Méthodes D'évaluation Des Banques (BENBELKACEM Sophiane)

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C1

« Evaluation d’une Banque » pour quoi ?


• Pour déterminer la juste valeur = l’estimation de valeur réel. (La valeur comptable n’est pas la juste
valeur, la valeur nominale est la juste valeur dans le temps au moment où le bien est acquis).
• La notation = évalué la solidité financière d’une banque « le niveau d’exposition au risque » pour la
classé dans une zon de risque. (Des critères quantitatif et qualitatif son pris en considération).
• Évaluation de la conformité = le degré de respect de la réglementation en vigueur (l’audit « interne ou
externe » est un outil d’évaluation de degré de conformité, est un contrôle ponctuel).
• Évaluation de la performance « efficacité » (le contrôle de gestion est le métier qui fait ça en
permanence)

Qui évalue ?
• Interne (autoévaluation) elle peut être pour but la motivation i.e. : les contre de rentabilité, ou la
promotion, elle est effectuée via :
o Inspection
o Audit interne
o Contrôle de gestion
o Supervision
• Externe
o Supervision
o Audit externe légale « le commissaire aux comptes »
Le CAC a pour mission :
• Le sauvegarde du patrimoine
• S’assuré de la transparence des information produit est transmet
• S’assuré de l’application des instructions de l’administration d’une manière efficace
« La commission bancaire peut sanctionner un commissaire aux comptes qui audit une banque »
o Audit externe contractuelle « à la demande », n’est pas exigé par la loi

Objectifs de la supervision bancaire

• La protection des déposants


• La stabilité financière

Pour réaliser ces objectif en doit veiller au :

• Renforcement du cadre réglementaire


• Le développement de moyens de contrôle adéquats

Les fonctions principales de la supervision bancaire

• Surveillance microprudentielle sur pièces


• La surveillance générale du système bancaire
• Le contrôle des opérations du commerce extérieur
• Le contrôle du dispositif et des mesures de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme
• La correction des problèmes et des violations observés
Deux approches sont
• Supervision microprudentielle : contrôle sur pièce et sure place pour vérifier la santé individuelle des
banques elle suppose que ça va garantit la santé du système (elle définit les exigences en capital et en
liquidité), elle n’est pas suffisante pour se couvrir du risque systémique
• Supervision macroprudentielle : elle complète la première, elle met l’accent sur
o Les aspects systémiques du système financier
o Les liens avec le secteur réel de l’économie

Tableau différence entre micro et macro « source des risques » macro Exogènes, micro (en partie) endogènes »

C2

Réglementation prudentielle :
Le comité de Bale été la conséquence d'une coopération institutionnelle pour faire face au crise
(notamment la crise des années 30), ses missions
o Échange d'information
o Recherche technique
o XX

Bale I 1988 : le "ratio Cooke" qui définit le montant des fonds propres minimum que doit posséder une
banque en fonction du risque (risque des actifs "de crédit"), pour se couvrir contre le risque de
contrepartie, le ratio impose deux contraintes : (ses ratios sont pris en considération en Algérie)

(Fonds propres + quasi Fonds propres) / (ensemble des engagements pondérés par le risque) ≥ 8%
(Fonds propres) + (ensemble des engagements pondérés par le risque) ≥ 4%

Ce dernier ignore la présence d'autre risque (de marché, opérationnel, liquidité, taux d'intérêt)

Bale II 2004 : baptisé le ratio Mc Donough, pour le calcul des exigences en fons propre

(Fonds propres réglementaires) / ((risques crédit * 75%) + (risques marché * 05%) + (risques opérationnelle *
20%)) ≥8%

