Bulletin Officiel de Lunion No 113
Bulletin Officiel de Lunion No 113
Bulletin Officiel de Lunion No 113
BULLETIN OFFICIEL
PUBLICATION TRIMESTRIELLE DE LA COMMISSION
DE L’UEMOA
380, Avenue Professeur Joseph KI-ZERBO
01 BP 543 Ouagadougou 01- Burkina Faso
SOMMAIRE
RÈGLEMENTS
DECISIONS
RECOMMANDATION
RÈGLEMENTS D’EXÉCUTION
DECISIONS
RÈGLEMENTS
----------------------------------------------
Conscient de la menace que font peser sur la santé des populations des États
membres de l’UEMOA, la vente illicite et la contrefaçon des
médicaments ;
Article 2 :
Article 3 :
Article 4 :
Article 5 :
- d’harmoniser les normes, les standards, les lignes directrices et les procédures
utilisées au niveau de la réglementation pharmaceutique dans les États membres de
l’Union ;
- de contribuer au renforcement de la mise en œuvre des fonctions de réglementation
pharmaceutique en vue d’une meilleure régulation du secteur pharmaceutique dans
l’Union ;
- de contribuer au renforcement des capacités des Autorités Nationales de
Réglementation Pharmaceutique (ANRP) ;
- de promouvoir et de susciter la mise en œuvre de projets d’harmonisation de la
réglementation et la coopération pharmaceutiques ;
- de coordonner le renforcement des systèmes de gestion et d’échange des
informations entre les Autorités Nationales de Réglementation Pharmaceutique ;
- de renforcer la coopération pharmaceutique et les partenariats en vue de faciliter
l’accès des populations à des médicaments de qualité ;
- de coordonner le travail en réseau et la coopération technique à travers notamment
la mise en œuvre d’activités conjointes;
- de contribuer au renforcement de la lutte contre les médicaments de qualité inférieure
et falsifiés et la lutte contre le marché illicite dans les États membres;
- de proposer, en appui avec les autres parties prenantes, des mesures pour appuyer et
soutenir le développement de l’industrie pharmaceutique au sein de l’Union.
- de valider le plan de travail annuel en matière d’harmonisation dans le domaine
pharmaceutique au sein de l’Union ainsi que les voies et moyens nécessaires à sa
réalisation ;
- de proposer des actions et des recherches nécessaires à la réalisation des objectifs
fixés ;
- d’appuyer la mise en œuvre des textes adoptés ;
- d’appuyer la mise en œuvre d’activités conjointes entre les États membres;
- de formuler des recommandations à la Commission.
Article 6 :
Article 7 :
Article 8 :
Il participe également aux instances sous régionales et internationales sur les questions
relatives à l’harmonisation de la réglementation pharmaceutique.
Article 9 :
Dans le cadre de la mise en œuvre des missions du Comité Régional, des comités techniques
consultatifs peuvent être créés au besoin et en fonction de la thématique à aborder. La mise
en place de ces comités est faite sur demande du Comité Régional.
Chaque comité technique consultatif est composé de cinq (5) experts issus des États
membres et reconnus pour leur compétence et expérience dans le domaine de la
réglementation pharmaceutique. Ils peuvent être appuyés dans leurs missions par des
experts régionaux et internationaux.
- suivre et évaluer la mise en œuvre des textes communautaires relatifs aux différentes
fonctions de réglementation pharmaceutique ;
- identifier les difficultés d’application des textes communautaires et du processus
d’harmonisation et proposer des pistes de solutions ;
- appuyer le secrétariat dans l’élaboration des projets de textes ou des documents de
plaidoyer concernant la réglementation pharmaceutique ;
- formuler toutes recommandations nécessaires au renforcement des capacités des
Autorités Nationales de Règlementation Pharmaceutique et à la coopération entre
elles.
Article 11 :
Le Comité Régional se réunit en session ordinaire au moins une fois par an, sur convocation
de la Commission.
Article 12 :
Les comités techniques consultatifs se réunissent chaque fois que nécessaire sur
proposition du Comité Régional et sur convocation de la Commission.
Les modalités de fonctionnement de ces comités techniques consultatifs sont fixées par son
règlement intérieur.
Article 13 :
Le Secrétariat assure la continuité des interventions du Comité Régional. Il met en œuvre les
activités retenues dans le plan de travail annuel.
Article 14 :
Article 15 :
Les autorités de réglementation pharmaceutique des États membres de l’Union sont les
instances nationales en charge de la mise en œuvre de l’harmonisation de la réglementation
pharmaceutique.
Article 16 :
Article 17 :
Article 18 :
Article 20 :
Le Président
Sani YAYA
Vu le Traité modifié de l’UEMOA, notamment en ses articles 4, 16, 20, 21, 42, 43,58,
60,61, 78, 88 et 91 ;
Article premier :
La présente Décision harmonise le contenu de l’agrégat recettes fiscales utilisé pour le calcul
des critères de convergence arrêtés dans le cadre de la surveillance multilatérale des
politiques macroéconomiques des États membres.
Les règles relatives au calcul de cet agrégat sont annexées à la présente décision.
Article 2 :
La Commission et les États membres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de prendre
les mesures nécessaires en vue de l’application de la présente Décision.
Article 3 :
La présente Décision, qui entre en vigueur à compter de sa date de signature, sera publiée au
Bulletin Officiel de l’Union.
Le Président
Sani YAYA
I INTRODUCTION
L’objectif principal du Pacte est d’amener les États membres de l’Union à réaliser les critères
de convergence à une échéance donnée. Ces critères reflètent le souci d’assurer
l’assainissement du cadre macroéconomique en vue de conforter l’union monétaire. À cet
effet, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA a adopté en janvier
2015, l’Acte additionnel n° 01/2015/CCEG/UEMOA instituant le Pacte de convergence, de
stabilité, de croissance et de solidarité entre les États membres de l’Union fixant le nombre
de critères de convergence à cinq (05) dont trois (03) de premier rang et deux (02) de second
rang. Parmi les critères de second rang figure le taux de pression fiscale dont la norme est
désormais portée à 20%.
L’exercice de la surveillance multilatérale connait des difficultés liées au fait que le contenu
de certains agrégats diffère d’un Etat à l’autre biaisant la comparaison des performances au
sein de l’Union. Il s’agit notamment de l’agrégat recettes fiscales qui intervient dans le calcul
d’au moins deux critères de convergence.
Il apparait donc important d’avoir une définition et un contenu des recettes fiscales
identiques, d’un Etat à un autre à travers l’adoption d’un traitement statistique harmonisé et
conforme aux standards internationaux en la matière notamment la Directive
n°10/2009/CM/UEMOA portant TOFE et les Manuels de Statistiques de Finances Publiques
(MSFP) de 2001 et de 2014.
L’annexe à la décision indique le mode de comptabilisation des recettes fiscales en vue d’une
harmonisation du contenu de l’agrégat « recettes fiscales ».
A-1 -Impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital : Ils sont déterminés sur la
base des revenus effectifs ou présumés des unités institutionnelles et comprennent: (i) les
impôts sur le revenu des personnes physiques; (ii) les impôts sur le revenu des entreprises,
qui comprennent l'impôt sur les sociétés, l'impôt sur les bénéfices, les surtaxes, impôts sur
le revenu des fonds de fiducie, lorsque les bénéficiaires sont des sociétés; etc.; (iii) les impôts
sur les gains en capital des personnes ou des sociétés qui sont exigibles pendant la période
comptable en cours, quelles que soient les périodes pendant lesquelles les intérêts se sont
accumulés.; (iv) les impôts sur les gains tirés des loteries ou des jeux de hasard à payer sur
les montants que les gagnants doivent recevoir. En sont exclus, les impôts sur le chiffre
d’affaires des producteurs qui organisent des jeux de hasard ou des loteries qui sont des
impôts sur les biens et services.
A-2 -Impôts sur les salaires et la main-d'œuvre : Cette catégorie comprend les impôts
acquittés par les employeurs ou les travailleurs indépendants en fonction de la masse
salariale ou selon un montant forfaitaire par personne, et qui ne sont pas affectés à un régime
de sécurité sociale. Les paiements destinés aux régimes de sécurité sociale sont à exclure
des recettes fiscales et à classer dans les cotisations de sécurité sociale.
A-4-Impôts sur les biens et services : ils sont exigibles du fait de la production, de la vente,
du transfert, de la location ou de la livraison de biens et de la prestation de services ou du fait
de leur utilisation pour leur propre consommation ou formation de capital. Ils comprennent
également les impôts sur l’utilisation de biens et les impôts liés à l’autorisation d’utiliser des
biens ou d’exercer des activités. Sont inclus : (i) les taxes sur la valeur ajoutée qui sont les
taxes sur les biens et les services collectées à divers stades de la production par les
entreprises, mais assumées en dernière instance par l'acquéreur final ; (ii) les impôts sur la
vente qui sont tous les impôts généraux prélevés sur la vente à un seul stade, qu'il s'agisse
de la production ou du commerce de gros ou de détail ; (iii) les impôts sur le chiffre d’affaires
et autres impôts généraux sur les biens et services qui sont des impôts cumulatifs en
cascade et des impôts qui combinent des éléments de taxe sur la consommation et d'impôts
en cascade ; (iv) les impôts sur les transactions financières et en capital qui frappent les
transferts de propriété réalisés par d'autres voies que les mutations par décès, les
successions et les donations entre vifs et legs. Ils sont comptabilisés dans les impôts sur
les services de l'unité qui vend l’actif ; (v) les accises qui sont des taxes perçues sur des
produits spécifiques qui frappent une gamme limitée et prédéfinie de biens. Les impôts et
taxes concernés peuvent être perçus à un stade quelconque de la production ou de la
distribution et sont généralement considérés comme une taxe unitaire par référence à la
valeur, au poids, à la puissance ou à la quantité du produit.; (vi) les bénéfices dégagés par les
monopoles fiscaux qui correspondent à la part des bénéfices des monopoles fiscaux
transférée aux administrations publiques.; (vii) les impôts sur des services déterminés qui
sont prélevés sur des services tels que le transport, l’assurance, la banque, le divertissement,
la restauration et la publicité et comprend les taxes sur les jeux de hasard, sur les sommes
misées dans les loteries, courses de chevaux, concours de pronostics de football ou autres
jeux ; les taxes sur les admissions dans les casinos, les champs de courses, etc. sont
également classées dans les impôts sur des services déterminés; (viii) les taxes sur
A-6-Autres recettes fiscales : elles recouvrent les recettes tirées des impôts prélevés
essentiellement sur une ou plusieurs assiettes non classées ailleurs, et les impôts non
identifiés. Cette catégorie se subdivise en autres recettes fiscales à la charge exclusive des
entreprises et en autres recettes fiscales à la charge d’autres entités ou non identifiables.
Elle comprend les impôts sur les personnes physiques non assis sur le revenu réel ou
présumé (impôts de capitation, contribution nationale, taxe électorale). Les impôts frappant
le revenu réel ou présumé des personnes physiques doivent figurer au poste impôts sur le
revenu, les bénéfices et les gains en capital. Sont également inclus les droits de timbre qui
ne tombent pas exclusivement ou essentiellement dans l’une des catégories de transactions
L’enregistrement des paiements reçus par les administrations publiques liés aux ressources
naturelles (telles que l’exploitation minière) dépend de plusieurs critères. La solution retenue
dépend de la qualité de propriétaire ou non de l’administration des ressources naturelles.
B-1 Cas des ressources naturelles qui ne sont pas détenues par les administrations
publiques : dans le cas où les administrations publiques perçoivent des paiements liés à
l’exploitation de ressources naturelles dont elles ne sont pas propriétaires, ces paiements
sont généralement considérés comme des recettes fiscales et seront classées comme telles
dans :
- les taxes sur l'utilisation ou la permission d'utiliser des biens ou d'exercer des
activités, s’il s’agit des paiements pour obtenir la licence permettant au bénéficiaire
d’utiliser une ressource naturelle ;
- les autres impôts sur les biens et services, si les impôts sont perçus sur l'exploitation
de ressources naturelles, comme ceux procurés par des terrains ou gisements non
détenus par des unités d'administration publique, y compris les taxes d'extraction et
d'exploitation de ressources minérales et autres.
B-2 Cas des ressources naturelles détenues par les administrations publiques :
Dans les cas où les administrations publiques sont propriétaires des ressources naturelles
pour lesquelles elles perçoivent des paiements, ces paiements ne sont pas des recettes
fiscales. En effet, il y a trois ensembles différents de conditions qui peuvent s’appliquer à
l’utilisation d'une ressource naturelle dans ce cas. Ils sont enregistrés comme :
Dans le but d’harmoniser le contenu des recettes fiscales et permettre aux États membres
de produire des statistiques harmonisées, les principes et règles ci-après sont adoptés :
1- la comptabilisation des données des recettes fiscales en droits constatés : le moment
d’enregistrement et de comptabilisation des données des recettes fiscales est celui
des droits constatés c'est-à-dire correspondant au moment où la valeur économique
est transformée, échangée, créée, transférée ou éteinte. À cet effet, les recettes
fondées sur le système déclaratif seront enregistrées au moment de la déclaration
et/ou du versement spontané des impôts par les contribuables et les recettes fondées
sur le système d’émission préalable de titres (d’avis de recouvrement), seront
enregistrées au vu des titres de perception.
2 l’enregistrement dans le TOFE des recettes fiscales sur une base nette des
exonérations fiscales et douanières autres que celles accordées sur les marchés
publics financés sur ressources extérieures ;
3 l’enregistrement dans le TOFE des recettes fiscales sur une base brute pour ce qui
concerne les exonérations fiscales et douanières accordées sur les marchés publics
financés sur ressources extérieures et qui font l’objet d’une prévision budgétaire et
sont exécutées conformément aux procédures de la dépense publique ;
4 l’enregistrement dans le TOFE des recettes fiscales sur une base nette des crédits
d’impôts non remboursables;
5 l’enregistrement dans le TOFE des recettes fiscales sur une base brute pour ce qui
concerne les crédits d’impôts remboursables.
Eléments à intégrer dans les recettes fiscales Eléments à soustraire des recettes fiscales
DÉCIDE :
Article premier :
Les règles relatives au calcul de cet agrégat sont annexées à la présente décision.
Article 2 :
La Commission et les États membres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de prendre
les mesures nécessaires en vue de l’application de la présente Décision.
Article 3 :
La présente Décision, qui entre en vigueur à compter de sa date de signature, sera publiée au
Bulletin Officiel de l’Union.
Le Président
Sani YAYA
I. INTRODUCTION
En vue d’apporter une réponse à cette problématique, la Commission a, en 2002, soumis une
note à l’attention du Conseil des ministres, non suivie de décision, puis commandité en 2011,
une étude y relative. Cette étude s’inscrivait dans un contexte caractérisé notamment par
l’adoption d’un nouveau cadre harmonisé des Finances Publiques au sein de l’UEMOA en
2009, conforme aux normes et standards internationaux en matière de gestion transparente
et rigoureuse des finances publiques. L’objectif de l’étude était de définir de manière précise
le concept de la masse salariale, d’identifier les éléments budgétaires constitutifs de cet
agrégat, son champ de couverture ainsi que la valorisation des avantages ou rémunérations
en nature à y intégrer.
Relativement aux rémunérations en nature, trois (3) principaux éléments avaient été
identifiés à savoir le logement de fonction, le véhicule de fonction ainsi que les gens de
maison. Toutefois, leur valorisation et prise en compte différaient selon les États membres.
La masse salariale constitue l’un des agrégats essentiels pour le calcul des critères de
convergence budgétaires. Sa détermination mérite donc une attention particulière. L'exercice
d'harmonisation du contenu de la masse salariale est nécessaire afin d'assurer la fiabilité
des données et leur comparabilité. Les disparités constatées dans le temps au niveau de
certains États et entre les États ne favorisent pas la maîtrise de son évolution et la fiabilité
L’analyse des directives du nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA
montre qu’aucune référence n’est faite à la notion de masse salariale. Les terminologies
« charges de personnel » et « rémunérations des salariés » y sont utilisées. La définition de
la rémunération des salariés telle que précisée dans la Directive n°10/2009/CM/UEMOA
portant TOFE permet de circonscrire de manière précise le concept de masse salariale. Pour
rester conforme à la Directive, l’expression « rémunération des salariés » pourra être utilisée
en lieu et place de la « masse salariale », les contenus des deux (2) notions étant identiques.
