Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
D’APPROFFONDISSEMENT AU SEIN DE LA
TRESORERIE GENERALE DU ROYAUME
RABAT
Remerciements :
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait
opportun de commencer ce rapport de stage avec des remerciements, à ceux qui
m’ont beaucoup appris lors de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de
rendre de ce stage un moment très profitable.
Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à Mr ABDELKARIM LASFAR et qui
m’a beaucoup aidé dans ma recherche de stage et m’a permis de postuler dans
cette entreprise. Son écoute et Ses conseils m’ont permis de cibler mes
candidatures, et de trouver ce stage qui était en totale adéquation avec mes attentes.
Je remercie évidemment mon encadrante de stage qui m’a encadré tout au
long du mois passé et qui a rendu mon stage passionnant à savoir Mme. NAJAT
LEBZAR, ainsi que tous les intervenants qui ont contribué de manière indirecte à la
réussite de ce stage.
Pour finir, il est nécessaire de remercier tous les membres du cadre
pédagogique de l’ENGC CASABLANCA qui ont contribué à ma formation et au choix
la Trésorerie Générale Du Royaume comme lieu de stage. Plus particulièrement mon
encadrant Monsieur REDOUANE DAAFI qui m’a beaucoup aidé lors de la rédaction
de ce rapport.
Sommaire :
Introduction …………………………………………………………………………4
2
Chapitre1 : Aperçu général du secteur de la finance publique ……………5
1-A l’international…………………………………………………………………6
2-Au Maroc………………………………………………………………………..6
Conclusion générale……………………………………………………………………...34
Bibliographie………………………………………………………………………………35
Avant-propos :
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Plus largement ce stage était l’opportunité de prise de contact avec le milieu
professionnel, car, pendant cette période on apprend à s’adapter profondément à la
fonction future.
J’ai l’honneur de vous présenter ce modeste travail, qui est le fruit de ma
formation et de mon stage, où je commence par une présentation du ministère et je
clore avec les différents travaux réalisés.
Introduction :
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Savoir être : C’est le domaine des relations que l’on essaye de
développer chez l’étudiant, notamment l’ensemble d’attitudes et de
comportements qui lui permettront d’entrer en contact avec autrui.
De ce fait, le stage pratique permet d’appliquer et de pratiquer les connaissances
acquises en théorie. Il représente, une ouverture sur la vraie vie professionnelle,
celle que l’étudiant est appelé à affronter au terme de ses études. Il constitue un
début d’expérience pratique, permettant le passage de l’abstrait au concret par
l’amélioration et la mise en application des connaissances théorique, notamment
permettre à l’étudiant de :
1- A l’international :
Les finances publiques sont de droit public. En effet, ils comprennent tous les actes
visant à établir des budgets intérimaires, des moyens de taxation, d'optimisation des
dépenses et de contrôle. En bref, ils sont définis comme la gestion des ressources
mises à la disposition de l'État, des collectivités publiques, des collectivités locales,
des institutions de sécurité sociale et des établissements publics pour payer les
charges et la gestion des impôts collectés. Bref, ils sont associés à toutes les formes
d'action publique.
De plus, son objectif principal est d'assurer la croissance économique du pays et de
distribuer les fonds nécessaires sous une forme appropriée. De plus, ils peuvent
favoriser une croissance rapide et durable dans tel ou tel secteur de temps en temps.
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La finance publique internationale est l'ensemble des circuits et flux financiers liant
les États souverains, ou bien entre eux, ou aux organisations
supranationales spécialisées. La finance publique internationale peut passer par
les marchés financiers ou par des canaux bilatéraux.
Les États souverains peuvent coopérer dans le domaine des finances publiques. Il
est ainsi possible pour un État d'ouvrir un poste de dépense afin d'envoyer des dons
ou autres transferts financiers vers le trésor public d'un autre pays. Ces transferts
peuvent être discrétionnaires, votés par le Parlement, ou bien encore, être réglés par
des traités au sein d'une communauté d'États.
2- Au niveau national :
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1- La trésorerie générale du royaume :
La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) constitue l’une des administrations les
plus importantes du Ministère de l’Economie et des Finances et à travers laquelle
transite l’ensemble des flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités
territoriales. Elle est également au centre d’un maillage institutionnel constitué
d’administrations publiques, d’établissements publics, de collectivités territoriales et
d’autres grandes institutions financières tous concernés par la gestion des deniers
publics. La TGR a initié, depuis 3 ans, un grand projet de modernisation dont la
vision stratégique est sous-tendue par deux objectifs fondamentaux à savoir :
La contribution à l’amélioration substantielle de la gestion des finances publiques ;
L’amélioration du service rendu aux clients et partenaires
2- Missions de la TGR :
Les missions de la Trésorerie Générale du Royaume sont nombreuses. Celles-ci
peuvent être résumées comme suit :
Le recouvrement des créances publiques ;
Le contrôle et le paiement des dépenses publiques ;
La gestion des finances locales ;
La gestion des dépôts au Trésor ;
La production de l’information financière et comptable.
