2 BTS FC
2 BTS FC
2 BTS FC
Le transport des marchandises livrées aux clients peut être assuré de deux (2) façons :
-soit par les services de livraison du fournisseur ;
-soit par appel à une entreprise spécialisée de transport
Le transport effectué par le fournisseur lui-même est soumis à la TVA par ce que accessoire à
l’activité principale qui est la vente.
Exercice :
L’entreprise BOUBA adresse la facture de doit N°50 à la SA TOUVABIEN, le 10/04/N,
montant brut 5 000 000 f, remise 10 %, escompte 2 % ,
port facturé 25 000, TVA taux normal.
Solution :
Les marchandises voyage en port payé ou port avancé. Le transport est au départ payé par le
fournisseur puis récupéré sur le client. L’opération se passe en deux (2) étapes :
-l’expédition des marchandises par le fournisseur ;
-l’envoie de a facture de doit par le fournisseur.
Exercice :
La SARL TOURE et ferres adresse à CDCI la facture de doit N°200, le 23/02/N ; montant
brut 2 500 000 f, remise 5 % ; escompte 2 %, TVA 18 % ; transport 15 000 f assuré par
SAGA Transport e 20/02/N.
Travail à faire : Dresser les factures puis passer les écritures nécessaires
1ère étape :
NB : Si SAGA Transport opte pur a TVA, il faut l’ajouter au frais de transport.
2e étapes :
Le 28/02/N, le client CDCI retourne à son fournisseur TOURE et Frère des marchandises
défectueuses d’une valeur de 500 000 f par la compagnie de
Transport UTB : 5 000 F, le 01/03/N, le fournisseur lui adresse la facture d’avoir N°07.
Solution
1ère étape : la réexpédition
Chez CDCI :
1-Définition
Les emballages sont des objets destinés à contenir les matières, les produits ; marchandises et
livrés à la clientèle en même temps que leur contenu. Il convient de distinguer les emballages
commerciaux, des matériels d’emballages.
Ce sont des objets destinés a contenir, envelopper, protéger, conditionner, les produits livrés à
la clientèle soit à titre provisoire ou à titre définitif. Il existe deux types :
-les emballages perdus : ils sont livrés avec les marchandises vendues et leur coût d’achat est
inclus dans e prix de vente.
-les emballages récupérables non identifiables : ils sont susceptibles d’être conservés par le
client et que le fournisseur s’engage à reprendre dans les conditions déterminées. Ces
emballages sont prêtés ou consignés aux clients.
2-La comptabilisation
Ils sont classés dans les immobilisations corporelles, le compte 243 matériels d’emballage
récupérables et identifiables fonctionne comme les autres comptes de matériels.
Solution
Les comptes relatifs aux emballages perdus fonctionnent comme les comptes relatifs aux
achats de marchandises et vente de marchandises.
Solution :
Les comptes relatifs aux emballages récupérables non identifiables fonctionnent comme les
comptes relatifs aux achats et ventes de marchandises.
Les consignations sont faites TTC. Pour inciter le client à retourner les emballages, le
fournisseur les lui consigne. Dans ce cas, le fournisseur a une dette vis à vis de son client et ce
dernier à une créance sur son fournisseur.
Solution
Solution
Le client conserve les emballes, le fournisseur ne lui adressera pas de facture d’avoir. Les
emballages seront payés par le client SA IDIREC en même temps que son contenu. Il devient
donc propriétaire des emballages. Pour le fournisseur STATION TOTAL, il n’y a plus
d’emballage consigné. Il doit donc enregistrer la vente des emballages et cela en faisant
apparaître la TVA collecté
Client : SA IDIREC
Solution :
Les opérations commerciales initiées avec d’autres agents économiques se traduisent par des
règlements financiers sous formes d’espèce, de chèque, de virement, de lettre de change.
L’entreprise doit disposer de liquidités suffisantes pour pourvoir faire face à son engagement
et effectuer des opérations commerciales. Les liquidités figurent en comptabilité au Débit des
comptes dont nous allons préciser le fonctionnement : Caisse ; Banque, Chèque à encaisser.
Pour les règlements reçus par l’entreprise ; la destination des flux financiers se situe dans
l’entreprise qui reçoit les fonds ; la ressource est notée au Crédit du compte Caisse.
