Cours Métré

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COURS DE METRE, LECTURE DE PLAN

ET PREPARATION DE DEVIS
Chapitre 1°/. GENERALITES, RAPPELS ET DEFINITIONS

I] - Généralités :

Le métré peut se définir comme étant une activité de mesurage et d’évaluation qui présente plusieurs aspects : Un
aspect à la fois descriptif et qualitatif, un aspect quantitatif et enfin un aspect estimatif. Cette activité s’applique depuis la phase
des études de faisabilité et de programmation, la phase prévisionnelle de conception et d’études techniques, mais aussi sur des cas
de bâtiments concrets déjà réalisés ou en cours de réalisation. Cette activité utilise comme support le listing des besoins ou
programme ou bien les documents graphiques (niveau Archi, BET génie civil et BET génie mécanique) accompagnés du
Descriptif Général et du CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières). Le Métré est perçu comme un outil d’aide à la
décision car étant au début, à la base et à la fin de tout acte lié à la réalisation de projets d’ouvrages, ou de parties d’ouvrages ou
d’ouvrages élémentaires. Son objectif et de déterminer les quantités d’ouvrages, les quantités élémentaires qui rentrent dans la
composition de l’ouvrage, mais surtout d’évaluer leurs montants financiers.

A°/ La Fonction Descriptive et Qualitative :


Le métré est avant tout descriptif mais surtout qualitatif car la compréhension de l’ouvrage, de la partie de l’ouvrage ou
de l’ouvrage élémentaire est nécessaire avant tout calcul.
On peut citer par exemple :
Le BA (Béton Armé) : La description du BA à mettre en place pour l’ouvrage en question est déterminante. Pour la semelle
nous dirons qu’elle est en BA avec une section (Longueur x largeur) et une hauteur h données, le ferraillage de cette semelle sera
en 10 par exemple dans le sens porteur (l) avec un espacement donné et en 8 par exemple dans le sens de répartition avec un
espacement donné. Le descriptif portera aussi sur le mode d’exécution technique. L’aspect qualitatif portera sur la qualité des
matériaux élémentaires ainsi que leur proportion ; par exemple le béton de structure sera dosé à 350 kg CPA + 800 l de gravier +
400 l de sable et 170 à 210 l d’H2O. La qualité de ses matériaux sera définie dans le CCTP.
La Maçonnerie : Sa description sera contenue dans le Descriptif Général et le CCPT qui précise ses aspects qualitatifs ainsi
que ceux des matériaux élémentaires la composant.
Par exemple on peut dire que la maçonnerie est en parpaings pleins (ou creux) de 15 x 20 x 40 hourdés aux mortiers de ciment ou
en béton ; le mortier de pose sera dosé entre 400 à 600 kg CPA pour 1 m3 de sable.

B°/ La Fonction Quantitative :


L’estimation quantitative des ouvrages nous permet d’atteindre un certain nombre d’objectifs qui sont
considérés comme les objectifs ou but du métré. On peut citer principalement :
L’aspect estimatif : grâce à l’application de prix unitaires de vente sur les quantités d’ouvrage
élémentaire ainsi estimées, on peut déterminer les montants partiels, ainsi que le montant total des travaux (MTVX), objet du
marché.
Détermination des quantités de matériaux élémentaires : Connaissant les dosages ou la
composition en éléments différents de ces parties d’ouvrage, on peut ainsi déterminer les quantités élémentaires relatives à chaque
matériau. Ce qui nous permet d’évaluer les approvisionnements sur le chantier, de dimensionner les aires de stockage de ces
matériaux ainsi que de quantifier les volumes à évacuer.
Détermination du planning d’exécution : Connaissant la composition des équipes de main d’œuvre à
mettre en place, la quantité d’ouvrage élémentaire à exécuter, les temps unitaires de main d’œuvre ainsi que les temps unitaires
d’utilisation du matériel on peut estimer les crédits horaires (C.H) qui conduisent à la détermination des délais d’exécution partiel.
Ces détails sont ordonnés de façon chronologique dans le temps (c’est l’ordonnancement) et conduisent à l’élaboration du
planning d’exécution.
Détermination des plannings d’utilisation de la M.o : Connaissant les quantités d’ouvrage
élémentaire à exécuter ainsi que le planning d’exécution on peut procéder au calcul des effectifs de Mo, procéder à l’élaboration
du planning d’utilisation de la main d’œuvre et estimer les coûts qui se rapportent à l’utilisation de cette Mo.
Détermination des plannings d’utilisation du matériel : C’est le même principe estimatif utilisé
comme celui du Planning d’utilisation de la Mo.
Détermination des plannings financiers : Grâce aux quantités d’ouvrages et le planning d’exécution
on peut évaluer par période les dépenses de fonctionnement du chantier ou de tous les autres chantiers dépendant de l’entreprise.

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COORDONNATEUR PRINCIPAL DU CABINET D’ARCHITECTURE « G2D CONCEPT » ; SACRE CŒUR III VDN ; VILLA N° 10134 ; TEL : 860 27 21
En dehors de l’estimation de ce budget de chantier (ou budget partiel) l’entreprise peut mettre en place un planning de décompte
qui a pour principal objectif d’équilibrer ses comptes (entre les sorties et les entrées) tout en alimentant sa trésorerie.

C°/ La Fonction Estimative :