Le recouvrement des créances publiques :
La TGR assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics, la
perception des recettes fiscales et non fiscales, à travers notamment :
La gestion du contentieux administratif et judiciaire relatif au recouvrement et
l’assistance des percepteurs en la matière ;
La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat,
des budgets annexes et des Comptes Spéciaux du Trésor ;
La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des
amendes et condamnations pécuniaires ;
La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le Trésor et de «
fonds de roulement » consentis par des organismes de financement des
projets publics ;
L’élaboration des statistiques concernant la situation du recouvrement de
créances publiques.
Le contrôle et le paiement des dépenses publiques :
La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau
de la TGR est chargé de contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité
des dépenses de l’Etat. Elle assure à travers son réseau de comptables, le
règlement desdites dépenses. En effet, au vu des propositions d’engagement et des
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ordres de paiement transmis par les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR
procèdent au règlement des créances de l’Etat.
La Trésorerie Générale assure également par le biais de la Paierie Principale des
Rémunérations (PPR), le contrôle et le traitement de la paie de près de 650 000
fonctionnaires.
La gestion des finances locales :
A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la
gestion des budgets de 1 659 collectivités territoriales, de 86 groupements et de 41
arrondissements. En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs créances, au
règlement de leurs dépenses et à la paie de leur personnel.
La TGR met à contribution également son expertise en offrant le conseil et
l’assistance nécessaire aux collectivités territoriales. Ce conseil qui est de nature
juridique et financière, concerne, entre autres, la modernisation des procédures
comptables, l’analyse financière et l’élaboration des tableaux de bord.
La gestion des dépôts au Trésor :
La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à travers
cette activité au financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, elle gère les
comptes des entreprises et établissements publics qui sont soumis à l’obligation de
dépôt de leurs fonds au Trésor. Cette activité est étendue également à la gestion des
dépôts d’autres personnes morales ou privées.
La production de l’information financière et comptable :
La TGR assure la centralisation des opérations comptables de l’Etat et des
collectivités territoriales et de ce fait elle constitue une référence en matière de
production et de valorisation de l’information comptable de l’Etat et des collectivités
territoriales.
1- Valeurs de la TGR :
Ces valeurs partagées sont le socle commun de la Trésorerie Générale du Royaume
auxquelles elle fait référer ses ambitions, fédère ses actions quotidiennes et fonde
ses jugements moraux pour guider sa conduite sur un plan individuel et collectif.
Engagement :
Un contrat éthique qui se traduit par l’adhésion et l’implication de l’ensemble des
femmes et des hommes de la Trésorerie Générale du Royaume dans la vision et les
objectifs de l’institution qui place les clients et partenaires au centre de ses
préoccupations.
Ouverture :
La volonté en externe et en interne de développer la communication, de partager
l’information, de renforcer l’écoute et de respecter au quotidien le principe de
transparence pour contribuer à l’efficacité de la gestion publique.
Performance :
Encourager la responsabilité individuelle et collective, consolider le
professionnalisme des équipes dans le cadre de la rigueur quotidienne et d’une
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recherche continue d’un service de qualité pour développer les métiers et les projets
de la Trésorerie Générale du Royaume et créer de la valeur.
Innovation :
Encourager la prise d’initiatives en initiant le principe de modernité et en valorisant la
créativité à tous les niveaux pour être acteur du changement.
Recouvrement :
Selon le code de recouvrement des créances publiques (Art. 1 de la loi 15-97), on
entend par recouvrement l’ensemble des actions et opérations entreprises pour
obtenir des redevables envers l’Etat, les collectivités territoriales et leurs
groupements et les établissements publics, le règlement des créances mises à leur
charge par les lois et règlements en vigueur ou résultant de jugements et arrêts ou
de conventions.
Les créances publiques dont le recouvrement est assuré conformément aux
dispositions du code de recouvrement sont celles énumérées à l’article 2 dudit code,
à savoir :
Les impôts directs et taxes assimilées de l’Etat ainsi que la taxe sur la valeur
ajoutée, désignés dans la suite du code de recouvrement « impôts et taxes » ;
Les droits et taxes de douane ;
Les droits d’enregistrement et de timbre et taxes assimilées ;
Les produits et revenus domaniaux, notamment :
Les droits d’occupation temporaire ;
Les revenus des immeubles domaniaux (loyers) ;
Les aliénations d’immeubles ;
Les ventes de meubles, épaves et matériel réformé ;
Les concessions et affermages.
Le produit des exploitations et des participations financières de l’Etat ;
Les amendes et condamnations pécuniaires, dont :
Les débets prononcés par les juridictions financières ;
Les amendes et condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions du
Royaume ;
Les confiscations ainsi que les décisions afférentes aux successions
vacantes.
