BIA 131 Initiation Aux Études Contrastives

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République du Cameroun Republic of Cameroon


**** ****
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua
BP: 644 Maroua The University of Maroua
Tel: (237) 22292119
**** ****
e-mail : falsh.uma@gmail.com
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Faculty of Arts, Letters and Social
Humaines Sciences
**** ***
Département de Lettres Bilingues Department of Bilingual Letters

SYNOPSIS DE COURS

PARCOURS : Lettres bilingues

Intitulé de l’Unité d’Enseignement :


BIA 131 : Initiation aux études contrastives

HEURES
CYCLE CODE TYPE UE SEMESTRE Crédit
CM TD/TP TPE

Licence 1 BIA 131 UE/F 1 15 20 15 6

Par
Dr Nguemo
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Langues d'enseignement : Le cours se donne en français (70 %) et en anglais (30 %). Descriptif du cours :

Ce cours est une introduction à l’analyse contrastive du français et de l’anglais, les deux langues que les
étudiants devront maitriser à la fin de leur parcours.

Objectifs d'apprentissage : Ce cours initie les étudiants des lettres bilingues à l’analyse des similitudes
et des différences qui existent entre le français et l’anglais sur le plan de la stylistique et de la linguistique
dans la perspective de l’enseignement apprentissage de la langue seconde et la traduction. La finalité
est :
• -De soutenir les étudiants dans leur quête du bilinguisme
• De susciter leur attention sur les différences entre les deux langues pouvant causer des
problèmes aux apprenants tant au niveau de l’apprentissage que de la traduction des textes d’une
langue à l’autre.
Contenu de l'activité :
Activités d'apprentissages prévues et méthodes d'enseignement :
Cours magistral (Exposé ex cathedra théorique) accompagné d'exercices et d'activités interactives (TD)
qui permettent de mettre en pratique les connaissances développées dans le cours. Dans la mesure du
possible, le cours se fera de manière interactive et exigera de la part de l'étudiant une participation active.

Méthodes d'évaluation :
• continue et formative : (20%) Une série d’exercices pratiques et de recherche sera demandée aux
étudiants dans le cadre de leur travail personnel. Ces activités et exercices divers organisés durant les
séances de cours devraient permettre à l'étudiant d'évaluer ses progrès. Le niveau de participation
pendant les cours (notamment la présentation d'un exposé) est également pris en compte dans la note
finale.
• Evaluation à mi-parcours : (30%) les étudiants seront soumis à un contrôle de connaissance sous forme
de devoir surveillé à mi-parcours.
• Evaluation finale : (50%)L'examen écrit à l'issue du premier semestre comprend à la fois des questions
d'ordre théorique et des exercices.

Plan de progression de l’UE :

Semaine 1. Introduction générale

Semaine 2. La langue anglaise : histoire et actualité

Semaine 3. La langue anglaise : histoire et actualité

Semaine 4. La langue française : histoire et actualité

Semaine 5. Panorama de l’étude contrastive français-anglais

Semaine 6. Orthographe et typographie comparée

Semaine 7. Capitalisation et majuscule

Semaine 8. La ponctuation dans les deux langues

Semaine 9. Les faux amis

Semaine 10. Travail personnel de l’étudiant (voir fiche des TD jointe)

Semaine 11. Travaux dirigés/Travaux pratiques


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Semaine 12. Travail personnel de l’étudiant

Bibliographie:
Guillemin-Flescher’s Syntaxe comparée du français et de l’anglais, published in 1981
Hélène Chuquet and Michel Paillard’s 1987 Approche linguistique des problèmes de traduction
Vinay and Darbelnet 1958 Stylistique comparée du français et de L’anglais
Tomé, M. (1994) Simplification pédagogique du système vocalique du français Consulté en septembre
2016: http://flenet.rediris.es/tourdetoile/2.htm#enseignement.
Tomé, M. (1995), L' enseignement de la prononciation du français pour des débutants espagnols Consulté en
novembre 2016: http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/phoneticours1.html#Tome95 Actas del II
ColoquioInternacional de Lingüisticafrancesa, Universidad de Sevilla, Sevilla, 2-4 noviembre, 1995, pp. 31-35.
Sites web utiles
http://grammaire.reverso.net/4_1_regle_daccord_generalites.shtml
http://www.lalanguefrancaise.com/les-40-regles-de-base-de-lorthographe-francaise http://agreg-
ink.net/sahai/10-traduction-themoral.html
https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Faux-amis_anglais-fran%C3%A7ais

I-INTRODUCTION
Le français aujourd’hui
Du françois au français
Naissance et évolution du français
Le français est une langue romane. Sa grammaire et la plus grande partie de son vocabulaire sont
issues des formes orales et populaires du latin, telles que l’usage les a transformées depuis l’époque
de la Gaule romaine. Les Serments de Strasbourg, qui scellent en 842 l’alliance entre Charles le
Chauve et Louis le Germanique, rédigés en langue romane et en langue germanique, sont
considérés comme le plus ancien document écrit en français.

Au Moyen Âge, la langue française est faite d’une multitude de dialectes qui varient
considérablement d’une région à une autre. On distingue principalement les parlers d’oïl (au Nord)
et les parlers d’oc (au Sud). Avec l’établissement et l’affermissement de la monarchie capétienne,
c’est la langue d’oïl qui s’impose progressivement.

Mais on peut dire que la France est, comme tous les autres pays d’Europe à cette époque, un pays
bilingue : d’une part, la grande masse de la population parle la langue vulgaire (ou vernaculaire),
qui est aussi celle des chefs-d’œuvre de la littérature ancienne (la Chanson de Roland, le Roman de
la rose...) ; d’autre part, le latin est la langue de l’Église, des clercs, des savants, de l’enseignement,
et c’est aussi l’idiome commun qui permet la communication entre des peuples aux dialectes plus
ou moins bien individualisés.

Malgré la progression continue du français, cette coexistence se prolonge jusqu’au XVIIe siècle, et
même bien plus tard dans le monde de l’Université et dans celui de l’Église.

Le français, langue de la nation


L’extension de l’usage du français (et, qui plus est, d’un français qui puisse être compris par tous)
est proportionnelle, pour une large part, aux progrès de l’administration et de la justice royales
dans le pays. Inversement, l’essor de la langue française et la généralisation de son emploi sont des
facteurs déterminants dans la construction de la nation française.
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Deux articles de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier en août 1539, donnèrent
une assise juridique à ce processus :
Article 110 : Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de justice, nous voulons
et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait, ni puisse avoir, aucune ambiguïté
ou incertitude, ni lieu à demander interprétation.

Article 111 : Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins
contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres
procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres,
enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits
de justice, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel français et
non autrement.

Ainsi la vie publique du pays était-elle indissociablement liée à l’emploi scrupuleux (afin de ne
laisser « aucune ambiguïté ou incertitude ») du « langage maternel français ». Ce texte fondateur
doit être rapproché de la Deffence et Illustration de la langue françoyse (1549). Le manifeste du
groupe qu’on appellera plus tard la « Pléiade » proclame, exactement dix ans après l’ordonnance de
Villers-Cotterêts, l’excellence et la prééminence du français en matière de poésie. On le voit,
l’attachement résolu à la langue française répond à une exigence à la fois politique, juridique et
littéraire.
C’est la même exigence qui conduit à la création de l’Académie française en 1635. Selon les termes
de Marc Fumaroli, Richelieu a fondé l’Académie pour « donner à l’unité du royaume forgée par la
politique une langue et un style qui la symbolisent et la cimentent ». Ainsi, l’article XXIV des statuts
précise que « la principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la
diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et
capable de traiter les arts et les sciences ».
Le dispositif imaginé par Richelieu était si parfait qu’il a franchi les siècles sans modification
majeure : le pouvoir politique ne saurait sans abus intervenir directement sur la langue ; il laisse
donc à une assemblée indépendante, dont le statut est analogue à celui des cours supérieures, le
soin d’enregistrer, d’établir et de régler l’usage. En matière de langage, l’incitation, la régulation et
l’exemple sont des armes bien plus efficaces que l’intervention autoritaire.

L’éclat et la puissance de la monarchie française, le raffinement de la culture, les perfectionnements


apportés à la langue par l’Académie et les grammairiens, l’influence non négligeable des
populations protestantes émigrées, font que le français déborde rapidement,
aux XVIIe et XVIIIe siècles, le cadre de la nation. C’est la langue de l’aristocratie et des personnes
cultivées dans tout le Nord de l’Europe, en Allemagne, en Pologne, en Russie... C’est aussi la langue
de la diplomatie. Tous les grands traités sont rédigés en français, alors qu’ils l’étaient auparavant
en latin. L’empire de la langue française dépasse largement (et c’est une constante) l’empire
politique et économique de la France.