Elle est importante et nécessaire à chaque stade d’évolution du projet (études préliminaires, APS, APD, DCE,
exécution …) par exemple :
 Aux études préliminaires : sur la base des éléments du programme on peut estimer les surfaces
utiles ; et sur la base du standing du futur ouvrage, on peut appliquer un coût unitaire forfaitaire par m2 de plancher couvert ou
construit, majoré généralement de 5 à 10 % pour tenir compte des VRD, des murs de clôture, des branchements ainsi que des
aménagements extérieurs.
 De l’Esquisse à l’APS : le choix formel et dimensionnel du projet est déjà connu. Connaissant le
niveau de traitement et d’équipement de chaque pièce, on peut appliquer un pourcentage majorateur ou minorateur au coût unitaire
par m2 de plancher couvert. Ainsi, sur cette base on peut estimer de façon assez précise le coût de l’ouvrage projeté.
 Au stade de APD : les détails techniques de construction sont connus ; idem pour le choix des
matériaux sans oublier les procédés de mise en œuvre technique conformément aux documents de référence synthétisés dans le
Descriptif général et le CCTP ; ainsi que les schémas architecturaux d’équipements (électricité, plomberie,…). On peut dès lors
procéder à un métré assez précis qui aboutit à la détermination du Coût d’Objectif (coût réaliste). Une fois toutes les études
techniques terminées, c’est en ce moment que l’on établit le Devis Estimatif Confidentiel.
 Après la confection du dossier de consultation : l’ensemble des Pièces Ecrites (Descriptif Général
et CCTP ou CPTP) et Graphiques sont aussi disponibles pour permettre aux entreprises de chiffrer les travaux et de fixer
définitivement leurs offres. Ce montant est réaliste car étant contractuel et constituant la base du Contrat de Marché qui sera passé
entre le Maître d’Ouvrage et l’Entrepreneur.
 Après réalisation : C’est uniquement après exécution des travaux et sur la base du mémoire
d’avancement des travaux que l’entreprise est en mesure de déterminer le Coût Réel du bâtiment. Ce coût est très important pour
l’entreprise car ces services chargés de la productivité vont s’occuper de l’analyse de ce coût afin de réaliser la décomposition des
prix rentrant dans la réalisation des futurs ouvrages : ce qui permet d’améliorer la productivité de l’entreprise et de faire face
efficacement à la concurrence.

II] – Définitions et Rappels :


A°/ Les Installations de chantier, Les Implantations et le repliement :
C’est le 1e poste à estimer forfaitairement par l’entreprise dans un devis technique et estimatif. Ce poste prend
en compte les études préparatoires et nécessaires à la conception du plan d’installation du chantier, la matérialisation de
l’installation proprement dite sur le site, l’implantation des ouvrages ainsi que le repliement après exécution des travaux.

1°) Les Installations :


Avant l’installation effective sur le terrain, l’entreprise est tenue de procéder à l’élaboration du plan
d’installation de chantier : c’est la phase des études préalables. Ce plan réparti les différentes aires de stockage et de production ;
les différentes voies d’accès et de circulation d’interne, l’emplacement du matériel de production, le parc à engins, les baraques de
chantier, la délimitation (clôture) et l’implantation du panneau de chantier. C’est sur la base de ce plan d’installation de chantier
que l’entreprise effectue l’installation réel et définitive du chantier à savoir : implanter la clôture, panneaux de chantier, les
baraques de chantier (bureaux, vestiaires, WC) la grue fixe, la répartition des aires de stockage ainsi que leur aménagement, les
aires de production (bétonnage, ferraillage menuiserie) l’aménagement des voies de circulation interne. L’entreprise aura aussi à
procéder lors de l’installation du chantier aux branchements provisoires (eaux, électricité, téléphone) nécessaires à la vie et au
fonctionnement du chantier.

2°) Les Implantations


Ce sont les tracés effectués par le géomètre pour la matérialisation de l’implantation des axes des murs,
des semelles et des poteaux ou piliers. Ces tracés sont possibles grâce à l’installation des chaises d’implantation aux angles des
bâtiments qui incorporent les réseaux de fil de fer tendus et maintenus par les contre -poids sur lesquels les maçons auront à
accrocher leur fil à pointe qui va permettre de déterminer le point d’intersection des axes de structure.

3°) Le Repliement
A la fin de l’exécution des travaux l’entreprise est tenu de livrer l’ouvrage prêt à fonctionner d’après le
contrat de marché : pour cette raison elle est obligée de rapatrier le matériel de production vers ces dépôts, d’évacuer les granulats
restant ainsi que les déblais excédentaires, mais aussi de procéder au nettoyage des ouvrages, ainsi qu’aux travaux de finition
complémentaires. Tout cela nécessite un budget et sera en conséquence facturé au Maître d’ouvrage.

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B°/ Les Préparations de Terrain et Terrassements :
Ce sont tous les travaux nécessaires sur le site avant tout début des travaux d’exécution de l’ouvrage.

1°) Les Préparations de Terrains :


On peut citer les débroussaillages, les dessouchages, les coupes de haie vive ainsi que les abattages d’arbres et leurs
élagages selon le diamètre des pièces considérées…
Dans ces travaux de préparation, si les évacuations ne sont pas incluent dans le prix unitaire d’ouvrage il faudra alors en tenir
compte.

2°) Les Démolitions et Déposes :


Dans les travaux de réhabilitation, de rénovation, ou si toutes fois le terrain contient un ancien édifice existant, il va
falloir procéder aux démolitions et déposes.
Les démolitions : On a les démolitions en masse concernant les maçonneries, les démolitions de maçonnerie en béton, de dallage
ou de forme de béton. Ces démolitions sont estimées au m3 d’ouvrage. On peut citer dans les démolitions, les décapages d’enduit
de chape ou de carrelage, métré au m2 d’ouvrage ; alors que leur évacuation est mesurée au m3.
En dehors des démolitions on a les descentes de gravois, y compris les chargements plus les déchargements ainsi que leur
évacuation à la décharge publique qui est métrée à part (l’unité est le m3) si toute fois le prix unitaire affecté ne prend pas en
compte ces évacuations.
Les déposes : L’unité de métré est la pièce ou l’unité. Elles concernent le démontage des portes portes-fenêtre ou fenêtre, le
démontage des appareils sanitaires, de plomberie, d’électricité ou de climatisation, de sécurité incendie etc.

