Conception D'un Avion Ultraléger
Conception D'un Avion Ultraléger
Conception D'un Avion Ultraléger
MNISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DEPARTEMENT AERONAUTIQUE
THEME
Motorisé
Fait par :
Melle : MAYOUF Asma Encadré par :
Mr : BENTRAD houcine
Melle : SAID KOUADRI Imene Mr : BERGUEL Said
Promotion : 2008
REMERCIEMENT SPECIAL
Je remercie en premier lieu le bon DIEU de nous avoir donné le courage, la
patience et la capacité de mener ce travail à terme et surtout de mettre des gens simples
modestes et merveilleux pour nous aider ; ces gens méritent tous l’amour de DIEU et sa
foie et aussi notre respect et amour fi ALLAH ; ces gens qu’on considère comme les
soldats de DIEU dans cette terre, messieurs on vous remercie beaucoup et on vous aime
très fort , vous les employés de la société Algérienne ALGAL du simple ouvrier au
directeur sans oublier personne vous étiez la lumière qui éclairée notre voix .
RESUME …………………………………………………………………………………….I
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX………………………………………………....VI
NOMENCLATURE …………………………………………………..…………….............X
INTRODUCTION …………………………………………………………………………..1
1/ DEFINITION D’U.L.M…………………………………………………………………….2
2/ CLASSE D’U.L.M…………………………………………………………………………2
2.1/ les paramoteurs……………………………………………………………….3
2.2/ les pendulaires ……………………………………………………………..…3
2.3/ Les multi axes…………………………………………………………………4
2.4/ Les autogires …………………………………………………………………5
2.5/ Les aérostats ultra légers………………………………………………………6
3/ LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DES U.L.M………………………......7
Risque et accident ……………………………………………………………...7
4/ LES PRINCIPALES REGLES DE LA SUSTENTATION…………………………... ….8
Le centrage……………………………………………………………………10
5/ L’AILE……………………………………………………………………………………11
a) description d’une aile…………………………………………………………..11
b) Type de profil………………………………………………………………….12
c) Configuration d’aile……………………………………………………………12
d) Les différentes formes des ailes………………………………………………..13
6/ FUSELAGE…………………………………………………………………...………….14
7/ EMPENNAGES…………………………………………………………………….. …...15
8/ LES GOUVERNES………………………………………………………………………16
9/ LES DISPOSITIFS HYPERSUSTENTATEURS………………………………………..16
9.1/ les volets…………………………………………………………………...…17
9.2/ Les becs………………………………………………………………………17
II
Table Des Matières
Les Winglets………………………………………………………………….18
10/ LES COMMANDES…………………………………………………………………….18
a)Les axes du mouvement………………………………………………………...18
b)Le manche à balai………………………………………………………………19
c)Le palonnier ……………………………………………………………………19
11/ LE TRAIN D’ATTERRISSAGE………………………………………………………...20
Le train d’atterrissage classique………………………………………………20
Le train d’atterrissage tricycle ………………………………………………..20
12/ LES PROPULSEURS……………………………………………………………………21
13/ LE MOTEUR A PISTON:………………………………………………………………22
13.1/ Le fonctionnement du moteur à piston ……………………………………23
13.2 / Alimentation en carburant ………………………………………………...23
14/ L’HELICE……………………………………………………………………………….24
Hélice à calage variable (ou pas variable)…………………………………… 24
Hélice à calage fixe…………………………………………………………...25
Fonctionnement……………………………………………………………….25
III
Table Des Matières
1/ INTRODUCTION………………………………………………………………….....50
2/ PRESENTATION DE L’OUTIL CAO SOLIDWORKS…………………………......50
3/ LA CONCEPTION DE L’U.L.M. SUR SOLIDWORKS …………………………...51
3.1/ Les étapes de la conception du châssis ……………………………………..51
3 .1.1/ les tubes………………………………………………………………51
3.1.2/ Les goussets…………………………………………………………..53
3.1.3/ L’assemblage………………………………………………………...55
3.2/ Les étapes de la conception des empennages………………………………..56
3.2.1/ L’empennage vertical………………………………………………...56
3.2.2/ L’empennage horizontal……………………………………………..58
3.2.3/ L’assemblage………………………………………………………...59
3.3/ La conception du Train d’atterrissage………………………………………60
3.3.1/ Train principal……………………………………………………….60
3.3.2/ Le train arrière ……………………………………………………..62
3.4/ La conception de la cabine…………………………………………………...63
3.5/ La conception du siège…………………………………………………….....64
3.6/ Les étapes de la conception des ailes………………………………………...64
3.7/ Les étapes de la conception des ailerons……………………………………..67
3.8/ La fixation des ailes et des ailerons………………………………………….68
4/ LES COMMANDES DE VOL ………………………………………………………..70
5/ POIDS ET CENTRAGE……………………………………………………………….71
5.1/ Le poids……………………………………………………………………...71
5.2/ Le centrage…………………………………………………………………..72
6/ CALCUL DES PERFORMANCES DE NOTRE ULM ………………………………74
IV
Table Des Matières
1/ INTROUCTION…………………………………………………………………….…76
2/ LE CHASSIS………………………………………………………………………..…76
3/ LE TRAIN D’ATTERRISSAGE………………………………………………………79
3.1/ Le train principal……………………………………………………………..79
3.2/ Train arrière ………………………………………………………………...80
4/ LES EMPENNAGES…………………………………………………………………80
4.1/ L’empennage vertical ……………………………………………………….81
4.2/ L’empennage horizontal …………………………………………………….83
5/ LES AILES……………………………………………………………………………83
6/ LES AILERONS ………………………………………………………………………86
7/ LA FIXATION DES AILES…………………………………………………………..88
8/ LE REVETEMENT…………………………………………………………………...89
9/ LA PEINTURE ………………………………………………………………………..91
10/ LES COMMANDES DE VOL ……………………………………………………...91
11/ LA CABINE ………………………………………………………………………... 92
12/ LE SIEGE …………………………………………………………………………...93
CONCLUSION ................................................................................................................94
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
V
Liste des figures et des tableaux
II-2.b Les charges subites par l’avion lors que les propulseurs sont
placés dans l’arrière du fuselage
II-3 Matériaux sandwich
II-4 La structure treillis 60
II-5 La structure semi- monocoque
II-6 La structure monocoque
II-7 La structure mono longeron
II-8 La structure multi longerons
II-9 La structure caisson
II-10 Exécution du traçage
II-11 La cisaille à main
II-12 Cisaille grignoteuse
II-13 Cisaille à levier
II-14 Scie à ruban construite par un amateur
II-15 Direction de limage et de lissage
II-16 Lapidaire
II-17 La plieuse
II-18 La formation d’une crique sur tôle pliée
II-19 Opération du pliage sur une plaque d’aluminium
II-20 Opération du formatage
II-21 Une cintreuse à rayon fixe
II-22.a Cintreuse à galets
II-22.b Cintreuse à butées à gorge
II-23 Représentation de l’épaisseur et le diamètre du tube ainsi que
son rayon intérieur de cintrage
II-24.a L’exécution d’un pointage
II-24.b La perceuse à colonne
II-25 Une fraise à lamer
II-26 Le trépan
II-27.a Rivets 2117 à tête fraisée et à tête plate
II-27.b Rivets aveugles
II-28 Le placement du rivet
II-29 Les différents positionnements d’un rivet
II-30 Les opérations de pose d’un rivet aveugle
II-31 Description d’un boulonnage
II-32 La longueur d’une vis
II-33 Les différents types de rondels
II-34 Représentation de l’effort sur la clé dynamométrique
II-35 Application de la soudure
III-1.a L’ULM conçu en 1998
III-2 Les étapes de la conception d’un tube
III-3 Les différentes étapes suivit pour faire un angle de découpe sur
un tubes
III-4 Etapes de conception d’un gousset
III-5 Application du perçage sur un gousset
III-6 Les étapes de la conception d’un tube rond
Liste des figures et des tableaux
Introduction
Les premières machines volantes furent toutes l'œuvre de constructeurs
amateurs, dès les premiers ballons à air chaud. Ader, Lilienthal, les frères
Wright étaient les premiers pionniers de l’aviation à mettre les principes de
l’aérodynamique appliquée.
En effet toute une industrie fructueuse est née de cette idée de mettre à
la disposition du constructeur amateur des kits prêt à être monter, certifié et
sécurisé pour le loisir et le plaisir de vol.
1
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
1 / DEFINITION D’U.L.M
Quelque part entre la fabrication très chère des gros avions et très faible des
deltaplanes se trouve une catégorie d’aéronef intermédiaire satisfaisant nos besoins
émotionnels de sensation de vol à un investissement relativement modéré cette catégorie
désigne les avions ultra léger motorisés.
Un U.L.M est un aéronef ultra léger motorisé dont son poids ne dépasse les
500Kg, il est monoplace ou biplace, il rentre dans la catégorie d’avion civil léger destiné
aux loisirs, sport et tourisme aérien. Ce type d’appareil est rencontré généralement dans les
aéroclubs et les constructeurs amateurs désirant un apprentissage au pilotage et au plaisir du
vol. On distingue cinq classes d’U.L.M.
2/ CLASSE D’U.L.M
22
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Le pilotage du pendulaire est relativement simple car il se base sur les principes
physiques, par le déplacement du centre de gravité contrôlé par le corps du pilote sur le
33
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
trapèze ou l’aile.
Dans cette catégorie, il existe de grandes diversités entre les appareils des plus
simples aux plus sophistiqués. On rencontre alors les multi-axes à structure tubulaire entoilée,
et à l’opposé des structures entièrement en matériaux composites où en tôle d’aluminium.
Ceci va bien sur imposé des différences de performances ce qui explique pourquoi le premier
type vole à une vitesse avoisinante de 90 km/h alors que les derniers peuvent atteindre
300km/h.
Comme tout avions, les U.L.M multi-axes répondent aux conditions techniques
édictées par le règlement de l’aviation civil à savoir :
44
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Dans la figure (I-4.b), l’image nous présente une conception en composite d’un
autogire biplace
55
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
l’observation et le loisir.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
L’U.L.M est très léger ce qui donne plus de sensation de vol, mais donne
aussi une sensibilité accrue aux conditions météorologiques.
Coût d'acquisition, d'entretien et d'usage d’un U.L.M est plus faible que
pour l'avion classique.
Risques et accidents :
Toute forme de vol comporte une part de risque, quelle que soit l’aéronef sur
lequel on vole. L’U.L.M. souffre d’une image négative et des approximations qui avaient
cours au début des années 1980.
Figure (I-6.a) Accident mortel sur figure (I-6.b) Déformation des pales
u un multi- axes tubulaire d’un autogire monoplaces
Les principales causes d’un accident sont souvent dues aux : mauvais comportement
du pilote, vols rasants, acrobaties, conditions météorologiques insuffisantes et fatigue de
l’aéronef. C’est pour quoi qu’un vol doit être pratiquée avec beaucoup de rigueur, en
respectant scrupuleusement les règles en vigueur et en étant extrêmement attentif aux
conditions météorologiques.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
L’aile au cours de son déplacement présente au vent son profile sous une certaine
incidence. En combinant les trois facteurs suivants : la forme du profil, la vitesse relative de
l’aile par rapport à l’air et l’angle d’incidence, on fait apparaître alors une résultante
aérodynamique Fa agissant sur l’ail et légèrement inclinée vers l’arrière par rapport à la
normale et à la vitesse relative. Voir figure (I-7) Ref [1]
88
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Pour une étude parfaite du comportement d’une aile à toutes les incidences, on
note les différents Cz et Cx à ces différents angles et on établit une courbe appelée polaire
autrement dit la polaire est la courbe représentant les variations du coefficient unitaire de
portance en fonction de la trainée. Figure (I-8) Ref [2]
99
Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Le centrage
Le centrage est l’opération qui consiste à disposer les différentes parties qui
constituent un avion, ainsi que les charges qu’il doit transporter de façon à ce qu’il soit en
équilibre de vole stable et qu’il soit maniable aux différents incidences. Et comme la
maniabilité varie en sens inverse de la stabilité donc il faut réaliser un compromis entre ces
deux qualités. La réalisation d’un centrage correct consiste à répartir les charges mobiles de
l’appareil de façon à ce que les positions respectives du centre de gravité et du foyer restent
dans les limites imposées. Ref [1]
Centrage arrière :
Centrage avant :
Pour toute ces causes, il est toujours préférable de choisir le centrage avant vue sa stabilité et
maniabilité
10
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
5/ L’AILE
Les ailes sont des surfaces qui permettent à l’avion de prendre appui sur l’air, donc
elles assurent la sustentation aérodynamique de ce dernier. Une aile est constituée
communément des éléments suivant :
Une aile est définie par son profil, c'est-à-dire le dessin du contour de l’aile coupé
parallèlement à l’axe du fuselage ou plus précisément, parallèlement au plan de symétrie, qui
est un plan imaginaire qui partage l’avion en deux parties égales ; il sert souvent de plan de
référence.
Corde de profile : ligne de référence liée au profil joignant le bord d’attaque au bard de fuite.
Epaisseur du profil e : c’est la distance maximum entre deux tangentes parallèles à la corde
du profil
relative, (α ≈ i+5°).
Angle de calage φ : angle de la corde de profil avec une droite de référence du fuselage.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
a)Type de profil
B) configuration d’aile
Au début de l’aviation, les constructeurs utilisent fréquemment des ailes biplans en
raison de la nécessité d’avoir une grande surface eu égard aux faibles puissances dont ils
disposaient, aujourd’hui, on ne construit pratiquement que des monoplans dont on distingue
Le monoplan à aile haute : dont l’aile est ancrée sur le sommet du fuselage par deux ou
quatre mâts.
Le monoplan à aile médiane : dont l’aile est ancrée sur la partie médiane du fuselage.
Le monoplan à aile basse : dont l’aile est ancrée sur la partie basse du fuselage cette
On parle du dièdre lorsque les deux ailes ne sont pas dans le même prolongement, il
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
sert à augmenter la stabilité latérale ce qui permet à l’avion de bien se posé sur l’air, le dièdre
peut être négative ou positive :
Dièdre négatif : dans le cas contraire, donc le saumon est plus bas que l’emplanture
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
6 / FUSELAGE
Fuselage est à la fois un organe de liaison entre les ailes et les empennages, et un
organe de transport qui contient le poste de pilotage et la cabine aménagée pour les passagers
ou le fret. En vu de face, le fuselage peut être de section ronde, ovale, carrée, etc.…
Le plus grand couple formant la plus grande section ; la partie la plus large ; est dit
maître couple. Le dessus est le dos, et le dessous est le ventre du fuselage
Tout les avions modernes, y compris les avions légers, sont à conduite intérieure,
l’accès au cockpit ayant lieu par une ou plusieurs portes latérales ou par une verrière
dôme plexi-glass constituant en même temps le toit de l’habitacle, dont le système est
multiple :
Verrière coulissante
Verrière à deux portières souvent latéralement
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
7/ EMPENNAGES
L'empennage désigne la queue de l'avion, sa fonction principale est de supporter
deux des trois ensembles de gouvernes de l’avion ainsi qu’il sert à stabiliser la trajectoire de
l’aéronef. Voir figure ci-dessous .
Empennage vertical : qui est Toujours ancré sur l’arrière du fuselage et se compose d’un plan
fixe (dérive) et de la gouverne de "symétrie/direction".
Empennage horizontal : Souvent ancré sur l’arrière du fuselage, il l’est quelquefois sur
l’empennage vertical et dans ce cas on parlera d’empennage (au singulier).
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
8/ LES GOUVERNES
Une gouverne est une surface mobile, située à l’extérieur sur certains éléments de
Structure (Voilure, Empennages), et permettant d’en modifier la forme dans le but de
créer les forces nécessaires pour modifier l’attitude de l’avion. Les gouvernes sont :
La gouverne de profondeur : Elle est située sur l’empennage horizontal et elle permet le
contrôle en tangage (modification de l’assiette)
Les ailerons : Ils sont situés à l’extrémité de chaque aile. Ils permettent le contrôle en roulis
(modification de l’inclinaison)
La gouverne de symétrie/direction : Elle est située sur l’empennage vertical et elle permet le
contrôle en lacet.
Lors des phases d'approche et de décollage un avion doit disposer d'une portance
optimale. Car au décollage l’avion doit pouvoir quitter le sol et s'élever le plus rapidement
possible donc il lui faut une bonne portance et une faible traînée. Alors qu’à l'atterrissage, il
s'agit de se poser avec la vitesse la plus faible possible ce qui impose la portance la plus
grande possible. Les dispositifs hypersustentateurs sont deux sortes :
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Les volets permettant ainsi de voler à un angle d’attaque plus grand, donc à vitesse
plus faible ce qui facilite l’atterrissage et braqués à un moindre degré, facilite le décollage
pour les mêmes raisons. Les principaux systèmes sont :
Se sont des dispositifs amovibles sur le bord de fuite, les becs jouent le même rôle
que les volets mais ils n’interviennent qu’au vol au deuxième régime pour retarder le
décrochage, donc les becs représentent un remède au décrochage. Ces systèmes sont :
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Les Winglets :
Ce sont de petites extensions verticales fixées à l’extrémité de l’aile dans le but
d’apporter une réduction de trainée en essayant de limiter les tourbillons d'extrémité de
voilure, qui sont dus à la rencontre entre les 2 flux d'air d'extrados et intrados, dont les
pressions sont différentes (tourbillons marginaux).
La stabilité propre est assurée par les plans fixes de la voilure et des empennages
* La stabilité de route : c’est la stabilité de l’avion sur l’axe de lacet, elle est
assurée par le dièdre et elle est améliorée par la flèche de route et par la dérive en flèche
Les commandes sont des leviers destinés à actionner les gouvernes situés au poste
de pilotage. Elles sont en nombre de trois réunies en deux :
Le manche à balai
Le palonnier
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
a) Le manche à balai:
C’est un levier qui comprend deux commandes en une seule : la première est
actionnée longitudinalement d’avant en arrière, et commande le gouvernail de profondeur
tandis que la deuxième est actionnée latéralement de gauche à droite, et commande les
ailerons.
Le manche est remplacé par un volant sur tous les gros avions, et de plus en plus,
sur les avions légers. Le volant peut se tirer et se pousse, mais au lieu de se mouvoir de droite
à gauche comme le manche, il se tourne comme un volant d’automobile, mais seulement d’un
quart de tour. C’est la raison pour laquelle ; c’est la raison pour laquelle il affecte des formes
diverses allant de la demi-circonférence au rectangle.
b) Le palonnier :
Le palonnier est constitué d’une pièce de bois axée en son milieu, il est fixé devant
les pieds du pilote, et peut être poussé à gauche ou à droite.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
On distingue plusieurs types de propulseurs qui sont classés selon leur mode de
fonctionnement et la disponibilité de l’hélice ou pas.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Pour les U.L.M, ils utilisent souvent des moteurs thermiques à deux temps très léger à fin de
diminuer le poids, le bloc est réalisé par des alliages à base d’aluminium.
Les cylindres peuvent être disposés de façons différentes. Les configurations les
plus courantes sont les suivantes : en ligne, en V, à plat ou en étoile.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
La carburation est l’élaboration du mélange air – essence avant son entrée dans les
cylindres réalisée par le carburateur qui est constitué d’un réservoir de carburant muni d’un
flotteur
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
dans l’air d’admission. La manette des gaz, reliée au papillon des gaz, permet de faire varier la
pression du mélange air – essence entrant dans les cylindres.
14/ L’HELICE :
L’hélice est une pièce de bois ou de métal, destinée à transformer la rotation de
l’arbre moteur en translation, autrement dit elle permet de transformer l’énergie mécanique
fournie par le moteur en une force tractive ou propulsive directement utilisable par l’avion
pour se déplacer.
Le pas : est la distance parcourue par l’hélice le long de son axe de rotation en un tour.
Le calage : c’est l’angle formé par la corde de l’un des profils et le plan de rotation de
l’hélice. Il varie en fonction du rayon de rotation. Par convention on dira que le calage est
celui du profil se situant à 70% du rayon maximum. On dit que la pale est vrillée
Un avion devant pouvoir évoluer sur une plage de vitesses assez étendue, il est
nécessaire de faire varier l’angle de calage des pales de l’hélice afin de maintenir le régime
moteur optimal.
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Chapitre I Généralité sur les Ultra Légers Motorisés
Sur ce type d'hélice, le calage est effectué au sol et ne varie plus en vol. Cette
solution simple a mit en œuvre présente deux inconvénients à savoir :
En effet au cours du vol, la plage de vitesses de l'avion est grande alors que la
plage des vitesses de rotation de l'hélice est faible, le vent relatif avion varie en intensité
entrainant une variation importante du VR dans son attaque angulaire d'hélice et de l'angle
d'incidence des pales et donc un rapport traction / traînée inadapté dans beaucoup de plages
du vol. La solution généralement adoptée consiste à caler l'hélice en utilisation intermédiaire.
Fonctionnement :
Le fonctionnement de l’hélice est tout à fait analogue à celui d’une aile d’avion.
Le vent relatif VR issu du déplacement de l’avion donc la vitesse avion et de la rotation de
l’hélice qui représente la vitesse de rotation ; crée sur chaque pâle une force aérodynamique
F qui se décompose en :
En traction FT
En trainée FR
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Chapitre II construction aéronautique amateur
La traction
La compression
La flexion
Le cisaillement
La traction liée au moteur est transmise au fuselage par le bâti moteur ou les mats
réacteur. Cette liaison correspond à l’équilibre traction-trainée, l'aile subit une flexion, mais
les parties du fuselage en compression et en traction sont fonction de la position des
propulseurs. Voir figure ( II-2.a) et figure ( II-2.b).
Figure ( II-2.a) Les charges subites par Figure ( II-2.b) Les charges subites par
l’avion lors que les propulseurs sont l’avion lors que les propulseurs sont
placés sous l’aile placés dans l’arrière du fuselage
Le train d’atterrissage doit supporter l’impact sur le sol et les différents rivets
subissent des contraintes en cisaillement.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
2/ MATERIAUX DE CONSTRUCTION
Aujourd’hui, grâce aux progrès dans la connaissance des matériaux et les moyens
de calcul et de modélisation des structures, les pièces mécaniques sont de plus en pus fiables.
La réglementation impose que ces bois soit visés et contrôlés par les autorités en
vigueur. Il est cependant possible d'utiliser des bois de 2me choix pour les pièces n'ayant pas
une fonction maîtresse.
Le bois est utilisé sous forme de bois plein ou de contre-plaqué. Les pièces
sont assemblées par collage.
L’aviation moderne utilise des revêtements en tôle mince provient d’un alliage
léger, en général le DURALUMIN, il est aussi dit revêtement travaillant et il se compose de :
Aluminium 93%
Cuivre 5%
Magnésium 1%
Manganèse 1%
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Les avions métalliques font beaucoup appel aux alliages légers pour gagner le
poids, ils utilisent aussi les aciers spéciaux les plus durs pour les pièces maitresses soumises à
de grands efforts, de grandes température et à la corrosion, les principaux matériaux et
alliages utilisés sont : le Zicral, le Dural-inox, les Alliages de Magnésium, Duralumin, les
Alliages de Titane, le Monel et l’Alpax.
Ces quinze dernières années, les aéronautes ont basé leurs recherches sur les
matériaux composites qui sont des matériaux constitués par l'assemblage de matériaux de base
qui se différencient par leurs propriétés. On obtient ainsi des propriétés mécaniques et
physiques de hautes performances. On distingue deux grandes catégories de ces matériaux qui
sont les matériaux agglomère et les matériaux sandwich.
Matériaux agglomères
Ils sont constitués de fibres de verre, de carbone ou de bore, liées par une
"matrice" de résine organique ou d'alliage métallique, ces matériaux sont utilisés en
particulier dans :
Matériaux sandwich
Matériaux légers et de grandes résistances. Ils sont constitués de nid d’abeille pris
entre deux feuilles fibre, résine ou métal voir figure( II-3). Ils sont notamment utilisés sans
nécessité de raidisseurs, pour la réalisation d'organes à fonctions aérodynamiques comme :
Les gouvernes
Les pales d'hélicoptères
Les Spoilers
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Les longerons ou poutres : C’est des pièces de grande longueur et de faible section. Il peut
s’agir de structures homogènes ou d’assemblages complexes. Ils peuvent être en bois, en
métal ou en matériaux composites. Utilisés dans la construction des fuselages et des ailes.
Les couples ou cadres : C’est des pièces de grande surface et de faible épaisseur. Elles
permettent de donner leur forme aux fuselages.
Les traverses : Se sont des pièces de faible longueur et de faible section. Elles permettent de
maintenir deux longerons à la distance choisie.
Les lisses : Se sont des pièces de grande longueur et de faible section. Elles permettent de
fixer un revêtement.
Les nervures : Pièces de grande surface et de faible épaisseur. Comme les couples pour les
fuselages, les nervures permettent de donner leur profil aux ailes.
Les entretoises et goussets : Ces pièces sont utilisées dans la construction de nervures
4/ LA STRUCTURE DU FUSELAGE
Comme la structure de l’avion doit supporter de gros efforts les constructeurs ont
conçu trois types de structure à savoir :
Il s’agit de longerons assemblés entre eux par des traverses pour donner la forme
souhaitée. Ces poutres, longerons, traverses et entretoises peuvent être en bois et dans ce cas
ils seront collés, ou métalliques et là ils seront soudés, l’ensemble est revêtu en toile ou tôle
très mince, donc c’est un revêtement non travaillant
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Il s’agit de cadres assemblés entre eux par des longerons et agrémentés de lisses
pour donner la forme souhaitée. Les cadres absorbent les efforts de torsion, les longerons ceux
de flexion.
Le revêtement préalablement mis en forme, est vissé ou riveté sur cette coque et
participe à la transmission des efforts, donc c’est un revêtement travaillant.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
La plupart des fuselages sont construits en plusieurs tronçons dont la structure est
différente. Cela permet d’optimiser le poids de l’appareil en choisissant la structure en
fonction des contraintes appliquées sur telle ou telle partie de fuselage.
5/ LA STRUCTURE DE L’AILE
Pour les ailes on distingue également trois structures classiques :
La première est dite mono longeron, elle est surtout employée dans la construction en
bois et toile ou bois et contre-plaqué. Un longeron traverse toute l'envergure de l'aile
sur la partie avant et permet de la fixer au fuselage. Un faux longeron traverse l'aile
dans sa partie arrière sans être fixé au fuselage. Des éléments transversaux relient
les deux, qui sont des traverses ou des nervures.
La deuxième est dite multi longerons, comme son nom l’indique l'aile présente au
moins deux longerons et un certain nombre de faux longerons qui augmentent la
rigidité.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
d'obtenir des structures assez rigides pour construire des ailes de très grande envergure ou des
ailes supportant les grandes contraintes des très grandes vitesses.
Les empennages présentent exactement les mêmes structures que les ailes.
Toutefois leur petite taille, comparée à celle des ailes, autorise une large utilisation de la
structure mono longeron ou en caisson.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
ou de boulon par exemple. Une marque de pointe à tracer issue du bord d'un trou, constitue un
risque d'amorce de crique et donc, de rupture à la longue, donc le traçage de ces pièces
s'effectuent à l'aide d'un crayon.
6.2/ Le découpage :
Suivant les dimensions ou l'épaisseur des tôles métalliques ou suivant la forme du
découpage, différents moyens sont utilisés par l'Amateur à savoir :
Cisaille à main
Qu'elle soit à becs droits, ou à chantourner, elle est peu apte à couper la tôle
proprement. Sa coupe allonge, donc ondule légèrement le bord coupé.
On peut atténuer cet inconvénient en coupant en deux temps : une première coupe
à 2 ou 3 mm du trait ; une deuxième juste au trait pour faire sauter la largeur restante.
Cisaille grignoteuse :
Outil à main également, muni d'une lame courte et étroite entourée de 2 lames
d'appui fixes. Ce type de cisaille enlève par double cisaillement une bande de 2 à 3 mm de
largeur. Il donne la possibilité de découper des tôles minces avec une bonne précision et
suivant des tracés curvilignes modérés
On peut aussi amorcer une découpe en plein milieu d'une tôle après perçage d'un
petit trou de départ et également découper des surfaces non planes comme les tubes.
Cisaille à levier
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Chapitre II construction aéronautique amateur
C’est une machine mécanique à découper par cisaillement, basée sur le principe de la
guillotine, elle est composée d’une lame montée sur l’axe en bordure et d'une table de l'ordre
du mètre carré.
Actionnée à la main, les coupes sont donc rectilignes ce qui fait d’elle très pratique
pour la coupe de tôles dont les longueurs n'excèdent pas 0,8 m et les épaisseurs 1 à 2 mm. La
coupe est droite et propre. Elle peut être précise à condition d'empêcher le glissement de la
tôle sur la table au moment de la coupe.
Scie à ruban
Utilisée de façon extrêmement fréquente, elle est à classer parmi les outils
indispensables. Cette scie est munie d'une lame pour métaux légers elle peut, en effet, si elle
est bien réglée, couper les alliages d'aluminium, le bois, le bois imprégné durci, et bien
d’autre matériaux. Etant donné la relative simplicité de cette machine, chaque amateur peut la
construire
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Chapitre II construction aéronautique amateur
La lime
Elle est évitée au maximum car, sur les métaux légers, elle s'encrasse très vite et
provoque des rayures. On remédie à ce défaut en brossant fréquemment la lime avec une
carde et en garnissant la denture de craie. Les limes de formes rondes, demi-rondes, plates,
carrées, tiers points, feuilles de sauge...etc. elles sont surtout utilisées pour les détourages
relativement tourmentés.
Lapidaire
C’est une machine à plateau rotatif garnie d'un disque abrasif qui fonctionne à la
manière d'une meule émeri. Elle est d'un usage très pratique et lorsque l'éclairage est bien
orienté, la précision d'approche du trait peut être excellente.
Etant donné que la face des disques peut être très légèrement bombée, les parties
légèrement concaves, tels que les chants des semelles de longerons, se travaillent facilement.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Lissage final
Un lissage final des chants et des arêtes est toujours effectué, soit au papier abrasif
assez fin n° 360, soit à la toile émeri équivalente. Aucun chant de pièce ne reste brut de
découpe ou même de limage.
Dans tous les cas, et plus particulièrement encore pour les semelles des longerons,
les moindres traces, rayures, marques, sont totalement éliminées par un ponçage correct dans
le sens de la longueur.
L’Amateur possède des plieuses qui font des pliages qui n’excèdent pas 1 mètre
de longueur.
Lorsqu'une tôle est pliée sans précaution, et particulièrement sur un rayon trop
faible, la partie externe du pliage se casse. Il y a formation d'une crique.
Figure ( II-18) La formation d’une crique sur tôle pliée. Ref [7]
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Chapitre II construction aéronautique amateur
"R" de pliage ne sont pas inférieurs aux valeurs indiquées dans le tableau ci-après, en fonction
de l'épaisseur "e".
Ces rayons "R", valables pour un pliage à angle droit, sont diminués d'autant plus
que l'angle de pliage est plus ouvert et inversement.
La solidité de ces pièces repose en grande partie sur la rectitude du bord plié. Ce
pliage s’exécute de la façon suivante
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Ce sont les mêmes que ceux indiqués au "pliage". A noter cependant que tous ces
travaux de formage, sont exécutés sur trempe fraîche lorsqu'il s'agit de 2017 ou 2024. Les
pièces en métal plus tendre tels que le 5056, 5083, 5086 ou 5754 par exemple, ne subissent
pas de trempe.
L'exécution d'une telle pièce commence par le pliage à 90° d'une bande de 5056.
Ensuite, le bord n'est pas à rétreindre mais, au contraire, à allonger pour amener le profilé à sa
courbure correcte qui est celle du fuselage vu en plan. Pour être allongé le bord horizontal est
posé sur un tas plat et poli puis martelé de façon homogène à l'aide du postillon.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Dans ce cas, une cintreuse à galets est utilisée. Sur cette machine manuelle une
extrémité du tube est solidaire du galet de forme par l'intermédiaire d'un étrier. L'enroulement
de l'extrémité libre du tube sur le galet de forme est provoqué.
Ce dernier système convient mieux au cintrage des tubes minces. Bien entendu,
le diamètre des gorges est égal à celui du tube à cintrer.
Une cintreuse à 3 galets est utilisée dans ce cas. L'Amateur peut fabriquer un
petit outillage basé sur le même principe en remplaçant les galets par des butées à gorge. Les
deux butées externes sont montées sur pivots pour leur permettre de suivre le mouvement du
tube. La butée centrale, coulissante, est entraînée soit par un système de vis solidaire du
montage soit au moyen d'une presse.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Ce procédé permet des cintrages plus accentués que ceux mentionnés plus haut. Le
remplissage du tube, dont le but est de maintenir la forme par l'intérieur, est réalisé :
Soit par du sable fin, sec et bien tassé. Chaque extrémité du tube est obturée
à l'aide d'un bouchon de bois.
Lorsqu'un tube est cintré la ligne extérieure au cintrage s'allonge, s'amincit puis
finit par périr par rupture en traction. La ligne intérieure, au contraire se raccourcit, se tasse
sur elle même puis finit par périr en flambage. On conçoit, dès lors, l'existence d'un rayon
minimum de cintrage.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs minimales des rayons de cintrage, "à
creux" c’est à dire des tubes non maintenus par l'intérieur
Tableau (II-2) Les valeurs minimales des rayons de cintrage d’un tube en 2024. Ref [7]
Figure ( II-23) Représentation de l’épaisseur et le diamètre du tube ainsi que son rayon
intérieur de cintrage . Ref [7]
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Chapitre II construction aéronautique amateur
La plupart des trous, dans la construction de notre avion, sont de diamètre inférieur
ou égale à 8 mm, ce qui autorise le perçage à l'aide d'un foret. Quelques trous de diamètre
12mm et 14 mm nécessitent, après perçage, une finition à l'alésoir. Enfin, quelques autres, de
diamètre nettement supérieur, font appel au trépan.
Ensuite le perçage proprement dit est effectué. Pour obtenir une bonne précision
sur le diamètre et sur la position du trou, un "avant trou" de diamètre 2mm ou 3 mm est
d'abord percé. Un tel diamètre, en effet, permet au foret de se centrer correctement à partir
d'un coup de pointeau normalement marqué.
Si le trou est exécuté à l'aide d'une perceuse à colonne, la pièce est posée sur une
cale de bois plane exempte de copeaux et maintenue fermement appuyée. La pression est
adaptée au diamètre du foret. Elle est diminuée lorsqu'il va déboucher
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Le meilleur moyen pour y parvenir est l'utilisation d'une fraise à lamer est c’est un
outil qui vu de profil, peut rappeler le foret mais son extrémité est terminée par plusieurs
lames radiales perpendiculaires à l'axe de l'outil et, surtout, par un téton de centrage appelé
"pilote". Ce pilote est de petit diamètre (4mm à 6 mm).
Perçage au trépan
Les trous de diamètre important, tels que les trous d'allégement ou les trous de
logement des appareils de bord, ne sont pas réalisables au foret. Le trépan est alors utilisé.
C'est un outil porte-lame à rayon variable muni d'un foret de centrage de petit diamètre de 4 à
6 mm environ.
Cet outil se monte impérativement sur une machine solide capable de lui assurer
une bonne perpendicularité avec la pièce à percer et ceci malgré les vibrations quelques fois
intenses occasionnées par l'outil. Une machine à percer ou au minimum une perceuse sur
colonne est utilisée.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
6.8/ Le rivetage :
C’est une des opérations d’assemblage les plus utilisées dans la construction
aéronautique, car il présente l'avantage d'être moins encombrants et moins désaffleurant.
Aussi les constructeurs utilisent fréquemment des rivets aveugles qui peuvent être
mis en place sans qu'il soit nécessaire d'accéder à la face arrière. Ces rivet ne nécessitent ni
marteau ni tas. De plus, il possède l'avantage de pouvoir être posé par un opérateur seul à
l'aide d'un outil appelé "pince à riveter", .il est en général en alliage malléable 5056
Figure ( II-27.a) Rivets 2117 à tête fraisée Figure ( II-27.b) Rivets aveugles.
et à tête plate. Ref [7] Ref [7]
Le rivet est introduit à sa place, si sa longueur est correcte, il dépasse de 1,3 fois
son diamètre sur la face opposée; un peu plus même, si le trou est long car le rivet se tasse
de dans avant que la tête ne commence à s'écraser.
La pièce est retournée et la tête du rivet appuyée sur tas puis à l'aide du tire
rivet rond en 2017 ou en 5056, de diamètre 8 mm environ, percé en bout d'un trou de
diamètre 3,5 mm, un ou deux coups de marteau sont donnés pour tirer le rivet c'est-à-
dire pour amener la tête parfaitement au contact de la surface inferieure
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Le rivet est tiré à nouveau pour amener, cette fois, les pièces bien au contact l'une
de l'autre. L'écrasement est achevé à l'aide du jet en un minimum de coups de marteau, portés
franchement.
Une tige de rivet qui commence à "fuir" est rattrapée en inclinant le jet dans le
sens convenable. Mais lorsque les conditions ci-dessus sont respectées, que tout est
normalement positionné et la trajectoire du marteau correcte, le rivet n'a aucune raison de se
coucher. Dans tous les cas un entrainement préalable sur des chutes est bénéfique.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Lorsqu'un rivet est "loupé" il est remplacé. Pour l'enlever, un coup de pointeau est
donné au centre de la tête. Un trou de diamètre 3mm ou 3,1 mm est percé, et quand le foret
atteint l'autre face dé la pièce, le perçage est arrêté. Un coup de chasse pointe est donné dans
le fond du trou. La partie écrasée saute et la tête est alors facilement
la pose de ce rivet est sensiblement plus simple que celle du précédent, bien qu'elle
nécessite, malgré tout, quelques précautions.
Les rivets aveugles du type avex sont composés de deux parties :
La "tige" ou "mandrin", ici en acier, qui traverse le corps du rivet. Cette tige est
déterminée à une extrémité par une partie renflée et une partie étranglée
fusible. L'autre extrémité, terminée en pointe est destinée à être logée dans la
pince à riveter.
Le rivet est mis dans son trou, la tige est tirée vers le haut. L'extrémité renflée de la
tige rentre alors dans le corps du rivet et le fait gonfler. Arrivée en butée, la tige se casse au
niveau du fusible. Le serrage des tôles est alors assuré de même que le gonflement du rivet.
La traction sur la tige se fait, évidemment, à l'aide d'une pince à riveter spéciale qui prend
appui sur la tête du rivet afin d'exercer l'effort de traction sur la tige.
Les riveteuses
Il existe de nombreux modèles de riveteuses à des prix très variables. Même les
moins chères semblent capables de riveter un avion complet et même plus, comme la
riveteuse à main, la riveteuse pneumatique, la riveteuse hydraulique …etc.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
6.9/ Boulonnerie :
Un boulon est un ensemble composé d'une vis filetée et d'un écrou. Les pièces à
réunir sont simplement percées de trous lisses, et on obtient ainsi un assemblage économique
de plusieurs pièces par pression des unes sur les autres. Pour obtenir un serrage efficace, les
vis doivent être immobilisées en rotation.
Visserie aéronautique
Les vis utilisées sont de dimensions métriques et ISO, généralement à tête
hexagonale, en acier 35 NC6 ou 35 NCD16, ces vis sont rectifiées, donc d'un diamètre très
précis pour la partie lisse. Elles sont protégées contre la corrosion et à filets roulés. Elles
offrent probablement un maximum de sécurité.
Les constructeurs utilisent aussi des visseries à tête creuse de forme hexagonale
qui permet de la maintenir à l'aide d'une clé appelée "Alêne", c’est têtes peuvent être de
forme cylindrique vis CHC, forme fraisée la vis FHC, forme ronde la vis ULS…etc.
Pour les vis à tête ronde, hexagonale ou cylindrique, la longueur est comptée à
partir du dessous de la tête, et pour les vis à tête fraisée, la longueur est comptée à partir du
dessus de tête.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Taraudage :
Les tarauds sont vissés à l'intérieur du trou à tarauder à l'aide d’une tourne à gauche,
qui est un outil muni de 2 poignées et d'une fixation centrale destinée à serrer le taraud par
son extrémité. Le trou est taraudé de la même manière que pour un filetage : un demi-tour
en avant, un quart de tour en arrière pour dégager les copeaux, dans la mesure du possible
le taraudage est effectué en position verticale pour une meilleure évacuation des copeaux.
Le taraud est huilé durant cette opération, ainsi qu’il faut contrôler, au
"feeling", le couple de vissage pour savoir jusqu'où on peut forcer sans casser le taraud
dans le trou.
Ecrous
Ecrou auto-freiné
Il peut être de type Nylstop, comportant une bague de nylon à la sortie du filetage
de l'écrou, ce type d'écrou ne peut être utilisé qu'une seule fois, un dévissage étant sensé
dégrader la qualité de son-freinage. Ces écrous ne sont jamais utilisés dans le compartiment
moteur ou toute autre partie chaude car le nylon peut fondre et le freinage disparaît.
Il peut être, aussi, du type écrou ovalisé, son utilisation dans les parties chaudes est
autorisée. Parmi les écrous de ce type, on peut citer le Simloc réduit, plus léger que les
standard. Un écrou auto-freiné ne doit jamais être retaraudé, car son freinage serait
définitivement détruit
Frein filet
Il s'agit d'un collage de l'écrou, à l'aide d'un liquide anaérobique. Une goutte de
ce produit est déposée sur le filetage avant pose de l'écrou, généralement on utilise le Loctite
car il possède un éventail de résistance allant de 1 à 5 environ. Il convient donc de choisir la
résistance la mieux adaptée à la fréquence de démontage de l'écrou ou la référence
correspondante à la plage de température d'utilisation. Ce type de freinage n'est jamais utilisé
dans les parties chaudes.
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Chapitre II construction aéronautique amateur
Freinage mécanique
Rondelle :
En général, une rondelle est interposée entre l'écrou et la pièce serrée, afin de ne
pas blesser cette dernière. On distingue plusieurs types de rondelles mais les plus utilisées en
aéronautique sont les rondelles Grower, rondelles à denture extérieure et les rondelles à
denture intérieure.
Pour le serrage des écrous, l'utilisation des clés plates qui abîment les 6 pans est
évitée lorsque cela est possible. Les clés fermées comme clés à pipe, à œil, à tube, à
douille...etc. leur sont préférées.
Pour les boulons à 85 kg/mm² avec écrous auto-freinés vissés sans graissage, les
valeurs maximales ci-dessous des couples de serrage sont appliquées :
Diamètre (mm) 3 4 5 6 8
Couple de serrage 0.12 0.30 0.50 0.90 2.30
(m. kg)
Tableau(II-3) Les valeurs des couples de serrages en fonction des diamètres des vis. Ref [7]
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Chapitre II construction aéronautique amateur
6.10/ Le soudage :
La soudure est largement utilisée dans la réparation et la fabrication d'aéronefs.
Ces parties, en tant que moteur et le train d'atterrissage sont souvent fabriquées de cette
manière, et de nombreux fuselage, surfaces de contrôle, des raccords, des réservoirs, etc. sont
également de construction soudée.
La soudure est le processus d'adhésion à la fusion des métaux par les matières qu’il
soit en plastique ou un état fondu. Il existe trois types généraux à savoir :
Soudage au gaz
Soudage à l’arc
Soudage électrique par résistance
Chacun de ces types de soudage a de nombreuses variantes qui sont utilisés dans la
construction aéronautique.
Métallurgie du soudage :
L'opération de soudage induit de par son apport énergétique et parfois par l'apport
de métal des modifications métallurgiques au niveau du joint soudé. Ces modifications vont
affecter les microstructures de la zone fondue et des zones affectées thermiquement.
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
1/ INTRODUCTION
Chaque réalisation est précédée par une conception assistée par ordinateur C.A.O
à l’aide des logiciels dans le but modéliser, de concevoir et de tester virtuellement la
réalisation et les outils de construction on distingue plusieurs logiciels destinés à la
construction mécanique et aéronautique tel que le solidworks, TopSolid, Pro/Engineer
(PTC), AutoCAD/MDT, Solid Edge d'UGS, Inventor 2D and 3D d'Autodesk. , CATIA et
SpaceClaim
Notre travail consiste a reprendre des plans d’un avion ultra léger motorisé que
nous avons récupéré sur internet en faisant des rectifications et des modifications sur sa
structure en utilisant l’outil C.A.O solidworks
Cet U.L.M est un multi axes doté d’une structure en treillis pour le fuselage, multi
longerons pour les ailes et mono longeron pour les empennages ainsi que des trains
d’atterrissages classiques. C’est un avion à faible coût de construction, et conçu pour la
première fois en décembre 1998, il a une envergure de 8,382m, une surface alaire
de12,680491m², une longueur de 5.2578m, et une hauteur de 1.93m
L’éditeur SolidWorks est complété par de nombreux types de logiciels, ainsi que
des utilitaires orientés métiers (tôlerie, bois,...), mais aussi des applications de simulation
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
La reprise du plan pour notre conception sur solidworks à débutée par le dessin
d’esquisse du châssis où on a reporté toutes les dimensions et corrigé les erreurs sur plan
(longueurs et angles) selon la conception du châssis.
distance entre eux est de 2mm en cliquant sur l’icône et le coter selon les dimensions
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Pour les tubes qui ont des coupes à leurs extremités on obtient leurs conception en
suivant les étapes suivantes :
2. On trace une ligne et on la cote selon les dimensions données dans la démarche
pour créer l’angle nécessaire comme l’indique le dessin (2) de la figure (III-2).
Figure (III-3) Les différentes étapes suivit pour faire un angle de découpe sur un tube
Les dimensions des différents tubes constituants le châssis et leurs angles de découpe
aux extrémités sont mentionnées dans le tableau ci-dessous.
Tableau (III.1) Les différentes dimensions et angle de découpes aux extrémités des tubes
constituants le châssis.
Les tubes correspondant à ces numéros sont représentés dans la figure (III-9).
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
fonction du perçage qui est représentée par l’icône ainsi qu’on utilise
l’icône cotation inteligente pour determiner la distance entre chaque perçage. dessin (2)
figure (III-5)
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Les deux dessins (1) et (2) de la figure (III-6), illustrent les différentes étapes suivit pour
concevoir le tube rond de 28mm de diamètre et 2mm d’épaisseur.
Les différentes longueurs des tubes ronds qu’on a conçus sont motionnées dans le
tableau ci- dessous
N° TUBE LONGUEUR EN mm
11 693
12 622
13 533
14 501
15 591
Tableau (III.2) Les différentes longueurs des tubes de renforts utilisés dans la queue de
L’U.L.M
Les tubes correspondant à ces numéros sont représentés dans la figure (III-9)
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Tandis que pour leur fixation sur le châssis on a conçu des éléments
d’assemblage en aluminium qui sont profilés en U dont les dimensions sont (60mm*60mm),
d’une épaisseur de 2mm et d’une longueur de 30mm. Voir dessin (1) et (2) de la figure (III-7)
Le perçage de ces éléments est de 4mm et de 6mm est effectué respectivement sur la surface
supérieure et latérale
3.1.3/ L’assemblage
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Après avoir réalisé le perçage des tubes du châssis, la fonction toolbox nous
permet de choisir la boulonnerie correspondante pour l’assemblage mécanique désiré.
Figure (III-9) Le châssis obtenus après assemblage et un zoom sur la partie queue
a) La dérive verticale
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
b) La gouverne verticale
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
a) La dérive horizontale
b) La gouverne verticale
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
3.2.3/ L’assemblage
Les empennages sont prêts, on fait leur assemblage final sur le châssis, mais avant
on a besoin de concevoir quelques pièces tel que les charnières et les attaches.
a) Les charnières
Se sont des pièces en aluminium qu’on a conçu pour assembler les parties fixes
représentées par les dérives avec les parties mobiles qui sont les gouvernes. Voir figure (III-
15)
b) Les attaches
Se sont des pièces en aluminium faites pour assurer l’assemblage des empennages
avec le châssis, elles sont de forme cylindrique, en L et en U. Voir figure (III-16)
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Le train principal contient aussi la roue et ses accessoires, ainsi que les pièces
nécessaires pour son assemblage avec le châssis.
La conception de roue :
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Et en dernier on fait le montage du train conçue avec le châssis et sans oublier les
deux tubes qui vont tenir le train dans sa bonne position. Voir figure (III-22)
Le train avant est bridé à une distance de 685,8mm par rapport au tube N° 4 et au
dessous du tube N°6 tandis que le train arrière est fixé dans l’extrémité de la queue de
l’avion.
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
On passe maintenant à la conception des nervures qui sont des profils de types
Clark Y, on a choisit ce profil, vue sa simplicité, sa portance importante et sa stabilité. L’aile a
une corde de1419mm et une épaisseur maximale 166,023 mm.
Le tableau ci- dessous contient le calcul des points nécessaire pour le dessin du profil.
X Y
1419 1.7028
1348.05 21.1431
1277.1 39.732
1135.2 74.0718
993.3 104.2965
851.4 129.8385
709.5 149.2788
567.6 161.766
425.7 166.023
283.8 161.1984
212.85 151.5492
141.9 136.224
106.425 125.5815
70.95 112.101
35.475 92.235
17.7375 77.3355
0 49.665
17.7375 27.3867
35.475 20.8593
70.95 13.1967
106.425 8.9397
141.9 5.9598
212.85 2.1285
283.8 0.4257
425.7 0
567.6 0
709.5 0
851.4 0
993.3 0
1135.2 0
1277.1 0
1348.05 0
1419 0
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Vu que les nervures et les longerons sont prêts on passe à leurs emplacements dans la
structure en commençant par les nervures et après les longerons sans oublier de faire les
évidements nécessaire pour qu’ils se stabilisent.
La figure ci-dessus montre l’emplacement des nervures et des longerons dans la structure
tubulaire
66
Chapitre III la conception de l’U.L.M
Et à la fin de se travail on fait son revêtement avec de la tôle d’aluminium d’épaisseur 0.6mm
et on aura la figure (III-5)
Ils sont d’une structure très simple, faits en tube d’aluminium de 28mm de
diamètre et d‘une épaisseur de 1.5mm et du tube de 12mm avec une épaisseur de 1.5mm et
qu’on a revêtue avec de la tôle d’aluminium de 0.6mm Voir figure (III-29).
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Le calcule du mât
Avant de calculer la longueur du mât et sa position de fixation on doit calculer le
dièdre de l’aile, et on fixe l’aile sous des contraintes et à la fin on passe au calcul du mât
Pour un ULM multi axes équipé d’une aile haute, son dièdre varie entre 0 et 2°
Pour notre conception ; on a choisit un dièdre de 1.5° pour cella la hauteur ajouté est environ
de 109.707mm
Et pour une structure multi-longerons dont les deux longerons principaux sont des
tubes en aluminium qui représentent le bord d’attaque et le bord de fuite le mât est positionné
généralement à 66.66% de la longueur de l’aile donc à 2793.72mm de l’aile, la longueur du
68
Chapitre III la conception de l’U.L.M
mât sera donc 2593mm pour le mât qui tient le bord d’attaque et 3006mm pour le mât qui
tient le bord de fuite, on a utilisé des renforts au milieu pour renforcer les mât et bien tenir les
ailes ; conçus en tubes rond d’aluminium de 28mm de diamètre et de 2.5 mm d’épaisseur , les
longueurs sont
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Après avoir conçu toutes les pièces ci-dessus et faire l’assemblage totale on a
obtenue notre bel avion qui représenté dans la figure (III-35)
Elles transmettent aux gouvernes les ordres commandés par le pilote au moyen :
Le manche :
Le palonnier :
70
Chapitre III la conception de l’U.L.M
5/ POIDS ET CENTRAGE
Construire un avion pose une question très délicate et importante à la fois : le
centrage et le poids :
5.1/ Le poids
La quête du poids minimum entraine :
71
Chapitre III la conception de l’U.L.M
Comme notre avion est un ULM multi axe et monoplace dont son poids ne doit
pas dépasser les 300kg éditer par l’OACI
Par analogue à un ULM proche à notre model nous allons adopter un poids total
maximum équivalent à 450lbs soit 245lbs, l’avion doit avoir un poids à vide et une charge
utiles très précise qui peut être estimé par un calcul approximatif utilisé pour la conception
des ULM multi-axes par le constructeur amateur.
On a :
W = We + Wu
Le tableau ci-dessous englobe les différents rapports We / Wu pour les différents pour
différents classes d’avions Ultra Légers pour la même catégorie et de construction variée.
Ref[2].
Les classes 1 2 3 4
Tableau (III-3) Le rapport charge à vide sur la charge utile pour les différentes classes Ref[9]
Classe 1 : elle est destinée au avion très équipé aves un désigne parfait
Classe 2 et 3 : elle est destinée au avion simple avec un bon désigne
Classe 4 : elle destinée au avion classique facile à construire avec une structure rigide
D’après ce tableau notre ULM se trouve dans la 4eme classe ce qui nous donne un
rapport We / Wu= 1.4.
Sachant que : Wu = poids du pilote + poids du carburant donc c’est deux poids ne
doivent pas dépasser les 225 lbs
5.2/ Le centrage :
Le centrage est la position du centre de gravité par rapport à un point de référence
de l’avion. Il se mesure généralement en % de la profondeur du profil d’aile. Pour le calculé
on doit mesurer quelques distances et savoir quelques paramètres comme : la ligne de
référence, le bras de leviers et le moment poids.
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Axe ou ligne de référence : pour notre conception cette ligne se situe à l’avant de la cabine
comme c’est indiqué dans la figure ci-dessous
Le bras de levier : c’est la distance horizontale en pousse mesurée entre la ligne de référence
et le centre de gravité de l’élément
Le moment poids : c’est le rapport poids en livres multiplié par le bras de levier en pousse.
La corde aérodynamique moyenne MAC : elle est égale à 59.56 pousse inclus les ailerons.
Figure (III-38) Les limites du centrage pour un profil Clark Y. Ref [2].
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
=42.99pousses
Figure (III-39) La vitesse horizontale de l’avion en fonction de son taux de chute. Ref [2]
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Pour notre cas l’ULM choisis présente une finesse de 12 et une vitesse horizontale
avoisinante de 55mph ce point est rapporté sur le graphe et nous donne la position
correspondante. Ainsi que le taux de chute équivalant à 6.2 f/h.
En effet, cet abaque nous nous regroupe la puissance nécessaire pour réaliser la
montée et le vol horizontal pour différents poids, finesse, poids total et de taux de monté et de
chute.
En partant d’une vitesse horizontale de 55mph, une droite verticale est tracé
jusqu’à la droite 12 :1 de cette intersection une ligne droite est prolongée jusqu’à la droite du
poids 540lbs. La lecture sur l’axe en bas nous donne une puissance de traction pour un vol
horizontal égale à 6.44THP. Cependant pour un taux de montée de 300ft/min la puissance
de traction nécessaire la montée sera de 5.04 THP.
En totalité, on assure une puissance globale d’avion : 5.04 + 6.44 = 11.40 THP
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Chapitre III la conception de l’U.L.M
Pour une construction amateur le rendement de l’hélice est compris entre 0.5 à 0.7
si on suppose une hélice de 1600mm de diamètre et a un rendement de 0.68
La puissance moteur sur l’arbre sera ( 11.40 / 0.68 ) = 19BHP
La charge alaire = 19.33 kg /m² ; pour une aile nous avons la demis charge donc 9.66 kg / m²
Pour notre structure dont les deux longerons principaux sont les deux tubes en
aluminium du bord d’attaque et du bord de fuite nous avons la distribution de charges ci-
dessous :
Dans les tableaux ci – dessous nous avons regroupé les différents caractéristiques
et performances de l’ULM qu’on a conçue
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Chapitre IV la réalisation
1/ INTROUCTION
Dans ce chapitre, on va exposer notre travail et les différentes étapes qu’on a suivis
durant la réalisation de notre U.L.M, en suivant la conception faite par le logiciel C.A.O
solidworks. Mais avant de passer au travail on va vous présenté les principales difficultés
qu’on a eu au cours de notre réalisation tel que la disposition du matériel au marché et son
prix, le terrain pour travailler et le manque d’expérience, tous ces paramètres ont influe sur le
temps et nous on obligé de terminer le travail en 4mois.
2/ LE CHASSIS
Comme nous l’avons déjà motionné au chapitre précédent, les tubes d’aluminium
nécessaires pour la construction du châssis est le tube carré de section (60mm*60mm) et
d’épaisseur 2mm. On a commencé par la découpe des tubes celons les longueurs et les angles
exigés par la conception, on a utilisé comme outil de coupe une machine spéciales pour
aluminium avec le technicien machiniste de la société ALGAL qualifié pour se travail. D’une
part cette machine est très dangereuse et d‘autre part demande une grande expérience. Voir
Figure (IV-1)
Chaque tube découpé est placé et numéroté dans son emplacement, de cette façon
on sera sûr que notre châssis est bien formé voir figure (IV-2).
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Chapitre IV la réalisation
Bien que les tubes sont prêts et qu’on a fait toutes les coupes nécessaires et
voulues. On passe maintenant à la réalisation des goussets qui sont des pièces en aluminium
de 5 mm d’épaisseur.
On a ramené des tôles, on les à teinter avec le bleu de méthylène et après on a fait
le traçage des goussets à l’aide d’un truskin de traçage ; la découpe est exécutée par des
technicien machiniste de la SNVI car la machine de découpe est très dangereuse. On passe
maintenant au perçage et pour cela on a utilisé une fraiseuse semi-automatique pour que le
perçage du premier gousset soit bien coaxiale avec le deuxième et obtenir un châssis bien
équilibré et en fin on doit les nettoyé avec de l’alcool pour éliminer le bleu de méthylène et
éliminer les bavures à l’aide d’une lime et du papier verre. Voir Figure (IV-3)
Le serrage primaire des boulons est fait par une clé à œil et le serrage final avec
une clé dynamométrique à valeur 2.875kg
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Chapitre IV la réalisation
Les différentes étapes de la réalisation du châssis ainsi que le châssis final est
montré dans la figure ci- dessous
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Chapitre IV la réalisation
3/ LE TRAIN D’ATTERRISSAGE
On a réalisé un train classique constitué des tubes en inox assemblés par soudage,
il nécessite beaucoup de travail et de précision. Mais avant de commencer dans sa réalisation
on doit réaliser la traverse tubulaire qui va le porter, elle se constitue d’un tube carré en
aluminium de section (60mm*60mm), d’une épaisseur de 2mm et d’une longueur de 700mm,
il est positionné à une distance de 685.8mm par rapport à la ligne de référence et qu’on doit
introduire dans son milieu un tube en inox de section (25mm*25mm) qui a une épaisseur de
2mm il a une longueur de 920mm, ils sont assemblés au châssis à l’aide des vis mécanique et
des écrous frein.
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Chapitre IV la réalisation
4/ LES EMPENNAGES
Comme on déjà mentionné au chapitre précédent que les empennages se
constituent principalement de tube de 25 mm de diamètre et d’épaisseur 1,5 mm, la réalisation
de ces éléments nécessite la disposition d’une cintreuse. Pour cella on a été obligé de
construire cet outil ; qui a été réalisé en bois. Les différentes étapes de la construction de notre
cintreuse manuelle sont mentionnées dans la figure ci-dessous.
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Chapitre IV la réalisation
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Chapitre IV la réalisation
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Chapitre IV la réalisation
5/ LES AILES :
Elles représentent la partie la plus difficile, vue qu’elles demandent beaucoup de
moyens, du temps, de l’espace pour bien travailler et une table spéciale pour ne pas perdre
leurs parallélisme, on a réparé des tréteaux qu’on a trouver dans la société ALGAL, qui été en
mauvais état et après on a commencer notre réalisation par mettre les deux tubes qui
représentent le bord d’attaque qui a un diamètre de 50mm et le bord de fuite qui a un
diamètre de 40 mm et dont leurs langueur est de 3600 mm et on les a bridé sur la table en
respectant la distance exigée par la conception qui est égale à 1278mm, l’opération suivante
est de tracer le centre de ses tubes à fin que le perçage qu’on réalisera dans les étapes
suivantes soit bien aligné en utilisant un petit morceau du tube carré. Une fois que les axes
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Chapitre IV la réalisation
sont tracé on passe au traçage des point de perçage et qui doit être très bien fait, et on perce.
On aura besoin de construire des éléments d’assemblage des traverses qui sont des
tubes de 25mm de diamètre avec le bord d’attaque et le bord de fuite, ces élément sont des
morceaux de cornière et à la fin on dispose chaque tube dans son endroit aussi il ne faut pas
oublier de renforcer les tube percer en utilisant des tubes de 12mm de diamètre pour éviter
leurs écrasement lors du serrage. Les différentes étapes de cette réalisation sont montrées
dans la figure(IV-14)
On a collé le dessin imprimé sur une feuille de contre plaqué d’une épaisseur de
10mm, on a fait la découpe a l’aide d’une scie à ruban et le limage et la finition on la fait a
l’aide d’une lapidaire, une fois que la première nervure est terminée on l’utilise comme
gabarit de traçage pour les 25 nervures qui manquent on travail toujours par paquet de 5
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Chapitre IV la réalisation
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Chapitre IV la réalisation
Les longerons secondaires sont faits en contre plaqué de 10mm d’épaisseur, ils
sont de différentes sections, l’un se place prés du bord d’attaque à une distance de 332mm et
l’autre prés du bord de fuite à une distance de 1017mm par rapport au bord d’attaque. On les
place dans leurs positions et on fait les évidements nécessaire ; une fois que les nervures et les
longerons prennent leurs endroit ; on les bride par des cornière pour qu’ils ne bougent pas.
6/ LES AILERONS :
Ils sont très simples à faire, ils se constituent de tube de 28mm de diamètre et
d’une épaisseur de 2mm qui a une longueur de 3600mm et du tube de 12mm de diamètre et
1.5mm d’épaisseur, on commence par le traçage du centre d’un tube de 28 mm de diamètre,
on trace les 7 centre de perçage et on perce à travers tous son diamètre avec un diamètre de
4mm et on refait partiellement le perçage par un diamètre de12mm, on découpe les 6
morceaux du tube de 12 mm de diamètre qui ont une longueur de 150mm et on introduit dans
l’une de leurs extrémités un bout de plastique, on les place dans les trou qu’on a réalisé avant
et on doit les brider à l’aide d’une vis à bout pointu ( vis à tôle autotaraudeuse) et on aura le
serrage voulu.
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Chapitre IV la réalisation
Pour la fixation des ailerons avec les ailes on a utilisé le même système que des empennages.
Voir figure ci-dessous :
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Chapitre IV la réalisation
Pour les mâts on a utilisé le tube rond de 40mm de diamètre et 2.5mm d’épaisseur
dont la longueur de celui qui tient le bord d’attaque est de 2593mm, et 3006mm pour celui qui
tient le bord de fuite, aussi on a utilisé 3 renforts de mâts pour chaque ailes, ils sont en tubes
d’aluminium rond de 28mm de diamètre et 2.5 mm d’épaisseur.
Pour la fixation des mâts, nous avons réalisé les attaches qu’on a fait à la
conception, qui sont des éléments en acier.
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Chapitre IV la réalisation
8/ LE REVETEMENT :
Nous avons utilisé un revêtement non tavaillon fait par la toile polyester c’est du
100% Dacron, ce procédé d’entoilage nécessite un certain soin pour obtenir un fini
fonctionnel et donner une belle apparence à notre appareil construit. Ce tissu est connu sous le
nom de "doublure de vêtement", on le trouve dans la plupart des magasins de tissu. Il est
généralement utilisé comme doublure pour les vestes et les costumes habillés. Il a une largeur
standard de 1500 mm, et il rétrécit à la chaleur.
La technique est très simple, on l’a utilisée pour les empennages, les ailes et les
ailerons avec de simples différences, mais elle demande une équipe de 4 à 6 personnes
surtout pour le revêtement de l’aile qui est très fatiguant.
Remarque
Il est très nécessaire d’utilisé un enduit de tension qui sert à tendre et stabiliser la
tension, garnir, rigidifier et étanchéifier la toile, mais malheureusement, il n’est pas disponible
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Chapitre IV la réalisation
sur le marché ce qui a rendu notre travail très difficile car on a été obligé d’assurer ces
fonctions sans ce mystérieux enduit.
Les ailes c’est un peut plus compliquée vus que c’est la partie la plus essentiel, leurs
finition est très importante et aussi leurs volume, on a commencé par faire la coupe du tissu en
3 panneaux de 3m de longueur et on les coud sur sa largeur à l’aide d’une machine à coudre
Avant de commencer l’entoilage il faut s’assurer que l’aile est bien finis y’a aucune
bavure ou une vis longue qui peut déchirer la toile, on applique la colle sur le bord de fuite de
sa partie supérieure d’une façon que le revêtement commence par l’intrados une fois qu’on a
finit on laisse la colle bien sécher 12heures et après on passe au revêtement de l’extrados,
l’opération suivante est de thermo rétracter au fer à repasser, la toile collée sur le pourtour.
Aussi on ne doit pas oublier de faire les trous d’évacuations
De même pour les ailerons, on a utilisé la même technique pour leur revêtement
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Chapitre IV la réalisation
8/ LA PEINTURE :
Après l'entoilage et les différentes étapes effectuées sur la toile, il faut préparer les
ailes et les empennages à la peinture, en s’assurant qu’il n’y a aucun trou et aucun petit fil
dans les bordures du tissu, que la colle à bien sécher et que la finition soit parfaite, du fait que
la peinture aéronautique n’est pas disponible au marché, après plusieurs essais nous avons
choisis une peinture utilisé dans la tôlerie c’est la peinture cellulosique de GLYCAR AIR ,
elle sèche rapidement et elle a une bonne finition. L’application de la peinture est faite par
un pistolet manuel à pression. Abdelhadi nous aidé dans la peinture
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Chapitre IV la réalisation
10/ LA CABINE
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Chapitre IV la réalisation
11/ LE SIEGE
On a utilisé le siège d’un hélicoptère, mais on l’a construit une plaque de fixation
qui se constitue d’une plaque d’aluminium de 6mm d’épaisseur et de section
(360mm*260mm) et de quatre cornières de dimension (60mm*60mm).
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Conclusion
Conclusion
Si la réalisation n’a pas pus être achevé à terme ce n’est pas par manque
de volonté de notre part mais :
Manque d’expérience ;
et le finance.
Enfin, nous espérons que ce travail apporte un plus pour les étudiants
du département d’aéronautique et que ce modeste travail qui représente tant
d’années de sacrifices et de patience, leur servira de base et de référence,
inchalah.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
[1] – COURS D’AERODYNAMIQUE
Thèses :
[8] – BELALTA MERIEM, AREZKI NACER
Département : aéronautique
Promotion : 2003
Sites internet :
[9] – www.Zene thar.com/ kit_data/nt.html
[10] –www.aviation-fr.info
[11] – www.diatex.fr/produits/aero/methode.htm
[11] – www.aerodata.fr/entoilage_aeropicardie.html