemple : On donne les temps mis par un coureur selon la distance Temps (en min) 15 30 60 90
parcourue : Distance (en km) 5 10 20 30
15 30 60 90
On calcule que = 3; = 3; = 3 et = 3. Tous ces quotients sont égaux, on en déduit que :
5 10 20 30
⋆ c’est un tableau de proportionnalité, donc le temps mis par ce coureur est proportionnel à la distance parcourue.
⋆ le cœfficient de proportionnalité est égal à 3.
2e cas :
Grandeur A 5 10 12
Grandeur B 35 70 96
Grandeur A 2 3 4 Grandeur A 10 15 50 75
Grandeur B 35 45 55 Grandeur B 8 12 40 60
Tableau 4 Tableau 6
Solution :
Tableau 1 : de proportionnalité, de cœfficient 4. Tableau 4 : pas de proportionnalité.
Tableau 2 : de proportionnalité, de cœfficient 7. Tableau 5 : pas de proportionnalité.
Tableau 3 : de proportionnalité, de cœfficient 1, 5. Tableau 6 : de proportionnalité, de cœfficient 0, 8.
EXERCICE 2 (AVEC UN CONTEXTE) : Les parents d’un élève l’ont mesuré à 3 âges différents. Ils se demandent s’il y
a proportionnalité entre l’âge et la taille. Aide-les à savoir si c’est vrai ou non, en justifiant la réponse :
Âge (en année) 2 5 10
Taille (en cm) 80 100 120
80 100
Solution : Ce n’est pas un tableau de proportionnalité car = 40 et = 20 6= 40.
2 5
Tableau 1 Tableau 2
Âge (en année) 0 2 10 Longueur des côtés (en cm) 0 2 6
Taille (en cm) Périmètre (en cm)
Propriété
Une situation de proportionnalité est représentée graphiquement par une droite passant par l’origine du repère.
9 9 9
8 8 8
7 7 7
6 6 6
5 5 5
4 4 4
3 3 3
2 2 2
1 1 1
0 0 0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
↑ ↑ ↑
Ce n’est pas une situation de C’est une situation de Ce n’est pas une situation de
proportionnalité car la courbe n’est proportionnalité car la courbe est proportionnalité car la droite ne
pas une droite. une droite passant par l’origine. passe pas par l’origine.
EXERCICE 4 : Entoure la lettre des graphiques qui représentent une situation de proportionnalité.
60 100
90
50
80
Pour information, 1 A
40 70
γ) δ)
30 60
50
20
40
10 30
Vitesse (en km/h)
20
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 10
Montant (en A
C)
0
0 5 10 15 20 25 30
Solution : Les graphiques α) et δ) représentent des situations de proportionnalité, tout simplement parce que ce sont des
droites passant par l’origine!
4 10 11 15 6
6 20 8 4
EXERCICE 6 : Recopie et complète les tableaux de proportionnalités suivants, en écrivant en-dessous de chaque
tableau le calcul du produit en croix :
9 6 10 15 6 10
4 8 14 7 5 15
10
Solution : On trouve respectivement 6; 12; 3 et .
3
Remarques
⋄ Il peut y avoir plus de quatre cases dans un tableau de proportionnalité, il faut alors sélectionner deux lignes et deux colonnes qui
donnent un "sous-tableau" de quatre cases dans lequel on connaît trois valeurs.
6 9 15 30
Exemple : Voici un tableau de proportionnalité à compléter :
21 63 84
6 × 21 126 21 × 15 315 9 × 63 567
On calcule que : = = 14 ; = = 35 ; = = 27.
9 9 9 9 21 21
6 9 15 27 30
ce qui donne donc le tableau complété suivant :
14 21 35 63 84
⋄ Par définition, un tableau est de proportionnalité lorsque tous les quotients dans chaque colonne sont égaux. Par conséquent, un
produit en croix peut aussi se calculer dans une égalité de deux quotients, par exemple
AB 2 3×2 6
= ⇒ AB = = = 1, 2 cm.
3 5 5 5
Ce sera très utile dans le chapitre "Thalès" page 41!!
4 2 6 14
9 15 18
Solution : La troisième colonne nous donne le cœfficient de proportionnalité : 1, 5. Pour passer de la première à la deuxième
ligne (1re, 2e et dernière colonne), on multiplie par 1, 5. Pour passer de la deuxième à la première ligne (4e et 5e colonnes), on
divise par 1, 5 :
4 2 6 10 12 14
6 3 9 15 18 21
EXERCICE 8 : Dans chaque cas, calcule la valeur manquante, exprimée en cm (arrondie au dixième quand c’est
nécessaire) :
x =5 7 6 6 RS 9 5
α)
11 9
β)
AC
=
8
γ)
14
=
3
δ)
15
=
x
14 5 7 y 6 8 ON 9
ε)
11
=
MN
ζ)
11
=
8
η)
z =
5
θ)
10
=
8
Solution :
x
α) ≈ 6, 1 cm β) AC ≈ 9, 3 cm γ) RS ≈ 1, 3 cm x
δ) ≈ 8, 3 cm
ε) MN ≈ 3, 9 cm y
ζ) ≈ 5, 1 cm z
η) = 3, 75 cm θ) ON = 11, 25 cm
PYTHAGORE
6
Nous avons déjà vu aux chapitres
⋄ "Bases de géométrie" page 6 le DPC du théorème de Pythagore, où apparaît l’égalité contenant les longueurs au
carré,
⋄ "Racines carrées" page 17 la notion de racine carrée d’un nombre (et notamment la simplification du carré d’une
longueur).
Dans ce chapitre, nous allons voir la rédaction complète du théorème de Pythagore.
Exemple :
B
D: ABC est un triangle rectangle en C
P: D’après le théorème de Pythagore on a :
5 cm
EXERCICE 1 (HYPOTÉNUSE) : Dans chaque question, calcule la longueur de l’hypoténuse, arrondie si nécessaire au
dixième près.
T
M H
5,2
cm
4m cm
2m
3,8
L
S
N R
A Z
3,2
m
6c
m
m
m
4,7
8c N
I E
Solution : MH ≈ 4, 5 m; RS ≈ 6, 4 cm; AN = 10 cm et EN ≈ 5, 7 m.
EXERCICE 2 (CALCUL D’UN CÔTÉ FORMANT L’ANGLE DROIT) : Calcule la longueur AB à gauche (arrondie au millimètre
près) et la longueur AI à droite : I
6m N A
A
4,5 m
5,3
2m
B
C
Solution : AB ≈ 5, 657 m (attention, millimètre 6= millième : ici l’unité est en m, et les mm sont 3 colonnes à droite!) et
AI = 2, 8 cm.
M C
1m
K
0,
8m
3 cm
α) β)
F
L U
4 cm
Calcule F K .
Calcule MU.
I
E 6,1 m
55◦ V
5,5 m
cm
6
γ) δ)
G
O 8 cm
E
Calcule EG (arrondi au dixième de cm).
Calcule V E (arrondis au dixième de m).
Solution : α) MU = 5 cm; β) F K = 0, 6 m; γ) EG ≈ 5, 3 cm et δ) EV ≈ 8, 2 m.
C Introduction
B
théorème de Pythagore
AC 2 = AB 2 + BC 2
réciproque du
A théorème de Pythagore
— On utilise la réciproque du théorème de Pythagore pour montrer qu’un triangle est rectangle ; pour cela il suffit
de montrer que l’égalité de Pythagore est vraie dans ce triangle.
— On utilise la contraposée du théorème de Pythagore pour montrer qu’un triangle n’est pas rectangle ; pour cela
il suffit de montrer que l’égalité de Pythagore est fausse dans ce triangle.
B
Exemple (1) : 10
cm
6 cm
Montrer que le triangle ABC ci-contre est rectangle et préciser en quel point.
C
A 8 cm
Réponse et rédaction :
D : Le plus grand côté est BC . ←− on écrit quel estle côté le plus grand pour l’isoler dans le calcul qui suit
• BC 2 = 102 = 100. on calcule séparément le grand côté au carré et la
←−
• AB 2 + AC 2 = 62 + 82 = 36 + 64 = 100. somme des carrés des deux autres côtés
L’égalité est donc vraie, ←− on constate que l’égalité est vraie donc on l’écrit
P : Donc d’après la réciproque du théorème de Pythagore, ←− on utilise la réciproque
C : Le triangle ABC est rectangle en A. ←− on conclut
17
α) β) γ) 12,5 cm N
m
cm
21
20
m 7,5 cm
B
P 15 cm S 10 cm O
S
Solution :
α) 172 = 289 et 82 + 152 = 64 + 225 = 289
β) 292 = 841 et 212 + 202 = 441 + 400 = 841
γ) 12, 52 = 156, 25 et 102 + 7, 52 = 100 + 56, 25 = 156, 25.
Remarque
Il arrivera forcément que les deux résultats ne soient pas identiques (c’est d’ailleurs bien à cause de ça qu’on doit calculer séparément),
on écrira alors "contraposée" au lieu de "réciproque" pour en déduire que le triangle ne sera pas rectangle.
La contraposée correspond à la forme négative de la réciproque.
5 cm
m
• BC 2 + AB 2 = 62 + 52 = 61.
9c L’égalité est donc fausse.
B P : Donc d’après la contraposée du théorème de Pythagore,
C 6 cm
Le triangle ABC est-il rectangle? C : Le triangle ABC n’est pas rectangle.
5,5 dm
5c
m
m
3d
α) β) D γ)
m
8c
6m
M 2,5
X 11 cm m
P I 4 dm V
I
C G
cm
5,8
9,7 cm
7,4 cm
63˚
7,2
cm
δ) B ε) ζ)
27˚
F K
cm 6, 5
A 4,6 cm
E J
Solution :
α) 112 = 121 et 82 + 52 = 64 + 25 = 89 ⇒ MOX n’est pas rectangle.
β) 6, 52 = 42, 25 et 2, 52 + 62 = 6, 25 + 36 = 42, 25 ⇒ PDF est rectangle en P.
γ) 5, 52 = 30, 25 et 32 + 42 = 9 + 16 = 25 ⇒ DIV n’est pas rectangle (attention ici car le côté le plus long n’est pas le plus
long sur la figure!).
δ) 180° − (27° − 63°) = 180° − 90° = 90° ⇒ ABC est un triangle rectangle en C .
ε) 7, 42 = 54, 76 et 5, 82 + 4, 62 = 33, 64 + 21, 16 = 54, 8 ⇒ EF G n’est pas rectangle (mais vraiment presque : le tracer en
vraie grandeur...).
ζ) 9, 72 = 94, 09 et 7, 22 + 6, 52 = 51, 86 + 42, 25 = 94, 09 ⇒ IJK est rectangle en K .
Rappels
⋄ Définition : une expression littérale est une expression mathématique (un calcul) dans lequel au moins une lettre
apparaît, désignant un nombre dont on ne connaît pas la valeur.
⋄ Propriété : dans un calcul sans parenthèses où il n’y a que des multiplications, on peut calculer dans l’ordre
qu’on veut (c’est-à-dire échanger les facteurs de place).
Cette propriété est évidemment valable pour un calcul classique, mais aussi pour les expressions littérales.
⋄ Le symbole "×" peut être enlevé devant une lettre ou une parenthèse : 8 × x = 8x et 8x = 8 × x .
Exemples :
1. Des expressions littérales ont déjà été vues en 6e sans le savoir, par exemple la formule de l’aire d’un disque de rayon
R est 2 × π × R .
2. De manière plus générale, 2x − 5 ou encore 3x 2 + 5x − 10 sont des expressions littérales (c’est très souvent la
lettre x qui est utilisée).
Méthode (RÉDUIRE 8x × 5)
on écrit toutes les
multiplications
8x × 5 = 8×x ×5
= × 5} × x
|8 {z
on n’écrit pas ces trois étapes
on change l’ordre des facteurs (on les fait dans sa tête)
pour mettre les nombres devant = 40 × x
= 40x . on calcule la multiplication
on écrit le résultat
sans la multiplication
EXERCICE 1 : Calcule :
4x × 9 = 36x 11x × 7 = 77x (−2) × 8x = −16x (−6) × 5x = −30x
10 × (−6)x = −60x (−7)x × 2 = −14x 8 × x = 8x x × 12 = 12 × x = 12x
(−3) × (−4)x = 12x (−5)x × (−6) = 30x (−2) × x = −2x x × (−1) = −1 × x = −x
Méthode (RÉDUIRE 7x × 5x )
on écrit toutes les
multiplications
7x × 5x = 7×x ×5×x
= 7 × 5} × x
| {z × x}
| {z on n’écrit pas ces étapes
on change l’ordre des facteurs
pour mettre les nombres devant = 35 × x 2
= 35x 2 . on calcule les multiplications
on écrit le résultat
sans la multiplication
ATTENTION !!!
Bien regarder les opérations car l’ordre des priorités s’applique aussi dans les expressions littérales.
Par exemple, on a vu que x × 4y = 4x y , mais par contre x + 4y ne peut pas se réduire. En effet,
x + 4y = x + 4 × y et le calcul prioritaire n’est pas faisable.
C’est encore pire avec 2x +6 car beaucoup d’élèves écrivent que c’est égal à 8x . En fait non, car 2x +6 =
2 × x + 6 et encore une fois, l’opération prioritaire ne peut être faite. On ne peut donc pas réduire cette
expression, on s’arrêtera à 2x + 6.
On verra plus loin, au chapitre "Calcul littéral (partie 2)" (page 68) comment faire pour réduire les ex-
pressions quand il y a d’autres opérations que des ×.
Exemples : Les flèches de développement sont obligatoires pour bien comprendre le mécanisme de fonctionnement :
α) Développement de B = 6(4x + 3) : β) Développement de C = 5x (2x + 7) :
B = 6(4x + 3) C = 5x (2x + 7)
B = 6 × 4x + 3 C = 5x × 2x + 7
B = 6 × 4x + 6 × 3 C = 5x × 2x + 5x × 7
B = 24x + 18. C = 10x 2 + 35x .
EXERCICE 3 : Développe :
D = 7 (2x + 3) E = 8 (6 + 3x ) F = 9x (2x + 7) G = 2x (9 + 3x )
x x
Solution : D = 14 + 21; E = 48 + 24 ; F = 18 x 2 + 63x et G = 18x + 6x 2 .
Exemples : Pour finir proprement le calcul H ci-dessus, il faudrait donc encore écrire H = 32x + (− 12) = 32x − 12.
Voyons deux autres exemples :
α) Développement de B = 2(4x − 3) : β) Développement de C = 3x (5x − 7) :
I = 2(4x − 3) J = 3x (5x − 7)
I = 2 × 4x + (−3) J = 3x × 5x + (−7)
I = 2 × 4x + 2 × (−3) J = 3x × 5x + 3x × (−7)
I = 8x + (−6) J = 15x 2 + (−21)x
I = 8x − 6. J = 15x 2 − 21x
EXERCICE 4 : Développe :
K = 4x (2x − 7) L = 8x (2 − 5x ) M = 6x (2x − 4) N = 2x (9 − 2x )
Solution : K = 8 x 2 − 28x ; L = 16x − 40x 2 ; M = 12x 2 − 24x et N = 18x − 4x 2 .
x
Solution : Programme n° 1 : 5 − 4; Programme n° 2 : 4 x 2 − 10.
Cette année, nous allons pouvoir comparer deux programmes de calculs et notamment voir s’ils donnent le même
résultat ou non. C’est un exercice difficile car il faut en comprendre le fonctionnement :
⋄ pour prouver que deux programmes de calculs sont équivalents, c’est-à-dire donnent les mêmes résultats, il faut
le prouver pour tous les nombres, soit une bonne infinité!!! Pour le faire, on passera par les expressions littérales.
⋄ pour prouver que deux programmes de calculs ne sont pas équivalents, il suffira de trouver une valeur pour
laquelle les deux programmes donnent des nombres différents.
Exemple : Les programmes de calculs précédents ne sont pas équivalents car lorsqu’on y injecte 3, le programme n° 1
donne 5 × 3 − 4 = 15 − 4 = 11 et le programme n° 3 donne 4 × 32 − 10 = 4 × 9 − 10 = 36 − 10 = 26, et 11 6= 26.
ATTENTION !!!
Si on avait choisi x = 2, le programme n° 1 aurait donné 5 × 2 − 4 = 10 − 4 = 6 et le programme n° 2
aurait donné 4 × 22 − 10 = 4 × 4 − 10 = 16 − 10 = 6.
Lorsqu’on trouve le même résultat pour une valeur de x , cela ne veut pas dire que les programmes sont
équivalents! !
