Chap1 Notion D'analyse
Chap1 Notion D'analyse
Chap1 Notion D'analyse
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COUR D’ANALYSE A2 MEFE
Tolérance dimensionnelle : Cette donnée métrologique est primordiale, elle est importante en
fabrication mécanique, mais toute proportion gardée, elle l’est autant en MF/CM ; en effet, il apparait aussi
délicat, compte tenu des techniques appliquées, d’obtenir une précision de quelques millimètres sur une
longueur de plusieurs mètres que de réaliser une cote à plus au moins deux ou trois microns sur quelques
centimètre.
Tolérance de positionnement : Donnée très voisine des tolérances dimensionnelles mais, comme sa
terminologie l’indique, elle porte davantage sur l’emplacement des surfaces usinées ou des plans des pièces
par rapport à d’autres plans de référence.
3) Données économiques
Trois conditions importantes sont à retenir dans ce domaine, car elles peuvent modifier profondément les
techniques de fabrications.
Le nombre de pièce
Il peut s’agit d’une série importante, ou d’une série illimitée lancée par série moyenne renouvelable,
à exécuter dans un temps déterminer, d’où les éléments nouveaux qui en découlent :
La cadence : Il s’agit du nombre de pièces à réaliser dans un délai bien déterminé. Si aucun délai n’est imposé,
aucune cadence ne peut être calculée.
Les délais : L’élément supplémentaire qui intervient dès que la production doit être exécutée dans un délai
déterminé est le facteur temps. Ce facteur temps fait l’objet d’une étude particulière.
Procédé de fabrication
Il est possible d’appliquer, Soit les méthodes classiques d’usinage des surfaces isolées ou associées.
Comprenez par-là : pour les surfaces isolées, une coupe a une longueur approximative en vue d’un débit
avec une longueur supplémentaire (surépaisseurs) ; pour les surfaces associées, une coupe a une longueur
tolérance, exécuter par rapport à une première coupe préalablement effectuées et placées en butée ;soit
de rechercher l’usinage simultané de plusieurs pièces ; soit encore, un choix entre : le travail par
opération élémentaire sur plusieurs machines différentes (changement de pièce après chaque opération,
la machine restant réglé), appliqué surtout dans le cas où les pièces sont de petite ou moyenne dimensions.Le
travail par opérations successives sur une seule machine (Changement d’outil avec ou sous déréglage de la
machine mais sans changement de pièce pendant le Cycle de travail), dans le cas des pièces lourdes (grosse
charpente).
Machine-outil
Dans tous les cas où cela est possible, il est souhaitable d’utiliser des machines standard avec ou
sans aménagements spéciaux et, à qualité de travail égale, de choisir la machine dont le prix
d’amortissement horaire est le plus faible.
Outillage, Matériel d’ablocage, Matériel de contrôle
Pour ces éléments liés directement à la fabrication, les mêmes conditions que pour les machines-
outils.
III-Décomposition proposée pour l’isolement
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L’ensemble constitue l’objet technique proprement dit qui est à analyser et qui peut être : un ouvrage,
une machine, un appareillage etc… Prenons comme exemple, en MF/CM, un bâtiment industriel ou une
installation de tuyauterie construite entièrement en acier. Seule l’expérience technique appliquée au
cours de la fabrication peut mener à bien la réalisation de ce bâtiment ou installation.
Un sous-ensemble est une partie de l’ensemble, et bien que les différents sous-ensembles d’un ensemble
soient interdépendants, ils peuvent être étudiés séparément. La liaison des divers éléments tels que, dans
notre cas : fermes, poteaux, pans de fer, planchers, coude, tuyau, etc… constituera après montage, le
bâtiment ou l’installation complète.
Un élément est une partie du sous-ensemble, prenons l’exemple d’un hangar métallique. Si nous prenons
comme sous ensemble une ferme, ici les éléments seraient les parties de cette ferme (entrait, contre fiche,
poinçon, arbalétrier, etc…).