Les impôts et taxes des collectivités territoriales et de leurs groupements.
Il peut s’agir également de toutes créances de l’Etat, des collectivités territoriales et
de leurs groupements et des établissements publics dont la perception est confiée
aux comptables chargés du recouvrement, notamment :
Les taxes parafiscales instituées dans un intérêt économique et social ;
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La rémunération des services rendus dont les tarifs sont fixés par voie
réglementaire ;
Les débets administratifs prononcés par le ministre chargé des finances, etc.
Sont toutefois exclues du champ d’application de ce code, les créances de nature
commerciale.
Chargés du recouvrement :
La mission de recouvrement des créances publiques est confiée aux comptables
énumérés à l’article 3 de la loi 15-97.
Le Trésorier Général du Royaume :
Le trésorier général du Royaume exerce le recouvrement des créances publiques
non fiscales émises par les ordonnateurs principaux de l’Etat. Il assure en outre la
direction et la coordination de l’action en recouvrement des autres comptables
relevant de la trésorerie générale du Royaume.
Les Trésoriers Régionaux, Préfectoraux et Provinciaux :
Les trésoriers régionaux, préfectoraux et provinciaux exercent le recouvrement des
créances publiques émises par les sous-ordonnateurs de l’Etat. Ces derniers
exercent le recouvrement des créances perçues au profit des CT. Ils accordent les
autorisations et visas relatifs aux actes de recouvrement forcé engagés par les
comptables chargés du recouvrement qui leur sont rattachés.
Ils assurent enfin, sous la direction du trésorier général du Royaume, la coordination
de l’action en recouvrement des comptables relevant de leur circonscription.
Les Percepteurs :
Les percepteurs perçoivent les versements spontanés relatifs aux droits au comptant
ou payables sur déclarations des redevables. Ils exercent en outre le recouvrement
des impôts et taxes émis par voie de rôle ainsi que les autres créances perçues au
profit de l’Etat. Ils peuvent enfin être appelés à assurer le recouvrement des
créances publiques pour le compte d’autres comptables publics.
Les Receveurs des Douanes :
Les receveurs des douanes assurent le recouvrement des droits de douanes et des
amendes qui s’y attachent ainsi que certains impôts indirects : la TVA à l’importation
et les taxes intérieures de consommation (TIC).
Les Receveurs de l’enregistrement :
Les receveurs de l’enregistrement et du timbre assurent le recouvrement des droits
d’enregistrement et de timbre ainsi que la TPI.
Les secrétaires greffiers :
Les secrétaires greffiers des juridictions du Royaume sont chargés d’assurer le
recouvrement des amendes et condamnations pécuniaires ainsi que la taxe
judiciaire.
Les agents comptables des établissements publics :
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Les agents comptables des établissements publics ne peuvent exercer le
recouvrement des créances de ces établissements, conformément aux dispositions
de la loi 15-97, que lorsque le texte de création de ces organismes le prévoit
expressément.
Recouvrement amiable :
Le recouvrement amiable est la procédure de règlement des créances publiques
laissée à l'initiative du redevable. La phase de recouvrement amiable s'étend de la
date de mise en recouvrement ou d'émission des créances à celle de leur exigibilité
Le redevable dispose toutefois, après la date d'exigibilité, un délai supplémentaire de
30 jours avant l'engagement d'une action en recouvrement forcé. Le cours de ce
délai ne concerne pas la procédure d'avis à tiers détenteur.
Au cours de cette période, le comptable chargé du recouvrement ne peut engager
aucun acte de recouvrement forcé, il est, par contre, tenu d'accomplir les formalités
de contrôle et de prise en charge des ordres de recette.
1-Contrôle de régularité de la recette
Dès réception des ordres de recette et préalablement à leur prise en charge, le
comptable assignataire chargé de recouvrement exerce le contrôle de régularité
prévu par le règlement général de comptabilité publique (article10) et le règlement de
comptabilité des collectivités locales et de leurs groupements.
Ce contrôle porte sur le fondement juridique de la recette, l'exactitude des calculs de
liquidation du montant de la créances, l'existence des mentions obligatoires,
l'exactitude de l'imputation de la recette et respect des règles de prescription
d'assiette.
2-Prise en charge des ordres de recette
Si au terme de ses contrôles, le comptable ne relève aucune anomalie, l'ordre de
recette est pris en charge suivant les règles habituelles. Cette prise en charge
constitue le point de départ de l'obligation qui lui est faite de recouvrer la créance
concernée.
A défaut de conformité de l'ordre de recette aux règles rappelées ci-dessus, le
comptable chargé du recouvrement doit procéder au rejet motivé dudit ordre de
recette.
Pour les ordres de recettes locatifs, le rejet peut être total ou partiel. En cas de rejet
partiel, le comptable arrête l'ordre de recette à concurrence du montant des articles
admis à la prise en charge. Le bordereau de prise en charge est rectifié en
conséquence. Une copie dudit bordereau est retournée à l'ordonnateur.
