Les Maladies D'alzheimer Et de Parkinson

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 13

LES MALADIES

D’ALZHEIMER ET DE
PARKINSON
09.04.2020

M NDIAYE
GRETA MTI77
AS2
1

TABLE DES MATIÈRES

Description et mécanismes 2

Signes et symptômes 2
La fatigabilité et la difficulté de concentration 2
La dépression 2

Causes 3

Traitements 3
Le précurseur de la dopamine : la lévodopa 3
Les agonistes de la dopamine 4
Les inhibiteurs de la dégradation de la lévodopa 4
Les autres médicaments contre la maladie de Parkinson 4

ROLE AS auprès d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson 5


Les soins de nursing 5
L’habillage 5
Les déplacements et les installations 5
La communication 6
L’alimentation 6
2

(I) LA MALADIE DE PARKINSON


Description et mécanismes
La maladie de parkinson est une pathologie neurodégénérative qui affecte le système
nerveux central: elle déclenche peu à peu une disparition irréversible des neurones.

La maladie de parkinson touche en france environ 200 000 personnes.

Elle représente la deuxième maladie neurologique ,après la maladie d'alzheimer,et la


deuxième cause de handicap moteur d’origine neurologique chez les personnes âgées
après les A.V.C .

Il s’agit d’une pathologie chronique neurodégénérative, qui entraîne une atteinte


progressive et sélective des cellules du cerveau.

Signes et symptômes
Les signes avant-coureurs de la maladie de Parkinson sont des signes fréquemment
constatés et apparaissant avant les premiers symptômes typiques : la lenteur ou difficulté
du mouvement, rigidité, et le tremblement. La découverte de ces signes repose donc sur la
déclaration rétrospective de beaucoup de personnes atteintes par la maladie, ou sur celle
de leurs proches.

I. La fatigabilité et la difficulté de concentration


Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s’agit de fatigabilité et de
difficulté à se concentrer ou d’une baisse de rendement dans la réalisation des tâches
quotidiennes.

II. La dépression
3

En deuxième lieu, un signe souvent constaté (environ un quart des personnes malades) est
la dépression. Les médecins en parlent comme d’une dépression inaugurale. Elle est
clairement distincte de la dépression dite secondaire, car la personne ne sait pas encore à
ce stade qu’elle est atteinte par la maladie.

Causes
Les causes de la maladie de parkinson sont multiples, mais on ne les à pas encore tous
identifiés on sait qu’il y a une origine génétique dans 10 à 15% des cas. Il y a alors un gène
en cause, mais dans le reste des cas , c’est multifactoriel: Ça peut être à la fois génétique et
lié à un facteur environnemental.

Traitements
Le choix du ou des médicaments prescrits dépend de nombreux facteurs. Au début de la
maladie, lorsque les symptômes commencent à devenir gênants, le choix d’un traitement
est essentiellement fonction de l’âge du patient. Chez le patient de moins de 70 ans, il est
recommandé d’utiliser les agonistes de la dopamine (sauf si le patient présente des
symptômes avancés, par exemple des troubles de la marche).

Si les agonistes de la dopamine sont mal tolérés (avec d’importants effets indésirables), il
est possible de réduire leur posologie en leur associant la lévodopa. S’ils provoquent
systématiquement des hallucinations, ils sont remplacés par la lévodopa. Dans tous les cas,
les doses sont augmentées progressivement pour identifier la dose maximale qui est bien
tolérée par le patient. De plus, pour une efficacité plus constante tout au long de la
journée, il est fréquent que la prise de médicaments contre la maladie de Parkinson soit
fractionnée en quatre, cinq, voire six prises par jour.

Le précurseur de la dopamine : la lévodopa


La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le
traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport
efficacité/effets indésirables. Pour que son effet soit plus prolongé, tous les médicaments
dans lesquels elle se trouve contiennent également une substance qui inhibe sa
dégradation par l’organisme.Les effets indésirables de la lévodopa sont les nausées et
vomissements (en particulier au début du traitement), les vertiges au réveil (hypotension),
4

les hallucinations, la somnolence (qui contre-indique la conduite de véhicules) et, plus


rarement, des épisodes de délire.

