Travaux Diriges de Geostatistique1

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TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

CHAPITRE 1 : STATISTIQUE A UNE VARIABLE

Définir les termes suivants : statistique descriptive, série statistique, Population, Echantillon,
Caractère, la médiane, le mode, la classe modale.
Statistique descriptive : C’est la classification des données et leur traitement afin de les
rendre utilisables et permettre leur interprétation.
Population : c’est l’ensemble des unités statistiques ou individus sur lesquels on effectue
une analyse statistique.
Echantillon : C’est l’ensemble des individus prélevés dans une population déterminée.
Caractère : c’est un critère permettant de décrire et de classer la population
Une série statistique : C’est l’ensemble des modalités et des effectifs d’un caractère forment
Une distribution statistique : C’est l’ensemble des modalités et des effectifs d’un caractère
forment
La médiane : C’est la valeur qui partage la population en deux parties de même effectif
Le (ou les) modes (ou classes modales) : il s’agit d’une classe d’effectif maximal
Les quartiles : Ce sont des valeurs qui valent ¼, 3/4 de l’effectif.
TEST 1
On considère une distribution statistique dont les valeurs sont xi, i = 1, · · · k et les effectifs
correspondants ni.
1) Qu’est-ce qu’une fréquence ?
2) Quelles formules permettent de calculer la moyenne ? l’écart-type ?
3) Que mesurent ces deux paramètres ?
4) Quelle est la définition de la médiane dans le cas d’une variable continue ?
EXERCICE 1
Soit x une série statistique. Démontrer la formule de Koenig pour la variance : .
EXERCICE 3 
Sur un échantillon de carotte d’un gisement pétrolier, on compte le nombre de saturations en
huile se présentant sur une période de 5mn. Sur 100 observations de 5mn, on obtient les
résultats suivants :

Nombre de de 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
saturations
Nombre 2 8 14 20 19 15 9 6 2 3 1 1
d’observations

1) Construire la table des fréquences et le diagramme en bâtons en fréquences de la série


du nombre de saturations.
2) Faire un diagramme cumulatif c’est-à-dire les fréquences cumulées en fonction des
modalités
3) Calculer la moyenne et l’écart-type de cette série.
4) Déterminer la médiane, les quartiles et tracer le box-plot.
5) Etudier la symétrie de la série.

1
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

EXERCICE 4

Soit le tableau ci-dessous représentant la porosité observée dans un échantillon de 55 m


de profondeur.

Porosité Hauteurs fi Effectif Effectif Fréquence Fréquence


observée% des cumulé cumulé cumulée cumulée
échantillons croissant décroissant croissant décroissant
(moins de) (plus de) (moins de) (plus de)
0 3
1 4
2 8
3 7
4 14
5 9
6 6
7 2
8 1
9 1
Total 55

1) Compléter le tableau
2) Faire un diagramme cumulatif ou intégral de la série
3) Trouver le nombre les hauteurs qui ont une porosité de moins 3%
4) Trouver le nombre les hauteurs qui ont une porosité de plus de 2%
5) Trouver le pourcentage de hauteurs qui ont une porosité de moins de 4% ou au plus
3%
6) Déterminer la médiane, le premier quartile et le troisième quartile de cette série.
7) Déterminer la médiane, le premier quartile et le troisième quartile de cette série.
Réponse :

Nombre Ménages fi Effectif Effectif Fréquence Fréquence


d’enfants cumulé cumulé cumulée cumulée
croissant décroissant croissant décroissant
(moins de) (plus de) (moins de) (plus de)
0 3 0,05 3 55 0,05 1
1 4 0,07 7 52 0,12 0,95
2 8 0,15 15 48 0,27 0,88
3 7 0,13 22 40 0,4 0,73
4 14 0,25 36 33 0,65 0,60
5 9 0,16 45 19 0,81 0,35
6 6 0,11 51 10 0,92 0,19
7 2 0,04 53 4 0,96 0,08
8 1 0,02 54 2 0,98 0,04
9 1 0,02 55 1 1 0,02
Total 55 1 - - - -

2
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EXERCICE 6

Lors d’une étude sur la résistance des matériaux d’une roche on a réalisé 100 expériences de rupture
en charge d’une roche de meme épaisseur et l’on note les poids limites dans chaque cas. Le tableau ci-
dessous représente la répartition par classes des résultats.

