Rapport DIF Final 33
Rapport DIF Final 33
Rapport DIF Final 33
Politique des
Dividendes
Cas d’une SA marocaine
Réalisé par :
Lina Bellouk
Salma El Banar
Noura nour Essalihine
Fatima Ezzahra Nafia
Semestre 5
ENCG Settat
2022-2023
Sommaire
Remercients …………………………………………..
Introduction …………………………………………..1 /2
I. Généralités sur la politique du dividendes………………3
a. le calendrier du dividende……………………………3 /4
b. les dividendes exceptionnels ……………………………4
c . Choix de l’imposition du dividende……………4/5/6
d. les dividendes en espèces et en actions …………..6
1) les types des dividendes ………………………………………7
a. Dividendes en argent……………………………………….7
b. Dividendes en biens…………………………..…………….8
c. Dividendes en actions …………………………….……….8
2) les pratiques de la distribution des dividendes …..9
a. la distribution de la totalité des bénéfices ..9/10
b.La politique résiduelle des dividendes ……………10
c. l’absence des distributions des dividendes …..10
d. la politique d’un dividende stable……………10/11
3) les facteurs qui influencent la politique des
dividendes ……………………………………………………………..12
a.Contrainres légales……………………………………….12
b.occassions d’investissement…………………………..12
c.liquidation d’entreprise ………………………………….12
d.frais d’émission………………………………………………13
e.le niveau d’endettement de l’entreprise…………13
f. le degré de liquidité ……………………………………….13
g .la facteur informationnel……………………………...14
II. Mesure de l’importance du dividendes………………….14
a. Les ratios utilisés par les investisseurs………………..14
b. La prise de décision ………………………………………15/16
c. Processus de versement……………………………………….17
d. alternatives …………………………………………………………18
III. l’importance de la politique de distribution …18/19
IV. La politique de distribution de dividendes par le cas
d’un SA………………………………………………………………..20
1. Etude de cas pratique :Maroc télécom………..21
a. Informations générales ………………………………….21
b. Actionnariat…………………………………………………….21
c. Historique de dividendes ………………………………….22
d. dividende distribué……………………………………………23
e. Indicateurs financiers …………………………………23/24
V. Conclusion………………………………………………..25
VI. Bibliographie……………………………………………26
VII. Webographie…………………………………………..27
Remercients
Avant toute chose, nous tenons à exprimer à notre professeur
Madame Bouanani un mot de témoignage et de reconnaissance chaleureux
pour être le vrai exemple d’un professeur qui, à la fois, oriente, conseille et
soutient ses étudiants. Sans son aide, sa confiance sa patience, ses conseils et
son effort considérable déployé pour nous offrir un encadrement de qualité,
ce travail n’aurait pas pu être mené à bon part.
De nombreuses recherches ont été effectuées sur les relations existantes entre
la politique de dividende, la valeur de l’entreprise sur le marché et sa structure
de financement. Si, pour certains auteurs, les dividendes sont neutres, la firme
ne devrait conserver ses bénéfices qu’en fonction de ses opportunités
d’investissement s’il n’y a pas suffisamment d’opportunités d’investissement
pour prévoir des rendements supérieurs au coût du capital, les fonds inutilisés
devraient être versés sous forme de dividendes. Le problème essentiel est de
savoir si les dividendes ne sont pas autre chose qu’un moyen de distribuer des
fonds inutilisés. S’ils affectent la valeur des actions ordinaires, la politique des
dividendes est alors plus qu’une variable passive déterminée uniquement par
les opportunités d’investissement. La firme pourrait modifier la richesse de
l’actionnaire par le montant du dividende versé ; et par conséquent, il y aurait
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une politique de dividende optimale. L’expression « politique de dividende
» désigne traditionnellement l’ensemble des règles de conduite dont une firme
se dote pour assurer l’arbitrage entre la rétention des bénéfices et la
distribution en espèces aux actionnaires. La détermination du ratio de
distribution de dividendes est très importante pour la firme ; le niveau
d’autofinancement dépend largement de la politique de dividendes suivie par
l’entreprise et il s’agit de savoir si celle-ci a intérêt ou non à distribuer des
dividendes.