La rémunération des salariés est un concept et une mesure statistique (SCN 2008 et MSFP
2001). Le système SFP et le SCN utilisent les mêmes concepts à quelques exceptions près.
Bien que la définition et la structure de la rémunération des salariés soient identiques dans
les deux systèmes, la rémunération des salariés dans le système SFP n’inclut pas la
rémunération des salariés engagés dans des activités de formation de capital pour compte
propre, alors que le SCN inclut toutes les rémunérations.
- les salaires ou traitements de base y compris les indemnités rémunérant les heures
supplémentaires, le travail de nuit ou de week-end et les autres heures
exceptionnelles ;
- les salaires ou traitements payables aux salariés en arrêt de travail sur de courtes
périodes par exemple, en congé (congés payés) ou du fait d’un arrêt temporaire de la
production, sauf durant les arrêts de travail pour cause de maladie ou de blessure ;
- les suppléments de salaire annuels tel que les primes et les «13e mois» et assimilés ;
- les paiements exceptionnels liés aux résultats d’ensemble faisant partie des
dispositifs d’incitations ou les récompenses payées aux agents méritants ;
- les commissions et pourboires reçus par les salariés même lorsqu’ils sont payables
directement au salarié par un tiers. Ils sont donc considérés comme étant payés par
l’employeur au salarié.
- les indemnités versées aux salariés ou à leurs survivants en cas de perte d’emploi à
la suite de licenciement, d’invalidité ou de décès accidentel classées parmi les
prestations sociales.
L’article 9 de ladite Directive précise que les unités d’administration publique sont regroupées
en trois (3) sous-secteurs : administration centrale, administration locale et institutions de
sécurité sociale. Il ressort de ces dispositions que le champ institutionnel de la rémunération
salariale au sein de l’UEMOA concerne les catégories suivantes :
Les opérations doivent être enregistrées en base droits constatés c'est-à-dire lorsque la
valeur économique est transformée, échangée, créée, transférée ou éteinte conformément à
l’article 16 de la Directive portant TOFE. Les charges sont donc enregistrées au moment où
ont lieu les activités ou évènements créant l’obligation inconditionnelle pour les
administrations publiques concernées de procéder à un paiement ou de céder des
ressources.
Les cotisations sociales quant à elles, devront être ventilées en cotisations sociales
effectives et cotisations sociales imputées. Il s’agit ici uniquement des cotisations sociales
d’employeur au profit des salariés, la part employée étant prise en compte dans les
traitements et salaires.
Les avantages en nature ci-après, mis à la disposition des agents publics et assimilés sont à
comptabiliser dans la masse salariale :
- le logement ou l’hébergement de nature à pouvoir être utilisé par tous les membres
du ménage auquel appartient le salarié;
- les services de véhicules ou d’autres biens durables destinés à l’usage personnel des
salariés ;
- les biens et services produits par l’employeur lui-même, comme les voyages gratuits
dans les avions ou trains de l’État ;
- les services de transport entre le domicile et le lieu de travail, le stationnement gratuit
ou subventionné, lorsqu’ils seraient normalement à payer ;
- les gens de maison ;
- la valeur des intérêts auxquels renoncent les employeurs lorsqu’ils accordent des
prêts aux salariés à taux réduits, voire à taux zéro, pour l’achat de logements, de
véhicules, de meubles ou d’autres biens et services ;
- les titres d’actions gratuites ou options sur titres distribuées aux salariés (cas de
l’élargissement du champ aux sociétés publiques).
En cas de mise à la disposition de l’agent des biens immeubles ou meubles loués par
l’administration, les montants des frais de location accusés par les contrats y afférents sont
comptabilisés à titre de rémunération.
Soucieux d’agir contre la menace que font peser sur la santé des
populations des États membres de l’UEMOA le marché illicite et
les des produits et technologies de santé de qualité inférieure
ou falsifiés et en particulier des dispositifs médicaux ;
Article 2 :
Dans chaque Etat membre de l'Union, les autorisations de mise sur le marché et/ou de mise
en service des dispositifs médicaux sont délivrées par les autorités de réglementation
pharmaceutique.
Article 3
Les États membres et la Commission de l’UEMOA sont chargés chacun en ce qui le concerne
de l'exécution de la présente Décision.
Ils prennent les dispositions pour la mise à jour des annexes de la présente Décision.
Article 4
Les États membres mettent en place un cadre institutionnel et juridique de mise en œuvre
des présentes lignes directrices, dans un délai de vingt-quatre (24) mois, à compter de l'entrée
en vigueur de la présente Décision.
Article 5 :
La présente Décision qui entre en vigueur à compter de sa date de signature, sera publiée au
Bulletin Officiel de l'Union.
Le Président
Sani YAYA
Accessoire d’un dispositif médical, tout article qui est destiné spécifiquement par son
fabricant à être utilisé avec un dispositif médical spécifique pour permettre ou favoriser
l’utilisation dudit dispositif conformément à son usage prévu.
Accessoire d’un dispositif médical de diagnostic in vitro, tout article qui est destiné
spécifiquement par son fabricant à être utilisé avec un dispositif médical de diagnostic in
vitro spécifique pour permettre ou favoriser l’utilisation dudit dispositif conformément à son
usage prévu.
Autorisation de mise sur le marché (AMM), le document officiel délivré à un titulaire des
droits d’exploitation par l’autorité compétente qui autorise la commercialisation ou la
distribution gratuite d’un dispositif médical.
Bonnes pratiques, les pratiques basées sur un ensemble de normes édictées par les
autorités compétentes, qui répondent aux exigences de qualité, de sécurité, d’efficacité,
de performance et d’usage.
Cycle de vie, toutes les phases de la vie d’un dispositif médical, depuis sa conception
initiale jusqu’à sa mise hors service et son élimination.
Destination, l’utilisation à laquelle le dispositif est destiné d'après les indications fournies
par le fabricant dans l'étiquetage, la notice d'utilisation et/ou les matériels promotionnels.
Dispositif médical, tout instrument, appareil, équipement, matière ou autre article, utilisé
seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire pour le bon fonctionnement de
celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins :
et dont l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est pas obtenue par des
moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction
peut être assistée par de tels moyens.
Les produits ci-après sont également réputés être des dispositifs médicaux :
Dispositif médical actif, tout dispositif médical dépendant pour son fonctionnement d’une
source d’énergie électrique ou de toute source d’énergie autre que celle générée
directement par le corps humain ou par la pesanteur et agissant par conversion de cette
énergie.
Dispositif médical de qualité inférieure, tout dispositif médical non conforme aux
spécifications. Ce sont des dispositifs médicaux autorisés qui ne répondent pas aux
normes de qualité ou aux spécifications ou ne sont conformes ni aux unes ni aux autres.
Dispositif médical non enregistré/non homologué, tout dispositif médical qui n’a pas
été évalué et/ou approuvé par l’autorité nationale et/ou régionale de réglementation pour
le marché sur lequel ils sont commercialisés/distribués ou utilisés, sous réserve des
conditions autorisées par les réglementations et la législation nationales ou régionales.
Dispositifs médical implantable, tout dispositif, y compris ceux qui sont absorbés en
partie ou en totalité, destiné : - à être introduit intégralement dans le corps humain, ou - à
remplacer une surface épithéliale ou la surface de l'œil, par une intervention clinique et à
demeurer en place après l'intervention. Est également réputé être un dispositif implantable
tout dispositif destiné à être introduit partiellement dans le corps humain par une
intervention clinique et à demeurer en place après l'intervention.
Dispositif médical invasif, tout dispositif qui pénètre en totalité ou en partie à l'intérieur
du corps, soit par un orifice du corps, soit à travers la surface du corps.
Dispositif médical à usage unique, tout dispositif destiné à être utilisé sur une personne
physique au cours d'une procédure unique puis éliminé.
Les produits destinés à des usages généraux en laboratoire ne sont pas des dispositifs
médicaux de diagnostic in vitro à moins que, eu égard à leurs caractéristiques, ils soient
spécifiquement destinés par leur fabricant à des examens de diagnostic in vitro.
Dispositif médical destiné à des autodiagnostics, tout dispositif destiné par le fabricant
à pouvoir être utilisé par des profanes dans un environnement domestique.
Dispositif médical destiné à des biologies délocalisées, tout dispositif destiné par le
fabricant à être utilisé en dehors de l’environnement de laboratoire, généralement pour une
analyse aux côtés du patient, par un professionnel de santé, n’étant pas nécessairement
un professionnel de laboratoire.
Dispositif médical destiné à l'évaluation des performances, tout dispositif destiné par
le fabricant à subir une ou plusieurs études d'évaluation de ses performances dans des
laboratoires d'analyses médicales ou dans d'autres environnements appropriés extérieurs
à ses propres installations.
Etiquette, les informations écrites, imprimées ou graphiques figurant soit sur le dispositif
proprement dit, soit sur l’emballage de chaque unité ou sur l’emballage de plusieurs
dispositifs.
Etiquetage, l’étiquette, instructions d’utilisation, et toute autre information qui est liée à
l’identification, la description technique, la destination et l’utilisation correcte du dispositif
médical, sans inclure les documents d’expédition.
Marché illicite de dispositifs médicaux, l’ensemble des opérations non autorisées par
les textes réglementaires et législatifs en vigueur qui sont menées par des personnes
physiques ou morales et qui consistent notamment à l’importation, l’exportation, la
fabrication, la distribution et la dispensation de dispositifs médicaux homologués ou non.
Mise en service, le stade auquel un dispositif est mis à la disposition de l'utilisateur final,
étant prêt à être utilisé pour la première fois sur le marché national ou sur le marché
communautaire conformément à sa destination.
Récipients pour échantillons, des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, qu'ils soient
sous vide ou non, spécifiquement destinés par leur fabricant à recevoir directement
l'échantillon provenant du corps humain et à le conserver en vue d'un examen de
diagnostic in vitro.
Surveillance du marché, l’ensemble des activités réalisées et des mesures prises par les
autorités compétentes pour garantir que les dispositifs médicaux sont conformes aux
exigences en vigueur et ne portent pas atteinte à la santé, à la sûreté ou à tout autre aspect
de la protection de l’intérêt public.
Les dispositifs médicaux sont classés en quatre (4) catégories selon le niveau de risques
qu’ils présentent.
Les différentes classes de dispositifs médicaux ainsi que les règles de classification sont
définies dans l’annexe I.
- s'assurer que les Dispositifs Médicaux destinés à être mis sur le marché
communautaire ont été conçus et fabriqués conformément aux exigences visées à
l’annexe II de la présente réglementation ;
L’introduction dans un pays de l’espace UEMOA de tout Dispositif Médical, quelle que soit
sa classe d’appartenance doit être subordonnée à une déclaration préalable de chacun
des acteurs de la chaine d’approvisionnement auprès de l’ANRP. Cette déclaration,
appelée listing des Dispositifs Médicaux se fera sur la base d’un formulaire de déclaration
en annexe des présentes lignes directrices.
La liste des Dispositifs Médicaux soumise à la procédure d’homologation est arrêtée par
chaque Etat membre et doit contenir au minimum des dispositifs appartenant aux classes
B, C et D.
Le contenu des dossiers de demande d’Autorisation de mise sur le marché et celui des
dossiers de renouvellement sont décrits en annexe conformément aux lignes directrices et
de l’IMDRF
Une redevance dite redevance de base est instituée pour toute demande d’autorisation de
mise sur le marché d’un Dispositif Médical. Le montant de cette redevance de base ainsi
que les modalités de perception sont fixés par l’autorité compétente.
La redevance de base est réduite de 50% pour les Dispositifs Médicaux fabriqués sur le
territoire de l’Union dans les Etats membres de l’Union.
- un contrôle à l’importation/exportation ;
- un contrôle de qualité ;
- un contrôle de la promotion et de la publicité ;
- un plan de lutte contre les faux, les falsifications et la vente illicite ;
- une inspection des différents acteurs de la chaine d’approvisionnement ;
- une vigilance.
A Faible
B Faible- moyen
C Moyen- élevé
D Elevé
Règle 2 (i). Tous les dispositifs non invasifs Ces dispositifs sont "indirectement invasifs" en ce
destinés à acheminer ou à stocker des liquides ou sens qu'ils canalisent ou stockent des liquides qui
des gaz en vue d'une éventuelle perfusion, peuvent se répandre dans l'organisme.
administration ou introduction dans le corps sont de
la classe A, Exemples : dispositifs de perfusion par gravité,
seringues sans aiguilles.
- sauf s'ils peuvent être raccordés à un dispositif
actif de la classe B ou d'une classe supérieure, Exemples : seringues et kits d'administration pour
auquel cas ils appartiennent à la classe B. pompes à perfusion, circuits respiratoires
d'anesthésie.
- sauf si le traitement consiste en une filtration, une Exemples : dispositifs d'élimination du dioxyde de
centrifugation ou un échange de gaz ou de chaleur, carbone, filtres à particules dans un système de
auquel cas ils appartiennent à la classe B. circulation extracorporelle.
2. Dispositifs invasifs
- à moins qu'ils ne soient destinés à être utilisés en Exemples : valvules cardiaques prothétiques ;
contact direct avec le cœur, le système circulatoire Endoprothèses cardiovasculaires ; sondes et
central ou le système nerveux central, auquel cas électrodes de stimulateur cardiaque ; électrodes de
ils font partie de la classe D ; ou stimulation cérébrale profonde ; cathéter
céphalorachidien.
- à moins que cela ne soit fait d'une manière Exemples : pompes à perfusion ; matériel
potentiellement dangereuse, compte tenu de la nature d’anesthésie ; équipement de dialyse ; chambres
des matières concernées, de la partie du corps hyperbares ; nébuliseur où le défaut de fournir les
concernée et du mode et de la voie d'administration, caractéristiques posologiques appropriées
auquel cas ils appartiennent à la classe C. pourrait être dangereux.
Règles supplémentaires
Justification de l'inclusion des Règles supplémentaires dans le présent
document
Règles de classification
Règle 1 : Les DMDIV destinés à des fins suivantes sont classés dans la classe D :
Justification : L’application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la raison qui suit : Les appareils de cette catégorie sont destinés à
être utilisés pour assurer la sécurité des composants sanguins et le sang destiné aux
transfusions et/ou des cellules, tissus et organes destinés à la transplantation. Dans
la plupart des cas, le résultat du test est le principal facteur déterminant quant à savoir
si le don/produit sera utilisé. Les maladies graves sont celles qui entraînent la mort ou
une invalidité de longue durée, qui sont souvent incurables ou nécessitent des
Règle 2 : Les DMDIV destinés à être utilisés pour le groupage sanguin, ou typage
tissulaire pour assurer la compatibilité immunologique du sang, des composants
sanguins, cellules, tissus ou organes qui sont destinés à la transfusion ou la
transplantation, sont classés dans la classe C, sauf pour la détermination de : système
ABO [A (ABO1), B (ABO2), AB (ABO3)], système rhésus [RH1 (D), RH2 (C), RH3 (E),
RH4 (c), RH5 (e)], système Kell [ Kel1 (K)], système Kidd [JK1 (JKA), JK2 (Jkb)] et
système Duffy [FY1 (Fya), FY2 (Fyb)], qui sont classés dans la classe D.
Justification : L'application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la justification de cette règle qui est comme suit : Un risque élevé pour
l'individu, où un résultat erroné pouvant entrainer le patient dans une imminente
situation de danger mortel place le dispositif dans la classe D. La règle divise les
dispositifs des groupes sanguins en deux sous-ensembles, de classe C ou D, selon la
nature de l'antigène de groupe sanguin du dispositif médical de diagnostic in vitro, et
son importance dans un cadre de transfusion.
