CH06 OEM Equations Propagation Ericb-1
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Ondes électromagnétiques
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Propagation des Ondes Électromagnétiques Auteur du document : Eric Bachard
Introduction
Pour transporter de l'information, quelquefois à très grande
distance, on utilise les ondes électromagnétiques (notées
OEM).
À savoir : pour les micro-ondes est comprise entre 1mm et 30 cm dans une bande de fréquence
allant de 1 à 300 GHz environ.
- Dans la suite, on supposera que dans l'onde émise par une source lumineuse, les vibrations des
vecteur
E et B sont sinusoïdales, de fréquence f, et qu'à un instant donné leur distributions le long
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d'un rayon Ox de propagation dessinent deux sinusoïdes de même longueur d'onde , dans deux
c
plans perpendiculaires. Ces sinusoïdes sont en phase et l'on a la relation = équation (1)
f
Remarque 2 : on parle souvent de la relation donnée par l'équation (1) comme étant la relation de
h
De Broglie. En fait la formulation exacte de De Broglie était = , avec h constante de Planck, et
p
p la quantité de mouvement de la particule. Alors si cette particule est un photon on peut remplacer
E E c
h par et p par => = qui est la relation le plus souvent connue.
f c f
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_De_Broglie
- La lumière est de même nature que les ondes décrites par Hertz, dites ondes hertziennes, dans sa
célèbre expérience de 1888 après les travaux théorique de Maxwell, mais les fréquences des ondes
lumineuses sont beaucoup plus grandes que celles des ondes hertziennes. Depuis la fin du siècle
dernier, on a pu étudier et expérimenter dans d'autres domaines des ondes électromagnétiques,
classés d'après leur fréquences ou leur longueurs d'ondes dans le vide.
Longueur d'onde 0
Domaines Fréquences (en Hz)
(dans le vide)
ondes hertziennes 2.105 à 3.1011 1500m à 1 mm
ondes infrarouges 3.1011 à 4.1014 1mm à 0,75 m=750 nm
ondes lumineuses visibles 4.1014 à 7,5. 1014 750 nm à 400 nm
ondes ultraviolettes 7,5.1014 à 1,5 .10 16 400 nm à 20nm=200 Å
rayons X 1,5 .1016 à 6.10 19 200 Å à 0,05 Å=5 pm
rayons 6.10 19 à 10 21 5pm à 0,3 pm
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- Principe de relativité restreinte (Einstein) : la célérité dans le vide c 0 est la même pour toutes
les ondes électromagnétiques, et vaut c 0=299 792 458 m / s que l'on prend souvent égale à
3.108 m / s
(cette valeur nous sert depuis 1983 à définir le mètre étalon).
- la célérité d'une onde dans un milieu transparent, c est toujours plus petite que c 0 . On définit
c
l'indice de réfraction n du milieu par la relation : n= 0 (équation 2) et on a toujours n1 .
c
c c
- la longueur d'onde dans un milieu transparent est définie par : = = 0 = 0
f nf n
c
f c
Remarque : si on calcule = = le résultat ne semble pas dépendre de f, or ce résultat est
0 c0 c0
f
trompeur car la sensation colorée dépend de f, et non de la longueur d'onde . Ce point est
facilement vérifiable en regardant de la lumière perçue comme rouge en regardant la source sous
l'eau dans une piscine : la longueur d'onde dans l'eau a été modifiée, mais pas la fréquence et pas la
couleur perçue non plus, ce qui signifie bien que la sensation colorée est liée à la fréquence.
Les ondes hertziennes diffèrent des ondes lumineuses par la façon dont elles sont émises :
- un émetteur radioélectrique envoie dans l'espace une onde entretenue polarisée, ce qui signifie que
par rapport au rayon de propagation, une direction est privilégiée pour le vecteur E , et une autre
pour le vecteur B .
Le champ électrique E est parallèle à l'antenne émettrice, et l'antenne réceptrice doit être placée
parallèlement à ce champ
E pour le capter au mieux.
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- une source de lumière naturelle monochromatique ( qui ne contient qu'une seul longueur
d'onde ) comprend un grand nombre d'émetteurs (les atomes) qui envoient des trains d'ondes
amortis, incohérents entre eux. À un instant donné, les ondes qui proviennent de l'émission des
atomes de la source ont la même fréquence f (monochromatique = 1 couleur = 1 fréquence), mais
les phases des trains d'ondes et leur plan de polarisation sont distribués au hasard. Compte tenu du
très grand nombre d'atomes émettant simultanément, l'onde résultante n'est pas polarisée (par
compensation) et il existe une symétrie de révolution des E et des B autour du rayon de
propagation.
- une source de lumière cohérente, du type laser, ressemble plus à un émetteur d'ondes
hertziennes : par une interaction convenable entre les atomes de la source, le train d'onde d'un atome
particulier démarre en concordance de phase avec les ondes de tous les atomes qui vibraient déjà.
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3 Équation de propagation
O x
a) but de l'étude
La propagation d'un signal physique résulte d'un couplage entre l'espace et le temps. Dans ce qui
suit, nous essayerons de proposer un modèle simple permettant de "simuler" et surtout de
comprendre les phénomènes observés. Ainsi, on veut trouver une fonction y(x,t) telle que la
grandeur y représente son amplitude, dépendant elle même de la position sur l'axe, notée x, et du
temps t.
Dans notre exemple, l'origine du repère coïncide avec l'origine de la perturbation. Une
conséquence immédiate, est que le point d'impact est centre de symétrie. Il suffira donc de faire
l'étude dans une seule direction pour savoir ce qui se passe dans toutes les directions en même
temps (et on confirmera cette hypothèse grâce à la symétrie des figures observées).
Hypothèses :
[H1] on limite l'étude à une seule direction, mais on regardera ce qui se passe dans les 2 sens ( vers
les x>0 et vers les x<0).
[H2] on néglige l'amortissement de la déformation. Cela revient à faire l'étude "près" du point
d'impact.