Le compte Banque enregistre les flux de créance-dettes et son solde est généralement
débiteur, il peut parfois être créditeur.
D 521 Banque x
C 514 Chèque à l’encaissement x
La lettre de change
C’est un document revêtu de la forme prescrite par la loi, par lequel un créancier donne
l’ordre à son débiteur de payer à un tiers ou à son ordre une certaine somme à une époque ou
à un délai déterminé.
Trois (3) personnes interviennent au départ de la création d’une lettre de chance ;
-le tireur qui crée le document y invite son débiteur à payer la somme qu’il mentionne ;
-le tiré qui est le débiteur du tireur ;
-le bénéficiaire qui est le tiers à l’ordre de qui la lettre de change est créée et qui pourra en
encaisser le montant à l’échéance.
C’est un écrit par lequel le débiteur (souscripteur) s’engage à payer une certaine somme à une
date fixée à une tierce personne appelée bénéficiaire.
Exemple :
: La SA SODIREC achète à crédit des marchandises à la CDCI, le 20/10/N. Elle accepte une
lettre de change tirée le 22/10/N par son fournisseur ; Echéance 20/11/N.
Solution ;
CDCI Doit :
20/10/N Facture n°020 SA SODIREC
Montant brut 2 500 000
TVA 18 % 450 000
Net à payer 2 950 000
Lorsque l’encaissement est fait par l’intermédiaire de la banque, on dit que l’effet est
domicilié.
3-3-Negociation d’effet
Dans de bien de cas, l’entreprise ne veut pas attendre l’échéance de l’effet et désire les fonds
rapidement. L’entreprise va donc vendre (négocier) l’effet à recevoir à sa banque. Si ce
dernier acheté (escompte) l’effet, il lui remettra des fonds pour un montant égal à la valeur
nominale de la traite initiale diminué d’un agio. L’agio est la rémunération du service rendu
par la banque, il comprend :
- escompte (intérêt des fonds versés de la date de négociation à la date de l’échéance) ;
- diverses commissions et frais
-
NB : La TOB sur Agio est déductible ( Taux 10% du TH)
Exemple : La CDCI négocie l’effet à sa banque le 15/11/N ,elle est informée par un avis de
crédit le 20/11/N (frais 15 000 ; TOB 10%, commission 7 000, TPS 10 %)
Fournisseue : CDCI
3-5-1-Prorogation de l’échéance
Dans le cas où l’effet n’est plus dans le portefeuille du Tireur par ce qu’il a été escompté ou
endossé au profit d’un tiers, compte tenu de la qualité du client, le Tireur pourrait lui
avancerle montant de l’effet afin qu’il le règle à l’échéance,
1ère étape : Avance de fonds ;
2e étape ; Création du nouvel effet après calcul des interêts de retards ;
3e étape : Règlement de l’effet initial .
Exemple : La SODIREC demande une progation d’éhéancemais l’effet n’est plus dans le
portefeuille de la CDCI, l’effet a été escompté ,
La CDCI lui avance des fons afin de lui permettre de régler l’effet, Elle crèe un autre effet
effet dont l’échéance est fixée le 20/12/N, Interêt de retard 10 000 F , frais 5 000 F
Le débiteur ne prévient pas le créancier qu’il ne pourra pas payer à l’échéance, l’effet est
impayé.Deux (2) cas peuvent se posés :
- Soit l’effet impayé avait été remis à l’encaissement ;
- Soit l’effet impayé avait été escompté ;
1-DÉFINITION DE L'AMORTISSEMENT
Les amortissements permettent à l'entreprise de maintenir intact son capital : les fonds ainsi
retenus sur le résultat (à titre de charges), donc non distribuées, permettent de renouveler les
immobilisations, celles-ci devenues inutilisables ou caduques ou de les remplacer par des
matériels plus modernes et performants. Toutefois, il faut observer qu'en période d'inflation,
la fonction de maintien du capital et de renouvellement des immobilisations de
l'amortissement est sérieusement compromise.
