Français 1 Bac
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Sommaire
I- Chapitre 1
II- Chapitre 2
III- Chapitre 3
I- Chapitre 1
1- Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux
comprendre sa solitude et ses souffrances qui datent depuis toujours.
5- Il évoque le souvenir du bain maure qu'il considère comme l’enfer (il n’aime pas aller
au bain maure « je ne veux pas aller en enfer »).
6- La description de sa Boîte à Merveilles où les objets qui s'y trouvent lui tiennent
compagnie (La Boîte à Merveilles est le véritable ami du narrateur).
2- Le mardi est un jour néfaste pour les élèves du Msid, (jour de récitation
hebdomadaire).
4- Visite de Lalla Aïcha (ex-voisine et amie intime de Lalla Zoubida) qui accompagne
Lalla Zoubida et le narrateur au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb.
8- Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le
soir (après la prière de l’Aâcha).
9- Sidi Mohamed assiste au cérémonial des matinées, reçoit deux beignets de Fatma
Bziouya et un cabochon de verre de Rahma qu’il met dans sa boîte à merveille.
III- Chapitre 3
1- Le narrateur raconte une journée ordinaire (Vendredi) au M’sid. Indifférence du fqih
et ennui des enfants.
2- Le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole. Lalla
Zoubida (envieuse et jalouse) demande à son mari de lui en acheter une, ce qui est fait
le lendemain.
3- Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour Lalla Zoubida de se
réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma.
4- Une fois Zineb retrouvée, et pour remercier Dieu de lui rendre sa fille, Rahma
organise un repas pour les pauvres. (Les mendiants aveugles).
I- Chapitre 4
II- Chapitre 5
III- Chapitre 6
I- Chapitre 4
1- Les premiers jours du printemps : le narrateur et sa mère sont invités chez Lalla
Aicha. Une journée de la médisance pour les deux femmes (Lalla Aicha et Lalla Zouida
parlent de leurs voisines).
2- Sidi Mohamed joue avec les enfants de la maison à la mariée. (le jeu s’achève par
une dispute et des hurlements).
3- La faillite de Moulay Larbi : Lalla Aicha raconte à Lalla Zoubida les malheurs de son
mari escroqué par son associé Abdelkader.
4- Le lendemain Zoubida raconte à son mari le récit de la dispute entre Moulay Larbi
avec son associé qui a renié ses dettes.
II- Chapitre 5
1- Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du
nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée.
2- Rentré chez lui, le narrateur trouve sa mère absente en visite chez Lalla Aicha.
3- De retour, la mère raconte les malheurs de Lalla Aicha à toutes ses voisines : (Lalla
Aicha dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour aider son mari à remettre en
marche son atelier).
5- Pour soulager son fils, le père se met à raconter l’histoire de Sidi… qui suit les
cortèges funèbres.
6- Lalla Zoubida offre une chaînette de cuivre à son fils.
7- Le chapitre se termine par la dispute de Sidi Mohammed avec Zineb car son chat lui
a volé sa chaînette.
III- Chapitre 6
1- Pendant les préparatifs pour Achoura au M’sid, le Fqih organise le travail et forme
des équipes. Sidi Mohamed est nommé chef des frotteurs.
2- Lalla Zoubida accompagne Sidi Mohamed à la kissaria pour lui acheter des
vêtements à l’occasion d’Achoura (un gilet, une chemise et des babouches neuves).
3- De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria et Sidi
Mohamed se dispute avec Zineb, ce qui met en colère sa mère.
4- Le narrateur nous rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle
Othman racontée aux voisines par Rahma.
I- Chapitre 7
II- Chapitre 8
III- Chapitre 9
I- Chapitre 7
1- Deux jours avant la fête de Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi
Mohamed lui a droit à une trompette.
3- Le lendemain, l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands
de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par
l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier.
4- Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs avant
d'aller au Msid célébrer cette journée exceptionnelle
5- Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses
parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner.