3°) Les Terrassements :


Pour l’implantation des fondations plus sous-sols (infrastructure) l’entrepreneur est tenu d’exécuter les
déblais ainsi que les remblais. Ainsi donc, les terrassements se définissent comme étant la modification du relief par des déblais et
des remblais. Les déblais portent le nom de fouilles et les remblais celui de remblayage. Comme fouille on peut citer :
Les Fouilles : Les fouilles se définissent comme étant l’exécution des remblais et déblais. On entend par remblais, le fait
d’apporter des terres (remblais en masse, remblais contre fondation et remblais sous dallage etc.) et par déblai, le fait d’extraire
des terres. Lors d’exécution des remblais et déblais, et surtout pour évaluer les quantités à évacuer ou à commander, nous devrons
tenir compte du foisonnement donné en pourcentage (taux) ou en coefficient multiplicateur. Le métré des fouilles s’effectue selon
le m3 ou volume.
Comme fouille on peut citer :
Les décapages : Consiste à enlever la terre végétale (terres souillées) sur 1e profondeur de 10 à 30 cm (variable). La surface de
décapage est étendue à la surface d’assise des ouvrages majorée d’un débordement de 2 m de part et d’autre. L’unité de métré est
le m2.
Les fouilles en rigoles : sont des fouilles linéaires (en tranchée ou canalisation) destinées à recevoir des canalisations, des
câbles, des semelles filantes, des murs de soubassement de sous-sol ou de cave. Généralement la largeur de fouille = 2 x largeurs
de l’ouvrage. L’unité de métré est le m3.
Les fouilles en puits : ce sont des fouilles destinées à recevoir des semelles isolées, des piliers, des cages d’ascenseur etc. Ces
fouilles sont exécutées sur une petite surface pour une profondeur importante. L’unité de métré est le m3.
Les fouilles en pleine masse : elles sont appelées excavation car destinées à enlever des volumes ou des masses de terre
importante on les exécute pour la réalisation du radier générale, des sous-sols etc.
Les évacuations : après avoir procédé aux fouilles, certaines terre de qualité peuvent être réutilisées pour les remblais. Les terres
excédentaires stockées en périphérie du chantier doivent être évacuées à la décharge publique.
Les fouilles en galerie : Elles sont exécutées sous terre et sont destinées à relier deux ou plusieurs points. C’est l’exemple des
tunnels, des galeries d’extraction des minerais etc.
Les Remblais : Ils sont le plus souvent effectués par des terres d’apport ou sable d’excellente qualité (sable de dune ou sable de
bonne qualité provenant des fouilles). Il ne faut pas oublier de tenir compte du foisonnement lors des commandes de sable de
remblais. On distingue : les remblais de masse ; les remblais contre fondation ; les remblais sous dallage. L’unité de métré est le
m3.
NB : Pour l’exécution des remblais il est conseillé d’exécuter des couches successives d’épaisseur de 10 à 30 cm, soigneusement
arrosées puis compactées et damées.
Les Evacuations : Elles concernent les terres végétales souillées, les déblais de mauvaises qualités ainsi que les terres
excédentaires provenant des fouilles. Au début elles sont stockées en périphérie du chantier ; c’est par la suite qu’elles seront
évacuées à la décharge publique. L’unité de métré est le m3 ; Il ne faut pas oublier de tenir compte du foisonnement.

C°/ Le Gros Œuvre :

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Il se définit comme étant la partie porteuse du bâtiment (structure porteuse, squelette, ou ossature du bâtiment).
Cependant son élimination présente des dangers ou des risques d’écroulement de l’édifice. On distingue deux systèmes porteurs
dans le gros œuvre :
Système par Murs Porteurs : Constitué essentiellement de murs porteurs reposants sur les fondations ou ouvrages
d’infrastructure. On peut citer les murs de sous sol, de cave, de soutènement, les murs gouttereaux, pignons, de refend, d’échiffre,
les murs long – pan etc. Ces murs seront dimensionnés en fonction des charges qu’ils supportent ou qu’elles transmettent.
Système à Plan Libre : Encore appelé système par points porteurs (poteaux poutres) ; il se compose, en dehors de l’infrastructure,
de poteaux, de longrines, de poutres, de planchers sans compter les balcons, les auvents, les passerelles etc. On peut citer
l’exemple des charpentes légères ou des structures en béton armé.

1°) Les Fondations :


Elles représentent «l’Infrastructure » et ont pour principal rôle de transmettre et de répartir les charges de
l’ouvrage sur le bon sol porteur (sol de fondation). Comme élément de fondation on peut distinguer :
Les fondations superficielles : Constituées par les semelles isolées, les semelles filantes et le radier général. Ces éléments
peuvent être armés ou non. On adopte des fondations superficielles dans le cas où le bon sol est facilement accessible par fouilles
traditionnelles.
Fondations profondes : Elles sont exécutées dans le cas ou le niveau du bon sol est accessible mais très profond (les fondations
sur puits, les pieux battues, les pieux moulés, les pieux forés, les micros pieux etc.). Dans le cas où ces bons sols seraient
inaccessibles, on adoptera des pieux flottants ordinaires ou coniques : association entre radier général, longrines et pieux frottants.

2°) Les Elevations :


Souvent appelées « superstructure », elles concernent, les éléments émergeant au-dessus du niveau de
référence. On peut citer les murs d’élévation en parpaings, briques de terre cuite, moellons, en banco, en bardage bois ou
métallique ; Les longrines ; Les linteaux ; Les poutres ou chaînages haut ou bas ; Les raidisseurs ; Les planchers et dallages ; Les
escaliers ; Les acrotères ; Les auvents ; Balcons ; Loggia ; Bow-windows ; Passerelles, les charpentes bois ou métalliques etc.
C’est dans cette rubrique que nous classons souvent les enduits sur maçonneries. Selon la partie d’ouvrage considérée, l’unité de
métré peut être le m3 ou le m².

D°/ Le Second Œuvre :

On désigne par second œuvre toutes les parties de finition qui ont pour principale rôle d’apporter (à l’ouvrage)
le confort, la protection, la fonctionnalité, l’esthétique et la sécurité. Les équipements font parties intégrantes du second œuvre,
mais cependant nous avons de plus en plus tendance à les classer à part.

1°) Les Etanchéités


C’est un dispositif de protection contre les infiltrations d’H 2O (en rouleau de feutre monocouche ou bicouches ou multicouches ou
en carton bitumé ; ou tout simplement en poudre ou en liquide sous forme d’Adjuvant) incorporé dans les ouvrages et qui est riche
en produit bitumineux. On distingue l’étanchéité horizontal unité de métré le m2, de l’étanchéité verticale (relevé d’étanchéité)
unité ml. Leur application nécessite parfois l’utilisation de EIF (Enduits d’Imprégnation à Froid) ou de EAC (Enduits
d’Application à Chaud).
Les étanchéités sont disposés au niveau des toitures terrasses (accessibles ou non), des salles de bains ou salles d’eau à l’étage, les
toilettes à l’étage, des balcons, parcelles, bow-windows, terrasses et loggias, les jardinières et bacs à fleur. Les étanchéités sont de
type autoprotégé (Pax Alu, avec granulats minéraux,…) dans le cas contraire elles comportent une protection lourde ou légère
rapportée. Elles sont exécutées sur des formes de pentes permettant de donner un sens d’écoulement aux eaux pluviales vers les
descentes EP.

