MP Oral Maths
MP Oral Maths
MP Oral Maths
Malgré la situation sanitaire actuelle et contrairement à la session 2020, les oraux du CCINP, filière
MP, de la session 2021 ont pu se dérouler, comme pour la session 2019, à la cité scolaire Voltaire
située à l’adresse suivante : 101 avenue de la République, 75 011 PARIS.
Chaque candidat admissible à l’oral du CCINP filière MP a été convoqué, entre le lundi 21 juin et le
samedi 17 juillet, sur trois demi-journées consécutives pour passer les trois épreuves du concours :
mathématiques, physique – chimie et langue vivante.
Les enseignants de CPGE ont su faire face, brillamment, à la situation sanitaire qui a pourtant
clairement compliqué, à plusieurs reprises, les conditions d’enseignement.
Ce rapport est donc l’occasion de les remercier sincèrement pour leur investissement colossal, leur
gestion admirable des conditions d’enseignement bien particulières et leur travail, clairement accru,
de préparation des élèves aux écrits et aux oraux des concours pendant ces deux années bien
particulières.
Il nous semble également important de féliciter les candidats qui ont su faire preuve de courage
pendant cette période difficile et qui ont réussi, malgré la situation, à conserver la motivation
nécessaire à leur réussite.
En ce qui concerne le rapport détaillé, à suivre, des erreurs ou des points faibles en analyse, en
algèbre et en probabilités, il se veut non exhaustif.
Il répertorie, volontairement, pour une meilleure lecture, seulement les erreurs et points faibles les
plus couramment relevés par les examinateurs de mathématiques.
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Et, même si ce rapport est essentiellement axé sur les erreurs et points à améliorer des candidats, le
niveau des candidats reste globalement satisfaisant.
Nous comptons sur les enseignants des CPGE et les colleurs de ces classes pour inciter les élèves de
MPSI et MP à profiter de ce rapport pour se préparer au mieux à l’oral de mathématiques.
La partie de ce rapport, relative aux erreurs fréquentes des candidats et points à consolider en
analyse, algèbre et probabilités, peut également s’avérer utile aux candidats lors de leurs révisions
pour les épreuves écrites de mathématiques du CCINP filière MP.
DÉROULEMENT DE L’ÉPREUVE
L’épreuve de mathématiques du CCINP filière MP se déroule de la manière suivante :
– 30 minutes consacrées à l’installation du candidat et à la préparation sur table.
– 30 minutes consacrées au passage à l’oral et aux formalités de fin d’épreuve (récupération de la
feuille de passage signée par l’examinateur et des effets personnels, récupération du sujet et des
brouillons par l’examinateur…).
Remarques importantes :
– les calculatrices sont interdites pendant toute la durée de l’épreuve,
– le candidat pourra commencer sa présentation orale par l’exercice de son choix mais sera
interrogé sur les deux exercices,
– les questions de cours sont fréquentes dans la banque.
Consignes et conseils :
– tout théorème utilisé ne figurant pas explicitement au programme sera énoncé correctement et
démontré,
– sur une question non traitée, ne pas hésiter à faire part de sa démarche à l’examinateur même si
elle n’a pas abouti.
CRITÈRES D’ÉVALUATION
Sont pris en compte dans l’évaluation les critères suivants :
– la maîtrise des définitions et théorèmes du programme,
– les capacités techniques et calculatoires,
– les prises d’initiatives durant l’épreuve et le degré d’autonomie,
– la pertinence de la réflexion,
– la justesse et la clarté des réponses,
– la rigueur du raisonnement,
– la réactivité aux éventuels conseils et indications de l’examinateur,
– la qualité de la prestation orale et la bonne utilisation du vocabulaire mathématique.
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BANQUE PUBLIQUE POUR LA SESSION 2022
La banque publique corrigée d’exercices de mathématiques du CCINP de la session 2022 comptera
112 exercices au minimum : 58 exercices d’analyse, 36 exercices d’algèbre et 18 exercices de
probabilités.
Cette banque est publiée sur le site des concours :
1) http://www.concours-commun-inp.fr/fr/index.html
2) Onglet : les épreuves orales.