7- Après le repas de midi, Lalla Aïcha vient rendre visite à la famille du narrateur, elle
retrouve son bonheur après que son mari a pu sortir de la crise (faillite).
8- Le soir, quand Lalla Aïcha repart chez elle, l’enfant fatigué de son tambour et de sa
trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
II- Chapitre 8
1- Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille (la vie normale).
2- Avec l’arrivée de la chaleur, le Msid est déménagé dans un petit sanctuaire ce qui
améliore l’aptitude d’apprentissage de Sidi Mohamed. Son maître est satisfait de ses
progrès.
3- Le père annonce à sa femme son intention de l’emmener au souk des bijoutiers pour
lui acheter des bracelets. Accompagnée de Fatma Bziouya, mais cette visite se termine
dans un drame (Le père se dispute avec le courtier rusé et disparaît dans la foule).
4- La mère, superstitieuse, qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne
veut plus les voir, elle pense qu'ils portent malheur
5- Lalla Zoubida reçoit la visite de Lalla Aïcha, La mère raconte à son amie la
mésaventure du souk.
6- Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il
a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmane, le coiffeur.
7- Sidi Mohamed tombe véritablement malade ; il eut de violents maux de tête et fut
secoué par la fièvre.
III- Chapitre 9
1- Sidi Mohamed souffre de la fièvre. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour.
2- Le père annonce à sa famille qu’il a perdu son capital au souk des enchères aux
haïks. Il décide de vendre les bracelets et d'aller travailler comme moissonneur aux
environ de Fès.
3- Le départ du père est vécu comme un grand drame.
5- Lalla Zoubida et Lalla Aïcha, deux amies frappées par le malheur, décident de
consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
I- Chapitre 10
II- Chapitre 11
III- Chapitre 12
I- Chapitre 10
1- Le narrateur évoque le souvenir du voyant Si El Arafi ( un voyant aveugle capable de
voir la lumière cachée au fond des cœurs des hommes).
2- Les conseils, prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes.
4- Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa
présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole
d’un saint.
6- Lalla Aïcha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari
reprend le chemin de la maison.
II- Chapitre 11
1- Lalla Zoubida rend visite à Lalla Aïcha, celle-ci lui réserve une surprise.
III- Chapitre 12
1- Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son père de son voyage.
2- Toute la maison est agitée. Des youyous éclatent sur la terrasse. Les voisines font
des vœux.
3- Triomphe du bonheur et de joie, Sidi Mohamed raconte à son père les événements
passés pendant son absence.
4- Driss El Aouad annonce à la famille que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du
coiffeur a été prononcé.
5- Malgré la joie du retour de son père, le narrateur, écrasé du monde des adultes,
souffre toujours de la solitude. Il tire sa Boîte à Merveille de dessous son lit, les figures
de ses rêves l’y attendaient.
I- Introduction
I- Introduction
Parler des œuvres d’expression française, c’est explorer la civilisation française sous
ses multiples facettes et avec toutes les valeurs qu’elle véhicule.
« Installés tout contre l’estrade du fqih, nous chantâmes la première sourate du coran,
les plus petits comme les plus grands la connaissaient. Nous ne quittions jamais
l’école le soir sans la chanter ». p : 41
«Dès le premier jour, à l’appel du muezzin, le fqih nous imposa silence. Il nous envoya
faire nos ablutions à la petite fontaine circulaire qui chantonnait dans un coin. Petits et
grands alignés derrière notre maître, nous nous acquittâmes avec gravité du devoir de
tout bon musulman : La prière rituelle. » p : 153
« Le père dans une famille comme la notre, représente une protection occulte. Point
n’est besoin qu’il soit riche, son prestige moral donne force, équilibre, assurance et
respectabilité »p : 181
II- Valeurs véhiculées
2-3/ La générosité et la solidarité
« Nous avions quinze jours pour préparer la fête. Chacun devait apporter la contenance
d’un bol d’huile d’olive pour alimenter les lampes .le fqih nous recommanda de mettre
nos parents au courant de ces dispositions. Il comptait sur leur générosité ». p : 78-79
« Depuis le départ de mon père ma mère faisait une cuisine maigre, elle riait moins, ne
racontait plus d’histoires » p : 215
« Mon père se proposait de m’emmener à Moulay Idriss, le patron de la ville ».p : 146
«Un vendredi, mon père gonflé d’orgueil, raconta à ma mère la conversation qu’il avait
eue la veille avec mon maître rencontré dans la rue. Le fqih lui avait assuré que, si je
continuais à travailler avec autant de cœur et d’enthousiasme, je deviendrais un jour un
savant dont il pourrait être très fier ». p : 153
La quête se fondera sur la mémoire fabuleuse de l’enfant de six ans : « Cire fraîche...les
moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables…cet album…P6. ». Les
outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se
succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages.
