Controle Fiscal Rapport PDF
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ⵜⴰⵙⵖⵉⵡⴰⵏⵜ ⵏ
ⵜⵎⵓⵙⵏⵉⵡⵉⵏⵉⵣⵔⴼⴰⵏⵉⵏ, ⵜⵉⴷⴰⵎⵙⴰⵏⵉⵏ القانونية ا إلقتصادية و ا إلجامتعية
ⴷ ⵜⵉⵏⴰⵎⵓⵏⵉⵏ أ ڭ د ال
ⴰⴳⴷⴰⵍ
Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Agdal
Années Universitaire :
2022/2023
SOMMAIRE.
Introduction général …………………………………………………………………………………………… 1
PARTIE 2 : Le contrôle fiscal ………………………………………………………………………………… -
I- Les types du contrôle fiscal ………………………………………………………………
II- Les éléments déclencheurs du contrôle fiscal…………………………………………
III- Précautions susceptibles pour limiter les conséquences d’un contrôle fiscal …
PARTIE 2 : La performance du contrôle fiscal…………………………………………………………………………………
INTRODUCTION GÈNÈRAL
À la veille du protectorat, le système fiscal marocain était diversifié et relativement inefficace. Il comprend
plusieurs catégories : ancien impôt du Coran, droits de marché, droits de place et de vente, douane, taxe de
construction, impôt sur les sociétés, droits d'enregistrement et droit de timbre ; chacune de ces catégories a été
témoin du développement du pays au siècle dernier.
En effet, dès l'indépendance en 1956, les réformes fiscales se sont succédé, et le régime fiscal que le Maroc a
hérité du protectorat français n'a pas connu de changements majeurs. Cependant, ce système est caractérisé par le
déséquilibre, l'incohérence et l'injustice. L'approfondissement de la réforme du système fiscal est devenu inévitable.
Après un délai déraisonnable, les pouvoirs publics ont commencé à réformer le système fiscal actuel en 1984 en vue de
le moderniser et de le simplifier. En fait, cette réforme a conduit au passage d'un système de calendrier ou d'analyse
onéreux et complexe caractérisé par des inégalités, des déséquilibres et des incohérences évidents vers un système
fiscal moderne et global. Après cette réforme, trois principaux impôts globaux ont été mis en place : T.V.A., I.S et
I.R.
À l'heure actuelle, la fiscalité fait partie intégrante de la vie de l'entreprise, et plus que jamais il est
nécessaire de maîtriser et de manipuler la fiscalité au quotidien.
Les entreprises doivent rester vigilantes et surveiller les paramètres fiscaux afin de minimiser les risques fiscaux,
car les risques fiscaux continuent d'affecter leur statut et peuvent menacer leur pérennité, voire leur survie.
Commençant par le fait que la fiscalité constitue une discipline complexe nécessitant d’une part des mises à jour
permanentes et des intégrations profondes au regard de la réalité de l’entreprise et de son environnement immédiat et
son avenir. Il est clair de remarquer que les responsables des entreprises sont rarement des « fiscalistes » et que, attiré
par l’action, ils peuvent commettre volontairement ou involontairement des délits susceptibles de générer des coûts
financiers pour l’entreprise et peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires.
De ce qui précède, nous pouvons être sûrs que le Maroc est aujourd'hui propice au développement du « contrôle
fiscal », qui peut parfaitement aider l’Etat a contrôlé les entreprises, ainsi que se contrôle peut aider ces
entreprises aussi à appréhender et à gérer leur situation fiscale et surtout de ne pas commettre des fautes
au niveau de la fiscalité et elles deviennent aussi sincères.
D’autre part, le processus du contrôle fiscal doit être évoqué comme étant un pouvoir dévolu en vertu de la loi à
l’administration fiscale pour procéder aux contrôles des déclaration auxquelles la loi soumet les contribuables.
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INTRODUCTION GÈNÈRAL
Cela se fait bien entendu dans le cadre du régime fiscal marocain basé sur le régime déclaratif, c'est- à-
dire que les déclarations faites par les contribuables présumés sont considérées comme sincères,
jusqu’à preuve du contraire.
Dans ce cas, l’inspection fiscale est la contrepartie logique et nécessaire du système de déclaration,
matérialisé par le pouvoir conféré au service administratif de corriger toute fraude, tromperie, ou
erreur du contribuable.
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PARTIE 1 :
LE CONTROLE FISCAL
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2019 2020
45.136 30888
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2015 2020
4382,7 2175
D’après le rapport d’activité 20éà de la DGI cette procédure connaît une diminution importante en
passant de 4382 MDH en 2015 à 2175 MDH en 2020 soit une diminution de 50%
II. Les éléments déclencheurs du contrôle fiscal :
- Les dépôts tardifs de déclaration fiscale et rectificative
- Les déficits chroniques
- Le recoupement auprès d’autres administrations et déclarations fiscales divergentes
- Existence d’un précédent contrôle
- Opérations de restructuration ou de liquidation
Les dépôts tardifs de déclaration fiscale et rectificative :
● Doute au sein de la société
● Le dépôt tardif de déclaration
● Le dépôt de déclaration rectificative
Les déficits chroniques :
Depuis 2017, l’administration fiscale a tendance à cibler les entreprises déclarant depuis plusieurs
exercices des déficits chroniques importants sans pour autant cesser d’activité. En effet, le maintien
en activité d’un business a priori en perte continue suscite les soupçons de l’administration quant à
l’existence de ventes au noir ou de planification fiscale agressive.