3-Exigibilité et majorations de retard
Le paiement des créances publiques doit être effectué au plus tard à la date
d'exigibilité. Faute de quoi l'arrivée de cette date déclenche le processus de
recouvrement forcé et entraine l'application des majorations de retard après
l'écoulement du délai prévu par la loi
a. L'exigibilité des créances publiques
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Une créance ne devient exigible que lorsque son terme est échu, à moins que le
débiteur n'ait été déchu du bénéfice du terme. Il en est ainsi des créances publiques
dont l'exigibilité peut être à terme. Il en est ainsi des créances publiques dont
l'exigibilité peut être à terme ou immédiate.
b- L'Exigibilité à terme :
L'exigibilité à terme signifie que les créances ne deviennent exigibles qu'à l'expiration
d'un délai courant à compter de la date de naissance de la créance.
Les délais d'exigibilité des créances publiques sont déterminés en fonction de la
nature des créances et de la catégorie des redevables.
c- L'exigibilité immédiate
Dans le cas d'exigibilité immédiate, le redevable perd le bénéfice du terme attaché
aux créances publiques en raison du risque de disparition du redevable ou du gage
du trésor suite à des changements intervenus dans la vie ou la situation patrimoniale
dudit redevable, susceptibles de compromettre le recouvrement des créances
publiques
L'exigibilité immédiate a pour effet de permettre au comptable d'engager sans délai
les actions de recouvrement forcé des créances concernées dans les conditions et
suivant les procédures décrites dans la présente instruction.
Majorations de retard :
Les redevables sont tenus de payer les créances mises à leur charge avant leur date
d'exigibilité.
Le défaut de paiement en totalité ou en partie des sommes exigibles entraine
l'application d'une majoration de retard dont le taux et les conditions d'application
varient en fonction de la nature des créances concernées.
Généralités du recouvrement force
1. Règles générales
Les actes de recouvrement forcé sont exécutés en application du code de
recouvrement des créances publiques. En cas de silence de celui-ci, ils demeurent
soumis aux conditions générales de validité des exploits fixées par le code de
procédure civile, quant à leur contenu, modalités d'envoi et délais, dans la mesure de
leur comptabilité avec les dispositions du recouvrement.
2. Personnes pouvant faire l'objet de recouvrement forcé
Le recouvrement forcé est engagé au vu de titres exécutoires dans les conditions
prévues par la présente loi à l'encontre :
· Des redevables qui n'auraient pas acquitté dans les délais fixés le montant des
créances mises à leur charge ;
Toutefois, lorsqu'un contribuable fait l'objet d'une procédure de redressement fiscal,
les comptables chargés du recouvrement est habilité à prendre toutes mesures
conservatoires de nature à sauvegarder le gage du trésor sur la base d'un avis de
redressement en cours, émis par les services d'assiette. Ces mesures ne doivent en
aucun cas entraver l'activité normale de l'entreprise.
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L'avis de redressement visé à l'alinéa précédent est adressé au comptable chargé du
recouvrement concerné après avis du directeur des impôts ou de la personne
déléguée par lui à cet effet.
3. Conditions préalables au recouvrement force
Le recouvrement forcé ne peut être engagé qu'après l'envoi d'un dernier avis sans
frais au redevable. La date d'envoi de cet avis doit être constatée au rôle ou sur tout
autre titre exécutoire ; cette mention fait foi jusqu'à inscription de faux.
A l'exécution du commandement, aucun recouvrement forcé donnant lieu à lieu à
frais ne peut être exercé qu'en vertu d'un état nominatif valant autorisation désignant
le ou les débiteurs. Cette autorisation est décernée par le chef de l'administration
dont relève le comptable chargé du recouvrement ou la personne déléguée par lui à
cet effet.
En effet le recouvrement forcé porte sur l'ensemble des sommes exigibles dues par
un même débiteur
4. Degrés de recouvrement force
Pour le recouvrement forcé des créances publiques, les actes sont engagés dans
l'ordre ci-après :
· Le commandement ;
· La saisie ;
· La vente.
Il peut être également fait recours à la contrainte par corps pour le recouvrement des
impôts et taxes et autres créances publiques dans les conditions prévues aux articles
78, 80, 81,82
1- Organigramme de la TGR :
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2- Outils et systèmes d’information de la TGR :
La Trésorerie Générale du Royaume a adopté pour ses systèmes d’information
orientés métiers deux types de solutions :
Les solutions de type progiciel pour les domaines de la comptabilité de l’Etat
(SI-PCE) et de l’activité bancaire (SIAB) ;
Les solutions développées en spécifique pour les domaines de la dépense
(GID), la recette (GIR) et la paie du personnel de l’Etat et des collectivités
territoriales (Wadef@ujour).
