CM3 - Cognitivisme + Constructivisme
CM3 - Cognitivisme + Constructivisme
CM3 - Cognitivisme + Constructivisme
Courant apparu fin des années 40 mais qui prend sa source dans le courant du Gestaltisme. Les
cognitivisme s’inspirent des gestaltistes et se différencient des béhavioristes en cherchant a
exploiter la boite noire. Aujourd’hui ils ont accès
Auteurs précurseurs :
« The magical number seven » - Miller (1956)
→ Le chiffre 7 représente le nombre de choses que nous sommes capables de retenir dans la mémoire à court
terme. Il va étudier sur la capacité de notre mémoire de travail à retenir un nombre d’informations. Il
fait parti du courant cognitiviste car il va se mettre à étudier la boîte noire et à étudier les
mécanismes de notre cognition et notamment pour apprendre de nouvelles choses.
Théorie cognitiviste :
Contrairement au béhaviorisme, les cognitivistes revendiquent l’étude, l’accès aux processus
cognitifs internes (exemple : travaux de Bruner). On peut étudier les processus cognitifs sans pour
autant les observer directement.
Les cognitivistes analysent les stratégies mentales des individus (mesure indirecte dans un premier
temps). Ce sont les comportements qu’on observe à l’extérieur qui permettent aux chercheurs de
faire des hypothèses fortes et légitimes sur la façon dont le cerveau fonctionne. Aujourd’hui, nous
sommes capable de mesurer directement les processus cognitifs grâce à l’imagerie cérébrale
fonctionnelle. Ces mesures sont donc de plus en plus directes, la boîte noire s’est éclairée d’abord
par des mesures indirectes puis par des technologies qui permettent de comprendre comment
certaines aires corticales interagissent avec d’autres pour apprendre de nouvelles choses, de
nouvelles motricités.
Ce courant va naître au même moment ou l’ordinateur est crée. L’ordinateur est une machine qui
fonctionne par programme, par lois binaires qui traitent de l’information. Le cognitiviste est donc
fortement influencé par l’avènement, de l’information (théorie du traitement de l’information)
Les chercheurs vont s’intéresser à comment on filtre l’information. Surtout comment l’information
est codée?
Il y a donc d’abord une mémoire de travail qui a une capacité limitée et qu’à un moment donné, il
va falloir encoder ce qu’on a appris pour le ranger dans la mémoire à long terme.
C’est pour cette raison que beaucoup d’enseignants vont des chapitres en utilisant des fiches, font
des cartes mentales pour aider les élèves à encoder les informations pour les garder dans la mémoire
à long terme.
Il y a un sens : d’abord on filtre, puis mémoire de travail, puis mémoire à long terme mais on voit
quand fonction de ce qu’on a appris, on va filtrer peut-être des choses différentes et encoder les
choses différemment. Autrement dit, il y a un effet boucle en fonction de ce que j’ai appris, je
perçois le monde de façon différent donc il y a des interactions entre le monde et l’individu. Celui
qui a appris, ne perçoit plus le monde de la même façon, en tout cas le code et le filtre de manières
différentes.
Modèle de la mémoire de travail de Baddeley et Hitch (1974)
Ce modèle tente d’expliquer comment la mémoire de travail fonctionne et pourquoi elle est
importante. Elle est au cœur de toutes les fonctions exécutives, c’est donc le réacteur central.
Mémoire de travail : centre des fonctions exécutives ( mécanismes qui gèrent les processus
mentaux conscients).
Notion de charge cognitive (Sweller & Chandler, 1994) : charge intrinsèque et charge extrinsèque
On va étudier des individus qui ont des lésions nettement identifiés exemple :
lésion de l’hypocampe. Quelles sont les défaillances en termes de mémorisation et
d’apprentissage chez ces personnes qui ont des lésions? Si la lésion provoque tel
type de défaillance alors on en conclut que c’est la partie lésée qui est responsable
de la fonction qui n’existe plus actuellement.
Les cognitivistes dans le domaine de l’apprentissage tentent véritablement d’en savoir plus sur les
stratégies cognitives et les stratégies méta-cognitives que l’on utilise pour pouvoir apprendre,
réussir ses études et puis apprendre de nouvelles compétences et développer de nouvelles
compétences.
Quelle est la différence entre une stratégie cognitive et une stratégie méta-cognitive?
• Stratégie cognitives : Comment on encode l’information, les stratégies d’encodage de
l’information (déduction et induction), de répétition, d’élaboration, d’organisation.
• Stratégies méta-cognitives : Jugement et régulation des stratégies cognitives mises en
place.
• Des croyances positives quand à ses capacités à contrôler son apprentissage (auto efficacité,
Bandura)
Étude de développement
- L’apprentissage résulte d’une interaction entre le sujet et son environnement. La connaissance
n’est pas dans l’environnement. La connaissance est dans cette interaction entre le sujet qui agit sur
l’environnement.
Piaget va étudier comment les structures cognitives qui va appeler des «schèmes» vont apparaître
lors du développement de l’enfant.
Travaux d’épistémologie génétique : les schèmes activés lors de traitement de l’information peuvent
se restructurer lors de résolution de problème. (Comment un schème peut se transformer ?)
Il va proposer une théorie → Si on veux changer le schème de pensées d’un enfant alors il faut
qu’il soit confronté à un problème et qu’il le résolve pour se construire lui même ses nouveaux
schèmes d’où le terme de «constructivisme».
→ C’est l’enfant qui se construit lui-même ses nouveaux schèmes dans une interaction avec
l’environnement.
Piaget reste émerveillé par le fait que quelques soient les populations qui va étudié, qu’il s’agit
d’enfants de milieu favorisé dans les villes, enfants moins favorisés de l’époque (les campagnes).
Même si les âges de stades peuvent différer, quelques soient les études qu’ils ont pu faire, ces 4
stades sont toujours dans le même ordre.
Au début, il prend un objet il le claque et il fait du bruit et l’enfant est content Ensuite, il prend un
œuf il fait la même chose et il est dégoûté
→ Il y a donc un conflit cognitif entre la façon dont je concevais cet objet et ce qu’il vient de se
passer. Ce conflit a force d’exister va susciter chez l’enfant, un phénomène d’accommodation.
- Accommodation : l’enfant se rend compte que certains objets font du bruit et d’autres casses,
donc il s’accommode.
Chez Piaget, un enfant apprend par le principe d’assimilation/accommodation par l’intermédiaire
d’un conflit socio-cognitif. C’est de cette façon là que les enfants se construisent de nouveaux
schèmes de pensées, de nouvelles perceptions du monde.
Expériences de Piaget
Je dois donc adapter mon enseignement au stade de l’enfant et je vais proposer des expériences qui
vont le perturber pour le faire passer à un autre stade.
Contrairement au béhaviorisme, il s’agit ici de découvrir des nouvelles choses (situation complexe).
L’enfant est un constructeur de savoir, et non un récipient qu’on remplit, à la condition qu’on lui
propose des problèmes à résoudre a la hauteur de son stade de développement.
Il existe actuellement des stratégies de formations (même pour les adultes) qui sont « apprentissage
par simulation », « approche par compétence » (=former a résoudre des problèmes complexes,
mobiliser des contenus et des savoirs pour se construire des compétences) et « apprentissage par
problèmes »