[H3] la perturbation (notre signal physique) se déplace à vitesse supposée constante
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Exemples (à connaître) :
Corde tendue : si on agite la corde à une extrémité, une déformation se propage, et son amplitude
est perpendiculaire à la direction de propagation.
Ressort à boudins : chaque spire du ressort peut se déplacer dans le sens de la longueur, et
l'amplitude de la déformation est dite longitudinale dans ce cas.
Remarque : pour un instrument à corde, il existe un 3ème mode de propagation, jamais souhaité car
très dissonant. Il s'agit du mode "en torsion" de la corde.
c) Vocabulaire
Signal : grandeur physique, déformation, perturbation qui se propage à vitesse supposée constante.
Vitesse ou célérité de propagation : la perturbation se propage à une vitesse, appelée aussi célérité,
que l'on supposera constante dans ce cours.
Onde ou fonction d'onde : fonction de l'espace et du temps, solution d'une équation de propagation
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d1) Cas d'une onde directe (propagation vers les x0 ), c'est à dire propagation d'une grandeur
physique appelée signal vers les x0 .
t = t2
Sur le second dessin, on retrouve la même
perturbation, mais à la distance x 2 x 1 car
celle-ci a parcouru une distance positive
(t2 > t1).
O x
x2
x 2− x 1
Soit c + (ou encore v + ) la célérité ou vitesse du signal, définie positive, et telle que c + = .
t 2−t 1
x 2− x 1 x x x x te
On peut écrire : c + = ⇔ c + t 2−t 1= x 2− x 1 ⇔t 2− 2 =t 1− 1 =...=t 3− 3 =...=t− =c
t 2−t 1 c+ c+ c+ c+
x
On remarque que la quantité t− est un invariant, caractéristique de la propagation d'une
c+
grandeur physique vers les x0 . Cet invariant est un mélange d'une fonction de l'espace et du
x
temps. Comme y est le signal propagé, on peut en déduire que y est aussi une fonction de t −
c+
Remarque : on peut montrer que ( x−c + t ) est aussi un invariant caractéristique d'une propagation
vers les x0 .
On procède de la même façon, mais cette fois on prend t 3 et t4 , avec t4 > t3 (la perturbation est plus
loin de l'origine à t = t4 qu'à t = t3, mais cela se passe vers les x négatifs, et donc x 3 est supérieur à x4
car x4 est plus "négatif" que x3 (voir dessins page suivante)
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t = t3
Cette fois-ci, la perturbation se propage de
la droite vers la gauche, et elle est sens de propagation
"renversée" par rapport à la propagation
directe (effet "miroir" du au centre de
symétrie).
x
x3 O
On peut aussi définir une célérité (ou vitesse) de la perturbation vers les x0 .
sens de propagation t = t4
En notant c - cette célérité, il vient :
x −x x x te
c -= 3 4 ⇒ t 3 3 =...=t =c
t 4−t 3 c- c-
x
x4 O
x
Donc t est aussi un invariant caractéristique d'une propagation, mais cette fois quand il y a
c-
x
propagation d'un signal vers les x0 . y est donc aussi une fonction de t
c-
c c
Enfin, pour comparer + à - , il suffit de remarquer que si on faisait un 1/2 tour autour de l'origine
de l'axe 0x, on observerait le même phénomène, ce qui entraîne immédiatement que c + =c -=c
x x
En résumé : t − et t sont des invariants caractéristiques de la propagation de y dans la
c c
direction x.
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La fonction y(x, t) est appelée fonction d'onde, ou onde, car elle est solution d'une équation
différentielle faisant intervenir les dérivées par rapport à l'espace et au temps.
L'équation différentielle dont il est question dans ce cours est l'équation de Jean le Rond
2 2
d'Alembert, qui s'écrit : ∂ y2 = 12 ∂ y2 .
∂ x c ∂t
Énoncé : l'effet de la somme = la somme des effets de chaque cause prise séparément
Dit autrement, si y 1 et y 2 sont des solutions de l'équation de d'Alembert, alors toute combinaison
linéaire y 1 y 2 est aussi une solution de cette équation différentielle.
Exemples : lorsque deux vagues se rencontrent, l'effet produit est la superposition, c'est à dire la
composition des effets produits par chacune des vagues.
Remarque: ce principe est mis en défaut dans les deux cas suivants :
- lorsque l'amplitude est trop importante : apparition de non-linéarités (faisant intervenir le carré ou
des puissances supérieures de l'amplitude) ;
- lorsque le milieu est dispersif. Cela signifie que les vitesses des ondes dans le milieu dépendent de
la fréquence.
Exemple : dans le verre, d'indice n (de l'ordre de 1,5), chaque longueur d'onde se propage à une
vitesse donnée. Conséquences : il existe des aberrations chromatiques (la distance focale pour une
lentille dépend de , et n'est pas la même pour le bleu ou le rouge).
Cadre : les grandeurs qui se propagent sont sinusoïdales. Si de plus la source est placée à l'origine
O, alors y O 0,t = Acos t . Mais que se passe-t-il au point M d'abscisse x M ?
Raisonnement : la vibration qui se trouve au point M à l'instant t, a mis un temps t M pour arriver à
x
ce point M, avec t M = M . Ainsi, la perturbation qui se trouve au point M à l'instant t, est celle qui
c
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xM x
se trouvait en O à l'instant t−t M =t − => y x , t = Acos t − S en un point
c c
quelconque M, avec S la phase à l'origine des temps en ce point.
x
j t−
Signal analytique associé à y(x,t) : on le note y x , t = A e c
.ej S
tM
Remarque pour le retard: = (proportionnalité temps de retard / déphasage modulo 2 )
T 2
2 t M 2 x M 2 x M
=> = = = car =cT , période spatiale ou longueur d'onde de la grandeur
T cT
propagée.
2 x B− x A
Dans le cas général, entre 2 points A et B, on aura le retard de phase AB=
x
Exercice : y x , t = A cos t− => vérifier que y x , t est solution de l'équation de
c
d'Alembert.