IV- La cotation de fabrication
1) Rappels sur la cotation fonctionnelle
La cotation fonctionnelle consiste à coter et à tolérancer les cotes exprimant les conditions d’aptitude
du produit à l’emploi. Il faut donc faire une analyse complète afin de mettre en évidence les cotes conditions
pour assurer un fonctionnement normal de ce produit. Par conséquent, le dessin de définition doit
déterminer complètement et clairement les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit. On
dit que ce plan est coté fonctionnellement. Ce plan est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du
produit.
2) Vocabulaire
Cote maximale ou maxi : Plus grande cote tolérée
Cote minimale ou mini : Plus petite cote tolérée
Cote moyenne ou moy : (Cote maxi + cote mini) ÷ 2
Intervalle de tolérance ou (IT) : Cote maxi – cote mini
Exemple :
Cote maximale ou maxi = 156 + 2 = 158
Cote minimale ou mini = 156 – 1 = 155
Cote moyenne ou moy = (158 + 155) ÷ 2 = 156,5
Intervalle de tolérance ou IT = 158 – 155 = 3
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c) Cote outil, de montage ou d’appareil : Cote directement obtenue grâce à un outil ou à un montage.
Exemple : diamètre d’un trou obtenu par un foret sur une perceuse.
Cote directe « Cd » : Cote de définition qui est directement issue d’une cote de fabrication. C’est une
cote de définition qui est aussi cote de fabrication.
Correcteur de fabrication : En pliage, valeur à ajouter ou à retrancher à :
Une ou plusieurs cotes de définition pour obtenir des cotes machines.
Une cote machine pour obtenir une cote de réglage.
3) Les chaines de cotes
Pour vérifier si les intervalles de tolérances (IT) donnés concordent, il faut établir une chaîne de côtes. Une
chaîne de cotes est constituée de maillons et fermée par une condition.
Chaque maillon est représenté par un vecteur. La chaîne est donc constituée d’une série de vecteurs formant
un circuit et elle est fermée par le vecteur condition dont l’orientation est inverse à celle du circuit.
4) Représentation d’une chaine de cotes
La chaîne de cotes doit être systématiquement fermée.
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Le vecteur cote condition est encadré par des surfaces terminales. Les vecteurs composants sont
encadrés par des surfaces d’appui ou par une surface d’appui et une surface terminale.
La cote condition est la somme des vecteurs positifs diminuée de la somme des vecteurs négatifs.
On peut écrire :
Le vecteur cote condition est égal à la somme vectorielle des vecteurs composantes. En d’autres termes,
la cote condition est égale à la somme des cotes orientées dans le même sens positivement plus la somme des
cotes orientées dans le sens contraire négativement.
L’intervalle de tolérance de la condition doit être supérieur ou égal à la somme des intervalles
de tolérance des composantes. Par conséquent, plus il y aura de côtes dans une chaîne, plus l’IT de la
condition sera important. Si l’IT de la condition est donné, les IT des composantes seront faibles.
V-Tolérances de fabrication
Aucun moyen de fabrication ne permet d’obtenir une cote exactement identique à celle prévue.
Il existe des machines plus précises que d’autres qui permettent de s’approcher de la cote souhaitée, mais
toujours avec un écart. Pour rendre possible la fabrication, il est donc nécessaire de prévoir des limites
minimales et maximales admissibles pour chacune des cotes à réaliser. La cote théorique envisagée s’appelle
: Cote nominale
La différence entre la cote maxi admissible et la cote mini admissible est appelée : intervalle de
tolérance de la cote réalisée et notée I T.
Ecarts : l’écart entre la cote nominale et la cote maxi est appelé écart supérieur E S. L’écart entre la cote
nominale et la cote mini est appelé écart inférieur E I.
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Toute cote réalisée entre la cote maxi et la cote mini est considérée comme bonne. Exemple : Patte en tôle pliée
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Dans cette entreprise le patron tout en conservant la tache de gestion administrative se décharge de
de la gestion des achats, la gestion technique, la gestion du personnel et la gestion commercial.
c) Les grandes entreprises
Ici le chef conserve uniquement la gestion administrative générale c’est-à-dire la fonction de définition de la
politique générale et d’orientation de l’entreprise. Les autres fonctions sont tenues par les services biens
définis et structurés.
