Environnement Et Restauration Des Sites Miniers
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Stéphane McCoy
VALE
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Les champignons mycorhiziens à arbuscules des maquis miniers de la Nouvelle Calédonie : Diversité, rôle dans l'adaptation des plantes à la contrainte ultramafique et
interaction avec des rhizobactéries promotrices de la croissance View project
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1
CNRT « Nickel et son environnement », BP 18235, 98857 Nouméa, Nouvelle-Calédonie -
france.bailly@cnrt.nc
2
ISEA (Institut des Sciences Exactes et Appliquées), Université de la Nouvelle-Calédonie, BP R4, 98851
Nouméa cedex, Nouvelle-Calédonie - hamid.amir@univ-nc.nc; bruno.fogliani@univ-nc.nc
3
Société Le Nickel, usine de Doniambo, Nouvelle-Calédonie 2 rue Philogène Lalande Desjardins-Doniambo,
BP E5, 98848 Nouméa, Nouvelle-Calédonie – frederic.bart@eramet-sln.com
4
Fonds Nickel, BP M2, 98849 Nouméa Cedex - veronique.forlacroix@gouv.nc
5
Institut Agronomique néo-Calédonien (IAC), BP 73, 98890 Païta, Nouvelle-Calédonie – ititiaty@iac.nc;
lhuillier@iac.nc
6
VALE NC, Service Préservation de L’Environnement, BP 218, 98845 Nouméa, Nouvelle-Calédonie -
stephane.maccoy@vale.com
L’évolution des pratiques minières
L’exploitation du nickel en Nouvelle-Calédonie a débuté en 1873. Initialement exploitées dans des
galeries souterraines, les exploitations à ciel ouvert se sont progressivement généralisées à partir des
années 1920. Après la seconde guerre mondiale, la production minière s’est rapidement mécanisée,
(bouteurs, pelles à câbles) permettant d’entreprendre l’exploitation de gisements sous recouvrement
latéritique localisés par sondages, à partir de la fin des années 1960. D’un point de vue environnemental,
cette mécanisation marque une évolution majeure dans les pratiques : ouverture massive de pistes au
bouteur, poussage de la couverture stérile et des refus des installations de triage dans les thalwegs et sur
les versants (Fig1). Ces méthodes s’accentuent à la fin des années 1960 et au début des années 1970 qui
marquent le « boom » du nickel avec la multiplication des exploitants (près de 200).
A partir du milieu des années 1970, la prise de conscience environnementale à l’échelle mondiale
favorise le développement de nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement : arrêt des
déversements dans les versants et mise en verse contrôlée des matériaux “stériles”, amélioration des
méthodes d’exploitation favorisée par les progrès techniques (pelle hydraulique rétro notamment), mise
en place de dispositifs de gestion des eaux et de contrôle de la sédimentation sur mine, puis mise au
point de techniques de végétalisation pérennes sur sols ultramafiques (à partir des années 1990).
Aujourd’hui, la conduite des exploitations est encadrée par un Code minier adopté en 2009 et une
mission de police des mines exercée par la DIMENC (Direction de l’Industrie des Mines et de l’Énergie
de la Nouvelle-Calédonie).
Mais, les anciennes conditions d’exploitations (avant 1975) ont laissé en l’état de larges surfaces
chaotiques dénudées, des volumes importants de matériaux sur les versants ou en aval sous la forme de
grands cônes alluviaux de granulométrie variée. Ces matériaux ont largement contribué, et contribuent
encore, à alimenter les rivières en charge solide, au point que certains cours d'eau sont considérablement
engravés (on parle alors de sur-engravement) et qu’une hyper-sédimentation en fines est constatée au
niveau de certains estuaires (Garcin et al., 2013) (Fig.1)
Figure 1 : (a) Liens entre l’apport de stériles déversés sur les versants et l’évolution de la bande active
des rivières en aval, ici l’exemple du Creek Tomuru à Thio, d’après Richard et al., 2018 et (b) photo du
creek Wellington à Thio, engravé par les matériaux déversés sur les versants avant 1975 (© F. Bailly,
CNRT).