∂2 y ∂2 y
Méthode : on calcule en 2 temps, en commençant par le calcul de 2
, puis celui de 2
∂x ∂t
∂2 y ∂ y A x ∂2 y A 2 x
a) 2 : = sin t− , puis =− cos t−
∂x ∂x c c ∂x
2
c
2
c
2 2
∂ y ∂y x ∂ y x
b) 2 : =−A sin t − ; =− A 2 cos t −
∂t ∂t c ∂t
2
c
2 2
∂ y 1 ∂ y
=> on vérifie bien que 2
= 2 2 , c'est à dire que y(x,t) est bien solution de l'équation de
∂ x c ∂t
l'Alembert. Comme y x , t est bien solution de cette équation, alors on peut affirmer que y x , t
se propage à la célérité c vers les x0 .
1 ∂y
Remarque 3 : étendue à l'espace de dimension 3, elle s'écrirait y− =condition
c2 ∂ t2
1 ∂
Soit, en posant " " (opérateur "d'Alembertien"). =− étant appliqué à toute grandeur
c2 ∂ t 2
se propageant. La condition (dite de jauge) restant à préciser.
Dans les livres, on trouve souvent écrit Jean d'Alembert, plutôt que Jean le Rond d'Alembert .
En fait, Jean le Rond d'Alembert (1717-1783), a été abandonné dès sa naissance par sa mère
naturelle, Mme de Tencin, et il fût trouvé sur le parvis de l'église St Jean le Rond. D'où son nom...
Élevé ensuite par la femme d'un pauvre vitrier, celui-ci eut une carrière scientifique remarquable Il
fût ainsi élu à 23 ans à l'Académie des Sciences. Parmi ses nombreux travaux, le plus connu est
celui sur l'équation de propagation des cordes vibrantes (la suite à la bibliothèque...)
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même état vibratoire qu'en M 1 , et correspond à la différence de phase instantanée entre les 2
points. Cette différence de phase est proportionnelle à x 2 − x 1 , distance entre les 2 points.
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Preuve : ceci est vrai à tout instant, a fortiori à l'instant t = 0. Ensuite, on peut prendre 1 comme
étant l'origine des phases, et faire le changement de variable correspondant.
Cas particuliers à (re)connaître :
Étude du cas particulier =2 p (p entier) => les 2 points vibrent en phase
Sur la figure ci-dessus, on peut observer que M 1 et M 2 vibrent en phase, car distants d'un nombre
entier de longueurs d'onde. À tout instant, leurs amplitudes sont les mêmes, de même que leurs
variations respectives. Même remarque pour M 3 et M 4 qui sont aussi en phase.
Étude du cas particulier = 2p1 (p entier) => les 2 points vibrent en opposition
de phase
x
Le signal réel s'écrit : y x , t = Acos[ t− S ]
c
x x x
j t− j t− j t−
=> signal analytique associé : y x , t = A e c
e j = Ae j e
S S c
=Ae c
Remarque : pour savoir si y(x,t) représente l'amplitude complexe d'une onde qui se propage, il faut
que le déphasage soit une fonction linéaire de x.
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Remarque : Ai ne dépend pas de x (cf 3ème hypothèse de départ, à savoir pas d'amortissement)
{
r
car, et n'aura pas de composante en ni en => =0 .
=0
En utilisant l'expression du Laplacien en coordonnées sphériques, il vient :
1 ∂ r
∂ sin ∂ f 1 ∂ f = 1 ∂ r car les composantes en et
2 2 2
1
=
r ∂ r2 r sin ∂ ∂ r 2 sin 2 ∂ 2 r ∂ r 2
2
de sont nulles.
1 ∂ r 1 ∂2
2
Ensuite en utilisant l'équation de propagation (1) , le calcul de donne : = 2 2 soit
r ∂r2 c ∂t
∂2 r 1 ∂2
= 2 2 r (dém.: voir [2] et [3] dans la bibliographie)
∂ r2 c ∂t
r r
Enfin, en appelant t− l'invariant caractéristique de propagation vers les r 0 et t l'invariant
c c
caractéristique de propagation vers les r 0 , il en résulte la solution générale :
r
r =S + t− S - t
c
r
c
1 r 1
ce qui s'écrit finalement : r , t = S + t − S - t
r c r
r
c
1
Et on voit bien que l'amplitude de r ,t subit une décroissance selon une loi en . 3.3
r
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I r 1 S r 2 4 r 22 I r1 r
2
dilate), ce qui permet d'écrire que : = = soit : = 2
I r 2 S r 1 4 r 12 I r2 r1
Cela signifie que l'intensité (en W / m 2 ) de l'onde décroit comme l'inverse du carré de la distance. Et
comme l'intensité de cette onde est proportionnelle au carré de l'amplitude (en fait, elle vaut
l'amplitude x le conjugué de l'amplitude), on peut en conclure que l'amplitude d'une onde sphérique
1
suit la loi de décroissance en , ce qui confirme l'hypothèse de conservation de l'énergie.
r
Cette équation s'écrit n partant de l'équation de d'Alembert, mais en ajoutant un terme dans le
1 ∂2 s s
second membre de l'équation : ∇ 2 s− 2 2 = 2 a et c sont des constantes, a est réelle (c'est une
c ∂t a
longueur).
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1 ∂2 s ∂s
∇ 2 s− 2 2 = s Cette équation traduit un phénomène irréversible (dû à la dérivée
c ∂t ∂t
première par rapport au temps = terme de dissipation d'énergie).
∂4 s 2
2∂ s
Cette équation s'écrit : 4
2
=0
∂t ∂t
∂T
Cette équation s'écrit : = D
∇2T (équation dans laquelle D= )
∂t c
Remarque (cf cours PS81, partie convection) : l'équation de propagation de la chaleur est souvent
étudiée pour les symétries cylindriques (tuyaux).
COMPLÉMENTS :
L'utilisation de la notation complexe avec les grandeurs sinusoïdales est développée en annexe 6.3
(page 27)
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4 Ondes stationnaires
4.1 Définition
L'étude des ondes stationnaires, est initialement due à Bernouilli. On appelle onde stationnaire un
phénomène physique résultant de la superposition de deux ondes progressives sinusoïdales de
même pulsation se propageant en sens contraire.