CHAPITRE II ISOSTATISME
A la fin de ce chapitre, je devrais être capable de :
Eliminer les degrés de liberté ;
Faire la mise en position d’une pièce quel que soit l’opération à réaliser ;
Connaître et utiliser les outils de de mise en position.
I- BUT
L’isostatisme a pour but de définir la mise en position géométrique d’une pièce dans une phase de
transformation, de contrôle ou de manutention, en liaison avec la cotation de fabrication.
Rédigé par : Loic ZAMBOU pour A2 MEFE
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II- DEGRES DE LIBERTE
On appelle degré de liberté la possibilité qu’a un solide de pouvoir se déplacer dans une direction
(dans un sens ou dans un autre).ce déplacement dans l’espace est par rapport à un référentiel OX, OY, OZ
comme indiqué ci-dessous.
IV- REPRESENTATION
Liaison ponctuelle
Considérons une bille sur un plan. Le contact s’effectue en un seul point. C’est une liaison
ponctuelle ou un appui ponctuel. Cette liaison se matérialise par une normale de repérage. Cette liaison
supprime un degré de liberté.
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Liaison linéaire
Le contact entre le cylindre et le plan s’effectue suivant une ligne. C’est une liaison linéaire ou un appui
linéaire matérialisé par 2 normales. Cette liaison supprime 2 degrés de liberté.
Liaison plane
Le contact entre la face du cylindre et le plan s’effectue suivant un plan c’est une liaison plane ou
un appui plan. Qui se matérialise par 3 normales. Cette liaison supprime 3 degrés de liberté.
CONCLUSION :
a) Une liaison ponctuelle supprime 1 degré de liberté (1T ou 1R)
b) Une liaison rectiligne supprime 1 Tr et 1 R
c) Une liaison linéaire circulaire intérieure ou extérieure supprime 2T
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d) Un appui plan supprime 1T et 2R
e) Un appui sphérique supprime 3T
f) Un appui pivot glissant supprime 2T et 2R
2) schéma de quelques machines et de mise en position isostatique
a) schéma du débitage ou cisaillage
c) schéma du pliage
Cintreuse type pyramidale a 3 rouleaux Cintreuse type planeur a 3 rouleaux Cintreuse type planeur a 4 rouleaux
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Retenir le nouveau vocabulaire
I-Généralités
Pour préparer une production, il est souhaitable de maîtriser la structure minimale de l’entreprise. La
direction générale (DG) possède un service commercial très actif car en fonction des études du marché, elle
décide de « lancer « ou « supprimer » tel ou tel ouvrage. Le bureau des études (BE) est le lieu de créativité
des projets futurs, des études à modifier, il conçoit les dessins d’ensemble et ceux de détails.
Le bureau de méthode (BM) étudie le ou les moyens de fabrication de l’ouvrage au moindre coût et
en fonction des moyens dont dispose l’atelier. L’atelier de fabrication (AF) reçoit des différents organes
ci-dessus, les données de base, les délais, les quantités de produire et les cadences envisageables en fonction
des moyens possibles.
Graphe
II-Méthode détaillée d'analyse de fabrication
La méthode d’analyse de fabrication diffère d’un domaine à l’autre, en MF/CM elle suit généralement
les étapes suivantes :
Etude du dessin, l’analyse technique de l'ouvrage à fabriquer d'après les données fournies par le
bureau d'étude c’est-à-dire : Le dessin d'ensemble, les dessins de détail et Les nomenclatures. A ce niveau
trois principes sont appliqués :
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Recensement : d'après les nomenclatures, recenser tous les éléments qui constituent l’ensemble,
d'où la nécessité de décomposer l'ensemble en sous-ensembles et les sous-ensembles en
éléments.
Exemple:
ENSEMBLE : caisse à outil
LE SOUS-ENSEMBLE: couvercle
L'ELEMENT: La poignée d'ouverture
Pendant l'étude, certaines idées directrices doivent être observées: le minimum de travail afin
d'obtenir une rapidité d'exécution mais qui soit compatible avec la qualité du produit, la possibilité
d'exécution. On peut aussi avoir certains critères supplémentaires d'appréciation:
a) Initiatives laissées par le dessin ;
b) L'outillage disponible à l'atelier de fabrication ;
c) Les principes et les lois technologiques établies par l'expérimentation ;
d) Les méthodes de traçage ;
e) La matière d'œuvre (formats commerciaux courants ou particuliers).