2- TERMINOLOGIE
Elle correspond au coût d'acquisition hors taxes de l'immobilisation. Elle constitue la base de
calcul des amortissements. Elle s'appelle aussi valeur d'entrée. La base d'amortissement est
la différence entre la valeur d'origine de l'immobilisation et sa valeur résiduelle
prévisionnelle.
NB : Par soucis de simplification, pour le calcul des amortissements, on adoptera la règle
suivante :
-Lorsqu'un bien est acquis entre le 1er et le 15 du mois, on retient le mois d'acquisition ou
de mise en service ;
-Alors que si le bien est acquis après le 15 du mois, on ne retiendra le mois suivant.
Il dépend de la durée probable d'utilisation et il est égal au quotient du nombre 100 sur la
durée d'utilisation probable de l'immobilisation exprimée le plus souvent en années.
100
Taux d'amortissement = '
Durée d utilisationde l' immobilisation
Elle est le montant de l'amortissement pratiqué à la fin d'un exercice donné et calculé par
application du taux sur la valeur d'origine (ou sur la valeur comptable nette dans le cas des
amortissements dégressifs).
La valeur comptable nette d'un bien est constituée par la différence entre la valeur d'origine de
ce bien et le montant des amortissements pratiqués sur ce bien depuis son acquisition.
VCN d'un bien = Valeur d'origine du bien - Somme des amortissements pratiqués sur le bien
On peut citer les charges immobilisées (les frais d'établissement ; les charges à répartir sur
plusieurs exercices et les primes de remboursement des obligations);les immobilisations
incorporelles (les frais de recherche et de développement) et les immobilisations corporelles
(les bâtiments ; les matériels : les mobiliers ; etc.).
4-1-1-Définition
4-1-2-Principe
100
Taux d'amortissement = ' '
Durée d itulisation de l immobilisation
-La base de calcul de l'amortissement est constante : elle correspond au coût d'acquisition
hors taxes de l'immobilisation ou coût d'achat TTC ou coût de production selon le cas.
-L'amortissement linéaire court à partir de la date de mise en service du bien. A défaut, il
faut considérer la date d'acquisition.
Remarque :
b- Si le bien est acquis en cours de période, on ajoute une ligne supplémentaire au plan
d'amortissement à cause de l'annuité ou l'amortissement complémentaire dû au calcul de la
première annuité au prorata temporisa (Exemple : si N = 5 ans ; on aura 6 lignes)
Un matériel industriel est acquis le 01/01/N à 10 000 000 F. Il est amortissable selon le mode
linéaire sur 5 ans.
Un matériel industriel d'une valeur de 10 000 000 F est acquis le 01/04/N. Il est amortissable
selon le système linéaire sur 5 ans.
Date
X
5-Amortissement accéléré
5-1-Champ d'application
Peuvent faire l'objet d'un amortissement accéléré, les matériels et outillages neufs
remplissant à la fois double condition suivante :
-Etre utilisés exclusivement pour les opérations industrielles et agricoles
-Etre utilisables sur une durée ≥5 ans,
L'annuité d'amortissement sur les premiers mois doit être doublée c'est-à-dire que l'on doit
multiplier par 2 l'annuité calculée sur les 12 premiers mois.
100
Taux d'amortissement = '
Durée d utilisationde l' immobilisation
-La base de calcul de l'amortissement est constante : elle correspond au coût d'acquisition
hors taxes de l'immobilisation ou coût d'achat TTC ou coût de production selon le cas.
L'amortissement accéléré court à partir de la date d'acquisition du bien.
NB : le montant de la l’ère annuité calculée selon le procédé linéaire ou constant est doublé
réduisant ainsi la durée normale d'utilisation du bien d'un an. On double donc les 12 premiers
mois ou les 360 premiers jours d'amortissement. Enfin, le mode d'amortissement accéléré est
-Si Amortissement Accéléré > Amortissement Linéaire, la différence constitue une dotation
aux provisions réglementées (851).
-Si Amortissement Accéléré < Amortissement Linéaire, la différence constitue une reprise
aux provisions réglementées (861).
Le plan d'amortissement accéléré se présente comme suit :
Remarques : Lorsque le bien est acquis en début d'exercice, le nombre de lignes du plan
d'amortissement est N-1 c'est-à-dire si N = 8 ans, on aura 7 lignes ; par contre si le bien est
acquis en cours d'exercice, on aura N lignes pour N ans. Si N = 8 ans ; on aura 8 lignes.
