Mécanique Des Sols 3 CBR
Mécanique Des Sols 3 CBR
Mécanique Des Sols 3 CBR
ESSAI CBR
Introduction
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
remblais et des couches de formes compactées des ouvrages routiers. L’essai consiste à
poinçonner l’échantillon de matériau compacté par pénétration d’un poinçon cylindrique à
vitesse constante (1,27 mm/min). On relève les valeurs des forces correspondant à des
enfoncements de 2,5 et 5 mm On rapportées valeurs à celles obtenues sur un matériau de
référence pour en déduire la valeur de l’indice portant recherché.
L’indice portant immédiat est obtenue lorsque l’on effectue l’essai de poinçonnement sans
surcharge.
I. BUT DE L'ESSAI
• du sol sous-jacent,
II.DEFINITIONS
L’indice CBR (I.CBR) exprime en % le rapport entre les pressions produisant dans le
même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et dans un matériau
type d’autre part. Par définition cet indice est pris égal à la plus grande des deux valeurs
suivantes :
100∗F 2.5
IPI =Icbr 2.5=
13.35
100∗F 5
IPI =Icbr 5.0=
19.98
III.PRINCIPE DE LA MÉTHODE
Nota : un essai Proctor sera effectué simultanément avec votre essai CBR. L’indice CBR est
déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement empirique.
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on lui applique les
conditions hydriques prévues :
• Etc…
Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur
en eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service, puis on
le poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultant.
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien)
est ensuite effectuée (voir définition de l’indice CBR ci-avant).
V. MATÉRIEL NÉCESSAIRE
• Moule CBR,
• Disque d’espacement,
• Règle à araser,
• Disque de papier filtre (en fond de moule CBR pour éviter le départ des fines du sol)
✓ Partant d’un matériau sec, on le pulvérise, en brisant les mottes, mais en prenant soin
de ne pas briser les graviers et pierres éventuels,
✓ On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en eau
égale à Wopm.
b/ Exécution de l'essai
• Araser.
• Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en haut
(mettre une feuille de papier filtre).
Le but de cette opération est de placer le sol dans les plus mauvaises conditions
hygrométriques qu’il est susceptible de rencontrer dans la pratique.
1. Pour un terrain particulièrement sec ne risquant ni de subir des remontée d’eau (nappe
phréatique profonde), ni de recevoir des eaux pluviales (revêtement étanche ou climat
très sec), on pourra se dispenser de cette imbibition et faire l’essai à la teneur en eau
WOPM (optimum Proctor à énergie de compactage modifiée) qui est celle à laquelle
l’échantillon a été préparé.
3. Dans les autres cas, qui sont les plus fréquents, on imbibe l’échantillon pendant 4jour.
Après avoir pesé l’ensemble moule + plaque de base+ échantillon compacté, on place alors
successivement un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure du gonflement
(appelé Disque perforé de mesure du gonflement), et une charge constituée par des disques
annulaires de 2,265 Kg (au moins 2 ou encore 4 demi-disques), représentant l’équivalent
de la contrainte imposée par la chaussée sur la plate-forme.
ATTENTION : s’il s’agit d’une piste en terre, vous ne mettrez pas de disque (pas de
chaussée bitumineuse => pas de surcharge ; à contrario, dans le cas où la
chaussée impose une contrainte supérieure à celle obtenue par 2 de
surcharges sur l’éprouvette, prévoir des surcharges annulaires
supplémentaires en conséquence).
On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond
pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur le
moule mesurera les variations de hauteur de l’échantillon.
On remplit d’eau et l’on note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de
l’essai. A la fin d’une opération d’imbibition, on note le gonflement.
VII. POINÇONNEMENT
On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre 4,96 cm
(Section 19,3 cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de cadence ainsi que d’un comparateur
permettant de suivre les enfoncements au 1/100ième de mm près.
On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges
annulaires sont remises en place (leur trou central laisse le passage au piston de
poinçonnement).
Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à 1,27
mm/min, le mouvement étant régulé, soit de manière automatique, soit en suivant le
cadencemètre de la machine.
Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait
de part et d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement. La
mesure de la teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement.
100∗F 2.5
IPI =Icbr 2.5=
13.35
100∗F 5
IPI =Icbr 5.0=
19.98
YdMax EP 2,09
MISE EN PLACE DU CBR : PROTOR AV IMM
:
N° Moule H E F G Gonflement
Poids Moule (g) 3945 3952 3917 3548 0,02 0,01 0,01
Exploitation des résultats : l’essai CBR nous permet de dimensionner les chaussées et de
donner un aperçu sur le poinçonnement de la plate-forme sur laquelle doit reposer sur la
chaussée. La valeur de l’essai CBR obtenue est de 57,84 qui est supérieur la valeur
minimal(30).
EXERCICES
EXERCICE1.
On vous demande de tracer la courbe PROCTOR et d’en déduire la densité sèche optimale
et la teneur en eau optimale
Ces moules PROCTOR sont poinçonnés à partir d’une presse CBR pour la détermination
de l’Indice de Portance Immédiat(IPI).
Effort N en 189 226 248 396 304 264 244 173 150 203
KN