Exemples : HLA, le système Duffy (d'autres systèmes Duffy sauf ceux énumérés à la
règle de classe D sont dans la C).
Règle 3 : Les DMDIV sont classés dans la classe C, s'ils sont destinés à être utilisés :
• Dans le dépistage prénatal des femmes afin de déterminer leur statut immunitaire vis
à vis des agents transmissibles. Exemples : tests de statut immunitaire pour la rubéole
ou la toxoplasmose.
Justification : L'application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la justification de cette règle qui est comme suit : les appareils de cette
classe présentent un risque modéré pour la santé publique, ou un risque individuel
élevé, ou un résultat erroné qui entraine le patient dans une imminente situation de
danger mortel, ou pourrait avoir un impact négatif majeur sur les résultats. Ils peuvent
également présenter un risque individuel élevé à cause du stress et l'angoisse
résultant de l'information et de la nature des éventuelles mesures de suivi.
Règle 4 : Les DMDIV destinés à l'autotest sont classés dans la classe C, à l'exception
des périphériques à partir desquels le résultat n'est pas de déterminer un état médical
critique ou est préliminaire et nécessite un suivi avec le test en laboratoire, auquel cas
ils sont classés B. Les DMDIV destinés à la détermination des gaz du sang et à des
déterminations de glycémie par les patients eux-mêmes sont de classe C.
Justification : L'application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la justification de cette règle qui est comme suit : en général, ces
appareils sont utilisés par des personnes n'ayant aucune expertise technique et donc
l'étiquetage et la notice d'utilisation sont essentielles pour la manipulation et l’obtention
d’un résultat correct.
Exemple pour la classe C autotest : surveillance de la glycémie.
• Les instruments destinés par le fabricant spécifiquement pour être utilisés dans des
procédures de diagnostic in vitro.
Justification : l'application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la justification de cette règle qui est comme suit : ces dispositifs
présentent un faible risque individuel et peu ou pas de risque de santé publique.
Exemples : milieux microbiologiques sélectifs / différentiels (à l'exclusion des poudres
déshydratées qui ne sont pas considérés comme un produit fini), des trousses
d'identification des micro-organismes cultivés, solutions de lavage.
Note 1 : La performance d'un logiciel ou d’un instrument qui est spécifiquement requise
pour effectuer un test en particulier, sera évaluée en même temps que le kit de test.
Règle 6 : Les DMDIV qui ne sont pas pris en compte dans les Règles 1 à 5 sont
classés dans la classe B.
Justification : l'application de cette règle telle que définie ci-dessus doit être en
conformité avec la justification de cette règle qui est comme suit: ces dispositifs
présentent un risque modéré pour l'individu car ils ne sont pas susceptibles de
conduire à un résultat erroné qui pourrait entraîner la mort ou une incapacité grave,
avoir un impact négatif majeur sur les résultats des patients ou de mettre l'individu en
danger immédiat.
D'autres contrôles appropriés peuvent également être mis en place pour valider les
résultats. Cette classe comprend également les dispositifs qui présentent un risque
faible pour la santé publique, car ils détectent les agents infectieux qui ne sont pas
facilement propagées dans une population.
Exemples : les gaz du sang, Helicobacter pylori et les marqueurs physiologiques tels
que les hormones, vitamines, enzymes, marqueurs métaboliques, dosages d'IgE
spécifiques et des marqueurs cœliaques.
Règle 7 : Les DMDIV qui sont des contrôles sans valeur quantitative ou qualitative
attribuée, sont dans la classe B.
Justification : pour ces contrôles, la valeur qualitative ou quantitative est attribuée par
l'utilisateur et non le fabricant.
A. EXIGENCES GENERALES
1. Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de telle manière que leur utilisation
ne compromette pas, directement ou indirectement, l'état clinique ou la sécurité des
patients, la sécurité et la santé des utilisateurs ou d'autres personnes, lorsqu'ils sont
utilisés dans les conditions et aux fins prévues.
Les risques éventuels liés à leur utilisation doivent être acceptables au regard du
bienfait apporté au patient et compatibles avec un niveau élevé de protection de la
santé et de la sécurité.
Pour retenir les solutions les mieux appropriées, le fabricant doit appliquer les principes
suivants dans l'ordre indiqué :
3. Les dispositifs doivent atteindre les performances qui leur sont assignées par le
fabricant et être conçus, fabriqués et conditionnés de manière à être aptes à remplir
une ou plusieurs des fonctions visées telles que spécifiées par le fabricant.
6. Tous les risques connus et prévisibles, ainsi que tous les effets indésirables, doivent
être minimisés et être acceptables lorsqu'ils sont comparés aux avantages de la
performance prévue des dispositifs médicaux dans des conditions normales
d'utilisation.
B1.1 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à assurer les
caractéristiques et les performances requises. Une attention particulière doit être
accordée :
B1.3 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à pouvoir être utilisés
en toute sécurité avec les matériaux, les substances et les gaz avec lesquels ils entrent
en contact lors de leur utilisation normale ou pendant les procédures de routine, si les
dispositifs sont destinés à administrer des médicaments, ils doivent être conçus et
fabriqués de manière à être compatibles avec les médicaments concernés
conformément aux dispositions et aux restrictions qui régissent ces produits et à
assurer leur fonctionnement conformément à l'usage auquel ils sont destinés.
B1.4 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire, dans la
mesure du possible et de manière appropriée, les risques posés par les substances
susceptibles de lixivier ou de fuir du dispositif. Une attention particulière doit être
accordée aux substances qui sont cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la
reproduction.
B1.5 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire dans toute
la mesure du possible et de façon appropriée les risques posés par l'entrée ou la sortie
involontaire de substances dans ou depuis le dispositif en tenant compte du dispositif
et de la nature de l'environnement dans lequel il est destiné à être utilisé.
B2.1 Les dispositifs et les procédés de fabrication devraient être conçus de manière à
éliminer ou à réduire dans toute la mesure du possible et de manière appropriée le
risque d'infection pour les patients, les utilisateurs et les tiers. La conception doit :
permettre une manipulation facile et, si nécessaire réduire autant que possible
et adéquatement toute fuite microbienne de l'appareil et / ou exposition
microbienne pendant l'utilisation ;
prévenir la contamination microbienne du dispositif ou de l'échantillon, le cas
échéant, par le patient, l'utilisateur ou une autre personne.
B2.3. Les dispositifs livrés à l'état stérile doivent être conçus, fabriqués et conditionnés
dans un emballage non réutilisable, et / ou selon des procédures appropriées, afin de
garantir qu'ils sont stériles lorsqu'ils sont mis sur le marché et restent stériles, dans les
conditions de transport et de stockage indiquées par le fabricant, jusqu'à ce que
l'emballage de protection soit endommagé ou ouvert.
B2.4. Les dispositifs étiquetés comme étant stériles ou ayant un état microbiologique
spécial devraient avoir été traités, fabriqués et, le cas échéant, stérilisés par des
méthodes appropriées et validées.
B2.5. Les dispositifs destinés à être stérilisés doivent être fabriqués dans des
conditions satisfaisantes aux contrôles appropriés (par exemple contrôle
environnemental).
B2.6. Les systèmes d'emballage destinés aux dispositifs non stériles doivent être de
nature à conserver le produit sans détérioration au niveau de propreté prévu et, s'ils
sont destinés à être stérilisés avant leur utilisation, à minimiser le risque de
contamination microbienne; le système d'emballage doit être approprié compte tenu
de la méthode de stérilisation indiquée par le fabricant.
B3.1. Lorsqu'un dispositif incorpore, en tant que partie intégrante, une substance qui,
si elle est utilisée séparément, peut être considérée comme une substance active ou
B4.1. Dans l’espace UEMOA, les produits incorporant des tissus, des cellules et des
substances d'origine animale sont considérés comme des dispositifs médicaux. Dans
ce cas, ces tissus, cellules et substances doivent provenir d'animaux qui ont été
soumis à des contrôles vétérinaires et à une surveillance adaptée à l'utilisation prévue
des tissus. Il peut être exigé que le fabricant et / ou l'autorité compétente conservent
des informations sur l'origine géographique des animaux. Le traitement, la
conservation, l'analyse et la manipulation des tissus, cellules et substances d'origine
animale doivent être effectués de manière à assurer une sécurité optimale pour les
patients, les utilisateurs et, le cas échéant, d'autres personnes. En particulier, la
sécurité vis-à-vis des virus et autres agents transmissibles devrait être traitée par la
mise en œuvre de méthodes validées d'élimination ou d'inactivation au cours du
processus de fabrication.
B4.2. Dans l’espace UEMOA, les produits incorporant des tissus, des cellules et des
substances humains sont considérés comme des dispositifs médicaux. Dans ce cas,
la sélection des sources, des donateurs et / ou des substances d'origine humaine, le
traitement, la conservation, le contrôle et la manipulation des tissus, cellules et
substances de cette origine doivent être effectués de manière à assurer une sécurité
optimale pour les patients, les utilisateurs et, le cas échéant, d'autres personnes. En
particulier, la sécurité vis-à-vis des virus et autres agents transmissibles devrait être
traitée par la mise en œuvre de méthodes validées d'élimination ou d'inactivation au
cours du processus de fabrication.
B4.3. Dans l’espace UEMOA, les produits incorporant des cellules et des substances
d'origine microbienne sont considérés comme des dispositifs médicaux. Dans ce cas,
le traitement, la conservation, le contrôle et la manipulation des cellules et des
substances doivent être effectués de manière à assurer une sécurité optimale pour les
patients, les utilisateurs et, le cas échéant, d'autres personnes. En particulier, la
sécurité vis-à-vis des virus et autres agents transmissibles devrait être traitée par la
mise en œuvre de méthodes validées d'élimination ou d'inactivation au cours du
processus de fabrication.
B5.1. Si l'appareil est destiné à être utilisé en combinaison avec d'autres appareils ou
équipements, la combinaison complète, y compris le système de connexion, doit être
sûre et ne pas altérer les performances spécifiées des appareils. Toute restriction
B5.3. Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à minimiser les
risques d'incendie ou d'explosion en utilisation normale et en condition de défaillance
unique. Une attention particulière doit être accordée aux dispositifs dont l'utilisation
prévue comprend l'exposition ou l'utilisation en association avec des substances
inflammables ou des substances pouvant provoquer une combustion.
B5.4. Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à ce que le réglage,
l'étalonnage et la maintenance, lorsque cela est nécessaire pour atteindre les
performances prévues, puissent être effectués en toute sécurité.
B6.1. Les dispositifs de diagnostic dotés d'une fonction de mesure doivent être conçus
et fabriqués de manière à offrir une précision, et une stabilité suffisante pour l'usage
auquel ils sont destinés. Basés sur des méthodes scientifiques et techniques
appropriées. Les limites de précision doivent être indiquées par le fabricant.
B6.3. Dans la mesure du possible, les valeurs exprimées numériquement doivent être
exprimées en unités normalisées communément acceptées et comprises par les
utilisateurs de l'appareil.
B7.1. Généralités
Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués et emballés de manière que l'exposition
des patients, des utilisateurs et des autres personnes aux rayonnements émis soit
réduite dans la mesure du possible et appropriée, compatible avec le but prévu, sans
limiter l'application de niveaux spécifiés appropriés à des fins thérapeutiques et
diagnostiques.
Lorsque des dispositifs sont conçus pour émettre des niveaux de rayonnements
visibles et / ou potentiellement dangereux, et / ou invisibles, nécessaires à un
usage médical spécifique dont le bénéfice est considéré comme supérieur aux
risques inhérents à l'émission, l'utilisateur doit pouvoir contrôler les émissions.
De tels dispositifs devraient être conçus et fabriqués pour assurer la
reproductibilité des paramètres variables pertinents dans une tolérance
acceptable.
Lorsque les dispositifs sont destinés à émettre un rayonnement potentiellement
dangereux, visible et / ou invisible, ils doivent être équipés, dans la mesure du
possible, d'affichages visuels et / ou d'avertissements sonores signalant les
émissions.
B8.2 Pour les dispositifs incorporant des logiciels ou pour des logiciels autonomes qui
sont des dispositifs en eux-mêmes, le logiciel doit être validé conformément à l'état de
la technique en tenant compte des principes de développement, de gestion des
risques, de vérification et de validation.
B9.1 Pour les dispositifs médicaux actifs, en cas de défaillance unique, des moyens
appropriés doivent être adoptés pour éliminer ou réduire dans toute la mesure du
possible les risques consécutifs.
B9.2 Les dispositifs dont la sécurité des patients dépend d'une alimentation interne
doivent être équipés d'un moyen permettant de déterminer l'état de l'alimentation
électrique.
B9.3 Les dispositifs dont la sécurité des patients dépend d'une source d'alimentation
externe doivent inclure un système d'alarme pour signaler toute panne de courant.
B9.5 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire dans toute
la mesure du possible les risques de créer des interférences électromagnétiques
susceptibles d'altérer le fonctionnement de cet appareil ou d'autres appareils ou
équipements dans l'environnement habituel.
B9.6 Les dispositifs devraient être conçus et fabriqués de manière à assurer un niveau
adéquat de résistance intrinsèque aux perturbations électromagnétiques pour leur
permettre de fonctionner comme prévu.
B9.7 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à éviter, dans la
mesure du possible, le risque de décharges électriques accidentelles pour le patient,
l'utilisateur ou toute autre personne, tant lors de l'utilisation normale de l'appareil qu'en
cas de panne d'un seul défaut dans l'appareil, à condition que l'appareil soit installé et
entretenu comme indiqué par le fabricant.
B10.1 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à protéger le patient
et l'utilisateur contre les risques mécaniques liés, notamment, à la résistance aux
mouvements, à l'instabilité et aux pièces mobiles.
B10.3 Les dispositifs devraient être conçus et fabriqués de manière à réduire au plus
bas niveau possible les risques dus au bruit émis, en tenant compte des progrès
techniques et des moyens disponibles pour réduire le bruit, en particulier à la source,
à moins que le bruit émis fasse partie de la performance spécifiée.
B10.4 Les bornes et les connecteurs aux sources d'énergie électrique, gazeuse ou
hydraulique et pneumatique que l'utilisateur doit manipuler doivent être conçus et
construits de manière à minimiser tous les risques possibles.
B10.5 Les dispositifs doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire au niveau
le plus bas possible le risque d'erreur lorsque certaines parties de l'appareil doivent
être connectées ou reconnectées avant ou pendant l'utilisation.
B10.6 Les parties accessibles des dispositifs (à l'exclusion des parties ou zones
destinées à fournir de la chaleur ou à atteindre des températures données) et de leur
B11. Protection contre les risques posés au patient ou à l'utilisateur par l'énergie
ou les substances fournies
B11.3. La fonction des commandes et des indicateurs doit être clairement spécifiée
sur les appareils. Lorsqu'un dispositif porte des instructions nécessaires à son
fonctionnement ou indique des paramètres de fonctionnement ou de réglage au moyen
d'un système visuel, ces informations doivent être compréhensibles pour l'utilisateur
et, le cas échéant, pour le patient.
B12. Protection contre les risques émanant des dispositifs médicaux destinés
par le fabricant à des profanes
B12.1. Les dispositifs destinés à des profanes doivent être conçus et fabriqués de
manière à fonctionner conformément à leur destination compte tenu des aptitudes et
des moyens dont disposent ces personnes ainsi que de l'influence des variations
raisonnablement prévisibles de leur maîtrise technique et de leur environnement. Les
informations et les instructions fournies par le fabricant doivent être faciles à
comprendre et à appliquer par le profane.
B12.2. Les dispositifs destinés à des profanes doivent être conçus et fabriqués de
manière :
- à garantir que le dispositif peut être utilisé correctement et en toute sécurité par
l'utilisateur auquel il est destiné à tous les stades de la procédure, au besoin
après une information et/ou une formation appropriées ;
- à réduire autant que possible les risques d'erreur de manipulation et, s'il y a lieu,
d'interprétation des résultats par l'utilisateur auquel le dispositif est destiné.