Avant la végétalisation, des travaux de remodelage des sites et de gestion des eaux de
ruissellement sur une topographie totalement modifiée, sont incontournables. Réduire le pouvoir érosif
de l'eau en limitant la concentration des flux (restituer les eaux de ruissellement régulièrement dans le
versant) et les vitesses (empierrement des pistes, aménagement de seuils ralentisseurs, etc.), retenir les
particules fines en aménageant des zones d’atterrissement et de décantation, positionner les exutoires en
intégrant les enjeux environnementaux et sociétaux identifiés en aval, sont des opérations essentielles
pour pérenniser les actions de réhabilitation. Un Plan de Gestion des Eaux de ruissellement décrit et
positionne, pour chaque mine, tous les aménagements et ouvrages prévus et réalisés par bassin versant
minier.
Le cheminement de l’eau sur les différentes surfaces de la mine est maîtrisé par un jeu de pentes et
contre pentes des plateformes, des banquettes, des carrières et des verses, des pistes, etc. Il alimente
deux grands types d’ouvrages de gestion des eaux : i) des ouvrages dits de transit, qui collectent et
dirigent les eaux vers d’autres ouvrages ou bien les restituent au milieu naturel (cassis, fossés, caniveaux,
buses...), ii) des ouvrages de rétention qui recueillent les eaux de ruissellement et assurent deux
fonctions : la décantation des particules fines charriées et l’écrêtage des débits de crue. De façon
générale, les ouvrages de transit sont dimensionnés pour un événement pluviométrique de période de
retour centennale et s'accompagnent d’une revanche constituant une sécurité supplémentaire. Sur un site
en exploitation récente, les pratiques minières mises en œuvre appliquent les préconisations de la «
charte des bonnes pratiques minières » dont l'objectif est d’approcher d’une capacité de rétention
correspondant au volume d’eau d’une précipitation ayant une durée de 2 heures et de récurrence 2 ans.
Pour achever la préparation des surfaces, toute une panoplie d’ouvrages complémentaires d’ingénierie
écologique, mêlant petit génie civil (merlons, enrochements) et génie biologique (fascines et clayons,
géotextiles biodégradables) sont mis en œuvre pour stabiliser et limiter l’érosion hydrique sur les zones
à revégétaliser (Fig.2). Des seuils en rondins de bois local sont positionnés transversalement dans les
ravines entaillant profondément les versants latéritiques pour contribuer à stabiliser le profil en long de
la ravine et favoriser la reprise de la végétation.
Depuis une dizaine d’années, le Fonds Nickel a poursuivi la réhabilitation d’anciens sites dont
l’exploitation s’est arrêtée dans les années 1970 en apportant une réponse novatrice pour ne pas ré-ouvrir
des pistes d’accès lorsque la végétation a repris ses droits. Les travaux sont alors réalisés sans engins
mécanisés et privilégient des petits ouvrages de génie civil et de génie biologique réalisés manuellement
(Fig.3).
Les travaux sont effectués en concertation étroite avec les populations alentour et impliquent
systématiquement les habitants des tribus impactées.
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IAC : Institut Agronomique néo-Calédonien
6
UNC : Université de la Nouvelle-Calédonie
bonne utilisation permet de rétablir, en moyenne, entre 10 et 30 % (environ 8 à 25 espèces avec une
densité de 2 à 6 plants par mètre carré) et jusqu’à 50 % dans les cas très favorables, de la diversité
floristique initiale. Ce topsoil fait donc l’objet d’un soin particulier durant son décapage, son stockage
et sa mise en place qui doit respecter certaines règles et se réaliser en saison chaude avant les premières
pluies.
Viennent ensuite les opérations de plantation et de semis qui peuvent se combiner sur les mêmes surfaces
suivant la stratégie de végétalisation adoptée.