Transformations et réformes de l’orthographe


Depuis la première édition du Dictionnaire de l’Académie, qui représentait déjà un effort normatif
sans précédent, l’orthographe s’est considérablement transformée, tant du fait d’une évolution
naturelle que par l’intervention raisonnée de l’Académie, des lexicographes et des grammairiens.
La réflexion sur l’orthographe doit tenir compte de données multiples et souvent contradictoires,
comme le poids de l’usage établi, les contraintes de l’étymologie et celles de la prononciation, les
pratiques de l’institution scolaire, celles du monde des éditeurs et des imprimeurs, etc.

L’Académie s’est employée, tout au long de son histoire, à maintenir un équilibre entre ces
différentes exigences, l’expérience prouvant que les projets abstraits des réformateurs ne sauraient
à eux seuls faire plier l’usage. Ainsi adopta-t-elle en 1835, dans la sixième édition de son
Dictionnaire, l’orthographe -ais pour les mots terminés jusqu’alors en -ois mais prononcés depuis
longtemps è (le françois, j’étois, etc.), réforme réclamée au siècle précédent par Voltaire.

Au XIXe siècle, le développement de l’institution scolaire a sans doute contribué à figer quelque peu
l’orthographe, tout en suscitant parallèlement de grands projets de réforme. Le système éducatif
avait besoin de règles fermes qui pussent être enseignées aux élèves. Au terme de débats
passionnés, deux arrêtés fixèrent, en 1900 et 1901, de simples tolérances orthographiques et
syntaxiques pour les examens et concours de l’Instruction publique.
5

En 1990, le Conseil supérieur de la langue française fit paraître au Journal officiel un document
intitulé Les rectifications de l’orthographe. Les principales modifications préconisées étaient :

— la soudure d’un certain nombre de noms composés (portemonnaie, pingpong...) ;

— l’harmonisation du pluriel des noms composés avec celui des noms simples (un perce-neige, des
perce-neiges, un garde-malade, des garde-malades...) ;

— la possibilité de supprimer certains accents circonflexes sur le i et le u (voute, traitre, paraitre,


huitre...) ;

— l’accent grave sur le e quand il est précédé d’une autre lettre et suivi d’une syllabe qui comporte
un e muet (évènement, cèleri, sècheresse, règlementaire — comme règlement —, règlementation...)

— l’application des règles usuelles d’orthographe et d’accord aux mots d’origine étrangère (des
imprésarios, un diésel, les médias...).

— la rectification de quelques anomalies graphiques (charriot, imbécilité, nénufar, relai...).

Malgré la modération et le bon sens de ces propositions, la presse s’empara du sujet et entretint
une querelle passablement artificielle. L’Académie approuva à l’unanimité le document, mais resta
fidèle à sa ligne de conduite traditionnelle en demandant que « lesdites recommandations ne soient
pas mises en application par voie impérative et notamment par circulaire ministérielle ». Tout en
souhaitant « que ces simplifications et unifications soient soumises à l’épreuve du temps », la
Compagnie en a adopté un certain nombre dans son Dictionnaire, mentionnant les autres à la fin
de l’ouvrage.

La politique linguistique aujourd’hui


Jugeant que la concurrence de l’anglais, même dans la vie courante, représentait une réelle menace
pour le français et que les importations anglo-américaines dans notre lexique devenaient trop
massives, les autorités gouvernementales ont été amenées, depuis une trentaine d’années, à
compléter le dispositif traditionnel de régulation de la langue.

À partir de 1972, des commissions ministérielles de terminologie et de néologie sont constituées.


Elles s’emploient à indiquer, parfois même à créer, les termes français qu’il convient d’employer
pour éviter tel ou tel mot étranger, ou encore pour désigner une nouvelle notion ou un nouvel objet
encore innommés. Ces termes s’imposent alors à l’administration. On ne dit plus tie-break mais jeu
décisif, baladeur remplace walkman, logiciel se substitue à software, etc.

En 1975, la loi dite « Bas-Lauriol » rend l’emploi du français obligatoire dans différents domaines,
comme l’audiovisuel ou le commerce (publicité, modes d’emploi, factures, etc.), et dans le monde
du travail.

Au cours des années 1990, un ensemble législatif plus cohérent et plus complet est mis en place.
Un nouvel alinéa est ajouté, le 25 juin 1992, à l’article 2 de la Constitution : La langue de la
République est le français.

Se fondant sur ce principe, la loi du 4 août 1994, dite « loi Toubon », élargit les dispositions de la
loi de 1975. Le décret du 3 juillet 1996 institue une nouvelle commission générale de terminologie
et de néologie ; il étoffe le dispositif d’enrichissement de la langue française, l’accord de l’Académie
française devenant indispensable pour que les termes recommandés soient publiés, avec leurs
définitions, au Journal officiel. La magistrature morale de l’Académie se trouve ainsi confirmée par
le droit, pour le plus grand bénéfice des instances et organismes impliqués dans la défense de la
langue française.

La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres : controverse


En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire
concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms
de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans
6

ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les
femmes ».

L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration
préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens
linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français
le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en
revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative.
Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre
non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une
ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on
escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les
femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur
l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un
équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier
».
Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms
de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut
guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur
compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens.
Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986,
mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par
ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de «
faire le point sur la question ».
Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une
intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique
et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette
différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et
ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent
être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui
l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de
formes féminines n’est pas souhaitable.

Le français, langue mondiale

5e langue mondiale par le nombre de ses locuteurs, après l’anglais, le mandarin, l’hindi et
l’espagnol, la langue française est la seule, avec l’anglais, à être présente sur les 5 continents. En
2022, sur 112 pays et territoires, 321 millions (Statistiques par pays – extrait LFDM-2022) de
personnes sont capables de s’exprimer en français. Cette estimation est basée à 95% sur des
sources de données particulièrement fiables.

LA FRANCOPHONIE

Guillou (1993 :9) définit la Francophonie comme ‘’un impératif national de la France dans sa
double dimension de la promotion de la langue française et de la construction d’un espace de
coopération et de solidarité privilégié entre les pays qui ont cette langue en partage.’’
Davantage, selon le site internet Hermann donne deux définitions à la Francophonie :
(i)La Francophonie avec un (f) minuscule, qui désigne le plus souvent l’ensemble de ceux
qui à des degrés divers utilisent la langue française.
(ii)La Francophonie avec un (F) majuscule, qui désigne le plus souvent la Francophonie
officielle avec l’ensemble des gouvernements, des pays adhérents ou instances officielles qui
utilisent le français dans leurs travaux et leurs échanges et contribuent ainsi a la propagation
d’une culture francophone dans le monde.
Sonou (2009 :73) aussi définit la Francophonie comme l’association des pays ayant
en partage le français comme langue officielle totalement dans leur diversité culturelle et
7

linguistique. Ainsi, l’Organisation Internationale de la Francophonie est une organisation


socioculturelle, politique et linguistique.
S’ajoute à toutes ces définitions celle de Deniau (1983 :20) pour qui : « La
Francophonie ne désigne pas simplement une réalité linguistique, géographique
ou sociale, mais également le sentiment d’appartenir à une communauté ou les clivages
géographiques et politiques s’effacent au profit d’une grande compréhension
qui n’exclut pas le respect des différences. »
Selon le site internet (http://agora.qa.ca/francophonie.nsf/Dossiers/Francophonie.htm 10/5/
2011) Léopold Sedar Senghor dans son grand article « Le français, langue de culture » paru
dans le numéro de novembre 1962 de la revue « Esprit » dit : « La Francophonie c’est ce
Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre : cette symbiose des énergies dormantes de
tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire. » Ce
même site donne la définition de la Francophonie proposée par l’actuelle secrétaire général de
la Francophonie Abdou Diouf. La Francophonie, selon lui, est une prise de conscience effective
de notre solidarité naturelle et de notre fraternité, nées d’une approche analogue des affaires
du monde à l’aide d’un même instrument, la langue française.
Les facteurs communs dans les définitions divers données par les différentes sources
citées sont : Le partage d’une même langue, c’est-à -dire la langue française, à différents
degrés d’un pays membre à l’autre et la coopération. Alors ,on peut dire que la Francophonie
est le regroupement des pays ayant en partage à différents degrés la langue française pour des
raisons de coopération dans les domaines de la linguistique, de la culture, de la politique et de
l’économie.
Aujourd’hui la Francophonie désigne à la fois l’ensemble des personnes qui parlent le français
et l’ensemble des pays ou régions où on parle le français. Il faut souligner qu’on parle le
français dans ces pays soit parce que c’est une langue maternelle, soit parce que c’est la langue
de l’ancien pays colonisateur, soit simplement parce que c’est une langue apprise à l’école.
Il est nécessaire d’ajouter, qu’en dehors de l’aspect linguistique et géographique, la
Francophonie entend sortir du cadre historique et regarder vers l’avenir. L’élargissement de la
Francophonie est un défi. « La Francophonie est passée de la langue à la culture, de la culture à
la politique et de la politique à l’économie » (Guillon 1993 :9). Des changements de thèmes
nécessités par la mondialisation.
L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une organisation, personne
morale de droit international public, créée en 1970, regroupant 88 États ou gouvernements en
2018. Elle a pour mission de promouvoir la langue française et la diversité
culturelle et linguistique, de promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme,
d'appuyer l'éducation et la recherche et de développer la coopération.