Un matériel de bureau est acquis à 8 000 000 F au 01/01/N-2 ; durée d'utilisation : 8 ans.
Travail à faire : Présentez le plan d'amortissement sachant que le bien est amortissable en
accéléré.
Un matériel et outillage est acquis le 18/09/N à 9 440 000 F TTC et est amortissable suivant le
mode accéléré sur 8 ans.
Travail à faire : Présentez le plan d'amortissement
*
X
X
X
X
-Si Amortissement Accéléré < Amortissement Linéaire, la différence constitue une reprise
aux provisions réglementées que l'on enregistre au crédit du compte 861,
X
X
X
X
Comptabilisez les annuités pratiquées sur le matériel acquis le 18/09/N amortissable suivant le
mode accéléré.
6-Amortissement dégressif
6-1-Champ d'application
3 à 4 ans 1,5
5 à 6 ans 2
Plus de 6 ans 2,5
Lorsque le taux dégressif devient inférieur au taux linéaire obtenu en fonction du nombre
d'années restant à couvrir (l/ nombre d'années restant à courir), il convient de terminer le plan
d'amortissement par les annuités constantes de valeur égale à :
II est possible de déterminer le nombre des annuités constantes à partir des formules suivantes
:
100 1
Nombre des Annuités constantes = =
Numérateur du T . D Taux dégressif
Ou
C'est le même plan que celui de l'amortissement accéléré à la seule différence que la base
amortissable (VO) est remplacé par la VCN début de période.
Remarque :
1- Quelle que soit la date d'acquisition du bien, le pian d'amortissement dégressif compte
autant de lignes que d'années d'utilisation du bien. (Exemple : si N = 5 ans ; on aura 5 lignes).
2-- La VCN dégressive ou accélérée s'appelle Valeur Nette Fiscale car les amortissements
dégressifs et accélérés sont des amortissements fiscaux.
Présentez le plan d'amortissement d'un matériel de bureau acquis le 22/03/N à 24 000 000F.
Durée de vie 4 ans.
1. Définition de la cession
2-Comptabilisation
C'est le prix de vente de l'immobilisation. Il est en principe TTC. On passe l'écriture suivante :
Date
X
X
X
. Date
X
X
Date X
. Date
Date X
X
X
X
Date
x
.
Date
x
Date
x
Date
x
N.B Cette dernière écriture n'est passée que si le bien cédé est amortissable en accéléré ou en
dégressif. Le solde du compte 151 à la date de cession se calcule somme suit :
On distingue deux types de résultat de cession qui sont le résultat de cession économique et
le résultat de cession fiscal.
Le résultat de cession économique se calcule comme suit pour les trois modes
d'amortissement:
Le résultat de cession fiscal se calcule uniquement pour les modes d'amortissement accéléré et
dégressif comme suit :
Résultat de cession fiscal= (Prix de cession HT - VCN linéaire) + Solde du compte 151
Ou
On parle de vente courante d'immobilisations lorsqu'une entreprise vend un bien qu'elle utilise
dans son activité ordinaire.
Exemple : U.T.B vend un de ses cars. Le schéma d'écritures est identique à celui de la vente
occasionnelle. Seuls les comptes 485, 812 et 822 sont remplacés respectivement par les
comptes suivants : 414, 654 et 754.
N.B. : La vente occasionnelle est la plus étudiée dans les cas pratiques.
Une machine-outil acquise le 01/01/2001 à 20 000 000 F H.T a été cédée le 01/07/2002 à 11
800 000 F TTC. Le règlement s'est fait par chèque bancaire. La durée de vie du bien est de 5
ans et il est amortissable par la méthode linéaire.
L'échange se caractérise par le remplacement d'une ancienne immobilisation par une nouvelle,
moyennant le paiement d'une somme qui est la différence entre la valeur TTC du nouveau
bien et le prix de reprise ou de cession TTC de l'ancien bien; cette somme est appelée la
soulte.
Soulte (N.A.P de la facture d'échange) = Valeur TTC du nouveau bien - Prix de reprise
ou de cession TTC de l'ancien bien.