2°) Les Revêtements fixes (scellés) ou souples


Les revêtements se définissent comme la partie superficielle de définition des chapes, dallage et plancher et parfois de certains
murs intérieurs ou de façade. Ils jouent un rôle esthétique, de protection et d’hygiène. Son choix est fait en fonction de la
destination de locaux mais surtout du classement UPEC (Usure, Poinçonnement, Eaux : résistance, agents Chimiques : résistance).
A chaque lettre est affecté un indice (1 à 4) qui donne le degré de protection par rapport aux caractéristiques de cette lettre.
L’usure est relative à la pratique de la circulation, ou déplacement courant de certains matériels à l’intérieur de ces locaux ; le
poinçonnement est occasionné par les charges localisées transmises par le mobilier et les équipements mais aussi les talons
aiguilles ; l’H2O signal une présence ou une exposition assez fréquente de ces locaux à l’humidité ; les agents chimiques sont
relatifs à des produits agressifs utilisés pour les besoins de l’activité dans ces locaux.
Dans la gamme de ces revêtements on peut distinguer les revêtements fixes ou scellés des revêtements souples :
Les Revêtements fixes ou scellés : On peut citer les dallettes en béton ou béton armé extérieures, les pavés autobloquants, les
carreaux en terre cuite, les carreaux en pierres naturelles, le marbre, les granitos, les grés cérames, les grés émaillés, les grés polis,

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les faïences, les pâtes de verre, les pierres de Rufisque ou de Ndiass, les carreaux plastiques, le linoléum… A ces carreaux ou
revêtements sont assortis des plinthes de même nature qui sont métrés au mètre linéaire (ml) tandis que les revêtements de surface
sont métrés au mètre carré (m²). Les revêtements sur maçonnerie sont métrés aussi au mètre carré.
Les Revêtements souples : Comme son nom l’indique ce sont des revêtements qui se désolidarisent facilement du support. En cas
de fixation on utilise des résines ou colle synthétique ou bien des colles à base d’amidon. On peut citer par exemple le Papier Peint
sur murs, les moquettes, les tapis en fibres ou laines (Tapis Persans), les tapis vinyliques, les tapis plastiques…

3°) Les Menuiseries intérieures et extérieures


a°) Les menuiseries extérieures  : Considéré comme menuiserie extérieures les fenêtres. Elles se distinguent en fonction du
matériau le composant mais aussi de son système d’ouverture ainsi que de son apparence. (Fenêtres pleines avec moulures ou
vitrées, simple ou avec barrodage).
Pour le système d’ouverture ou de fermeture, on peut distinguer la fenêtre à la française, à l’anglaise qui s’ouvre vers l’extérieur,
la fenêtre à l’Italienne qui s’ouvre à projection, celle à la Canadienne qui est oxillo-battante (qui tourne à la fois autour d’un axe
vertical et horizontal), la fenêtre à guillotine qui coulisse verticalement ; on a aussi la fenêtre coulissante (qui coulisse sur les rails
horizontaux), les fenêtres en accordéon qui peuvent être battante ou coulissante, les fenêtres à soufflet…
b°) Les menuiseries intérieures :
Les portes et portes-fenêtres : Les plus courantes sont les portes s’ouvrant à la française, à l’anglaise et les coulissantes. On a
aussi les portes à tambour et tourniquet, les portes basculantes à projection ainsi que les portes pivotantes. Ces portes peuvent être
pleines, isoplanes ou vitrées. Dans cette même gamme on peut citer les volets roulants ou persiénés.
Les Placards : Ce sont des menuiseries insérées dans la maçonnerie et sous les paillasses et qui jouent le rôle de rangement. Ils
comportent à l’intérieur des étagères ainsi que des systèmes d’accrochage ou de penderie. Leur utilisation limite l’emploi
d’armoires, de bahut et de buffet.
Les Cloisons Légères : Ce sont des ouvrages qui utilisent les éléments de la menuiserie pour compartimenter un espace. Comme
un mur, ces cloisons doivent isoler contre l’agression, contre le bruit et parfois contre les échanges thermiques.

4°) Les Plafonds et Faux-Plafonds


a°) Les Plafonds : C’est la partie inférieure des planchers supérieurs compartimentant les volumes en hauteur. Ce plafond peut
recevoir des enduits de lissage (mortier de ciment ou plâtre, mortier de chaux ou de banco, mortiers divers incorporant des fibres
végétales ou minérales). Vu la position horizontale de ces plafonds, les enduits y seront plus difficile à exécuter que ceux sur
maçonnerie ordinaire : ce qui se traduit aussi par une nette différence au niveau des coûts du mètre carré d’enduits à mettre en
place.
b°) Les Faux plafonds : Ils sont considérés comme étant une structure qui réduit la hauteur sous plancher tout en permettant
l’aménagement de gaines techniques destinées à recevoir les canalisations des fluides (EU, EV, EP, Electricité : chemins de
câbles, Eau potable, le Gaz, les câbles de téléphone, d’informatique, de télévision). Ils peuvent être fixés sur une structure
secondaire (en bois ou en métal ou en PVC) qui est à son tour fixé sur la structure primaire (mur porteur, plancher poutres etc.) par
des suspentes. Le métré des faux plafonds se fait au mètre carré ou bien de façon détaillée en tenant compte des matériaux utilisés
et du type de support.
les faux plafonds de type artisanal : On distingue les faux plafonds en briquettes assemblées par rainures et languettes ; les faux
plafonds en clef de roseaux ; On a les faux plafonds en plâtre incorporant une armature en fibre ou projeté sur un support ; mais
aussi des faux plafonds en bois brut débité.
Les faux plafonds de type semi industriel : Dans cette gamme, on a les faux plafonds en staff fabriqué à partir du plâtre, de la
fibre végétale jouant le rôle d’armature, de la glycérine permettant de faciliter le décoffrage des moules ou matrice. Ces éléments
en staff sont suspendus au plancher par le biais de suspentes et polochons (les polochons sont ensuite entourés de filasses et de
plâtre pour permettre aux plaques en staff de jouer de façon homogène rapport à l’hygrométrie). on a des faux plafonds en bois
(lattes, planchettes, planchers, contreplaqués, panneaux fibres, panneaux multiplis, panneaux extrudés...). Pour ces faux plafonds
en bois, on exécute des couvre joints ou des baguettes de recouvrement au niveau des joints afin de résoudre les problèmes
esthétiques.
Les faux plafonds industriels : C’est d’utilisation très courante de nos jours. On a des éléments modulaires en plaques ou en
lamelles accroché à la structure secondaire suspendue au plancher par des suspentes. Ces éléments sont démontables : ce qui
permet l’accès aux gaines techniques. Les faux plafonds industriels sont parfois de type acoustique ou de type isolant thermique
avec utilisation de matériaux spéciaux ou protection contre l’incendie : système d’ignifuge.