Gestion intégrée des recettes :
Dans un objectif d’améliorer l’efficacité et l’efficience du recouvrement tout en
privilégiant une meilleure relation avec le redevable, la Trésorerie Générale du
Royaume a mis en œuvre un nouveau système de Gestion Intégrée des Recettes
(GIR). Ce système permet de couvrir toutes les natures de recettes de l’Etat et des
collectivités territoriales, tous les intervenants et tout le processus de gestion des
recettes depuis leur constatation jusqu’à leur imputation budgétaire.
Gestion intégrée des dépenses :
La mise en place du système de Gestion Intégrée des Dépenses (GID) entre dans le
cadre des orientations du Gouvernement visant la rationalisation et l’optimisation de
la dépense publique.
La démarche progressive de déploiement de ce système a permis de le généraliser
au niveau de l’ensemble des départements ministériels.
Wadef@jour :
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Le système de paie du personnel de l’Etat, Wadef@ujour, est parmi les systèmes les
plus anciens au niveau national. Il a connu plusieurs mutations accompagnant les
exigences et les nouveaux besoins métiers ainsi que les contraintes et les avancées
technologiques pour atteindre, aujourd’hui, un niveau de professionnalisme aux
standards internationaux.
Le système Wadef@ujour prend en charge la paie mensuelle de plus de 900 000
fonctionnaires de l’Etat, des collectivités territoriales et des organismes publics.
Plan comptable de l’Etat :
La réforme du cadre comptable de l’Etat et le passage d’une comptabilité budgétaire
à une comptabilité d’exercice dans un cadre modernisé s’inspirant des normes
internationales IPSAS (International Public Sector Accounting Standards) a été une
réelle opportunité pour adopter un nouveau système de gestion de la comptabilité de
l’Etat (SI-PCE).
Ce système vise à fédérer toutes les fonctions comptables de l’Etat dans une seule
application comptable commune à tous les gestionnaires et à tous les comptables
publics en renforçant le contrôle et la sécurisation des opérations comptables,
contribuant ainsi à la consolidation de la qualité des comptes et de la piste d’audit.
Ce système sera déployé d’une manière progressive par tranche de postes
comptables et par application métier avec une assistance permanente auprès des
utilisateurs par l’équipe projet et les référents locaux. La réussite de sa mise œuvre
nécessite une appropriation par les utilisateurs et une bonne maîtrise des risques.
Système d’Information de l’Activité Bancaire :
La Trésorerie Générale du Royaume a déployé en 2009 son Système d’Information
de l’Activité Bancaire (SIAB) pour accompagner l’élan de modernisation que connaît
le secteur bancaire.
Ce système repose sur une architecture centralisée répondant aux exigences du
traitement des transactions en temps réel et d’amélioration du contrôle et du pilotage
de l’activité bancaire.
En adhérant au Système Interbancaire Marocain de Télé-compensation (SIMT), la
Trésorerie Générale du Royaume a permis de réduire le délai de règlement
interbancaire à deux jours indépendamment du lieu d’émission et de paiement de la
valeur et ce, grâce à la dématérialisation des chèques.
La TGR dispose actuellement d’un réseau de guichets automatiques bancaires
implantés dans les grandes villes du Royaume et compte élargir son réseau pour
répondre aux besoins de ses clients.
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La Trésorerie Générale du Royaume. Outre la perception des recettes non fiscales
(amendes, condamnations pécuniaires), le recouvrement effectué par le réseau des
comptables publics de la TGR porte principalement sur l’impôt de la patente, la taxe
Urbaine/Taxe d’Edilité et l’impôt sur le revenu.
Le rôle de la TGR dans le domaine des impôts et taxes ne se limite pas au seul
encaissement et recouvrement des recettes, mais aussi à délivrer les différentes
attestations administratives instituées par la législation (attestation de paiement des
impôts grevant l’immeuble, attestation fiscale relative à la cession de Fonds de
commerce, attestation de régularité fiscale pour les soumissionnaires aux marchés
public …).
La TGR possède également à la gestion du recouvrement des taxes parafiscales
pour le compte de certains établissements publics. Il s’agit là d’une prestation qui fait
l’objet d’un conventionnement entre la TGR et l’organisme public concerné.
Dans l’exercice de ces missions, la TGR veille à privilégier des rapports de qualité
avec les contribuables un traitement rapide de leurs réclamations.
Parmi les instruments de recouvrement forcé utilisé par les comptables de la TGR,
on trouve l’Avis à Tiers Détenteurs.
L’avis à tiers détenteur (A.T.D) est une procédure qui permet d’appréhender entre les
mains de tiers qui les détiennent les sommes affectées au privilège du trésor,
appartenant ou devant revenir aux redevables. En application de l’article 102 du
code de recouvrement, la procédure de l’avis à tiers détenteur s’applique pour le
recouvrement de toutes les créances publiques exigibles à la date de sa notification.