IMPORTANT : pour des raisons de clarté et de compréhension du phénomène, on a " dilaté "
verticalement la superposition des ondes incidentes et réfléchies. En réalité, tout se passe sur une
ligne d'épaisseur nulle.
Alors si on appelle + la somme de toutes les amplitudes allant de gauche à droite, et - celle de
toutes les amplitudes allant de droite à gauche, la résultante (c'est à dire la superposition) donne une
fonction du type : M , t= f M . g t . Ainsi, si toutes les conditions sont réunies, on appelle
onde stationnaire, entre 2 points A et B, une fonction définie comme le produit d'une fonction de
l'espace (dépend d'un point M situé entre A et B) et du temps (en un point M, on observe une
oscillation d'amplitude donnée. Soit : M , t = Amplitude M . f t
Remarque : on notera dans ce cas très particulier le découplage entre l'espace et le temps.
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Commentaires : sur la figure ci-dessus, en x = 0 et x=L, on force une amplitude de vibration = 0 (la
corde est attachée). Ce sont les conditions aux limites. On remarque aussi qu'il existe une autre
valeur de x pour laquelle l'amplitude de vibration est nulle. On appellera fuseaux les formes
dessinées. Ici, il y a deux fuseaux de dessinés.
Définitions :
- On appelle nœuds de vibration le lieu des points M ou l'amplitude de vibration est nulle.
Dans le TP sur les micros-ondes, on supposera que lorsque l'on a un nœud d'amplitude, la valeur
détectée est nulle, et lorsqu'on a affaire à un ventre d'amplitude, la valeur détectée par le capteur
sera maximale.
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Rappel : notre milieu est unidirectionnel entre lesquels on superpose des ondes allant dans un sens
avec des ondes allant dans l'autre, et limité par les points A et B, où vont se réfléchir les ondes. La
réflexion s'effectue sur un conducteur métallique supposé idéal (plan, conductivité infinie, etc).
On supposera de plus que la réflexion des ondes aux extrémités se fera sans atténuation, en
opposition de phase, c'est à dire en ajoutant à la phase instantanée (conséquence des conditions
de continuité de
E se réfléchissant sur un conducteur métallique parfait). Soit R=−1 (ou R= )
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Composantes de E i et Er :
E i se propage selon les x0 , et seule sa composante non nulle est orientée selon Oy ( E yi≠0 ),
{
0
soit : E i = E 0y cos t −kx , le signe - dans t −kx venant du fait qu'il y a propagation selon les
0
x>0.
E r se propage selon les x<0 (d'où l'invariant caractéristique de propagation vers les x0 ), et seule
{
0
sa composante non nulle est orientée selon Oy E yr ≠0 , soit E yr = −E 0y cos tkx . Et on a cette
0
fois tkx pour l'onde réfléchie, car la propagation de cette onde réfléchie s'effectue de droite à
gauche (voir figure)
réflexion en opposition de phase
Ei M
Er
x
O xM L
Soit :
E = E r =E 0 e
E i −e j t kx
j t−kx
e y =E 0 e j t e- jkx −e jkx
ey
⇔
j t
E =E 0 e cos kx− j sin kx−cos kx− j sin kx ey
⇔
j t
E =E 0 e cos t j sin t −2jsin kx
ey
⇔
E= −2jE0 sin kx cos t2 E 0 sin kx sin t
ey
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Conclusion : pour observer des ondes stationnaires avec l'ensemble proposé en TP micro-
ondes, on devra respecter la condition sur la longueur de la cavité L, qui devra vérifier
L= p ( p∈ℕ )
2
La mesure ne sera donc possible que pour des distances multiples entières de 1,6 cm. On pourra
prendre par exemple 40 ≃64cm (ce n'est qu'un exemple permettant d'obtenir un ordre de
2
grandeur réaliste).
Pour des longueurs différentes de p , on n'aura pas une onde stationnaire, mais une onde se
2
propageant légèrement.
-2 3. 10 8 - 2
Remarque : pour =3,2 10 m , on obtient f = .10 =9,375 GHz
3,2
∂
B
(1) div
E= Équation de Maxwell Gauss (3) rot
E=− Équation de Maxwell Faraday
0 ∂t
(2) div
B=0
B est à flux conservatif ∂
E
(4) rot
B= 0 j 0
∂t
E1.1.1) Rappeler (hypothèses comprises) les équations de Maxwell (forme locale et intégrale) dans le vide
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Formes intégrales :
∂B
∭ div B dV =∯ B⋅n⋅dS =0 ∬ E⋅n⋅dS =−∬
rot n⋅dS=∮
⋅ E⋅
dl
∂t
∭ div E dV =∯ E⋅n⋅dS=0 ∬ B⋅n⋅dS=∮
rot dl=∯ 0 0
B⋅
∂E
⋅n⋅dS
∂t
[ 3 pts ]
E1.1.2) Écrire les équations aux dérivées partielles auxquelles obéissent
E et
B justifiant le fait que ces grandeurs
peuvent se propager
E et
B sont des fonctions d'ondes si on montre (fait en TD) que le d'Alembertien de
E et le d'Alembertien de
B sont
2
2 1 ∂
nuls. Le d'Alembertien représentant l'opérateur vectoriel : ∇ − 2⋅ 2 appliqué à
E ou
B.
c0 ∂ t
Remarque : ∇ 2 est aussi appelé Laplacien (vectoriel ici) du vecteur auquel on l'applique.
rot
−∂
B ∂
B
On part de E= et on fait apparaître
E à gauche et à droite, en calculant rot
rot E =
rot − .
∂t ∂t
Ensuite, on calcule séparément à gauche, puis à droite :
Terme de gauche :
E =
rot grad div
E −∇ E =−∇ E car
grad div
2 2
rot E=0
Terme de droite :
∂E
∂
−∂
B rot
∂ B 1 ∂t 1 ∂
2
E
rot =− =− 2 =− 2
∂t ∂t c0 ∂t c0 ∂ t2
2
1 ∂ E 1 ∂
2
E
Et donc = −∇
2 2
E =− 2 2 ⇔∇ E − 2 2
=0
c0 ∂ t c0 ∂ t
Lorsqu'une quantité se propage, on montre qu'il existe une quantité invariante, et caractéristique de la propagation.