3) Onglet : filière MP.
4) Rubrique « préparez votre oral » où la banque est téléchargeable en version corrigée ou non
corrigée.
Pour la session 2022, des modifications de la banque de la session 2021 pourront être apportées.
Si tel est le cas, la date de mise à jour sera modifiée sur la banque en ligne.
Cette date de mise à jour figure sur la page de garde de la banque et au pied de chaque page de la
banque.
La banque pour la session 2022 sera mise en ligne fin septembre 2021 ou début octobre 2021.
Les modifications par rapport à la session 2021 (version dont la dernière mise à jour était en date du
22/05/21) seront détaillées dans le paragraphe « mises à jour ».
Nous vous conseillons donc de vous connecter, en cours d’année, sur le site des concours, pour vous
tenir au courant des éventuelles mises à jour.
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– Globalement, les candidats manquent de recul sur le cours. Les résultats importants sont rarement
synthétisés et hiérarchisés. La connaissance du cours reste souvent superficielle.
– Rappelons à ce sujet que savoir comment se démontrent certains résultats du cours permet de
réaliser l’importance des hypothèses et de ne pas les oublier.
– Certains candidats n’ont pas intégré le fait qu’ils sont évalués en temps limité : leur présentation
est très lente et ils sont alors pénalisés car ils ne peuvent traiter l’ensemble des deux exercices.
Cela dit, ils ne les ont pas toujours travaillés en profondeur : manque de rigueur fréquent dans les
questions de cours, imprécisions, oublis de cas particuliers… Et, si on creuse un peu dans le domaine
de l’exercice proposé, on a parfois de mauvaises surprises. Plusieurs examinateurs relèvent
également le fait que certains passages des corrigés semblent avoir été appris par cœur, sans être
réellement compris.
Ce constat est regrettable car les exercices de la banque devraient constituer un support essentiel de
révision et de réflexion pour le candidat et l’occasion de s’assurer qu’il maîtrise bien les concepts
sous-jacents à l’exercice.
Les candidats restent faibles, comme les années précédentes, dans les domaines suivants : fonctions
à plusieurs variables et équations différentielles.
Par contre, on constate des progrès considérables en topologie depuis deux sessions, sur les
exercices de la banque.
Les exercices de probabilités sont, eux aussi, globalement, mieux préparés et réussis depuis trois
sessions.
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
– Problèmes de raccords des solutions survolés et non compris parfois.
– Manque de technicité dans la recherche de primitives. De ce fait, les candidats sont souvent
pénalisés dans leur résolution.
Rappelons par exemple que pour intégrer une fraction rationnelle, il est souhaitable de penser à
la décomposer en éléments simples.
– Méconnaissance fréquente de la structure de l’ensemble des solutions d’une équation
différentielle.
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SÉRIES NUMÉRIQUES
– Très mauvaise maîtrise du vocabulaire et des notations : mélange quasi-systématique (voire
systématique), même chez les bons candidats, des notions de série, somme d’une série, somme
partielle et suite des sommes partielles d’une série. Et de ce fait, de nombreux candidats manquent
de rigueur également dans certains exercices de probabilités.
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– Dans le calcul de sommes de séries télescopiques (comme par exemple ∑ n − n + 1 ), il est
n ≥1
indispensable de passer par les sommes partielles pour éviter de manipuler des sommes de séries
divergentes.
– Dans le critère spécial des séries alternées, trop de candidats oublient une des trois hypothèses
qui assurent la convergence de la série. Par ailleurs, le critère spécial des séries alternées est une
condition suffisante de convergence mais non nécessaire.
– Manque fréquent de technique pour étudier l’éventuelle convergence de séries, même sur des
exemples très simples. L’outil essentiel pour justifier la convergence d’une série à termes positifs
reste l’utilisation d’un équivalent. De nombreux candidats n’y pensent même pas ou peinent à
trouver un équivalent simple.
un +1
– Trop de candidats pensent encore que si <1 (oubli de la limite) alors, d’après d’Alembert, la
un
série de terme général un converge. Contre-exemple simple : la série harmonique.