La langue anglaise

L'anglais (English en anglais ; prononcé : /ˈɪŋ.ɡlɪʃ/) est une langue indo-européenne germanique
originaire d'Angleterre qui tire ses racines de langues du nord de l'Europe (terre d'origine des Angles,
des Saxons et des Frisons) dont le vocabulaire a été enrichi et la syntaxe et la grammaire modifiées par
le français anglo-normand, apporté par les Normands, puis par le français avec les Plantagenêt. La
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langue anglaise est ainsi composée d'environ 60 à 70 % de mots d'origine normande et française3,4.
L'anglais est également très influencé par les langues romanes, en particulier par l'utilisation de
l'alphabet latin ainsi que les chiffres arabes.

Langue officielle de facto du Royaume-Uni, de l'Irlande et d'autres îles de l'archipel britannique (Île de
Man, îles anglo-normandes), l'anglais est la langue maternelle de tout ou partie de la population, et
suivant les cas, la langue ou une des langues officielles de plusieurs pays, totalement ou partiellement
issus des anciennes colonies britanniques de peuplement, dont les États-Unis, le Canada, l'Australie et
la Nouvelle-Zélande, que l'on réunit sous l'appellation de monde anglo-saxon, bien qu'il n'existe pas de
définition universelle de cette expression.

Il est également langue officielle ou langue d'échange dans de très nombreux pays issus de l'ancien
Empire britannique, même en l'absence de population d'origine anglo-saxonne significative (Kenya,
Nigeria, Hong Kong, Inde, Pakistan, etc.).

Beaucoup de pays dont l'anglais est la langue officielle sont réunis au sein du Commonwealth (bien
que pour certains, il ne soit pas l'unique langue officielle).

Il est également l'une des vingt-quatre langues officielles de l'Union européenne.

L'anglais est la langue la plus parlée au monde ; en tant que langue maternelle, il se classe troisième,
après le chinois (mandarin) et l'espagnol.

Considérée par beaucoup comme étant la langue internationale prédominante5, elle est la langue la plus
souvent enseignée en tant que langue étrangère à travers le monde6. Il est également la langue la plus
utilisée sur internet7. L'anglais est l'une des six langues officielles et des deux langues de travail —
avec le français — de l'Organisation des Nations unies (ONU).

L’anglais est une langue germanique occidentale dont l'origine se trouve dans les dialectes anglo-frisons
qui ont été apportés sur l’île de Bretagne par les tribus germaniques venues s’y installer, et fortement
influencée ensuite, surtout au plan lexical, par les langues des colons originaires de Scandinavie, de
Normandie (français anglo-normand) et du nord de la France, en général au Moyen Âge, puis par le
français moderne. Comme pour d'autres langues, des emprunts au grec ancien et au latin ont enrichi de
manière constante le lexique jusqu'à aujourd'hui. Les autres idiomes romans, ainsi que les parlers des
anciennes colonies ont influencé l'anglais britannique de manière beaucoup moins significative, mais
continuent d'être utilisés dans leurs territoires d'origine, l'anglo-américain est un bon exemple.
Traditionnellement, on distingue :

• le vieil anglais (Old English, « Ænglisc »), du Ve siècle au milieu du XIIe siècle ;
• le moyen anglais (Middle English), du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle ;
• l'anglais moderne naissant (Early Modern English), ou anglais élisabéthain, du début du XVIe siècle à la
fin du XVIIe siècle ;
• l'anglais moderne (Modern English), de la fin du XVIIe siècle à nos jours.
Diffusion de l'anglais
La mondialisation, catalyseur de la diffusion de l'anglais
Pourcentages des locuteurs ayant l'anglais comme langue maternelle.

L'influence de l'anglais croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges
commerciaux et technologiques, dominés par de grandes puissances parlant cette langue, le
9

RoyaumeUni et les États-Unis en particulier. Écrivant en 1989, Maurice Pergnier10, évoque cette
situation en ces termes :
« La suprématie socio-économique des États-Unis, d'où découle une puissante hégémonie culturelle, a
fait de l'anglais, en quelques décennies, la langue de communication universelle incontestée. Il n'y a
guère de précédents (…) si on excepte le cas (…) du latin, de la fin de l'Antiquité à la Renaissance. »

La prédominance de l'anglais a remplacé celle du français au XXe siècle, à la suite des deux guerres
mondiales dont la France est sortie exsangue et du renforcement du poids politique et économique des
États-Unis.

L'opinion selon laquelle l'anglais serait la langue de communication universelle incontestée, ainsi que le
choix le plus adapté d’un point de vue économique en matière de communication internationale, est très
vivement contestée (voir Rapport Grin et espéranto).
L'anglais occupe des positions de plus en plus fortes dans le monde, et en particulier en Europe. Le
linguiste Claude Hagège estime que la raison en est le développement considérable, dans l'Europe
contemporaine, de l'économie libérale, dont l'anglais est le support. À l'origine des assises libérales de
l'anglais, une solidarité naturelle unit la langue anglaise et l'idéologie libre-échangiste, qui a dominé la
conception anglaise des relations humaines et commerciales depuis David Hume (1740) et Adam
Smith (1776), lesquels ont inspiré les doctrines libérales de David Ricardo (1817) et John Stuart Mill
(1848). Toutefois, la démographie des pays anglo-saxons étant moins dynamique que celle de certains
pays émergents, la part de la population mondiale ayant l'anglais pour langue maternelle pourrait
diminuer, passant de 9 % en 2000 à 5 % d'ici 205013, alors que selon les projections effectuées par les
Nations unies en 2002, la part de la population francophone pourrait passer de 3 % de la population
mondiale en
2000 à 7 % en 205014. En 2060, la population appartenant aux pays où l’anglais a le statut de langue
officielle (« l'espace anglophone ») atteindra quatre milliards d’individus, les cinq principaux espaces
linguistiques suivants seront le français (850 millions), l'hindi (700 à 800 millions), l'arabe (700
millions), l'espagnol (600 millions) et le portugais (350 millions)15.

Claude Truchot estime que l'usage de termes anglais dans le discours, qui est une pratique qui s'est
renforcée depuis une quinzaine d'années, revêt une dimension idéologique, dans la mesure où son
objectif est d'exprimer la modernité et l'internationalité en évitant l'usage de la langue maternelle 16.

Un certain nombre de multinationales ont refusé l'hégémonie de l'anglais comme l'illustrent les propos
de Jean-François Dehecq, PDG de Sanofi Aventis, tenus lors d'un entretien accordé au journal
L'Expansion (27 juin 2005) qui lui avait demandé quelle était la langue utilisée dans son groupe, celui-ci
répondit : « Ce n’est sûrement pas l’anglais. Une multinationale est une entreprise dans laquelle chacun
peut parler sa langue. Dans une réunion, c’est du cerveau des gens dont on a besoin. Si vous les obligez
à parler anglais, les Anglo-Saxons arrivent avec 100 % de leurs capacités, les gens qui parlent très bien,
avec 50 %, et la majorité, avec 10 %. À vouloir tous être anglo-saxons, il ne faut pas s’étonner que ce
soient les Anglo-Saxons qui gagnent ».
Diffusion dans les sciences et les techniques
L'emploi de mots anglais est notable dans des secteurs comme l'informatique, les télécommunications
comme le fut (et l'est toujours, d'ailleurs) l'italien pour la musique. Mais les nouvelles technologies
(DVD multi-langues, mondialisation de l'internet) et l'adaptation des entreprises à leurs clients (CNN
diffusant en plusieurs langues, Microsoft fabriquant le logiciel Windows en plusieurs langues) ont
porté un coup relatif à cette domination de l'anglais. L'anglais est depuis 1951 la langue utilisée dans
10

l'aviation, sur décision de l'OACI. De plus en plus de travaux de recherches scientifiques (thèses,
études, etc.) sont rédigés en anglais ou font l'objet d'une traduction dans cette langue.