L’avis à tiers détenteur appréhende les sommes détenues par les tiers détenteurs, à
concurrence du montant des créances dont le parlement est requis et du solde
disponible aux comptes, L’ATD a un effet d’attribution immédiat qui s’étend même
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aux créances à terme ou conditionnelles que le redevable possède de l’encontre des
tiers détenteurs actionnés.
L’avis à tiers détenteur peut être notifié à toute personne détenant des fonds
appartenant au redevable d’impôts ou débitrice de derniers envers lui à quelque titre
que ce soit (banques, centre des chèques postaux, locataires, fermiers, liquidateurs
de société, mandataires judiciaires, notaires, huissiers de justice, employeurs,
clients, comptables publics…).
Droit de communication :
Aux termes des dispositions de l’article 128 de la loi n° 15-97 formant code de
recouvrement des créances publiques : « les comptables chargés de recouvrement
disposent d’un droit de communication devant leur permettre d’accéder à tous
documents ou renseignements utiles au recouvrement des créances publiques. »
Le droit de communication peut être exercé tant que l’action en recouvrement l’exige
et sans qu’il soit nécessaire d’en informer l’assujetti.
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Présentation de l’Entité du projet GIR :
GIR, acronyme de Gestion Intégré des Recettes, est un système d’information qui
traite toutes les recettes gérées par la TGR. C’est-à-dire les recettes de l’Etat et les
recettes des collectivités locales quel que soit leurs natures et leur mode
d’encaissement.
Il est rappelé que le premier palier de GIR couvre toutes les recettes au comptant de
l’Etat et des collectivités locales. Il concerne le CNT, les TM, les TPP, les TC, les RC
et les perceptions.
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Permettre aux cadres et aux agents de s’approprier le système et d’en
maitriser l’utilisation.
A cet effet, le trésorier préfectoral chargé de la TCR doit tenir une comptabilité a
partie double pour retracer toutes les opérations qu’il exécute ou centralise, ainsi que
tous les mouvements des comptes de disponibilité dont il ordonne ou surveille les
mouvements.
Les écritures comptables sont constatées dans des comptes de la nomenclature des
comptes de l’Etat en vigueur.
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10-04 – Numéraire ;
Le grand livre ; (Il est tenu à raison d’un feuillet par compte et servi à partir du
registre centralisateur arrêté à la fin de chaque mois).
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d’une même journée. Une partie est réservée aux débits, la seconde étant
réservée aux crédits.
Elles sont détaillées au niveau des registres auxiliaires de développement dont les
principaux sont les suivants :
Il est à signaler qu’il peut être ouvert autant de registres que des comptes
tenus.
Ledit Trésorier est tenu d’établir et d’adresser au Centre National des Traitement
‘’CNT’’ (DCFC) un nombre de documents.
La balance générale des comptes est établie à la fin de chaque mois après
intégration des écritures de transfert à partir des résultats du journal général.
Elle doit apparaitre pour toutes les opérations effectuées par le comptable, compte
par compte, tant en débit qu’en crédit :
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Le montant des opérations antérieures ;
Le total ;
Cette situation qui doit être produite mensuellement au CNT (DCFC), fait apparaitre
toutes les opérations ayant affecté le compte courant pendant le mois.
Le solde dégagé en fin d’année au titre de ces deux comptes doit être abandonné.
Néanmoins et afin d’assurer l’équilibre entre les masses débitrices et les masses
créditrices de la balance générale des comptes, la balance d’entrée de ces deux
comptes de transfert est déterminée ainsi qu’il suit :
Au débit du compte 80-31 sera imputé le montant total des crédits des autres
comptes repris au 1er janvier de l’année suivante ;
Au crédit du compte 80-31 sera imputé le montant total des débits des autres
comptes repris au 1er janvier de l’année suivante.
- Autres comptes :
Le solde dégagé en fin d’exercice au titre des comptes 10-04, 71-02, 71-04, 80-00,
81-14 et 82-14 seront repris sans changement en balance d’entrée de l’année
suivante. Quant au compte de règlement, leurs soldes apparaissant en fin d’année,
doivent simplement être abandonnés.
2-Travail effectué :
Les premiers jours de mon stage furent consacrés à la familiarisation avec les
concepts du recouvrement en procédant à la lecture de plusieurs documents dont les
suivants : Le code du recouvrement des créances publiques ; C’est le texte
législatif déterminant les modalités de recouvrement des droits, impôts et taxes des
redevables.
Ebauche de manuel de formation (nouvelles recrues de la TGR)
Après avoir passé une semaine de familiarisation avec les notions et les
terminologies utilisées dans ce service, j’eus la chance d’être accompagnée par
Mme. NAJAT LEBZAR lors de l’accomplissement de plusieurs taches :
La réception du relevé bancaire :
La première étape c’est la réception du relevé bancaire de la veille à propos de Bank
Al-Maghrib (pour une journée comptable on reçois le relevé de n-1) ; après on
compare les transactions de ce relevé avec celles chargées par le système GIR
(gestion intégrée des recettes).