Rappelons au passage que les séries de Bertrand ne sont toujours pas au programme.
Par contre, la connaissance des résultats sur les séries de Bertrand peut s’avérer tout de même utile
car elle permet au candidat d’orienter son raisonnement : partir sur une preuve de convergence ou
sur une preuve de divergence en comparant le terme général de la série de Bertrand à celui d’une
série de Riemann.
SÉRIES DE FONCTIONS
– De grosses lacunes sur la convergence uniforme. Beaucoup de candidats pensent à considérer le
reste mais ne le majorent pas indépendamment de x... Certains arrivent à rectifier lorsqu’on leur
demande de reformuler la définition de la convergence uniforme et qu’ils la connaissent.
– Pour la convergence normale sur A, les candidats sont rapidement en difficulté s’il ne suffit pas de
majorer f n ( x ) indépendamment de x sur A. Ils ne pensent pas systématiquement, dans ce cas-là,
à chercher en étudiant les variations d’une fonction par exemple. Inversement, d’autres
candidats se lancent dans une étude infructueuse des variations de (expression compliquée
de par exemple) alors qu’une simple majoration convient.
– Ne pas oublier que, lorsqu’on parle de convergence uniforme ou normale, il est indispensable de
préciser sur quel domaine sinon cela n’a aucun sens.
– Ne pas oublier que la convergence absolue entraîne bien la convergence simple mais en
dimension finie.
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– En ce qui concerne l’interversion limite et intégrale, encore trop de candidats pensent pouvoir
utiliser un argument de convergence uniforme lorsqu’ils ne sont pas sur un segment.
Plus généralement, en ce qui concerne les théorèmes d’interversion, les candidats s’emmêlent les
pinceaux très rapidement en mélangeant ceux pour les suites de fonctions, ceux pour les séries de
fonctions, ceux valables sur un segment et ceux valables sur un intervalle quelconque. Nous leur
conseillons de synthétiser ces théorèmes dans un simple tableau et de les réviser régulièrement.
Et quand ils savent quel théorème utiliser, il est rare d’obtenir toutes les hypothèses pour pouvoir
l’appliquer…
SÉRIES ENTIÈRES
– La recherche du rayon de convergence ne se limite pas à l’utilisation de la règle de d’Alembert.
– La règle de d’Alembert pour les séries entières reste inutilisable pour les séries lacunaires ou par
exemple les séries du type .
– Il est donc fondamental de connaître d’autres techniques présentées en cours ou en séances
d’exercices pour déterminer le rayon de convergence : utiliser la règle de d’Alembert pour les
séries numériques, déterminer les valeurs de z pour lesquelles est bornée, majorer ou
minorer , repérer une valeur de z intéressante pour laquelle converge ou diverge,...
– La règle de d’Alembert n’est pas une équivalence : une série entière de rayon de convergence R
– Une erreur courante : pour la série entière , de nombreux candidats écrivent que si
an +1 z n +1
lim
n →+∞ an z n
= l z alors ∑an z n converge si et seulement si l z <1 .
L’erreur provient du fait que la règle de d’Alembert assure la convergence absolue pour l z <1 et
la divergence pour l z > 1 mais le cas l z = 1 est le cas douteux (cas pour lequel on ne peut
conclure). Donc l’équivalence proposée par les candidats est fausse.
Par contre, dans une telle situation, on peut conclure quant à la valeur du rayon. Reste à le présenter
correctement à l’oral, comme à l’écrit d’ailleurs.
– Une série entière converge normalement donc uniformément sur tout disque fermé inclus dans le
disque de convergence mais pas forcément sur le disque de convergence comme le pensent
encore beaucoup trop de candidats.
– Mauvaise connaissance des développements en série entière usuels. De ce fait, les candidats sont
souvent en difficulté sur des exercices où il est demandé de calculer des sommes de séries entières
ou numériques.
