COMMANDE DES MACHINES 1er PARTIE
COMMANDE DES MACHINES 1er PARTIE
COMMANDE DES MACHINES 1er PARTIE
La commande électrique est définie comme toute action poursuivant un but précis et
qui modifie dans le sens souhaité le processus commandé. En d’autres termes, la commande
électrique peut être définie comme un système électromécanique composé d’un moteur
électrique, de mécanisme d’alimentation, de transmission et de contrôle, destiné à entraîner
l’organe de travail et à contrôler son mouvement.
Les commandes électriques peuvent être classées selon les différents critères
notamment : la répartition de l’énergie mécanique, le niveau de contrôle, le niveau
d’automatique, le mécanisme de transmission, le mouvement, la nature du courant et le critère
d’optimalité.
Cette commande électrique admet qu’un moteur qui entraîne deux ou plusieurs
mécanismes de travail. Elle est rencontrée dans les vieilles menuiseries et chez les quados.
a) Avantage
b) Inconvénients
Chaque organe de travail est entraîné indépendamment par un moteur électrique ou par deux
et même plusieurs moteurs.
a. Avantages
L’organe de travail est entraîné à une seule vitesse. Les paramètres de la commande
électrique non réglable peuvent varier uniquement à cause des perturbations sur le système.
2. Commande électrique réglable
L’organe de commande répète, avec une grande précision, le signal variable de la commande.
Cas : La reproduction des doubles –clés
5. Commande adaptable
Les paramètres de cette commande peuvent être modifiés par l’action de l’opérateur. Elle
est surtout utilisée pour des petites puissances à usage domestique.
Cas : Le moulin à café.
Les paramètres de cette commande peuvent être variés ou maintenus constants sans la
participation directe de l’opérateur.
Cas Certains Robots et manipulations des machines – outils
Elle est utilisée lorsque le moteur d’entraînement et l’organe de travail ont soit des
vitesses différentes, soit des mouvements différents.
Cas : Train électrique
Le moteur d’entraînement est alimenté par une source à courant continu, soit par une
source à courant alternatif à travers un redresseur.
La rapidité de fonctionnement
Le minimum de pertes électriques
Le maximum de travail utile
L’exactitude
La consommation de l’énergie électrique
La commande électrique non optimale est celle qui ne répond pas aux critères d’optimalité
choisi.
La commande électrique est dite optimale lorsque lors de son fonctionnement elle répond
efficacement au critère principal d’optimalité.
Il est à noter qu’une commande électrique peut être optimale pour un critère donné et non
optimal, pour un autre.
Cas : Une commande peut être rapide, mais entraînement ou entraînant beaucoup plus de
pertes électrique ou d’échauffement.
Les charges sont constituées de tous systèmes mécaniques qui permettent de mettre en
mouvement un mobile ou un fluide. La mise en mouvement d’une charge requiert de modifier
sa vitesse ou sa position ce qui implique de lui fournir un couple (ou une force) afin de
vaincre les effets inertiels, les frottements et autres forces résistantes (par exemple : poids
d’un système se déplacement verticalement).
En application des principes de la mécanique classique, et plus particulièrement de la loi de
Newton, lorsque plusieurs forces sont appliquées à un corps libre de se déplacer selon un axe
linéaire, la projection de la résultante de ces forces sur l’axe de déplacement provoque une
accélération inversement proportionnelle à la masse de ce corps.
Loi de Newton :
L’accélération d’un corps libre de se déplacer sur un axe est directement proportionnelle à la
projection sur cet axe de la somme vectorielle des forces appliquées à ce corps, et inversement
proportionnelle à sa masse.
∑F
a = projectées
m
Pour un corps libre de pivoter autour d’un axe, une loi similaire s’applique, qui fait intervenir
les couples (moments de forces), l’inertie (moment d’inertie) et l’accélération angulaire.
∑T
∝= où α est l’accélération et T chacun des couples et J l’inertie
j
Le calcul des inerties (appelés également moments d’inertie) est essentiel pour déterminer
la cadence de production d’une machine qui utilise des mouvements rotatifs intermittents (va
et vient, profil de came, etc.).
La formule ci-dessous indique comment se calcule l’inertie d’un cylindre plein tournant
autour de son axe. Elle montre surtout que l’inertie augmente avec la puissance 4 du rayon !
m.R2
j= 2
c. Quadrants de fonctionnement
Remarque : Les explications ci-dessous sont relatives aux mouvements rotatifs, dans lesquels
interviennent la vitesse angulaire et le couple. Les mêmes principes s’appliquent aux
mouvements linéaires, dans lesquels interviennent la vitesse (linéaire) et la force.
Si l’on représente dans un diagramme la vitesse d’un corps mobile et le couple qui lui est
appliqué par le moteur et la transmission, on détermine quatre zones de travail possibles,
appelées quadrants.
Figure II.3 Quadrants de fonctionnement d'un entraînement rotatif
Une charge fonctionne à couple constant lorsqu’en régime établi (vitesse stable), le
couple nécessaire est pratiquement constant à toutes les vitesses.
Une telle charge, en régime établi (vitesse stable), nécessite un couple croissant avec la
vitesse. Cette croissance est généralement non-linéaire, à pente croissante.