EXERCICE 7 : Voici une figure dans laquelle ABC est un triangle isocèle en C . M est un point mobile sur le segment
[AH] (c’est-à-dire qu’il peut bouger sur ce segment), à C
distance x du point A (donc on a forcément 0 < x < 5,
et la distance x ne peut pas être fixe puisque M est
un point mobile. . . ). On construit alors le rectangle
MNOP à l’intérieur du triangle (partant de M, on
monte jusqu’à croiser le côté gauche du triangle, on a N O
10 cm
alors N ; de là, on part à droit jusqu’à croiser le côté
droit du triangle, on a alors O ; et de là, on redescend
pour avoir P) :
AMNOP en cm2
24
22
20
18
16
14
12
10
2
x en cm
0 1 2 3 4 5
6. Pour quelle valeur de x l’aire du rectangle MNOP est-elle alors maximale? Trace la figure en grandeur réelle
pour cette valeur de x .
5. Complète le plus précisément possible le graphique suivant afin de tracer la courbe représentant l’aire du rectangle MNOP
en fonction de : x
AMNOP en cm2 b
24 b b
22
b b
20
18
16 b b
14
12
10
b b
8
6
4
2 x en cm
b b
0 1 2 3 4 5
x
6. C’est donc pour = 2, 5 cm que l’aire du rectangle MNOP est maximale, atteignant donc 25 cm2. On notera que lorsque
x x x
= 2, 5, MP = 10 − 2 = 10 − 2 × 2, 5 = 5 cm et MN = 2 = 2 × 2, 5 = 5 cm, et MNOP est donc en fait un carré
(figure réalisée à l’échelle 1/2) :
C
N O
/ /
A M H P B
2, 5 cm
10 cm
I − Pyramide
1. Définitions
Définitions
On appelle pyramide un solide de l’espace dont :
⋄ une face est un polygone appelé base (donc un triangle, un quadrilatère quelconque [carré, rectangle,
losange, ...], un pentagone, ...);
⋄ les autres faces sont des triangles qui "montent" (on les appelle faces latérales) tous vers un point
commun : le sommet de la pyramide.
La droite passant par le sommet de la pyramide et perpendiculaire à sa base est appelée hauteur de la
pyramide.
Le point d’intersection entre la base et cette hauteur est le pied de la hauteur : on le note en général H.
Par abus de langage, la longueur SH est aussi appelée hauteur de la pyramide :
S
sommet
hauteur
arête
face latérale triangulaire
E
D
A
H
C
B
base
Remarques
— Puisque chaque face latérale d’une pyramide est un triangle, ne pas confondre la hauteur de la pyramide
et celle d’une face latérale.
— Cas particulier : Une pyramide dont la base est un triangle est un tétraèdre. Toutes les faces sont donc
des triangles donc toutes les faces peuvent être considérées comme des bases :
Pyramide à base triangulaire
Définition
Une pyramide est appelée pyramide régulière si :
— sa base est un polygone régulier : triangle équilatéral, carré, pentagone régulier, ...
— le pied de sa hauteur est exactement le centre de la base.
S
D C
A B
Pyramide à base hexagonale ABC D est un carré de centre O
3. Patron
Définition (rappel)
Un patron d’un solide de l’espace est une figure plate (en 2D) qui permet, après découpage, pliage et
collage, de fabriquer ce solide. Sur un patron, cChaque face est dessinée en vraie grandeur.
Exemple : Voici un patron possible de la pyramide SABC D à base carrée dessinée ci-dessus :
S A2
B1
A1
A B
ATTENTION !!!
Pour le patron d’une pyramide, il doit y avoir autant de triangles que de côtés dans le polygone de base
(donc ici 4).
Par souci de simplicité, il vaut mieux dessiner chaque face latérale en partant d’un côté de la base, afin
d’obtenir un patron en étoile !
S
R
M
6
//
//
6 5
D
//
//
C I
S H H 5
A 4
I B N
A T SABC D est une pyramide à base O 3 B
MAT HS est une pyramide à base rectangulaire telle que AB = ROBI est une pyramide à base
le carré AT HS de côté 5 cm, et 6 cm, BC = 2, 5 cm et SH = triangulaire. Les mesures notées
MA = 4 cm. 7 cm (attention à ne pas aller trop ci-dessus sont exprimées en cm
vite. . . ). (OI = 5 cm).
Exercices de base : Questions Flash : À la maison :
− − 16, 18 p. 142 (IP)
Définitions S
2. Patron
ATTENTION !!!
Il est souvent nécessaire de calculer la longueur de la génératrice puisqu’on ne donne souvent que les
longueurs du rayon de la base et la hauteur du cône. Ce sera fait en appliquant le théorème de Pythagore
(en effet, la hauteur étant par définition perpendiculaire à la base, elle l’est aussi par rapport au rayon).
Exemple : Voici donc un cône (à gauche) et son patron dessinés. Pour les calculs, on a donc juste
r 2
α=
g × 360 =
6
× 360 = 120°.
S α
6 cm
⇒
M
2 cm
O
O
M
arc de cercle de même longueur
que le disque de base
S
O 3 cm
4 cm
4 cm
8 cm
4 cm
O
2 cm O S
FRACTIONS (BASES)
9
Nous avons déjà vu en classe des 5e les nombres premiers inférieurs à 30. Nous allons étendre cette limite à 100
cette année, et aussi apprendre les 4 opérations avec des nombres sous forme de fractions.
Définition
Un nombre premier est un nombre qui admet exactement deux diviseurs : 1 et lui-même.
En 4e, on doit donc connaître (ou savoir retrouver) les nombres premiers inférieurs à 100 : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23,
29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, et 97 (activité crible d’Ératosthène).
Propriété
Tout nombre entier supérieur ou égal à 2 peut se décomposer de manière unique en un produit de nombres premiers.
Exemple (1) : Pour trouver la décomposition en facteurs premiers de 900, on procède de la manière suivante :
÷2 ÷2 ÷3 ÷3 ÷5 ÷5
900 −→ 450 −→ 225 −→ 75 −→ 25 −→ 5 −→ 1.
Réponse : on écrit alors 180 = 2 × 2 × 3 × 3 × 5 × 5 = 22 × 32 × 52 . ←− On recopie la liste des diviseurs premiers, autant
de fois qu’ils apparaissent, éventuellement sous la forme de puissances
À la calculatrice
Pour décomposer un nombre en produit de facteurs premiers, il suffit de saisir ce nombre, l’enregistrer dans
la mémoire de la calculatrice en appuyant sur , puis d’appuyer sur .
Propriété
Pour rendre une fraction irréductible, on peut décomposer son numérateur et dénominateur en produits de nombre
premiers, et simplifier par les nombres premiers communs.
180
Exemple (1) : On va rendre la fraction irréductible. Grâce au paragraphe précédent, on peut écrire que :
12 250
180 22 × 32 × 5 2✁ × 2 × 3 × 3 × 5✁ 2×3×3 18
= = = = .
12 250 2 × 53 × 72 2✁ × 5✁ × 5 × 5 × 7 × 7 5×5×7×7 1 225
Remarque
La calculatrice rend déjà une fraction automatiquement irréductible, ce qui est très pratique pour vérifier le résultat, mais elle ne
donnera jamais la rédaction associée à ce calcul!
Cette addition est possible car les éléments ajoutés sont de la même "catégorie" (ici des crayons). On a appris en 6e
et avant que les fractions se rangent aussi par "catégories" : ce sont les dénominateurs qui les donnent (par exemple
3 4
5 et 5 , lire "3 cinquièmes" et "4 cinquièmes").
On en déduit qu’on ne pourra additionner (et donc soustraire) des fractions que lorsqu’elles auront le même déno-
minateur, d’où la méthode suivante :
78 19 143
Solution : B = ;C = et D = .
77 30 90
EXERCICE 3 : Calcule :
4 3 8 1 11 2 6 1
E= + F= − G= − H= +
5 2 3 4 4 5 13 2
23 29 47 25
Solution : E = ;F = ;G = et H = .
10 12 20 26
THALÈS
10
Nous avons déjà vu aux chapitres
⋄ "Bases de géométrie" (page 6) le DPC du théorème de Thalès, où apparaît la double égalité des quotients de
longueurs,
⋄ "Proportionnalité (partie 1)" (page 19) la notion de produit en croix, y compris appliquée à une égalité de deux
quotients.
Dans ce chapitre, nous allons voir la rédaction complète du théorème de Thalès.
ATTENTION !!!
Il faut être rigoureux, notamment parce que le DPC donne 3 quotients, mais le produit en croix n’en uti-
lise que 2 : il faut donc en enlever un, et pas n’importe lequel! De manière générale, on garde toujours le
quotient qui contient la longueur à calculer ainsi que celui qui est complet, c’est-à-dire où les 2 nombres
sont connus.
Attention aussi car on peut demander plusieurs calculs dans une seule configuration de Thalès, il faudra
donc utiliser plusieurs fois le produit en croix dans le C, mais un seul schéma DPC.
Données : O Données :
OM = 6 cm (US) // (T V )
OP = 15 cm RU = 8 m
OQ = 18 cm M RV = 11 m
PQ = 14 cm N SU = 7 m
T
(MN) // (QP) RT = 7 m
S
P R
U V
Q
Calcule MN. Calcule RS (arrondi au dixième de cm), puis T V .
D: Les droites (PM) et (QN) sont sécantes en O, D: Les droites (ST ) et (UV ) sont sécantes en R,
et (MN) // (QP). et (US) // (T V ).
P: Donc d’après le théorème de Thalès, on a : P: Donc d’après le théorème de Thalès, on a :
OM ON MN RS RU SU
C: = = C: = =
OP OQ PQ RT RV TV
6 ON MN RS 8 7
= = = =
15 18 14 7 11 TV
6 × 14 Calcul de RS : Calcul de T V :
MN =
15 RS 8 8 7
= =
MN = 5, 6 cm. 7 11 11 TV
8×7 7 × 11
RS = TV =
11 8
RS ≈ 5, 1 cm T V = 0, 875 cm
Remarque
Pour l’exemple de droite, il n’est pas nécessaire d’écrire 2 DPC à cause des 2 longueurs à calculer. On écrit un seul DPC, et on part de
la double égalité du "C" pour extraire deux calculs différents. Il faut alors préciser (pour clarifier la rédaction) ce qu’on calcule!
EXERCICE 1 :
Données : L U Données :
(UG) // (NY ) SA = 8 cm; SM = 14 cm
DU = 5 cm D ST = 16 cm; MT = 6 cm
DN = 15 cm (AH) // (MT )
NY = 9 cm U
M
G Données :
Y C = 5 cm A
α) β) Y K = 6 cm C K γ)
N LU = 9 cm
Y L = 12 cm
(C K ) // (LU)
Y T
H S
Y
Calcule UG. Calcule C K , puis K U. Calcule SH et AH (arrondis si
besoin au dixième de cm).
Solution : α) UG = 3 cm. β) C K = 3, 75 cm et K U = 14, 4 − 6 = 8, 4 cm. γ) SH ≈ 9, 1 cm et AH ≈ 3, 4 cm
C C
D D
E E
√
Solution : À gauche, on utilise Pythagore dans le triangle AC E rectangle en E : AC = 149 ≈ 12, 2 cm.
À droite, on utilise Thalès (ATTENTION : penser à justifier que (AE) // (BD) car ce n’est cette fois-ci pas écrit dans l’énoncé!) :
5 × 13
AC = ≈ 21, 7 cm.
3
Exemple :
Sur la figure ci-contre on a AE = 1, 2 cm, AB = 4, 8 cm, B
AC = 7, 2 cm et AF = 1, 8 cm.
Réponse et rédaction :
A
AE AF EF✓
D : • L’égalité à tester est = = ✓ : On écrit l’égalité de Thalès
AB AC ✓
BC (et on barre le quotient avec les droites "parallèles". . . )
AE 1, 2 1 AF 1, 8 1
= = et = = . On calcule les deux rapports de l’égalité ci-dessus,
AB 4, 8 4 AC 7, 2 4 séparément, en remplaçant avec les valeurs
et en simplifiant avec la calculatrice
Donc l’égalité est vraie. Le D contient 2 points : l’égalité et
• De plus, les points A, E, B et A, F , C sont alignés dans le même ordre. "l’alignement dans le même ordre"
1,2
2,4 m
7,8
Y
m
Solution :
GN GY NY N
15,6 m
D : • L’égalité à tester est = = :
GD GU DU
GN 2, 4 2 GY 1, 2 2
= = et = = .
GD 15, 6 13 GU 7, 8 13
L’égalité est donc vraie.
• Les points U, G, N et D, G, Y sont alignés dans le même ordre.
U
P : D’après la réciproque du théorème de Thalès,
C : Les droites (DU) et (NY ) sont parallèles. D
Remarque
Comme pour le théorème de Pythagore, il arrivera forcément que les deux résultats ne soient pas identiques (c’est d’ailleurs bien
à cause de ça qu’on doit aussi calculer séparément), on écrira alors "contraposée" au lieu de "réciproque" pour en déduire que les
droites ne seront pas parallèles.
C’est toujours vrai : la contraposée correspond à la forme négative de la réciproque!
EXERCICE 4 :
A F
Sur la figure ci-contre on a :
• AB = 1, 4 cm C
• AE = 0, 4 cm
• AC = 2, 5 cm E
• AF = 0, 5 cm
Solution :
= ✓:
AE AF EF
D : • L’égalité à tester est =
AB AC ✓
BC
AE 0, 4 2 AF 0, 5 1
= = et = = . Dans le D, la seule différence avec le paragraphe II
AB 1, 4 7 AC 2, 5 5 est l’égalité non vérifiée!
L’égalité est donc fausse.
• Les points A, E, B et A, F , C sont alignés dans le même ordre.
P : D’après la contraposée du théorème de Thalès,
C’est la contraposée qu’on utilise ici
C : Les droites (EF ) et (BC ) ne sont pas parallèles.
Exemple : D
D′
1
E C longueurs multipliées par
2 E′ C′
F F′
longueurs multipliées par 2 B′
A′
A
B
On peut dire que ABC DE est un agrandissement de A′ B′ C ′ D ′ E ′ de rapport 2 ou alors que A′ B′ C ′ D ′ E ′ est une réduc-
1
tion de ABC DE de rapport .
2
Remarque
Dans la configuration de Thalès, puisque les trois quotients sont égaux et qu’on a l’habitude de mettre les côtés du petit triangle aux
numérateurs, on aura un quotient inférieur à un, donc un cœfficient de réduction : en multipliant un côté du grand triangle par ce
cœfficient, on obtiendra la longueur du côté qui lui correspond dans le petit triangle :
Grand triangle
⇒ = = ⇒ i ......
×
Petit triangle
Propriété
Un agrandissement (ou une réduction) conserve la mesure des angles ainsi que le parallélisme (la figure image
aura donc exactement la même forme, c’est juste qu’elle sera plus grande ou plus petite).
Exemple 1 :
C′
C Agrandissement de rapport 3
50°
A B 1
Réduction de rapport
3
50°
A′ B′
D C
Réduction de
1
rapport
5 D′ C′
Donnée : (C D) // (AB)
′ B′
Agrandissement A
de rapport 5
A B
1
A′ B′ C ′ D ′ est une réduction de rapport , donc (C ′ D ′ ) // (A′ B′ ).
5
Propriété
Si on agrandit (ou réduit) les longueurs d’une figure ou d’un solide en les multipliant par k , alors :
⋄ l’aire de la figure est multipliée par k 2 ,
⋄ le volume du solide est multiplié par k 3 .
Exemple 1 :
D′
C′
D
Agrandissement de rapport 3
C 1
Réduction de rapport
3
A B A′ B′
Donnée : l’aire de ABC D est de 5 cm2
Sur la figure ci-contre, SABC D est une pyramide à base carrée de hauteur
[SA] telle que AB = 9 cm et SA = 12 cm.
Le triangle SAB est rectangle en A.
G
H
EF GH est la section de la pyramide SABC D par le plan parallèle à la base
et telle que SE = 3 cm (couper par un plan parallèle à la base signifie que E
F
les bases des deux pyramides sont parallèles).
C
D
1. (a) Calculer EF .
A B
(b) Calculer SB.
2. On admet que le volume de la pyramide SABC D est 324 cm3 (pour savoir comment on l’a calculé, voir chapitre
"Volumes & repérage dans l’espace" page 52).
(a) Donner le coefficient de réduction permettant de passer de la pyramide SABC D à la pyramide SEFGH.
(b) En déduire le volume de SEF GH. On donnera une valeur arrondie à l’unité.
Solution :
1. (a) La face avant SAB constitue une configuration de Thalès, on peut donc appliquer le théorème :
D : Les droites (AE) et (F B) sont sécantes en S, et (EF ) // (AB) .