5°) Les Peintures, Vernis et Vitrerie


a°) La Peinture : Son rôle est de protéger les ouvrages, de les assainir tout en leur donnant l’esthétique en les personnalisant. Une
peinture se caractérise par ses composants de base qui sont :
le Pigment c’est un corps solide se présentant sous forme de poudre en suspension donnant la couleur (il est d’origine minérale,
végétale ou de synthèse). On a les pigments de base (qui donnent la consistance désirée, et opacifient : les blancs à base terreuse
plus huile de lin = mastics), de charge (destinés à baisser le prix de revient de la peinture : la silice et le kaolin), les pigments
stabilisant (légers comme le talc stabilisent les peinture ayant tendance à se déposer) et les pigments colorants (d’origine
minérale : terre ou roches pour obtenir les ocres jaunes, rouges ainsi que les séries d’ombres ; artificielle : minium de plomb,

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jaunes de chrome, les sels minéraux ou pigments métalliques comme les poudre de Zn, Al, Ag, Au, Ni ; ou organique : indigo,
brun sépia de la seiche ).
Le Liant c’est un produit liquide qui a pour rôle de mouiller chaque grain des constituants pour constituer un feuil au séchage. Il
sert à lier les grains du pigment (c’est la colle). Il peut être d’origine animale, végétale : amidon, alguinote, colle cellulosique ou
synthétique : acétate de vinyle. Ce sont des liants aqueux, des résines ou des huiles : huile d’œillette ou de ricin.
Le Solvant Il sert à diluer la peinture. Comme solvant on l’eau et l’huile (benzène, la térébenthine, huile de lin, le White spirite…)
Le Siccatif Il a pour principal but d’accélérer le séchage après application de la peinture. Il joue le rôle d’adjuvant mais son
adjonction dans la peinture ne constitue pas une obligation. Il est essentiellement constitué de sels métalliques de plomb, de
manganèse, de cobalte…
Comme type de peinture, on peut distinguer :
Les peintures à eau : ce sont les types de peinture les plus anciennes. De nos jours avec les progrès de la chimie ces peintures
sont lavables. Elles sont essentiellement utilisées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le solvant utilisé dans ses types de
peinture est l’eau : d’où l’origine de leur appellation.
Les peintures à l’huile : Le solvant utilisé est de l’huile végétale ou artificielle. Ce sont des peintures très résistantes et qui sont
lavables au détergeant. Cependant elles jaunissent sous l’action des rayons ultra violets du soleil.
Les peintures acryliques : qui sont des émulsions C.A.D. obtenu par mélange de deux liquides non miscibles plus adjonction
d’un agent stabilisant avant brassage mécanique. Ces peintures sont très utilisés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et ceci
grâce au coût de revient intéressant.
Il existe d’autres types de peintures dites peintures spéciales : on a les peintures ignifuges ou intumescente qui protègent contre la
propagation du feu. Les peintures antirouilles à base de sels métalliques dissouts dans un solvant : exemple le minium de plomb ;
Les peintures fongicides (contre la prolifération des champignons) ; Les peintures insecticides ; Les peintures marines utilisées
dans la construction navale (ambiance agressive : sels) ; On a aussi les peintures bitumineuses (flinkote) et les peintures
hydrofuges sur maçonneries. De nos jours, on assiste à l’émergence de peintures décoratives qui s’appliquent aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur. Le métré de la peinture se fait au mètre carré et par couche appliquée.
b°) Les Vernis : Son rôle est de protéger certaines parties d’ouvrage tout en leur donnant une esthétique particulière. On peut
citer les vernis cellulosiques qui constituent un feuil ou un film transparent, mettant en évidence les qualités du support ayant déjà
reçu un colorant. Il existe aussi des vernis colorés appliqués sur des supports métalliques comme la menuiserie Alu. Le métré se
fait au mètre carré et par couche appliquée.
c°) La Vitrerie : Peut être utilisée dans la menuiserie pour l’éclairage ainsi que l’habillage des façades légères. Il a un rôle
d’isolant thermique et phonique s’il est double. Il joue aussi le rôle de protection solaire s’il est réfléchissant (verre top sol ou
réfléchissant). On utilise, pour des raisons de sécurité, du ver armé encore appelé blindage surtout au niveau des Banques mais
aussi au niveau des portes et fenêtres des résidences des grandes personnalités. Au niveau des hublots, pare-brise et issue de
secours le verre incorpore une feuille plastique qui évite la cassure en lamelle. Le métré du vitrage se fait au mètre carré.
Cependant, il est déterminant de procéder au préalable aux travaux préparatoires du support, aux badigeonnages à la chaux ou à
l’application d’enduits de lissage.

6°) Les Façades Légères et Bardages


Face à la nécessité de disposer d’un plateau aménageable à sa guise tout en bénéficiant de la transparence optimale vis à
vis de l’extérieure, devant aussi la prolifération des matériaux nouveaux et la nécessité d’alléger les structures, les constructeurs
utilisent les façades légères à la place des murs traditionnels porteurs ou de remplissage. Une façade légère peut être entièrement
en vitre ou en panneaux métallique ou PVC appelé bardage.
Les façades panneaux : Ce sont des façades qui laissent apparaître vers l’extérieures la trame, la structure : c’est à dires les
poteaux, les poutres et les nez de plancher.
Les façades rideaux : Ce sont les façades qui passent entièrement devant les nez de la structure en la cachant vis à vis de
l’extérieur. Ces façades ont comme analogie l’utilisation d’une structure secondaire en montants et traverses qui supportent les
éléments de façades tout en restant solidaire à la structure principale (poteaux, poutres et planchers). Pour les bardages on
distingue : Les bardages simples (constitués de profilés en feuilles minces) en bacs ou tôles nervurées, ondulées ou triandales ; et
les bardages industriels (doubles tôles) qui incorporent un isolant avec les réserves nécessaires au passage des conduits des
différents fluides : ces types de bardage sont encore appelés des panneaux sandwich.
Le métré des façades légères se fait au mètre carré ou de façon détaillée.

