Decomposition de Dunford Correction
Decomposition de Dunford Correction
Decomposition de Dunford Correction
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Décomposition de Dunford-Schwarz
Définitions et notations
un K-espace vectoriel de dimension finie non nulle et u ∈ L (E ) tel que χu soit scindé.
Dans tout le problème, K = R ou C, E un
Première partie
Décomposition de Dunford-Schwarz
r
1: Montrer que πu est scindé. On pose πu = − λk )αk et ∀k ∈ {1, . . . , r}, F λk (u) = ker(u
(X − ker(u − λk idE )αk
k=1
r
2: Montrer que E =
= F λk (u), ∀k ∈ {1, . . . , r}, F λk (u) est u-stable et dim F λk (u) = m(
m(λk ).
k=1
r r
αi
3: On pose ∀k ∈ {1, . . . , r }, P k = (X −
− λi ) et πk la projection sur F λk (u) parallèlement à F λi (u).
i=1 i=1
i
=k i
=k
3 - 1: Montrer que P 1 ∧ · · · ∧ P r = 1 et soit A1 , . . . , A r ∈ K[X ] tels que A1 P 1 + · · · + Ar P r = 1.
3 - 2: Montrer que ∀k ∈ {1, . . . , r}, πk = A k (u)P k (u). π 1 , . . . , π r s’appellent les projecteurs spectraux de u.
r
4: Montrer que d =
d = λk πk est diagonalisable, n = u − d est nilpotent, dn =
n = u dn = nd
nd et d, n sont des polynômes en u.
k=1
5: Montrer que S p(
p(d) = S p( p(u) et l’indice de nilpotence de n est max{α1 , . . . , α r }.
(d , n ) d’endomorphismes de E avec
6: Soit un couple (d avec d diagonalisable, n nilpotent, d n = n d et u = d + n .
u = d
6 - 1: Montrer que d et n commuttent avec u. En déduire que d et n commuttent avec d et n.
6 - 2: Montrer que d − d est diagonalisable.
6 - 3: Montrer que d − d est nilopotent. En déduire que d = d et n = n . Conclure la décomposition de Dunford-Schwarz.
Soit A ∈ Mn (K). Montrer que si χ A est scindé alors A se décompose de façon unique sous la forme A = D + N
7: Soit + N avec
D ∈ Mn (K) diagonalisable, N ∈ Mn (K) nilpotente et DN = N D.
Soit n ≥ 2. Montrer que les deux applications M ∈ Mn (C) →
8: Soit D et M ∈ Mn (C) → N avec (D,
( D, N )
N ) le couple de la
décomposition de Dunford-Schwarz de M ne sont pas continues.
Deuxième partie
Exemples
1: Soient a,
a, b, c ∈ R. Donner la décomposition de Dunford-Schwarz de la matrice A =
A =
a b
.
0 c
2: Soit A ∈ Mn (C) qui admet une seule valeur propre. Donner la décomposition de Dunford-Schwarz de A.
1 1 1
A = 0 1 1 .
3: Donner la décomposition de Dunford-Schwarz de la matrice A =
0 0 2
Soit A ∈ GLn (C). Déterminer
4: Soit Déterminer la décomposit ion de Dunford-Schwarz A −1 en fonction de celles de A et montrer que les
décomposition
matrices obtenues sont des polynômes en A.
5: Soit A ∈ Mn (C). Déterminer la décomposition de Dunford-Schwarz de exp(A
exp(A) en fonction de celles de A.
Troisième partie
Applications
1: Soit A ∈ GL n (C). Montrer que A es diagonalisable si, et seulement si, ∃k ≥ 1 tel que Ak soit diagonalisable.
2: A ∈ Mn (C). Montrer que exp(A
exp(A) est diagonalisable si, et seulement si A est diagonalisable.
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Correction du problème
Première partie
Décomposition de Dunford-Schwarz
1: On a χ u scindé et on sait que πu |χu donc πu est scindé.