P : Donc d’après le théorème de Thalès, on a :
SE SF EF
C: = =
SA SB AB Remarque : Notons que c’est ici qu’on obtient le cœfficient de
3
=
SF✓ =
EF
réduction de la grande vers la petite pyramide : 12 3
= 2,25 et
12 ✓ SB 9 qui vaut donc (à la calculatrice) 1
= 0, 25.
9
3×9 4
EF = = 2, 25 cm.
12
(b) On se place dans le triangle rectangle SAB dans lequel on connaît deux longueurs. On peut donc utiliser le théorème
de Pythagore :
D : Le triangle SAB est rectangle en A (attention à justifier : car [SA] est la hauteur de la pyramide, donc [SA] est per-
pendiculaire à la base, donc aussi à [AB]).
P : Donc d’après le théorème de Pythagore, on a :
C : SB2 = SA2 + AB2
SB2 = 122 + 92
SB2 =√225
SB = 225 = 15 cm.
2. La formule du volume est Vsolide à pointe = 31 × Abase × h = 31 × (9 × 9) × 12 = 324 cm3.
(a) Ce cœfficient a déjà été calculé : il suffit de prendre une longueur dans la grande pyramide (SA) et de la diviser par sa
k
longueur correspondante dans la petite pyramide (SE), on trouve = 41 = 0, 25.
k
(b) Les volumes sont multipliés par 3 , donc :
VSEF GH = k 3 × VSABC D = (0, 25)3 × 324 = 5, 062 5 cm3.
Remarque : Puisqu’on a calculé EF , on aurait pu passer par la formule directe : VSEF GH = 13 ×Abase ×h = 13 ×(2, 25×
2, 25) × 3 = 5, 062 5 cm3.
PROPORTIONNALITÉ (PARTIE 2)
11
I − Pourcentages
Un pourCENTage représente une proportion, mais rapportée sur un total de 100. Cette spécificité fait qu’ils sont très
utilisés en statistiques pour comparer des données entre elles : élections, soldes, évolution des gens se rendant dans
des parcs lors du confinement historique de 2020, . . .
Tout problème ou question utilisant les pourcentages contient nécessairement de la proportionnalité, et peut donc
se résoudre grâce à un tableau de proportionnalité.
Exemple : Au collège, 360 contrôles ont été fait l’année dernière. Un quart des contrôles concernait les maths, 30% le
français et 10% l’histoire-géographie. Dans chaque cas, calcule le nombre de contrôles donnés dans chaque matière.
Pour les maths, il s’agit de calculer « 25% (un quart) de 360 ». On fait donc un tableau de proportionnalité :
EXERCICE 1 : Calcule le nombre de contrôles qui ont été donnés en français puis en histoire-géographie en repre-
nant l’exemple précédent.
30 10
Solution : Français : × 250 = 75 contrôles; histoire-géoégraphie : × 250 = 25 contrôles.
100 100
Propriété
Pour déterminer un pourcentage à partir d’une proportion, on passe toujours par un tableau de proportionnalité,
mais comme on cherche le pourCENTage, c’est le nombre au-dessus du 100 qui reste vide. Par exemple, dans un
collège de 585 élèves, 234 font de l’allemand ; quel pourcentage d’élèves font de l’allemand ?
1. Puisqu’on cherche un pourcentage, on met le 100 dans la ligne "total", et on laisse la case au-dessus vide :
Nombres d’élèves ayant un portable
Nombre total d’élèves 100
2. On complète le tableau en rajoutant les données (19 élèves sur 25 ont un téléphone portable) :
Nombres d’élèves ayant un portable 19
Nombre total d’élèves 100 25
19 × 100 1900
3. On calcule grâce à un produit en croix : = = 76.
25 25
4. Conclusion (phrase en français car le problème est énoncé en français) : 76% des élèves possèdent un téléphone portable.
Voici maintenant toute une série de petits problèmes à résoudre dans ton cahier d’exercice :
EXERCICE 2 :
α) Yasmine veut acheter un sweat-shirt qui coûte 48 A
C. Le vendeur lui fait une remise de 14,40 A
C.
À quel pourcentage du prix initial correspond cette remise?
β) Parmi les 160 élèves d’un collège, 104 sont externes.
Calculer le pourcentage d’élèves externes de ce collège.
γ) Le prix d’une paire de lunettes de soleil est augmenté de 3,20 A
C. Son prix initial était de 40 A
C.
À quel pourcentage du prix initial correspond cette augmentation ?
δ) Un collège compte 760 élèves dont 266 demi-pensionnaires.
Quel est le pourcentage de demi-pensionnaires dans ce collège?
ε) Un jean coûtant 22,60 A
C est soldé avec une remise de 5,65 A
C.
(a) À quel pourcentage du prix initial correspond cette remise?
(b) Quel est le nouveau prix du jean ?
ζ) (a) Le corps d’une personne pesant 60 kg contient 36 kg d’eau. Quel est le pourcentage d’eau dans son corps?
(b) Le corps d’une personne de 75 kg contient 65 % d’eau. Quelle est sa masse d’eau (arrondie à l’unité) ?
η) Un pull coûtant 33,50 A
C est soldé; son nouveau prix est 26,80 A
C.
(a) Calculer le montant de la remise.
(b) À quel pourcentage du prix initial correspond cette remise?
Solution :
α) La remise était de 36 %.
β) 65 % des élèves sont externes.
γ) L’augmentation est de 8 %.
δ) Il y a 35 % de demi-pensionnaires.
ε) (a) La remise est de 25 %.
(b) Le jean coûte maintenant 16,95 AC.
ζ) (a) Cette personne a 60 % d’eau dans son corps.
(b) Sa masse d’eau est d’environ 49 kg.
η) (a) La remise est de 6,70 A
C(attention à bien mettre 2 chiffres après la virgule!).
(b) La remise correspond donc à 20 %.
Définition
distance pacourue
La vitesse moyenne correspond au quotient . Elle s’exprime généralement en km/h
temps du parcours
ou m/s (un véhicule qui fait 50 km en 1 h aura une vitesse moyenne de 50 km/h).
D
On note généralement : V = .
T
Remarque
On notera qu’on a mis ici la durée en minutes dans le tableau. De manière générale, lorsqu’un temps est donné (ici en heures et
minutes), on choisit souvent l’unité la plus petite afin d’éviter au maximum les nombres à virgule...
Est-il plus facile de convertir par exemple 1 h 10 min en heure ou en minutes?
Exemples :
Laurent a fait un trajet en voiture de 73 km en 1 h 10 min. Karima s’est promenée pendant 40 minutes sur 9 km.
Quelle a été sa vitesse moyenne en km/h, arrondie au Quelle a été sa vitesse moyenne en km/h?
dixième ?
Distance (en km) 9 ?
Distance (en km) 73 ?
Durée (en min) 40 60
Durée (en min) 70 60
9 × 60
73 × 60 Calcul : = 13, 5.
Calcul : = 54. 40
70
Conclusion : Elle a couru à environ 13, 5 km/h durant sa
Conclusion : Il a roulé en moyenne à 54 km/h.
promenade.
EXERCICE 3 :
1. Un cheval a parcouru 3 km en 6 minutes. Quelle a été sa vitesse moyenne en km/h?
2. Lors d’un marathon, Samuel a parcouru les 42,195 km en 2h45.
Quelle a été sa vitesse moyenne en km/h (arrondie au dixième) ?
Solution : 1. 30 km/h (il suffisait de multiplier par 10!) 2. ≈ 15,3 km/h.
66 km/h signifie 66 km en
on cherche pour une durée de 1 h 10 :
1 h et 1 h = 60 min
→ 70 min
2. On calcule la valeur manquante :
66 × 70 4620
= = 77.
60 60
3. Conclusion : ce véhicule a parcouru 77 km.
Exemples :
Le guépard est l’un des animaux les plus rapides. Un train roule à 280 km/h de moyenne sur une distance
Si un guépard a une vitesse moyenne de 100 km/h, de 500 km. Combien de temps va durer ce trajet (on
quelle distance (arrondie au dixième) parcourt-il en 35 arrondira les minutes à l’unité, puis on donnera la
minutes ? réponse en h et min) ?
À la maison :
Exercices de base : Questions Flash :
4, 7 p. 139 + 17, 18, 19, 21, 23, 24, 25 p. 142 + 35, 41, 44 p.
− −
146-147 (pb)
D
6,5 cm
7 cm
5 cm
B C
4 cm cm
3
A
H 2 cm
G
E
5 cm
C
A
B
ABC DEF GH est un pavé tel que :
AB = 5 cm ; BC = 2 cm et GC = 3 cm. Calcul du volume de ce cylindre (arrondi au cm3 près) :
Calcul du volume de ce pavé droit :
Vcylindre = (π × 22 ) × 5 = 4π × 5 = 20π ≈ 68 cm3 .
VABC DEF GH = (5 × 2) × 3 = 10 × 3 = 30 cm3 .
6m
9 cm
a) b) c)
9 cm
B
D
1,5 m H
4c
A 10 cm R
m
BARNEY est un prisme droit à 5 cm A
E
base triangulaire.
HEADGF BC est un pavé droit.
8×6 27
Solution : VBAR NEY = × 9 = 216 cm3 ; Vcylindre = (π × 1, 52 ) × 6 = π ≈ 42 cm3 ; VABC DEF GH = (4 × 5) × 9 =
2 2
180 cm3.
× (Abase ) × h , où
1
Pour calculer le volume d’une pyramide ou d’un cône, on utilise la formule V =
3
Abase est l’aire de la base et h la longueur de la hauteur.
S
S
8m
D
C
H O 2m
A
B
SABC D est une pyramide à base rectangulaire
Aire de la base :
ABC D telle que : on garde la
Abase = π×2×2 valeur exacte!
• AB = 6 cm et BC = 2, 5 cm
• SH = 7 cm. Abase = 4π m2
aire de la base
Volume de cône :
Aire de la base : 1
Vcône = × 4π × 8
AABC D = 6 × 2, 5 3
32 hauteur
AABC D = 15 cm2 Vcône = π m3
3
Volume de SABC D : aire de la base Vcône ≈ 33, 5 m3 .
1
VSABC D = × 15 × 7
3
VABC DEF = 35 cm3 . hauteur
O 2m
5,5 m
S
H
I
A T S
I
O
10 m
S
C
ABC D est un rectangle tel que
C D = 4 cm et AD = 7 cm. NIC O est une pyramide à base tri-
La hauteur de la pyramide [SO] angulaire telle que : O 2,5 m
mesure 6 cm. • IC = 3, 3 m; C O = 6, 5 m.
• OI = 5, 6 m; NI = 5 m.
Arrondis au m3 .
1 1 3, 3 × 6, 5 1
Solution : VSABC D = × (7 × 4) × 6 = 56 cm3 ; VNIC O = × × 5 = 18, 875 m3 ; Vcône = × (π × 2, 52 ) × 10 =
3 3 2 3
125
π ≈ 65 m3.
6
Définitions
z H Axes des :
É partir d’un pavé droit, pour définir un G − abscisses,
repère de l’espace, on choisit un sommet du E F − ordonnées,
pavé (par exemple A) comme origine du repère, et y − cotes.
les 3 arêtes qui partent de ce sommet seront les 3 D
axes à utiliser : C
⋄ les deux arêtes de la base formeront l’axe des
A
• x
origine
abscisses et l’axe des ordonnées ;
B
⋄ l’arête latérale (= qui monte) formera On a repris le pavé droit du début de chapitre, avec les mêmes
l’axe des cotes ou l’axe des altitudes. dimensions : AB = 5 cm, AD = 2 cm et AE = 3 cm.
Propriété
Tout point M de l’espace est repéré par son abscisse x , son ordonnée y et sa cote (ou altitude) z , qui forment
ses coordonnées. On écrit mathématiquement M(x ; y ; z ).
Inversement, donner trois nombres (x ; y ; z ) revient à donner un point M de l’espace dont les coordonnées sont
ces trois nombres dans l’ordre donné.
Remarque
Comme à l’époque du repérage dans le plan, l’ordre des nombres aura de l’importance : en effet, les points de coordonnées (2 ; 3) et
(3 ; 2) n’étaient pas au même endroit. Ce sera pareil pour le repérage dans l’espace.
Exemple : Dans le repère du pavé ci-dessus, on peut dire que A(0 ; 0 ; 0), B(5 ; 0 ; 0), C (5 ; 2 ; 0) et E(0 ; 0 ; 3).
EXERCICE 4 (PLUS DUR...) : Détermine les coordonnées des points I, J et K , milieux respectifs des segments [AB],
[F G] et [BH].
Solution : Une nouvelle figure s’impose :
Pour I, pas de souci : I(2, 5 ; 0 ; 0). z H
Pour J, ça passe encore, car quand on le projette sur le plan de la G
base (ABC D), on tombe sur le milieu de [BC ] qui a pour coordon- E F
b
nées (5 ; 1 ; 0). C’est juste l’altitude qui change pour J : J(5 ; 1 ; 3). y b K
J
D
Pour K , c’est plus dur car il faut déjà bien voir qu’il est pile au C
centre du pavé droit. Ses coordonnées sont donc la moitié des di-
b
A
mensions de ce pavé, c’est-à-dire K (2, 5 ; 1 ; 1, 5).
I
B
x
EXERCICE 5 :
PUISSANCES
13
I − Puissances
Nous avons déjà vu l’année dernière que pour tout nombre x , on note x 2 = x × x et x 3 = x × x × x (respecti-
vement "x au carré" et "x au cube"), ainsi que les "cas particuliers" x 0 = 1 et x 1 = x (pour tout nombre x ). Nous
allons cette année généraliser cette notation :
Définition et notation
x désigne un nombre relatif quelconque et n un nombre entier positif.
On dit que x est élevé à la puissance ou à l’exposant n lorsque le nombre x est multiplié n fois par
lui-même. On note :
x n = x| × x ×{z· · · × x} .
n fois
Exemple :
On peut très bien utiliser la définition pour décomposer sous forme de produit :
112 = 11 × 11 ; 143 = 14 × 14 × 14 ; 56 = 5 × 5 × 5 × 5 × 5 × 5 ; (−8)4 = (−8) × (−8) × (−8) × (−8),
mais aussi pour réduire l’écriture d’un produit : 4 × 4 × 4 × 4 × 4 = 45 et (−7) × (−7) × (−7) = (−7)3 .
Nous travaillerons quand même plus précisément sur les puissances de 10. . .
II − Puissances de 10
Définition et notation
n désigne un nombre entier positif.
Une puissance de 10 correspond au nombre 10 élevé à la puissance n , donc :
10n = 10
| × 10 {z
× · · · × 10} .
n fois
EXERCICE 1 : Calcule (en donnant le calcul intermédiaire et le résultat) de 103 , 105 , 104 et 106 .
Solution :
Propriété
En analysant l’exercice 1, on se rend compte que : 10n = ”1” suivi de n zéros .
x −n = x1n x| × x
1
.
{z· · · × x}
=
×
n fois
ATTENTION : ce n’est pas parce qu’il y a un "moins" dans l’exposant que le nombre x −n est forcément
négatif...
Propriété
En particulier, pour les puissances de 10, on aura :
EXERCICE 2 : On peut aussi aller beaucoup plus vite! Donne le résultat directement (et sans calculatrice) de : 10−3 ,
10−5 , 10−7 , 10−4 , 10−6 et 10−13 .
Solution : 10−3 = 0, 001 ; 10−5 = 0, 000 01 ; 10−7 = 0, 000 000 1 ; 10−4 = 0, 000 1 ; 10−6 = 0, 000 001 ; 10−13 =
0, 000 000 000 000 1
Grâce aux deux propriétés précédentes, on peut facilement compléter le tableau ci-dessous (les préfixes de nano à
giga sont à connaître) :
Préfixe symbole Valeur (puissance de 10) Valeur (nombre)
fento f 10−15
pico p 10−12
nano n 10−9
micro µ 10−6
milli m 10−3
kilo k 103
méga M 106
giga G 109
tera T 1012
Exemples : Ce ne sont que les préfixes, il faut utiliser une unité avec : 1 kg de pommes pèse aussi = 103 = 1 000 g;
un disque dur de 3 To (téraoctets) contient donc 3 × 1012 = 3 000 000 000 000 octets ; une molécule d’eau mesure
environ 0, 1 nm = 0, 1 × 10−9 = 0, 000 000 01 m, ou encore 0, 000 01 mm.
Définition
L’écriture scientifique d’un nombre est une écriture de la forme a × 10n , où a est un nombre relatif
dont la partie numérique n’admet qu’un seul chiffre non nul avant la virgule (donc de 1 à 9, mais surtout
pas 0 !), et n est un nombre entier relatif. Donc a peut aussi être un nombre négatif !