Les piliers de Bale II


• Exigence en fonds propre deux approches de calcule
▪ Approches avancées (notations et modelés internes)
▪ Approche standard (notations externes)
• Surveillance permanente prudentielle Processus d’examen individuel par le contrôleur (la banque
elle-même), pour adresser les risques non pris en compte dans le pilier 1, cette gouvernance de la gestion
des risques doit s'appliquer de deux façons :
▪ Le back-testing la banque doit prouver la validité de ses méthodes statistiques sur des périodes
assez longues (5 à 7 ans).
▪ Le stress-testing la banque doit prouver, lors de la simulation d'une situation extrême.
• Discipline de marché Exigences de communication financières, au moins (1) fois par an, sur 3
domaines
▪ Le montant et la structure des capitaux propre ainsi que les méthodes de valorisation des
éléments de son bilan.
▪ Une analyse détaillée de l'établissement en termes qualitatifs et quantitatifs, ainsi que la stratégie
des risques.
▪ Le montant des fonds propres et leur adéquation avec le niveau de risque de l'établissement ainsi
que leur allocation par activité.

Bale III 2010 :


o Amélioration de la qualité des capitaux.
o L'accroissement des réserves de liquidité des banques. Deux ratios de liquidité,
oUn ratio de court terme, LCR (liquidity coverage ratio)
oUn ratio plus structurel, NSFR (net stable funding ratio)
o L'optimisation de la gouvernance.

Le passage de Bale I à Bale II puit Bale III


• L'approfondissement de la coopération
• L'introduction d'un dispositif "coussins contracycliques" (en Algérie, coussins de sécurité = 2,5)
• La mise en place d'un ratio de levier (leverage ratio)

Réglementation prudentielle en Algérie


o Les conditions d'accès à l'activité bancaire
o Le capital social.
o La qualité des dirigeants.
o Autorisation et agrément.
o La forme sociale "SPA".
o Les conditions de banque.
o Le ratio de solvabilité : règlement n° 2014-01 : (l'équilibre à longue terme)

Fonds propre réglementés/ Risques net pondérés ≥ 9.5

Les fonds propres = fonds propre de base


Les fonds réglementés = fonds propre de base + fonds propre supplémentaire (le seuil
maximal admissible des fonds propre supplémentaire dans le calcul de ce ratio est 100% des
propre de base)
Les fonds propres de base = le capital + les réserves (sauf les réserves et écarts d’évaluation
et de réévaluation) + le résultat net + le report à nouveau + XXXXX
Les fonds propres complémentaires (quasi fonds propres) comme les titres participatifs

Risques net pondérés des éléments du bilan


BNP= (Risque Brute - Réducteurs de risques) * P (P : taux de pondération qui défère
selon la contrepartie)
Risques net pondérés de l'hors bilan
BNP= (Risque Brute - Réducteurs de risques) *C* P (C : taux de conversion selon le
degré de risque de l'engagement )

o Le ratio de division des risques (contre l'effet de la concentration) instruction N° 2014-02

Risque encourus sur un bénéficiaire / Fonds propres ≤ 25%

(Somme des engagements sur le même bénéficiaire dépassent 10% des FPN) / fonds propres net ≤ 800%

o Le classement et provisionnement des créances Règlement N° 14-03


Tableau page 60 du slide : créance classé, problème potentiels " taux de provisionnement de 20 à
30%"
o Le ratio de liquidité (l'équilibre à court terme) pour faire face aux retraits des dépôts par la clientèle
Règlement N° 11-04

Actifs liquides à court terme / passifs exigibles à court terme ≥ 100%

o Le coefficient des fonds propres et des ressources permanents (presque la notion de fonds de roulement)
(FP + CP)/ EDR >+ 60%
FP : fonds propres (plus de 5 ans)
CP: XXXX
EDR: XXXX
o L'audit interne et le contrôle interne Règlement 11-08
• L'audit
▪ L'audit interne est une activité (fonction) indépendante, son objectif inclut la promotion
d'un contrôle efficace. "c'est le contrôle de contrôle", la mission d'audit produit
• Des rapports d'évaluation de risque.
• Des rapports d'évaluation des systèmes de gestion des risques.
▪ L'audit externe par le commissaire aux compte produit
• Des rapports intérimaires (avant la clôture des comptes) qu’est sujet à l'évaluation
par le contrôle interne.
• Des rapports d'évaluation de la gestion prudentielle.
• Des rapports censorial (qui mais en relief aux manquements enregistrer sinon il
produit un rapport sous réserve)
• Des rapports de certification (le dernier rapport que le CAC va produire "après
tous les vérifications" (après la clôture des comptes).
• Le contrôle interne c'est un ensemble de dispositions, pour assurer
▪ La conformité aux lois et règlement.
▪ La fiabilité des informations.
▪ La maitrise des activités.