Charge en grammes Effectifs (ni) Centre de la classe (xi) nixi


[ 700 ; 750 ] 10 725
[ 750 ; 800 ] 23 775
[ 800 ; 840 ] 4 820
[ 840 ; 880 ] 15 850
880 ; 920 32 900
[ 920 ; 960 ] 16 940
1) Compléter le tableau
2) Calculer la moyenne de la série
3) Trouver le mode
4) Calculer les effectifs et fréquences cumulées croissantes et décroissantes
5) Faire un graphique des effectifs cumulés croissants et décroissants
6) Calculer la médiane, le prmier quartile et le troisième quartile
7) Tracer le boxplot de la série
8) Calculer l’écart type et que représente l’écart type pour la série ?

EXERCICE 7

Soit la somme suivante :

S=∑ ni (x i−x)
2

1) Trouver la formule de Koenig de cette somme


2) Déduire la formule de Koenig de la variance

CHAPITRE 2 : STATISTIQUES A DEUX VARIABLES

Définir les termes suivants : variance, écart-type, covariance

Variance : est outil statistique qui mesure le degré de dispersion autour de la valeur moyenne.

Ecart-type : est outil statistique qui mesure le degré de dispersion autour de la valeur
moyenne.

Covariance : La covariance est un outil statistique qui mesure le degré d’association ou


d’indépendance entre deux variables aléatoires.

TEST 1
On considère une distribution statistique de deux paramètres (X, Y) dont les fréquences sont f ij
.
1) Comment calcule-t-on les fréquences marginales ?
2) Sous quelle condition X et Y sont-elles indépendantes ?
3) Quelle formule donne la covariance de (X, Y), le coefficient de corrélation linéaire ?
4) Que mesure ce coefficient ?

3
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

5) Qu’est-ce que la droite de régression linéaire ? Comment la calcule-t-on ?

EXERCICE 1
On cherche à étudier la relation entre les hauteurs d’un terrain et les résistivités. On dispose de
la série bidimensionnelle suivante :

Les résistivités Le Nombre de hauteurs (X)


ne Ohm-m (Y)
510 4
590 3
900 2
1420 1
2000 0
600 5
850 6
1300 7
2200 8

a) Représenter sur un graphique le nuage de point de cette distribution


b) Déterminer les coordonnées du point moyen de cette série
c) Déterminer la covariance entre ces deux variables statistiques
d) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre ces deux variables statistiques.
Conclusion ?
e) Un expert en géostatistique affirme que les deux caractéristiques sont indépendantes.
Qu’en pensez-vous ?
EXERCICE 2 
Soit X une variable statistique qualitative à k modalités et Y une variable statistique
quantitative. Chaque modalité de X définit une sous-population : celle des individus ayant
cette modalité. On note

l’effectif correspondant à la modalité j de X, j (resp. ) la
moyenne (resp. la variance) des valeurs de la variable Y pour les individus de la modalité j.

Montrer que où . On les appelle


respectivement variances inter et intra-catégories.
EXERCICE 4
Le tableau ci-dessous donne la consommation en millier de calories de douze familles en
moyenne par jour. Chaque homme adulte est compté pour une unité de consommation un
enfant est compté pour une part d’unité, dépendant de son âge et de son sexe.
N° de famille Unité de consommation (Xi) Calories par jour (Yi)
1 5.3 13
2 7.2 18
3 5.6 9.4
4 7.1 15.4
5 5 7.8
6 3.3 9.3
7 5.2 10.1
8 4.5 7.1

4
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

9 4 8.9
10 2 4.4
11 5.7 12.1
12 4.7 11.5
Total 59.6 127
 
1) Réaliser le tableau de de contingence de la forme suivante :

EXERCICE

Considérons une population statistique décrite selon deux caractères : la taille et le poids.