Si une telle transaction est chargée donc elle est identifiée ; sinon l’opération
est consignée.
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L’interface du relevé :
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On établie une demande d’annulation soit pour :
Ou
Un transfert en double.
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Réception des chèques (la TCR envoie un bordereau à la BAM pour l’encaissement)
Restitution virement :
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Le cas de paiement en double ou à tort.
APPLICATION NETTERM : Après la validation de la journée au niveau de
GIR, elle va être générée au niveau de l’application Netterm pour faire La
génération de cette dernière.
GENERATION DE LA JOURNEE :
CONSULTATION D’ACR :
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Comparaison entre les ACR envoyés par GIR et générer au niveau
de Netterm.
Destiné au TP
TRANSFERT DES AVIS DE CREDIT :
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Transmission au TP
3-Problematique :
Recouvrement par voie d’ATD : La charte de 2014 est elle suffisante ou bien
faut-il une réforme plus profonde ?
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protection de la société). La question est de savoir si les remèdes prévus par la
charte susmentionnée sont suffisants ou faut-il des réformes plus profondes ?
Pour le recouvrement de créances, l'Etat dispose d'une procédure spéciale qui lui
permet d'engager des poursuites contre les contribuables par l'intermédiaire de ses
services administratifs sans passer par les tribunaux. Cette tâche est essentiellement
confiée à la Trésorerie Générale du Royaume, qui dispose d'un réseau de
perceptions à travers le pays. Les règles relatives aux conditions et formalités à
remplir par le Service de l'Etat en la matière sont fixées par la loi n° 15-97 portant loi
sur le recouvrement de la dette publique. A l'exception de l'Etat, les autres
établissements publics ont le droit de recouvrer leurs créances selon leurs textes
fondateurs selon la même procédure ; Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Caisse
Centrale de Sécurité, etc.
Le code du recouvrement des créances publiques met à la disposition des
comptables publics une panoplie d'outils, dont la notification aux tiers détenteurs
(ATD), leur permettant de détenir entre les mains d'un tiers l'argent qui appartient ou
revient aux responsables (banques, notaires, avocats, liquidateurs, locataires,
employeurs, etc.). L'ATD est une procédure ancienne de recouvrement des créances
publiques ; elle existait dans l'arrêté du 21 août 1935 sous la forme d'une Assignation
aux Tiers Titulaires (STD) (relative à la poursuite des impôts directs, taxes assimilées
et autres créances perçues par les agents du Ministère de Finances) ; le recours aux
comptables publics est limité en raison des taux d'intérêt bancaires relativement bas.
Depuis l'entrée en vigueur du nouveau code en septembre 2000, les comptables
chargés du recouvrement ont de plus en plus recours à l'ATD contre les
contribuables bancaires. Il en est résulté une banque débordée qui, malgré la
mobilisation de nombreux moyens humains, n'a pas pu faire face au volume
important d'ATD issus des encaissements, d'autant plus que les échanges se
faisaient sur papier. Des centaines d'experts-comptables et des milliers d'agences
bancaires.
Pour remédier à cette situation incontrôlable, le ministère des Finances du Royaume
et la banque locale ont convenu en 2010 d'utiliser une nouvelle technologie pour
dématérialiser l'ensemble du circuit ATD (émis en levant les mains) et établir au
niveau de TGR, la banque (l'unité centrale de collecte)) est responsable de la
centralisation de tous les ATD des encaissements. Le passage du papier au
numérique a alimenté la croissance exponentielle des ATD en volume et en revenus,
provoquant une sorte de panique chez les clients des banques. Face à une situation
dénoncée par les entreprises et les particuliers, les autorités gouvernementales ont
dû intervenir pour calmer la situation, en attendant la réforme du processus de
recouvrement des créances publiques.
Après de longs délais et face à l'impossibilité pour l'Etat de renoncer à ce privilège de
collecte, surtout lorsque les budgets sont limités, les pouvoirs publics ont opté pour
une solution sous forme de charte, tendant à « réconcilier les responsables et
renforcer les relations entre le gouvernement et les citoyens" font confiance et
contribuent à l'amélioration de l'environnement des affaires". Quelles sont donc les
solutions apportées par ladite charte et dans quelle mesure peuvent-elles mettre fin
au malaise créé par la dématérialisation des ATD frappant les comptes bancaires ?
ATD notifie une seule banque
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La dématérialisation de l'échange d'informations entre la banque et la TGR permet à
cette dernière, dans le cadre de l'exercice du droit de communication, d'obtenir les
numéros de tous les comptes du contribuable par un simple échange automatique de
documents avec toutes les banques locales. Ainsi, la saisie instantanée de tous les
comptes débiteurs est possible et augmente les chances de recouvrement des
dettes publiques. Mais en même temps, il peut s'avérer déraisonnable que le solde
total de ces comptes dépasse le montant de la dette de l'ATD. Pour éviter cette
pratique, la charte de recouvrement stipule que le comptable chargé des
recouvrements ne peut notifier l'ATD qu'à une seule banque ; il n'est possible de
notifier l'ATD à une autre banque que si des fonds insuffisants sont collectés après le
premier ATD.
