Espaces Probabilises Exercices 3 Niveaux PDF
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Exercices 2017-2018.
Niveau 1.
Evénements et langage ensembliste.
1. Soit (Ω,Å) un espace probabilisable et soient A, B, C des événements.
Traduire les événements suivants en langage ensembliste :
• l’un des trois événements au moins est réalisé,
• un seul des trois événements est réalisé.
5. Déterminer une probabilité P sur : n = {1,2,..., n} , de telle sorte que P({k }) soit proportionnel à k pour
tout : 1 ≤ k ≤ n .
6. Déterminer une probabilité P sur : n = {1,2,..., n} , de telle sorte que P({1,2,..., k }) soit proportionnel à k 2
pour tout : 1 ≤ k ≤ n .
8. On lance un dé équilibré à six faces, plusieurs fois de suites (les lancers sont indépendants).
a. Combien de fois au minimum faut-il lancer le dé pour que le 6 ait au moins une chance sur deux de
sortir lors de ces tirages ?
b. Même question en lançant deux dés, mais pour obtenir cette fois un double-six.
+∞
1
11. Soit : a ∈ ]1,+∞), et : ζ (a ) = ∑n
n =1
a
.
ck
12. Pour : c ∈ ]0,1[, et : Ac ∈ , on pose : ∀ k ∈ , P ({k }) = Ac . .
k!
a. Déterminer Ac pour que ( , P( ), P) soit un espace probabilisé.
b. Calculer la probabilité de l’ensemble des naturels impairs.
1
18. On utilise dans un jeu de Pile ou Face une pièce truquée telle que : P ( Face) = p , avec : p ∈ ]0,1[, p ≠ .
2
a. Quelle est la probabilité qu’au cours de n lancers, Face ne soit jamais suivi de Pile ?
b. Avec cette même pièce, deux joueurs A et B s’affrontent.
A commence et le gagnant est celui qui obtient le premier Face.
Quelle est la probabilité que A gagne ?
20. Un enfant lance des galets pour faire des ricochets sur l’eau.
On suppose que les ricochets s’effectuent de manière indépendante et que la probabilité que le galet
22. Trois joueurs A, B et C s’affrontent à un jeu dont les règles sont les suivantes :
• A et B s’affrontent en premier,
• à chaque tour de jeu, le gagnant du duel affronte au tour suivant le joueur n’ayant pas participé au duel,
• est déclaré vainqueur le joueur qui remporte deux parties consécutives.
Lors de chaque duel, on suppose que les deux joueurs ont la même chance de gagner.
a. Calculer la probabilité que le jeu s’arrête.
b. Qui a le plus de chance de gagner à ce jeu ?
On pourra noter S n l’événement : « le jeu s’arrête à la n ième partie » et Dn l’événement : « le jeu dure au
moins n parties ».
23. Deux archers A1 et A2 disputent un match et tirent alternativement sur une cibles jusqu’à ce qu’un des deux
la touche.
A1 tire le premier.
Pour tout : i ∈ {1,2}, Ai touche la cible avec une probabilité : p i ∈ ]0,1[.
On note : q i = 1 − pi , pour : i ∈ {1,2}, et on suppose que les tirs sont indépendants.
On pourra remarquer que Ai tire à des rangs de même parité que i .
Enfin, on note, pour : i ∈ {1,2}, l’événement Gi : « Ai l’emporte ».
a. Calculer la probabilité que A1 l’emporte au rang 2.n + 1 pour : n ∈ .
b. Calculer la probabilité que A2 l’emporte au rang 2.n , pour : n ∈ .
c. En déduire P (G1 ) et P (G2 ) , puis la probabilité que le jeu dure indéfiniment.
d. On dit que le jeu est équitable lorsque : P (G1 ) = P (G2 ) .
p1
Montrer que ceci est réalisé si et seulement si : p 2 = .
1 − p1
1
Que peut-on en déduire si : p1 > ?
2
Formule de Bayes.