N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Taill 15 17 18 19 16 15 16 16 16 16 17 17 17 18 16 16 17 16 18 15
e 8 7 1 0 3 8 5 4 4 9 3 5 4 0 4 6 2 3 8 0
Poid 55 80 72 77 53 58 74 64 72 74 64 72 74 64 55 65 61 50 73 48
s
1) Compléter le tableau de contingence suivant :

T/P ¿ ¿ [ 65 , 75 ] ∑❑
¿ 1 2 0 3
¿ 2 3 3 8
¿ 0 2 3 5
[ 180 ,190 ] 0 1 3 4
∑❑ 3 8 9 20

2) Calculer la covariance Cov (x , y )


3) Calculer les paramètres a et b de la droite de régression y=ax+ b
4) Calculer la variance et l’écart type de chacun des caractères

5
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

13 18 9.4 15.4 7.8 9.3 10.1 7.1 8.9 4.4 12.1 11.5
5.3 1
7.2 2
5.6 3
7.1 4
5 5
3.3 6
5.2 7
4.5 8
4 9
2 10
5.7 11
4.7 12

2) Tracer le nuage de points de la série


3) Calculer la covariance de la série
4) Calculer les coordonnées du point moyen
5) Calculer la pente de la droite de régression de cette série et son ordonnée à l’origine
6) Ecrire l’équation de la droite de régression
7) Tracer cette droite sur le nuage de points
8) Calculer le coefficient de corrélation entre les deux variables de cette série

EXERCICE 5 (méthode des moindres carrés)


On cherche les paramètres a et b de la droite : y=ax+ b
La différence des ordonnées entre un point ( x i ; y i ) et un point de la droite ayant même abscisse
est :
y i− y i = y i−a x i−b
La somme des carrés de ces différences doit être minimum :
S=∑ ( y i−a x i−b ) ≈ 0
2

Si b= y−a x
1) Développer la somme S et déduire le paramètre a
2) Si le paramètre a est de la forme :

6
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

a=
∑ ( x i−x )( y i− y )
∑ ( x i−x )2
3) Déterminer la formule de Koenig de a
Cov( x ; y)
4) Montrer que a=
V (x)
xy −x y
5) Montrer que a= 2 2
x −( x )
EXERCICE 6
Le tableau ci-dessous donne les valeurs expérimentales de la pression P d’une masse de gaz
donnée en fonction de son volume V :

V (cm3) 54,3 61,3 72,4 88,7 118,6 194


P (kg/cm2) 61,2 40,5 37,6 28,4 19,2 10,1
1) Dessiner le nuage de points de cette distribution
2) On recherche une relation de la forme P=C V α , ou C et α sont deux constantes. Par
quel changement de variable de la forme Q = f (P) peut-on ramener cette relation `a
une relation linéaire ?
3) En calculant le coefficient de corrélation linéaire entre les variables Q et V, est-il
raisonnable de chercher un tel ajustement ?
4) Si oui, déterminer C et α à l’aide des données expérimentales.
5) Estimer P lorsque V = 100 cm3.