Gestion des risques => identification des risques=> classification des risques=> cartographie des
risques=> system de gestion des risques

o La lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.


o Le cadre comptable. 09-05
• Situation comptable semestriel modèle 6000.
• Tableau de compte de résultat 6001.
o Les réserves obligatoires
o Les fonds de garantie des dépôts

C3

CAMELS: outil d'évaluation de la performance bancaire

o Model américain, (CAMEL 1979)

o Est un outil d'évaluation de la performance qui focalise sur la banque elle-même (microprudentielle),
multicritère à travers l'évaluation de son :

• Capital adequacy : adéquation des fonds propre, principalement mesurée par.

Le ratio des fonds propre / les risques des actifs pondérés

• Asset quality : Qualité des actifs, elle reflète la quantité de risque de crédit associée aux portefeuilles de
prêts, les investissements, les biens immobiliers, d'autres actifs, ainsi que les opérations de hors bilan, en
évalue la qualité des actifs sur la base des considérations suivantes :

Créances non performantes / total des prêts


La qualité et la diversification des portefeuilles
L'existence de concentration d'actifs
• Management
Comprend tous les principaux dirigeants et le conseil d'administration de la banque.

• Earnings: bénéfices (rentabilité), évalué son aptitude à dégager de son exploitation des gains suffisante
pour poursuivre durablement son activité,

• Liquidity: Liquidité, pour évaluer la capacité de l'établissement à faire face à ses échéances.

• Sensitivity to market risk: Sensibilité au risque de marché

NB: en peut calculé la moyenne arithmétique pour obtenir une not final, comme l'évaluateur peut attribuer
la pondération qu'il estime nécessaire.
o La solidité d'une banque est mesurée sur une échelle de 1(pour la meilleure) 5(pour la plus faible)
• 1 les plus stable.
• 2 ou 3 moyennes.
• 4 ou 5 en difficulté (objet d'une surveillance plus étroite).

o Notation système CAMELS (la note composite)


1. XXX
2. XXX
3. XXX
4. Institutions à surveiller.
5. Institution à haut risque.

o Intensité de supervision en fonction de la note composite


1. Aucune action spécifique de supervision.
2. Supervision a fréquence très limitée.
3. Supervision à fréquence normale.
4. Supervision fréquente.
5. Supervision très fréquente.

Faible : total actif <100 *109


Moyen : 100 *109 <total actif > 300 *109
Fort : total actif < 300 *109
Example 1

• Adéquation des fonds propre


Total des Dettes / Total des actifs

Total des créances / Total des actifs

• La qualité des actifs

Créance en souffrance / Total des créances

Créance en souffrance / Total des actifs

• Management

o L'efficacité de gestion

Total des créances / Total des dépôts

Résultat net / Nombre d'employés

Charges d'exploitation / Chiffre d’affaires

o La capacité de réaliser des bénéfices

Rendement net des intérêts / total des créances

Résultat net / Total d'actifs

Résultat net / Total des capitaux propres

• Liquidité

Actif circulant / Passifs circulant

• Sensibilité au risque de marché

Total des titres / Total actif

Example 2 (l'évaluation d'une banque par l'approche CAMELS)


Wednesday, 7 September 2022 09:21

1. L'adéquation des fonds propre : par les indicateurs suivent :

o Le ratio de solvabilité

Fonds propre réglementés/ Total risques net pondérés >= 9.5

o Tendance d'évolution des fonds propre


o Disponibilité future des fonds propres
o Capacité de financement à partir des fonds propres
o Structure capitalistique

2. La qualité des actifs : par les indicateurs suivants:

o La politique de crédit de la banque, par le classement des créances comme suite :


• Créances courantes.
• Créances à problèmes potentiels.
• Créances risquées.
• Créances compromises.

o La structure du portefeuille.
o La gestion des risques.
o La situation des engagements.