Dans certains États non anglophones, l'anglais est devenu langue officielle dans une partie de
l'enseignement supérieur. En Suisse, l'anglais est devenu une langue d'enseignement pour certains
cours spécifiques, principalement dans des facultés scientifiques et techniques au niveau du Master
universitaire. Les langues d'enseignement demeurent toutefois très largement les langues nationales
officielles qui ont cours en Suisse, à savoir l'allemand, le français ou l'italien.

Etude comparative des langues française et anglaise


Le tableau suivant vous offre un panorama de cette comparaison entre le français et l’anglais.
11

II-
ELEMENTS D’ORTHOGRAPHIE ET DE TYPOGRAPHIE
2.1 Accents
A-Les Accents en français
Il existe 4 sortes d'accents :
▪ L'accent aigu : l'été, la dictée, répété, … ...................................... Symbole phonétique : /e/
▪ L'accent grave : la mère, la règle, auprès,/
▪ L'accent circonflexe : la fête, le crâne, le rôti, …
▪ Le tréma : égoïsme, canoë, naïf, …

1. Les mots suivants ne prennent pas d'accent (liste non exhaustive ) :


▪ On ne met pas d’accent devant une double consonne (blesser, belle, coefficient, couette, dessécher,
effroi, terre), devant un «z», un «x», ou une consonne qui finit un mot (sec, pied, examen, muret, bref...).
Exceptions : châsse, châssis … ▪ appas (= attraits), bateau, Benelux, boiter, boiteux, ça (de cela), chalet,
chapeau, chapitre, cime, cote (de coter), coteau, credo, cru (vin), cru (de croire), cyclone, dessablement,
dessaisir, desservir, diesel, diffamer, drainer, drolatique, express, faine, fantomatique, fibrome, futaie,
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futaille, gaiement, gaine, genet (cheval), gnome, goitre, gracier, gracieux, gracile, hache, haler (tirer), havre,
indu, infamant, infamie, jeun (à), jeune (de jeunesse), manne (nourriture), mat (terne, échecs), moelle,
moelleux, moellon, Nigeria, paturon, psychiatre, racler, ratisser, receler, reclus, repartie (réponse), retable,
revolver, roder (user), ru, ruche, sur (aigre), surir, symptomatique, syndrome, tache (souillure), tatillon,
Venezuela, Vietnam, vilenie, zone...
2. L’accent aigu « ´ »
▪ L’accent aigu ne se met que sur la voyelle e. Il indique un son fermé.
Symbole phonétique : /e/ o Agréer, aléa, allégresse, café, crépi, distinguée, extrémité, féerie, goéland,
irrécouvrable, irrémédiable, mémento, pécher (faillir), pléiade, poésie, réfréner, réglementer, sécréter,
séquoia, spécimen, ténacité, vénézuélien (mais Venezuela)...
Cas particuliers :
➢ Il se prononce mais ne s'écrit pas dans : assener, cuillerée, gangrener, pedigree, receler, repartie,
revolver...

Remarque : Malgré la prononciation, l'accent est aigu dans : allégement, céleri, empiétement, événement,
médecin, réglementation, sécréter...
3. L’accent grave « ` »
L'accent grave ne peut se mettre que sur le a et le u pour éviter la confusion entre deux mots, et sur le e. Symbole
phonétique : / / (voir aussi fiche 55)
Sur le a et le u :
Il ne change pas la prononciation.
o à = préposition, à distinguer de a = forme du verbe avoir (il a) o çà =
adverbe (çà et là = ici), à distinguer de ça = pronom (cela) o là = adverbe (je ne
suis pas là), à distinguer de la = déterminant ou pronom o deçà, delà, holà, voilà o
déjà
o où = pronom relatif ou adverbe, à distinguer de ou = conjonction de coordination
Sur le «e», il indique un son ouvert. On le trouve souvent : o Avant une syllabe
avec un «e» muet : Le pèlerin austère achève le thème de son frère.
o Avant le «s» final d'un mot : Abcès, après, dès, près, exprès, auprès, procès, excès,
congrès, progrès, succès, très...
4. L’accent circonflexe « ^ »
▪ Il marque un allongement du son, en voie de disparition (rôle, pâle, frêle...), ou le
souvenir d'un «s» ancestral (forêt... forestier, hôpital... hospitalier, etc.).
▪ L'accent circonflexe peut se placer sur toutes les voyelles sauf le y. o noirâtre, tempête,
abîme, dôme, flûte...
▪ Il indique souvent la disparition d'un e ou, plus souvent, d'un s :
o âge s'écrivait autrefois eage ; tête s'écrivait autrefois teste ; o forêt,
forestier ; vêtement, vestimentaire ; o hôpital, hospitalier ; fenêtre,
défenestrer.
▪ Il coiffe les voyelles de certains mots afin d'éviter une confusion : o la tâche
(travail) à distinguer de la tache (salissure) ;
o crû (participe passé de croître) à distinguer de cru (verbe croire et adjectif) ;
o mûr (adjectif) à distinguer de mur (nom) ;
o sûr (adjectif = certain) à distinguer de sur (préposition ou adjectif signifiant
aigre) ;
o la côte (d’une mer, ou l’os) à distinguer de la cote (dimension sur un plan)
Fautes d’accent fréquentes
▪ Avec accent : aîné, allô, l’arôme, le bâillon, le dégât, flâner, la grâce, le pôle... ▪ Sans
accent : l’aromate, l’atome, le chapitre, déjeuner, l’égout, gracier, polaire
5. Le tréma « ¨ »
Il sépare la prononciation de deux voyelles qui formeraient, sinon, un seul son. On le place sur la seconde voyelle.
Le tréma est un signe que l'on place au-dessus des voyelles e, i, u, pour indiquer que la voyelle qui les précède
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immédiatement doit être prononcée séparément. o Aiguë, l’ambiguïté, égoïste, haïr, l’héroïne, naïf, l’ouïe, la
paranoïa...

Sur le e de :
o aiguë, ambiguë, exiguë, contiguë, ciguë, canoë, Israël, Noël...
mais : goéland, goélette, goémon, moelle, poêle, poème, poésie, israélien...
Remarque : Le ë n'est pas prononcé dans : Mme de Staël, Saint-Saëns.
Sur le i de :
o L’ambiguïté, l’exiguïté, l’aïeul, la faïence, égoïste, haïr, le maïs,l’ ouïe, inouï, coïncider, ...
mais : coincer, Saigon, séquoia, Hanoi, oui, un ouistiti, éblouir... Sur
le u de : Saül, Esaü, capharnaüm.
Accent sur le E
Quand mettre un accent sur le E ? Marche
à suivre :
1. Contrôler : Avant la lettre x, ou avant une consonne double (FF, LL, MM, NN, PP, RR, TT, SS, …), jamais
d'accent : examen, exact, essayer, dette, tourelle, benne, flemme, fesse, exiger, fillette, message…
2. Décomposer le mot en syllabes (voir fiche no 3)
3. Observer : si, dans la syllabe contenant le E, il est suivi d'une consonne (= le E est à l’intérieur de la
syllabe), on n'ajoute pas d'accent :
• espace → es-pa-ce ; dessin → des-sin ; dessert → des-sert ; rester → res-ter ; percer → percer ;
pied → pied…
Si le E est seul (= le E est en fin de syllabe), il prend un accent :
• désert → dé-sert ; → mè-re → mère; frè-re → frère …
• é quand la syllabe suivante est sonore ; appétit → ap-pé-tit ; élément → é-lé-ment
• è quand la syllabe suivante est muette : pièce → piè-ce ;
• Exemples mixtes : sé-vè-re, é-ta-gè-re…
La cédille se place sous la lettre c uniquement devant les voyelles a, o et u (pour former le son /se/.)
o façon, façade, il plaçait, balançoire, déçu, Exception : douceâtre.