Exemples :
⋄ −4, 78 × 103 est une écriture scientifique : un seul chiffre avant la virgule (4), et 3 est un nombre entier.
⋄ 2, 159 × 10−5 est une écriture scientifique : un seul chiffre avant la virgule (2), et −5 est un nombre entier.
⋄ 45, 9 × 102 n’est pas une écriture scientifique : deux chiffres avant la virgule (45).
⋄ 0, 9 × 105 n’est pas une écriture scientifique : on a bien un seul chiffre avant la virgule, mais c’est 0...
⋄ 2, 5 × 310 n’est pas une écriture scientifique : il n’y a pas de puissance de 10.
EXERCICE 3 : Parmi les nombres suivants, entoure ceux qui sont en écriture scientifique :
Solution : Les nombres en écritures scientifiques sont : 8, 56 × 104 , 7, 8 × 10−20 / 2 × 103 , 9 × 10−14 / −6, 023 × 10−27 ,
9, 99 × 10−16 / 1, 23 × 100 .
4 591, 23 ; 256 ; 0, 000 6 ; −23, 5 ; −0, 458 ; 0, 07 ; 0, 002 9 ; −80 561 ; 89 147.
Solution :
4 591, 23 = 4, 591 23 × 103 −23, 5 = −2, 35 × 101 0, 002 9 = 2, 9 × 10−3
2 −1
256 = 2, 56 × 10 −0, 458 = −4, 58 × 10 −80 561 = −8, 056 1 × 10−4
0, 000 6 = 6 × 10−4 0, 07 = 7 × 10−2 89 147 = 8, 914 7 × 104
Propriétés
Soient m et n deux nombres entiers (= sans virgule apparente) relatifs (= positifs comme négatifs) quelconques.
10m
Alors
10m × 10n = 10m +n = 10m −n (10m )n = 10m ×n .
10n
; ;
EXERCICE 5 (APPLICATION) : Exprime sous forme d’une seule puissance de 10 les nombres suivants :
1012 −3
A = 105 × 102 B= C = (105 )
105
104 2
D= E = (1011 ) F = 10−7 × 10−9
10−7
−5 10−2
G = (10−4 ) H = 10−11 × 103 I=
10−1
Solution : A = B = 107 ; C = 10−15 ; D = 1011 (et non 10−3 ); E = 1022 ; F = 10−16 ; G = 1020 ; H = 10−8 (et non 10−14 !) et
I = 10−1 (et non 10−3 ).
EXERCICE 6 (AVEC FORMULES) : Écris sous forme d’une seule puissance de 10 les nombres suivants :
104 × 103 104 × 1011 105 × 10−7 105
J= K = L= M=
102 10−3 102 107 × 104
5
(102 ) 104 104 × 10−7 103 × 10−12
N= O= P= Q=
10−4 102 × 103 102 × 105 (10−5 )
2
Parfois, les nombres à transformer ressemblent déjà à des écritures scientifiques, mais ne le sont pas (généralement
parce que le nombre devant le "×" a plus d’un chiffre avant la virgule).
R = 458, 6 ×105
| {z }
= 4, 586× |102 {z
× 10}5 ←− on détermine l’écriture scientifique du nombre devant le ×
= 4, 586 × 102+5 ←− on utilise les formules sur les deux puissances de 10
= 4, 586 × 107 .
FRACTIONS (MULTIPLICATION)
14
Contrairement à l’addition et à la soustraction de fractions, où les dénominateurs doivent être les mêmes pour finir
le calcul, la multiplication de deux fractions utilise une méthode totalement différente.
I − Multiplication de fractions
4 7
A = ×
11 9
4×7 On mulitplie les numérateurs entre eux et les dénominateurs
A =
11 × 9 entre eux (on n’est pas obligé d’écrire cette étape)
28
A = .
99
13 2 9 2 8 −7 1 8
C= × E= × G= × I= −
5 11 5 7 11 5 3 5
91 26 14 18 83 56 7 19
Solution : B = ;C = ;D = ;E = ;F = ;G = − ;H = et I = − .
7 55 33 35 70 55 26 15
23
Pour le premier calcul, on a utilisé une astuce : 23 = 23 ÷ 1 = !
1
Remarque
Ici, il est encore plus important de toujours vérifier les résultats à la calculatrice (qui simplifie automatiquement les fractions) : si tu ne
trouves pas le même résultat qu’elle, cela ne veut pas dire que tu auras faux mais que ta fraction peut (et doit) être simplifiée. Il vaut
mieux alors simplifier avant de calculer les multiplications :
4 ×✟ ✟
= ✁
4 256 4 × 256 1 024 4 256 4 × 256 256 1
× = = =? ou × = = .
1 024 3 1 024 × 3 3 072 1 024 3 1 024 × 3 ✁ ✟
4 × ✟
256 × 3 3
1 024
Bien sûr, si tuas un peu de temps à perdre, tu peux toujours repartir de 3 072
et décomposer chacun de ces deux nombres en un produit
de facteurs premiers...
Propriété
Pour calculer une fraction d’un nombre, on multiplie cette fraction et ce nombre. On rappelle que le mot « de » en
français (et ses déclinaisons « des », « de la » ou « du ») se traduisent mathématiquement par une multiplication
(×).
Exemple :
Question : calculer les deux tiers de 6 L.
Réponse :
le « de » correspond à une multiplication
2 2×6
×6 = ←− on multiplie les numérateurs
« deux tiers » 3 3
12
= ←− on calcule la multiplication
3
= 4 L. ←− on calcule et on n’oublie pas l’unité
EXERCICE 3 :
5 8
α) Calcule de 9 L. δ) Calcule de 14 L.
3 7
1 2
β) Calcule de 8 kg. ε) Calcule de 30 g.
4 5
γ) Calcule le tiers de 27 A
C. ζ) Calcule les trois quarts de 1 km.
5 5×9 45 8 8 × 14 112
α) de 9 L = = = 5 L. δ) de 14 L = = = 16 L.
3 3 9 7 7 7
1 1×8 8 2 2 × 30 60
Solution : β) de 8 kg = = = 2 kg. ε) de 30 g = = = 12 g.
4 4 4 5 5 5
1 × 27 27 3×1 3
γ) le tiers de 27 A
C= = C.
= 9A ζ) Les trois quarts de 1 km = = = 0, 75 km
3 3 4 4
= 750 m.
I − Introduction
ACTIVITÉ 1 (CONSTRUCTIONS ET CALCULS) : Voici une figure :
1. Trace les trois perpendiculaires à la droite (O x ) x
passant par A, C et D. Elles couperont l’autre D
C
droite (O y ) en respectivement A′ , C ′ et D ′ .
b
b
A
2. Trace les deux perpendiculaires à la même droite b
B
3. Après avoir pris les mesures nécessaires à la règle
et au mm près aucun calcul à faire dans cette ques- b
4. À l’aide de ta calculatrice, calcule les quotients suivants en écrivant le résultat arrondi au centième près :
OA OB′ OC OD OE ′
Quotient
OA′ OB OC ′ OD ′ OE
5. Que remarque-tu? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
[ : AOB
6. Avec ton rapporteur, mesure le plus précisément possible l’angle AOB [ = . . . . . . °.
7. Sur ta calculatrice, appuye sur la touche , puis rajoute l’angle que tu as mesuré à la question 6. Ferme la
parenthèse et valide.
Que remarques-tu? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II − Vocabulaire et définitions
L’activité précédente permet de voir que ce n’est pas la taille du triangle rectangle qui fait finalement qu’on trouve
le même nombre pour tous les quotients, mais plutôt l’angle au niveau du point O.
Pour établir ce résultat, nous aurons donc besoin d’un peu de vocabulaire, puis nous entrerons dans le vif du sujet :
A C A C
[
côté adjacent à l’angle BC A [
côté opposé à l’angle C BA
• l’hypoténuse est le côté « en face » de l’angle droit.
• le côté opposé à l’angle est le côté « en face » de l’angle.
• le côté adjacent à l’angle est l’autre côté (à part l’hypoténuse) « qui touche » l’angle.
Définition
b est défini par
Dans un triangle rectangle, quelle que soit sa taille, le cosinus d’un angle O
b
b = longueur du côté adjacent à l’angle O .
cos O
longueur de l’hypoténuse
Remarques
• L’hypoténuse est le seul côté qui ne change pas quelque soit l’angle choisi : sur la figure tout en haut de la page, c’est toujours [BC ]
qui est l’hypoténuse.
• Cette relation (ou cette égalité) et ce vocabulaire ne sont valables que dans un triangle rectangle.
• Le cosinus d’un angle est donc un nombre, forcément entre 0 et 1 puisque les longueurs sont positives, et on divise une longueur
par une longueur plus grande.
C’est ce nombre qui nous permettra de faire le lien avec la mesure de l’angle concerné...
Exemples : B hypoténuse
hypoténuse
côté opposé à F G
[
l’angle BC A
[ AC
Dans le triangle ABC on a la relation : cos BC A= .
BC
EG
Dans le triangle EF G on a la relation : cos F[
GE = .
FG
C: [ = AB
cos BAC
a A AC
6 cm cos(35◦ ) 6
35° =
B 1 AC
6×1
AC =
h cos(35◦ )
AC ≈ 7, 3 cm.
o
C On applique ensuite le théorème de Pythagore :
Question : calcule BC D : Le triangle ABC est rectangle en B.
(arrondir au dixième de cm). P : D’après le théorème de Pythagore, on a :
C : C A2 = BC 2 + BA2
7, 32 = BC 2 + 62
BC 2 = 7, 32 − 62
BC 2 = 53, 29 − 36
BC 2 =√17, 29
BC = 17, 29
BC ≈ 4, 2 cm.
À la calculatrice
Avant d’utiliser sa calculatrice, il faut vérifier qu’elle est bien réglée en mode degré. Si oui, un "D" est affiché à
l’écran. Si non, il faut la configurer : , et on vérifie que le "D" est bien affiché.
h
E
Solution :
On commence par calculer EG grâce à la formule du cosinus : On poursuit avec le théorème de Pythagore :
D: Le triangle EF G est rectangle en F . D : Le triangle EF G est rectangle en F .
P: Donc d’après la formule du cosinus, on a : P : D’après le théorème de Pythagore, on a :
FG
C: cos F[GE = C : EG 2 = EF 2 + F G 2
EG 4, 72 = EF 2 + 32
cos(50◦ ) 3
= EF 2 = 4, 72 − 32
1 EG EF 2 = 22, 09 − 9
3×1 EF 2 =√13, 09
EG =
cos(50◦ ) EF = 13, 09
EG ≈ 4, 7 m EF ≈ 3, 6 m.
Exemple :
E Réponse :
on justifie pourquoi on peut utiliser
o
la formule du cosinus
h D: Le triangle EPS est rectangle en S
8c
C: [ = SP
cos EPS
EP on écrit la définition de la formule en
S 6 n’utilisant que des lettres !
? [ =
cos EPS
6 cm 8
P 6
[ = cos
EPS −1 on utilise la calculatrice
Question : a 8 pour faire "disparaître" cos :
[
calcule EPS (arrondir au degré). [ ≈ 41◦ .
EPS
Remarques
⋄ Sur certaines calculatrice, la manipulation affichera "cos−1 " à l’écran, et sur d’autre on verra "arccos". Dans les deux cas, la mani-
pulation est correcte. Sur le papier en revanche, il faudra écrire "cos−1 ".
⋄ Si l’on reprend l’activité d’introduction, nous avions trouvé à la question 4 que des valeurs proches de 0,819. En appliquant le
"cos−1 " à cette valeur, la calculatrice donne environ 35°, qui était l’angle mesuré à la question 6! De manière générale :
cos :
EXERCICE 2 :
a
U
?
S h
[ (arrondir au degré)
11 m
Question : calculer SUB
9m
Solution :
On commence par calculer SU grâce au théorème de Pythagore : On poursuit avec la formule du cosinus :
30°
D 4m A
B
Calculer la longueur AD, arrondie si besoin au dixième de m près.
Solution :
1. AC ≈ 4, 62 m (cosinus dans ABC ).
2. BC ≈ 2, 3 m (Pythagore dans ABC ).
3. AD = 20 m (Thalès).
Remarque
L’année prochaine, on verra qu’on peut faire ce calcul en une seule étape...
11x + 8y + 2x + 12y = . . . . . . x + . . . . . . y
3. Complète :
4♣ + 7△ + 5 + 2♣ + 9△ + 8 = . . . . . . ♣ + . . . . . . △ + . . . . . .
3♣ + 11△ + 12 + 4♣ + 7△ + 9 = . . . . . . ♣ + . . . . . . △ + . . . . . .
4. En observant les égalités de la question 3, complète :
4x 2 + 7x + 5 + 2x 2 + 9x + 8 = . . . . . . x 2 + . . . . . . x + . . . . . .
3x 2 + 11x + 12 + 4x 2 + 7x + 9 = . . . . . . x 2 + . . . . . . x + . . . . . .
Définition
Réduire, c’est regrouper et calculer ensemble les nombres qui appartiennent à une même "famille", une
même catégorie.
Remarque
La notion de "famille" est assez vague ici, mais pour résumer, on utilise généralement 3 familles : √
⋄ La "famille des nombres" : elle comprend tous les nombres appris depuis l’école primaire : 2, −15, 34 , 13 , 2, ...
x
⋄ La "famille des " : ce sont les√ x
mêmes nombres que dans la famille des nombres, mais avec un derrière (lié par une multiplication
x x x x x x x x x
cachée) : 2 , −15 , 34 , 31 , 2 , ...Cette famille est majoritairement utilisée avec des nombres simples (2 , 3 , −5 , 10 , ...),
et peut aussi se décliner avec d’autres lettres!
x x
⋄ La "famille des 2 " : ce sont les mêmes nombres que dans la famille des nombres, mais avec un 2 derrière (lié par une multipli-
x x x x
cation cachée) : 2 2 , −15 2 , 2 , 13 2 , ...Cette famille est aussi majoritairement utilisée avec des nombres simples.
Règle
Dans un calcul où n’apparaissent que des « + » et des « − » visibles, on tient compte des "histoires de famille". On
souligne (ou surligne) d’une même couleur les membres d’une même famille, sans oublier les symboles d’opérations !
Remarque
C’est ici qu’on se rend compte de l’importance de "ne plus séparer un nombre de son signe" : en effet, certains élèves écrivent que
+1 − 14[= +(1 − 14)] = +15...
3e cas : c’est un × devant la parenthèse; c’est un "développement" : s’il n’y a qu’un nombre devant
le ×, c’est un développement simple (chapitre "Calcul littéral (partie 1), page 28). S’il y a une paire de
parenthèse devant le ×, c’est un développement double et il faudra regarder au paragraphe suivant !
x x x
Solution : C = 7 + 6, D = −10 + 6, E = + 6, F = 5 2 + 12 x x − 10, G = −7x 2 + 12x − 9, H = 12x 2 − 2x + 5,
x x x x
I = −3 2 + 4 − 1, J = −12 2 + 9 − 11 et K = −k 2 + 2k − 10.
x x
Solution : L = 16 − 5, M = −2 + 1, N = 10 x 2 − 8x , O = 13x 2 + 11x − 5, P = −2x 2 + 14x − 4 et Q = 3x 2 − 3x + 10.
A = x x
(6 + 1)(4 + 3) B = x x
(5 + 3)(2 + 7)
= x x
(6 + 1) × (4 + 3) = x x
(5 + 3) × (2 + 7)
= 6x × 4x + 6x × 3 + 1 × 4x + 1 × 3 = 5x × 2x + 5x × 7 + 3 × 2x + 3 × 7
= 24x 2 + 18x + 4x + 3 = 10x 2 + 35x + 6x + 21
= 24x 2 + 22x + 3. = 10x 2 + 41x + 21.
C = x x
(1 + 7 )(8 + 2)
= (1 + 7x ) × (8x + 2)
= 1 × 8x + 1 × 2 + 7x x + 7x × 2
= 8x + 2 + 56x 2 + 14x
= 56x 2 + 22x + 2.
x x x x x x x
Solution : A = 12 2 + 38 + 20, B = 80 2 + 62 + 12, C = 9 2 + 55 + 6, D = 12 2 + 46 + 42, E = 36 x x 2 + 31x + 3,
x x x x x x
F = 4 2 + 17 + 15, G = 72 2 + 92 + 28, H = 14 2 + 25 + 11 et I = 70 2 + 68 + 16. x x
Exemple : Pour finir proprement l’exemple A ci-dessus, il faudrait donc encore écrire A = 14x 2 + (− 41)x + 15 =
14x 2 − 41x + 15.