E°/ Les Equipements :

On considère comme équipements l’ensemble des ouvrages qui favorisent la fonctionnalité de l’édifice ainsi
que le confort, la sécurité et l’hygiène. Comme équipements on a :

1°) L’Electricité
La distribution se fait depuis le poteau (SENELEC) qui alimente un tableau général basse tension (TGBT) pour
le courant faible de basse tension ou bien un poste transformateur pour le courant fort (moyenne et haute tension). Les schémas

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électriques seront établis selon le principe du Schéma Unifilaire qui répartit les circuits différentiels avec leurs protections tout en
permettant le calcul du Bilan de Puissance à souscrire.
L’architecte aura à établir les plans d’électricité sommaire (pour le choix de l’emplacement et le type d’appareillage à implanter)
et c’est au BET (bureau d’Etude Technique) de dimensionner les circuits et les protections tout en élaborant les plans d’exécution
détaillés d’électricité. Dans une installation électrique on distingue les circuits, les protections et l’appareillage.
a°) Les Circuits : Ils sont également composés de fileries et de câblages appelés conducteurs, de canalisations ou de gaines dans
lesquelles passent les conducteurs (les fourreaux, les goulottes, les moulures, les chemins de câble etc.). Les circuits seront
différenciés ; c'est-à-dire qu’il y aura un circuit par niveau ou par appartement avec des sous circuits : Un pour l’éclairage, Un
pour les prises et Un pour la force et l’électroménager. Une fois que l’on atteint un nombre supérieur ou égal à 8 (huit) au niveau
de chaque sous circuit, il sera conseillé de diviser ce sous circuit en 2 ou plusieurs autres circuits. Les circuits sont métrés au mètre
linéaire.
b°) Les Protections : La protection principale est constituée par le Disjoncteur. Ensuite il existe des protections secondaires au
niveau des coffrets que sont les fusibles. Comme autres protections, on peut citer la prise de terre branchée aux masses métalliques
(pour les défauts d’isolation) ; le Parafoudre ou Paratonnerre. La protection a pour principal rôle d’isoler le circuit concerné en cas
de disfonctionnement.
c°) L’Appareillage : On a le compteur, le disjoncteur (protections principales ou primaires, les coffrets à fusibles (protections
secondaires) ; les interrupteurs, prises, luminaires, les minuteries, les boutons poussoirs, les linolithes, les contacteurs les
brasseurs d’air etc. Le calcul du Bilan de Puissance se fait au niveau de l’appareillage, et ceci en faisant la somme des puissances
avec application d’un coefficient de simultanéité qui tient compte de la probabilité de l’utilisation simultanée des appareils.
L’appareillage est métré à l’unité ou à la pièce.

2°) La Plomberie Sanitaire : Elle comprend l’alimentation en H2O potable et les évacuations.
a°) L’alimentation en eau potable : Elle s’effectue depuis le compteur de la SDE, et à travers des canalisations en PVC, en
cuivre, en acier galvanisé etc. Cette alimentation incorpore un certain nombre d’appareils qui sont : la robinetterie, les vannes
d’arrêt, les pommes ou colonnes de douche, les mélangeurs et mitigeurs. Pour le branchement son métré se fait forfaitairement ;
quant à l’appareillage et les canalisations ou collecteurs, leur métré se fait de façon détaillée en tenant compte de la fourniture et
pose des canalisations (Ml), de F et P des raccords et accessoires (U ou P) et enfin de F et P de l’appareillage (U ou P).
b°) Les évacuations : On peut distinguer les évacuations en eau usées (H2O de cuisine, des douches, des lavabos, buanderie,
urinoirs, bidet…) ; les eaux vannes (H2O des WC plus matières organiques en suspension) ; et les eaux pluviales.
Les eaux usées : le circuit d’évacuation est le plus souvent indépendant dans le cas d’un système d’assainissement individuel (par
puits perdu ou cuve étanche). Dans le cas d’un assainissement collectif ses eaux usées sont directement évacuées à l’égout
(système unique pour tout à l’égout, et système séparatif dans le cas contraire). Ces eaux usées peuvent être traitées et rejetées ou
réutilisées.
Les eaux vannes : ce sont les eaux provenant du WC et comportant des matières organiques. Leur évacuation se fait à la fosse
septique, à la fosse étanche, ou à l’égout.
Les eaux pluviales : ce sont les eaux de ruissellement collectées aux niveau des espaces non couvert, ainsi que les eaux de pluie
provenant de la toiture. Leur évacuation se fait à l’égout ou vers un exutoire.

NB : Certaines villes disposent d’un réseau d’alimentation en gaz de ville ; dans ce cas ce poste sera traité de la même façon que la
plomberie en tenant bien sur compte de sa spécificité.

3°) L’Assainissement :
C’est un système permettant le stockage et traitement des eaux spoliées avant leur rejet. Les ouvrages
peuvent être visibles ou enterrés. On distingue l’assainissement autonome et assainissement collectif :
a°) Autonome : C’est un système adopté dans les cités dépourvues de système d’assainissement collectif. On peut citer :
La fosse Etanche : qui est une fosse réalisée selon les techniques de cuvelage ou caissons étanches. La fosse étanche joue le rôle
de bac de rétention des effluents (sans possibilité de filtration).
La fosse septique : c’est une fosse qui comprend généralement 2 à 3 bacs de décantation dont l’un est appelé lit bactérien (la ou
s’effectue la décomposition des matières organiques par les bactéries et micro-organismes anaérobiques pour donner des solutés).
Une fosse septique est toujours reliée à un système de filtration (puits perdus ou épandage).
L’Edicule : C’est un système composé d’un bac de rétention de section carrée, rectangulaire ou circulaire comportant un dispositif
permettant aux populations de se soulager. Cependant, il faudra prendre les mesures idoines afin d’éviter de contaminer les nappes
phréatiques.
b°) Collectif : C’est un système très pratique utilisé dans les grandes agglomérations ou cités pour l’évacuation et le traitement
des eaux usées. Le collecteur local est appelé égout et est situé sous les réseaux de voirie sauf dans le cas d’un canal à ciel ouvert
ou couvert destiné à la collecte des eaux pluviales. Chaque concession ou parcelle peut être branchée directement sur ce système
d’égout grâce aux regards prévu à cet effet. L’égout est directement relié à un système de conduits qui déverse les eaux vers un
exutoire naturel (fleuve, rivière, mer etc.) après traitement au niveau des stations de traitement et d’épuration.