B13.1 Les utilisateurs devraient recevoir les informations nécessaires pour identifier le
fabricant, utiliser le dispositif en toute sécurité et garantir les performances prévues,
en tenant compte de leur formation et de leurs connaissances. Cette information doit
être facilement comprise.
g) s'il s'agit d'un dispositif sur mesure, la mention « dispositif sur mesure» ;
b) les performances visées au point A.3 relatif aux exigences générales, ainsi
que tout effet secondaire indésirable ;
Lorsque les dispositifs fournis doivent être stérilisés avant utilisation, les
instructions de nettoyage et de stérilisation sont telles que, si elles sont
correctement suivies, le dispositif satisfait encore aux exigences du
fabricant ;
pour établir qu'il existe un rapport bénéfice / risque favorable pour le dispositif.
A. EXIGENCES GÉNÉRALES
1. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de telle manière que leur utilisation ne
compromette pas, directement ou indirectement, l'état clinique et la sécurité des
patients, la sécurité et la santé des utilisateurs ou, le cas échéant, d'autres personnes
ni la sécurité des biens, lorsqu'ils sont utilisés dans les conditions et aux fins prévues.
Les risques éventuels liés à leur utilisation doivent être acceptables au regard du
bienfait apporté au patient et compatibles avec un niveau élevé de protection de la
santé et de la sécurité.
Pour retenir les solutions les mieux appropriées, le fabricant doit appliquer les principes
suivants dans l'ordre indiqué :
- informer les utilisateurs des risques résiduels dus à l'insuffisance des mesures
de protection adoptées.
3. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière qu'ils puissent être utilisés
aux fins prévues, comme spécifié par le fabricant compte tenu de l'état de la technique
généralement reconnu. Ils doivent atteindre les performances, notamment, lorsqu'il y
a lieu, en termes de sensibilité analytique, de sensibilité diagnostique, de spécificité
analytique, de spécificité diagnostique, d'exactitude, de répétabilité, de reproductibilité,
y compris la maîtrise des interférences connues pertinentes, et de limites de détection
indiquées par le fabricant.
5. Les DMDIV doivent être conçus, fabriqués et conditionnés de façon à ce que leurs
caractéristiques et leurs performances en vue de leur utilisation prévue ne soient pas
altérées dans les conditions de stockage et de transport (température, humidité, etc.)
tenant compte des instructions et des informations fournies par le fabricant.
6. Tous les risques connus et prévisibles, ainsi que tous les effets indésirables, doivent
être minimisés et être acceptables lorsqu'ils sont comparés aux avantages de la
performance prévue des dispositifs médicaux dans des conditions normales
d'utilisation.
B1.1. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à assurer les
caractéristiques et les performances visées au point A (exigences générales). Une
attention particulière doit être accordée à la possibilité d'altération des performances
analytiques due à l'incompatibilité entre les matériaux utilisés et les spécimens et / ou
l'analyte (mesurande) à détecter (tels que les tissus biologiques, les cellules, les fluides
corporels et les micro-organismes), en tenant compte de l'usage auquel ils sont
destinés.
B1.2. Les DMDIV doivent être conçus, fabriqués et emballés de manière à réduire au
minimum le risque que représentent les contaminants et les résidus pour les
personnes chargées du transport, du stockage et de l'utilisation des dispositifs et pour
les patients, compte tenu du but prévu de l'appareil.
B1.3. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire, dans la
mesure du possible et de manière appropriée, les risques posés par les substances
susceptibles de lixivier ou de fuir du DMDIV. Une attention particulière doit être
accordée aux substances cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
B1.4. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire dans toute la
mesure du possible et de façon appropriée les risques posés par l'entrée ou la sortie
involontaire de substances dans ou à partir du DMDIV en tenant compte du dispositif
et de la nature de l'environnement dans lequel il est destiné à être utilisé.
B2.1. Les dispositifs médicaux et procédés de fabrication de DIV doivent être conçus
de manière à éliminer ou à réduire, dans la mesure du possible, le risque d'infection à
l'utilisateur, professionnel ou non, ou, le cas échéant, autre personne. La conception
doit :
B2.2. Les DMDIV étiquetés comme étant stériles ou ayant un état microbiologique
spécial devraient être conçus, fabriqués et emballés de manière à rester tels lorsqu'ils
sont mis sur le marché et le rester dans les conditions de transport et d'entreposage
spécifiées par le fabricant jusqu'à ce que l'emballage de protection soit endommagé
ou ouvert.
B2.3. Les DMDIV étiquetés comme étant stériles ou ayant un état microbiologique
spécial devraient avoir été traités, fabriqués et, le cas échéant, stérilisés par des
méthodes appropriées et validées.
B2.4. Les DMDIV destinés à être stérilisés doivent être fabriqués dans des conditions
contrôlées de manière appropriée (par exemple contrôle environnemental).
B2.5 Les systèmes d'emballage pour dispositifs médicaux de diagnostic in vitro non
stériles devraient maintenir l'intégrité et la propreté de l'instrument.
B3.1. Lorsque des DMDIV comprennent des tissus, cellules et substances provenant
d'animaux, le traitement, la conservation, l'analyse et la manipulation des tissus,
cellules et substances d'origine animale doivent être effectués de manière à assurer
une sécurité optimale pour l'utilisateur, professionnel ou non, ou toute autre personne.
En particulier, la sécurité vis-à-vis des virus et autres agents transmissibles devrait
être traitée par la mise en œuvre de méthodes validées d'élimination ou d'inactivation
au cours du processus de fabrication. Ceci peut ne pas s'appliquer à certains DMDIV
si l'activité du virus et d'autres agents transmissibles fait partie intégrante de l'usage
prévu du DMDIV ou si ce processus d'élimination ou d'inactivation compromettrait la
performance du DMDIV. Les réglementations nationales peuvent exiger que le
fabricant et / ou l'autorité compétente conservent des informations sur l'origine
géographique des animaux.
B3.2. Lorsque des DMDIV comprennent des tissus, cellules et substances humaines,
la sélection des sources, des donneurs et / ou des substances d'origine humaine, le
traitement, la conservation, l'analyse et la manipulation des tissus, cellules et
substances d'origine doivent être effectués afin de fournir une sécurité optimale pour
l'utilisateur, professionnel ou non, ou toute autre personne.
B3.3. Lorsque des DMDIV comprennent des cellules et des substances d'origine
microbienne, le traitement, la conservation, l'analyse et la manipulation des cellules et
des substances doivent être effectués de façon à assurer une sécurité optimale pour
l'utilisateur, professionnel ou non.
B4.1. Si le DMDIV est destiné à être utilisé en combinaison avec d'autres dispositifs
ou équipements, la combinaison complète, y compris le système de connexion, ne doit
pas altérer les performances spécifiées des dispositifs. Toute restriction d'utilisation
s'appliquant à de telles combinaisons doit être indiquée sur l'étiquette et / ou dans les
instructions d'utilisation.
B4.2. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à éliminer ou à réduire,
dans la mesure du possible :
B4.3. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à minimiser les risques
d'incendie ou d'explosion lors d'une utilisation normale et en cas de défaillance unique.
Une attention particulière doit être accordée aux DMDIV dont l'utilisation prévue
comprend l'exposition ou l'utilisation en association avec des substances inflammables
ou des substances pouvant provoquer une combustion.
B4.4. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à ce que le réglage,
l'étalonnage et la maintenance, lorsque cela est nécessaire pour atteindre les
performances prévues, puissent être effectués en toute sécurité.
B4.5. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à faciliter l'élimination
en toute sécurité des déchets.
B5.1. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à ce que les
caractéristiques de performance soutiennent l'utilisation prévue, sur la base de
méthodes scientifiques et techniques appropriées. En particulier, le cas échéant, la
conception doit prendre en compte la sensibilité, la spécificité, la justesse ou
l’exactitude, la précision (répétabilité et reproductibilité), le contrôle des interférences
pertinentes connues et les limites de détection. Ces caractéristiques de performance
doivent être maintenues pendant la durée de vie du DMDIV, tel qu'indiqué par le
fabricant.
B5.3. Dans la mesure du possible, les valeurs exprimées numériquement doivent être
exprimées en unités normalisées communément acceptées et comprises par les
utilisateurs de l'appareil.
B6.1. Les DMDIV doivent être conçus, fabriqués et emballés de manière à ce que
l'exposition de l'utilisateur, professionnel, profane ou autres personnes aux
rayonnements émis (intentionnels, non intentionnels, parasites ou dispersés) soit
réduite dans la mesure du possible et approprié.
B6.2. Lorsque les DMDIV sont destinés à émettre des radiations potentiellement
dangereuses, visibles et / ou invisibles, ils doivent, dans toute la mesure du possible
et de manière appropriée, être :
B7.1. Pour les DMDIV incorporant un logiciel ou pour des logiciels autonomes qui sont
eux-mêmes des DMDIV, le logiciel doit être validé selon l'état de la technique en tenant
compte des principes du cycle de vie du développement, de la gestion des risques, de
la vérification et de la validation.
B8.1. Les DMDIV dont la sécurité du patient dépend d'une alimentation électrique
interne dans le dispositif, doivent être équipés d'un moyen permettant de déterminer
l'état de l’alimentation.
B8.2. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire, autant que
possible et adéquatement, les risques de créer des interférences électromagnétiques
susceptibles d'altérer le fonctionnement de ces dispositifs ou équipements dans
l'environnement habituel.
B8.3. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de façon à assurer un niveau de
résistance intrinsèque suffisant aux perturbations électromagnétiques pour leur
permettre de fonctionner comme prévu.
B8.4. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à éviter, dans la mesure
du possible, le risque de décharges électriques accidentelles pour l'utilisateur,
professionnel ou non, ou toute autre personne pendant l'utilisation normale de
l'appareil et en cas de défaillance unique de l'appareil, à condition que le DMDIV soit
installé et entretenu comme indiqué par le fabricant.
B9.1. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à protéger l'utilisateur,
professionnel ou non, ou toute autre personne contre les risques mécaniques liés, par
exemple, à la résistance aux mouvements, à l'instabilité et aux pièces mobiles.
B9.2. En cas de risques dus à la présence de pièces mobiles, aux risques de rupture
ou de détachement, ou à la fuite de substances, des moyens de protection appropriés
doivent être incorporés.
B9.3. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire au plus bas
niveau possible les risques dus aux vibrations générées par les dispositifs, en tenant
compte du progrès technique et des moyens disponibles pour limiter les vibrations,
notamment à la source , sauf si ces vibrations font partie des performances spécifiées.
B9.4. Les DMDIV doivent être conçus et fabriqués de manière à réduire au plus bas
niveau possible les risques liés au bruit émis, en tenant compte du progrès technique
et des moyens disponibles pour réduire le bruit, notamment à la source.
B9.5. Les bornes et les raccords aux sources d'énergie électrique, gazière ou
hydraulique et pneumatique que l'utilisateur, professionnel ou non, ou toute autre
personne doit manipuler, doivent être conçus et construits de manière à minimiser tous
les risques possibles.
B9.7. Les parties accessibles des DMDIV (à l'exclusion des parties ou zones destinées
à fournir de la chaleur ou à atteindre des températures données) et de leur
environnement ne doivent pas atteindre des températures potentiellement
dangereuses dans des conditions normales d'utilisation.
B10.2. Les DMDIV destinés à l'autotest devraient être conçus et fabriqués de manière
à réduire, autant que possible, le risque d'erreur de la part du profane dans la
manipulation de l'instrument et, le cas échéant, de l'échantillon, et également dans
l'interprétation des résultats.
B11.1. Les utilisateurs doivent recevoir les informations nécessaires pour identifier le
fabricant, utiliser le dispositif en toute sécurité et garantir les performances prévues,
en tenant compte de leur formation et de leurs connaissances. Cette information doit
être facilement comprise.
Pour les dispositifs importés dans la communauté pour y être distribués, l’étiquetage,
le conditionnement extérieur ou la notice d’utilisation contiennent en outre le nom et
l’adresse du fabricant ou de son représentant ;
n) toutes les informations nécessaires pour vérifier si le dispositif est bien installé
et peut fonctionner correctement et en toute sécurité, ainsi que les indications
concernant la nature et la fréquence des opérations d’entretien et d’étalonnage
nécessaires pour assurer en permanence le bon fonctionnement et la sécurité
du dispositif; des informations sur l’élimination sûre des déchets ;
s) les précautions à prendre contre tout risque spécial ou inhabituel lié à l’utilisation
ou à l’élimination du dispositif, y compris les mesures spéciales de protection;
lorsque le dispositif contient des substances d’origine humaine ou animale,
l’attention sera attirée sur leur nature infectieuse potentielle ;
B12. Évaluation de la performance, y compris la performance analytique et, le
cas échéant, la performance clinique
• la littérature ;
• les rapports d'étude de performance ; et
l'expérience acquise par les tests de diagnostic de routine pour établir que le DMDIV
atteint ses performances prévues dans des conditions normales d'utilisation et que les
risques connus et prévisibles, ainsi que tout effet indésirable, sont minimisés et
acceptables lorsqu'ils sont comparés aux avantages de la performance prévue.
B12.2 Les études de performance clinique utilisant des échantillons humains doivent
être réalisées conformément à l'esprit de la déclaration d'Helsinki. Cela inclut chaque
étape de l'étude de la performance clinique, depuis la première considération jusqu'à
la justification de l'étude jusqu'à la publication des résultats. En outre, certains pays
peuvent avoir des exigences spécifiques pour un consentement éclairé.
Type de déclaration
□ Déclaration initiale
□ Déclaration modificative (NB : ne communiquer que les rubriques modifiées)
Date de la déclaration :
Documents administratifs :
Documents techniques :
Site de fabrication :
Fax :
site internet :
Géolocalisation :
site internet :
2.5 Destination/utilisation :
2.7. Composition du DM :
3. Procédé de stérilisation
DM stérile (oui / non) :
Mode de stérilisation du DM :
5. Sécurité
5.1. Sécurité technique (joindre fiche de sécurité) :
6. Conseils d’utilisation
6.1. Mode d’emploi :
6.3. Contre-indications :
Non réalisée
En cours
Achevée
b Spécificité
c Exactitude
d Répétabilité
e Reproductibilité
f Interférences
g Limites de détection
Autre(s) performance(s), à
h
préciser
9. Etiquetage
Etiquetage secondaire et
Etiquetage unitaire
plus
- Nom du fabricant, adresse, pays de
fabrication
- Nom du représentant :
- Marque déposée :
- Marquage :
- Conditions de conservation :
Désireux de mutualiser les moyens en vue de promouvoir une utilisation plus rationnelle
de ces produits ;
DECIDE:
Article premier :
Dans chaque Etat membre de l'Union, les autorisations de commercialisation pour les
aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge, et pour les produits diététiques
et de régime sont délivrées par les autorités de réglementation pharmaceutique.
Article 3
Article 4 :
Les États membres mettent en place un cadre institutionnel et juridique de mise en œuvre
des présentes lignes directrices, dans un d'un délai de vingt-quatre (24) mois, à compter de
l'entrée en vigueur de la présente Décision.
Article 5 :
La présente Décision qui entre en vigueur à compter de sa date de signature sera publiée au
Bulletin Officiel de l'Union.
Le Président
Sani YAYA
Suite à cette adoption, les Etats membres ont noté un certain nombre de difficultés
dans la mise en œuvre de ce texte. Il s’agit essentiellement des difficultés relatives à
la prise en compte des spécificités réglementaires des substituts de laits maternels et
infantiles et des produits diététiques et de régimes notamment celles relatives (i) à la
classification des substituts de laits maternels et infantiles et des farines ;(ii) au contrôle
des allégations de santé revendiqués par certains produits diététiques et de régimes
qui sont parfois dangereux pour la santé ; (iii) au contrôle de la publicité de la promotion
sur ces produits. Au vu de ces difficultés, la douzième réunion du comité de pilotage
de la Cellule pour l’harmonisation de la réglementation et la Coopération
pharmaceutiques (CHRCP) a préconisé l’élaboration d'un projet de texte
communautaire pour réglementer la commercialisation des substituts de laits
maternels et infantiles et des autres produits diététiques et de régime, en complément
des textes communautaires déjà existants sur les compléments nutritionnels.