La plantation manuelle
La plantation manuelle est la technique de restauration la plus pratiquée sur les mines en Nouvelle-
Calédonie. Elle est réalisée de décembre à juin quand les conditions d’ensoleillement et d’humidité sont
optimales pour la reprise des jeunes plants sur les banquettes, petits talus ou surfaces accessibles. Une
des contraintes majeures de cette pratique est l’irrégularité de production à grande échelle des espèces
ciblées en raison du manque de maîtrise des itinéraires techniques de production (phénologie,
germination, durée de culture) de la majorité des opérateurs. Cette technique permet une implantation
plus rapide des espèces choisies.
Les deux types de semis
Deux types de semis sont pratiqués en Nouvelle-Calédonie : le semis hydraulique (hydroseeding), le
plus fréquent, et le semis manuel (dryseeding), peu pratiqué. Selon la nature du substrat et sa sensibilité
à l’érosion, les surfaces à traiter peuvent être recouvertes au préalable d’un géotextile tissé de type toile
de jute ou de coco. Les mélanges de graines et d’adjuvants de semis sont adaptés au cas par cas aux
conditions du milieu et à la disponibilité des semences. Si l’épandage manuel ne peut se faire que sur
une courte distance de l’ordre de 1 à 2 mètres et nécessite davantage de manutention, une plus grande
diversité d’espèces (jusqu’à 40 espèces) peut être utilisée, y compris celles aux graines fragiles ou de
grande taille. Le semis hydraulique, quant à lui, est plutôt pratiqué sur de vastes zones plus pentues et
difficiles d'accès, avec une capacité de projection jusqu’à 400 m de distance en aval du camion et
l’utilisation d’une vingtaine d’espèces à graines robustes et de préférence de petite taille. Depuis
quelques années, les traitements pré-germinatifs permettent d’accélérer la levée des semis sur certains
groupes de Cypéracées et des expérimentations prometteuses d’enrobage argileux des graines avec
fertilisants, amendements organiques et mycorhizes sont en cours (bombes de graines).
Figure 3 : (a) Restauration d’une mine orpheline (petits ouvrages de stabilisation et de gestion des eaux
et plantations d’espèces natives) réalisée sans moyens mécanisés (chantier TAO3 du Fonds Nickel)
©Fonds Nickel et (b) Plantations sur la mine de Kouaoua avec régalage de topsoil et intégration
d’espèces fixatrices d’azote, ici Serianthes calicina, en mélange avec d’autres espèces pionnières
natives, dont certaines sont connues comme étant des hyperaccumulatrices d’éléments traces
métalliques ©F. Bailly, CNRT.
Les progrès à réaliser
L’optimisation des différentes opérations qui viennent d’être décrites est une préoccupation de
l’ensemble des acteurs du secteur minier. De nombreux progrès restent à réaliser pour améliorer encore
l’efficacité et la complétude de la réhabilitation des sites.
En matière de restauration écologique, les pistes d’amélioration concernent différents aspects tels qu’un
traitement différencié des surfaces pour davantage prendre en compte ce que la nature peut apporter
spontanément. En particulier, optimiser l’utilisation du topsoil et mieux intégrer la notion de continuité
écologique dans les projets de végétalisation s’avère payant, autant en matière écologique
qu’économique. Différents travaux ont souligné l’importance de conserver des îlots de biodiversité
(maquis ou forêt) ou d’en recréer au sein des terrains exploités, la distance entre les zones revégétalisées
et la végétation naturelle étant un facteur important de la diversification des espèces au sein
d’écosystème en formation (Ititiaty et al., 2020 ; Carriconde et al., 2020). Aussi une vision paysagère se
doit d’être adoptée avec une intégration des principes de continuités écologiques, en particulier
l’utilisation des “pas japonais” qui apparaissent aujourd'hui comme les plus adaptés (Fig. 4). De même,
le rôle des microorganismes (mycorhizes et bactéries) est de plus en plus reconnu (Amir et al. 2019;
Carriconde et al. 2019, Crossay et al., 2019) et leur utilisation systématique devrait permettre une
amélioration significative des résultats en plantation comme en semis. La recherche d’indicateurs de
réussite est une préoccupation constante et plusieurs pistes ont été étudiées ces dernières années, utilisant
classiquement ce qui se voit, c’est-à-dire la végétation et les paramètres d’évolution de l’écosystème
recréé (Amir et al. 2018), comparativement à un écosystème de référence (Ititiaty, 2019) ou bien par le
biais de rapports d’abondance entre certains groupes microbiens présents dans les substrats en
restauration (Carriconde et al. 2019). La difficulté réside principalement dans le fait que l’indicateur ou
le jeu d’indicateurs proposé doit refléter la complexité de la dynamique de la restauration, tout en étant
facilement utilisable dans la pratique par les opérateurs.