4°) La Climatisation et les VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) :

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La climatisation est un traitement artificiel des ambiances afin d’atteindre un niveau de confort
thermique désiré. On distingue :
a°) La climatisation individuelle :
Ca permet de traiter uniquement un seul local de façon indépendante et autonome. On a par exemple :
Le système fenêtre ou Windows : c’est un climatiseur placé à cheval entre l’intérieur et l’extérieur du local (le convecteur ou
l’évaporateur vers l’intérieur et le compresseur vers l’extérieur). Ce système de climatisation joue le rôle de pompe à chaleur
comme les frigos domestiques traditionnels. Il faut prévoir lors de l’installation de ces climatiseurs un système d’évacuation des
condensas.
Le Split système : pour palier aux inconvénients du système de climatisation Windows ou fenêtre, les fabricants ont mis sur pied le
Split système qui est un climatiseur individuel (CAD, permettant le traitement autonome d’un seul local). Il est composé d’un
compresseur vers l’extérieur qui permet de produire du froid grâce à un liquide frigorifique incorporé. Ce froid est envoyé à
travers des gaines fourreautées et isolées thermiquement vers un convecteur ou évaporateur situé à l’intérieur du local à
conditionner. Ce convecteur munit d’un ventilateur sera chargé de diffuser le froid dans le local. L’avantage du Split système est la
possibilité de régler le choix de la température plus l’orientation des lamelles au niveau de la bouche de soufflage.
b°) La climatisation semi centralisée et centralisée :
La climatisation semi centralisée : on a l’exemple des multi-Splits qui sont composés d’une batterie de compresseurs mono blocs
ou condenseur unique suffisamment dimensionné, de gaines d’alimentation et de plusieurs convecteurs ou évaporateurs situé dans
des locaux différents à conditionner séparément. Chaque local est autonome du point de vue traitement et du choix de la
température.
La climatisation centrale : pour la climatisation centrale on peut citer l’exemple des VMC (ventilation mécanique, contrôlée) le
dispositif est le suivant. On a des batteries de filtres qui aspirent l’air ambiant tout en le filtrant (cette méthode permet de contrôler
la teneur des différents constituants de l’air), d’un système de refroidissement (centrale d’H 2O froide ou H2O glacée) et enfin de
cassettes d’aération ou de soufflage pour le traitement des différents locaux. Ces systèmes sont reliés par des canalisations (gaines
isolantes et conduits isolants aussi) ; et à l’intérieur des pièces traitées il faudra prévoir des bouches d’extraction de l’air vicié
spolié.

5°) La Sécurité Incendie


Pour les bâtiments d’une certaines importance et surtout pour ceux recevant du public, il sera
indispensable de mettre en place, un plan de sécurité incendie qui est composé des éléments suivants :
Evacuation : se fait par le biais des issus de secours, des escaliers de secours et de desserte bien ventilés pour éviter l’asphyxie.
Les portes de secours doivent s’ouvrir vers l’extérieur et sont parfois munies de barres anti- paniques.
Balisage : c’est l’ensemble des signaux qui permettent d’indiquer le sens de sortie. Ces circuits balisés comportent des blocs
autonomes de secours.
Pose des Entremetteurs : ils sont implantés au niveau des points faciles d’accès et de repérage. Son implantation peut se lire
directement sur les plans de sécurité d’incendie affichés sur certaines parties de bâtiment : hall, circulation, paliers, attentes...
Bouches à incendie : elles sont conçues comme des bornes fontaines (à téton ou caisson ai niveau du sol) situées à l’extérieur des
bâtiments ; ce sont des réservations mises à disposition des sapeurs pompiers pour le branchement de leur lance à H 2O. Dans ce
même ordre d’idée, on a à l’intérieur des ouvrages de bâtiment des colonnes sèches et des poteaux d’incendie jouant le même rôle
que les bouches d’incendies. Cependant ces colonnes sèches et poteaux d’incendie sont parfois munis de système de lance à eau.
Les extincteurs
Autres : pour des raisons préventives certains ouvrages comportent des détecteurs de fumée, de flamme et d’alarme sonore. Les
détecteurs de flamme sont parfois reliés à un système de canalisation dont les vannes s’ouvrent automatiquement pour arroser la
structure de l’ouvrage. Pour limiter les sinistres, des portes coupe feu et par flamme sont aménagées au niveau des paliers, salles et
espaces recevant du public. Certains matériaux du bâtiment ou de l’ouvrage peuvent aussi recevoir des traitements ignifuges. Pour
les bâtiments de grandes longueurs l’emploi de murs coupe feu est systématiquement tous les 25 à 30 m.
NB : Les dispositions à prendre concernant l’accessibilité de ces bâtiments ou ouvrages aux handicapés (surtout moteur) c’est
d’aménager des rampes d’accès ainsi que des montes charges pour l’accès en hauteur.

F°/ Les Aménagements extérieurs, VRD et Espaces verts :


Au-delà du bâtiment construit, le métré s’attellera à quantifier et à estimer tous les ouvrages relatifs à
l’aménagement extérieur : CAD les VRD et l’espace vert.
Les VRD : concernant les VRD on aura à procéder au métré forfaitaire ou détaillé en fonction de chaque lot spécifique (voirie, aire
de stationnement, le réseau d’assainissement extérieur plus les regards de visite, le réseau d’éclairage extérieur, le réseau
d’adduction d’eau, de téléphone, la guérite ou poste de contrôle...)
Les bordures de jardin, de chaussées et d’allées.
Les espaces verts : ce sont des espaces extérieurs aménagés destinés à recevoir le végétal. On a les aires gazonnées, les parterres
de fleurs, les plantations de haies, les plantations d’arbres et d’arbustes etc. Le métré peut se faire de façon forfaitaire ou détaillé.
Les espaces aménagées avec des matériaux minéraux : on peut distinguer les bacs à sable, les aires minéralisées avec graviers ou
dallages ou carrelage, les plans d’eau, cascades, bassins aquatiques et aquariums…

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Le mobilier urbain : les bancs publiques, les poubelles, les stèles et monuments, les panneaux publicitaires, les toboggans,
balançoires, saute moutons etc.