EXERCICE 7

On cherche les paramètres a et b de la droite de régression : y=ax+ b


La somme des carrés des résidus est donnée par : S=∑ ( y i−a x i−b )
2

∂S ∂S
1) Calculer les dérivées suivantes et
∂ a ∂b
∂S ∂S
2) Pour minimiser S on pose =0 et =0 écrire le système d’équation à deux
∂a ∂b
inconnues obtenu de ces deux équations
3) Trouver la relation qui lie les coordonnées du centre de gravité
4) Trouver les coefficients a et b de la droite de régression
5) Déterminer la formule de Koenig de a
xy −x y
6) Montrer que a=
x 2− ( x ) 2
CHAPITRE 4 : LES DIFFERENTS TYPES D’AJUSTEMENTS

LORSQU’ON FAIT UN AJUSTEMENT NOUS RECHERCHONS LE COEFFICIENT DE


CORRELATION

7
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

 POUR UN AJUSTEMENT LINEAIRE LE COEFFICIENT DE CORRELATION SE


FAIT ENTRE (X, Y) = 0.90
 POUR UN AJUSTEMENT EXPONENTIEL LE COEFFICIENT DE
CORRELATION SE FAIT ENTRE (X, lnY) = 0.85

y=b e et lny=lnb+ ax ensuite poser


ax
Dans le cadre d’un ajustement exponentiel
Y =lny et B=lnb

 POUR UN AJUSTEMENT PUISSANCE LE COEFFICIENT DE CORRELATION


SE FAIT ENTRE (lnX, lnY) 0.99
 POUR UN AJUSTEMENT LOGARITHMIQUE LE COEFFICIENT DE
CORRELATION SE FAIT ENTRE (lnX, Y) 0.69

CHAPITRE 5 : GEOSTATISTIQUES

Q1. Qu’est ce que la géostatistique ?

Réponse : La géostatistique est une science physique qui étudie des phénomènes naturels
répartis dans l’espace (phénomènes régionalisés), comme par exemple la répartition des
éléments chimiques dans un gisement et/ou dans le temps (pluviométrie).

Q2. Qui a découvert la géostatistique et dans quel but il l’a mise au point ?

Réponse : Par Mathéron entre 1930 et 2000, Dans le but de parer aux insuffisances de la
statistique classique, qui ne tient pas compte de la continuité spatiale des phénomènes naturels
(continuité d’un corps de minerais), donc de l’auto-corrélation spatiale d’une variable spatiale
ou variable régionalisée

Q3. Citer les deux modèles ou types de géostatistiques

Réponse :

 La géostatistique transitive : qui opère directement sur la variable régionalisée Z (x).


Cette dernière est considérée comme réalisation unique au point (xi), lors de l’étude de
sa corrélation spatiale ainsi que sa structure spatiale.
 La géostatistique intrinsèque : modèle topo-probabiliste, par opposition à la
géostatistique transitive, Z(x) est prise comme une variable aléatoire et l’ensemble des
variables aléatoires Z(x) aux différents points xi dans l’espace de définition forme une
fonction aléatoire Z(X).

Dans le cas où les moyennes des variables aléatoires aux points (xi) sont égales, on dit que le
phénomène est stationnaire: C’est la Géostatistique Stationnaire sinon c’est la Géostatistique
non stationnaire.

Q4. Quels sont les outils de base de la géostatistique ?

Réponse : Les outils de base de la géostatistique sont le variogramme et le corrélogramme ou


covariance. Ils décrivent et quantifient la continuité et la structure mathématique de la

8
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

variabilité du phénomène. La variographie est donc une étape essentielle de toute étude
géostatistique. C’est la caractérisation des structures des variabilités spatiales des grandeurs
considérées.

Q5. Définir variogramme, corrélogramme,

Réponse :

Variogramme : C’est un outil géostatistique qui mesure le degré de dispersion ou de


continuité d’un phénomène. Il s’écrit en fonction du covariogramme γ ( h )=σ 2−C ( h )

C (h)
Corrélogramme : il s’écrit ρ ( h )=
C (0)

Q6. Définir les termes suivant sur le point de vu géostatistique : gisement, teneur, fonction
aléatoire.