Solution : Voici les solutions dans les flèches de développement, pourtant à ne pas oublier :
A = x
x
(5 − 1)(4 − 3)
B = x x
(2 + 4)(3 − 8)
= x x
5 + (−1) × 4 + (−3) = x x
(2 + 4) × 3 + (−8)
= 5x × 4x + 5x × (−3) + (−1) × 4x + (−1) × (−3) = 2x × 3x + 2x × (−8) + 4 × 3x + 4 × (−8)
= 20x 2 + (−15)x + (−4)x + 3 = 6x 2 + (−16)x + 12x + (−32)
= 20x 2 + (−19)x + 3 = 6x 2 + (−4)x + (−32)
= 20x 2 − 19x + 3. = 6x 2 − 4x − 32.
C = x x
(4 − 1)(6 + 9)
= x x
4 + (−1) × (6 + 9)
= 4x × 6x + 4x × 9 + (−1)x + (−1) × 9
= 24x 2 + 36x + (−6)x + (−9)
= 24x 2 + 30x + (−9)
= 24x 2 + 30x − 9.
x x x x x x x
Solution : A = 12 2 − 38 + 20, B = 80 2 + 2 − 12, C = 9 2 + 53 − 6, D = 28 2 + 30 − 18, E = 36 x x 2 + 31x + 3,
x x x x x x
F = 8 2 − 31 + 21, G = 40 2 + 30 − 25, H = −40 2 + 18 + 9 et I = 12 2 − 102 + 48. x x
Solution : Voici les solutions dans les flèches de développement, pourtant à ne pas oublier :
A = x x x
(3 − 4)(6 + 1) + 5 2
= x
x
3 + (−4) × (6 + 1) + 5 x2 B = x x
(2 + 1)(7 + 3) − 15
= (2x + 1) × (7x + 3) − 15
3x × 6x + 3x × 1 + (−4) × 6x + (−4) × 1 + 5x 2
2x × 7x + 2x × 3 + 1 × 7x + 1 × 3 − 15
=
=
18x 2 + 3x + (−24)x + (−4) + 5x 2
14x 2 + 6x + 7x + 3 − 15
=
=
23x 2 + (−21)x + (−4)
14x 2 + 13x − 12.
=
=
= 23x 2 − 21x − 4.
x x
Solution : D = 12 2 + 52 + 50, E = 10 x 2 − 6x − 1, F = 77x 2 + 19x − 10, G = 2x 2 − x + 9, H = 99x 2 − 61x − 23 et
x
I = 2 2 + 2 − 7.x
Méthode (FACTORISER ax 2 + bx )
On veut factoriser A = 5x 2 + 7x :
A = 5x 2 + 7x
A = 5×x ×x +7×x on fait apparaître toutes les multiplications
5×x ×x +7×x
on souligne ce qui est en commun dans chaque
A =
multiplication, y compris un symbole "×" !
A = x × (5 × x + 7) on écrit le facteur commun devant et ce qui reste entre ()
A = x (5x + 7). on simplifie l’écriture
Remarques
Dans cet exemple, on a souligné à la 3e ligne la multiplication avant le facteur commun (ici une lettre, donc un nombre inconnu), alors
qu’on a fait l’inverse à la ligne d’après...Ce n’est pas grave du tout, puisqu’on peut échanger les facteurs dans un produit!
EXERCICE 12 : Factorise :
A = 2x 2 + 9x B = x 2 + 11x C = 5x 2 − 4x D = 8x 2 − 13x
E = 11x + 6x 2 F = 4x − 3x 2 G = 9x − 14x 2 H = 23x + 25x 2
x x
Solution : A = (2 +9), B = x (x +11), C = x (5x −4), D = x (8x −13), E = x (11+6x ), F = x (4−3x ), G = x (9−14x )
x
et H = (23 + 25 ).x
Méthode (FACTORISER ax + b)
On veut factoriser A = 15x + 10 :
A = 15x + 10
A = 3×5×x +2×5 on décompose les familles pour obtenir deux produits
3 ×5×x +2×5
on souligne ce qui est en commun dans chaque
A =
multiplication, y compris le symbole "×" !
A = 5 × (3 × x + 2) on écrit le facteur commun devant et ce qui reste entre ()
A = 5(3x + 2). on simplifie l’écriture
Remarques
⋄ Le facteur commun est généralement un nombre (des fois carrément une expression, mais ce cas sera vu l’an prochain), qui peut
être connu comme inconnu.
⋄ Ce qui est sûr, c’est qu’il faut décomposer les deux nombres sous forme de produit pour trouver le facteur commun. Il peut ainsi y
avoir plusieurs factorisations possibles selon que les deux nombres soient dans plusieurs tables de multiplication.
x x x x x x
Solution : A = 10( 2 + 2) = 5(2 2 + 4) = 2(5 2 + 10), B = 2(3 + 2), C = 5(3 2 − 4), D = 7(2 − 3), E = 6( + 2) = x
x x x x x x x
3(2 + 4) = 2(3 + 6), F = 4( − 5) = 2(2 − 10), G = 10(2 + 1) = 5(4 + 2) = 2(10 + 5) et H = 3(2 − 1). x
FRACTIONS (DIVISION)
17
On aborde ici la dernière partie sur les fractions, la division. Puisque les autres chapitres de fractions on déjà été
vus, on va essayer de se ramener à quelque chose de connu, et on va transformer une division en. . . multiplication !
Définition
On appelle inverse d’un nombre
a (avec a 6= 0 et b 6= 0) le nombre
b.
b a
Remarque
7 2 020
Puisqu’un nombre peut se transformer en fraction en le mettant sur 1 (par exemple : 7 = ou encore 2 020 = ), cette définition
1 1
s’applique aussi aux nombres qui ne sont pas écrits sous la forme d’une fraction.
Exemples :
7 12 6 5
⋆ L’inverse de est . L’inverse de est : il suffit donc d’échanger le numérateur et le dénominateur.
12 7 5 6
3
1
⋆ L’inverse de 3 = 1 est .
3
6 1 12 47
Nombre 4
5 4 31 102
Inverse du nombre
II − Division de fractions
Règle 4
Diviser par un nombre revient à multiplier par son inverse.
7 9 7 2 7×2 14
Exemple : ÷ = × = = .
3 2 3 9 3×9 27
EXERCICE 2 (APPLICATION DIRECTE) : Calcule et donne le résultat sous forme la plus simplifiée possible :
4 5 2 12 8 15 1 6
A= ÷ B =7÷ C= ÷ D= ÷3 E= ÷
3 2 9 5 3 2 6 5
4
A= ×
3
A=
EXERCICE 3 (UN PEU PLUS COMPLIQUÉ) : Calcule dans ton cahier, en détaillant les étapes, donne le résultat sous
forme irréductible :
1 3 5 8 1 2 6 1
F= + G= ×2 H= − I= × J =3−
2 7 9 9 9 10 10 4
5 8 3 3 5 1 7 7 5
K = ÷ L= − M =7÷ N =5× + O =8× −
4 3 7 10 4 3 3 9 9
13 10 7 3 11 15 9 28 40 17
Solution : F = ;G = ;H = ;I = ;J = ;K = ;L = ;M = ,N = et O = .
14 9 9 25 4 32 70 5 3 3
( ) ×/÷ +/−
−→ −→
① ② ③
EXERCICE 4 (ENCORE PLUS DUR) : Calcule (donne le résultat sous la forme d’une fraction irréductible) :
2 5 1 7 11 4 1 1 1 1
P= + × Q= × − R= + ÷ −
9 2 3 10 3 2 2 4 2 4
2 −1
1 −5 4 1 7 3 −
S= + × T =− + − ÷5 U= 3 5
3 2 15 5 10 4 1 −3
×
−2 2
19 7 1 7 52
Solution : P = ; Q = ; R = 3; S = − ; T = et U = .
18 6 3 20 45
PROBABILITÉS
18
L’année dernière, la notion de probabilité a déjà été vue sur des cas très simples et sans employer le vocabulaire
spécifique à cette branche des mathématiques. On va donc logiquement entrer un peu plus dans les détails cette
année, à commencer par donner tout le vocabulaire. . .
I − Vocabulaire (rappels)
Définition
On appelle expérience aléatoire un phénomène dont on ne peut pas prévoir à l’avance et de façon cer-
taine le résultat.
Exemples :
• Le lancer d’un dé à 6 faces est une expérience aléatoire : on ne sait pas quel chiffre va donner le dé mais ce sera
forcement 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6.
• Tirer, au hasard, un jeton dans une boîte qui contient 4 jetons oranges et 7 jetons blancs est une expérience aléa-
toire : on ne sait pas de quelle couleur sera le jeton mais ce sera forcement orange ou blanc.
Définitions
• Les résultats possibles d’une expérience aléatoire sont appelés les issues.
• Un événement est un « regroupement » d’une ou plusieurs issues. De manière plus simple, un événe-
ment est donc quelque chose pour lequel on va vouloir déterminer/calculer ses chances de réussite.
Exemples :
• Pour le lancé d’un dé,
⋄ « obtenir le chiffre 1 »; « obtenir le chiffre 2 »; « obtenir le chiffre 3 »; « obtenir le chiffre 4 »; « obtenir le chiffre 5 » et
« obtenir le chiffre 6 » sont les issues.
⋄ « obtenir un nombre pair »; « obtenir le chiffre 1 » ou encore « obtenir un multiple de 3 » sont des événements, et on
va bientôt pouvoir calculer les chances qu’ils se réalisent.
• Pour le lancer d’une pièce de monnaie,
⋄ « tomber sur pile » et « tomber sur face » sont les deux seules issues.
⋄ pour cette expérience aléatoire, on ne s’intéressera qu’à ces événements-là faute de pouvoir en formuler d’autres
(« tomber sur la tranche »?)
Définitions
Un événement qui ne peut pas se réaliser est appelé événement impossible.
Un événement qui se réalise toujours est appelé événement certain
Exemples :
• Lorsqu’on lance un dé à 6 faces, l’événement « obtenir le chiffre 7 » est un événement impossible.
• Lorsqu’on lance une pièce de monnaie, l’événement « obtenir pile ou face » est un événement certain.
Définition
On appelle probabilité d’un événement la mesure des chances que cet événement se réalise. C’est un
nombre compris entre 0 et 1 (ou entre 0 % et 100 %). Plus ce nombre s’approche de 1, plus l’événement
associé a de chances de se réaliser.
Mathématiquement, si A désigne un événement quelconque, alors on note p (A) la probabilité qu’il se
réalise.
Exemples : Le simple bon sens nous aide déjà à calculer des probabilités simples :
• Lors du lancer d’une pièce de monnaie, on a une chance sur deux de tomber sur pile, et pareil pour face. Si l’on note
P l’événement « tomber sur pile » et F l’événement « tomber sur face », alors : p (P) = p (F ) = 12 = 50 %.
• Lors du lancé du dé, si on souhaite tomber sur ••• ••• , on devine qu’on a évidemment une chance sur 6. En appelant S
l’événement « tomber sur 6 », on écrit alors : p (S) = 16 ≈ 17 %.
Quelle est alors la probabilité de l’événement I « tomber sur un chiffre impair »? vu que la moitié des chiffres sur un
dé sont impairs (1; 3 et 5), on peut raisonnablement écrire que p (I) = 12 = 50 %.
Remarque
On peut constater que les événements sont toujours écrits entre guillemets lorsqu’ils sont définis, et la lettre attribuée permet souvent
de mieux retenir l’événement en question...
Propriété
Lorsqu’on peut déterminer toutes les issues qui permettent de réaliser un événement A, alors sa probabilité est
donnée par la formule :
nombre d’issues réalisant A
p(A) =
nombre total d’issues
Remarque
À retenir : les probabilités seront donc des fractions de dénominateur 2 pour le lancé d’une pièce, 6 pour le lancé d’un dé, 32 pour un
triage d’une carte dans un jeu de 32 cartes, ...
Attention, il s’agit des fractions avant éventuelle simplification!
Exemple 1 : On tire une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes (c’est donc bien une expérience aléatoire). Quelle est
la probabilité des événements :
• A : « la carte tirée est une dame »?
⇒ L’événement A est réalisé quand on tire la dame de cœur, la dame de pique, la dame de carreau ou la dame de
trèfle. Cela fait donc 4 issues réalisant A sur un total de 32 :
Donc p (A) =
4 1
= = 12, 5 %.
32 8
• B : « la carte tirée est une figure rouge »?
⇒ L’événement B est réalisé quand on tire le roi de cœur, la dame de cœur, le valet de cœur, le roi de carreau, la
dame de carreau ou le valet de carreau. Cela fait 6 issues réalisant B, toujours sur un total de 32 :
Donc p (B) =
6 3
= = 18, 75 %.
32 16
Exemple 2 : On lance un dé équilibré (= non truqué) à six faces et on considère l’événement C : « obtenir un nombre
pair ». Quelle est la probabilité de l’événement C ?
⇒ L’événement C est réalisé lorsque l’on obtient la face 2, la face 4 ou la face 6, donc 3 issues réalisent C sur un total
3 1
de 6. Donc p(C ) = = = 50 %. Logique, la moitié des chiffres d’un dé sont pairs !
6 2
Définition
L’événement contraire d’un événement A (noté A) est celui qui se réalise lorsque A ne se réalise pas.
Exemples :
• L’expérience aléatoire est un lancé de dé à 6 faces.
Si l’événement A est « obtenir un nombre pair » l’événement A est « obtenir un nombre impair »
• L’expérience aléatoire est tirer une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes.
Si l’événement B est « tirer un cœur », l’événement B est « tirer une carte qui n’est pas un cœur », ou encore « tirer un
♦, un ♠ ou un ♣ ».
Propriété
p(A) + p(A) = 1 ce qui s’écrit aussi p(A) = 1 − p(A) ou p(A) = 1 − p(A) .
Exemple : On considère l’expérience aléatoire : tirer une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes. On note A l’événement
« La carte tirée est une figure rouge » et B l’événement « La carte tirée n’est pas une figure rouge ».
Calcul de la probabilité de A : A est réalisé quand on tire le roi de cœur, la dame de cœur, le valet de cœur, le roi
de carreau, la dame de carreau ou le valet de carreau. Cela correspond à 6 issues possibles sur un total de 32, donc
6 3
p(A) = = .
32 16
Calcul de la probabilité de B : L’événement B est l’événement contraire de A (donc B = A), on a donc : p(B) = p(A) =
3 16 3 13
1 − p(A) = 1 − = − = .
16 16 16 16
Remarque
Il peut souvent être judicieux de calculer la probabilité d’un événement en calculant d’abord la probabiltié de son événement contraire :
c’est en général le cas quand l’événement contraire est plus facile à "dénombrer"...
À la maison :
Exercices de base : Questions Flash :
21 p. 177 + 34, 40, 42, 43 p. 179 + 44 p. 181 (algo) + 67, 68 p.
− 31, 32 p. 178 + 37, 39 p. 179
184 (pb)
ÉQUATIONS
19
I − Introduction
Voici deux balances bien équilibrées. Sur chaque objet est indiquée sa masse en kg, connues ou inconnue. Peux-tu
déterminer la masse de l’objet marqué par un x ?
x 25 5 x x 15
10 5 5 8
• •
Solution : Puisque 10 + 15 = 25, on en déduit que Solution : On remarque déjà qu’on a 3 objets de 5 kg
l’objet rouge pèse 15 kg. à gauche, pesant autant que l’objet de 15 kg à droite :
Ligne 1 on peut donc les enlever sans déséquilibrer la balance.
Ligne 2 Les deux objets de masse inconnue qui restent à droite
Ligne 3 doivent donc peser 8 kg : ils pèsent chacun 4 kg.
Définitions
Une équation est une égalité contenant au moins un nombre inconnu, appelé l’inconnue et souvent noté
x : 4x = 12 ; 2 + x = 15 ou encore 45 = 5x sont des équations. Résoudre une équation, c’est trouver
toutes les valeurs possibles pour l’inconnue. Ces valeurs sont les solutions de l’équation.
Remarque
Une égalité peut très bien être représentée par une balance de Roberval, ce qui fait que chaque équation peut être "dessinée". Cela
peut grandement faciliter la compréhension des étapes de résolution d’une équation.
Cette activité nous permet d’énoncer une règle fondamentale pour résoudre les équations, règle qui sera constam-
ment utilisée tout au long de ce chapitre et l’année prochaine aussi :
Selon la complexité des équations, il y aura un ou plusieurs PDLB à utiliser à la suite. Nous commencerons par les
équations faciles, mais avant d’entamer la résolution, saurais-tu trouver la solution de cette équation ?
13
8 x x
x x 29
x x x 8 16
•
Balance de Roberval
La solution est 1, 9.