La valeur des accents1 en francais


French Accent Homographs
You may not realize it, but French accents have a purpose. While some accents just signify that an S used to follow
that vowel in Old French (e.g., étudiant used to be spelled estudiant), most French accents indicate the correct
pronunciation of the letter they modify. In addition, there are dozens of French word pairs which are spelled
(though not always pronounced) the same other than accents. To avoid confusion, you should always distinguish
between these words by using the correct accents.*

a - third person singular of avoir (to have) à - (preposition) to, at, in acre - acre
âcre - (adjective) acrid, pungent

âge - age
âgé - (adjective) old

aie - first person singular subjunctive and second person singular imperative of avoir
aïe - (interjection) ouch

arriéré - (adjective) overdue, backward; (noun) backlog, arrears


arrière - back, stern, rear, aft

1*It is grammatically acceptable to leave accents off capital letters. However, since missing accents may cause confusion in
pronunciation and meaning and are technically spelling mistakes, I feel that one should always write with accents.
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bronze - bronze object


bronzé - past participle of bronzer (to tan, bronze)

ça - (indefinite demonstrative pronoun) that, it çà et là - here and there

colle - glue
collé - past participle of coller (to glue)

congres - eels congrès - conference, congress

cote - quotation, quoted value, rating coté - highly thought of / rated (past participle of côter) côte - rib,
slope, coastline côté - side

crêpe - crepe (thin pancake), crepe paper crêpé - past participle of crêper (to backcomb, crimp)

cure - cure, treatment


curé - priest; past participle of curer (to clean out)

de - (preposition) of, from


dé - thimble, die

des - (indefinite article, partitive article) some; contraction of de + les


dès - (preposition) from

différent - different diffèrent - third person plural conjugation of


différer (to differ)

du - contraction of de + le
dû - past participle of devoir (to have to)

-e vs é
At the end of -er verbs, the accent is the difference between the first and third person singular present tense
and the past participle -e - étudie, parle, visite
-é - étudié, parlé, visité

entre - (preposition) between


entré - past participle of entrer (to enter)

es - second person singular of être (to be)


ès - contraction of en + les

êtes - second person plural of être étés - summers

eut - third person singular passé simple of avoir eût - third person singular imperfect subjunctive of avoir
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ferme - farm
fermé - past participle of fermer (to close)

fut - third person singular passé simple of être fût - third person singular imperfect subjunctive of être

gène - gene gêne - trouble, bother, embarrassment gêné - (adjective) short of, embarrassed; past
participle of gêner (to bother)

grade - rank, degree gradé - officer

haler - to haul in hâler - to tan

B-Les accents en anglais

illustre - illustrious, renowned


illustré - illustrated

infecte - (fem adjective) revolting, filthy, obnoxious infecté - infected, contaminated

interne (adj) internal, inner; (noun) boarder, intern interné - inmate (of a mental hospital), internee
(politics)

jeune - (adjective) young jeûne - fasting

juge - judge
jugé - past participle of juger (to judge)

2.2 Capitalisation et majuscules


L’emploi de la majuscule en anglais
Le guide complet de l’usage des majuscules en français

La majuscule – en anglais capital letter ou Si elles sont parfois négligées, les règles d’usage de la capital –
au début d'un mot est majuscule sont néanmoins importantes et peuvent donner statistiquement employée
plus souvent en lieu à une faute d’orthographe. Je vous propose donc un anglais qu’en français. Son
utilisation, ne véritable guide de l’usage de la majuscule en français : quand les utiliser ?
calquant pas toujours celle du français, peut être source d’erreur orthographique. 1/ Au

début d’une phrase, après un point

Règle 1 : à chaque début de phrase on met une majuscule.


On met une majuscule dans les cas
suivants :
Règle 2 : on met toujours une majuscule après un point à
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1/ au pronom personnel I (je) part dans le cas de l’usage d’un point pour une abréviation («
etc.« ). En revanche, on ne met pas de - même lorsqu’il fait partie d’une majuscule après le point-
virgule. On met une majuscule contraction : I’m, I’ll après un point d’exclamation à part si
c’est une
interjection (voir l’article sur les règles de la ponctuation).
2/ au premier mot d’une citation (en
discours direct) Exemples : Hier j’ai écrit une lettre. Aujourd’hui que
vais-je faire ? Je voudrais faire autre chose.
- As Huxtable concludes, « If there is
any field in which you cannot go home again, 2/ Pour un nom propre
it is architecture. » Un nom propre se distingue des noms communs dans la
mesure où il se réfère à quelqu’un ou quelque chose en
particulier, de non commun. Les noms propres prennent
toujours une majuscule.

3/ aux adjectifs et noms de nationalité (prénoms aussi bien que noms)


(alors qu’en français seuls les noms de nationalité
- Julian Hewett mais William van
prennent la majuscule)
Alen
- the Japanese initiative : l’initiative
japonaise - a Japanese : un Japonais
9/ aux noms de choses personnifiées
4/ aux noms de langues
- Justice : la Justice
- French : le français
10/ aux noms se rapportant à Dieu (dans les
5/ aux adjectifs dérivés d’un point cardinal :
religions monothéistes) et aux divinités (dans les
- a Southern congressman : un religions polythéistes), ainsi que les pronoms
parlementaire méridional / du Sud personnels, les adjectifs possessifs

6/ aux noms de mois, y compris sous leur - the Lord : le Seigneur


forme abrégée (alors qu’en français ceux-ci gardent - the Virgin Mary : la Vierge Marie
la minuscule) - Zeus : Zeus

- January = Jan. : janvier Majuscule pour les prénoms, noms, surnoms


Règle 4 : les prénoms, noms et surnoms
7/ aux jours de la semaine, y compris sous leur prennent toujours une majuscule.
forme abrégée (alors qu’en français ceux-ci gardent Exemples : Bernard Tibourin, Juliette Dupont,
la minuscule) Nico. Règle 5 : les noms et adjectifs employés
comme surnoms prennent une majuscule
- Monday = Mon. : lundi
Exemples : Alexandre le Grand, Alger-la-
Blanche, Montréal la Chic.
Exceptions : les noms propres de personne pris
8/ aux noms propres de personnes comme noms communs après un long usage.
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Ces noms propres deviennent alors des noms Majuscule pour les noms géographiques : nom
communs du fait de leur usage. de pays, province, ville…
Exemples : Elle est un peu tartuffe (= elle est - hallowed be Thy Name : que ton nom soit
une peu hypocrite selon la pièce de Molière et sanctifié
son célèbre personnage).
4/ Pour marquer une certaine déférence
Majuscules à propos de noms religieux Règle 23 11/ aux termes géographiques a/
: le terme « église » prend une majuscule
lorsqu’il désigne l’institution ou l’ensemble associés à un nom propre
des fidèles tout comme l’« Ouma » pour les
- mais the Gobi and Sahara deserts
musulmans. En revanche, la minuscule est
(pluriel »& the Sacramento River : le Sacramento
utilisée pour désigner le bâtiment. On
mais the Tennessee and Cumberland rivers
applique cette règle à d’autres situations
(pluriel) et the Yangtze River valley (terme
comme par exemple avec le mot « état »,
générique suivant un terme générique à
permettant de préciser la signification du mot majuscule)
Exemples : l’église du village va être réparée.
L’Eglise se rassemble autour du Pape. b/ comportant l’indication d’un point
Règle 24 : les mots Dieu, Jésus et leurs cardinal, d’une direction
synonymes (le Verbe, le Créateur), Allah,
Bouddha prennent une majuscule. - the Far East : l'Extrême-Orient
Règle 25 : les mots « bible », « écriture » et « - Central Asia : l'Asie centrale
évangile » prennent une majuscule s’ils - North Korea : la Corée du Nord
désignent le recueil de textes religieux, ainsi que
les mots « Ancien Testament », « Nouveau mais
Testament » et « Coran » - north China : la Chine du Nord
Exception : « bible » s’écrit avec une - upper Michigan : le haut Michigan
minuscule lorsqu’il désigne un livre faisant - western Arizona : l'Arizona ocidental
autorité
Exemple : ce livre est la bible de l’histoire de 12/ à l’initiale des titres, grades et
Napoléon. Règle 26 : le mot « saint » est écrit fonctions a/ suivis d’un nom propre
sans majuscule lorsqu’il désigne le personnage
lui-même (nom commun) Exemples : les trois - Queen Elizabeth : la reine Elisabeth
saints de glace sont saint Mamère, saint (francisation du prénom)
Pancrace et saint Servais
Exception : Saint Louis est considéré - General MacArthur : le général MacArthur
comme un nom propre et prend donc une - Doctor Watson : le docteur Watson
majuscule. Règle 27 : « saint » prend une - His Royal Highness The Duke of Edinburgh
majuscule dans une formation composée : son Altesse royale le duc d'Edimbourg
d’un trait d’union pour former un nom de
famille, de lieu, de rue, de ville, de fête… de même :
Exemples : les feux de la Saint-Jean, le duc - Microsoft Chairman, Bill Gates
de Saint-
mais
Simon, l’île Saint-Louis
- Donald McLagan, a Lotus vice president
- Watson is a doctor b/ ou sans nom propre
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Règle 8 : on ne met pas de majuscule aux


adjectifs adjoints aux noms propres
géographiques Exemples : L’Italie
méridioniale, la France basque
Exceptions : sauf si l’appellation fait
office de nom propre, de quasi nom
composé Exemples : l’Asie Mineure, le
Grand Nord.
Règle 9 : les noms communs d’entités
géographiques ne prennent pas de majuscule
Exemples : lac, mer, montagne, pic, mont…
Règle 10 : si les noms communs d’entités
géographiques sont suivis par un nom
qualifiant, alors celui-ci prend la majuscule
Exemples : la mer Méditerranée, le pic du
Midi, le golfe du Lion.
==> Mêmes règles pour les monuments ou les
jardins
(tour Eiffel, le pont des Arts…).
Règle 11 : les planètes, les étoiles et les signes
du zodiaque prennent toujours une majuscule
Exemples : la Lune, la Terre, la planète
Jupiter, le Soleil, le signe du Verseau…
Exceptions : les noms de villes ou de régions
qui désignent un produit très connu, dans la
désignation de ce produit, ne prennent pas de
majuscule, devenant un nom commun.
Exemples : un havane, du gruyère, un
bourgogne, un camembert.