Les agonistes de la dopamine


Dans le cerveau, les agonistes de la dopamine agissent comme la dopamine. Ils
provoquent moins de mouvements involontaires que la lévodopa mais sont plus
fréquemment responsables d’effets indésirables: nausées et vomissements, vertiges au
réveil (hypotension), somnolence et accès de sommeil (contre-indiquant la conduite de
véhicules), hallucinations, épisodes délirants. Chez certaines personnes, les agonistes de la
dopamine provoquent, lorsqu’ils sont prescrits à forte dose, des fluctuations de l’humeur,
une hyperactivité sexuelle ou alimentaire, voire une addiction au jeu. Pour ces raisons, il
est préférable que les personnes qui prennent des agonistes de la dopamine à forte dose
soient suivies par un psychologue, en particulier durant la période nécessaire à
l’ajustement du traitement.

Les inhibiteurs de la dégradation de la lévodopa

Les inhibiteurs de la dégradation de la lévodopa permettent de maintenir des taux plus


élevés de lévodopa (et donc de dopamine) dans le cerveau. On en distingue deux types
selon l’enzyme qu’ils bloquent : les inhibiteurs de la COMT et les inhibiteurs de la MAO-B.
Ces deux types d’inhibiteurs sont prescrits en association avec la lévodopa lorsque le
patient présente des fluctuations motrices. Les inhibiteurs de la MAO-B sont parfois
prescrits comme seul traitement en tout début de maladie lorsque les symptômes sont
peu gênants.

Les autres médicaments contre la maladie de Parkinson


Les anti cholinergiques bloquent l’action d’un autre messager chimique du cerveau
(l’acétylcholine, dont l’action s’oppose à celle de la dopamine).
5

Rôle A.S auprès d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson

Les aides-soignantes sont très sollicitées par les personnes souffrant de la maladie de
Parkinson : soins de nursing, habillage, mobilisations, aide à la prise des repas… Elles
doivent observer et écouter le patient pour savoir à quel moment prodiguer les différents
soins. La sécurité et la confiance du patient sont très importants. les transmissions
permettent un suivi journalier de la maladie, y compris des risques liés à la pathologie et au
traitement

Les soins de nursing


En fonction du souhait du patient et de son autonomie, la toilette a lieu plus ou moins tard
dans la matinée ( besoin de sommeil , dyskinésies , phases on et off).Il peut s’agir d’une
toilette au lit, au lavabo, d’une douche, d’un bain thérapeutique selon la méthode
Snoezellen. Le principal est d’accompagner au mieux la personne dans les gestes qu’elle
peut effectuer seule. Pour les hommes, l’usage d’un rasoir électrique est préférable au
rasoir manuel ; lorsqu’il effectue seul cet acte, le risque de coupure est ainsi évité.

L’habillage
Après information et échange avec la famille, on recommande d’apporter des vêtements
amples, faciles à enfiler, de préférence en coton (pour éviter les sensations désagréables
dûes à la sudation) , afin de faciliter l’habillage et le bien être du patient tout au long de la
journée. Quant à la manière d’être chaussé, on privilégie les chaussures fermées, sans
lacets (de type velcro), adaptées à la pointure du patient, pour éviter tout risque de chute
au cours de la journée.

Les déplacements et les installations


6

Selon chaque patient, la matinée est organisée en fonction et des activités planifiées. La
kinésithérapie est programmée car elle permet de maintenir l’autonomie dans les gestes
de la vie quotidienne . Nous sommes amenés à travailler avec les kinésithérapeutes ,
présents lors des réunions de synthèse ( 1 fois par semaine), afin d’évaluer les progrès
réalisés, avec les ergothérapeutes pour l’installation du patient grâce à du matériel de
positionnement. Selon la douleur du patient, le médecin prescrit des antalgiques avant les
mobilisations, au cours de la journée , au décours de soins plus spécifiques (pansements,
sondage…). Concernant l’installation au cours de la journée, et pour éviter tout risque de
chute, il est essentiel :

La communication
Elle correspond à l’échange avec le patient : la nuit qu’il vient de passer , la préparation de
la journée, la programmation de RDV, ses besoins et ses désirs. Chaque journée est
différente pour le malade.