Exemple : Voici trois exemples, avec à chaque fois le PDLB mis en évidence :
Résoudre x + 6, 2 = 15, 5 : Résoudre x − 5 = 7, 8 : Résoudre x + 14 = 11 :
x + 6, 2 = 15, 5 x −5 = 7, 8 x + 14 = 11
x + 6, 2 − 6, 2 = 15, 5 − 6, 2 x −5+5 = 7, 8 + 5 x + 14 − 14 = 11 − 14
x = 9, 3. x = 12, 8. x = −3.
Exemple : Voici trois exemples, avec à chaque fois le PDLB mis en évidence :
Résoudre 8x = 48 : Résoudre 7x = 30 : Résoudre −9x = 24 :
8x = 48 7x = 30 −9x = 24
8x 48 7x 30 −9x 24
= = =
8 8 7 7 −9 −9
x = 6.
x =
30
. x 8
= − .
7 3
La solution est 6.
30 8
La solution est La solution est − .
7 3
Solution : a) x =7 b) x = 152 = 7, 5 c) x = 35
11
d) x = − 76 e) x = −9.
Exemple : Voici encore trois exemples, toujours avec les PDLB mis en évidence :
Résoudre 8x − 1 = 11 : Résoudre 5x + 3 = 38 : Résoudre 7x + 2 = 10 :
8x − 1 = 11 5x + 3 = 38 7x + 2 = 10
8x − 1 + 1 = 11 + 1 5x + 3 − 3 = 38 − 3 7x + 2 − 2 = 10 − 2
8x = 12 5x = 35 7x = 8
8x 12 5x 35 7x 8
= = =
8 8 5 5 7 7
x =
3
(= 1, 5).
x = 7.
x =
7
2 8
La solution est 7.
La solution est 1, 5. 7
La solution est .
8
Solution : a) x =5 b) x = 12
11
c) x = 74 d) x = − 75 = −1, 4.
EXERCICE 5 :
On a calculé l’expression x 2 − 12 pour différentes valeurs On a calculé l’expression 2x 2 − 3x + 5 pour diffé-
de x , voici les résultats obtenus : rentes valeurs de x , voici les résultats obtenus :
x x 2 − 12 x 2x 2 − 3x + 5
−2 −8 −2 19
−1 −11 −1
0 −12 0
1 −11 1
2 −8 2 7
3 −3 3 14
4 4 4 25
5 13
Complète ce tableau, puis utilise-le pour trouver
Utilise le tableau pour trouver une solution de l’équation : une solution de l’équation :
1. x 2 − 12 = −3. 1. 2x 2 − 3x + 5 = 4.
2. x 2 − 12 = 13. 2. 2x 2 − 3x + 5 = 14.
3. x 2 − 12 = −8. 3. 10 = 2x 2 − 3x + 5.
Solution : 1. x =3 2. x =5 3. x = −2 ou x = 2. Solution : 1. x =1 2. x =3 3. x = −1.
Remarque
Certaines équations ne peuvent pas être résolues au collège, il faudra donc se contenter de tester l’égalité. Attention cependant car
x
en général, il existe plusieurs solutions à ces équations : par exemple à gauche, on a aussi = −3 dans la question 1, = −5 dans la x
x x
question 2; à droite, on trouve = 0, 5 pour la question 1 et = −1, 5 pour la question 2!
EXERCICE 6 :
1. Le nombre 5 est-il solution de l’équation 4x − 2 = 8 ? Solution : non
2. Le nombre 6 est-il solution de l’équation x 2 − 8 = 28 ? Solution : oui
3. Le nombre 2 est-il solution de l’équation 4x − 1 = 3x + 1 ? Solution : oui
4. Le nombre −3 est-il solution de l’équation 5x + 4 = 3x + 10 ? Solution : non
Remarque
La dernière équation est délicate pour ceux qui commettent encore des erreurs basiques de calculs. En effet, certains élèves écriraient
x x
que 5 + 4 = 5 × (−3) + 4 = −15 + 4 = −19 et 3 + 10 = 3 × (−3) + 10 = −9 + 10 = −19, ce qui est faux. Le premier calcul
donne en réalité −11 et le second 1, qui sont différents.
IV − Mise en équation
Principe général de résolution d’un problème :
traduction
Calculs / leçons
MATHS Résultat
Équations
Ici la première traduction consiste en la "mise en équation", c’est-à-dire lire l’énoncé français, et au fur et à mesure
de sa lecture, le traduire en langage mathématique afin de faire apparaître une équation qu’on saura résoudre.
STATISTIQUES
20
On a déjà vu l’année dernière comment lire/réaliser des représentations graphiques de données statistiques (ta-
bleaux, diagrammes et graphiques cartésiens), ainsi que les notions d’effectifs, fréquences et moyenne.
I − Rappels
1. Définitions
Définition
Lorsqu’on choisit une question à poser (par exemple : "quelle est ta couleur préférée?") et qu’on la pose
à une population (un ensemble de personnes choisies au préalable), les valeurs recueillies permettent
d’établir une série statistique. Le nombre de personnes interrogées (et donc le nombre de valeurs re-
cueillies) est appelé l’effectif total.
Une série statistique peut donc être quantitative (lorsque les valeurs recueillies représentent des nom-
bres : taille, âge, masse, ...) ou qualitative (dans le cas contraire : couleurs, genre, marque, ...).
Pour une série quantitative, on appelle étendue la différence des valeurs extrêmes (étendue = max −
min).
Remarques
— Une série statistique peut donc porter sur tout et n’importe quoi : le nombre d’élèves dans les classes, le nombres d’écrans à la
maison, la couleur préférée, la marque du téléphone, l’accès ou non à internet, ...).
— Plus on interroge de personnes, meilleure sera la statistique.
— Une série statistique peut aussi être simulée par ordinateur, ce qui nous sera bien pratique pour quelques exercices...
2. Moyenne pondérée
Définition
Pour une série statistique quantitative, on calcule la moyenne pondérée en additionnant tous les pro-
duits des valeurs par leur effectif, et on divise le résultat par l’effectif total. On la note m.
Exemple : Un groupe d’amis consulte les dernières notes qu’ils ont reçues :
Note 6 9 13 15 16
Effectif 2 1 3 2 1
6 × 2 + 9 × 1 + 13 × 3 + 15 × 2 + 16 × 1 106
La moyenne pondérée est alors : m = = ≈ 11, 8.
2+1+3+2+1 9
Remarque
Ce n’est pas différent d’une moyenne "normale" vue les années précédentes : en effet, la note 6 a été obtenue deux fois, le 9 une fois,
etc. On aurait donc pu calculer :
6 + 6 + 9 + 13 + 13 + 13 + 15 + 15 + 16
m= ≈ 11, 8.
9
Lorsque les effectifs sont grands, il est plus judicieux d’utiliser la moyenne pondérée.
Nombre d’habitants b
(en milliards) b
6
b
4 b
b
b
b
2 b b b
b
0
2000
2020
1900
1940
1960
1980
1990
1950
2010
1920
1930
1970
1910
Définition
On appelle médiane d’une série statistique quantitative ordonnée un nombre qui sépare la série en deux
groupes de même effectif. La médiane d’une série statistique est donc une valeur telle que 50% de l’ef-
fectif est en-dessous et 50% au-dessus.
ATTENTION !!!
Une médiane d’une série qualitative (pas des nombres) ne peut pas se calculer, et l’un des plus gros
pièges dans la détermination d’une médiane est de ne pas trier la série! Lorsque vous aurez affaire à
une série statistique, il mieux vaut ranger tout de suite ses valeurs dans l’ordre croissant (et c’est aussi
plus pratique pour ne pas se tromper dans l’étendue (= différence entre les valeurs extrêmes, vue en 6e).
Méthode (DÉTERMINER LA MÉDIANE D’UNE SÉRIE AVEC TABLEAU (EFFECTIF TOTAL IMPAIR))
Voici une série statistique : 25; 12 ; 13; 20 ; 17 ; 9; 1; 15; 8 ; 23 et 14.
➊ On commence par trier la série, c’est-à-dire la ranger dans l’ordre croissant :
1; 8 ; 9; 12 ; 13; 14; 15; 17 ; 20 ; 23 et 25.
N 11
➋ On calcule la moitié de l’effectif total N, que l’on arrondit à l’unité : = = 5, 5 red ≈ 6.
2 2
➌ Ce résultat nous donne la underlineposition de la médiane dans la série triée : il s’agit de la 6e valeur :
Me = 14.
Méthode (DÉTERMINER LA MÉDIANE D’UNE SÉRIE AVEC DE TABLEAU (EFFECTIF TOTAL PAIR))
Voici une série statistique : 17 ; 25; 12 ; 13; 2 ; 20 ; 17 ; 9; 1; 15; 8 ; 23; 14 et 17.
➊ On commence par trier la série, c’est-à-dire la ranger dans l’ordre croissant :
1; 2 ; 8 ; 9; 12 ; 13; 14; 15; 17 ; 17 ; 17 ; 20 ; 23 et 25.
➋ On calcule la moitié de l’effectif total N, qui tombera forcément sur un nombre entier vu que l’effectif
N 14
est pair : = = 7.
2 2
➌ Ce résultat nous donne la position des deux nombres à utiliser (le 7e et le 8e) pour calculer la médiane :
on calcule leur demi-somme (globalement leur "milieu") : la 7e valeur est 14 et la 8e est 15, donc
14 + 15 29
Me = = = 14, 5.
2 2
Remarques
⋄ Il peut très bien y avoir plusieurs fois la même valeur dans une série statistique, qu’on calcule se médiane (ou moyenne) ou pas.
⋄ Pour un effectif impair, la médiane est forcément une valeur de la série, parce qu’une fois "enlevée", il reste un nombre pair de
valeurs qu’on peut bien diviser en deux groupes de même effectif.
⋄ Par contre, quand l’effectif est pair, la médiane se trouvera forcément entre deux valeurs. Il se peut donc que ce ne soit pas une
valeur de la série. On la calcule en faisant la "demi-somme" des deux valeurs.
⋄ Pour schématiser (APRÈS avoir trié la série) :
Effectif impair Effectif impair
1 ; 3 ; 4 ; 6 ; 6 ; 8 ; 10 1 ; 3 ; 4 |; 6 ; 8 ; 10
| {z } | {z } | {z } | {z }
3 valeurs 3 valeurs 3 valeurs 3 valeurs
Définition
Dans un diagramme circulaire (ou diagramme semi-circulaire), chaque valeur est représentée par une
part de disque (ou demi-disque) proportionnelle à son effectif.
Remarque
Pour l’explication du lien permettant de passer d’une ligne à l’autre, surtout si on n’a pas les fréquences dont le total fait toujours
100%, on se réfèrera au chapitre "Proportionnalité (partie 1)", page 19.
Logement
Transport
Nourriture
Vêtements
Énergie
Loisirs
Légende
Remarques
⋄ Pour ce graphique, encore plus que pour les autres, il faut impérativement dire « qui est qui », soit en écrivant dans les portions,
soit en écrivant à l’extérieur des portions (on peut aussi faire un mix des deux), ou alors on choisit de faire une légende comme
ici. D’autres informations peuvent évidemment apparaitre : on aurait par exemple pu rajouter les pourcentages à l’intérieur des
portions ou à côté des catégorie dans la légende, mais ce n’est pas obligatoire.
⋄ Il n’y aura pas toujours les % dans le tableau, on ne pourra donc pas toujours utiliser le lien "pourcent ×3, 6 = angle". Si ce sont les
effectifs qui sont donnés, le total sera fait de sorte qu’un lien vers les angles puisse facilement être trouvé (par exemple, si le total
des effectifs vaut 120, alors on fera 120 × 3 = 360 pour passer à la ligne des angles.
⋄ Au pire, le produit en croix (voir p. 22) permettra toujours de compléter le tableau si le lien entre l’effectif total et 360° ne saute pas
aux yeux!
TABLES DE MULTIPLICATION
A
Table de 1 : Table de 2 : Table de 3 : Table de 4 :
9×0=0 10 × 0 = 0 11 × 0 = 0 12 × 0 = 0
9×1=9 10 × 1 = 10 11 × 1 = 11 12 × 1 = 12
9 × 2 = 18 10 × 2 = 20 11 × 2 = 22 12 × 2 = 24
9 × 3 = 27 10 × 3 = 30 11 × 3 = 33 12 × 3 = 36
9 × 4 = 36 10 × 4 = 40 11 × 4 = 44 12 × 4 = 48
9 × 5 = 45 10 × 5 = 50 11 × 5 = 55 12 × 5 = 60
9 × 6 = 54 10 × 6 = 60 11 × 6 = 66 12 × 6 = 72
9 × 7 = 63 10 × 7 = 70 11 × 7 = 77 12 × 7 = 84
9 × 8 = 72 10 × 8 = 80 11 × 8 = 88 12 × 8 = 96
9 × 9 = 81 10 × 9 = 90 11 × 9 = 99 12 × 9 = 108
9 × 10 = 90 10 × 10 = 100 11 × 10 = 110 12 × 10 = 120
EXERCICES DE BASE
B
Sauf mention contraire, les 97 exercices de cette annexe sont à faire dans ton cahier. Certains d’entre eux ont déjà
été travaillés pendant l’année, dans le cadre des chapitres de ce manuel.
I − Calculs d’aire
EXERCICE 1 : Calcule l’aire de chacune des figures suivantes :
A B
E F K
5c
m
4 cm
4 cm
a) b) c)
H G J I
10 cm 3 cm
D 5 cm C
EXERCICE 2 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
I U 12 cm
P
A
a) b) c) × 4 cm
5 cm
3m
m O
R 1 3c
8m
E
R
EXERCICE 3 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
I
A
A 2,1
cm m
m
a) b) c) 7 c×
2c
O
R
G B
2,9 cm
cm
3,2
E
EXERCICE 4 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
A C
4,5
C m
3,7
cm
a) b) c)
3,5 m
O×
2,5
J cm
T
m 1,2 m
3c
Q N
S 1,2 m
I A
a) b) c)
3,7
N C O×
3,5 m
3,2
m
m
2 cm
5,
O
L
EXERCICE 6 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
T R
A
3,3
m
6,2 cm
m
7 cm
a) b) c) ×O
6, 5
m
5,6
C 3,5 cm L T
EXERCICE 7 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
U 4,8 m
N O 9 cm B
5 cm
cm
5,5 m
N
8
a) × b) c)
2,
× I
O m K
7,3
A 3 cm W
L
EXERCICE 8 : Calcule l’aire (éventuellement arrondie au dixième si nécessaire) de chacune des figures suivantes :
M
2,8 cm
A
× T
a) O b) c)
9, 4
×
6,5 cm
cm
×
15 cm
H S
m
7c
a) b)
A D
B 5 cm F 10 cm
EXERCICE 10 :
N
C
8 cm
4c
B
m
a) b)
12
cm
B
m
7c J
A
Calcule AN (arrondi au dixième de cm) Calcule C J (arrondi au dixième de cm)
EXERCICE 11 :
F
I
C
9c
m
4 cm
3,5
a) b) m
5c
cm
I B A
EXERCICE 12 :
K
A 7,5 m
S
4,2 cm
15
a) m b)
N
G 2,5 cm B
Calcule ON (arrondi au dixième de m) Calcule GK (arrondi au dixième de cm)
5,2 cm
9,
5c
m
a) b)
N A 7,3 cm B
EXERCICE 14 :
U
D 2,7 m
S
7,8
a) O b)
2m
cm
4 cm
3,
N N
Calcule OU (arrondi au dixième de cm) Calcule DN (arrondi au dixième de m)
EXERCICE 15 :
B
A 1,8 cm 7,8 m
C
P
a) b)
m
5c
2m
8,
P E
Calcule OU (arrondi au dixième de cm) Calcule DN (arrondi au dixième de m)
EXERCICE 16 :
U
Y
9 cm
3c
m
Z
a) b)
V 12
cm
m
8c
W X
A
2,9 m F
3 cm E
5c
a) b)
2m
2,1
m
m
B D
4 cm C
6 cm
17
m
10
a) b)
8m
cm
A R
15 m 8 cm
T
X
N
B
6, 5 m
5c
cm
a) b) A
m
6m
8
2,5
O m
I 11 cm
W
B 3,6 cm
E
A
9m
7,7 cm
3,5 m
a) b)
m
5c
8,
F
D 5,5 m
C
T L
6,
5,3 1m
m
2,8 m
m
a) b)
1,1
S
B
4,5 m 6m
A E
C 6,5 cm
H 4,6 m E
I
7,2 cm
a) b)
m
m 3,7
2,6
,7c m
9
S
A
P T
m
1 0, 9
m
2,7 c
a) O b) 4c
6m
m
9,1
m
E
3,5 cm S
R
C
5 cm
√ 25 c
√ 89 c
cm
a) b)
45
√
m
m
O
E
√
8 cm H 20 cm
EXERCICE 26 : EXERCICE 29 :
1. Calcule A = 9a − 4 pour a = 2. 1. Calcule A = 11a + 7 pour a = 6.
2. Calcule B = 10x 2 + 1 pour x = −1. 2. Calcule B = 7b 2 − 9 pour b = −2.
3. Calcule C = 2x 2 − 4x + 6 pour x = 3. 3. Calcule C = 10c 2 + 3c − 15 pour c = 3.
4. Calcule D = 6x 2 + 8x − 10 pour x = −2. 4. Calcule D = 4d 2 − 5d + 1 pour d = −1.
EXERCICE 27 : EXERCICE 30 :
1. Calcule A = 7 − 6a pour a = 5. 1. Calcule A = 23a − 17 pour a = 2.
2. Calcule B = 4x 2 − 14 pour x = −3. 2. Calcule B = 10b 2 − 50 pour b = −3.
3. Calcule C = 9x 2 + 5x − 4 pour x = 2. 3. Calcule C = 4c 2 − c + 14 pour c = 2.
4. Calcule D = 3x 2 − 7x + 1 pour x = −10. 4. Calcule D = 2d 2 + 3d + 8 pour d = −5.
EXERCICE 31 : L’énergie E (en Wh) consommée par des radiateurs de puissance P (en W), pendant un temps t (en
h), est donnée par la relation :
E = P × t.