III- Processus de réalisation d’un objet technique
Un objet technique est objet simple et complexe fabriqué par l’homme destiné à satisfaire un
besoin ou à produire un résultat souhaité.
Exemple : une grille métallique, un moule a parpaing, portail métallique etc…
a) Fonction de l’objet technique
L’objet technique rempli une fonction essentielle, cette fonction est définie par les résultats
souhaités à partir d’une situation donnée.
On peut regrouper ces fonctions en deux grandes catégories ou besoins à savoir :
- Les besoins ménagers : ensemble des objets techniques destinés à satisfaire un besoin précis à la
maison. Exemple étage métallique, fou à charbon
- Les besoins industrielles : ensemble de tous les objets produits dans ou non destinés pour les besoin
de cette industrie.
Rédigé par : Loic ZAMBOU pour A2 MEFE
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La fonction globale est la synthèse de toutes les fonctions qui ne préjuge pas des agréments ou des
agencements technologiques qui sont retenus pour satisfaire.
Le processus de réalisation d’un objet technique va de son étude jusqu’à son contrôle final en
passant par sa préparation et sa fabrication.
TERMINOLOGIES
Phase : c’est l’ensemble des opérations élémentaires exécutées par un ouvrier ou une équipe d’ouvriers sur
un même poste de travail, avec ou sans démontage de la pièce, des outils et des butées. Les phases sont
désignées par le nom des grandes catégories de procédés de fabrication (cisaillage, grugeage, soudage,
etc...). Elle est numérotée de 10 en 10 ou de 100 en 100. Par exemple : phase N° 200 cisaillage.
Sous-phase : si au cours d’une phase, la suite des opérations nécessite un changement de butée ou d’outil, la
phase est décomposée en autant de sous-phases, en fait c’est une fraction de phase. Par exemple : 201 cisaillage
du chanfrein.
Opération : toute manipulation telle que : réglage des butées, montage de l’outillage, ou travail ne comportant
ni changement d’outil et ni changement de butées (cisaillage d’un carré ou pliage par retournement). C’est en
fait l’action d’un outil sur une surface élémentaire.
Le contrat de phase: C’est un document regroupant les différentes opérations réalisées à un même poste de
travail. Sur ce document apparaîtront des schémas ainsi que la valeur des réglages nécessaires à chaque
opération.la feuille de débit économique: C'est un document qui permet d'établir la meilleure implantation
des éléments dans les formats commerciaux de matière.
Rédigé par : Loic ZAMBOU pour A2 MEFE
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Le planning des phases: C’est un document qui permet de voir sous forme de tableau, les différentes phases
nécessaires à la réalisation d'un sous-ensemble ou d'un ensemble.
Le planning de montage: C’est un document sous forme de tableau qui permet de voir l'ordre de montage des
différents éléments d'un sous-ensemble ou d'un ensemble.
Le respect du code de sécurité à un poste de travail est très important car l’operateur doit prendre soin de lui
et de tous ceux qui l’entourent.
III.1 But
Enfin de ne pas surcharger les plans de prescriptions immédiatement couteuses les tolérances
géométriques ne doivent être employées que si elles répondent a une nécessitée fonctionnelle. Le rôle principal
des tolérances géométriques est de faciliter la transmission des informations sur u dessin de définition
(assemblage ou pièces simples) entre le Bureau d’étude et le Bureau de méthode.
III.1 QUELQUES TOLERANCES
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CHAP IV : EXECUTION D’UN PRODUIT
On appelle POSTE DE TRAVAIL l’ensemble des équipements et matériels nécessaires à la réalisation d’une
phase de l’évolution d’un produit industriel (c’est le lieu où s’accomplit une phase de travail). Un poste
de travail peut se rapporter :
une phase de l’obtention d’une pièce mécanique ou chaudronner (moulage, mise en forme,
débitage, usinage, …..)
une phase de contrôle d’un élément ou d’un ensemble.
une phase de manutention.
une phase de montage.
