ENSEIGNER LA

LECTURE AU CYCLE 2
Activités de copie et d’encodage pour améliorer
la mémorisation des CGP
Objectifs
■ Connaître des types d’activités qui pourraient favoriser
l’acquisition des CGP

■ Réfléchir à leur mise en œuvre

 Organisation Activités de
décodage

Quelle activité vous semble la plus

pertinente dans une perspective de
d’automatisation de la
reconnaissance des CGP?
Activités
d’encodage:
9 minutes La dictée
Activités de copie
différée
 La dictée sans erreur
Le syllabophone
mots

La bataille navale des

syllabes
La dictée hebdomadaire
syllabes phrases
Des La phrase dictée du jour
activités
d'encodage
(dictée)

A partir
d'une dictée
L’autodictée Le texte
à l'adulte La dictée modèle
préalable

Objectifs:
• Favoriser la mémorisation des CGP en encodant des syllabes, des mots, des
phrases
• Développer l’attention et la mémorisation orthographique
 La tapette à mots

des mots La course aux mots

Des
activités
de
décodage La bonne phrase
Le syllabaire

des Des
Le dobble
syllabes phrases

Objectifs:
• Favoriser la mémorisation des CGP en décodant des syllabes, des mots, des
phrases
• Automatiser la reconnaissance des graphies complexes ou des graphies
proches (ion – oin…)
 active

Objectifs:
• Développer des stratégies efficaces
de copie: différée flash
 Mémorisation de syllabes, de
groupes de mots La
 Utiliser des boucles copie
d’autorépétition
 Utiliser la morphologie des
mots (chat – chatte / renard –
renardeau)
 … caviardée right
• Mémoriser orthographiquement de
plus en plus de mots
 Le syllabophone
Le syllabophone est un dispositif de dictée silencieuse à réaliser
en binôme ou en trinôme.
Un élève dispose du début de la dictée, l’autre de la fin :

Les élèves doivent se dicter mutuellement les syllabes

manquantes à travers le syllabophone et les inscrire dans leur
tableau.
La validation s’effectue par comparaison des productions
 L’activité peut se prolonger avec des mots réguliers. La matrice du support est ici.
Le syllabophone
 La bataille navale des syllabes

Chaque élève dispose d’une grille vierge dans laquelle il

dispose ses 4 bateaux.
Un élève annonce une syllabe.
 Si elle correspond à l’emplacement d’un bateau, le
second élève lui répond « touché » ou « coulé ». Le
premier élève le note par une croix dans son
tableau.
 Si elle ne correspond à rien, le second élève
annonce « à l’eau ». Le premier élève doit alors
écrire la syllabe dans son tableau.

La matrice du support est ici.

 La dictée sans erreur
 Chaque élève dispose d’une feuille Recto-Verso
 Le recto pour écrire la dictée
 Le verso contenant le modèle de la dictée à
réaliser.
 L’enseignant dicte les syllabes, les mots ou les
phrases aux élèves (recto)
 Lorsque l’élève à un doute, il peut se référer au
modèle placé sur le verso de la feuille. Il
soulignera alors le mot dont il a regardé l’écriture
sur sa feuille.

Variante 1 : Variante 2 :
C’est le principe de la dictée à trous qui permettra Au sein d’un groupe d’élèves, chacun dispose d’un
aux élèves de n’encoder que les mots qui leurs sont nombre donné de jetons. A chaque fois que l‘élève
accessibles ou la dictée caviardée sur laquelle ils doit retourner sa feuille, il donne un jeton en
barreront les mots (sur le modèle) pour lesquels ils échange. Le but est alors d’avoir le score le plus
sont certains de ne pas avoir besoin de modèle. élevé en cumulant le nombre de mots
correctement écrits et le nombre de cubes restants.
 La dictée hebdomadaire
Chaque jour, l‘enseignant dicte une phrase qui s’enrichit au fil de la semaine. Ainsi les
mots sont repris et leur orthographe de mieux en mieux mémorisée.

Selon les phrases choisies, les objectifs peuvent être différents

Pour mémoriser des mots fréquents Pour automatiser des régularités orthographiques
Exemple : Exemple
o Le chat joue sur le tapis. o Ce sont les souris qui mangent le fromage.
o Le petit chat joue avec mon frère sur le tapis. o Ce sont les souris qui mangent les fromages.
o Le petit chat joue avec moi sur le tapis. Mon frère nous o Ce sont les parents qui préparent le repas.
regarde. o Ce sont les enfants qui mangent les bonbons
o Le chat joue sur le tapis avec mon petit frère et moi. Mon père
nous regarde.
 La phrase dictée du jour
• Une phrase est dictée aux élèves (une attention est portée à sa compréhension par tous les
élèves). Ils la copient puis la relisent.

• L’enseignant recopie une phrase au tableau et toutes les graphies d’un même mot sont
collectées en colonne pour faire apparaître les différences.
Rusées, les sœurs de Cendrillon lui donnent de longs travaux à faire.

• Une phase de verbalisation est

alors engagée pour que les
élèves argumentent afin
d’éliminer ou de valider telle ou
telle graphie.
 La dictée modèle
1. La classe décide collectivement d’une phrase à produire.
2. L’enseignant l’écrit au tableau en explicitant toute sa procédure. Cette étape se
réalise dans un échange avec la classe : Comment vais-je faire pour…… ?
3. Le modèle est caché puis les élèves doivent à leur tour écrire la phrase.
4. La validation s’effectue par comparaison des productions au modèle et traitement
collectif des erreurs réalisées.
Variante :
 Pour rendre plus ludique l’activité, l’enseignant peut  Il peut également s’appuyer sur des mots
tirer au sort des lettres qui devront servir d’initiales tirés au sort parmi ceux étudiés dans le
aux différents mots de la phrase. cadre des activités grammaticales.
L’autodictée
• Elle vise la restitution à l’écrit d’une ou plusieurs phrases mémorisées.