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I. Généralités sur la politique de dividendes :
Les dividendes sont les sommes versées à titre de revenus par une
entreprise à ses actionnaires.
Les dividendes versés pour chaque action d’une même entreprise sont d’un
montant identique (dividende par action). L’Assemblée Générale décide du
montant de dividende par action. Le montant global reçu par actionnaire
dépend alors du nombre d’actions qu’il détient.
a) Le calendrier du dividende :
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l'approbation des comptes après la clôture de l'exercice. Pour obtenir le
dividende global, il est donc nécessaire de détenir les titres la veille de ces
deux détachements.
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seule ou 3050 pour un couple soumis à une imposition commune. Pour
ceux dont le taux marginal d'imposition est élevé, ils peuvent choisir
l'imposition au prélèvement forfaitaire libératoire de 19%. Mais dans ce
cas, ils ne bénéficient d'aucun abattement. Ainsi, comme pour les revenus
des obligations et placements bancaires, le choix de l'imposition sur le
revenu est toujours avantageux pour les particuliers qui sont dans les
tranches à 14%, 5.50% ou 0%. De plus, grâce aux abattements, le choix du
barème progressif est également plus intéressant pour les particuliers dans
la tranche à 30%. En effet, avec l'abattement de 40%, ils ne sont imposés
que sur 60% du montant total des dividendes. Comme le taux d'imposition
est de 30%, l'imposition est en fait égale à 18% du dividende, donc
inférieure au PFL.
Par exemple, si un couple touche 60000 DHS de dividendes, avec les deux
abattements de 40% et de 30500 DHS , le dividende imposable ne serait
que de 5500 DHS , d'où une imposition bien plus faible pour le barème
de l'IR par rapport au PFL. En pratique, le choix du PFL devient
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intéressant pour les couples dans la tranche à 41% à partir de 250000
DHS de dividendes, et à partir de 130000 DHS pour les célibataires.
Finalement, l'imposition d'un dividende est dans la plupart des cas bien
plus intéressante que l'imposition sur les plus-values. Si vous êtes en plus-
values, il est donc généralement plus intéressant de toucher le dividende.
Mais si vous êtes en moins-value, il est souvent préférable de vendre
l'action et de la racheter à un prix plus bas après le versement du
dividende. Dans ce cas-là, vous n'auriez aucune imposition, et une perte
reportable sur les années suivantes.
Par ailleurs, une société peut prévoir dans ses statuts que l'actionnaire aura le
choix de percevoir le dividende en espèces ou en actions. Dans le deuxième
cas, au lieu de donner un dividende de X dirhams pour chaque action détenue,
la société va donner à l'actionnaire un certain nombre d'actions. Le nombre
d'actions données dépend du prix d'émission de ces actions, qui est fixé par
l'entreprise. Généralement, elle offre une décote pour que les actionnaires
souscrivent aux nouvelles actions. Mais la décote ne peut être supérieure à
10% de la moyenne des cours cotés au cours des 20 séances de bourse
précédant le jour de la décision de distribution, diminuée du montant net du
dividende. Le prix d'émission des actions nouvelles est donc souvent égal à
90% de cette moyenne.
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perçu si l'actionnaire avait choisi le paiement en cash. Le nombre d'actions
données est ainsi égal au nombre d'actions détenues multiplié par le dividende
par action, divisé par le prix d'émission des actions.
• Dividendes ordinaires
• Dividendes déterminés
• Dividendes en capital
c. Dividendes en actions
Cette forme de déclaration de dividendes est surtout utilisée par une société
pour répondre à certaines attentes de ses actionnaires tout en faisant face aux
contraintes financières vécues par la société, comme l'expectative des
actionnaires de recevoir un dividende alors que les capacités financières de la
société ne lui permettent pas toujours de déclarer un dividende en argent. En
effet, une société peut déclarer et verser un dividende en actions même si elle
n'a pas la capacité légale de verser un dividende en argent puisque les actions
alors reçues par les actionnaires sous forme de dividendes proviennent du
trésor de la société et n'impliquent aucunement une sortie de fonds pour la
société ; il s'agit de nouvelles actions émises par la société à titre d'actions
entièrement payées.