Réponse :

Gisement : C’est une infinité de point en grand nombre

Teneur : C’est une variable aléatoire géostatistique

Fonction aléatoire : Ensemble de variables aléatoires

Q7. Dans le cadre d’un travail de minéralisation de fer cuivreux qui représente le phénomène
régionalisé à étudier au travers les teneurs en Fe, Cu et en SiO2 qui ne sont connues qu'en
certains points dans le gisement. A partir de ces quelques données ainsi que l'information
qualitative existante sur la variable, la géostatistique doit aider à décrire le comportement de
cette dernière sur l'ensemble du site étudié.

a) Quelles sont les variables régionalisées étudiées ?

Réponse : Les variables régionalisées choisies sont donc les teneurs en Fe, Cu et en SiO2

b) Définir le variogramme
2
Réponse : γ ( x , h )=0.5 E [ Z ( x )−Z ( x +h) ]

c) Afin d’estimer le variogramme, on est amené à admettre l’hypothèse intrinsèque: Le


variogramme ne dépend pas de la localisation (x), mais seulement de h en module et
en direction. Calculer le variogramme expérimental en définissant chaque terme
présent dans l’expression.

Réponse : Le variogramme expérimental peut s’écrire sous la forme :


N (h)
1

2
γ∗ ( h )=
2 N (h) i=1
[ Z ( x )−Z ( x+ h)]

9
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

Z(x) : est la valeur de la variable régionalisée au point (x) et Z(x+h) : est la valeur de la
variable régionalisée au point (x+h). (h) est le vecteur entre (x) et (x+h) et N(h) : le nombre de
(couples) distants de h.

Q8. Soit le variogramme défini de la façon suivante :

1
γ ( s , s ) = Var [ Z ( s ) −Z (s ) ]
' '
2

Où : s et s’ représentent les coordonnées des points de mesures de deux points.

Montrer par un calcul simple qu’il est relié à la covariance par :

1
γ ( s , s' ) =
2
[ C ( s , s ' )−C( s ' , s ')]−C (s , s' )

Et conclure qu’il est équivalent de connaitre la covariance ou le variogramme de la variable


étudiée.

Q9. Calculer le variogramme expérimental des données représentées par la figure ci-dessous
pour les trois premiers pas. Les échantillons sont repartis régulièrement en pourcentage tous
les 5 m le long d’une ligne droite.

8 6 4 3 6 5 7 2 8 9 5 6 3
Réponse :

 Pour le premier pas h=5m on a :

1
γ ( 5 )=
2 x 12
[ ( 2 )2 +( 2 )2+ (1 )2 +( 3 )2 + ( 2 )2 +( 5 )2 +( 6 )2 + ( 1 )2 +( 4 )2+ ( 1 )2+ ( 3 )2 ]

γ ( 5 )=4.625(%)2

1
 Pour le second pas h =10m : γ ( 10 )= [ 114 ] =5.18
2 x 11
1
 Pour le troisième pas h = 15m : γ ( 15 )= [ 120 ] =6.00
2 x 10
a) Tracer ce variogramme expérimental sur un graphique

Réponse : Ce variogragramme a un comportement linéaire, il a une pente de 0.7 et un effet de pépite


de 3.9.
6

10

0 5 10 15
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

Q10. Reconnaitre et décrire les différentes caractéristiques du variogramme ci-dessous

a) Définir effet de pépite (nugget effet), portée (range), palier (sill).

Réponse :

L’effet de pépite : c’est la somme des microstructures géologiques. Il donne une idée sur les erreurs
de localisation, d’analyse et de précision analytique des mesures.

La portée : c’est la distance où le variogramme atteint son palier. C’est la distance où deux
observations ne sont plus liées c’est la covariance est nulle.

Le palier : c’est la variance de la variable aléatoire. Elle illustre l’écart le plus grand entre deux
variables aléatoires.