Le recoupement auprès d’autres administrations se fait soit auprès de :
- L’administration de douane
- La CNSS
- La conservation foncière
La déclaration fiscale divergente
La déclaration fiscale divergente peut donner lieu à des discordances suite au recoupement entre les
différentes déclarations des contribuables ce qui impose une vérification qui va par la suite créer des
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contradictions mènent à une enquête faite par les inspecteurs des impôts pour finalement conclure
avec un contrôle fiscal.
L’existence d’un précédent contrôle
Il s’agit dans ce cas d’une situation où l’administration procède au contrôle d’une entreprise déjà
vérifiée pour s’assurer que les pratiques fiscales erronées, identifiées lors d’un précédent contrôle
fiscal, ont bien été corrigées par le contribuable.
Les opérations de restructuration ou de liquidation
La réalisation d’opérations de liquidation ou de restructuration (fusions, apports partiels d’actif ou
scissions) réalisées notamment en franchise d’impôt est suivie quasi systématiquement d’une
vérification fiscale.
III. Précautions susceptibles pour limiter les conséquences d’un contrôle fiscal
- La sélection des partenaires
- L’audit fiscal comme moyen de prévention
- Le respect des formalismes et des obligations déclaratives
- Le verrouillage des opérations exceptionnelles
Le respect des formalismes et des obligations tardives :
Il est primordial de respecter les formalismes, dans le cas contraire, l’administration recourt
automatiquement au contrôle fiscal. Par la suite, le contribuable perd son droit de rectification et
d’une proposition de rectification procédure de redressement contradictoire et elle risque d’une
taxation d’office.
Il convient donc de :
● Éviter le retard de production de certaines déclarations telles que la TVA, IS, IR
● Déclarations cohérentes
● Eclaircissement des informations et justifications
● Imputation fiable des dépenses dans les comptes
Organigramme de la direction générale des impôts au Maroc
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Au Maroc la sélection des contribuables à vérifier se fait en se basant sur 3 types de risques :
- Risque concernant le domaine juridique
- Risque concernant le domaine comptable ou fiscal
- Risque concernant le domaine économique
L’audit fiscal comme moyen de prévention
L’audit fiscal appelé aussi contrôle fiscal « blanc » s’effectue à travers un diagnostic de la situation
fiscale de l’entreprise, afin de :
1. Assurer le respect des règles en vigueur, et de vérifier la capacité de l’entreprise à mobiliser
les ressources du droit fiscal, afin d’assurer ses objectifs stratégiques.
2. Proposer d’éventuelles solutions de nature à rendre la gestion fiscale plus performante.
3. Diminuer la charge et minimiser le risque fiscal que l’entreprise peut subir à cause de sa
gestion.
Gestion du risque fiscal
- Constituer un groupe de travail chargé de la fiscalité
- Choisir une stratégie fiscale
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PARTIE 2 :
LA PERFORMANCE DU
CONTROLE FISCAL
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Pour ce elle doit respecter un formalisme précis qui est fixé par les dispositions légales en
vigueur.
Le contribuable doit recevoir cet avis au moins (15) quinze jours avant la date fixée pour le
contrôle.
L’avis de vérification doit être accompagné de la charte du contribuable qui rappelle les droits
et obligations prévus en matière de contrôle fiscal.
Il y a lieu de noter que l’opération de vérification ne peut commencer qu’à l’expiration du délai
minimum de quinze (15) jours suivant la date de notification de l’avis de vérification.
Si l’administration ne respecte pas le délai minimum de quinze (15) jours, la procédure devient
nulle.
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Délai de vérification
Conformément aux dispositions de l’article 212 (I- 4 e alinéa) du C.G.I., les opérations de
vérification de comptabilité d’une entreprise ne peuvent durer :
Premièrement, plus de six (6) mois pour les entreprises dont le chiffre d’affaires,
hors T.V.A., déclaré au compte de produits et charges, au titre des exercices soumis
au contrôle, est inférieur ou égal à cinquante (50) millions de dirhams ;
Deuxièmement, plus de douze (12) mois pour les entreprises dont le chiffre
d’affaires, hors T.V.A., déclaré au compte de produits et charges, au titre de l’un des
exercices soumis au contrôle, est supérieur à cinquante (50) millions de dirhams.
Le délai de six (6) ou douze (12) mois précité court à compter du 16éme jour suivant la date de
notification de l’avis de vérification.
Il s’agit en effet, du chiffre d’affaires tel que défini par le Code Général de la Normalisation
Comptable (C.G.N.C.)
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