Avant les années 1960, le lait maternel était la principale source d'alimentation des
nourrissons et des jeunes enfants. Mais la promotion agressive des substituts du lait
maternel, la mauvaise hygiène, l'analphabétisme, la pauvreté, l’insuffisance ou la
caducité des réglementations et l’insuffisance des contrôles de qualité de ces produits
ont souvent entrainé des mésusages, des problèmes de contamination bactérienne et
de contrefaçons.
Face à cet état des choses, l’Assemblée Mondiale de la Santé a adopté, depuis 1981,
le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel qui est un
ensemble de recommandations visant à réglementer la commercialisation des
substituts du lait maternel, des biberons et de trayons. Le Code a été complété par
une série de résolutions ultérieures qui précisent et définissent un certain nombre de
dispositions.
A ce jour, quelques pays ont mis en œuvre tout ou partie du Code et des résolutions
concernées. Cependant, ces législations ont été souvent affaiblies par le lobbying de
l'industrie pharmaceutique et les violations restent courantes dans les pays en voie de
développement comme dans les pays développés. Dans l’espace UEMOA, bien que
cinq pays sur huit aient pris des textes nationaux, ces textes s’avèrent non seulement
incomplets, mais également très peu respectés et parfois caducs. Cette situation
représente des risques pour la santé des populations de l’Union. Les scandales de
farines contaminés notamment aux salmonelles et les retraits mondiaux des substituts
de laits maternels en sont des exemples patents.
C’est dans ce contexte que la Commission de l’UEMOA, dans le cadre de ses missions
en matière de réglementation pharmaceutique a décidé, sur recommandation des
Etats membres, de compléter l’arsenal réglementaire des pays relativement à
l’importation, au contrôle et à la commercialisation des autres denrées alimentaires
particulières, en complément du texte communautaire existant déjà sur les
compléments nutritionnels.
Date limite d’utilisation après première ouverture : temps pendant lequel le produit
peut être consommé/utilisé sans risque, après que son emballage primaire ait été
ouvert pour la première fois.
Emballage : toute forme de conditionnement des produits visés pour leur transport, leur
stockage et leur vente au détail, en tant qu’unités normales.
Enfant en bas âge ou Jeune enfant : enfant de plus de douze (12) mois et moins de
trente-six mois (36) mois.
Étiquette : toute marque, tout label, signe figurant ou descriptif, écrit, imprimé,
stencilé, marqué, estampé ou empreint, fixé ou apparaissant sous quelque forme que
ce soit sur l'emballage d'un produit.
Informations sur le produit : ensemble des données sur le produit visé, destinées
au corps médical et au public.
Inspection : ensemble des contrôles officiels menés par les autorités compétentes
sur les lieux et/ou dans les établissements pour vérifier le respect de la réglementation
et des bonnes pratiques en vigueur.
Lot : quantité définie des aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge
y compris les substituts du lait maternel, de produits diététiques et de régime fabriqués
selon un processus ou une série de processus identiques. Chaque lot porte un
numéro.
Produit diététique destiné à des fins médicales spéciales : on entend par produits
diététiques destinés à des fins médicales spéciales les denrées alimentaires
particulières qui sont spécialement traitées ou formulées pour répondre aux besoins
nutritionnels des patients.
III.1. Les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge
Les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge prennent en compte :
Les substituts du lait maternel y compris les préparations pour nourrissons, les
préparations de suite et leurs accessoires (biberons, tétines et sucettes) ;
Les préparations données à des fins médicales spéciales aux nourrissons ;
Les aliments transformés à base de céréales destinés aux nourrissons et aux
enfants en bas âge ;
Les aliments diversifiés de l’enfance.
Les aliments de complément préparés au niveau des ménages avec des produits
disponibles localement ne sont pas concernés par les présentes lignes directrices.
La composition des produits ci-dessus visés ainsi que leurs conditions de conservation
doivent être conformes aux exigences des normes internationales du Codex
alimentarius en vigueur.
Les substituts du lait maternel sont délivrées aux demandeurs exclusivement sur
prescription d’un professionnel de santé ou sur conseil d’un pharmacien.
Les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge, les produits
diététiques et de régime tels que définis et classés dans les chapitres I et II ne peuvent
être mis sur le marché à titre gratuit ou onéreux dans un Etat membre de l’UEMOA,
s’ils n’ont au préalable obtenu une autorisation de commercialisation.
IV.1.2 Redevances
Une redevance est instituée par l’Autorité de réglementation compétente et doit être
versée pour toute nouvelle demande d’autorisation de commercialisation, de
renouvellement et de variations.
Le montant de la redevance due au titre d’une nouvelle demande d’autorisation de
commercialisation dite redevance de base ainsi que les modalités de perception sont
fixés par l’autorité compétente.
Cette redevance de base est réduite de 50% pour les produits visés fabriqués sur le
territoire de l’Union
Pour les renouvellements, la redevance due correspond à 50% de la redevance de
base. Elle est de 100% pour les variations majeures et de 10% pour les variations
mineures.
L’obtention d’une Autorisation de commercialisation des produits visés doit faire l’objet
d’un dossier de demande adressé à l’autorité compétente.
L’étiquetage :
L'étiquetage des produits visés doit porter les mentions précisées dans la section
étiquetage du présent document.
Le dossier à fournir dans le cadre d'une demande de renouvellement est en tout point
identique au dossier fourni lors de la demande initiale d’homologation. Le contenu du
dossier de renouvellement déposé diffère du dossier initial si le titulaire de l’autorisation
de commercialisation a effectué des modifications sur le produit.
Les produits visés présentant un risque pour la santé publique peuvent faire l’objet
d’une suspension pour une période déterminée. La décision de suspension est prise
par l’autorité de réglementation pharmaceutique de chaque Etat membre de l’Union.
Les produits visés faisant l’objet d’une mesure de suspension doivent être retirés sans
délai du circuit et mis en quarantaine.
La décision de suspension est notifiée au demandeur de l’Autorisation de
commercialisation qui a la faculté de fournir toute information nécessaire. L’annulation
de la décision de suspension peut être sollicitée, si le retrait de l’Autorisation de
commercialisation n’a pas été prononcé dans un délai de (6) mois à compter de la date
IV.2. Etiquetage
Les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge, les produits
diététiques et de régime doivent être vendus conditionnés. L'emballage devra porter
obligatoirement de manière visible et lisible le nom et l'adresse de l'unité de production,
la date de fabrication, la date limite de vente autorisée et les caractéristiques
techniques (nutritionnelles, technologiques) permettant leur utilisation saine.
Les emballages ou les étiquettes des produits visés doivent comporter l’inscription
suivante « AVIS IMPORTANT » ou leur équivalent : « suivre soigneusement les
instructions de préparation, de nettoyage et de stérilisation ».
Les emballages ou les étiquettes des laits condensés ou concentrés sucrés doivent
comporter l’inscription suivante « AVIS IMPORTANT » : produit interdit aux
Nourrissons de moins de 12 mois ».
Les emballages ou les étiquettes des sucettes doivent comporter l’inscription suivante
« AVIS IMPORTANT : la sucette nuit à l’allaitement ».
IV.3.1. Aliments lactés destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge
La promotion de ces produits est interdite dans les systèmes de soins de santé.
Il ne doit y avoir ni publicité, ni aucune forme de promotion auprès du grand public
ainsi que la promotion sur Internet, les réseaux sociaux et tout autre moyen de
communication électronique des produits visés par les présentes lignes directrices. Il
ne devrait y avoir pour les produits visés par les présentes lignes directrices ni publicité
aux points de vente, ni distribution d’échantillons, ni aucune autre pratique
promotionnelle de la vente directe aux consommateurs au niveau du commerce de
détail, telle qu’étalages spéciaux, bons de réduction, primes, ventes spéciales, ventes
à perte et ventes couplées.
Les fabricants et distributeurs de produits visés par les présentes lignes directrices
doivent porter à la connaissance de l’institution à laquelle appartient un agent de santé
bénéficiant de ce qui suit toute contribution faite à cet agent ou en sa faveur en vue
d’une bourse d’études, d’un voyage d’étude, d’une bourse de recherche, de la
participation à des conférences professionnelles, ou d’activités analogues. Le
bénéficiaire doit également faire pareille déclaration.
Le don ou la vente à bas prix des produits visés par ces lignes directrices à des
institutions reconnues de bienfaisance, que ce soit en vue d’une utilisation à l’institution
même ou en vue d’une distribution à l’extérieur est autorisé. Mais dans ce cas,
l’autorité compétente établit avec les fabricants ou les distributeurs des accords
particuliers de fournitures de dons ou de vente à bas prix desdits produits à ces
institutions reconnues de bienfaisance.
IV.3.2. Aliments non lactés destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge
La promotion et la publicité des aliments non lactés destinés aux nourrissons et aux
enfants en bas âge sont soumises à un contrôle de l’autorité de règlementaire
pharmaceutique.
Chaque Etat membre doit mettre en place un système d’enregistrement des différents
acteurs impliqués dans l’importation et la distribution des produits visés.
A cet effet, les autorités de réglementation pharmaceutique de chaque Etat membre
organisent le système d’enregistrement des acteurs.
L’importation des produits visés est sujet à l’obtention d’une autorisation d’importation
ou d’un visa d’importation délivrée par l’autorité compétente. L’importation des produits
visés est autorisée après un avis favorable de l’autorité de réglementation
pharmaceutique.
Les produits visés par le présent texte doivent répondre, aux normes applicables en la
matière recommandées par la Commission du Codex Alimentarius, aux dispositions
du Code d’usage du Codex en matière d’hygiène pour les aliments destinés aux
nourrissons et aux enfants en bas âge ainsi qu’aux normes nationales des Etats
membres.
L'avis technique préalable à la mise en vente ou à la distribution de tout produit
nouveau sur l'étendue du territoire national ne peut être délivré qu'après inspection
sanitaire des lieux de fabrication et/ou de stockage, et des analyses de laboratoire
effectuées aux frais du fabricant ou de l'importateur, à la demande de l’autorité de
ANALYSE ADMINISTRATIVE
ANALYSE TECHNIQUE
LETTRE AU DEMANDEUR
DOSSIER INSUFFISANT
COMMISSION NATIONALE
Réponse du demandeur
Demande de complément
Recours gracieux ou contentieux Projet d’AC d’information
Considérant que l’objectif de la Stratégie Genre adoptée par l’UEMOA, est de contribuer
à la promotion d’un environnement institutionnel communautaire
favorable à l’égalité et à l’équité entre les femmes et les hommes dans les
domaines économique, politique, social et culturel ;
Relevant que la réduction des inégalités entre les sexes ne peut être optimale qu’à
travers une prise en compte transversale de la sexospécificité dans
l’ensemble du processus de gestion des politiques publiques ;
Prenant acte des conclusions de la réunion des ministres en charge du Genre des
États membres tenue par visioconférence le 25 juin 2021 ;
DECIDE:
Article premier :
Est adopté « le schéma organisationnel type d'institutionnalisation du genre dans les États
membres de l’UEMOA », tel qu'annexé à la présente Décision, dont il fait partie intégrante.
Article 2 :
Article 3 :
Les États membres sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de la mise en œuvre de la
présente Décision au plus tard cinq (5) ans après son adoption.
Article 5 :
La présente Décision, qui entre en vigueur à compter de sa date de signature, sera publiée au
Bulletin Officiel de l'Union.
Le Président
Sani YAYA
Notant la poursuite des tensions inflationnistes sur les cinq (05) premiers mois
de l’année 2022 ;
Les États membres sont invités à renforcer les mesures visant à limiter l’impact de la hausse
des prix et à préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment celui des plus
vulnérables, tout en poursuivant les efforts de maîtrise des déficits budgétaires.
Article 2
Les États membres sont invités à poursuivre, notamment, l’administration des prix de
certains produits de première nécessité, le contrôle des prix des produits réglementés ainsi
que les campagnes de vérification des instruments de mesure.
Ils sont, par ailleurs, invités à prendre les mesures nécessaires en vue de faciliter la libre
circulation des produits agricoles au sein de l’Union.
Article 3
Les États membres sont encouragés à suivre de près la situation des prix dans les secteurs
clés de l’économie qui ont une structure monopolistique ou oligopolistique afin de réduire
tout prix excessif, en adoptant des dispositions efficaces à l'encontre des pratiques
entrainant une augmentation des prix à la consommation.
Les États membres sont invités à renforcer les politiques à l'égard des consommateurs en ce
qui concerne leur protection et leur information lorsqu'elles contribuent à un meilleur
fonctionnement de la concurrence.
Article 5
Les États membres sont appelés à intensifier les actions structurantes visant notamment
une amélioration de l'offre de produits agricoles. Ainsi, sur le moyen et long termes, il s’agira
de :
- renforcer la promotion, l’organisation et la modernisation des filières de production
vivrière ainsi que leur financement dans le cadre de la mise en œuvre des plans
d’investissements agricoles ;
- soutenir le développement des cultures irriguées en encourageant les initiatives
d'aménagement de périmètres agricoles et la création de véritables filières de
production vivrière intégrées et rentables ;
- promouvoir la production locale d’intrants agricoles ;
- renforcer les capacités de gestion de la sécurité alimentaire ;
- accélérer le développement des infrastructures d’interconnexion et lever les obstacles
au commerce intra-régional.
Article 6
Les États membres sont invités à amorcer la transition énergétique fondée, entre autres, sur
la diversification des sources énergétiques par l’utilisation de sources renouvelables et
alternatives ainsi que la promotion de l’efficacité énergétique en vue de garantir un accès, à
moindre coût, aux populations et aux entreprises.
Article 7
Article 8
La présente Recommandation, qui prend effet à compter de sa date de signature, sera publiée
au Bulletin Officiel de l'Union et diffusée auprès des États membres, des Organes et des
Institutions spécialisées autonomes de l'UEMOA.
Le Président,
Sani YAYA
RÈGLEMENTS D’EXÉCUTION
Le présent Règlement d’exécution a pour objet de préciser les conditions d’admission, les
modalités et les procédures d’organisation des différents examens dans le secteur de
l’artisanat au sein de l’Union, en application des dispositions de l’article 43 du Règlement
n°01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014 portant adoption du Code Communautaire de
l’Artisanat de l’UEMOA.
Le processus de qualification dans les métiers de l’artisanat est sanctionné par les certificats
et titres délivrés selon les conditions définies par le présent Règlement d’exécution.
Les certificats et titres de qualification dans les métiers de l’artisanat s’obtiennent selon les
deux (02) modalités ci-après :
Les détails des certificats et titres délivrés dans le secteur au niveau communautaire ainsi
que les niveaux de qualification sont annexés au présent Règlement d’exécution.
L’organisation de la certification est définie par voie réglementaire par chaque État membre.
La liste des certificats et titres définie en annexe du présent Règlement d’exécution peut au
besoin être modifiée par la Commission de l’UEMOA sur initiative propre ou sur proposition
des États, après avis du Cadre de Concertation Régionale sur l’Artisanat (CCRA) au sein de
l’UEMOA.
Pour la Commission,
Le Président
Abdoulaye DIOP
Titre du texte
organisant la Contenu
certification
I-Dispositions le titre de qualification concerné;
générales
la durée de la formation pour le titre visé
II-Conditions de II-1-Conditions de participation aux certificats définis dans les dispositions
participation à la générales par voie d’examen :
certification
Conditions d’âge ;
donnant droit aux
Dossier de candidature présentée ou soutenue par une
différents
entreprise/atelier qui atteste de la participation à un processus de
certificats et titres formation ;
de qualification Frais de candidature.
La VAE est applicable à tous les certificats et titres définis dans les
conditions générales.