Par exemple, dans le cas de la propagation d'une grandeur transversale dans la direction Ox, et selon les x > 0 ,
te x
l'invariant est donné par : c =t − [ 1 pt ]
c0
On suppose
E 0, 0, E Z et
8
B 0, BY , 0 , et on donne f =1014 Hz ; c0 =3⋅10 m/ s .
E1.1.4) Si on suppose que l'onde électromagnétique est plane et transversale, dans quelle direction se propagage cette
onde ? (justifier)
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E1.1.5) Déterminer les composantes du vecteur d'onde en utilisant les propriétés de l'onde plane transversale et
kx
sinusoïdale. On notera les composantes comme suit: k = k .
y
kz
La seule composante non nulle de k est selon la direction de propagation, soit k =k x
ux
uz =
E= E 0 cos t – k x x E=E 0 cos t – x
uz => k x= [1pt]
c c
E1.1.6) Calculer k et .
2 1014 2 6 c
A.N. : ∥k∥=k x= = 8
= ⋅10 rad. m−1 et = =3 m [ 1 pt ]
c 3⋅10 3 f
2x 2x
E1.1.7) Montrer que la fonction f x ,t=2cos t − 4sin t est solution l'équation de
c0 c0
propagation des ondes de Jean Le Rond d'Alembert
2x 2x
On part de: f x ,t =2cos t− 4sin t (équation 1).
c0 c0
D'après la forme de f x ,t , on peut supposer que cette fonction est une fonction d'onde, représentant une onde
c 2x
se déplaçant à la vitesse c= 0 selon les x>0 (invariant de propagation en t− ) et selon les x<0 (invariant
2 c0
2x
de propagation t ). D'après cette hypothèse, (1) est solution de l'équation de d'Alembert, à savoir :
c0
∂2 f 1 ∂2 f ∂2 f 1 ∂2 f c0
2
= 2 2 . Il faut donc calculer 2 et 2 2 , avec c= (célérité de l'onde), puis comparer ces deux
∂ x c0 ∂ t ∂x c ∂t 2
résultats pour répondre à la question.
∂2 f
Calcul de 2 :
∂x
Tout d'abord , on calcule la dérivée première par rapport à x , soit :
∂f 4 2x 8 2x
= sin t − cos t ;
∂x c0 c0 c0 c0
∂2 f 8 2 x 16 2x
Puis : 2
=− 2 2 cos t− − 2 2 sin t
∂x c0 c0 c0 c0
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1 ∂2 f
Calcul de 2 2 :
c ∂t
∂f 2x 2x
=−2 sin t− 4 cost
∂t c0 c0
z
L'invariant de propagation est du type t , ce qui correspond à une propagation selon l'axe Oz, vers les z négatifs
c
E2.1.2) En utilisant l'équation (1) de l'exercice 2 dans le vide, montrer que E 0z=0
E= E x ux E y
u y E z
uz
∂ ∂ ∂ ∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez
D'après la définition: div E= ∇⋅ E = ux u y
u z ⋅
E =0 soit =0
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z
∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez z
Et comme = =0 , il reste =−E 0z sin t =0 cette dernière expression est vraie à tout
∂x ∂y ∂z c c
z
instant t, en particulier pour sin t ≠0 , ce qui entraine E 0z=0 .
c
E2.1.3) En utilisant l'équation (2) de l'exercice 2 dans le vide, montrer que B0z =0
∂ Bx ∂ By ∂ Bz
On procède de même avec div B =
B=0 : div ∇⋅0 ⇔div
B= =0
∂x ∂y ∂z
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∂ Bx ∂ By
Cette fois-ci, ce sont et qui sont nuls et on a aussi une expression similaire à la question
∂x ∂y
∂ Bz z
précédente pour la 3ème composante, à savoir : = B0z sin t =0
∂z c c
z
Cette dernière expression est vraie à tout instant t, en particulier pour sin t ≠0 , ce qui entraine comme prévu
c
B0z =0
E2.1.4) Quelle propriété fondamentale de l'onde plane les deux questions précédentes retrouvent-elles ?
B et
E sont perpendiculaires à la direction de propagation => l'onde est bien transversale
z
z B0x cos t
E 0x cos t c
Comme E 0y =0 , cela entraîne : E= c et B= z .
0 B0y cos t
c
0
0
∣ ∣∣
∂ 0
Ex
∂x
∂ ∂Ex
Si maintenant on calcule rot E=−
B E= ∂ ∧ 0 =
, on constate que rot
∂t ∂y ∂z
∂
∂z 0
0
∂B
n'aura qu'une seule composante non nulle (car E y ne dépend pas de y), alors que − en aura 2.
∂t
∣ ∣
z
⋅B0x sin t 0
∂B c c ∂ E x Cela signifie que E 0x
En effet, − = z = B0x =0 et . B0y=
∂t ⋅B sin t ∂z c
c 0y c
0
0
∥E∥
Conclusion : on retrouve bien
E ⊥B et ∥B∥= .
c
E2.1.6) Quel est le type de polarisation de l'onde ?
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5 Bibliographie
[3] MURRAY R. SPIEGEL, Analyse vectorielle cours et problèmes, Série SCHAUM, Mc Graw
Hill, 1992, ISBN France 2-7042-0003-3
OOoLight est un logiciel libre sous licence LGPL v3, utilisable sous Linux, Mac OS X et
Windows, et dérivé d'OpenOffice (https://www.openoffice.org.)