L'article 102 du Code du recouvrement des créances publiques précise que la
notification à un tiers détenteur a pour effet une distribution immédiate des sommes
détenues par le tiers, et cet effet s'étend aux créances à terme ou conditionnelles.
L'application de cette disposition n'est pas sans provoquer des divergences entre les
perceptions des comptes à terme et des bons de caisse au porteur et les banques.
Pour surmonter ces difficultés, les statuts ont adopté une solution équilibrée qui
stipulait que les créances assorties d'un terme ou d'une condition ne pouvaient être
tirées qu'à la date à laquelle le terme ou la condition était réalisé. Mais s'il existe un
compte à terme ou un bon de caisse fictif, la banque le notifiera au TGR mais ne le
débitera qu'à l'échéance.
Donner un délai aux contribuables
La charte accorde au contribuable 72 heures pour entreprendre les démarches qu'il
juge nécessaires pour normaliser sa situation auprès de l'exécutif compétent. Passé
ce délai, le tiers détenteur ou dépositaire doit verser la retenue au comptable chargé
de l'encaissement. D'autre part, il convient de noter que la Banque, dans le cadre de
la convention signée avec le Ministère des Finances du Royaume, détermine dans
les deux jours ouvrables suivant la réception de l'ATD que le solde effectif du compte
peut nécessiter un prélèvement automatique contribuables, et que le traitement est
en cours Après l'opération, commencer avant de recevoir le dossier TGR.
Les retenues sur salaire sont plafonnées ;
Afin d'atténuer l'impact de l'ATD sur les salaires, les statuts prévoient un taux de
retenue sur salaire pouvant aller jusqu'à 40 %. Cependant, cette mesure ne bénéficie
qu'aux fonctionnaires de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements
publics. Quant aux salariés du secteur privé, ils sont toujours soumis au Code du
travail, qui prévoit un barème moins favorable, avec des retenues illimitées pour la
partie du salaire annuel excédant vingt fois le SMIC. Il est important de noter que le
plafonnement des prélèvements n'entrera en vigueur qu'après notification de l'ATD à
l'employeur ; s'il frappe le compte bancaire où est détenu le chèque de paie, le
contribuable ne peut pas prétendre au bénéfice de la règle car la paie, via le compte
bancaire, perd sa Personnalité qui devient partie intégrante du solde créditeur du
compte.
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Actuellement, seuls les ATD TGR affectant les comptes bancaires sont
dématérialisés, ceux initiés par les autres administrations publiques (administrations
fiscales, administrations des douanes, etc.) et les ATD pour les autres tiers titulaires
ou dépositaires sont toujours rédigés par écrit. La charte prévoit l'adoption
progressive de la plateforme de la Trésorerie Générale du Royaume pour le
traitement des opérations liées à l'ATD entre l'administration publique chargée des
recouvrements et les établissements bancaires.
Si le déploiement de la dématérialisation des ATD présente des avantages
indéniables en termes d'efficacité, de coût et de délai, il risque d'augmenter la
pression sur les contribuables, clients des banques, car le nombre d'ATD est amené
à croître de manière exponentielle.
Conscients de ce risque, les rédacteurs de la charte ont établi des rapports mensuels
permettant au ministre de l'Economie et des Finances de suivre le nombre d'ATD et
les sommes recouvrées par ce mode de recouvrement. Ce mécanisme permettrait
au ministre d'intervenir chaque fois qu'il constate que le nombre d'ATD dans une
banque atteint un niveau susceptible de provoquer un nouveau malaise chez les
clients de la banque. En effet, l'utilisation des nouvelles technologies a
considérablement accru le pouvoir de grève des agences chargées du recouvrement
qui, s'il n'est pas bien contrôlé, peut remettre en cause les politiques bancaires
initiées par l'État.
Cela nous amène à nous demander si la dématérialisation des procédures prescrites
par la loi, non seulement en matière de recouvrement mais dans tous les domaines,
ne nécessite pas l'intervention du législateur pour adapter les règles et procédures
aux nouvelles technologies. Il s'agit de garantir les garanties offertes aux citoyens
dans les relations avec l'administration publique
Conclusion :
En guise de conclusion, j’ai réalisé mon stage d’approfondissement de la 4 ème année
de l’ENCGC au sein de la trésorerie générale du royaume.
Toutefois, ce stage n’est que le début d’un long chemin à parcourir car les
connaissances acquises durant ce stage sont considérées comme des bases qui
faciliteront le déroulement de mon cursus universitaire ainsi que mon intégration au
sein du monde du travail.
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Bibliographie
Portail de la Trésorerie Générale du Royaume (tgr.gov.ma)
www.finances.gov.ma
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