Pour prendre part à la certification par la voie de la VAE, tout candidat doit
remplir les conditions suivantes :
IV-Conditions IV-1- Les conditions d’admission aux certificats par voie d’examen
d’admission aux
le seuil de réussite de chaque compétence (épreuve théorique de
différents des
connaissances pratiques et ou épreuve pratique ou mixte) ;
certificats et titres
de qualification
IV-2- Les conditions d’admission aux certificats et titres par voie de VAE
Certificats : CQM; CFA; CQB; CS; CCP1; CQP; CCP2; CCP3; CAP; BQP; BPT; BT; DT; Bac
Pro; BPTS; BTS; Licence Pro.
Niveau de base : Savoir lire et écrire dans une langue de l’espace UEMOA
Niveau 3 : CCP3, CAP, BQP, Maitre artisan (titre conféré selon les conditions du code
communautaire de l’artisanat de l’UEMOA)
Niveau de base : Savoir lire et écrire dans une langue de l’espace UEMOA
Remarque :
Pour le CAP et les niveaux 4, 5, 6 et 7, il faut se référer aux conditions d’organisation des
différents examens de la formation professionnelle dans le pays concerné.
Les durées de qualification professionnelle sont données à titre indicatif conformément aux
référentiels de formation et de certification. Elles sont notées de façon cumulative d’un
niveau à l’autre immédiatement supérieur.
Lieux d'apprentissage : la formation a lieu au moins sur deux lieux à savoir l’entreprise
et le centre/établissement de formation. Les connaissances et compétences
théoriques et l'enseignement général sont enseignés dans le centre/établissement de
formation. Dans l'entreprise sont acquises les connaissances et compétences
pratiques.
Statut des apprenants : les apprenants sont recrutés par les entreprises dans le cas
de la formation professionnelle de type dual. Ils sont alors des employés, possédants
un contrat de travail ou de formation. Dans le cas de l’apprentissage de type dual, les
apprenants sont placés en entreprise à travers un contrat d’apprentissage.
La formation en alternance comme principe peut donc remplir tous les critères du principe
dual. Par contre, la dimension organisationnelle institutionnelle et notamment le rôle du
secteur privé dans la gestion du système de formation professionnelle en alternance est
souvent moins développé que dans un système dual. Les apprentis passent plus de temps
au centre de formation/école et ont le statut d’étudiant.
1.3 Référentiels de compétences : un ensemble d’activités, des aptitudes, des savoirs et des
savoir-faire associés à l'exercice d'un métier.
En pédagogie, l’approche est une base théorique constituée d’un ensemble de principes sur
lesquels reposent l’élaboration d’un programme d’études, le choix de stratégies
d’enseignement ou d’évaluation ainsi que les modes de rétroaction.
L’Approche Par Compétences ou APC est donc une façon d’organiser l’enseignement /
apprentissage de manière à donner aux apprenants la possibilité de mobiliser un ensemble
intégré de ressources (savoir, savoir-faire et savoir-être) en vue de résoudre de façon efficace
et spontanée des situations que rencontre l’apprenant dans le cadre de l’exercice de son
activité. Elle est un modèle d’apprentissage centré sur l’apprenant, orienté vers les résultats
et axé sur la performance.
Ce modèle communautaire est annexé au présent Règlement d’exécution, dont il fait partie
intégrante.
Le modèle communautaire comporte les quatre (4) étapes suivantes dans la définition des
compétences et standards de l’apprentissage et de la formation professionnelle continue des
artisans.
Etudes sectorielles : elles sont conduites dans les secteurs jugés porteurs ou
stratégiques pour définir, après analyse du marché du travail, les besoins en
qualification des ressources humaines dans les secteurs étudiés ; elles définissent
les métiers et débouchés du secteur.
Elaboration des outils de la Valorisation des Acquis de l’Expérience (VAE) : Ces outils sont
nécessaires pour l’opérationnalisation de la modalité de certification et de
qualification par la Validation des Acquis de l’Expérience.
Les finalités et les contenus de chaque étape du processus ainsi que les acteurs sont définis
dans l’annexe du présent Règlement d’exécution.
Il peut être modifié par la Commission de l’UEMOA sur sa propre initiative ou sur proposition
des États, après avis du Cadre de Concertation Régionale sur l’Artisanat (CCRA) au sein de
l’UEMOA.
Les conditions et les sanctions aux manquements des règles de l'apprentissage dans les
métiers de l’artisanat sont définies dans la règlementation de chaque Etat membre de
manière générale et dans le contrat d'apprentissage de manière particulière.
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
MODÈLE COMMUNAUTAIRE DE DÉFINITION DES COMPÉTENCES ET STANDARDS DE FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LE SECTEUR DE
L’ARTISANAT : ELEMENTS DE CONTENU
Etapes du
Finalités Contenus Acteurs Observations
processus
1. Etudes Disposer de données de base Selon les études, les contenus varient -Chambre de Métiers de Selon les besoins et les
sectorielles pour : mais les éléments saillants sont : l’Artisanat (CMA) ; habitudes de chaque
pays, les études
sectorielles peuvent
-Etudes sectorielles -Combler le manque -Environnement économique et les -Organisations prendre plusieurs
d’opportunité d’informations sur les activités selon le secteur de l’étude ; Professionnelles (OP) intitulés.
emplois- secteurs/branches/métiers ; selon le secteur
formations ; d’activités (unions,
-Identification des métiers selon le fédérations…) ; Elles ne sont pas
-Identifier, en fonction des secteur ou les filières de production, Etat systématiques. La
-Etudes sectorielles réalités de chaque pays ; des lieux de l’offre de formation ; décision d’élaborer des
prospectives des -Artisans ; référentiels peut reposer
o les filières/ branches/
besoins en matière sur des études déjà
métiers porteurs ou
de qualification des -Demande et besoins de formations ; conduites, à la demande
stratégiques ;
ressources o les besoins de formation -Entreprises ; de la Chambre de
humaines ; et l’élaboration de plans métiers ou des
de formation ; Organisations
Professionnelles (OP)
-Projets et programmes
de développement ;
138
-Chambres consulaires.
Etapes du
Finalités Contenus Acteurs Observations
processus
Les points à prendre en compte dans un Les personnes -Quels que soient le
rapport d’analyse de la situation de travail obligatoires à guide et la méthode
Recueillir l’information
(AST) sont : impliquer sont: utilisée, l’AST est un axe
indispensable à la
2. Analyse de la fondamental dans la
détermination des -Nature du travail, ses conditions
situation de travail détermination des
compétences et à d’exécution ;
(AST) ou analyse de -Pilotes ou compétences d’un
l’élaboration des référentiels
métier/de gestionnaires de métier. Elle est
d’un métier devant faire
profession projet (1 par AST) ; obligatoire et à prendre
l’objet d’une formation -Exigences d’entrée sur le marché du
en compte dans
travail ;
l’harmonisation à mettre
-Méthodologues (1 en œuvre,
par AST) ;
-Perspectives d’emploi et de
rémunération ;
-Chaque pays disposera
également de son guide
-Personnes
-Processus de travail ;
ressources de
l’encadrement de
l’apprentissage (1) ;
-Fréquence d’exécution, importance
des tâches, complexité ;
-Chambres de
métiers, Organisation
-Connaissances, habiletés et attitudes
Professionnelles
nécessaires pour exercer le métier ;
d’Artisans (OPA) et
tous les acteurs
impliqués ;
-Suggestions pour la formation ou
l’apprentissage.
140
BULLETIN OFFICIEL DE L’UNION N° 113 – 2E TRIMESTRE 2022
Etapes du
Finalités Contenus Acteurs Observations
processus
3. Production des Disposer d’outils Premier outil : Référentiel de métier-compétences ou charte de Les personnes Selon chaque pays et
référentiels de référence compétence, profil de compétences : obligatoires à impliquer la méthode mise en
pour dérouler les sont : œuvre le premier outil
-Rappel de la description générale du métier, analyse des
formations. indispensable est le
fonctions et tâches, description des conditions de -Les pilotes ou
référentiel de métier-
réalisation, etc. (rapport AST) ; gestionnaires de projet;
compétences ou le
profil de
compétences.
-Description des compétences du référentiel (compétences -les méthodologues ;
particulières et compétences générale, matrice de
compétences) ou les Champ de compétences et énoncé des
Les durées des
tâches. -les formateurs ;
formations et les
volumes horaires pour
chaque métier sont
Deuxième outil : Référentiel de formation ou modules de -les personnes
consignés dans les
formation de la charte de compétences : ressources de
référentiels de
l’encadrement de
-Présentation des compétences du référentiel de formation ; formation.
l’apprentissage.
-Présentation du logigramme de formation ;
-Principes pédagogiques ;
-Informations complémentaires.
Considérant que les risques sociaux peuvent être des risques courts ou des
risques longs en fonction de l’écart temporel entre l’encaissement
des cotisations et le versement des prestations ;
Section 1. Définitions
Article premier :
ACCIDENT DU TRAVAIL : accident survenu à une personne active par le fait et/ou à
l’occasion du travail, quelle qu’en soit la cause
RISQUES COURTS : tout risque dont l’écart temporel entre l’encaissement des
cotisations et le versement des prestations est inférieur ou égal à une année
RISQUES LONGS : tout risque dont l’écart temporel entre l’encaissement des
cotisations et le versement des prestations est supérieur à une année
Article 2 :
- définir les règles prudentielles devant encadrer la gestion des ressources financières
des mutuelles sociales et de leurs structures faitières,
- fixer les modalités d’organisation et d’intervention du Fonds national de garantie des
mutuelles sociales,
- préciser les modalités de contrôle des mutuelles sociales et de leurs structures
faitières,
- déterminer les procédures de prise de mesures de sauvegarde, de sanctions
administratives et de retrait d’agrément par les autorités administratives
compétentes.
Article 3 :
Les risques couverts par les structures relevant de la mutualité sociale sont les risques
courts et les risques longs liés à la personne. Il s’agit en particulier :
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières sont soumises au Plan Comptable des
Mutuelles Sociales de l’UEMOA (PCMS).
Les structures mutualistes dont le montant des cotisations encaissées est supérieur à dix
(10) millions de FCFA ou qui ont plus de mille (1000) adhérents, doivent impérativement tenir
une comptabilité d’engagement et présenter des états financiers du système normal du
PCMS.
Les structures mutualistes dont le montant des cotisations encaissées est compris entre
cinq (5) millions et dix (10) millions de FCFA ou qui ont entre deux cents (200) et mille (1000)
adhérents, doivent impérativement tenir une comptabilité d’engagement et présenter des
états financiers du système allégé du PCMS.
Les structures mutualistes dont le montant des cotisations encaissées est inférieur à cinq
(5) millions de FCFA ou qui ont moins de deux cents (200) adhérents, doivent impérativement
tenir une comptabilité de trésorerie et présenter des états financiers du système très simplifié
du PCMS.
Article 5 :
- d’établir les documents de gestion financière composés, entre autres, d’un budget
prévisionnel pour la réalisation du programme d’activités de l’exercice suivant et d’un
rapport d’exécution du budget précédent.
Pour les mutuelles sociales relevant du système normal de comptabilité, un TAFIRE est exigé.
Article 6 :
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières ont la possibilité de couvrir plusieurs types
de risques à condition qu’ils soient compatibles entre eux.
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières doivent, à tout moment, être en mesure
de pouvoir justifier de la constitution de provisions techniques suffisantes pour le règlement
intégral de leurs engagements vis-à-vis des bénéficiaires.
Article 8 :
Les provisions techniques correspondant aux opérations visées par le présent Règlement
d'exécution sont constituées par :
- la provision pour risques en cours destinée à couvrir les risques et les frais afférents
à la période comprise entre la date de l'inventaire et la prochaine échéance de
cotisation;
- la provision pour prestations à payer représentant la valeur estimative des dépenses
en principal et en frais nécessaires au règlement de tous les sinistres survenus avant
la clôture de l’exercice mais non encore réglés ;
- la provision mathématique représentant la différence entre la valeur actuelle de
l’engagement pris par la mutuelle sociale (prestation garantie) et la valeur actuelle de
l’engagement de l’adhérent (cotisations à payer) ;
- toutes autres provisions techniques qui peuvent être fixées par la Commission de
l'UEMOA.
Article 9 :
Le montant de la provision pour risques en cours doit être suffisant pour couvrir les risques
et les frais généraux afférents à la période comprise entre la date de l'inventaire et la
prochaine échéance de cotisation.
Article 10 :
La provision pour prestations à payer est calculée exercice par exercice. L'évaluation des
prestations connues est effectuée dossier par dossier, le coût d'un dossier comprenant
toutes les charges externes individualisables ; elle est augmentée d'une estimation du coût
des risques survenus mais non déclarés.
Article 11 :
La provision mathématique est une estimation faite à la clôture de l’exercice qui concerne
certaines catégories de prestations de la mutuelle. Elle est calculée selon les techniques
actuarielles propres à chacun des risques garantis d’après une table de mortalité, un taux
d’intérêt technique et des chargements de gestion.
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières assurant la couverture des risques longs
ont l’obligation de tenir une comptabilité d’engagement conformément au Plan Comptable
des Mutuelles Sociales de l’UEMOA (PCMS).
Le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE) leur est exigé.
A la fin de chaque exercice, les comptes des mutuelles sociales et leurs structures faîtières
assurant la couverture des risques longs doivent être certifiés par un commissaire aux
comptes inscrit à l’ordre national des experts comptables désigné par leur organe de contrôle
interne.
Article 13 :
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières assurant la couverture des risques longs
sont tenues à la mise en place de systèmes d’information et de pilotage exhaustifs et fiables
pour la production d’états financiers spécifiques à chaque risque long couvert.
Elles doivent se doter d’un manuel de procédures et d’un dispositif de contrôle de gestion.
Article 14 :
Tous les cinq (5) ans, à compter de la date d’immatriculation, les mutuelles sociales et leurs
structures faîtières couvrant les risques longs doivent réaliser une étude actuarielle afin
d’apprécier leur pérennité et leur équilibre financier dont le rapport sera déposé à l’Organe
administratif de la mutualité sociale.
Section 4 : Principes à observer par une mutuelle sociale ou faitière de mutuelles sociales couvrant
à la fois les risques courts et les risques longs
Article 15 :
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières peuvent assurer à la fois la couverture des
risques longs et des risques courts. Cependant, elles doivent observer le principe de
cantonnement des patrimoines et de séparation des opérations entre les différents risques.
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières, dans le souci de garantir leur solvabilité
vis-à-vis de leurs adhérents, peuvent souscrire à des mécanismes de réassurance auprès de
tout réassureur ou toute structure habilitée à mener des opérations de réassurance pour le
compte d’une mutuelle sociale ou de sa faîtière.
La décision de souscrire à cette réassurance doit être prise par l’assemblée générale sur la
base d’un dossier technique et financier élaboré à cet effet.
Les risques pouvant être gérés grâce à la réassurance sont, entre autres :
Article 17 :
Les placements effectués par les mutuelles sociales et leurs structures faîtières doivent, pour
être conformes aux règles prudentielles, satisfaire aux conditions de sécurité, de rendement,
de liquidité et de diversification.
Ces conditions sont fixées, dans chaque Etat membre de l’UEMOA, par une décision du
Ministre en charge de la mutualité sociale.
L’objectif des placements est d’optimiser la valeur des produits des placements tout en
garantissant la bonne sécurité des passifs et des actifs afin de répondre aux obligations
lorsqu’elles se présentent.
Article 18 :
Toute mutuelle sociale ou structure faîtière de mutuelles sociales doit constituer et maintenir
une réserve légale destinée à constituer un niveau de fonds propres nécessaire au calcul de
la marge de solvabilité.
Cette réserve sert à faire face aux fluctuations inattendues des charges de prestations.
Les mutuelles sociales et les structures faîtières doivent satisfaire cette exigence minimale
dans un délai de trois (3) ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent Règlement
d’exécution.