Majuscule pour les fonctions, titres


Règle 6 : les noms de fonctions, titres et
charges civiles sont toujours en minuscules.
Exemples : Le préfet, le curé, l’avocat
Exception : on écrit toujours le Président avec
une majuscule quand on parle du président de
la République. Il en est de même pour le
Régent concernant Philippe d’Orléans.
Règle 7 : le terme caractérisant une fonction, un
titre ou une charge civile prend toujours une
majuscule Exemples : le ministre de
l’Environnement, l’archevêque de Lyon, le
président de la République
Contrairement au français, l’anglais ne 14/ aux noms de quartiers, de rues, de parcs, de
prend pas d’accent, sauf sur les mots bâtiments
empruntés. Ex. fiancé.
- Fifth Avenue : la Cinquième avenue
- Central Park : Central Park
Exceptions : les titres honorifiques
- the Crystal Palace : le Crystal Palace
prennent une majuscule
(ancien palais d'exposition, à Londres) - the White House : la
Exemples : Sa Majesté, Votre
Maison Blanche (à ne pas confondre avec la Maison blanche,
Sainteté. Majuscule pour
villa conçue par l'architecte le Corbusier)
exprimer la politesse
Règle 28 : les titres honorifiques et les
appellations de politesse prennent une
majuscule
Exemples : J’ai parlé au Président.
Veuillez agréer, Monsieur, mes 15/ aux appellations de produits, d’inventions,
salutations distinguées. d’automobiles, d’avions, de trains, de logiciels, etc.
Majuscule pour les noms d’organisation (associations, noms
d’établissement, ministères, journaux)
Règle 12 : les noms d’organismes qui ne sont pas uniques
the Secretary of Transportation - ne prennent pas de majuscule
the)à_ President of the United States : le Exemples : le conseil général, le ministère, le lycée, le
président des États-Unis musée…
Exception : les mots Secrétariat et Département
prennent une majuscule
Exemples : le Secrétariat à la jeunesse du Québec, le
Département d’économie de Sciences Po.
13/ aux noms d’organismes, Règle 13 : si les noms d’organismes non uniques sont
d’institutions, de sociétés commerciales, suivis par un nom propre ou un nom de spécialisation,
d’agences gouvernementales, alors celui-ci prend une majuscule
d'associations, etc. Exemples : la cour d’appel de Versailles, la mairie de
Paris, le ministère de la Culture…
- the California Museum of Science Règle 14 : si un organisme est unique, alors il prend une
and majuscule
Industry in Los Angeles - the Columbia Exemples : l’Académie française, la Bibliothèque
University Graduate School of Journalism nationale, la Haute Cour de justice…
- the Department of Defense (var. 3/ Pour certains noms communs utilisés comme noms
the Defense Department) : le Ministère propres pour éclairer leur sens
américain de la défense - the Census
Bureau : le Bureau du recensement (aux
États-Unis) - Digital Equipment Corp.
(société commerciale américaine) - the Majuscule pour les noms d’habitants
European Space Agency : l'Agence Règle 15 : les noms de peuples ou d’habitants prennent
spatiale européenne toujours une majuscule
- the National Association of Home Exemples : les Français, les Canadiens, les Tunisiens,
Builders les Celtes, les Berbères, les Blancs, les Noirs, les Juifs
- the Committee to Protect (en tant que peuple).
Journalists - Reuters News Service
(agence de presse britannique)
Règle 16 : en revanche on n’utilise pas
de majuscule pour les groupes religieux,
adeptes d’une doctrine ou d’une
idéologie
Exemples : les musulmans, les chrétiens,
les juifs, les communistes, les
capitalistes…

Majuscules de noms de sigles ou


d’acronymes et points cardinaux
Règle : les sigles prennent toujours une
majuscule
Exemples : SNCF, ONG
Règle : les acronymes ne prennent une
majuscule qu’à la première lettre
Exemples : Unesco, Onu, Nasa
Règle 17 : on emploie une majuscule
pour les points cardinaux désignant
une région
Exemples : l’Allemagne de l’Est,
l’Amérique du Sud, le pôle Nord, la
Corée du Nord.
Règle 18 : les points cardinaux désignant
une orientation ne prennent pas de
majuscule
Exemples : se diriger vers le sud du
pays, le nord-est de la France. Allons
vers l’est.
entre New York et Chicago) - the Boeing 757 : le Boeing 757 - Acrobat Reader (lecteur de fichiers au
format du logiciel Acrobat de la société Adobe Systems) : Acrobat Reader

16/ aux désignations de programmes,

- Three Figures and a Portrait (toile de

Francis Bacon) f/ les œuvres musicales Handel’s Music for the Royal Fireworks : la Musique pour les
feux d’artifice du roi de Handel

g/ les émissions de radio et de télévision

Conclusion

Un dernier conseil : la non-accentuation des majuscules peut constituer une faute


d’orthographe et il est donc important de la respecter.

IV. Les majuscules


Elles sont plus courantes en anglais qu'en français.
Voici les principaux cas où elles sont employées en anglais, là où le français utilise des minuscules.
Adjectifs de nationalité, ou créés à partir de termes géographiques ou historiques :
A French newspaper (un journal français) ; the Anglican Church (l'Église anglicane) ; an
English church (une église anglaise)
Titres : the Chancellor of the Exchequer (le ministre des Finances) ; the Headmaster (le directeur
de l'école)
Mais comparer : Alan Jones is a professor (c'est sa profession) ≠ Are you Professor
Jones? (titre) Nom de jours et de mois (mais pas de saison) :
I'll see you next Monday (à lundi prochain) ; I saw him in late spring―some time in
June, I believe. Titre d'ouvrages : l'anglais met des majuscules à tous les termes, sauf
les articles, conjonctions, prépositions et certains auxiliaires, alors que le français ne
met que le premier terme en majuscule. La porte étroite ► Straight is the Gate ; The
Sun Also Rises ► Le soleil se lève aussi

2.3 Ponctuation

Français Anglais
, Virgule, Comma
; Point‐virgule ; Semicolon
. Point . Period (US), full stop (UK)
! Point d’exclamation ! Exclamation point
? Point d’interrogation ? Question mark
: deux‐points : Colon
() Parenthèses () Parentheses
‘ Apostrophe ‘ Apostrophe
« » or “” Guillemets « » Quotation marks “”
_ Tiret bas _ Underscore
‐ Tiret ‐ Hyphen
# Dièse # Pound sign or hashtag
= Egal = Equals sign
> Supérieur > Greater than
< Inférieur < Less than
— Tiret cadratin — Em‐dash
– Tiret demi‐cadratin – En‐dash
′/ " Prime/double prime ′/ " Prime/double prime
& Esperluette & Ampersand
@ Arobase @ At sign
€ Symbole euro € Euro sign
[ ] Crochet [ ] Brackets + Plus +
Plus sign
- Moins ‐ Minus sign
/ Divisé / Divided by, slash
* Multiplié * Times, asterisk
+ Plus + Plus sign

La ponctuation : quelques remarques comparatives entre l'anglais et le français pour


mieux traduire La ponctuation : quelques remarques comparatives entre l'anglais et le
français pour mieux traduire2 I. Les guillemets.
(a) Dans un dialogue anglais, ils s'utilisent pour marquer chaque prise de parole d'un des
interlocuteurs. Ils sont souvent doubles en anglais américain ("Hi!") et simples en anglais
britannique ('Hello!'). En français, les guillemets ne servent qu'à ouvrir et fermer les
dialogues. La tendance actuelle est même à la suppression totale des guillemets,
remplacés par des tirets. Exemple de dialogue anglais et ses deux traductions françaises
possibles :
"I'm retiring, Scobie," the Commissioner said, "after this tour."
"I know."
"I suppose everyone knows." (Graham Greene)
« Je prends ma retraite après cette tournée, Scobie, ― Je prends ma retraite après
cette tournée, Scobie, dit le Directeur. dit le Directeur.
― Je le sais. ― Je le sais.
― Je suppose que tout le monde le sait. » ― Je suppose que tout le monde le sait.