Q11. Citer et tracer cinq modèles de variogrammes en définissant leurs caractéristiques

Réponse :

Effet de pépite : {γ ( h )=0 si h=0


γ ( h )=C 0 si h>0

Puissance : {
γ ( h )=C h b si 0<b<2
γ ( h )=Ch si b=1

{ [ ( ) ( )]
3
h h
γ ( h )=C 1.5 −0.5 si0< h<a
Sphérique : a a
γ ( h )=C si h≥ a

[ [ ( ) ]]
2
h
Gaussien : γ ( h )=C 1−exp ⁡ −3
a

[ [ ( )]]
Exponentiel : γ ( h )=C 1−exp ⁡ −3
h
a

11
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

Q12. Citer deux types d’anisotropies de données géostatistiques et cinq logiciels de géostatistique à
votre connaissance

Réponse : l’anisotropie géométrique et l’anisotropie zonale. Les logiciels : Isatis, Surfer, R, matlab,
SAS, R etc.

Q13. Donner les noms des différents variogrammes ci-dessous

Réponse :

Q14. A partir de la définition du variogramme et des propriétés de la variance, montrer que la relation
entre le variogramme et la covariance est : γ ( h )=σ 2−Cov (h)

ANISOTROPIE GEOMETRIQUE

Q15. Soient les portées maximale a g et minimale a p qui s’observent dans les deux directions
orthogonales, montrer en utilisant la relation que les portées décrivent une ellipse dont l’axe majeur est
orientée parallèlement à a g:

a p∗a g
a θ=
[ a2p cos2 θ+a 2g sin2 θ ]
1/ 2

EXERCICE 1

Un gisement est modélisé par un modèle avec anisotropie géométrique. Le modèle est sphérique avec
C=17%2 et un effet de pépite C0=13% 2 et les portées de 100 m dans la direction (conversion
trigonométrique) de plus grande continuité 30° et 60 m dans la direction de plus petite continuité 120°.
Quelle est la valeur du variogramme entre deux observations situées aux coordonnées (x1 ; y1) = (10 ;
30) et (x2 ; y2) = (40 ; 20).

Réponse :

On calcule la distance séparant les deux points et la direction (Azimut) qu’ils définissent :

12
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

h=( 20−30 )2+ ( 40−10 )2=31.62m et θ=arctan


y 2− y 1
x 2−x 1
=arctan
−10
30 ( )
=−18.4 °

Cette direction forme un angle de θ=θg −θd =48.4 °avec la direction de plus grande continuité.

On calcule la portée dans cette direction en utilisant la formule :

100∗600
a θ= 1 /2
=70.81 m
[ 60 cos
2 2
48.4+100 sin 48.4 ]
2 2

On calcul la valeur du variogramme en utilisant l’équation du modèle sphérique correspondant à la


distance de grande portée a=70.81m.

[ ( ) ]=( 23.63 %)
3
2 2 15∗31.62 31.62 2
γ θ ( 31.62m )=( 13 % ) + ( 17 % ) ∗ −0.5∗
70.81 70.81

EXERCICE 2

On a un variogramme sphérique avec C0 =1% et C =10%, a =20 m.

Soit les points x1=(0,0) et x2=(10,0)

a) Quelle est la variance de Z(x1) et de Z(x2)?


b) Quelle est la covariance entre Z(x1) et de Z(x2)?
c) On forme Z3 = 0.8*Z(x1) + 0.2*Z(x2). Quelle est la variance de Z3? Quelle est la covariance
de Z3 avec Z(x1)?
d) On forme Z4= 0.4*Z(x1) + 0.6*Z(x2). Quelle est la covariance entre Z3 et Z4?

CORRECTION EXERCICE 2

a) VarZ ( x 1 )=VarZ ( x 2 )=C 0+C=11

[ ( ) ( )]
3
10 10
b) γ ( h )=1+10∗ 1.5 −0.5∗ =7.875
20 20

Cov [ Z ( x 1 ) , Z ( x 2 ) ]=11−7.875=3.125

c) VarZ 3=( 0.8 )2 Var ¿

VarZ 3=0.64∗11+0.04∗11+2∗0.8∗0.2∗3.125=8.48

Cov ( Z 3 , Z ( x 1 ) ) =0.8∗Var (Z ( x 1 ) +0.2∗Cov ( Z x 1 ) , Z ( x 2 ) )