L’alimentation
Ils nécessitent , tout comme le petit déjeuner , une installation adapté au patient l’aide
apportée en dépend. La surveillance alimentaire et le suivi des périodes, font partie des
transmissions ciblées , informatisées pour suivre l’évolution de la pathologie et adapter le
traitement. Cela nécessite une implication multidisciplinaire (médecins, IDE, AS..) Pour
pallier au risque de dénutrition et de déshydratation, le médecin peut prescrire des
compléments alimentaires , sous forme de crèmes, de boissons enrichies , des
suppléments diététiques ou des perfusions sous-cutanées.
7

(II) La maladie d’alzheimer


Description et mécanismes
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative, irréversible et incurable. Le
vieillissement est un phénomène naturel qui occasionne bien des changements dans notre
organisme et plus particulièrement au niveau de la viabilité de nos cellules. Chez les
personnes porteuses de facteurs de risque, le vieillissement peut induire des troubles au
niveau du système nerveux et l’apparition de maladies graves. La maladie d’Alzheimer se
développe suite à la mort progressive des neurones et de leurs synapses localisés dans des
régions spécifiques du cortex cérébral. Cette mort entraîne la perte progressive des
fonctions cognitives comme la mémoire et donne lieu à la forme la plus fréquente de
démence chez l’homme.

Signes et symptômes
Les pertes de mémoire qui nuisent à la vie quotidienne ne font pas partie du processus
normal de vieillissement. Il peut s’agir d’un symptôme de la maladie d’Alzheimer ou d’une
démence. Alzheimer, maladie mortelle du cerveau, engendre un déclin progressif de la
mémoire, de la pensée et des aptitudes au raisonnement.

Pertes de mémoire qui perturbent la vie quotidienne


L’un des signes les plus courants de la maladie d’Alzheimer est la perte de mémoire,
notamment le fait d'oublier des informations récemment apprises. Il peut également s’agir
d’oublier des dates ou des événements importants, de demander la même information à
plusieurs reprises, d’avoir de plus en plus recours à des aide-mémoire

Difficulté à planifier ou à résoudre des problèmes


Certaines personnes peuvent ressentir des changements dans de leur capacité à élaborer et
à suivre un plan ou à utiliser les nombres. Elles peuvent avoir des difficultés à se concentrer
et prendre beaucoup plus de temps qu’avant pour faire certaines choses.

Confusion avec le temps ou le lieu


8

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent perdre la notion des dates, des
saisons et du temps qui passe. Elles peuvent avoir du mal à comprendre quelque chose si
cela ne se produit pas immédiatement. Elles peuvent parfois oublier où elles se trouvent et
comment elles sont arrivées là.

Difficulté à comprendre les images et les relations spatiales


Pour certaines personnes, avoir des problèmes de vision peut être un signe de la maladie
d’Alzheimer. Elles peuvent avoir des difficultés à lire, à évaluer les distances et à déterminer
les couleurs ou les contrastes. En termes de perception, elles peuvent passer devant un
miroir et penser que quelqu’un d’autre se trouve dans la pièce. Elles peuvent ne pas se
reconnaître dans le miroir.

problèmes d’expression orale ou écrite


Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent avoir des difficultés à suivre ou
se joindre à une conversation. Elles peuvent s’arrêter au milieu d’une conversation et
n’avoir aucune idée de comment la poursuivre ou bien se répètent. Elles peuvent rencontrer
des difficultés avec le vocabulaire, avoir du mal à trouver le mot juste ou appeler les choses
par le mauvais nom

Objets égarés et perte de la capacité à reconstituer un parcours


Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent ranger des objets dans des
endroits insolites. Elles peuvent perdre des choses et être incapables de revenir sur leurs
pas pour les retrouver. Parfois, elles peuvent accuser les autres de les avoir volées. Cela
peut se produire plus fréquemment au fil du temps.

Changements d’humeur et de la personnalité


L'état d'esprit et la personnalité des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peut
changer. Elles peuvent devenir confuses, soupçonneuses, déprimées, craintives ou
anxieuses.

Causes
Les lésions responsables de la maladie ,a ce jour les causes de la maladie d’Alzheimer
restent encore mal connues. En revanche, il est établi qu’avant même l’apparition des
premiers symptômes, les neurones sont affectés par deux types de lésions : les plaques
amyloïdes que l’on retrouve entre les neurones, et la dégénérescence neurofibrillaire que
l’on retrouve à l’intérieur des neurones. Ces deux lésions correspondent à des amas de
protéines qui se forment lors du processus normal du vieillissement. Cependant, dans les
9

maladies de type Alzheimer, ces protéines s’accumulent en beaucoup plus grande


quantité.La dégénérescence neurofibrillaire entraîne progressivement une désorganisation
cellulaire puis, la mort neuronale.

La mort des neurones s’opère avant tout dans l’hippocampe, une des régions essentielle de
la mémoire, et dans le cortex , qui permet de relier entre elles différentes fonctions.

La mort neuronale aura pour conséquence une atrophie de certaines zones cérébrales,
c’est-à-dire une diminution du volume du cerveau.