24. On considère un test sanguin détectant un virus lorsqu’il est présent dans l’organisme testé avec une
probabilité de 0.95.
Lorsque le virus n’est pas présent, le test donne néanmoins un résultat positif pour 1% des personnes.
Sachant que 0.5% de la population est porteuse du virus, quelle est la probabilité qu’une personne soit
effectivement infectée, sachant que le résultat du test a été positif ?
Quelle conclusion en tirer ?
Niveau 2.
Dénombrement.
26. a. Donner une justification combinatoire (et non calculatoire) des égalités suivantes :
n − 1 n − 1 n
• ∀ n ≥ 1, ∀ 0 ≤ k ≤ n − 1 , + = , (ensembles à k éléments)
k − 1 k k
n − 1 n
• ∀ n ≥ 1, ∀ 1 ≤ k ≤ n , n. = k . , (équipes à k joueurs avec capitaine)
k − 1 k
n
n
• ∀ n ∈ , ∑ = 2 n .
k =0 k
n
n
b. En déduire la somme : ∀ n ∈ , ∑ k . .
k =0 k
Ensembles dénombrables.
n + 1
27. a. Montrer que l’application ϕ de dans définie par : ∀ n ∈ , ϕ (n) = (−1) n . , définit une
2
bijection de dans et préciser ϕ −1 .
b. Retrouver ainsi que est dénombrable.
31. Soit ( xi , i ∈ I ), une famille de complexes tous non nuls, tels qu’il existe : M ∈ +
, tel que :
∀ J ⊂ I , J finie, ∑x
i∈J
i ≤M.
32. On rappelle qu’on appelle développement décimal illimité propre d’un réel x entre 0 et 1 une écriture :
x = 0.a1 ...a n ... , où : ∀ 1 ≤ n, a n ∈ {0,…,9}, la suite ( a n ) n’étant pas constante à 9 à partir d’un certain rang.
On rappelle par ailleurs qu’il existe, par le biais d’une telle écriture, une bijection entre les réels de
l’intervalle [0,1[ et l’ensemble des suites d’entiers de {0,…,9}, non constantes à 9 à partir d’un certain rang.
On suppose qu’il existe une bijection f de dans [0,1[ et on note ( a p ,n )n∈ le développement décimal
illimité propre du réel f ( p ) , pour tout : p ∈ .
a. Soit ( x n ) la suite construite par : ∀ n ∈ ,
• si : a n ,n ≤ 7 , x n = a n ,n + 1 ,
• si : a n ,n ≥ 8 , x n = 0 .
Montrer que ( x n ) correspond au développement décimal illimité propre d’un réel : x ∈ [0,1[.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 06 : Espaces probabilisés (Exercices). -4-
b. Montrer que x n’a pas d’antécédent par f .
c. Conclure que [0,1[ n’est pas dénombrable, puis que n’est pas dénombrable.
Tribus.
33. L’ensemble : B = { {n,..., p}, avec : ( n, p ) ∈ 2
, n ≤ p }, forme-t-il une tribu sur ?
n
34. On considère l’application Φ de dans lui-même définie par : ∀ n ∈ , Φ (n) = .
2
On pose : C = { Φ −1 ( B ) , B ∈ P( )}.
Montrer que C est une tribu sur strictement incluse dans P( ).
35. On suppose qu’il existe une tribu Å sur : Ω = [0,1], contenant les segments [ a, b ], avec : 0 ≤ a < b ≤ 1 .
a. Montrer que Å contient tous les intervalles ouverts ] a, b [, avec : 0 ≤ a < b ≤ 1 , et tous les singletons
{α}, avec : α ∈ [0,1].
b. On suppose que (Ω, Å, P ) est un espace probabilisé tel que : ∀ 0 ≤ a < b ≤ 1 , P ([ a, b]) = b − a .
Déterminer P(] a, b [), pour : 0 ≤ a < b ≤ 1 , puis P({α}), pour : α ∈ [0,1].