Téléchargement : https://adullact.net/frs/?group_id=717
Site officiel : https://www.educoo.org (développeur : Eric Bachard)
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6. Annexes
Dans le cas d'un problème à symétrie cylindrique, le problème est invariant en et en z, et donc
1 r∂T q̇ 1 ∂ T
cette équation se simplifie en : ⋅ ∂ = ⋅ (équation 2)
r ∂r ∂r a ∂t
De plus, s'il n'y a pas de termes de création (ni stockage, ni génération d'énergie) dans le volume de
1 r∂T 1 ∂T
contrôle, q̇=0 , ce qui simplifie encore l'équation : ⋅ ∂ = ⋅ (équation 3)
r ∂r ∂r a ∂t
∂T
Enfin, si en chaque point la température ne varie plus, le terme en s'annule, et l'équation finale
∂t
1 ∂ r∂T
à intégrer devient : r ⋅∂ r ∂ r =0 (équation 4)
(à compléter)
dT
D'après l'équation de Fourier, on peut écrire : r =− 2 r L
dr r
dT dT dT dT
et r =− 2 r L =− 2 rdr L = rdr ⇔ r =rdr
dr r dr rdr dr r dr rdr
dT dT te
Cela revient à dire que r se conserve ⇔ r dr =C =C (équation )
dr
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r T
dr 1 dr 1 r 1
Séparons les variables et intégrons ( ) : = dT ⇒∫ = ∫ dT ⇒ ln = T r−T 1
r C r r
1
CT 1
r1 C
T −T 1
Et on sait que pour r=r 2 , on a T r 2 =T 2 ⇒ C = 2
r
ln 2
r1
r
ln
T r −T 1 r1 T −T 1 r dT T 2−T 1
Enfin, il vient : = ⇔ T r=T 1 2 ⋅ln ⇒ r =
T 2 −T 1 r2 r r1 dr r
ln ln 2 ln 2
r1 r1 r1
dT
On peut maintenant calculer dT et remplacer dans =− 2 L r
dr
T 1 −T 2
=> = (équation )
r
ln 2
r1
2 L
Ce résultat sera utilisé dans la suite, pour la modélisation des échanges thermiques pour le
tube cylindrique creux (paroi d'épaisseur e=r 2 −r 1 ).
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On posera T =T f1−T f2
Les phénomènes en jeu sont : convection à la surface d'échange 1, conduction à travers le tube,
convection dans le milieu 2
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Cette loi est du type T =R th dite " loi d'Ohm thermique "
Ensuite, une fois le problème résolu, on prend la partie de l'expression complexe qui correspond à
l'expression temporelle étudiée. Pour les problèmes linéaires, on conserve la partie réelle de
l'expression complexe. Cependant, lorsqu'on a affaire à des produits (en particulier lorsque le
vecteur de Poyinting est utilisé), cela ne fonctionne plus, et il faut prendre des précautions.
Dans la littérature, on trouve plusieurs conventions de notations possibles, mis la plupart du temps,
on "marque" une grandeur sinusoïdale complexe en la soulignant ( "underline" dans les éditeurs
d'équations ) :
j k .r −t −
Convention 1 : s r , t =a r e . On retrouve s(t) en prenant s r t =Re s r ,t
j k . r −
Convention 2 : s r ,t =ar e . On retrouve cette fois s(t) en prenant s r ,t =Re s r e -j t
j k . r − t
Convention 3 : s r ,t =ar e -j . Cette fois, s r ,t =Re sr e
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- doublage et multiplication de fréquence avec des cristaux aux propriétés NON linéaires (en
entrée : un faisceau laser rouge, en sortie, du violet ou une autre couleur ...)
- miroirs à conjugaison de phase (l'onde réfléchie sur ces miroirs est en opposition de phase avec
l'onde incidente (on ne se verrait plus dans un tel miroir !!
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{ {
U x0 cos k . r − t− x U x0 e− j x
j k . r − t −
= U cos k . r −t − que l'on peut aussi écrire U
U =Re
= U e − j et Uy Ue
y0 z y0
U z0 cos k . r −t − z U z0 e
− j z
{
U x0 cos wt− x− kz
U : U y0 cos wt − y − kz dans la direction de propagation),
(noter la composante nulle de U
0
{ {
U x0 cos wt− kz U x0
que l'on pourrait aussi écrire : U : U y0 cos wt− − kz = U y0 e − j en posant = y − x
0 0
=> pour aller plus loin : voir le document complémentaire "Polarisation elliptique, calcul de la
résultante" en annexe.
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La version initiale de ce document est basée sur le cours d'André Lecerf, ENI Belfort (1994).
Son contenu a ensuite été modifié et continuera d'évoluer progressivement au cours du temps.
Sources synchrones
Deux sources de vibration sont dites synchrones si elles sont sinusoïdales de même fréquence, et si
le déphasage de l'une par rapport à l'autre demeure constant dans le temps.
Onde cohérente
Une onde est cohérente si le déphasage entre les états vibratoires de cette onde passant en deux
points quelconques du milieu de propagation, demeure constant en fonction du temps.
On peut distinguer :
- la cohérence transversale, qui se traduit par une surface d'onde (lieu des points du milieu qui
vibrent en phase) de forme bien définie dans l'espace.
- d'une cohérence longitudinale qui implique que deux points d'un même rayon de propagation sont
équivalents à des sources synchrones.
Pour qu'une source quasi-ponctuelle, c'est à dire de dimensions petites devant la longueur d'onde ,
émette une onde cohérente, il faut qu'elle soit parfaitement monochromatique, donc ne contienne
qu'une seule fréquence et que cette fréquence soit parfaitement stable dans le temps.
Si la source est étendue (dimensions non négligeables devant ), en plus des deux conditions
précédentes, il faut que tous les points qui émettent des ondes soient synchrones.
Des ondes cohérentes sont faciles à réaliser dans les domaines sonore, ultra-sonore et hertzien, où
l'on peut facilement réaliser des sources quasi-ponctuelles puisque est grand. Il suffit alors de
disposer d'un signal de commande parfaitement monochromatique et stable en fréquence.