2:
r
– On a π u = (X − λk )αk et (X − λ1 )α1 ∧ · · · ∧ (X − λr )αr = 1 donc, d’après le lemme de décomposition des noyaux,
k=1
r r
αk
ker πu (u) = ker(u − λk idE ) = F λk (u).
k=1 k=1
r
D’autre part, on a πu (u) = 0 donc ker πu (u) = E d’où E = F λk (u).
k=1
– Soit k ∈ {1, . . . , r} et P = (X − λk )αk donc F λk (u) = ker(u − λk idE )αk = ker P (u) d’où F λk (u) est u-stable.
– Soit k ∈ {1, . . . , r}, uk l’endomorphisme induit par u sur F λk (u) et dk = dim F λk (u).
On a ∀x ∈ F λk (u), x ∈ ker(u − λk idE )αk donc 0 = (u − λk idE )αk (x) = (uk − λk idF λ (u) )αk (x) d’où (uk −
k
λk idF λ (u) )αk = 0.
k
On déduit que uk − λk idF λ (u) est nilpotent donc χuk −λk idF
= (−1)dim F λk (u) X dim F λk (u) = (−1)dk X dk d’où
k λk (u)
χuk = det(uk − X idF λk (u) ) = det((uk −λk idF λk (u) ) − (X − λk )idF λk (u) ) = χ uk − λk idF
(X − λk ) = (−1)dk (X − λk )dk .
λk (u)
r
On a F λk (u) stable par u donc χ uk |χu , or χ uk = (−1) (X − λk ) dk dk
et χ u = (λk − X )m(λk ) donc (X − λk )dk |(X −
k=1
λk )m(λk ) d’où dim F λk (u) = d k ≤ m(λk ).
r r r r
On a χu scindé donc m(λk ) = deg χu = dim E = dim F λk (u) car E = F λk (u) d’où (m(λk ) − dim F λk (u)) =
k=1 k=1 k=1 k=1
0. Or ∀k ∈ {1, . . . , r }, m(λk ) − dim F λk (u) ≥ 0 donc ∀k ∈ {1, . . . , r}, dim F λk (u) = m(λk ).
3:
3 - 1:
– Méthode 01 : On pose D = P 1 ∧ · · · ∧ P r et supposons que D = 1. On a D |P 1 et P 1 scindé donc D est scindé, or D =
1
donc D admet au moins une raçine qui appartient à l’ensemble {λ2 , . . . , λr } des raçines de P 1 d’où ∃k ∈ {2, . . . , r } tel que
λk soit une raçine de D .
On a D = P 1 ∧ · · · ∧ P r donc D |P k d’où λk est une raçine de P k . Absurde, car λk n’est pas une raçine de P k , donc D = 1
d’où P 1 ∧ · · · ∧ P r = 1.
– Méthode 02 : Par décomposition en éléments simples, il existe une famille de nombres réels (aik )1≤i≤αk telle que :
1≤k≤r
r αk
1 aik
=
πu (X − λk )i
k=1 i=1
Donc :
r αk r αk r αk r αk
aik πu aik (X − λk )αk P k aik (X − λk )αk
1= = = P k = P k aik (X − λk )αk −i
(X − λk )i (X − λk )i (X − λk )i
k=1 i=1 k=1 i=1 k=1 i=1 k=1 i=1
αk r
Posons ∀k ∈ {1, . . . , r}, Ak = aik (X −λk )αk −i donc Ak P k = 1 d’où, d’après le théorème de Bézout, P 1 ∧···∧P r =
i=1 k=1
1.