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Mots clés
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En pratique, les sociétés n'adoptent pas cette stratégie car elles ne sont
encouragées ni par la fiscalité ni par les actionnaires. En effet, d'une part, la
distribution de dividendes affecte significativement l'autofinancement de
l'entreprise et d’autre part, le taux d'imposition des plus-values est
généralement supérieur au taux du coupon.
La société ne prenant que les projets rentables ayant une valeur actualisée
nette positive, les éventuels bénéfices supplémentaires doivent être distribués
sous forme de dividendes : c'est l’approche d’un dividende résiduel.
En pratique, les dirigeants ne suivent pas cette politique car en général, les
sociétés choisissent des politiques caractérisées par une augmentation du
bénéfice par action dans le temps.
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Ces résultats laissent à croire que les sociétés ont tendance à suivre un ratio
de distribution relativement stable à long terme.
Lintner (1956) montre que les dividendes sont reliés au bénéfice à long terme
et que les sociétés suivent un ratio de dividendes "cible". Il constate aussi que
les dirigeants des sociétés accordent beaucoup d'importance aux variations du
dividende par rapport à l'année précédente On distingue deux cas :
b. Occasions d’investissement :
En théorie du signal, une baisse des dividendes est interprétée comme une
situation défavorable pour l'entreprise, mais ne correspond pas
nécessairement à une mauvaise nouvelle pour les performances futures, elle
peut indiquer une nouvelle demande d'investissement. En conséquence, une
entreprise avec plusieurs occasions d'investissement intéressantes a tendance
à conserver la plupart de ses bénéfices et a donc un taux de distribution
inférieur.
En résumé les actionnaires peuvent opter pour une distribution faible en cas
de stratégie de croissance renouvelée.
c. Liquidation d'entreprise :
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Lorsque la société est liquidée, l'actif net après règlement de tous les passifs
est distribué aux associés ou actionnaires. Lorsque l'actif net est supérieur à
l'apport total des associés ou actionnaires, la dissolution de la société fait
apparaître un « boni de liquidation ». La distribution de cette prime est
également considérée comme un revenu de distribution.
d. Frais d’émission :
f. Le degré de liquidité :
Une entreprise peut être rentable mais incapable de verser des dividendes en
raison de faibles positions de trésorerie.
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Le gel d'un dividende ou son augmentation à un niveau inférieur peut atténuer
l'impact négatif des versements de dividendes sur les flux de trésorerie d'une
entreprise.
g. Le facteur informationnel :
Si une entreprise souhaite partager des informations sur les flux de trésorerie
futurs avec le marché, elle peut utiliser les dividendes comme moyen
d'atteindre ses objectifs. En fait, les gestionnaires peuvent réagir aux niveaux
de dividendes pour accroître leur optimisme quant aux résultats futurs de
l'entreprise.
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le bénéfice par action Résultat net / Nombre
C'est le résultat net qui
(Earning per share) : d'action
revient aux actionnaires
ordinaires divisé par le
nombre d'actions
émises par la société.
b. la prise de décision :
Le Conseil d’Administration propose un montant de dividende qu’il juge
pertinent mais c’est l’Assemblée Générale qui prend la décision finale.
L’entreprise doit faire un choix, un « trade-off », de verser un dividende ou de
garder les bénéfices afin de les réinvestir ultérieurement. Cet arbitrage
distribution-rétention des bénéfices doit toujours prendre en considération :
- La maximisation de la richesse de l’actionnaire (« Maximizing owner’s
wealth»);
- Le maintien de ressources de financement suffisantes.
Toute la difficulté pour l’entreprise est de trouver l’équilibre entre des revenus
pour l’actionnaire et des ressources pour les investissements futurs.