1. Calcule en Wh, l’énergie E (en Wh) consommée par un radiateur de 900 W pendant 8 heures.
2. On prend un radiateur de 900 W. Recopie et complète le tableau suivant :
Durée t (en h) 0 8 20
Énergie E (en Wh) 13 500
EXERCICE 32 : La fusée Ariane 5 est un lanceur européen qui permet de placer des satellites en orbite autour de
la Terre. La vitesse de libération est la vitesse qu’il faut donner à un objet pour qu’il puisse échapper à l’attraction
d’une planète.
Cette vitesse, notée V, se calcule grâce à la formule suivante :
r
13, 4 × 10−11 × M
V= , où :
r +h
⋄ M est la masse de la planète en kg (pour la Terre, on a : M = 6 × 1024 kg),
⋄ r est son rayon en m (pour la Terre, on a : r = 6, 4 × 106 m),
⋄ h est l’altitude de l’objet en m.
ARIANE 5
IV − Théorème de Thalès
EXERCICE 47 :
D
Données : Données :
DT = 8 cm V R = 12 cm R
DH = 10 cm RO = 10 cm
T H = 7 cm V O = 8, 5 cm
DR = 6 cm V D = 4, 5 cm
(AR) // (T H) (AD) // (OR)
a) b)
R D
A O
H
A
T V
Calcule DA. Calcule AD (arrondi au dixième de cm).
EXERCICE 48 :
Données : Données :
D
DY = 10 cm KS = 5 m
DN = 11, 5 cm KM = 6 m S
NY = 6, 5 cm MS = 4 m
DU = 6 cm K R = 2, 5 m
(UG) // (NY ) (IR) // (MS)
a) b)
G I
U M
Y
R
N K
Calcule DG (arrondi au millimètre près). Calcule IR (arrondi au millimètre près).
EXERCICE 49 :
Données : O Données :
(MN) // (QP) (US) // (T V )
OM = 8 cm RU = 8, 5 m
OP = 16 cm RV = 12 m
OQ = 18 cm M T V = 9, 5 m
PQ = 15 cm N RT = 6 m
T
a) b) S
P
R
U V
Q
Calcule MN. Calcule RS (arrondi au dixième de m).
Données M
Y C = 5, 2 cm
a) b) A
Y K = 6, 2 cm C K
LU = 8, 4 cm
Y L = 12 cm
(C K ) // (LU)
Y T
H S
Calcule Y U (arrondi au dixième de cm).
Calcule SH.
EXERCICE 51 :
Données :
DL = 8, 5 m A
DI = 5, 1 m L
M
LI = 8, 2 m U
UL = 3, 5 m
(UN) // (DI) Données : R
N MR = 4, 5 cm
a) D b)
RI = 5 cm
AR = 2, 5 cm
I
ID = 6 cm
(MA) // (DI) D
I
Calcule UN. Calcule RD (arrondi au dixième de cm).
EXERCICE 52 :
D Données :
E HE = 3, 4 m et HM = 4, 8 m
LH = 1, 6 m et (MA) // (DI)
Données :
JD = 6, 4 cm
JI = 5, 8 cm M
J L
EU = 2, 8 cm
a) JE = 2, 5 cm b)
H
(UE) // (DI)
U
I
I
E
Calcule UJ puis ID (arrondis au millimètre près). Calcule IH (arrondi au millimètre près).
S S
H
G
E
F
D
D
12 m
a) b) C c)
C H
A
A B
B
SABC D est une pyramide à base O 3m
ABC DEF GH est un pavé droit tel que :
rectangulaire telle que :
AB = 11 cm, BC = 6 cm et AE = 5 cm.
• AB = 5 cm et AD = 3 cm,
• SH = 8 cm. Arrondis au m3 .
10 m
a) b) c)
A
1,2
T 10 cm M
2,5 m O m
TAMIY O est un prisme droit.
Arrondis au m3
O m
W X 1,5 c
I
G
a) b) c)
7,5 cm
U
R
N 6 cm
2c
D
6 cm
D
8 cm
a) b) c) C
B
C H
A
4 cm m B
3c
SABC D est une pyramide à base
A rectangulaire telle que :
• AB = 10 cm et AD = 7 cm,
• SH = 9 cm.
C
c m
15 cm
a) b) c)
H
U
A B T
SABC est une pyramide a base R m
2 cm c
triangulaire telle que : 3,5 O 4,5 cm
• ABC est un triangle rectangle S
en B,
• AB = 6 cm; BC = 5 cm; RST UV W X Y est un pavé droit. Arrondis le volume au cm3 .
SH = 7, 5 cm.
4 2 10 2 11 8 9 1
A= + B= ÷ C= × D= −
7 3 9 3 4 5 5 2
EXERCICE 67 :
7 3
1. Calcule de 52 L. 3. Calcule de 500 personnes.
2 4
2. Calcule 30% de 90 AC. 4. Calcule 70% de 60 kg.
7 8 4 5 10 7 20 7
A= − B= × C= ÷ D= +
3 11 13 2 4 6 9 4
7 8 4 5 10 1 4 11
A= × B= + C= − D= ÷
3 11 13 2 4 6 9 3
EXERCICE 71 :
1. Calcule 12% de 540 A
C. 4
3. Calcule de 900 L.
2 6
2. Calcule de 80 kg.
5 4. Calcule 90% de 870 personnes.
7 2 4 3 10 1 7
A= ÷ B= − C= + D= ×8
3 9 12 2 4 5 6
EXERCICE 73 :
1. Calcule 45% de 82 A
C. 3
3. Calcule de 900 L.
1 5
2. Calcule de 70 kg.
4 4. Calcule 65% de 500 personnes.
7 2 3 10 1 7
A= + B= ÷8 C= − D =9×
3 9 12 4 5 6
EXERCICE 75 :
1. Calcule 82% de 540 A
C. 4
3. Calcule de 900 L.
9 5
2. Calcule de 120 L.
10 4. Calcule 10% de 560 personnes.
11 4 3 10 7
A= ÷7 B= − C= +5 D= ×3
3 11 5 4 9
11 2 1 10 5 7 11
A = 12 × B= + C= ÷ D= −
3 9 10 4 2 9 6
11 1 2 4 1 4 1 7 9
E= ÷ (−4) F= + × G= × − H= +5 ×
3 3 5 3 4 9 3 3 2
EXERCICE 80 :
1. Le nombre 5 est-il solution de l’équation : 4x 2 − 3 = 97 ?
2. Le nombre −3 est-il solution de l’équation : 7x 2 + 2 = 65 ?
3. Le nombre 10 est-il solution de l’équation : 3x 2 − 4x + 7 = 10 ?
4. Le nombre −2 est-il solution de l’équation : 4x 2 + 3x − 1 = 9 ?
EXERCICE 81 :
1. Le nombre 2, 5 est-il solution de l’équation : 6a 2 + 1 = 38 ?
2. Le nombre −1, 2 est-il solution de l’équation : 4b 2 − 3, 5 = 2, 26 ?
3. Le nombre 4, 5 est-il solution de l’équation : 2c 2 + 10c − 4, 5 = 1 ?
4. Le nombre −0, 2 est-il solution de l’équation : 5d 2 − 2d + 4, 4 = 5 ?
EXERCICE 85 :
1. Le nombre 7 est-il solution de l’équation :
15
14
x = 10 ?
2. Le nombre 11 est-il solution de l’équation : x = 8 ?
8
11
3. Le nombre 5 est-il solution de l’équation : x = 4 ?
24
30
4. Le nombre 8 est-il solution de l’équation : x = 104 ?
13
8
a)
8
9
x =8 b)
−7
2
x = −7 c) x −
4
5
=
2
3
d) x +
1
6
=
10
4
e) x + f) x − = 4 x =7 x = 15
11 1 2 3 8
= g) h)
13 2 5 2 11
x = 10 x = 15 x d) π x = 8
2 −1 4 7
a) b) c) =
7 2 3 8
e) 2x − = f)10x + = g) x + 5 = 14 x
1 4 2 7 3 1 4 1
h) − =
5 5 3 4 2 10 7 6
2. Mise en équation
EXERCICE 90 :
A M B
D C
ABC D est un rectangle de longueur 10 cm et de largeur 6 cm. M est un point de [AB].
Le but de cet exercice est de trouver où placer le point M pour que l’aire de AMD soit égale au quart de l’aire de
ABC D.
On note x la mesure de la longueur de [AM].
1. Calcule l’aire de ABC D.
2. Exprime en fonction de x l’aire de AMD.
3. Traduis par une équation la phrase « l’aire de AMD est égale au quart de l’aire de ABC D »
4. Résous cette équation.
5. Conclus.
EXERCICE 91 : Le coût d’une course en taxi est la somme d’un montant fixe, qui est le forfait de prise en charge,
et d’un montant dépendant du nombre de kilomètres parcourus. Le forfait de prise en charge s’élève à 2,20 A C et le
prix du kilomètre est de 1,40 A
C.
Un client a payé 23,20 A
C, calcule la distance parcourue par le taxi.
EXERCICE 95 :
F E
//
3 cm
// C
D
5 cm
A B
Quelle doit être la valeur de F E pour que le périmètre de la figure ABC DEF ci-dessus soit égale à 44 cm?
EXERCICE 96 :
G F D
/
/
/
//
//
/ //
A C B
10,5 cm
La figure n’est pas tracée en vraie grandeur.
Sur la figure ci-dessus, le carré AC F G et le triangle équilatéral BDC ont le même périmètre.
Quelle est la mesure d’un côté du triangle?
| | | | | | | | | | | | | | |
a) 0 1
| | | | | | | |
b) 0 1
c) | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
0 5
| | | | | | | | | | | | | | |
d) 0 2
e) | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
0 0,1
f) | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
0 0,5
| | | | | | | | | | | | | | |
g) 0 0,2
h) | | | | | | | | |
0 0,25
a)
| | | | | |
0 24
b)
A D B C
| | | × | | × | × |
0 1
a)
A D C B
| | | × | | × | | × |
0 2
b)
4
E
× 3 A(. . . . . . ; . . . . . .) F (. . . . . . ; . . . . . .)
G
2× B(. . . . . . ; . . . . . .) G(. . . . . . ; . . . . . .)
F A
× 1 × C (. . . . . . ; . . . . . .) H(. . . . . . ; . . . . . .)
I
× D(. . . . . . ; . . . . . .) I(. . . . . . ; . . . . . .)
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
−1 × E(. . . . . . ; . . . . . .) J(. . . . . . ; . . . . . .)
C
×−2
J × B
−3 ×
H
−4
B
× 5 A
A ×2
4 ×
B
3 1 ×
2
1 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
−1 ×
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 D
−1
× −2
× −2 C
D C
−3 × −3
A(. . . . . . ; . . . . . .) C (. . . . . . ; . . . . . .) A(. . . . . . ; . . . . . .) C (. . . . . . ; . . . . . .)
B(. . . . . . ; . . . . . .) D(. . . . . . ; . . . . . .) B(. . . . . . ; . . . . . .) D(. . . . . . ; . . . . . .)
EXERCICE 104 :
7
A
3 × 6
5
2 4
×D 3
1 2
E 1
× 0 0
−3 −2 −1 1 2 3 −3 −2 −1 −1 1 2 3
−1 × −2
× B −3
C −2 −4
−5
−3 −6
À côté des points A, B, C , D et E, écris leur co- Dans ce repère, place les points F (2 ; 4, 5), G(−1, 5 ; −3, 5)
ordonnées. et H(1, 5 ; 0).
EXERCICE 105 :
Écris les coordonnées de chaque point :
D
× 1
B
×
A 0
1 × 1
F H
× ×
0 1
×
E
×
G
×
C
A(. . . . . . ; . . . . . .) E(. . . . . . ; . . . . . .) a. Place les points A(−2 ; 1), B(−4 ; 3), C (5 ; −3), D(−5 ; 0),
E(0 ; −2) et F (6 ; 1).
B(. . . . . . ; . . . . . .) F (. . . . . . ; . . . . . .) b. Place le milieu T du segment [BF ].
C (. . . . . . ; . . . . . .) G(. . . . . . ; . . . . . .) c. Quelles sont ses coordonnées :
D(. . . . . . ; . . . . . .) H(. . . . . . ; . . . . . .) T (. . . . . . . . . ; . . . . . . . . .).
4 4
T
3 × E 3
R ×
× 2 2
×A
1 G 1
× N H
× ×
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 −5 −4 −3 −2 −1 0 ×1 2 3 4
× −1 −1 S
I ×T
−2 −2
−3 −3
−4 × × −4
U L
−5 −5
1. Donne les coordonnées des points marqués : 1. Donne les coordonnées des points marqués :
T (. . . . . . ; . . . . . .) I(. . . . . . ; . . . . . .) T (. . . . . . ; . . . . . .) L(. . . . . . ; . . . . . .)
U(. . . . . . ; . . . . . .) N(. . . . . . ; . . . . . .) H(. . . . . . ; . . . . . .) E(. . . . . . ; . . . . . .)
R(. . . . . . ; . . . . . .) G(. . . . . . ; . . . . . .) A(. . . . . . ; . . . . . .) S(. . . . . . ; . . . . . .)
2. Place dans le repère les points C (−3.5 ; 0), 2. Place dans le repère les points E ′ (−3, 5 ; 0),
R ′ (−4 ; −2), Y (0 ; −0, 5), P(1, 5 ; 1), T ′ (−1, 5 ; 2, 5) S ′ (−4 ; −2), T ′ (0 ; −0, 5), G(1, 5 ; 1), R(−1, 5 ; 2, 5)
et O(3 ; −3, 5). et E ′′ (3 ; −3, 5).
3. Dans ce repère, place enfin le point A d’abscisse 0, 5 3. Dans ce repère, place enfin le point C d’abscisse 0, 5
et d’ordonnée 2, 5. et d’ordonnée 2, 5.
EXERCICE 107 :
H L
× 4 × 4
3 3
×A
2 2 ×O
1 T 1
× P A
× ×
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
−1 −1 ×
I
−2 × −2
S ×G
−3 −3
× −4 −4
Y ×
−5 G −5
1. Donne les coordonnées des points marqués : 1. Donne les coordonnées des points marqués :
2. Place dans le repère les points O(−4 ; 0), 2. Place dans le repère les points F (−2, 5 ; 0),
R(−4, 5 ; −1, 5), E(−1 ; 3), G ′ (0 ; −0, 5), R(4 ; −1, 5), A′ (0 ; 4), N(−3 ; 1, 5), C (3, 5 ; 2, 5)
′ ′
R (2, 5 ; 4, 5) et E (3, 5 ; −2, 5). et E(−3, 5 ; −0, 5).
3. Dans ce repère, place enfin le point C d’ordonnée 3. Dans ce repère, place enfin le point E ′ d’ordonnée
−4, 5 et d’abscisse −1, 5. −4, 5 et d’abscisse 1, 5.
P 4 4 ×R
× T
3 Y × 3
×
2 2
×T
1 1
C A
× ×
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
−1 −1
×P
× −2 −2
R × ×
−3 O N −3
−4 −4 ×
O
−5 −5
1. Donne les coordonnées des points marqués : 1. Donne les coordonnées des points marqués :
2. Place dans le repère les points G(−4 ; 0), 2. Place dans le repère les points Y (−2, 5 ; 0),
A(−4, 5 ; −1, 5), M(−1 ; 3), I(0 ; −0, 5), Q(2, 5 ; 4, 5) M(4 ; −1, 5), I(0 ; 4), Q(−3 ; 1, 5), U(3, 5 ; 2, 5)
et E(3, 5 ; −2, 5). et E(−3, 5 ; −0, 5).