LECTURE DE PLANS ET PRESENTATION DE DOCUMENTS GRAPHIQUES : Cette partie sera faite en classe.

Chapitre 3°/. LES PHASES D’ELABORATION DE PROJET ET LES


DOCUMENTS DU METRE

Maître d’ouvrage Maître d’œuvre BET Génie Civil BET Génie Méca.

Programme élémentaire - Elaboration du dossier * Dossier d’exécution * Electricité


des besoins d’Etude préliminaires BET Génie Civil * Climatisation
* Organigramme - Plan d’implantation des * ascenseur
fonctionnel semelles * Plomberie 
- Esquisses (1/200 ou 1/500) - De Coffrage Longrines et sanitaire
- APS (Avant projet sommaire) pour Dallage et Ferraillage * Sécurité - Incendie
demande Permis de construire + - Plan de Coffrage des * Assainissement
Description générale : Plans de différents Planchers et De * Courant faible : Télé
différents Niveaux (sous sols, Rez-de- Ferraillage surveillance, Téléphone,
chaussée, Rez-de-jardin, Mezzanine, - Plan de Charpente Bois ou Informatique,
Etages, Toiture Terrasse…) ; Coupes Métallique * Autres équipements
et Façades significatives, Plan de - Les Cahiers de Ferraillage techniques comme Local
Masse, Vues perspectives ou Vue en des Semelles, Longrines et surpresseur, Chauffage…
3D Longrines de Redressement,
- APD (Avant projet détail) Tous les Poteaux, Linteaux, Poutres…
plans coupes et façades : échelle 1/50, - Détails d’exécution
et détails 1/20, 1/10 + coupe
- Cahier des Menuiseries
- Electricité schémas du principe
Architectural
- Plomberie (Alimentation et
Evacuations) schémas du principe
Architectural
- Plan de Masse
- CCTP des Lots architecte

Dossier de Soumission Pièces Annexes


Appel d’offres ouverte : Présélection - Lettre d’invitation
Appel d’offres restreintes - CDAO (règlement de l’AO)
- CPS (cahier prescriptions Spéicales)
DCE : Dossier de consultation - Cadre quantitatif
De l’Entreprise - Estimatif confidentiel
- Calendrier Général d’Exécution

Documents Graphiques : APD + Plans BET (G.M. + G.C.)


Pièces écrites : Description Générale + CCTP

Chapitre 4°/. LES DIFFERENTS TYPE DE METRE

I- LE METRE FORFAITAIRE

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Nous pouvons obtenir le coût du mètre carré de plancher construit du bâtiment par la formule : par rapport à un

projet ou bâtiment existant. Ce qui nous permettra de définir le standing du bâtiment.


Les différents types de standing : Très économiques, économiques, moyen standing, haut standing, très haut standing, le luxe…
Généralement pour la forme très économique, nous avons la surface, Parcelle avec la surface : S = 150m2 avec la toiture à simple
pente.
Economique l’amélioration commence avec la S = 250
A l’étape de standing nous observons des planchers horizontaux.
Et haut standing les villas.
Les coûts incorporent l’électricité et plomberie.
Pour les très économique le montant varie entre
60 à 100 000 F / m2 de plancher couvert
Economique 100 000 à 150 000 F / m2 plancher couvert
Moyen standing 125 à 200 000 / m2
Haut standing 200 à 250 000 F / m2
Très haut standing 150 à 200 voir 300 000 F /m2
Luxe plus de 300 000 F /m2

Programme des besoins Estimation forfaitaire


Séjour 15 m2 = 1 950 000
1 chambre parent + SDB 12 m + 4 m2
2
= 2 080 000
2 chambres 2 x 9 m2 = 2 340 000
1 cuisine 6 m2 = 780 000
1 garage 12,5 m2 = 1 625 000
1 débarras 4 m2 = 520 000
Exemple du standing moyen
Toilettes Evt 8 m2 = 1 040 000
Espace familial + circulation 20 % ST
Cours extérieures : Cours principale
Cours de service 10 % MTW montant total des travaux
Ratio ou jardin
Le coût moyen est de 130 000 F/m2
Surface utiles des locaux S = 79,5 m2  80 %
Surface espace + circulation  20 %  2 600 000
Coût total des surfaces bâties  12 935 000  90 % MTW
Coût estimatif global  14 372 222 F CFA HT à écrire en toutes lettres
MT x 1, 18 = MT (TTC)
Pourcentage 1,5 % contrôle
6 à 8 % BET
4,5 % Architecte
Autre méthode de calcul
Séjour 15 m2 x 130 000 x 1,3 = 2 535 000
1 chambre parent + SDB 16 m2 x 130 000 x 1,2 = 2 496 000
2 chambres 18m2 x 130 000 x 1 = 2 340 000 (bat réf. 100
1 cuisine 6 m2 x 130 000 x 1,1 = 858 000
1 Garage 12,5 m2 x 130 000 x 0,7 = 1 137 500
1 débarras 4 m2 x 130 000 x 0,5 = 260 000
Toilette ext. 8 m2 x 130 000 x 1,15 = 1 196 000
Circulation 20 m2 x 130 000 x 0,8 = 2 080 000
1,3 coefficient pondération tient compte de traitement
50 représente traite d’une manière ordinaire.
II- LES TECHNIQUES D’AVANT METRE
S’appliquent sur l’APS ou le dossier d’exécution niveau APS
Ils s’appliquent aussi sur les documents graphiques (plans + dessins) et les pièces écrites (description générale, CCTP)
TABLEAU RECAPITULATIF AU METRE
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant global
I- Installation
+ Implantation *F *F
+ Repliement FF ou Ens.
II- Les Terrassement et

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Préparation terrain
1 Débroussaillage m2
2 Décapage m2
3 Fouilles en Rigole m3
4 Fouilles en Puits m3

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