INTÉGRALES À PARAMÈTRES
Globalement, les candidats connaissent mieux les hypothèses des théorèmes de continuité et de
dérivabilité depuis quelques sessions mais ils ne pensent pas assez souvent, quand c’est nécessaire,
à se placer localement pour l’hypothèse de domination. Et certains continuent, pour l’hypothèse de
domination, à majorer, trop souvent, par une fonction qui dépend encore des deux variables de la
fonction initiale.
Pourtant, si on leur demande alors l’énoncé du théorème, ils évoquent bien une domination par une
fonction qui ne dépend plus que de la variable d’intégration.
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FONCTIONS À PLUSIEURS VARIABLES
Cette partie du programme est encore très mal maîtrisée par les candidats.
On constate que quasiment aucun candidat n’est capable, par exemple, de prouver qu’une fonction à
deux variables admet une dérivée partielle par rapport à une de ses deux variables en un point
particulier.
C’est regrettable car le contenu de ce chapitre du programme est restreint et les exercices proposés
dans la banque sur cette partie restent basiques. Ils demandent juste une bonne connaissance des
définitions et théorèmes du cours qui sont peu nombreux.
ALGÈBRE LINÉAIRE
– En dimension infinie, pour prouver que deux sous-espaces vectoriels sont supplémentaires sur E,
peu de candidats ne pensent pas assez rapidement à raisonner par analyse et synthèse ou quand
ils y pensent, la phase de synthèse ou vérification que la décomposition obtenue convient, est très
souvent oubliée.
Enfin, précisons que si on utilise cette méthode par analyse-synthèse pour prouver que A et B sont
{0} . La phase
supplémentaires sur E, alors il n’est pas nécessaire de vérifier en plus que A ∩ B =
d’analyse assure l’unicité de la décomposition.
– Si F est un sous-espace vectoriel de E de dimension finie, il y a bien existence d’un supplémentaire
mais il n’est pas unique !!!
– Trop de candidats annoncent u injectif ⇔ u surjectif ⇔ u bijectif car u endomorphisme (sans
évoquer qu’ils sont en dimension finie) ou car on est en dimension finie juste (sans dire que
l’espace de départ et d’arrivée ont la même dimension).
– Beaucoup de candidats ne savent pas trouver rapidement ou simplement une base de l’image pour
une application linéaire en dimension finie.
– La formule du rang en dimension finie n’assure pas, comme le pensent encore trop de candidats,
que kerf et Imf sont supplémentaires.
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– Problèmes courants de vocabulaire.
Exemples :
- est un polynôme annulateur de A au lieu de est un polynôme
annulateur de A ;
- = 0 (qui est faux) au lieu de est annulateur de A ;
- le polynôme annulateur au lieu d’un polynôme annulateur.
– Confusions fréquentes entre le polynôme minimal, le polynôme caractéristique et un polynôme
annulateur quelconque.
– De grosses confusions sur les polynômes d’endomorphismes.
Exemple : si on demande de vérifier que est un polynôme annulateur de
l’endomorphisme u, de nombreux candidats tentent de former au lieu de
.
– Ce constat explique que ces mêmes candidats peuvent difficilement trouver un polynôme
annulateur pour un endomorphisme donné.
– Si P est un polynôme annulateur de l’endomorphisme u, la quasi-totalité des candidats annonçaient,
sur les sessions 2016 et 2017, que les racines de P sont alors exactement les valeurs propres de u
alors que seule l’inclusion de l’ensemble des valeurs propres dans l’ensemble des racines de P est
vraie. Il se trouve que depuis la session 2018, cette erreur est beaucoup moins courante…
– Une erreur fréquente : si , alors 0 est valeur propre de multiplicité p.
Rappelons que seul le résultat est vrai et que ce résultat est très utile.
– En fait, pour de trop nombreux candidats, la confusion entre multiplicité d’une valeur propre dans
le polynôme caractéristique et dimension du sous-espace propre associé est fréquente.
Le chapitre réduction des endomorphismes semble survolé par certains candidats alors que c’est une
partie cruciale du programme d’algèbre.
Une mauvaise maîtrise de l’expression d’une projection orthogonale rend difficile le calcul de la
distance d’un vecteur à un sous-espace vectoriel donné. Et pourtant c’est un point important du
programme.