3 - 2: Soit k ∈ {1, . . . , r}.
r r
αi
– On a P k = (X − λ i ) donc, d’après le lemme de décomposition des noyaux, ker P k (u) = ker(u − λ i idE )αi =
i=1 i=1
i
=k i
=k
r r
F ( ) d’où ∀ ∈ F ( ) (A ( )P ( ))( ) A ( )(P ( )( )) = 0
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– Soit x ∈ F λk (u). On a 1 = A 1 P 1 + · · · + Ar P r donc idE = A1 (u)P 1 (u) + · · · + Ar (u)P r (u) d’où x = (A1 (u)P 1 (u))(x) +
· · · + (Ar (u)P r (u))(x) = A 1 (u)(P 1 (u)(x)) + · · · + Ar (u)(P r (u)(x)).
r r
Or, ∀ i ∈ {1, . . . , r} \ {k }, P i (u)(x) = αj
(u − λj idE ) (x) =
(u − λj idE )αj
((u − λk idE )αk (x)) = 0 car
j =1 j =1
j=i j
=i et j
=k
x ∈ F λk (u) = ker(u − λk idE )αk donc x = (Ak (u)P k (u))(x).
r r
Ona montré que ∀x ∈ F λi (u), (Ak (u)P k (u))(x) = 0 , ∀x ∈ F λk (u), (Ak (u)P k (u))(x) = x e t o n a F λk (u)⊕ F λi (u) =
i=1 i=1
i
=k i
=k
r
E donc Ak (u)P k (u) est la projection sur F λk (u) parallèlement à F λi (u) d’où πk = A k (u)P k (u).
i=1
i
=k
4:
– Montrons que d est diagonalisable :
r
– Méthode 01 : Soit B une base de E adaptée à la somme directe E = F λk (u).
k=1
r
On a ∀ k ∈ {1, . . . , r }, πk est la projection sur F λk (u) parallèlement à F λi (u) donc (πk )|F λk (u) = idF λk (u) et ∀ i ∈
i=1
=k
i
{1, . . . , r} \ {k}, (πk )|F λk (u) = 0 d’où mat(πk , B ) = diag(0I m(λ1 ) , . . . , 0I m(λk − 1)
, λk I m(λk ) , 0I m(λk+1 ) , . . . , 0I m(λr ) ).
r
Or d = λk πk , donc mat(d, B ) = diag(λ1 I m(λ1 ) , . . . , λr I m(λr ) ) donc la matrice de d dans la base B est diagonale
k=1
d’où d est diagonalisable.
r r
– Méthode 02 : Soit P = (X − λ k ). Les projecteurs π1 , . . . , πr sont associés à la somme E = F λk (u) donc
k=1 k=1
r
P (d) = P (λk )πk = 0 donc P est un polynôme annulateur scindé à raçines simples de d d’où d est diagonalisable.
k=1
r
– Méthode 03 : Soit (e1 , . . . , e n ) une base de E adaptée à la somme directe E = F λk (u). On a ∀ i ∈ {1, . . . , n}, ∃k ∈
k=1
r
{1, . . . , r} tel que e i ∈ F λk (u) donc π k (ei ) = ei et ∀ j ∈ {1, . . . , r} \ { k }, πj (ei ) = 0 d’où d(ei ) = λj πj (ei ) =
j =1
λk πk (ei ) = λ k ei .
On déduit que (e1 , . . . , en ) une base de E formée de vecteurs propres de d donc d est diagonalisable.
– Montrons que n est nilpotent : Soit αs = max{α1 , . . . , αr }, k ∈ {1, . . . , r} et x ∈ F λk (u) donc πk (x) = x et ∀i ∈
{1, . . . , r } \ {k }, πi (x) = 0 d’où d(x) = λ k x = λ k idE (x).