Figure 2-5 Caractéristique de charge à couple croissant avec la vitesse
Exemples : Pour les pompes volumétriques à vis, les mélangeurs, les vis d'Archimède, les
broches de machines-outils, nous pouvons considérer que le couple croît linéairement avec la
vitesse (frottements visqueux).
Pour les pompes centrifuges, les ventilateurs et soufflantes, les centrifugeuses, nous pouvons
considérer que le couple croît linéairement avec le carré de la vitesse.
Une charge fonctionne à puissance constante lorsqu’en régime établi, le couple nécessaire
décroît de manière inversement proportionnelle à la vitesse.
Figure 2-6 Caractéristique de charge à puissance constante
V
P(t) = T(t) . ω(t) = [F. r(t)] . [r(t)] = F.V = constante
Où F et V sont la force et la vitesse tangentielle : constantes, et r(t)le rayon : variable.
a. Généralités
Les actionneurs conventionnels sont généralement des moteurs électriques rotatifs avec une
plage de vitesse de rotation limitée (env. 500 à 6000 rpm). Or le mouvement des machines
demande principalement des vitesses plus lentes ou des mouvements linéaires. La fonction
des réducteurs est d'effectuer cette transformation. Le besoin d'une vitesse d'entraînement
rigoureusement précise est rare, habituellement une certaine plage de tolérance autour de la
vitesse théorique est admise. Réaliser un rapport de réduction égale précisément à n’importe
quelle valeur est difficile et coûteux, car, nous le verrons, il fait intervenir le rapport entre des
nombres de dents des pignons, et que ces nombres ne peuvent être qu’entiers. Une vitesse
précise ne peut être obtenue que par une commande contrôlée ou réglée en vitesse.
Les critères de choix sont non seulement techniques mais également économiques, la solution
optimale doit tenir compte du coût de l'ensemble commande, moteur et réducteur. Les
moteurs rapides sont en général moins chers que les moteurs plus lents en raison de leur taille
et de leur simplicité de construction. En revanche ils nécessitent des réducteurs à rapport plus
élevé et plus complexes.
Les réducteurs se différencient suivant que leur sortie est rotative ou linéaire, ainsi que selon
leurs axes de rotation ou de glissement. Pour cette raison, nous distinguons :
les réducteurs rotatifs-rotatifs (le moteur et la charge sont rotatifs) ;
les réducteurs rotatifs-linéaire (le moteur et rotatif et la charge est linéaire).
Dans le cadre de ce cours, c’est surtout le choix du rapport de réduction qui sera abordé. Les
aspects constructifs, de précision, de maintenance, etc. ne seront qu’évoqués.
b. Avantages et inconvénients
Le rapport de réduction peut être choisi avec une très grande liberté, ce qui permet
d’utiliser le moteur très efficacement à son régime nominal.
Le moteur électrique peut être placé à l’endroit où il gène le moins.
Il peut être placé en dehors de zones critiques en vibration, température, humidité et
autres facteurs environnementaux (poussière, produits de nettoyage en industrie
alimentaire, risques d’explosion, etc.).
Certains types d’accouplements ne sont pas réversibles, ce qui signifie qu’à l’arrêt, la
charge est freinée sans frein supplémentaire ni intervention du moteur.
Les réducteurs présentent également des inconvénients qu’il convient de bien maîtriser :
Ils présentent toujours un certain jeu, à l’exception notoire des courroies crantées. Cela
signifie que lorsque le moteur commence à freiner la charge, il tournera d’un petit
angle avant que les dents ne se touchent à nouveau. Ce phénomène peut être assimilé à
un choc. S’il se produit trop souvent, les dents seront vite endommagées. Ce
phénomène de jeu n’est pas critique pour des entraînements à 1 quadrant, ce qui
recouvre toutes les applications de transport, convoyage, etc. Par contre, pour des
entraînements à 2 quadrants et plus, l’inversion rapide de la force ou du couple peut
provoquer une usure en quelques heures seulement. La courroie crantée est alors une
bonne alternative, car sa plasticité amorti le jeu. Si cette solution ne peut être utilisée,
par exemple à cause de problèmes d’encombrement, il faut alors utiliser des
engrenages à compensation de jeu ou une vis à billes, solutions beaucoup plus
coûteuses.
La plupart des réducteurs créent des forces radiale et axiale, dont il convient de tenir
compte dans le dimensionnement des paliers et bâtis de machines.
Les réducteurs provoquent des vibrations qui peuvent être gênantes.
Les réducteurs présentent forcément un phénomène d’usure. Celle-ci peut être
particulièrement critique si les alignements ne sont pas assez précis.
Le rendement n’est pas très bon. Il peut n’être que de 60% pour les réducteurs les
moins chers. Les réducteurs avec plus de 90% de rendement sont plus coûteux.
Les réducteurs à courroie crantée peuvent poser des difficultés lors du démarrage à
froid. En effet, ils doivent être tendus correctement en marche normale, c’est-à-dire à
chaud. A basse température, leur contraction augment les forces radiales et peut
diminuer le rendement à un point tel que le moteur ne parvient plus à mettre la
machine en mouvement.