À ce sujet, un schéma est toujours le bienvenu pour déterminer le projeté orthogonal d’un vecteur
x sur un sous-espace F.
– Difficultés fréquentes pour trouver une base orthonormée d’un sous-espace vectoriel même de
dimension 2.
– Manque de technique pour trouver l’orthogonal d’un sous-espace vectoriel F : rappelons qu’une
technique efficace en dimension finie reste de trouver une base de F et de traduire que
x est orthogonal à chaque vecteur d’une base de F.
– Le théorème spectral assure effectivement l’existence d’une base de vecteurs propres pour un
endomorphisme symétrique réel mais trop de candidats oublient qu’il assure aussi l’existence
d’une base orthonormée de vecteurs propres… et le caractère orthonormé peut s’avérer bien utile.
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– Dans le théorème spectral, lien pas toujours établi entre l’existence d’une base orthonormée et le
fait que la matrice de passage de l’ancienne base à la nouvelle base puisse être orthogonale. Le
cours doit être appris, certes, mais aussi compris en profondeur.
– La matrice d’un endomorphisme symétrique est symétrique à condition de se placer dans une base
orthonormée.
– Sur cette session encore, trop de candidats ne se souviennent plus de la définition d’un
endomorphisme symétrique (ils n’ont qu’une version matricielle de la symétrie en tête) ou pensent
que u est symétrique si et seulement si pour tout vecteur x de E, (u(x)|x) = (x|u(x)).
– Trop de candidats ne savent pas trouver une base orthonormée de vecteurs propres pour un
endomorphisme symétrique réel dès lors qu’un des sous-espaces propres est de dimension
supérieure ou égale à 2.
– Très rares sont les candidats capables de déterminer concrètement une base orthonormée de
vecteurs propres pour un endomorphisme symétrique. Très souvent, les candidats pensent qu’en
orthonormalisant avec le procédé de Gram-Schmidt, ça va fonctionner. La démarche est fausse car
la base obtenue est bien orthonormale mais n’a aucune raison de rester une base de vecteurs
propres. La démarche la plus simple reste de chercher une base orthonormée de chaque sous-
espace propre et d’utiliser le fait que leur somme vaut E et qu’ils sont orthogonaux pour conclure.
– Pour vérifier si une matrice donnée est orthogonale, n’est pas la caractérisation la plus
pratique !!!
– Une caractérisation très souvent efficace est que A est orthogonale si et seulement si les colonnes
de A forment une famille orthonormée.
– Erreur fréquente : A est orthogonale si et seulement si son déterminant vaut 1 ou -1 !!! Rappelons
qu’on peut juste annoncer que si A est orthogonale alors .
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– il est vivement conseillé, quand on demande de trouver l’espérance ou la variance d’une
variable aléatoire X, de regarder d’abord si X ne suit pas une loi connue dont on connaîtrait
l’existence et la valeur de l’espérance et de la variance. Gain de temps assuré !! À condition
bien sûr de connaître par cœur les espérances et les variances des lois au programme.
Une bonne maîtrise de ces différents points vous permettra d’acquérir des automatismes, de pouvoir
consacrer davantage de temps lors de votre oral aux questions de réflexion et de mettre l’examinateur
dans de bonnes dispositions pour vous guider éventuellement.
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Pendant les oraux
La rigueur et la logique sont les mots d’ordre.
– Lors de l’utilisation d’un théorème, signaler à l’examinateur toutes les hypothèses nécessaires,
même si elles sont vérifiées de manière évidente.
– Quand on pense proposer une équivalence, s’assurer que ça en soit bien une.
– Ne pas mélanger condition nécessaire et condition suffisante.
– Quand il est demandé de prouver une égalité entre deux ensembles, s’assurer que l’on n’a pas
juste prouvé une inclusion.
– Soigner toutes les démonstrations.
– Manipuler correctement le vocabulaire mathématique, les quantificateurs, les bornes
supérieures...
Bref, soyez productifs, dynamiques et pertinents dans votre démarche scientifique. L’examinateur
saura l’apprécier.
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