37. Soit : n ∈ *.
On place dans un sac n jetons numérotés de 1 à n et on les tire du sac un par un (on suppose les tirages
équiprobables).
On obtient ainsi tous les nombres entiers, de 1 à n , rangés dans un certain ordre.
On dira qu’il y a « coïncidence » au rang i lorsque le i ème jeton tiré porte le numéro i .
Enfin, on note λ n le nombre de tirages (ou d’ordres) ne comportant aucune coïncidence pour n jetons.
a. Calculer λ1 , λ 2 , λ3 .
b. On se place dans le cas : n = 4 .
Montrer que le nombre d’ordres comportant une seule coïncidence est 4.λ3 .
Quel est le nombre d’ordres comportant deux coïncidences exactement ?
Calculer λ 4 .
n
c. Montrer que le nombre d’ordres comportant exactement i coïncidences (pour n jetons) est .λ n −i , en
i
prenant la convention : λ0 = 1 .
En déduire la probabilité d’obtenir un ordre comportant exactement i coïncidences en fonction de λ n−i .
Montrer que la suite ( C n ) est décroissante et décrire d’une phrase en français l’événement : C = IC n .
n ≥1
43. On dispose de deux pièces A et B donnant Pile avec les probabilités respectives a et b (( a, b ) ∈ ]0,1[2).
On choisit au hasard une des deux pièces puis on effectue une succession de lancers de la façon
suivante :
• on lance la pièce,
• si l’on obtient Pile, on garde la même pièce pour le lancer suivant,
• si l’on obtient Face, on chance de pièce pour le lancer suivant.
On note :
E n l’événement « on utilise A pour la première fois lors du n ième lancer » et :
Vn l’événement « on n’a obtenu que des Pile lors des n premiers lancers ».
a. Pour tout entier : n ∈ *, calculer P ( E n ) et P (Vn ) .
+∞ +∞
b. Que représentent les événements U E n et
n =1
IV
n =1
n ?
45. On distribue à un joueur de poker une main (un ensemble de 5 cartes tirées d’un jeu de 52 cartes).
a. Quelle est la probabilité que cette main contienne exactement deux As ?
b. Sachant que le joueur a reçu au moins un As quelle est la probabilité qu’il en ait reçu exactement deux ?
46. Une boîte contient 8 boules blanches et 2 boules noires et on tire trois boules de cette boîte, sans remise.
a. Quelle est la probabilité qu’au moins une des boules soit noire ?
b. Sachant qu’une des boules tirées est noire, quelle est la probabilité que la 1ère boule tirée soit noire ?
c. Quelle est la probabilité que la troisième boule tirée soit noire ?
47. On considère une suite de relais qui transmettent un message binaire (0 ou 1).
Chaque relais est noté Rk et la probabilité pour que le relais Rk transmette correctement le message au
suivant vaut : 0 < p < 1 , et la probabilité qu’il le transforme en son opposé est 1 − p .
On note p n la probabilité pour que le message arrivé au relais Rn soit identique au message arrivé en R1 .
a. Etablir une relation de récurrence entre p n et p n +1 .
b. En déduire la valeur de p n pour tout entier : n ≥ 1 .
c. Quelle est la limite de p n lorsque n tend vers +∞ ? Peut-on comprendre ce résultat ?
2
49. On lance indéfiniment une pièce de monnaie déséquilibrée, qui donne Pile avec la probabilité .
3
On note, pour tout : n ∈ *, An l’événement : « après le n ième lancer, on a obtenu pour la première fois
deux Pile consécutifs », et : a n = P ( An ) .
On définit par ailleurs, pour : n ∈ , les événements :
• Pn : « on obtient Pile au n ième lancer »,
• Fn : « on obtient Face au n ième lancer ».
a. Calculer a1 , a 2 , a 3 .
b. En utilisant le système complet d’événements ( F1 , P1 ∩ P2 , P1 ∩ F2 ), montrer que :
1 2
∀ n ≥ 1, a n + 2 = .a n+1 + .a n .