3. Dans ce repère, place enfin le point S d’ordonnée 3. Dans ce repère, place enfin le point S d’ordonnée
−4, 5 et d’abscisse −1, 5. −4, 5 et d’abscisse 1, 5.
A(1, 5 ; 2)
4
B(2 ; −2)
2 C (0, 75 ; 5)
D(−1, 25 ; −4)
−2 F (1, 25 ; −3)
G(−1 ; −6)
−4
H(2 ; −5)
−6
TÂCHES COMPLEXES
C
EXERCICE 1 : Anne-Marie décide de ranger ses recettes de cuisine dans un classeur.
Elle numérote toutes les pages en commençant par le numéro 1.
La dernière page porte le numéro 972.
Combien de fois a-t-elle écrit le chiffre 7 ?
EXERCICE 2 : Leia calcule à l’aide d’une calculatrice le quotient de 100 par 21. L’écran affiche beaucoup de chiffres
après la virgule.
Quel est le cent-cinquantième chiffre après la virgule? Justifie ta réponse.
...............................................
3m
...............................................
...............................................
6m
...............................................
...............................................
...............................................
11 m
...............................................
Tous les angles sont droits.
EXERCICE 4 :
Il a fallu 120 cm de ruban, dont 28 cm pour le nœud, pour faire ce paquet cadeau ayant la forme d’un cube.
Quel est le volume de ce cadeau, en cm3 ?
//
//
// //
// 31˚
A B E
EXERCICE 6 : Lors de ses entraînements de football, Karima doit courir 5 fois le parcours DAB le plus rapidement
possible. On représente ce terrain de football par le rectangle ABC D. La figure est à l’échelle.
D C
60 m
b b b
A B
100 m
Calcule la distance, arrondie au mètre près, que Karima parcourt lors de cet exercice.
EXERCICE 7 (SUR CE TD) : Calcule l’aire d’un losange de côté 13 cm dont une des diagonales mesure 24 cm.
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
EXERCICE 9 :
Anton a installé des étagères dans un coin de sa chambre. Il décide de poser une porte
pour fermer cet espace de rangement et de fixer un grand miroir rectangulaire sur
cette porte en laissant 35 cm entre les bords haut et bas du miroir et de la porte, et
8 cm entre les bords gauche et droit du miroir et de la porte.
Quelles sont les dimensions du miroir ?
EXERCICE 10 : Martial déménage : il doit sortir de l’appartement qu’il quitte son armoire qui a une hauteur de
2,40 m et une profondeur de 80 cm. L’armoire se trouve dans une pièce de 2,50 m de haut et l’unique porte de cette
pièce a une hauteur de 2 m.
Martial doit-il démonter son armoire pour son déménagement ?
52 m
A B
25 m
60 m
10 m
Il réalisera la construction de cette route à condition qu’il perde moins de 2% de sa surface cultivable.
Va-t-il construire cette route?
EXERCICE 13 :
I G
B Données :
L
• AE = 30 m,
• BE = 16 m,
• A, B et G sont alignés,
HANGAR
• F G = 17 m.
A E N
Un hangar est situé sur un terrain rectangulaire GIAN. Calcule la longueur nécessaire pour clôturer ce terrain, sa-
chant qu’on ne met pas de clôture le long des murs du hangar (on cloture donc le long de la ligne brisée LIGNE).
ALGORITHMIE DÉBRANCHÉE
D
I − Répétitions (environ 2h)
EXERCICE 1 : Une suite de couleurs est codée par ses initiales : R pour rouge, V pour vert, B pour bleu. S’il y a 2
rouge à suivre on écrit 2R au lieu de R R, s’il y a 3 bleu on note 3B.
2. Trouve le code des suites de couleurs. Quand deux couleurs se suivent, utilise notre raccourci!
R B B V V V B R R
B B V R V R R B R R R R
B R R R R V B V V
EXERCICE 2 : Les directions sont codées suivant leur initiale : N pour nord, S pour sud, E pour est et O pour ouest.
Si je fais deux pas de suite vers le nord, j’écris 2N au lieu de N N. Si je fais cinq pas vers l’ouest, j’écris 5O.
1. Je pars du point A et j’avance suivant le code 3E 1N 2O 2N 7E 2S. Trace mon chemin en bleu.
C
N
D
O E
A E F
N
A′
O E
C′
⋄ de A′ à B′ : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
⋄ de A′ à C ′ : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
EXERCICE 3 : Mon chemin est codé selon les instructions suivantes : 1A pour avancer d’un pas, 2A pour avancer
de deux pas, 3A pour trois pas. . . G m’indique de pivoter sur la gauche sans avancer et D m’indique de pivoter sur
la droite sans avancer. Par exemple, 3A G 2A D 2A m’indique que je dois avancer de trois pas, pivoter sur la gauche,
avancer de deux pas puis pivoter sur la droite et enfin avancer de deux pas.
Voici les deux schémas utilisés dans cet exercice :
P P′
T S′
R S
Schéma A Schéma B
EXERCICE 4 : Une couleur est codée par son initiale : R pour rouge, V pour vert, B pour bleu. Comme précédem-
ment, s’il y a 2 rouge à suivre on écrit 2R au lieu de R R, s’il y a 3 bleu on note 3B. Voici un motif avec des répétitions :
R V R V R V que l’on code par 3(R V), c’est-à-dire que l’on répète trois fois le motif R V. Voici un autre motif avec des
répétitions : 2R B 2R B 2R B que l’on code par 3(2R B), c’est-à-dire que l’on répète trois fois le motif R R B.
1. Colorie les bulles en suivant le code :
— 4(B V) 2B 5(R B) :
— 2R 3(B V) 2(B R V) 3(B R) :
— 2(R V B) 3(2B V) B 2(V R) :
R B R B V R V R V R
B B V B B V B B B V R V R V
B R V B R V R B R B R B R B R
1re ligne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2e ligne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3e ligne : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
des instructions
Exemple : Voici des instructions qui, à partir des nombres a et b , testent si a est supérieur ou égal à b , et renvoient le
plus grand :
Demander a et b
Demander a et . b
Si a b
> , alors :
Est-ce que non
Renvoyer b renvoyer a
a > b? sinon :
renvoyer b
oui
Renvoyer a
EXERCICE 5 :
1. Comprends et explique ce que font les instructions 2. Comprends les instructions suivantes, puis recopie
suivantes : et complète la table des valeurs renvoyées pour
toutes les valeurs de x comprises entre 1 et 10.
Demander trois
notes a , b et c
Entrée : x
Calculer
m =
a+b+c
3
Est-ce que non
Sortie : 3 × x
x est pair ?
non Afficher
Est-ce que
m > 10 ? “Tu as raté
ton examen.”
oui
Sortie :
x
2
oui
entrée x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Afficher
“Bravo tu as réussi sortie
ton examen”
Afficher Afficher
“Réduction 50%” “Réduction 30%”
EXERCICE 6 : Dessine le diagramme des commandes qui permet de répondre aux problèmes suivants :
1. On demande l’âge d’une personne. Soit elle est majeure et alors l’ordinateur répond « Vous êtes majeur »; soit il
dit « Vous serez majeur dans . . . années ».
2. On demande deux durées de course d’une nageuse (en secondes).
— L’ordinateur affiche sa meilleure performance;
— Si elle est inférieure ou égale à 100, il affiche en plus « Bravo, tu bats le record! »;
— sinon il affiche « Tu es à . . . secondes du record ».
3. Refais le même exercice avec trois durées.
4. On demande un entier x , l’ordinateur renvoie un autre entier. Tu trouves ci-dessous les premiers exemples d’en-
trée/sortie de ce programme :
entrée x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
sortie 2 3 6 5 10 7 14 9 18 11 22 13
EXERCICE 7 :
1. (a) On considère l’initialisation x ← 7, puis les instructions suivantes :
si x > 10 alors : Martial
x ←x −3 Combien vaut x à la fin ?
sinon :
x ←2×x . ........................................
1. Instruction n° 1 : 3. Instruction n° 3 :
x ←1 x ←1
répéter 10 fois : répéter 10 fois :
x ←x +1 si x est pair alors :
x ←x +1
À la fin, x = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sinon :
x ←x +3
2. Instruction n° 2 :
x ←1 À la fin, x = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
répéter 10 fois :
x ←2×x
À la fin, x = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Une boucle « pour » permet de parcourir un par un tous les éléments d’une liste. Voici un exemple :
Pour i allant de 1 à 10, faire :
afficher × .i i
La variable i va prendre successivement les valeurs 1, puis 2, puis 3,. . . jusqu’à 10. Ce petit programme affiche les
i × i , c’est-à-dire dans cet ordre 1, puis 4, puis 9,. . . jusqu’à 10 × 10 = 100.
La syntaxe générale est (pour a et b entiers positifs (a < b )) :
Pour i allant de a b
à , faire :
instruction,
autre instruction,
.
.
.
Est-ce que
la carte
est une non
Sortie : la carte
dame ou
un cœur
ou un roi?
oui
2. But : Le programme affiche la table de multiplication par 7 (c’est-à-dire les multiples de 7 inférieurs ou égaux à
70).
Solution fausse :
i ← 1
oui
i ← 7× i
Afficher i
i ← i +1
oui
n ← n +2
Afficher n
Sachant qu’il y a plus de rouge que de bleu et plus de bleu que de vert, retrouve quelles sont les couleurs associées
à X, Y et Z et colorie les bulles suivantes :
ÉNIGME 2 (SI ... ALORS ... SINON) [SUR CETTE FEUILLE] : On a les instructions suivantes :
n←?
x ←n
répéter n
fois :
si x
est pair, alors :
x ←x −3
sinon :
x ← 2×x +2
Question : quelle doit être la valeur de n , de sorte qu’à la fin la valeur de x soit 100 ?
ÉNIGME 3 (BOUCLES) [SUR CETTE FEUILLE] : But : Le programme suivant affiche si un entier n positif ou nul est
pair ou impair. Malheureusement les lignes ont été mélangées!
1. Sinon :
2. Tant que n > 4 :
3. Si ((n = 1) ou (n = 3)) :
4. Afficher "Ce nombre est pair."
5. Afficher "Ce nombre est impair."
6. n ←n −4
Question : remets les lignes dans l’ordre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La réponse est la suite des numéros de ligne dans le bon ordre, par exemple 532146.
I − Répétitions
ACTIVITÉ 1 (SUR ORDINATEUR) : Trace un escalier, comme sur cette figure (à chaque marche, Scratch monte de 10
puis avance de 20) :
Blocs utiles :
— Le bloc le plus utile sera le bloc répéter 10 fois. Toutes les instructions placées à l’intérieur de ce bloc seront ré-
pétées 10 fois :
répéter 10 fois
.. .. ..
. . .
— Autres blocs déjà vus : s’orienter à 0° (vers le haut), s’orienter à 90° (vers la droite). . .
Et aussi aller à x = 0, y = 0, effacer tout, stylo en position d’écriture, attendre 1 seconde. . .
Blocs utiles :
— Tourner à gauche de 45 degrés,
— Ajouter 10 à la couleur du stylo.
On se place en x = 0 et y = 0 et on répète 10 fois les instructions suivantes (attention, le code ci-dessous à droite
est pour l’énigme n° 6) :
avancer de 20
ÉNIGME 2 (RÉPÉTITIONS) [SUR ORDINATEUR] : On considère les instruc-
tourner de 60 degrés
tions suivantes :
avancer de 10
— avancer de 20,
— tourner vers la gauche de 15°. tourner de 120 degrés
avancer de 10
Question : combien de fois faut-il répéter ces deux instructions pour revenir
tourner de 60 degrés
à la position de départ ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
avancer de 20
Blocs utiles :
si couleur touchée? alors
.. .. .. stop tout
. . .
1. Scratch part de x = −200, y = 0. Il s’oriente selon un certain angle (par exemple 30°). Puis dans une boucle
« répéter indéfiniment » : il avance un peu (disons 5 pas) et il « rebondit si le bord est atteint ».
2. Complète la boucle précédente pour tester si Scratch touche une zone colorée :
— si Scratch touche une zone rouge alors c’est gagné et on arrête le programme,
— si Scratch touche une zone bleue alors c’est perdu et on arrête aussi le programme.
3. Dessine des obstacles (en bleu) et une cible (en rouge) sur l’arrière-plan. Cherche l’angle de départ qui convient
à la fois pour éviter les obstacles et pour atteindre la cible!
ACTIVITÉ 5 (SUR ORDINATEUR) : L’utilisateur déplace Scratch avec les touches de flèches du clavier, de façon à
suivre un chemin :
Bloc utile :
1. Dans une boucle sans fin, on teste quelle flèche est pressée. Si c’est la flèche du haut, Scratch monte (de 5 pas
par exemple). Si c’est la flèche du bas, Scratch descend. . .
2. Dessine un parcours sur l’arrière-plan : tout d’abord peins tout le fond en bleu (avec l’outil pot de peinture) ; puis
avec l’outil pinceau (en grande taille) trace un chemin d’une autre couleur.
3. Réduis la taille du lutin Scratch afin qu’il puisse parcourir le chemin sans toucher les bords colorés.
4. Bonus : si Scratch sort de son chemin, joue un son d’alerte.
Dans un premier temps, modifie l’arrière-plan pour y dessiner une barre verticale noire vers le milieu de l’écran.
Blocs utiles :
si souris pressée? alors si couleur touchée? alors
.. .. .. .. .. .. montrer et cacher stop tout
. . . . . .
Énigmes
ÉNIGME 4 (SI ...ALORS) [SUR ORDINATEUR ET SUR CE TD] :
— Scratch part de x = −200, y = 0.
— Scratch s’oriente à 80° (par rapport au Nord).
— Ensuite, on répète indéfiniment :
— avancer de 5,
— si x > y , alors on affiche x .
→ → ↑ → ↑ → ↑ ↑ → → → ↑ →
ÉNIGME 6 (SI ...ALORS) [SUR ORDINATEUR ET SUR CE TD] : Scratch avance si certaines conditions sont validées.
si 2 < 3 alors
si 2 + 3 = 4 alors
si non 3 * 4 = 12 alors
— Si « non (3 × 4 = 12) », alors Scratch avance de 60.
avancer de 60
Question : au total, après toutes ces instructions, de combien de pas Scratch a-t-il avancé?
. ..........................................................................................................
Bloc utile :
si alors
.. ..
. .
sinon
.. ..
. .
ACTIVITÉ 8 (SUR ORDINATEUR) : Demande à l’utilisateur un nombre entre 100 et 999 et fais en sorte que l’ordina-
teur réponde si ce nombre est divisible par 5, puis s’il est divisible par 3 :
lettre 3 de nombre
— Critère de divisibilité par 5 : « Un entier est divisible par 5 exactement lorsque son chiffre des unités est 0 ou
5. » Par exemple, 160 et 485 sont divisibles par 5, par contre 753 ne l’est pas!
— Critère de divisibilité par 3 : « Un entier est divisible par 3 exactement lorsque la somme de ses chiffres est
divisible par 3. » Par exemple, 561 est divisible par 3, car 5 + 6 + 1 = 12 est divisible par 3. Par contre 917 ne
l’est pas.
Énigmes
ÉNIGME 7 (« LA SUITE DE SYRACUSE ») [SUR ORDINATEUR ET SUR CE TD] : La suite de Syracuse est une suite mys-
térieuse. On part d’un nombre entier x , puis on applique un certain nombre de fois les instructions suivantes :
— Si x est pair, alors x devient x /2 ;
— sinon, x devient 3 × x + 1.
Question : Après 40 déplacements, Scratch se retrouve en un point d’ordonnée y = 92. Combien vaut alors l’abs-
cisse x ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Il est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons « Partage - Attribution - Pas d’utilisation com-
merciale - Pas de modification 4.0 France » :
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/deed.fr
"Vous êtes autorisé à : Partager — copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats.
L’Offrant ne peut retirer les autorisations concédées par la licence tant que vous appliquez les termes de cette licence.
Selon les conditions suivantes :
⋄ Attribution : Vous devez créditer l’Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été
effectuées à l’Œuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer
que l’Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Œuvre.
⋄ Pas d’Utilisation Commerciale : Vous n’êtes pas autorisé à faire un usage commercial de cette Œuvre, tout ou par-
tie du matériel la composant.
⋄ Pas de modifications : Dans le cas où vous effectuez un remix, que vous transformez, ou créez à partir du matériel
composant l’Œuvre originale, vous n’êtes pas autorisé à distribuer ou mettre à disposition l’Œuvre modifiée."