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Il est impossible de réaliser une onde lumineuse cohérente avec une source de lumière naturelle
parce que :
1°) est très petit, de l'ordre de 0,5 m : toutes les sources lumineuses d'intensité
acceptable sont étendues
2°) la lumière naturelle est toujours émise par des trains d'ondes de durée très brèves (ordre
de grandeur =10 - 10 s correspondant au retour d'un atome préalablement excité à son état
fondamental. Deux trains d'ondes successifs d'un même atome ne sont pas liés en phase et la
longueur de cohérence longitudinale est comparable à celle des trains d'ondes, soit :
3°) une source contient toujours un très grand nombre d'atomes qui émettent simultanément
de manière non synchrone et la cohérence transversale de l'onde ne peut plus être assurée.
La lumière naturelle est comparable aux vagues sur une mer agitée : depuis un point élevé du
littoral, il est possible d'observer les trains d'ondes incohérents qui se côtoient, et parfois se croisent.
onde
filtre lentille diaphragme de sources
quasi-sphérique
monochromatique très faible ouverture quasi-synchrones
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- en séparant dans cette onde deux faisceaux peu ouverts par un dispositif convenable : double-trou,
double-miroir formant un angle faible, double-prisme ...
On remarquera que les 3 conditions : bande étroite de longueurs d'ondes, trou très petit, faisceaux
isolés peu ouverts conduisent à chaque fois à diminuer le flux de lumière utile pour les sources
synchrones, autrement dit, les conditions de synchronisme des sources sont contradictoires avec une
forte intensité lumineuse de celles-ci.
Il est possible de synchroniser l'émission des trains d'ondes de plusieurs atomes par le phénomène
d'émission stimulée : la retombée de l'électron optique d'un atome excité et l'émission associée du
photon sont déclenchées par le passage à proximité d'un photon de même fréquence que celui de
l'atome excité est susceptible d'émettre. Le train d'ondes du photon émis est alors en phase avec
celui du photon déclencheur. Cet effet est exploité dans le laser en réalisant une population
d'atomes excités suffisamment dense pour que l'émission stimulée puisse s'amorcer. La lumière qui
sort d'un laser ressemble à l'onde entretenue émise par une antenne hertzienne. Comparée à la
lumière naturelle monochromatique d'une lampe à décharge luminescente, la lumière d'un laser
possède :
- une longueur de cohérence longitudinale de quelques mètres à quelque kilomètres (au lieu de
quelques centimètres pour la lampe à décharge), ce qui traduit une bonne monochromacité, ou
encore une bonne finesse de la raie laser : on peut définir la longueur d'onde des meilleurs lasers
avec 10 chiffres significatifs.
- une cohérence transversale qui permet une diffraction minimale et une forte concentration en
puissance dans l'onde : luminance 10 9 fois plus grande que la lumière de l'arc électrique.
- une excellente synchronisation de toutes les sources secondaires constituées par les points
matériels éclairés par le faisceau lumineux issu d'un même laser.
Il est donc très facile de réaliser deux sources synchrones intenses avec un faisceau laser. Si facile
même que la lumière diffusée par les points d'un objet éclairé par un laser, forme des interférences
que l'œil perçoit comme une granulation fine sur la surface de l'objet et qui se déplace lorsque
l'observateur change d'angle de vue : c'est l'effet de speckle.
Relations à connaître : la relation qui lie la durée de cohérence à la largeur de raie à mi-hauteur
d'une impulsion laser est donnée par : 1 / 2 . =c 02 . Enfin, on relie la longueur de cohérence à
la longueur de cohérence d'une impulsion laser par la formule : L=c 0
Franges rectilignes non localisées
Analyse du problème
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Calcul de l'interfrange i
{
OM x
≃tg = =
O'O d x ax
⇒ = et qui se retient sous la forme: = (équation 1)
S K d a d
≃ 1 =
S1 S 2 a
Pour avoir une frange brillante à l'ordre p (entier), on doit satisfaire la relation = p , ce qui s'écrit
a xp
aussi : =p .
d
d
L'ordonnée des franges brillantes vérifiera ainsi la relation x B = p (équation 2)
a
Pour avoir une frange sombre, on doit cette fois satisfaire la relation = p , et l'ordonnée x S
2
1 d
des franges sombres vérifiera la relation : x S = k (équation 3)
2 a
Sur la figure observée, les franges sombres s'intercalent à égales distances entre les franges
brillantes. L'interfrange s'obtient en augmentant l'entier k d'une unité (ou d'un ordre) dans l'équation
(2) ou dans l'équation (3).
d
On appelle interfrange, noté i la distance entre 2 états lumineux identiques consécutifs : i=
a
Calcul de répartition de l'éclairement sur l'écran suivant l'axe x
En M, les vibrations qui arrivent en provenance de S 1 et S 2 sont déphasées d'un angle , et tel
que : =2 =2 ax (équation 5)
d
Elles peuvent être représentées par
{ y 1=a 1 cos t
y 2=a 2 cost−
, et l'amplitude de l'onde résultante en
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égale à l'interfrange i.
Supposons S 1 et S 2 en phase : la frange centrale (ordre p = 0) est brillante pour toutes les couleurs
et conserve donc l'aspect blanc. Les franges latérales seront d'abord pour les premières, blanche
irisées de bleu vers le centre, et de rouge vers l'extérieur, puis les franges suivantes seront brouillées
: leur aspect sera blanc, mais dans ce blanc il manquera des radiations que l'on pourrait mettre en
évidence avec un spectroscope qui donnerait alors un spectre cannelé.
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Hypothèses : on considère 2 ondes planes et transversales qui se propagent à la même vitesse dans
la direction Ox, dans le sens des x>0. L'une des ondes est polarisée dans la direction Oy, l'autre dans
la direction Oz (cf figure 1). Cela signifie que le plan d'onde de la première onde est constitué par
les directions Ox et Oy, et que celui de la seconde est constitué par les directions Ox Oz. Ces deux
ondes sont perpendiculaires à chaque instant à l'origine O, et elles se propagent vers la droite sur la
figure 1 ci-dessous
Avec la représentation choisie, la première onde transversale est constamment dirigée selon Oy, la
seconde selon Oz, mais la vitesse de propagation de ces deux ondes n'est pas forcément la même sur
chaque axe.