Article 19 :
Outre les réserves obligatoires, les mutuelles sociales et leurs structures faîtières peuvent
constituer librement d’autres types de réserves statutaires ou facultatives destinées à
renforcer la situation financière pour faire face à tout aléa. Le niveau et les modalités de
constitution des réserves sont précisés dans les textes de la mutuelle sociale ou de la
structure faîtière pour chaque groupe de risques couverts.
Des réserves facultatives peuvent, sur décision de l’Assemblée générale, être affectées à des
actions de prévoyance ou de promotion sociale en faveur des bénéficiaires.
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières assurant la couverture des risques longs
doivent constituer, pour chaque risque long couvert, parmi leurs réserves, une réserve de
trésorerie ou fonds de roulement qui est au moins égale à un trimestre d’engagements et de
charges de fonctionnement.
Article 20 :
Les mécanismes de solvabilité visent notamment à adapter le niveau d’exigence minimale de
fonds propres aux risques réels auxquels les mutuelles sociales et leurs structures faîtières
assurant la couverture des risques longs sont exposées.
Article 21 :
Les mutuelles sociales et les structures faîtières de mutuelles sociales constituent un fonds
d'établissement dont le niveau est déterminé par voie de Décision de la Commission de
l’UEMOA, provenant notamment de l’affectation des droits d’adhésion ou de l’affectation
d’une partie des réserves pour constituer un niveau de fonds propres nécessaires pour le
calcul de la marge de solvabilité.
Article 23 :
Toute mutuelle sociale doit justifier, après cinq (5) années de fonctionnement, de l’existence
d’une marge de solvabilité suffisante pour garantir la continuité de ses opérations.
- le fonds de roulement ;
- les réserves obligatoires ;
- les réserves statutaires ;
- les réserves facultatives.
Les ratios prudentiels de répartition des excédents spécifiques à chaque groupe de risques
couverts par les mutuelles, unions et fédérations de mutuelles sont définis par voie de
Décision de la Commission de l’UEMOA, après avis du Comité Consultatif de la Mutualité
Sociale.
Section 7. Règles de gestion des œuvres sanitaires et sociales et d’exercice des activités
génératrices de revenus
Article 24 :
Les mutuelles sociales et leurs structures faîtières ont la possibilité, à titre accessoire, de
gérer des œuvres sanitaires et sociales et d’exercer des activités génératrices de revenus
conformément à la réglementaiton en vigueur dans chaque Etat membre de l’Union.
Article 25 :
La gestion des activités autres que la couverture des risques liés à la personne, conformes à
l’objet des mutuelles sociales et de leurs structures faîtières, doit se faire sur la base du
principe de cantonnement des patrimoines et de séparation des opérations.
L’exercice des activités génératrices de revenu est soumis au respect scrupuleux des règles
suivantes :
Article 27 :
Pour l’exercice d’activités sanitaires et sociales, les mutuelles sociales ou leurs structures
faîtières doivent observer les règles suivantes :
Le Fonds national de garantie, institué dans chaque Etat de l’Union par l’article 63 du
Règlement N°07/2009/CM/UEMOA portant réglementation de la mutualité sociale au sein de
l’UEMOA, a pour objet principal de prévenir autant que possible les défaillances éventuelles
des mutuelles et de garantir leurs engagements contractuels vis-à-vis de leurs membres
participants.
Article 29 :
Il est géré par un conseil paritaire de gestion de cinq (5) membres agissant sous le contrôle
d'un conseil paritaire de surveillance.
Le conseil paritaire de gestion est composé de deux (2) représentants de l’Etat, nommés par
le Ministre en charge de la mutualité sur proposition de l’Organe administratif de la mutualité,
et trois (3) représentants des organismes adhérents au Fonds national de garantie.
Le conseil paritaire de surveillance comprend douze (12) membres dont huit (8) membres
désignés par les organismes adhérents suivant des modalités qui tiennent compte de la part
des cotisations versées par chacun de ces organismes, et quatre (4) membres nommés en
Conseil des ministres, sur proposition conjointe des ministres en charge des finances, de la
santé, de la prévoyance sociale et de la mutualité sociale. Il exerce le contrôle permanent de
la gestion du Fonds national de garantie.
Les comptes du Fonds national de garantie doivent être certifiés par deux (2) commissaires
aux comptes à la fin de chaque exercice. Lesdits commissaires sont nommés conjointement
par les ministres en charge des finances et de la mutualité sociale, sur proposition du Conseil
de l’ordre national des experts comptables pour deux ans.
Article 30 :
Les avoirs du Fonds national de garantie sont déposés auprès de l’organisme public faisant
office de Caisse des dépôts et consignations.
Les contributions des mutuelles, unions et fédérations au Fonds national de garantie sont
fixées par arrêté du Ministre en charge de la mutualité sociale.
Article 32 :
Le contrôle au niveau national est assuré par l’Organe administratif de la mutualité sociale.
Article 33 :
Article 34 :
Une Décision de la Commission de l’UEMOA précise les ratios et les indicateurs à prendre en
compte dans le cadre dudit contrôle ainsi que leurs niveaux respectifs, après avis du Comité
Consultatif de la Mutualité Sociale.
Article 35 :
Nonobstant l’existence de ces indicateurs et ratios, le contrôle porte sur les éléments
suivants :
Article 36 :
Article 37 :
Lorsque l’Organe administratif de la mutualité sociale estime qu'une mutuelle sociale ou une
structure faîtière n’est plus en mesure de faire face à ses engagements, il décide de recourir
au Fonds national de garantie.
Les contestations dirigées contre la décision de recourir au Fonds national de garantie sont
portées devant l’autorité de tutelle de la mutualité sociale.
Article 38 :
Aucune sanction administrative ne peut être prononcée sans que l'intéressé (membre,
mutuelle, structure faîtière) ou son représentant, assisté du conseil de son choix, n’ait été
entendu ou dûment invité à présenter ses observations par écrit.
Article 40 :
Les sanctions infligées par le Ministre en charge de la mutualité sociale peuvent faire l’objet
d’un recours contentieux devant la juridiction compétente, conformément aux lois et
règlements des États membres gouvernant le recours contre les actes administratifs.
Article 41 :
Le retrait d’agrément peut intervenir dans les cas énumérés à l’article 84 du Règlement
N°07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant réglementation de la mutualité sociale au
sein de l’UEMOA.
Le retrait d’agrément est prononcé par arrêté, ou tout acte administratif de même nature, du
Ministre en charge de la mutualité sociale.
Article 42 :
Le retrait d’agrément ne prend effet qu’à compter de sa notification aux organes dirigeants
de la mutuelle ou de la structure faîtière concernée qui dispose du droit de recours, dans les
délais légaux, devant la juridiction compétente.
Article 43 :
Le présent Règlement d’exécution sera publié au Bulletin Officiel de l’Union. Il entre en vigueur
à compter de sa date de signature.
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
DÉCISION N° 001/2022/COM/UEMOA
LA COMMISSION
DE UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)
----------------------------------
Vu
le Protocole additionnel N° II relatif aux politiques sectorielles de
l’UEMOA;
Vu
l’Acte Additionnel N°03/2021/CCEG/UEMOA du 14 avril 2021 portant
nomination du Président de la Commission de l’UEMOA;
DECIDE
Il est créé au sein de l'UEMOA un Comité Régional du Climat des Affaires, ci-après dénommé
« le Comité », en application de l'article 5 de la Décision n°05/2019/CM/UEMOA susvisée.
Article 2 : Attributions
- de faire des propositions pour la conduite des réformes dans le cadre de l'amélioration
du climat des affaires;
- de donner les orientations pour la mise en œuvre de l'IRCA ;
- de réaliser des échanges d'expériences et de meilleures pratiques;
- d'initier des actions de plaidoyer auprès des parties prenantes de l'amélioration des
réformes de l'environnement des affaires, notamment les Partenaires Techniques et
Financiers;
- de contribuer à la définition des positions de la région dans les négociations au sein
des instances en charge du climat des affaires, dont les États membres de l'UEMOA
font partie, telles que l'OHADA ;
- de veiller à l'évaluation de la mise en œuvre de l'IRCA ;
- d'élaborer des notes méthodologiques pour la conduite des réformes;
- de proposer des indicateurs d'évaluation de l'environnement des affaires spécifiques
à l'Union, ainsi que les méthodologies y afférentes;
- de veiller au processus d'appropriation et de responsabilisation des structures
bénéficiaires de l'IRCA.
Article 4 : Organisation
Les sessions du Comité sont présidées par le représentant de l’Etat membre qui assure la
Présidence du Conseil des ministres de l'UEMOA.
Article 5 : Fonctionnement
Le Comité se réunit en session ordinaire une fois par an. Toutefois, il peut tenir des sessions
extraordinaires convoquées par son Président.
Le Comité peut être convoqué à tout moment par le Président de la Commission, en cas de
nécessité.
Le Comité peut inviter à toutes ses réunions toute personne-ressource dont l’expertise est
jugée nécessaire.
Les frais d’organisation des réunions du Comité sont pris en charge par la Commission de
l’UEMOA.
Le Comité établit son programme de travail couvrant la période de mise en œuvre de l’IRCA.
La Commission de l’UEMOA assure le suivi des activités du Comité. À cet effet, elle élabore
un rapport annuel au Conseil des ministres. Ce rapport est alimenté par celui du Comité qui
doit faire ressortir le bilan de ses travaux et l’état de mise en œuvre de l’IRCA.
Le Comité fait l’objet d’un suivi-évaluation par la Direction en charge de cette question au
niveau de la Commission.
Article 7 : Confidentialité
Les membres du Comité et toutes autres personnes invitées aux réunions du Comité
s’engagent à garder la confidentialité, mentionnée comme telle, sur les documents, les
informations et les données, objet des échanges quel qu’en soit le support.
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
DECIDE :
En outre, le Comité de Pilotage Régional peut effectuer d’autres missions, sur proposition de
la Commission de l’UEMOA.
Le Comité de Pilotage Régional peut faire appel à toute personne, dont l’expertise et les
compétences peuvent s’avérer nécessaires pour la bonne exécution de ses attributions.
Le Comité de Pilotage Régional du SDER se réunit au moins une fois par an et chaque fois
que de besoin, sur convocation de son Président.
Les réunions du Comité de Pilotage Régional du SDER sont précédées d’une réunion
technique des experts regroupant les Comités Nationaux de suivi du SDER, les Départements
de la Commission de l’UEMOA concernés, la CCR, le CCT et les Partenaires Techniques et
Financiers.
Les frais nécessaires à la tenue des rencontres du Comité de Pilotage Régional du SDER sont
pris en charge par la Commission de l’UEMOA.
Ces frais comprennent les frais d’organisation, les frais de transport, les frais d’hébergement,
ainsi que les perdiems des membres du Comité et des personnes ressources invitées.
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
DECIDE :
La présente Décision a pour objet de définir les attributions, la composition et les modalités
de fonctionnement des Comités Nationaux de suivi du Schéma de Développement de
l’Espace Régional (SDER), en application des dispositions de l’article 6 de la Décision
N°05/2020/CM/UEMOA du 28 septembre 2020 portant adoption du Schéma de
Développement de l’Espace Régional (SDER) de l’UEMOA, 2021-2040.
Chaque Etat membre met en place un Comité National de suivi du SDER placé sous l'autorité
du ministère en charge de l'Aménagement du Territoire.
Article 2 : Attributions
Les Comités Nationaux de suivi du SDER ont pour mission d’assurer le suivi de la mise en
œuvre du SDER en étroite collaboration avec les ministères sectoriels concernés, suivant les
orientations du Comité de Pilotage Régional du SDER.
En outre, les Comités Nationaux de suivi peuvent effectuer d’autres missions à la demande
du Comité de Pilotage Régional du SDER et de la Commission de l’UEMOA.
Article 3 : Composition
Les Comités Nationaux de suivi du SDER sont composés ainsi qu’il suit :
Membres :
Les membres des Comités nationaux de suivi du SDER sont nommés ès qualités par le
Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire sur proposition de leurs structures
respectives.
La composition des comités nationaux peut être revue et adaptée en fonction des réalités et
de la législation en vigueur dans chaque Etat membre.
Les Comités nationaux de suivi du SDER peuvent faire appel à toute personne, dont l’expertise
et les compétences peuvent s’avérer nécessaires pour la bonne exécution de ses attributions.
Article 4 : Fonctionnement
Le Comité National de suivi du SDER se réunit une fois par semestre en session ordinaire.
Il peut se réunir à chaque fois que de besoin, en session extraordinaire, sur convocation de
son Président qui fixe l’ordre du jour.
Les membres du Comité National de suivi du SDER participent aux réunions techniques des
experts, relatives à la préparation des rencontres du Comité de Pilotage Régional. Le nombre
et la fonction des membres devant participer aux réunions préparatoires du Comité de
Pilotage Régional sont définis par la Commission de l’UEMOA selon les thématiques inscrites
à l’ordre du jour.
Article 5 : Secrétariat
Les dépenses liées au fonctionnement des Comités Nationaux de suivi sont prises en charge
par les Budgets nationaux, avec l’appui financier de la Commission de l’UEMOA.
Les frais relatifs à la participation des membres des Comités Nationaux de suivi du SDER aux
rencontres préparatoires du Comité de Pilotage Régional du SDER sont pris en charge par la
Commission de l’UEMOA. Ces frais comprennent les frais, de transport et d’hébergement,
ainsi que les perdiems des membres des Comités Nationaux de suivi du SDER.
Chaque Etat membre transmet à la Commission de l’UEMOA, l’acte créant son Comité
national de suivi du SDER.
Pour la Commission,
Le Président
Abdoulaye DIOP
DECIDE:
Article premier :
Est adopté le modèle harmonisé de présentation des indicateurs des Comptes de la Santé au
sein de l’UEMOA, tel qu'annexé à la présente Décision dont il fait partie intégrante.
Les États membres présentent les résultats de leurs Comptes de la Santé selon ledit modèle.
L’année de référence pour la production des Comptes de la Santé selon le modèle harmonisé
est l’année 2020.
Article 3 :
Cette révision se fera après concertation avec les États membres de l’UEMOA.
Article 4 :
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
1- La nomenclature CS-UEMOA
Le SHA 2011 décline les normes de comptabilisation des dépenses de santé selon les trois
dimensions que sont la consommation des biens et service de santé, la fourniture des biens
et services de santé et le financement de la santé. Il développe davantage l’interface du
financement de la santé afin de permettre une évaluation systématique des mécanismes de
mobilisation, de gestion et d’utilisation des financements des systèmes de santé à travers
des classifications. Dans le cadre de l’avancée vers la Couverture Sanitaire Universelle, ces
classifications sont également suivies dans les États membres de l’UEMOA. Cette
nomenclature comprend :
Au cours de l’élaboration des comptes de la santé par chaque Etat, lorsque la dénomination
retenue pour un item donné n’est pas exactement identique à celle utilisée dans la
nomenclature CS-UEMOA, la correspondance avec celle-ci devra être précisée.
La nomenclature CS-UEMOA est une nomenclature de base qui peut être complétée par des
informations utiles à connaitre pour des besoins spécifiques nationaux.
Ces indicateurs permettent la comparaison des efforts faits par les États membres dans
l’amélioration de la performance de leur système de santé. Entre autres, ces indicateurs
reflètent les dépenses de santé globales permettant une comparaison entre les pays par
rapport à leur produit économique (PIB) et leur population dans une monnaie comparable à
la fois des dépenses courantes et des dépenses en capital.
Les indicateurs optionnels permettent aux États membres de faire des analyses plus
spécifiques du financement de leurs systèmes de santé. Ce groupe d’indicateurs reflètent
aussi la façon dont les pays mettent en commun les fonds et orientent la participation aux
régimes d'assurance maladie en tant que mécanismes de protection contre les difficultés
financières d'accès aux services de santé.
Les indicateurs de base et les indicateurs optionnels ci-dessus retenus doivent être compris
et calculés au sens des guides du SHA 2011.