Attention : à la différence du français, les incises anglaises (the Commissioner said) ne


sont pas incluses dans les guillemets (car c'est le narrateur qui les ajoute, non le
personnage qui les prononce). (b) Ils peuvent également servir à introduire une citation,
un néologisme, un terme technique ou rare, une expression familière, ironique ou
méprisante. Puisque l'auteur du texte source a jugé bon de signaler un tel mot ou groupe
de mots, il est indispensable de faire de même dans la traduction.
II. Les tirets.
Ils sont beaucoup plus fréquents en anglais. Ils correspondent à divers signes
français de ponctuation :

2 Source : Xavier Lachazette, Université du Maine, Le Mans – La ponctuation – Mise à jour : 28/04/2016 – page 1 sur 2
http://perso.univ-
lemans.fr/~xlachaz/4)%20Version%20(L2,%20L3%20&%20Agreg%20interne)/Pour%20tous/Ponctuation%20GB%20et%20F.pdf
(a) deux points, lorsque le tiret anglais introduit une explicitation de ce qui précède,
une définition, un développement, une énumération précisant ce qui vient d'être énoncé :
He looked at all the scribblings on the piece of paper―some complicated figures, a
geometrical drawing, a telephone number.
Il regarda les annotations griffonnées sur le bout de papier : des formes
compliquées, un dessin géométrique, un numéro de téléphone.
(b) une virgule ou un point-virgule, lorsque le tiret introduit une nouvelle proposition
ou un élément postposé:
Schooldays are the happiest days of our lives―or so we are told.
Nos années d'école sont les plus belles, du moins à ce que l'on dit.
(c) des points de suspension lorsqu'il s'agit d'une phrase laissée en suspens, de la
transcription d'une hésitation ou d'un trait d'esprit, ou d'un ajout après coup à la phrase :
"In ten years of botany, I ―" He cut off abruptly. Entertainment for the young―and the
not so young. « En dix ans de botanique, je… » Il s'interrompit Des divertissements pour
les jeunes… et les moins brutalement. jeunes.
(d) des parenthèses ou des virgules, lorsque les mots entre tirets forment une incise,
une définition ou une explication qui sépare deux membres de phrase :
So long as he heard those sounds―the men's loud voices, the tinkling of glasses―he
knew that it was not yet midnight. Tant que ces bruits lui parvenaient (la voix forte des
hommes, le tintement des verres), il savait qu'il n'était pas encore minuit. III. La
virgule .
(a) Fréquence des virgules : on emploie moins de virgules en anglais qu'en français.
Ceci peut amener un lecteur francophone, habitué à ce que la structure des phrases lui
soit indiquée par un découpage préalable en segments entre virgules, à faire des
contresens. Il faut donc lire une phrase plusieurs fois pour en établir la structure correcte,
puis respecter sa logique lors de la traduction. Dans l'exemple suivant, la phrase 2 sera
le plus souvent interprétée au départ comme si sa structure était celle de 1, car on s'attend
à trouver une virgule après round. Ce n'est qu'en relisant la phrase entière que le lecteur
rétablit la structure correcte :
1) As there isn't enough to go round the class we'll do without.
2) As there isn't enough to go round the class will do without.
Dans la phrase 1, la virgule viendrait après class ; dans la phrase 2, après round.
(b) Utilisation anglaise particulière : pour séparer les différents termes d'une
énumération, en particulier des adjectifs à rapporter au substantif qui suit.
He knew he should have helped the blind, lost men who had come to him for help. Il
savait qu'il aurait dû aider les aveugles perdus qui étaient venus lui demander de l'aide.
(c) Influence sur le sens : les virgules peuvent changer du tout au tout le sens d'une
phrase. Comparez par exemple:
She was surprisingly excited by the news. (Cette nouvelle l'a émue étrangement.)
She was, surprisingly, excited by the news. (Aussi étrange que cela puisse paraître, cette nouvelle l'a
émue.)

(e) Rapport en anglais de paroles au style direct : le français utilise deux points ou rien.
L’apostrophe

En francais
L'apostrophe marque une élision, c'est-à-dire la suppression de la voyelle finale a, e, ou i dans
certains mots. Cette suppression a lieu quand le mot qui suit commence par une voyelle (a, e, i, o, u,
y) ou un h muet.
s' au lieu de si → s'il nous aidait
j' au lieu de je → j'oublie
m' au lieu de me →je m'amuse
t' au lieu de te → tu t'amuses s' au lieu de se → il s'amuse l' au lieu de le → l'arbre l' au
lieu de la → l'ombre d' au lieu de de → un soir d'hiver c' au lieu de ce (cela) →c'est la nuit

En anglais
L’apostrophe n’est pas aussi répandue en anglais qu’en français. On ne l’utilise que dans deux
cas spécifiques : le génitif et la contraction.

Le génitif est utilisé pour marquer une relation entre deux mots dans une phrase
anglaise : soit l’appartenance (possession) soit le déterminatif. E.g.: He is my father’s
best friend, Children’ hobbies.

Jane has a lot of money=Jane’s a lot of money. (contraction du verbe)


2.4 Abbreviations, sigles et accronymes
Abbréviations
Généralités

Une abréviation (du latin brevis, « court ») est la réduction d'un mot ou d'un groupe de mots,
à certaines de ses lettres. Non souhaitée dans un texte littéraire, on y recourt toutefois
régulièrement dans les notes qui l'accompagnent, dans les documentations scientifiques,
juridiques, commerciales… Il en existe donc une infinité (ou presque !).
On distinguera cependant deux types d'abréviations.
Les abréviations de circonstance, propres à chaque domaine, à chaque ouvrage.
Remarque :
Dépendamment de la fréquence d'utilisation des abréviations dans un ouvrage et leur
nombre, il convient d'en dresser la liste en tête d'ouvrage.
Les abréviations conventionnelles (qui font l'objet de prescriptions légales : les
symboles) et les abréviations courantes (fixées par l'usage) qui elles ne peuvent
être modifiées et sont admises par tous.

Dans le présent titre, nous nous restreindrons (toutefois largement) aux abréviations
courantes et aux symboles avec leur sens et leur graphie.
Pour signaler visuellement une forme abrégée, on utiliser un point d’abréviation après la coupure,
toujours derrière une consonne ou un groupe de consonnes.

Procédés d'abréviation

Il existe différents procédés d'abréviation et donc différentes règles d'écriture.


Abréviation construite à partir de l'initiale du mot
L'abréviation peut se construire à partir de l'initiale du mot, écrite soit en minuscule,
soit en majuscule suivie d'un point abréviatif (sauf dans les cas des symboles des unités de
mesure : h, s, l, m, etc. et des points cardinaux : N, S, E, O). p. (page), f. (feuillet)… M.
(monsieur)…
Abréviation construite par suppression des lettres finales
L'abréviation peut seulement reprendre les premières lettres du mot, suivies du point abréviatif.
hab. (habitant), dép. (département), ex. (exemple)…

Abréviation construite par suppression des lettres intérieures


L'abréviation peut reprendre le début et la fin du mot, cette fois-ci, sans point abréviatif.
bd
(boulevard), Mlle (mademoiselle), tjs (toujours), qqn (quelqu'un)…
Dans les cas des titres de civilité et des nombres, l'abréviation sera de préférence marquée
par l'initiale suivie de petites lettres supérieures, ou " en exposant ".
Mme (madame), Dr (docteur), 1er, 2d,
On trouve également dans certains cas le o, dernière lettre du mot notée en petite lettre
supérieure. (Notez qu'il s'agit bien de la lettre o et non d'un 0 (zéro) ou du symbole des
degrés °). no (numéro), r o (recto), v o (verso)...