3. Management : par les indicateurs suivants :

o Stratégie et planification
o Dispositif Contrôle interne et lutte contre le blanchiment et financement du terrorisme
o Fiabilité de l'information comptable
o La gestion et sécurité du système d'information.

4. La rentabilité : par les indicateurs suivants :

o La rentabilité principale, par les indicateurs suivent :


• Le coefficient net d'exploitation

Frais généraux / produit net bancaire

• Le rendement des fonds propres ROA

Résultat net / fonds propres net de l'exercice

• Le rendement des actifs ROE

Résultat net / actif moyen

o XXX
o XXX
o XXX

5. La liquidité
o Le ratio liquidité : instruction N° 07/11

Actifs liquides à court terme / Passifs exigibles à court terme

o Coefficient de fond propre et de ressource permanent : Rég 04/04

(Fonds propres + Capitaux permanent / emplois permanents) ≥ 60%.


(≥fonds de roulement négatif)

o Capacité d'endettement.
o La structure de l'actif et des passifs (la transformation des échéance "long se finance par long,
court se finance par court).
Désignation 31/12 N 31/12 N+1
Crédits à la clientèle 179,235 208,49
Dépôt de la clientèle 292,525 312,085
Le seuil quantitatif 61,27% 66,80%
Ressources < 1 N 377 425 423 569
Total Actif 407 370,5 459 796,5
Capacité d'endettement 93% 92%

Ressources < 1 N = Dépôt de la clientèle + autre Ressources < 1 N


Autre Ressources < 1 N = entre autres les ressources provenant du marché monétaire
Le seuil quantitatif = Crédits à la clientèle / Dépôt de la clientèle

o Le planning de gestion des fonds.

C4

Évaluation de la rentabilité bancaire (évaluation par le Reporting financier)

• Analyse de la performance et de la rentabilité


o Approche lier au Reporting financier : relative du domaine de l'analyse financière.
o Approche lier à l’outil de la gestion prévisionnelle : relative du domaine du system de
planification et contrôle permanant (outils : les tableaux de bord. Rapport d'activité …)

Approche lier au Reporting financier :

• Mesure de la rentabilité : via les différents soldes intermédiaires de gestion (SIG) d'une banque, à
savoir :

o Le produit net bancaire PNB

• Le composition " intérêt” : c'est la marge d'intermédiation financière


Intérêts reçu - intérêts payés
• La composante " commissions” :
Commissions Reçu - commissions versées
• La composante "plus ou moins valeurs sur opération de portefeuille” :
+/- value réalisées ou latentes

o Le résultat brut d'exploitation RBE (assimilable à l’EBE dans l'entreprise commercial et industriel)

o Le résultat d'exploitation RE
Prend en compte le risque de contrepartie
o Le résultat courant avant impôt

o Le résultat net
Analyse de rentabilité :

o PNB par centre de profit


o RBE par centre de profit
o Résultat d'exploitation par centre de profit
o Résultat net par centre de profit

Analyse de la profitabilité :

o Evolution du PNB
o Profitabilité d'exploitation
• Brut : RBE/PNB
• Net : RE /PNB (net du risque)
o Coefficient d'exploitation
Charge de fonctionnement nettes hors cout du risque / PNB

Charge de fonctionnement nettes hors coût du risque = frais généraux


Il doit être inférieur à 70%.

Analyse de rentabilité :

o ROA (rentabilité économique)


Résultat net de l'exploitation / total actif
o ROE (rentabilité financière)
Résultat net de l'exploitation / capitaux propre

Approche lier à l’outil de la gestion prévisionnelle :

Une analyse à travers les outils de gestions (contrôle de gestion)

• Budget
• Tableaux de bord prospectif

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