-Facture d'échange :
Nous nous limiterons dans ce schéma d'écritures à la cession occasionnelle. On retient donc le
schéma d'écritures suivant :
Date
X
X
x
Dater
X
X
X
X
Date
X
X
X
X
Date X
Date
X
x
Date
X
x
Date
. x
x
Date X
Date
X
x
La société BETA a acquis le 01/0/1999 une machine STARTEK d'une valeur de 7 700 000 F,
TVA 18%. Ce bien est amortissable en linéaire sur 8 ans. Pour accroître sa capacité de
1-Définition
2-Objet
Les provisions permettent d'obtenir une plus grande précision du bilan grâce à
l'enregistrement fictif des charges non encore certaines et relevant de l'exercice comptable.
Elles ont pour utilité d'aider fiscalement l'entreprise.
Les provisions financières pour risques et charges : Elles comportent deux grandes
catégories de provisions qui sont :
• Provisions pour risques et charges à plus d'un an (provisions financières à plus d'un an)
• Provisions pour risques et charges à moins d'un an (risques provisionnés)
Les provisions réglementées (exemple : amortissement dérogatoire)
Les immobilisations peuvent subir des moins-values réversibles qu'il convient de provisionner
en fin d'exercice. Ces provisions peuvent concerner les immobilisations telles que : le fonds
commercial ; droit de bail ; les terrains autres que les terrains d'exploitation (terrains nus) ; les
logiciels ; les brevets ; les titres de participation ; les titres immobilisés etc. Ainsi lorsque la
valeur actuelle ou valeur à l'inventaire ou valeur estimée de ces éléments est inférieure à
leur valeur comptable nette ou valeur d'achat, il convient de constituer une provision dont
la valeur se calcule comme suit :
Principe de comptabilisation
Date
X
X
N.B : Les provisions sur titres de participation seront traitées dans un autre paragraphe.
Lors d'un inventaire, lorsqu'une provision a été créée, il faut toujours à- l'inventaire suivant
réexaminer la situation des comptes concernés. On procède comme suit :
On compare la valeur d'entrée de l'immobilisation avec la nouvelle valeur actuelle
ou valeur à l'inventaire afin de déterminer la nouvelle dépréciation probable appelée
provision nécessaire ;
Cette Provision nécessaire est comparée à la provision existante ou
antérieure en vue de proceder éventuellement à un ajustement.
Date X
X
X
Si la provision nécessaire est nulle (ou n'existe pas), alors la provision existante doit
être soldée ou annulée, il faut pratiquer une reprise égale à la totalité de la provision
existante pour la solder. On passe donc l'écriture suivante :
. Date
X
X
X
Les stocks détériorés ou démodés doivent faire l'objet d'une provision. A la fin de chaque
exercice, on procède à l'inventaire des stocks puis à leur évaluation au coût d'achat ou au
coût de production.
a- Principe
Date X X
Les provisions constituées à la fin d'un exercice doivent être soldées à la fin de l'exercice
suivant. Cette reprise de provision est comptabilisée de la manière suivante :
Date X X
N.B : Dans la pratique, la régularisation des stocks se fait suivant l'inventaire le type
d'inventaire que pratique l'entreprise.
Date
X
Date X X
Date X
Date X
Le principe de régularisation des stocks consiste à comparer les stocks finals réels
(physiques) aux stocks finals théoriques (soldes des comptes de stocks).La différence est
appelée Différence d'inventaire (D.I).Deux cas peuvent se présenter :
Si stock final réel < stock final théorique (D.I < 0); on a un mali d'inventaire
C’est-à-dire une diminution de stock. On parle de déstockage et on passera
L’écriture suivante :
Date X
Si stock final réel > stock final théorique (Di > 0); on a un boni d'inventaire
C’est-à-dire une augmentation de stock. On parle de stockage et on passera
L’écriture suivante
a- Calcul de la dépréciation
La dépréciation correspond au montant des créances que l'on risque de ne pas recouvrer sur
des clients en état de cessation de paiement ou de mise en faillite. Cette perte probable est le
plus souvent définie en pourcentage du montant TTC d’IA créance.
Date X
NB : cette écriture ne concerne que les nouveaux clients c'est-à-dire les clients qui n'ont pas
été encore provisionnés.