• Le texte est préparé en classe afin de sensibiliser l’élève aux points de vigilance. Cette
préparation nécessite également un découpage par groupes de sens pour faciliter la
mémorisation.

• Ce texte sera appris en classe puis

restitué individuellement.

 Cet exercice favorise la mémorisation

des mots invariables, des mots
fréquents et des formes verbales.
 Une progression est nécessaire (phrases
simples, groupes nominaux enrichis,
compléments….)
Le syllabaire
• Le syllabaire est un « générateur » de syllabes
construit à partir d’un cahier à spirale découpé en
2 ou 3 selon le type de syllabes que l’on souhaite
travailler.

• L’élève peut l’utiliser seul pour s’entraîner.

• L’enseignant peut l’utiliser pour systématiser la

lecture de syllabes de plus en plus complexes.

• Il peut également être utilisé comme support de

dictée.

 Un modèle de syllabaire évolutif

Le dobble

 Un dobble de syllabes simples

 Un dobble des graphies complexes
 Un dobble des mots fréquents
 Un générateur de dobble

Chaque carte comporte toujours un et un seul mot identique. Les cartes sont distribuées
entre les joueurs qui réalisent un tas. La dernière est placée au centre, face visible.

Au top départ chaque joueur retourne une carte. Le premier qui nomme le mot identique
entre sa carte et celle du milieu place sa carte sur celle du milieu. Le jeu reprend avec cette
nouvelle carte.
Le gagnant est celui qui s’est débarrassé de toutes ses cartes le premier.
La tapette à mots
Des cartes contenant des mots sont
disposées face visible devant les élèves ou
au tableau.

Chacun dispose d’une tapette à mots.

Le meneur de jeu nomme un mot. Les élèves doivent le plus rapidement possible le
recouvrir avec la tapette à mots.

 l’intérêt est d’automatiser la reconnaissance de mots fréquents ou de travailler

la discrimination de graphèmes ou de phonèmes proches (poule, boule, roule,
moule… / chapeau, château, chameau, cadeau, râteau… / pion, point, moins,
moine…)
La course aux mots
■ A l’aide du logiciel power point (et donc d’un ordinateur) ou d’étiquettes, les
élèves doivent lire en temps limité le plus grand nombre de mots.
■ L’enchaînement des mots peut répondre à différents objectifs:
– Automatiser le décodage (loup, loupe, louper, chalouper…)
– Mémoriser des mots invariables (avec, ensuite, mais, demain, hier…)
– Discriminer des graphies ou des phonèmes proches (poule, boule /
douche, bouche…)
– Automatiser la reconnaissance d’une graphie variant en fonction des
lettres qui l’entoure (désert, dessert)
– De développer l’usage de la morphologie des mots (tour, entour, détour..)
– Mémoriser des mots à graphies « uniques » (femme, monsieur, clown…)

 Retrouvez ici le support

La bonne phrase
■ L’enseignant affiche des images proches au tableau (images séquentielles) puis
une phrase simple correspondant à l’une des images. Les élèves doivent la lire
le plus vite possible et indiquer l’image correspondante.

■ Il est assis dans le car.

■ Le car arrive.
■ Il mange une glace.
■ L’homme monte dans le car.
■ Le car va partir.
■ …

 Un lien vers de nombreuses images séquentielles

 Copie différée

La copie différée
Les élèves doivent recopier une phrase
suffisamment longue. Celle-ci n’est pas placée face
à eux mais sur un support à distance, derrière une
feuille, derrière eux….

Les élèves doivent recopier la phrase en retournant

Copie différée – Niveau 1
si nécessaire au modèle.

Inscrire ici la phrase à

copier.
La matrice pour construire un atelier libre est ici
 Copie active

La copie active
 A partir d’un texte dont les mots ont été
étudiés, l’enseignant-e invente une nouvelle
phrase à partir des mêmes mots. C’est cette
phrase que les élèves devront encoder.
La souris
mange le
 Le recours au texte initial est autorisé.
chat.
Copie flash
Le chat mange la souris.

La copie flash
L’enseignant-e écrit un mot, un groupe de mots, une
phrase au tableau. Les élèves le lisent, en épellent les
lettres, les visualisent en fermant les yeux.

L’enseignant-e efface le mot et les élèves doivent le

recopier.
Le chat mange la souris.
 Copie right
La copyright
Chaque élève dispose d’un nombre de cubes donné.
L’enseignant-e a préparé des étiquettes en fond de
classe avec des mots, des phrases à copier. Les élèves
doivent mémoriser le mot inscrit sur une étiquette
puis aller le recopier sur leur ardoise. Ils peuvent
retourner au modèle mais en perdant un cube.

lundi
Copie caviardée
La copie caviardée
Elle s’appuie sur un texte étudié et connu des
élèves, comme une poésie.
L’objectif pour eux est de copier tout ou partie de
ce texte en réalisant le moins d’erreurs possible.
En amont de la copie, l’enseignant-e distribue le
modèle. Les élèves doivent déterminer les mots
qu’ils seront en mesure de copier sans aide (ils
les rayent au feutre noir) et ceux pour lesquels ils
auront besoin du support.
Ainsi, la copie se fait à partir d’un support
« partiel ».
A VOUS DE JOUER
MAINTENANT!
david.louail@ac-rouen.fr