L’aller / retour
L’initiation et la conquête
L’enfant revient toujours à son point de départ, la maison, plus exactement la pièce
occupée par sa famille. L'espace offre un spectacle, plus qu’il ne sert de décor à
l'action, cette dernière n’étant pas privilégiée. Il est soumis au regard du personnage.
L’enfant se dresse en spectateur. La relation entre le lieu et son état d'âme est forte.
Une correspondance symbolique s'établit entre l’enfant et les lieux décrits.
Le temps dans la boîte à merveilles
Le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère, l’âge du personnage principal : six
ans.
L’enfant-narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de son père
chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une logique
arithmétique. Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les mois des
saisons et les saisons l’année.
Une journée ordinaire est marquée par le réveil, le Msid, les jeux, les conversations des
voisines, et le retour du père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus des
activités habituelles (lundi, jour de lessive, mardi, journée particulièrement redoutée au
Msid.). Un événement exceptionnel comme un retour précipité du père à la maison ou
la visite d’un étranger constitueront un repère. Ainsi, l’Achoura, fête qui va bouleverser
la vie quotidienne de l’enfant, les différentes visites de Lalla Aïcha, le départ du père
vont permettre de construire une suite justifiant un déroulement chronologique. Les
indicateurs de temps renforceront cette chronologie par le marquage des saisons :
L’hiver : 3 chapitres, le printemps : 4 chapitres et l’été : 5chapitres. On peut alors
estimer la durée du récit à trois saisons et avancer que le narrateur enfant approche de
ses sept ans à la fin du roman.
« Ma mémoire était une cire fraîche et les événements s’y gravaient en images
ineffaçables. Il me reste cet album… » P 6.
« Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance. Une
vague appréhension et un sentiment de malaise m’ont toujours empêché d’en franchir
la porte. » P9.
Ceux qui ont participé à nourrir son monde fabuleux, la voisine du rez-de-
chaussée, Kenza, une voyante, par ses pratiques magiques et rituelles, Abdallah,
l’épicier par ses contes et son père avec ses discours sur le paradis et l’enfer.
Ceux qui font partie de son quotidien, les voisins du premier Driss El Aouad
fabricant de charrues, sa femme Rahma et leur fille Zineb ; la voisine du
deuxième étage, Fatma Bziouya. Les autres enfants de son âge au Msid, son
maître d’école et Lalla Aïcha, une ancienne voisine.
Clos / ouvert.
Sombre / éclairé.
Espace réel /rêvé.
La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et
revient s’asseoir sur le pas de la maison ».
La maison (P3) « au rez-de-chaussée….Au premier….Le deuxième étage… ».
Par Youssef Lahlali
Résumé de La boîte à merveille
Chapitre I
-Dar Chouafa
Chapitre II
Chapitre III
Le printemps
Chapitre IV
Chapitre V
L’école coranique.
Chapitre VI
Préparatifs de la fête.
Chapitre VII
La fête de l’Achoura.
L’été.
Chapitre VIII
Chapitre IX
Un ménage en difficulté.
Chapitre X
Superstitions.
Chapitre XI:
Chapitre XII: