Conseil National de La Communication Audiovisuelle: LOI #91-1001 DU 27 DECEMBRE 1991
Conseil National de La Communication Audiovisuelle: LOI #91-1001 DU 27 DECEMBRE 1991
Conseil National de La Communication Audiovisuelle: LOI #91-1001 DU 27 DECEMBRE 1991
CONSEIL NATIONAL
DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE
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- participer au dialogue universel des cultures par la diffusion en COTE D’IVOIORE des
valeurs culturelles étrangères et la diffusion à l’étranger des valeurs culturelles
ivoiriennes sous toutes leurs formes,
Il peut également être concédé à une ou plusieurs personnes physiques ou morales de droit
privé pour une durée déterminée susceptible de renouvellement ou de prolongation.
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La convention sera assortie d’un cahier de charges qui traite des problèmes techniques
concernant notamment la programmation, les conditions d’accès du public au service, la diffusion
des émissions, le contrôle de la concession, la publicité et le parrainage des émissions.
ARTICLE 7 : les personnes physiques et morales visées à l’Article 5 sont tenues, dans
l’exploitation de leurs activités, de respecter l’ordre public et les bonnes m urs, de s’abstenir de
tout agissement qui puisse porter atteinte à la sécurité du pays et à l’Unité Nationale.
ARTICLE 9 :
- toute personne physique ou morale dispose d’un droit de réponse dans le cas ou des
imputations ou allégations susceptibles de porter atteinte à son honneur, à sa
considération, à sa réputation ou à sa dignité auraient été diffusées dans le cadre d’une
activité de communication audiovisuelle.
La réponse doit être diffusée dans des conditions techniques équivalentes à celles dans
lesquelles a été diffusé le message incriminé.
Elle doit également être diffusée de manière que lui soit assurée une audience équivalente à
celle du message incriminé.
La demande d’exercice du droit de réponse doit être présentée dans les huit (8) jours suivant
celui du message contenant l’imputation qui le fonde.
- En cas de refus ou de silence gardé sur la demande par son destinataire dans les huit (8)
jours suivant celui de sa réception, le demandeur peut saisir le Président du Tribunal de
Première Instance statuant en matière de référé en mettant en cause la personne visée au
point 9.4. ci-dessous.
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Pendant toute campagne électorale, lorsqu’un candidat est mise en cause, le délai de huit (8)
jours prévue au sixième alinéa est réduit à vingt-quatre (24) heures.
- Pour l’application des dispositions du présent article dans toute personne morale qui
assure à quelque titre et sous quelque forme que ce soit, un service de communication
audiovisuelle il doit être désigné un responsable chargé d’assurer l’exécution des
obligations se rattachant à l’exercice du droit de réponse.
- Un décret pris en Conseil des Ministres fixera les modalités d’application présente
article.
- Les dispositions du présent article ne font pas obstacle à l’application des dispositions en
matière de crimes et délits sur la presse.
ARTICLE 10 : les services de communication audiovisuelle peuvent être autorisés et diffuser des
émissions publicitaires et des émissions parrainées.
Le décret pris en Conseil des Ministres fixe, pour la communication audiovisuelle, le régime
applicable à la publicité et au parrainage.
- d’exercer un contrôle par tous les moyens appropriés sur notamment l’objet, le
contenu, les modalités de programmation des émissions publicitaires et parrainées.
- un Cinéaste,
- un Administrateur Civil,
- un Avocat,
- un Représentant de chaque Groupe Parlementaire.
ARTICLE 14 : les personnes physiques et morales de droit privé exerçant une activité prévue dans
la présente loi doivent présenter des garanties financières qui seront fixées par décret pris en Conseil
des Ministres.
ARTICLE 15 : toute personne, qui en violation de la présente loi, aura diffusé une émission de
Radiodiffusion ou de Télévision sera punie d’un emprisonnement de deux (2) à six (6) mois, et
d’une amende de 360 000 F à 2 000 000 FCFA ou de l’une des deux peines seulement.
ARTICLE 17 : la présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat et publiée au Journal Officiel de la
République de COTE D’IVOIRE.
Félix HOUPHOUET-BOIGNY
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