On déduit que nαk (x) = (u − d)αk (x) = (u − λk idE )αk (x) = 0 car x ∈ F λk (u) donc nαs (x) = 0 car α s ≥ α k .
r
On a E = F λk (u) et ∀ k ∈ {1, . . . , r}, ∀x ∈ F λk (u), nαs (x) = 0 donc ∀ x ∈ E , nαs (x) = 0 donc n αs = 0 d’où n est
k=1
nilpotent.
r r
– Montrons que d, n sont des polynômes en u : On a, d’après la question précédente, d = λk πk = λk Ak (u)P k (u) =
k=1 k=1
r r
λk Ak P k (u) et n = u − d = X − λk Ak P k (u) donc d et n sont des polynômes en u.
k=1 k=1
– Montrons que dn = nd : On a d, n ∈ K[u] et K[u] une K-algèbre commutative donc dn = nd .
5:
– Montrons que S p(d) = S p(u) : D’après la question précédente, dans une base B de E adaptée à la somme directe E =
r
F λk (u) on a mat(d, B ) = diag(λ1 I m(λ1 ) , . . . , λr I m(λr ) ) donc S p(d) = { λ1 , . . . , λr } = S p(u).
k=1
– Montrons que l’indice de nilpotence de n est max{α1 , . . . , αr } : soit p l’indice de nilpotence de n et αs = max{α1 , . . . , αr }.
Dans la question précédente, on a montré que nαs = 0 donc p ≤ α s .
Soit Q = (X − λ s ) p P s . On a P s |Q donc ker P s (u) ⊂ ker Q(u), or, d’après le lemme de décomposition des noyaux,
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r r
ker P s (u) = F λi (u) on déduit que F λi (u) ⊂ ker Q(u).
i=1 i=1
i
=s i
=s
Soit x ∈ F λs (u) donc d(x) = λs x donc (u − λ s idE ) p (x) = (u − d) p (x) = n p (x) = 0 car n p = 0 d’où F λs (u) ⊂
ker(u − λs idE ) p ⊂ ker Q(u) car (X − λs ) p |Q.
r r
On a F λi (u) ⊂ ker Q(u) et F λs (u) ⊂ ker Q(u) donc E = F λi (u) ⊂ ker Q(u) d’où Q(u) = 0.
i=1 i=1
i
=s
On a Q annulateur non nul de u et deg πu ≤ deg Q = p +deg P s = p +deg πu −αs car πu = (X − λs )αs P s donc 0 ≤ p − αs
d’où α s ≤ p .
On a p ≤ α s et αs ≤ p donc p = α s = max{α1 , . . . , αr }.
6:
6 - 1: En effet, d u = d (d + n ) = d2 + d n = d2 + n d = (d + n )d = ud et n u = n (d + n ) = n d + n 2 =
d n + n2 = (d + n )n = un .
d, n sont des polynômes en u et d , n commuttent avec u donc d et n commuttent avec d et n .
6 - 2: Soit λ ∈ S p(d). On a dd = d d donc E λ (d) est stable par d , or d est diagonalisable donc dE (d) est diagonalisable d’où
λ
E λ (d) admet une base B λ formée de vecteurs propres de d .
Les éléments de B λ sont des vecteurs non nuls de E λ (d) donc ce sont aussi des vecteurs propres de d d’où B λ est une base de
E λ (d) formée de vecteurs propres à la fois à d et d .
On pose B = B λ . On a d diagonalisable donc E = E λ (d) d’où B est une base de E formée de vecteurs
λ∈S p(d) λ∈S p(d)
propres à la fois à d et d .
Soit e ∈ B donc ∃λ, µ ∈ K tels que e ∈ E λ (d) et e ∈ E µ (d ) donc d(e) = λe et d (e) = µe donc (d − d )(e) = (λ − µ)e d’où
e est un vecteur propre de d − d .
On déduit que B est une base de E formée de vecteurs propres de d − d donc d − d est diagonalisable.