3 9
+∞
c. En déduire une expression de a n en fonction de n , calculer ∑a
n =1
n et interpréter ce résultat.
Formule de Bayes.
52. On lance une seule fois une pièce équilibrée puis on effectue des tirages successifs dans une urne,
contenant initialement une boule blanche et une boule noire, de la façon suivante :
• on tire une boule, on note sa couleur et on la remet dans l’urne,
• on rajoute ensuite une boule blanche si on a obtenu Pile et une boule noire si on a obtenue Face.
• on recommence pour un tirage suivant.
Avant le k ième tirage, l’urne contient donc k + 1 boules.
a. Calculer la probabilité d’obtenir une boule blanche au k ième tirage.
b. Sachant que l’on a tiré une boule blanche au k ième tirage, calculer la probabilité d’avoir obtenu Pile.
c. Calculer la probabilité d’avoir obtenu k boules blanches lors des k premiers tirages.
Niveau 3.
Tribus.
53. Soit Ω un ensemble.
a. Montrer qu’une intersection quelconque de tribus sur Ω est une tribu sur Ω.
b. Soit B une partie de P(Ω), et (Åi) la famille de toutes les tribus sur Ω contenant les éléments de B.
Montrer que l’intersection de toutes ces tribus est encore une tribu sur Ω, contenant tous les éléments
de B, puis que c’est la plus petite tribu sur Ω (au sens de l’inclusion) contenant les éléments de B.
58. Une boîte contient p boules Blanches et q boules Noires indiscernables au toucher.
On procède à l’expérience suivante :
on tire une boule de la boîte, on note sa couleur, puis on la replace avec d boules de la même couleur
en plus de celle replacée.
Si on répète n fois cette expérience, quelle est la probabilité qu’au tirage n , la boule tirée soit Blanche ?
60. Deux joueurs Pierre et Bernard lancent à tour de rôle un dé équilibré à 6 faces, Pierre commençant.
Est déclaré vainqueur le premier qui obtient un 6.
On note les événements A : « Pierre gagne la partie », B : « Bernard gagne la partie », et :
∀ n ∈ *, S n : « le 6 sort au n ième lancer », et Fn : « la partie se termine au n ième lancer ».
a. Quel est l’univers lié à cette expérience aléatoire ?
b. Exprimer A et B en fonction des S n et Fn .
c. Calculer la probabilité de Fn , pour : n ∈ .
d. En déduire la probabilité de A et de B et dire si le jeu est équilibré.
e. En notant D l’événement : « il n’y a pas de vainqueur », calculer P (D ) et dire si D est impossible.
b. Soient : ∀ ( i, j ) ∈ 2
n , u i = P ( X = S i ) , v j = P (Y = S j ) , U = (u1 ,..., u n ) , et : V = (v1 ,..., v n ) ∈ Mn,1( ).
Montrer que : V = U .M .
c. En déduire une méthode simple pour calculer la probabilité que le système soit dans une position
donnée au bout de p modifications.
d. Montrer que 1 est valeur propre de M .
63. Soit ( An ) une suite d’événements mutuellement indépendants dans un espace probabilisé (Ω, Å, P ).
+∞ n
a. Démontrer que : PU n
A
n=0
= 1 − lim
n → +∞
∏
k =0
P ( Ak ) .
b. On suppose que : ∀ n ∈ , P ( An ) ≠ 1 .
+∞
Démontrer que : ( P UA n = 1 ) ⇔ ( ∑ ln( P ( An )) diverge) ⇔ ( ∑ P ( An ) diverge).
n=0 n ≥0 n ≥0
64. Soit (Ω, Å, P ) un espace probabilisé et soient A1 ,..., An des événements mutuellement indépendants.
n
Montrer que la probabilité p 0 qu’aucun des Ai ne soit réalisé vérifie : p 0 ≤ exp −
∑ P( A ) .
i =1
i