Remarque :
Dans le cas des termes et expressions empruntés au latin, les abréviations seront
généralement écrites en italique. Exception faite de « etc. » (et cetera) qui s'écrit
normalement.
ibid. (ibidem), op. cit. (opere
citato) etc.
Règles d’espacement des abréviations
Si les éléments de l'abréviation sont tous d'une lettre, aucun espace ne les sépare. Seulement le
point abréviatif.
c.o.d. (complément d'objet direct) ; c.-à-d. (c'est-à-dire) ; n.m. (nom masculin)

Notez toutefois qu'il n'est pas faux d'user d'un espace insécable - la méthode est d'ailleurs celle
prônée par l'Imprimerie Nationale. Elle tend seulement à disparaître car avec l'informatique,
l'espace normale est souvent substituée à l'espace insécable ; l'abréviation risque donc d'être
coupée et les lettres isolées rejetées à la ligne suivante.

Si les éléments de l'abréviation ne sont pas tous d'une seule lettre, un espace les sépare.
Hist. anc. (Histoire ancienne) ; C. civ. (Code civil)
Certaines abréviations sont utilisées pour noter des symboles scientifiques. Dans ce cas,
le point d’abréviation disparaît et ces abréviations ne prennent pas la marque du pluriel.
Abréviation et marque du pluriel et du féminin
Si les abréviations sont généralement invariables, certaines permettent de distinguer le pluriel du
singulier, le masculin du féminin.
C'est le cas notamment des adjectifs numéraux ordinaux :
1er, 1re, 1ers… ; des abréviations de fonction Dr, Drs…

Bien que souvent utilisé, on proscrira le doublement des lettres pour marquer la
pluralité. Sts et non SS (saints) p. et non pp. (pages) fos et non ff. (folios)

Exception faite de MM. (Messieurs). Mais notez qu'il est préférable dans ce cas d'écrire le mot au
long :
Messieurs Dupont et Durant
Abréviations et majuscules
Si le mot exige une majuscule, son abréviation
également. Arch. nat. (Archives nationales,
l'institution) arch. (archives, ensemble de
documents)
On veillera le cas échéant à bien accentuer la majuscule de l'abréviation également.
Étym. (Étymologie)
Éts (Établissement)

Abréviation et ponctuation
Le point abréviatif n'exclut pas l'utilisation des signes de ponctuation. Toutefois, il se confondra
avec le point final ou les points de suspension.

Pense à acheter des fruits : pommes, poires, etc.


Peux-tu acheter des pommes, des poires, etc. ?

2- Les faux amis


actually - en fait, en realité un car - coach, bus
actuellement - now, at present
caution - la prudence
affair - une aventure, une liaison une caution - bail, guarantee
(amoureuse)
une affaire - business, matter cave - une caverne, une grotte
une cave - cellar (wine)
to assist - aider
assister - to attend chair - une chaise
la chair - flesh
to attend - assister, participer
attendre - to wait chance - le hasard, le destin
la chance - luck, good luck, probability
to bless - bénir
blesser - to wound, to injure, to hurt character - un personnage (film,
roman)
bra - un soutien-gorge un caractère - personality, nature
un bras - arm
to charge - facturer, faire payer
brilliant - génial, super charger - to load
brillant - bright, shiny
chips [UK] - des frites
camera - un appareil photo des chips - crisps
une caméra - video camera
class - un cours, une leçon
car - une voiture une classe - classroom
deception - une tromperie, une
coach - un autocar, un car supercherie
un coach - trainer, coach la déception - disappointment,
disillusion
coin - une pièce, une pièce de monnaie
un coin - corner to demand - exiger
demander - to ask
college - la fac, l'université, une grande
école douche - une poire ou douche vaginale
le collège - middle school, high school, une douche - shower
secondary school
dramatic - théâtral(e), spectaculaire
commodity - une marchandise, un dramatique - terrible, tragic
article
la commodité - convenience, engaged - fiancé(e)
usefulness engagé(e) - committed, involved

competition - la concurrence entrée [US] - le plat principal, le plat de


la compétition - tournament résistance
une entrée - starter, first course
comprehensive - complet(ète),
exhaustif(ve) eventually - finalement, pour finir
compréhensif(ve) - understanding éventuellement - possibly, potentially

concurrence - une concomitance, une evidence - un indice, une preuve


coïncidence une évidence - forgone conclusion,
concurrence - competition obvious

conductor - un chef d'orchestre face - le visage, la figure


un conducteur - driver la face - side, face

connection - une correspondance figure - un chiffre


(train, avion) la figure - face
connexion - connection
formidable - redoutable,
current - actuel, en cours impressionnant
courant - ordinary, usual formidable - astounding, terrific

currently - actuellement fortunate - chanceux(euse)


couramment - commonly, frequently fortuné(e) - rich, wealthy

to deceive - tromper, duper frippery - des frivolités


décevoir - to disappoint une friperie - second hand clothes
store
genial - sympa, aimable memory - un souvenir, des souvenirs
génial(e) - brilliant, of genius la mémoire - memory, recollection

grape - le raisin, la vigne miserable - malheureux(euse), très


une grappe - bunch, cluster triste
misérable - wretched, unfortunate
grave - une tombe
grave - serious misery - une grande tristesse, la
détresse
habit - une habitude la misère - extreme poverty,
un habit - item of clothing impoverishment

to injure - blesser, se blesser money - l'argent


injurier - to insult la monnaie - change, currency

to introduce - présenter (quelqu'un), the news - les infos, les informations


faire les présentations les nouvelles - piece of
introduire - to insert news (événement, personne)

journey - un voyage, un trajet opportunity - une occasion, une


une journée - day, daytime possibilité, un moment opportun
l'opportunité - appropriateness,
lecture - une conférence, un cours opportuneness
magistral
la lecture - reading pain - la douleur
le pain - bread
library - une bibliothèque
une libraire - bookshop [UK] / parent - un parent, un membre de la
bookstore [US] famille
parent - mother/father
licence [UK] ou license [US] - un permis
(de conduire) party - une fête, une réception
une licence - permit ou degree une partie - part, section

location - un lieu to pass an exam - réussir un examen,


la location - rental, renting, hire être reçu(e) à un examen
passer un examen - to take an exam
main - principal(e)
une main - hand patron - un mécène (arts) ou un
parrain/une marraine (événement)
medicine - un médicament (mais aussi patron - boss
médecine, selon le contexte)
la médecine - medicine (discipline) petite - menue, très mince
petite - small, short
to rest - se reposer
photograph - une photo, une rester - to stay, to remain
photographie
un(e) photographe - photographer to resume - recommencer
résumer - to summarise, to sum up
phrase - une expression (groupe de
mots) reunion - des retrouvailles
une phrase - sentence réunion - meeting

to pretend - faire semblant sale - une vente, les soldes


prétendre - to claim, to say sale - dirty

preservative - un conservateur (additif) sensible - raisonnable, sensé(e)


un préservatif - condom sensible - sensitive, delicate

to prevent - empêcher, éviter sentence - une phrase


prévenir - to warn, to let know une sentence - sentence (tribunal)

race - une course (de chevaux, store - un magasin


voitures, etc.) un store - blind, awning
race - breed
to survey - mener une enquête, faire
relative - un parent, un membre de la un sondage, interroger
famille surveiller - to supervise, to watch, to
relatif(ve) - related to, linked with, monitor
regarding
tentative - timide, indécis(e),
to relieve - soulager hésitant(e)
relever - to lift up, to pick up une tentative - attempt, try

to regard - considérer, estimer


regarder - to watch, to look at
Anglais Français
preservative agent conservateur
condom préservatif
licence permis de conduire
degree licence, diplôme
marriage mariage (vie conjugale)
wedding mariage (jour de la fête)
chips frites
crisps chips
to rest se reposer
to stay rester
to demand exiger
to ask demander
parent mère ou père
relatives parents (autres liens familiaux)
occasion jour ou moment spécial
bargain, opportunity occasion
camera appareil photo
video camera caméra
car voiture
coach car, bus
engaged fiancé, occupé
politically committed / involved engagé

affair une aventure amoureuse


business les affaires
petrol essence
oil pétrole
photograph photo, photographie
photographer photographe
reunion retrouvailles
meeting, party réunion
souvenir souvenir (objet, cadeau)
memory souvenir (mémoire)
to suggest proposer
to propose demander en mariage / proposer
surname nom de famille
nickname surnom
(train, bus) station gare (ferroviaire, routière)
resort station (tourisme)
to assist aider
to attend, to see assister
complete entier
full complet (plein)
inconvenient gênant, pas pratique
a disadvantage un inconvénient
dramatic théâtral, frappant, spectaculaire
terrible, disastrous dramatique
evidence preuves, témoignages
something obvious évidence
experience expérience vécue
experiment expérience scientifique
to experience éprouver, vivre
to experiment tester, faire une expérience

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