'

Cov ( Z 3 , Z ( x 1 ) ) =0.8∗11+ 0.2∗3.125=9.425

d) Cov ( Z 3 , Z 4 )=Cov [ 0.8∗Z ( x 1 )+ 0.2∗Z ( x 2 ) ; 0.4 Z ( x 1 )+ 0.6∗Z (x 2) ]

Cov ( Z 3 , Z 4 )=0.8∗0.4 VarZ ( x 1 ) +0.8∗0.6 Cov ¿

+0.2∗0.6 Var ( Z ( x 2 ) )=11∗( 0.8∗0.4+ 0.2∗0.6 )+3.125∗( 0.8∗0.6+0.2∗0.4 )=6.59

13
TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

EXERCICE 3

On a un gisement 2D dont la direction préférentielle de la minéralisation est 22° (azimut). Soit


les 4 variogrammes expérimentaux suivants.

a) Décrivez le modèle de variogramme (en spécifiant tous les paramètres du


modèle), permettant un ajustement adéquat de ces variogrammes expérimentaux.

CORRECTION :

Modèle sphérique C0 = 200 ; C = 600 ; anisotropie géométrique, ellipse orientée à 22°, a g= 80


; ap = 30.

EXERCICE 4

Dans un gisement 2D, on a obtenu le modèle de variogramme suivant, illustré dans différentes
directions.

a) Décrivez le modèle de variogramme illustré sur ces figures.


b) Soit deux points espacés de 20 m et définissant un azimut de 43°. Quelle est la
covariance entre ces deux points?
c) Les données ayant servi au calcul des variogrammes ont été obtenues à partir d’une procédure
analytique assurant une bonne précision. Quelle serait la conséquence sur le variogramme
d’utiliser une procédure d’analyse moins précise?

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TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

CORRECTION :

a) Modèle sphérique avec C0=2, C=10 et portées décrivant une anisotropie géométrique, avec a g =100
dans la direction 55° et aP =30 dans la direction 145°.

b) L’angle entre la direction 43° et la direction de plus grande portée 55° est de 12°. La portée
dans cette direction est de la forme :

a p∗a g
a θ= 1/ 2
[ a2p cos2 θ+a 2g sin2 θ ]
100∗30
a θ= =83.4 m
√30 ∗cos ( 12° ) +1002∗sin2 (12 °)
2 2

La valeur de la covariance est : C(h)=C – γ(h)

{ [ ( ) ( )]
h h 3
γ ( h )=C 1.5 −0.5 si 0<h<a
Sphérique : a q
γ ( h )=C si h≥ a

h=20 m< 83.4 m

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TRAVAUX DIRIGES DE GEOSTATISTIQUE

En appliquant la formule on a :

[ ( ) ( )]
3
20 20
C ( 20 )=10−10∗ 1.5 −0.5 =6.48 %
83.4 83.4

c) Le modèle va présenter un effet de pépite plus important.

EXERCICE 5

Un site contaminé au plomb (Pb) montre un modèle de variogramme comprenant trois composantes
différentes :

Composante C (ppm2) ag (m) ; θg(azimut) ap (m) ; θp(azimut)


Effet pépite 120 - -
Sphérique 1 580 1000 ; 87° 300 ; 177°
Sphérique 2 1200 400 ; 42° 200 ; 132°
Où θg est la direction de meilleure continuité et θp est la direction de moindre continuité

1) Selon l’azimut 30°, à quelle distance séparant deux points peut-on considérer les teneurs en Pb
non corrélées ?
2) On donne deux portions de forage sur lesquelles sont indiquées les teneurs en Au (ppm) pour
des carottes de 3 m les deux forages sont espacés de 9 m de centre à centre
a) Calculer le variogramme expérimental omnidirectionnel à la distance h = 9 m exactement en
prenant soin d’indiquer toutes les paires utilisées.

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