Notations utilisées :
x
* 1 = désigne le retard de phase de l'onde résultant de la propagation de l'onde dans la
v
ey
direction Ox, constamment dirigée selon
x
* 2= − désigne celui de l'onde se propageant dans la même direction, mais constamment
v
dirigée selon ez
* = déphasage initial entre les deux ondes en O. x désigne l'abscisse de , et la pulsation
en rad/s.
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{ {
x x x
Y =acos t − Y =acos t cos asin t sin
v <=> v v
x x x
Z=bcos t − − b cos t cos −bsin t sin −
v v v
{
x x
1=a cos
; 2=asin
{
Ensuite, on pose, comme inconnues : U =cos t , et
V =sin t 1=bcos
v
x
v
− ; 2=b sin
x
−
v v
On se ramène ainsi à la résolution d'un système de deux équations à deux inconnues du type :
{Y = 1 U 2 V <=> Y
Z=1 U 2 V Z
= 1 2 U = A U
1 2 V V
En supposant que la matrice A- 1 existe, le calcul de celle-ci (voir calculs annexes ) passe par :
A- 1=
1
2 − 2 , et on en déduit que : U =
1 2− 2 1 −1 1
1
2 − 2 . Y
V 1 2− 2 1 − 1 1 Z
{
x x
aZ sin −bY sin −
v v
cos t=
1 2− 2 1=−ab sin et absin (cf calculs annexes à la fin)
x x
bY cos −−aZ cos
v v
sin t=
absin
b 2 Y 2a 2 Z 2−abYZ cos
Ensuite, on élève au carré et on fait la somme => 1= (cf annexes)
a2 b 2 sin 2
Enfin, en posant A=a| sin | et B=b |sin | , on arrive à l'équation ci-dessous, qui est l'équation
Y 2 Z 2 2YZ
d'une ellipse (en général non rapportée à ses axes ): 1= 2 2 − cos
A B AB
6.5.3) Cas possibles
Prenons par exemple Y t=a cos t et Z t =b cost− . Les différents cas possibles, selon la
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Pour qualifier les ellipses obtenues, on adoptera la convention suivante, dite convention des
opticiens : on regardera la lumière arriver, de telle manière que l’axe Ox soit sortant.
Alors, on parlera :
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Calculs annexes
-1
Calcul de A
{
x x
1 =a cos
; 2=asin
Partie 1. Calcul de 1 2 − 2 1 On rappelle que v v
x x
1=bcos − ; 2=bsin −
v v
Calculons d'abord 1 2 :
x x x x x
1 2=ab cos sin −=ab cos sin cos −cos sin
v v v v v
<=> 1 2=ab cos
[
x
v
sin
x
v
cos −cos 2
x
v
sin ]
Calcul de − 2 1 :
− 2 1=−ab sin
x
v
cos
x
v
−=−absin
x
v
cos
x
v
cos sin
x
v [
sin ]
Finalement, il vient : 1 2− 2 1 =−ab sin sin 2 x cos2 x =−ab sin
v v QED
Partie 3. Calcul de
UV
Rappel : U =
V
1 2
1
−
2 − 2 . Y
2 1 − 1 1 Z
x x
− −asin
b sin
Il vient : U = −1
V absin
−b cos
v
x
− acos
v . Y =>
x Z
v v
x x
bY sin − −aZ sin
U = −1
V ab sin
−bY cos
v
x
− aZ cos
v
x
v v
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{
x x
aZ sin
−bY sin −
v v
U=cos t=
=> ab sin il reste à calculer U 2V 2 => voir partie 4
x x
bY cos − − aZ cos
v v
V =sin t =
ab sin
{
x x
aZ sin
−bY sin −
v v
U=cos t =
On repart des expressions de U et V, avec ab sin
x x
bY cos − − aZ cos
v v
V =sin t =
ab sin
2
x x x x 2
Soit N =aZ sin −bY sin − bY cos −−aZ cos
v v v v
x x x x
Le premier carré vaut : a2 Z 2 sin 2 −2abYZ sin sin −b2 Y 2 sin 2 −
v v v v
x x x x
Le second vaut : a2 Z 2 cos 2 −2abYZ cos cos −b 2 Y 2 cos 2 −
v v v v
x x x x
N =a 2 Z 2b 2 Y 2−2abYZsin sin −cos cos − et le terme entre
v v v v
x
parenthèses vaut cos car sin asin bcos a cos b=cos a−b=cosb−a , et si on prend a= et
v
x
b= − , b-a vaut exactement (!! )
v
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Pour retrouver l'équation générale d'une ellipse, on a posé : A =a| sin | et B=b |sin | .
2 2 Z2 Y2 2YZcos
De plus, l'équation (A4), peut aussi s'écrire : U V = 2 2
2 2
− 2
=1
b sin a sin ab sin
2 2 Y 2 Z2 2YZ.cos
<=> U V = 2
2− =1 qui est l'équation générale d'une ellipse QED
A B AB
Il est très facile de tracer le lieu des points x(t), y(t) en coordonnées paramétriques.
Dans l'exemple ci-dessous, le lecteur pourra vérifier facilement le résultat (attention phi est en
radians, et B qui vaut 2 a été oublié sur la copie d'écran) :
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- tracer lentement la courbe, de façon à pouvoir observer le sens de rotation en fonction de la valeur
du déphasage phi.
=> https://github.com/ebachard/Maxima/tree/master/documentation/french
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Bibliographie
[1] LECERF ANDRE, Physique des ondes et des vibrations 2ème édition 1996, Tec&Doc
Lavoisier, Paris ISBN 2-7430-0166-6 (2ème édition)
[4] MURRAY R. SPIEGEL, Analyse vectorielle cours et problèmes, Série SCHAUM, Mc Graw
Hill, 1992, ISBN France 2-7042-0003-3
OOoLight est un logiciel libre sous licence LGPL v3, utilisable sous Linux, Mac OS X et
Windows, et dérivé d'OpenOffice (https://www.openoffice.org.)
Téléchargement : https://adullact.net/frs/?group_id=717
Site officiel : https://www.educoo.org (développeur : Eric Bachard)
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