II-CLASSIFICATION DES POSTES DE TRAVAIL
Suivant les moyens et la technique mis en œuvre, nous pouvons définir trois genres de poste de travail :
1) Des postes MACHINES : ils ne nécessitent qu’une surveillance humaine après la mise en service ; les
opérations s’effectuent automatiquement suivant un ordre préalablement établi.
3) Des postes MANUELS : l’opérateur intervient durant la totalité du cycle tout en s’aidant
d’appareillages et d’outillages divers.
III-ORGANISATION DES POSTES DE TRAVAIL
Chaque fois qu’un opérateur intervient dans le déroulement du cycle, l’organisation du poste de travail doit se
faire en prenant en compte non seulement les conditions de production, mais aussi les conditions de travail de
l’opérateur et particulièrement :
a. L’ambiance du travail : aménagement des locaux, environnement du poste.
b. L’équipement technique du poste.
c. Les règles de sécurité.
d. Les mouvements de l’opérateur et les efforts à fournir.
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IV-DOSSIER DE DEFINITION DU PRODUIT
Définition de l’ensemble
Elle se compose d’un dessin établi selon les normes en vigueur et de nomenclature des éléments. Ce
document renseigne principalement sur :
On utilise aussi le document de définition des éléments au cours des opérations d’entretien et de
maintenance.
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Cette définition se traduit par des dessins et des indications écrites et chiffrées correspondant :
Ces documents sont utilisés principalement dans les différentes phases de la production :
étude de fabrication
fabrication
contrôle
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1) DEFINITION ET ROLE
Le contrat de phase est le document de référence de l’opérateur. Il décrit l’ensemble des opérations,
éventuellement groupées en sous-phases, réalisées sur un même poste de travail.
Il devient définitif lorsque les responsables de production ont validé le processus de fabrication et que
celle-ci peut être qualifiée de fabrication stabilisée.
Analyser une phase ou sous-phase revient à séparer en éléments simples et chronologiques les opérations
gestuelles que fera l’exécutant ou l’opérateur, ainsi que les opérations de mise en forme de la tôle ou
profilé. L’addition des temps relatifs à ces opérations donnera la durée nécessaire allouée à l’exécutant. Pendant
la rédaction de l’analyse de phase, il faut décomposer en éléments simples les gestes et les mouvements que
fera l’opérateur (pour cela le préparateur doit se placer devant le poste de travail et analyser point par point le
déroulement logique de la phase par la pensée) ; il faut bien choisir les outils et machines ;il faut chiffrer
les temps de chacune des opérations élémentaires (manipulation, coupe, soudage…) et en fin totaliser les
temps par catégorie et appliquer les majorations nécessaires pour tenir compte du facteur fatigue.
3) TEMPS DE REALISATION
Dans un processus de réalisation et surtout pour les productions en série, l’analyste doit maîtriser les
différents temps. Il est de son intérêt et pour l’entreprise pour le respect du délai et conserver la
confiance du client. Après l’évaluation de tous les paramètres temporels, il rédige un SIMOGRAMME
qui lui servira comme guide.
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transformation (physique ou
thermique) de la tôle ou profilé. Exemple : rivetage machine.
-manuels (Ttm), ce sont des temps main-machine : une liaison inséparable d’un temps
manuel et d’un temps technologique. Ces actions sont répétées pour chaque pièce de la série. Exemple :
perçage, soudage manuel.
NB : les incidents de réalisation (incidents mécaniques, besoins personnel), ainsi que la fatigue que subit
l’opérateur par suite d’efforts importants, d’attention soutenue, de bruit, entraînent des pertes de temps
donc il est important d’appliquer des majorations convenables. On pourra adopter 5 à 8% pour les Tt, de 8 à
10 et 25 % pour les Ttm et Tm, suivant que les ouvriers ou manœuvres seront délicates ou pénibles. Si
l’exécutant est un professionnel et qu’il règle lui-même la machine, les temps de préparations (Ts) seront
majorés de 10, à 40 % suivant la difficulté du réglage
pièce :
- ensemble,
- pièce,
- matière,
- nombre.
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-outil utilisée : dans une unité de production importante, la machine est désignée de façon précise
(type, numéro,…) en fonction de la planification de la gestion de production (ordonnancement).
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