Enfin, l’amélioration profonde de la filière “graine” est nécessaire pour permettre la production du
matériel végétal en quantité et en qualité et satisfaire la demande croissante.
Figure 4 : Illustration de la
méthode dite des « pas japonais »,
utilisant du topsoil (en orange) et
des plantations avec ou sans
topsoil (en vert foncé) et évolution
dans le temps vers la restauration
des connectivités écologiques
Illustrations de P. Loslier : A
gauche en plan, à droite en coupe,
d’après Y. Ititiaty, 2019.
Au niveau stratégique, des réflexions ont été initiées depuis quelques années pour diversifier la vocation
donnée aux surfaces en fonction de leurs caractéristiques. Si l’option majeure reste celle de la
restauration écologique pour réintégrer la majorité des surfaces dans leur environnement naturel et
respecter au mieux la biodiversité de ces milieux, s’orienter vers d’autres vocations pour certaines zones
les plus accessibles, peut venir compléter le panel des actions à envisager (parcelles de production
forestière, vergers pour la phyto-extraction métallique, champs semenciers, ferme solaire, etc…).
Encart 1 : Les pionniers de la revégétalisation des mines en Nouvelle-Calédonie
Jusqu’à la fin des années 1980, les travaux de reconstitution du couvert végétal des sites miniers se
limitent essentiellement à l’utilisation de deux espèces ligneuses locales (Acacia spirorbis et
Casuarina collina) identifiées à l’issue d’expérimentation menées dans les années 1970 par le CTFT7
et l’ORSTOM8. Il faut attendre le début des années 1990 pour voir la stratégie évoluer sous
l’impulsion de deux personnalités : Tanguy Jaffré, botaniste à
l’ORSTOM (aujourd’hui IRD) et spécialiste de la flore de
Nouvelle Calédonie et Bernard Pelletier, géologue à la SLN et
naturaliste passionné. Leur idée est simple : identifier les espèces
pionnières endémiques qui s’implantent spontanément sur les
anciennes mines, en assurer la production en pépinière et la
réintroduction par plantation ou ensemencement hydraulique.
Après quelques années de recherches sur le terrain (inventaire des
espèces pionnières) et en laboratoire (germination, bouturage,
croissance …) en partie financées par la SLN, les résultats sont au
rendez-vous et jettent les bases de la restauration moderne.
Ce travail collectif, fruit de l’engagement de deux partenaires,
scientifique et industriel, a été mis à la disposition de tous au
travers d’un fascicule édité à la fin 1992 (Jaffré et Pelletier, 1992)
qui a constitué une avancée majeure pour la prise en compte de la
biodiversité et ouvert la voie aux travaux de recherche ultérieurs
sur la végétalisation des sites miniers.
7
CTFT : Centre Technique Forestier Tropical, un des organismes précurseurs du CIRAD, Centre de
coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement depuis 1984
8
ORSTOM : Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer, devenu en 1998 l’IRD, l’Institut de
Recherche pour le Développement
du produit de la redevance superficiaire dont s’acquittent annuellement les titulaires de concessions
minières (environ 250 millions de francs CFP par an).
En 11 ans d'existence, le Fonds Nickel a mobilisé 2,7 milliards de Francs CFP, dont 72% (soit 1,9
milliards) ont été consacrés à des travaux de réhabilitation d’anciennes mines et à la remédiation du
passif minier dans les cours d’eau, 18% ont été apportés en soutien aux PME minières en période de
crise (prise en charge des cotisations), les dépenses de fonctionnement représentant les 10% restants.
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