6 - 3: Soient p, q les indices de nilpotences respectifs de n et n . On a nn = n n donc :
p+q
(n − n ) p+q
=
C pk+q (−1) p+q−k nk (n ) p+q−k
k=0
p p+q
=
C pk+q (−1) p+q−k nk (n ) p+q−k +
C pk+q (−1) p+q−k nk (n ) p+q−k
k=0 k= p+1
p p+q
= (n ) q
C pk+q (−1) p+q−k nk (n ) p−k +n p
C pk+q (−1) p+q−k nk− p (n ) p+q−k
k=0 k= p+1
On déduit que πd−d (d − d ) = d − d , or πd−d (d − d ) = 0 donc d = d et n = u − d = u − d = n .
– Méthode 02 : On a d − d diagonalisable donc il existe une base de E dans laquelle la matrice D de d − d est diagonale
d’éléments diagonaux les vecteurs propres de d − d , or S p(d − d ) = {0} car d − d est nilpotent donc D = 0 d’où d − d = 0.
On déduit que d = d et n = u − d = u − d = n .
– Méthode 03 : On a d − d diagonalisable donc E = E λ (d − d ), or S p(d − d ) = {0} car d − d est nilpotent donc
λ∈S p(d−d )
E = E 0 (d − d ) = ker(d − d ) d’où d − d = 0.
On déduit que d = d et n = u − d = u − d = n .
D’après ce qui précède, on déduit que dans un K-espace vectoriel de dimension finie, tout endomorphisme u de polynôme
caractéristique scindé se décompose de façon unique sous la forme u = d + n avec d diagonalisable, n nilpotent et nd = dn .
(Décomposition de Dunford-Schwarz).
7: Soit f l’endomorphisme canoniquement associé à A donc χ f = χA , or χ A est scindé donc χ f est scindé d’où, d’après la
question précédente, f se décompose de façon unique sous la forme f = d + n avec d diagonalisable, n nilpotent et nd = dn.
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k
k k
On déduit que A = D + N C ki N i−1 Dk−i est la décomposition de Dunford-Schwarz de Ak .
i=1
k
k k k k
Or A est diagonalisable donc A = A +0 est la décomposition de Dunford-Schwarz de A d’où, par unicité, N C ki N i−1 Dk−i =
i=1
0.
k
p−1
Supposons que p ≥ 2 donc, en multipliant par N p−2
, 0 = N C ki N i−1 Dk−i = kN p−1 Dk−1 , or D est inversible alors
i=1
N p−1 = 0. Absurde, donc p = 1 d’où N = N p = 0.
On déduit que A = D + N = D donc A est diagonalisable.
2:
– ⇒ ) Si A est diagonalisable alors exp(A) est diagonalisable d’après la question 5 de la deuxième partie.
– ⇐ ) On a A ∈ Mn (C) donc ∃D, N ∈ Mn (C) tels que A = D + N , D diagonalisable, N nilpotente et DN = N D.
D’après la question 5 de la deuxième partie, la décomposition de Dunford-Schwarz de exp(A) est exp(A) = exp(D) +
exp(D)(exp(N ) − I n ).
On a exp(A) = exp(A) + 0, exp(A) diagonalisable, 0 nilpotente et 0exp(A) = 0 = exp(A)0 donc, par unicité de la
décomposition de Dunford-Schwarz, exp(D)(exp(N ) − I n ) = 0 d’où exp(N ) = I n car exp(D) est inversible.
Soit p l’indice de nilpotence de N .
p−1 p−1
N k X k
– Méthode 01 : Supposons que p ≥ 2 , on a exp(N ) = I n donc = 0 donc P = est annulateur de N non nul
k! k!
k=1 k=1
car de degré p − 1. Absurde, car le polynôme minimal de N est πN = X p de degré p, donc p = 1 d’où N = N p = 0.
p−1 p−1
N k p−2 N k
– Méthode 02 : Supposons que p ≥ 2 , on a exp(N ) = I n donc = 0 donc 0 = N = N p−1 . Absurde,
k! k!
k=1 k=1
car l’indice de nilpotence est p donc p = 1 d’où N = N p = 0.
On déduit que N = 0 donc A = D d’où A est diagonalisable.