Damodaran (2000) élabore une structure et deux indicateurs permettant
l’analyse des décisions en matière de politique de dividende. Dans un premier
temps, une entreprise doit déterminer son « Free Cashflow to equity (FCFE)
». Ce « Free cashflow » est une mesure du bénéfice restant après que
l’entreprise ait payé ses besoins en fonds de roulement, dépenses en capital,
et les réinvestissements nécessaires au développement de l’entreprise. Dans
un second temps, l’entreprise doit sélectionner des projets dont le rendement
est supérieur au taux de rendement minimal accepté. La combinaison de ces
deux indicateurs repris ci-dessous permet de comprendre et de généraliser les
décisions des entreprises en matière de dividende. Cette matrice relativement
simpliste constitue une introduction à la politique de dividende et aux
décisions y attenant. Nous verrons ultérieurement que d’autres facteurs
viennent influencer la décision en matière de politique de dividende.
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Dividend Matrix (Damodaran , 2000)
c. Processus de versement
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Une fois qu’il a été décidé de verser des dividendes, la société doit les verser
aux actionnaires dans les 9 mois qui suivent la clôture de l’exercice. Le
dividende est normalement payé en numéraire mais il est également possible,
sous certaines conditions, de le payer en actions ou en nature (marchandises,
matériel…).
d. alternatives
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investisseurs potentiels. En l’absence de dividendes, les actionnaires sont
obligés de compter sur l’appréciation du cours de l'action pour obtenir un
gain.
L’attractivité de certaines entreprises dépend largement de leurs dividendes.
Prenons, à titre d’exemple, les entreprises du service public. La fourniture
d’électricité et de gaz est un secteur d’activité strictement régulé qui,
quoique stable, offre des opportunités de croissance limitées. Ses revenus
connaissent rarement des variations significatives d’une année à l’autre et
ses bénéfices sont plus stables. Bien que vous puissiez ne pas être d’accord
avec cette constatation, cela signifie que les entreprises issues de ce secteur
émettent des actions à moindre potentiel et plutôt ennuyeuses, mais elles
sont en même temps les payeurs de dividendes les plus fiables sur le
marché. Ce type d’actions portent le nom d’actions à revenu.
Il est important de noter que les entreprises n’ont pas l’obligation de verser
des dividendes aux actionnaires et que ce type de paiements peuvent
facilement devenir vulnérables. Si la situation de l’entreprise se dégrade,
l'obligeant à réduire ses coûts, le dividende sera logiquement la première
dépense à être sacrifiée. De même, si l’entreprise est en plein essor, les
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dividendes sont un moyen logique de distribuer les liquidités excédentaires
aux actionnaires qui n’aiment pas voir l’argent dormir sur un compte
bancaire, sans être dépensé.
La loi édicte des règles précises dans le cas des sociétés anonymes.
Ainsi, selon les dispositions de l’article 331 de Loi 17-95 sur la société
anonyme « Après approbation des états de synthèse de l’exercice et
constatation de l’existence de sommes distribuables, l’assemblée ordinaire
détermine la part attribuée aux actionnaires sous forme de dividendes ».
Le bénéfice qu’une entreprise peut distribuer se constitue du bénéfice net de
l’exercice :
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En retranchant :
a. Information générale :
b. Actionnariat
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SPT (société en participation dans les 53,00%
télécommunications)
Etat Marocain 22,00%*
Divers Actionnaires 24,95%
Dirigeants 0,04%
Auto-détention 0,01%
c. Historique de Dividendes :
* Distribution exceptionnelle
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ON REMARQUE QUE :
d. Dividende Distribué :
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e. Indicateurs Financiers
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VI . Bibliographie
http://www.mvtechnologie.com/siteprivepromo/planaffaires/index.html?facteur
sinflpolitiquedividende.htm
https://www.iam.ma/Lists/Publication/Attachments/97/Rapport_Activite_Devel
oppement_Durable_2019.pdf
https://www.iam.ma/groupe-maroc-Telecom
26
VII . Webographie
http://www.mvtechnologie.com/siteprivepromo/planaffaires/index.html?facteursinflpoliti
quedividende.htm
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L’école nationale de gestion et de commerce