Pour constater la provision sur créance, on débite un compte de charges provisionnées par le
crédit d'un compte de dépréciation.
Date X
Date X
Dans ce cas, la provision existante est trop importante pour couvrir la perte éventuelle de
l'année considérée. Il faut alors réduire ou diminuer la provision existante ou antérieure ; on
parle d'ajustement à la baisse. Le principe est le même que les provisions sur valeurs
immobilisées.
Date X
Date X
Date X X
Date X X
N.B. : Dans la 1ère écriture, on crédite le compte 411 pour les nouveaux clients insolvable et
on crédite le compte 416 pour les anciens clients douteux ou litigieux devenus insolvables.
Il s'agit des débiteurs insolvables ou en fuite dont les créances ont été soldées ou amorties et
qui reviennent pour régler leur solde.
Date
X
Au moment de leur achat, les titres de participation sont comptabilisés à leur coût d'achat
HT à l'instar des autres immobilisations et on passe l'écriture suivante :
Date X X
26 481 Titres de participation
Fournisseur d'investissement
Suivant constatation de l'achat des titres de participation
d°
Fournisseur d'investissement Trésorerie
481 Suivant règlement de l'achat
X
5... X
On constate une provision sur les titres de participation si leur cours en bourse ou valeur de
négociation ou valeur à l'inventaire est inférieure à leur coût d'achat ou valeur d'origine
et on parle alors de moins value sur titres de participation. Dans le cas contraire, il n'y a pas
de provisions et on parle de plus value.
Date X
Date X
Date X
Date X
X
Date X
Date X
Date X
2-Les frais de vente des titres de participation et la T.P.S ou T.O.B sur commissions prélevés
par la banque sont enregistrés au débit du compte 6311 Frais sur titres,
Les titres de placement (Actions, Obligations, Bon du trésor) sont des titres cessibles acquis
en vue d'en retirer un revenu direct ou une plus value à brève échéance. Autrement dit, ce sont
des titres représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de 5 ans. Ils sont
acquis et cessibles à tout moment en vue d'en retirer un revenu direct ou une plus value. Leur
valeur d'entrée est le prix d'achat.
Lors de leur acquisition, les titres de placement sont comptabilisés à leur prix d'achat et les
frais d'achat au débit du compte 6311 : Frais sur titres. On passe l'écriture suivante :
Date
X
X
Date
X
X
Date
X
X
Date
X
X
Date
X
X
En cas de cession, le prix de cession est inscrit au débit du compte de tiers 486: Créance sur
cession de titres de placement. On a deux cas qui sont :
Si le prix de cession est inférieur à la valeur d'entrée, la moins value réalisée est
portée au débit du compte 677 « Perte sur cession des titres de placement » et on
passe l'écriture suivante :
Date
Date
X
X
Date
X
X
Si le prix de cession est supérieur à la valeur d'entrée, la plus value réalisée est portée au
crédit du compte 777 « gain sur cession des titres de placement » et on passe l'écriture
suivante :
Date
X
X
X
Date
X
X
Date
X
X
1 – Présentation
1- Comptabilisation
Date X
N.B : Le terme provision pour risques et charges financières indique que ces valeurs sont à
incorporer dans les dettes financières. Le compte 19 peut se subdiviser en 191 à 194 ; 195 à
1982 et 1983 à 1988.
Le SYSCOA considère les provisions pour les risques et charges à moins d'un an comme des
charges provisionnées (ou risques provisionnés).
Date X
Remarque : Les provisions pour risques et charges peuvent faire l'objet d'un ajustement à la
hausse ou à la baisse c'est-à-dire d'une augmentation ou d'une réduction selon le cas". Les
provisions portées dans les comptes 499 et 599 sont à prendre en compte dans l'évaluation des
dettes circulantes du passif du bilan.
Date
Date X
III-Provisions réglementées
Les provisions réglementées sont des provisions qui ont un caractère purement fiscal. On peut
citer les amortissements dérogatoires (151) ; les provisions pour investissement (157) ; les
provisions pour fluctuation des cours (1562),
2-Comptabilisation
2-1-Constitution de la provision
Date X
2-2-Ajustement de la provision
Date
X
. X