Traitements

Les traitements médicamenteux


Deux familles de médicaments sont utilisées pour ralentir le développement des troubles
cognitifs associés à la maladie d’Alzheimer :

● les anticholinestérases. Ces médicaments ont un effet sur l’acétylcholine. Cette


substance, qui est fabriquée par les cellules nerveuses et agit sur la mémoire et
l’apprentissage, est détruite au cours de la maladie d’Alzheimer. Les
10

anticholinestérases ralentissent la destruction de l’acétylcholine, améliorant ainsi le


comportement du malade et ses gestes quotidiens. Les anticholinestérases sont
prescrits au stade léger et moyen de la maladie ;

● les antiglutamates. Ces molécules agissent sur les récepteurs du glutamate,


substance produite en excès par les cellules nerveuses des malades atteints
d’Alzheimer, entraînant ainsi la destruction d’autres cellules, les cellules réceptrices.
Les antiglutamates bloquent l’interaction du glutamate avec les cellules réceptrices,
ce qui ralentit la perte de mémoire et le déclin des fonctions cognitives. Les
antiglutamates sont prescrits au stade moyen et sévère de la maladie.

Les thérapies non médicamenteuses


Les plus utilisées sont :

● la stimulation cognitive, qui passe par des simulations de situations vécues


(téléphone, toilette, trajet dans le quartier…). Effectuée par des psychologues,
psychomotriciens ou orthophonistes, elle a pour but de ralentir la perte
d’autonomie dans les activités de la vie quotidienne ;

● la rééducation orthophonique. Elle vise à maintenir la communication avec le


malade éprouvant des difficultés de langage et est aussi utilisée pour traiter les
troubles de la déglutition ;

● la kinésithérapie. Elle a pour but principal de prévenir le risque de chutes, mais peut
également avoir des effets sur certains aspects du comportement ;

● la musicothérapie, l’aromathérapie, la thérapie assistée d’animaux… sont utilisées


pour améliorer certains aspects du comportement et prévenir l’isolement du
malade.

Rôle A.S auprès d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson

L’aide-soignant réalise des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie
visant à compenser un manque ou une diminution d’autonomie de la personne. Son rôle
s’inscrit dans une approche globale de la personne soignée et prend en compte la
11

dimension relationnelle des soins. L’aide-soignant accompagne cette personne dans les
activités de sa vie quotidienne, il contribue à son bien-être et à lui faire recouvrer, dans la
mesure du possible, son autonomie.

● il dispense des soins d’hygiène et de confort : lever ou coucher des résidents, aide à
la toilette et à l’habillage, soins d'hygiène de l'incontinence ;

● il collabore aux soins préventifs et curatifs : prise de la température, prévention des


risques d’escarre, accompagnement à la marche…

● il participe à la distribution et à la prise des repas

● il sollicite et stimule au quotidien les différentes fonctions afin de conserver ou de


développer l’autonomie des résidents

● il contribue à l'écriture du projet personnalisé du résident et le met en oeuvre.

cas concret:
besoins signes et élément à causes possible role as
perturbés manifestation prendre en
compte

boire et manger régime sans sel age,oedème dans je vérifie que le


les jambes et repas est sans sel
hypertension

éliminer incontinence âge je lui propose


urinaire souvent d’aller au
toilette et lui
changer la
protection

se mouvoire et peur de se déplace à l’aide arthrose des je l’accompagne et


maintenir une déplacer et d’un déambulateur genoux et de la la stimule au
bonne posture douleur au séances de kiné hanche déplacement, je
déplacement surveille et évalue
la douleur,je veille
à ce qu’elle ait ses
séance de kiné

se vêtir et se difficulté de choix prennent pas en âge je l’aide a choisir


dévêtir de ses vetement considération le ses vêtement
temps selon le temps

être propre et aide partiel de la préfère prendre âge je l’aide pour la


soigner ses toilette une douche toilette du dos, les
tégument quotidienne jambe et les pied

communiquer avec désorientée dans âge je lui parle et lui


ses semblable le temps et explique chaque
l’espace , étape de la
12

difficultés à journée et lui


reconnaître les proposer des
personnes activités mémoire

dormir et bien difficulté à dormir besoin de faire âge je l’aide à bien


sreposer une sieste après le l’installer
repas. traitement confortablement
atarax dans son lit et je
vérifie qu’elle à
bien prit son
traitement

Vous aimerez peut-être aussi