CLASSIFICATION DES RECETTES DES REGIMES DE FINANCEMENT DES SOINS DE SANTÉ (FS)
Code Nom
FS.1 Transferts issus des revenus nationaux de l'administration
publique (alloués à la santé)
FS.1.1 Transferts internes et allocations
Code Nom
Code Nom
FA.1 Administrations publiques
FA.1.1 Administration centrale
FA.1.1.1 Ministère de la santé
FA.5 Ménages
Code Nom
FS.RI.1.2 Entreprises
FS.RI.1.3 Ménages
FS.RI.1.4 ISBLSM
Code Nom
HP.1 Hôpitaux
HP.5.1 Pharmacies
Code Nom
FP.3.2.1.1 ARV
FP.3.2.1.2 Anti-tuberculeux
FP.3.2.1.3 Anti-paludiques
FP.3.2.1.3.1 ACT
FP.3.2.1.5 Contraceptifs
FP.3.2.2.1 MII
FP.5.1 Impôts
Code Nom
HC.1 Soins curatifs
Code Nom
HK.1.1.1 Infrastructure
HK.2.1 Terrain
Code Nom
DIS.1 Maladies infectieuses et parasitiques
DIS.1.2 Tuberculose
DIS.1.3 Paludisme
DIS.1.4 Infections des voies respiratoires
DIS.1.5 Maladies diarrhéiques
DIS.1.6 Maladies tropicales négligées
DIS.1.7 Maladies évitables par la vaccination
DIS.1.8 Hépatites
DIS.1.9 Maladies à virus Ebola (MVE)
DIS.4.1 Tumeurs
Code Nom
AGE.2 ≥ 5 ans
AGE.2.1 15 à 49 ans
Code Nom
GEN.1 Femme
GEN.2 Homme
Vu
le Règlement n°07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009, portant
réglementation de la mutualité sociale au sein de l'UEMOA ;
D E C I D E:
Article 1:
Sont adoptés les indicateurs et les ratios prudentiels pour le contrôle du fonctionnement et
de la viabilité des mutuelles sociales et leurs structures faitières au sein de l’UEMOA.
Ces indicateurs et ratios prudentiels sont en annexe de la présente Décision dont ils font
partie intégrante.
Article 2 :
Cette annexe peut être périodiquement révisée par la Commission de l’UEMOA par voie de
Décision, afin de l’adapter à l’évolution du niveau d’exigence requis pour le contrôle des
mutuelles sociales et de leurs structures faitières.
Article 3 :
Pour la Commission
Le Président
Abdoulaye DIOP
ANNEXE
Deux (2) grands types d’indicateurs et de ratios prudentiels sont retenus selon qu’il s’agisse
du contrôle des mutuelles sociales et leurs structures faitières ou du suivi interne ou externe
de la gouvernance et la gestion de ces organismes.
Ils sont utilisés par la structure nationale faisant office d’Organe administratif de la mutualité
sociale au sens du Règlement N°07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009, portant
réglementation de la mutualité sociale au sein de l'UEMOA, pour effectuer le contrôle des
mutuelles sociales et leurs structures faitières.
Le non-respect des normes fixées entraîne des sanctions administratives conformément aux
dispositions du Règlement susmentionné et ses textes d’application.
Ces indicateurs et ratios prudentiels ainsi que leurs modes de calcul et les normes admises
figurent dans le tableau ci-dessous.
FNG : Fonds national de garantie des mutuelles sociales tel que prévu à l’article 23 du Règlement N°07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009
Le Fonds d’établissement est la partie des fonds propres de la structure mutualiste mobilisée
pour son développement. Il est constitué par l’affectation des droits d’adhésion ou d’une
partie des réserves de la mutuelle sociale ou de sa structure faîtière.
Norme UEMOA : le niveau minimum du fonds d’établissement doit être égal à un tiers (1/3) de la
marge de solvabilité de la mutuelle sociale ou de la structure faîtière de mutuelles sociales.
La marge de solvabilité minimale exigée est égale au montant le plus élevé entre 18% des
cotisations acquises de l’exercice précédent et 26% des charges moyennes de prestations
maladie sur les trois (3) derniers exercices.
Les charges de prestations maladie sont les emplois définitifs décaissés ou à décaisser au
titre des prestations fournies par la mutuelle ou par sa structure faîtière. Elles sont
essentiellement constituées du montant des factures des prestataires de santé adressées
aux mutuelles ou à leurs structures faîtières, déduction faite des rabais, des remises et des
ristournes sur factures obtenus de ses fournisseurs.
Les cotisations acquises sont l’ensemble des cotisations à percevoir correspondant à une
période donnée.
Norme UEMOA : la part de l’excédent net par risque allouée à la constitution de la réserve
obligatoire doit être de :
199
La répartition du solde de l’excédent net pour la constitution du fonds d’établissement et des
réserves libres est laissée à la décision de l’Assemblée générale de la mutuelle sociale et de
sa structure faîtière. Toutefois, cette répartition se fait en tenant compte des exigences
relatives au niveau du fonds d’établissement des mutuelles sociales et de leurs structures
faîtières au sein de l’UEMOA, précédemment indiquées.
La réserve obligatoire est la part de l’excédent net exigée de chaque mutuelle sociale comme
partie intégrante de ses fonds propres à la fin de chaque exercice. Elle est destinée à
constituer un niveau de fonds propres nécessaires au calcul de la marge de solvabilité. Cette
réserve sert à faire face aux fluctuations inattendues des charges de prestations.
L’excédent net par risque est la différence entre les produits liés à un risque couvert sur un
exercice et le total des charges affectées au même risque sur le même exercice. Il est
déterminé pour chacun des risques couverts par la mutuelle sociale.
Les réserves libres sont les réserves statutaires ou facultatives destinées à renforcer la
situation financière pour faire face à tout aléa. Elles peuvent, sur décision de l'Assemblée
générale de la mutuelle sociale ou de sa structure faîtière, être affectées à des actions de
prévoyance ou de promotion sociale en faveur des bénéficiaires.
Ils sont utilisés dans le cadre du contrôle interne des mutuelles sociales et de leurs structures
faitières et sont suivis par l’Organe administratif de la mutualité sociale.
Ces indicateurs et ratios prudentiels ainsi que leurs modes de calcul et les normes admises
figurent dans le tableau ci-dessous.
- le rapport de l’étude de
1. Taux de croissance Bénéficiaires n - Bénéficiaires n-1 * 100 faisabilité (nouvelle
brut des mutuelle sociale) ou
Bénéficiaires n-1 - le plan de développement
bénéficiaires
stratégique de la mutuelle
sociale (ancienne mutuelle
sociale)
Les indicateurs visés par la Décision sont regroupés en trois (3) grandes catégories :
Ils comprennent :
Bénéficiaires n-1
Au numérateur :
Au dénominateur :
Le taux de croissance brute des bénéficiaires ainsi obtenu est comparé à celui que la
mutuelle sociale s’est fixée pour l’exercice en référence au rapport d’étude de faisabilité
fourni (pour une nouvelle mutuelle) ou à son plan de développement stratégique présenté à
l’organe administratif (pour une ancienne mutuelle).
Bénéficiaires n
Adhérents n
Au numérateur :
Le ratio ainsi obtenu, tout comme l’indicateur précédent, est comparé à celui que la mutuelle
sociale s’est fixé pour l’exercice en référence au rapport d’étude de faisabilité fourni (pour une
nouvelle mutuelle sociale) ou à son plan de développement stratégique présenté à l’Organe
administratif de la mutualité sociale (pour une ancienne mutuelle sociale).
Au numérateur :
Au dénominateur :
Le taux de pénétration ainsi obtenu, tout comme l’indicateur précédent, est comparé à celui
que la mutuelle sociale s’est fixé pour l’exercice en référence au rapport d’étude de faisabilité
fourni (pour une nouvelle mutuelle sociale) ou à son plan de développement stratégique
présenté à l’Organe administratif de la mutualité sociale (pour une ancienne mutuelle
sociale).
Il correspond à la proportion des personnes ayant renouvelé leur adhésion pour l’exercice.
Au numérateur :
Au dénominateur :
Norme UEMOA :
Cotisation au FNGéchéance
Au numérateur :
Au dénominateur :
Norme UEMOA :
Le taux de règlement à date échue de la cotisation au FNG ainsi obtenu doit être
obligatoirement égal à 100%.
Ils comprennent :
Le taux de charges de fonctionnement est la part des cotisations acquises au cours d’une
année affectée aux charges de fonctionnement de la mutuelle sociale au cours de la même
année.
Cotisations acquises n
Au numérateur :
Postes N° de comptes à
incorporer
Transports 62
Services extérieurs 63
Impôts et taxes 64
Charges de personnel 66
Frais financiers 67
Au dénominateur :
Cotisations 70
Norme UEMOA :
Le taux des charges de fonctionnement ainsi obtenu doit être inférieur ou égal à 20%.
Le taux de charges de fonctionnement brut est la part du total des produits d’une année
affectée à l’ensemble des charges de fonctionnement de la mutuelle sociale au cours de la
même année.
Postes N° de comptes à
incorporer
Transports 62
Services extérieurs 63
Impôts et taxes 64
Charges de personnel 66
Frais financiers 67
Au dénominateur :
Cotisations 70
Produits HAO 84
Reprises HAO 86
Subventions d’équilibre 88
Norme UEMOA :
Le taux de charges de fonctionnement brut ainsi obtenu doit être inférieur ou égal à 15%.
Ce taux permet de mesurer la part de fonctionnement utilisée pour 100 unités monétaires
de prestations.
Le taux de charges de fonctionnement par unité monétaire prestée est calculé comme suit :
Charges de prestations n
Au numérateur :
Transports 62
Services extérieurs 63
Impôts et taxes 64
Charges de personnel 66
Frais financiers 67
Au dénominateur :
N° de comptes à
Postes
incorporer
Charges de prestations 60
Norme UEMOA :
Le taux de charges de fonctionnement par unité monétaire prestée ainsi obtenu doit être
inférieur ou égal à 15%.
N° de comptes à
Postes
incorporer
Au dénominateur :
N° de comptes à
Postes
incorporer
Transports 62
Services extérieurs 63
Impôts et taxes 64
Charges de personnel 66
Frais financiers 67
Norme UEMOA :
Cotisations Acquises n
Ou
Cotisations Acquises n
Au numérateur :
N° de comptes à
Postes
incorporer
Charges de prestations 60
Au dénominateur :
N° de comptes à
Postes
incorporer
Cotisations 70
Norme UEMOA :
Le taux de sinistralité ainsi obtenu doit être compris entre 70% et 80%.
Quatre domaines ou dimensions de viabilité sont retenu(e)s, donnant lieu à quatre catégories
ou types d’indicateurs de viabilité. Il s’agit de :
- la viabilité institutionnelle,
- la viabilité administrative,
- la viabilité technique,
- la viabilité financière.
Ils permettent d’apprécier la capacité des organes et des instances de la mutuelle sociale à
assumer leurs fonctions ou rôles respectifs, conformément aux statuts de la mutuelle
sociale.
Ils prennent en compte le Taux de tenue des réunions des organes et des instances de la
mutuelle (TTR) et le Taux d’Investissement brut en formation (TIBF).
Il permet de mesurer la part des produits de la mutuelle sociale allouée à la formation de ses
membres, de ses organes et de son personnel.
Ils permettent de vérifier l’existence et la bonne tenue des outils de suivi administratif et
financier de la mutuelle sociale, notamment des adhésions, des cotisations, des prestations,
de la comptabilité et de la trésorerie.
Il permet de vérifier l’existence et la bonne tenue des outils de suivi financier de la mutuelle
sociale.
2. Indice de qualité globale du suivi de la gestion Cf. T8, Page 56 de l’ouvrage de BIT-STEP
administrative
(Score optimal = 7 points)
Dans les référentiels et les dispositifs de supervision et de surveillance mis en place par
l’organe administratif de la mutualité sociale, l’indicateur de suivi du portefeuille de risques
doit faire l’objet d’une attention particulière.
La viabilité technique est définie comme étant la capacité de la mutuelle sociale à assurer
dans le moyen et long terme, ses principales fonctions techniques que sont la mobilisation
des cotisations des membres et la prise en charge des prestations conformément aux
statuts, aux politiques et aux procédures adoptés.
Il mesure le niveau des erreurs commises dans le traitement et le paiement des prestations
et qui s’est soldé par un trop-perçu des prestataires de soins. Il est calculé à l’issue des
contrôles effectués sur les factures payées.
En effet, outre les contrôles effectués par les services techniques et financiers au moment
de la liquidation et du paiement des prestations, des contrôles a posteriori doivent être
effectués par les services compétents. Ces contrôles doivent porter sur au moins 5% des
factures traitées pour s’assurer que les paiements effectués sont conformes aux éléments
des factures présentées.
Outre les contrôles effectués par les services opérationnels et comptables au moment de la
liquidation et du paiement des prestations, des contrôles a posteriori doivent être effectués
par les services compétents. Ces contrôles doivent porter sur au moins 5% des factures
traitées pour s’assurer que les droits de paiements effectués servis sont conformes aux
éléments des factures présentées.
Ces contrôles doivent être opérés à tout instant.
Il renseigne sur la capacité de la mutuelle sociale à payer ses dettes à court terme (y compris
les provisions) à partir de sa trésorerie disponible ou réalisable de court terme.
N° de comptes à
Postes
incorporer
Réserves 11
Report à nouveau 12
Subventions d’investissement 14
Il renseigne sur la proportion des excédents générés au cours de l’exercice à partir des
cotisations acquises.
La solvabilité d'une branche de prestation (un risque long couvert) s'apprécie en s'assurant
que les ressources de cette branche permettent d'une part de couvrir le paiement régulier et
à échéance des prestations gérées au niveau de cette branche et d'autre part de faire face
aux dépenses de fonctionnement tout en maintenant le niveau des réserves réglementaires.
Le ratio de solvabilité permet d'établir une estimation de la capacité à long terme d'une
structure à rembourser ses dettes.
Il correspond au rapport des valeurs réalisables (actifs circulants) et disponibles sur les
dettes à court terme.
Il correspond :
Les valeurs mobilisables sont les créances (cotisations et autres créances), les titres de
placement négociables (obligations), les bons de trésor et les effets de commerce pour les
institutions qui les utilisent.
I = le capital investi
Les mutuelles sociales assurant des opérations de risque long doivent avoir le minimum de
liquidité possible dans les comptes courants non rémunérés.
Mode de Calcul : S = M / N
Un dossier de prestations sociales reçu doit être liquidé à moins de 30 jours à compter de sa
date de réception.
Ce ratio sert à mesurer le volume des dossiers en instance à la fin de la période, par rapport
à l'ensemble des dossiers reçus au cours de la période.
Ce contrôle permet de s'assurer que les droits servis sont conformes aux éléments du dossier
et aux émissions régulièrement réalisées.
DE L’EXERCICE 2022
OUEST-AFRICAINE
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D E C I DE :
Article premier :
Il est autorisé le report au Budget de l’Union 2022, les dépenses du Budget 2021 indiquées à
l’article 2 ci-après.
Article 2 :
PRESIDENCE
Acquisition de matériel
complémentaire pour le studio de 1-01-01-16-05- 13 995 000 13 995 000
18 Acquisition
montage 106-01-01
Marché n° 058/2021/MAR-COM,
Fourniture et installation de logiciel
et de matériel de sécurité au profit de 1-01-01-16-08-
19 la Commission de l'UEMOA, Acquisition 183 778 682 183 778 682
109-01-01
acquisition de firewall et de la
protection de messagerie Lot 1
Acquisition de
Marché n° 19/2021/MAR-COM du 07
20 matériel 7 200 000 7 200 000
juillet 2021,
informatique
Total Programme pilotage institutionnel 293 554 901
Total Présidence 293 554 901
Les dépenses ci-dessus indiquées seront inscrites au Budget des Organes de l’Union.
Article 3 :
Le report des dépenses visées à l’article 2 ci- dessus sera régularisé par un collectif
budgétaire.
Article 4 :
La présente Décision qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera publiée au
Bulletin Officiel de l’Union.
Pour la Commission,
Le Président