Anatomie de L'appareil Genital Masculin

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ECOLE DE FORMATION DES PERSONNELS DE LASANTE DE

BATCHENGA

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIEDE L’APPAREIL GENITAL MASCULIN

Par

Dr BAH Joseph Landry (MD)

Cibles : IDE1/TEK1
Année académique 2022/2023

Dr. BAH Joseph Landry 1


Objectifs de la leçon est de :
➢ Connaître l’anatomie de l’appareil génital masculin ;
➢ Décrire les testicules, les voies spermatiques, les glandes spermatiques et les organes génitaux
externes ;
➢ Décrire la physiologie de l’appareil génital masculin.

PLAN

CHAPITRE I : ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL MASCULIN


I. GENERALITES
II. LES TESTICULES
III. LES VOIES SPERMATIQUES
IV. LES GLANDES
V. LES ORGANES GENITAUX EXTERNES
VI. LE SPERME

CHAPITRE II : PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL MASCULIN


I. LA SPERMATOGENESE
II. LES MECANISMES DE LA REPONSE SEXUELLE MASCULINE

Dr. BAH Joseph Landry 2


CHAP I : ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL MASCULIN
I. GENERALITES
L’appareil génital masculin représente l’ensemble des organes qui assurent la production des gamètes mâles ou
spermatozoïdes, leur transport, leur métabolisme, leur stockage dans les voies génitales masculines, ainsi que leur
expulsion dans les voies génitales féminines lors de la copulation. C’est l’organe de la reproduction (fécondation) et
de la différenciation sexuelle.
L'appareil génital masculin se situe dans la loge antérieure du pelvis, en relation étroite avec la filière urinaire.
On le subdivise généralement en deux parties.
1. Les organes génitaux internes (OGI) qui comprennent :
➢ Les gonades, qui synthétisent les gamètes et les hormones sexuelles : testicules
➢ Les voies génitales, qui véhiculent et accueillent les gamètes : voies spermatiques et urètre
➢ Les glandes génitales, qui sécrètent des substances nécessaires à la survie des gamètes : prostate, glandes
séminales, et glandes de Cowper.
2. Les organes génitaux externes (OGE), organes de la différenciation sexuelle et de la copulation.

II. LES TESTICULES


1. Définition
Les testicules sont deux glandes ovoïdes situées dans les bourses ou scrotum en avant et en bas de la cavité
abdominale. Leur fonction est double : exocrine (synthèse des spermatozoïdes (gamètes masculins) et endocrine
(synthèse de la testostérone).

2. Situation
Initialement localisés dans la cavité abdominale, les testicules migrent pendant la vie embryonnaire à travers le canal
inguinal pour atteindre les bourses (scrotum). Ainsi, ils ne sont pas soumis à la température intra-abdominale qui dépasse
de 2 à 5 °C celle du scrotum. Le testicule gauche est situé plus bas dans le scrotum que le droit.

3. Morphologie externe
Les testicules sont ovalaires à grand axe oblique vers le bas et l'arrière. Ils pèsent environ 20 grammes pour une longueur
moyenne de 5 cm. Le testicule est entouré des tuniques qui le protègent et forment le scrotum :
➢ La peau à l'extérieur ;
➢ La tunique fibreuse moyenne, recouverte d'un muscle : le crémaster qui permet l'élévation du testicule ;
➢ La tunique vaginale avec ses deux feuillets.

Les testicules sont très sensibles à la température ; ils ne peuvent pas produire de spermatozoïdes viables à la
température centrale du corps (37 °C). La localisation externe du scrotum leur confère une température inférieure
d'environ 3 °C. Le scrotum est mobile. Il peut se contracter ou se relâcher en fonction de la température ou de l'excitation
sexuelle, et ce afin de rapprocher les testicules de la chaleur corporelle, par temps froid, et de les en éloigner, par temps
chaud (les testicules ont besoin d'une température constante). La mobilité scrotale dépend de deux muscles : le dartos
qui est un muscle lisse (il plisse la peau scrotale, sous l'action du froid), et le crémaster qui est un muscle strié (il permet
la remontée des testicules, lors de l'impulsion sexuelle). Les testicules sont recouverts par deux enveloppes : la vaginale
(superficielle) et l'albuginée (plus profonde).
Entre les deux séreuses, un espace mince contient un liquide lubrifiant permettant une certaine mobilité du testicule à
l'intérieur du scrotum. Au cours de certaines pathologies, du liquide peut remplir la cavité vaginale du testicule et la faire
gonfler. Si c'est de l'eau, on parlera d'hydrocèle, si c'est du sang, on parlera d'hématocèle.

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4. Morphologie interne
Le testicule est entouré par une capsule conjonctive interne blanchâtre et épaisse : l'albuginée. L'albuginée envoie des
cloisons conjonctives radiaires qui subdivisent le testicule en deux cents à trois cents lobules. Chaque lobule contient des
tubes séminifères contournés où se forment les spermatozoïdes. Les tubes séminifères contournés s'abouchent dans des
canaux qui vont eux-mêmes se jeter dans le début de la voie spermatique : le canal épididymaire ou épididyme.

5. Vascularisation
Les testicules sont vascularisés par trois artères qui cheminent dans le cordon spermatique et vont s'anastomoser :
➢ L’artère spermatique ;
➢ L'artère déférentielle ;
➢ L'artère funiculaire (ou crémastérienne).
Les testicules sont drainés par des plexus veineux qui remontent par le cordon spermatique.

6. Rapports
Les testicules se situent en arrière et au-dessous du pénis dans la région scrotale, en avant du périnée et au-dessous de
la région pubienne.

III. VOIES GENITALES


1. Définition
Les voies génitales transportent les spermatozoïdes du testicule jusqu'à l'urètre. On distingue :
➢ L'épididyme (organe pair) ;
➢ Le canal déférent (organe pair) ;
➢ L'ampoule déférentielle (organe pair) ;
➢ Le canal éjaculateur (organe pair) ;
➢ L'urètre (organe impair, voir chapitre Appareil urinaire).
Les voies génitales reçoivent au passage les sécrétions des glandes génitales destinées à assurer la survie et la mobilité
des spermatozoïdes, le tout formant le sperme.

2. Situation
➢ L'épididyme se situe dans le scrotum et coiffe le testicule.
➢ Le canal déférent prolonge l'épididyme et remonte jusqu'à la cavité pelvienne par le cordon spermatique (pédicule
contenant tous les éléments allant ou sortant du testicule), au travers du canal inguinal. Il croise ensuite l'uretère puis
atteint la paroi postéro- inférieure de la vessie, près du col.
➢ L'ampoule déférentielle est la dilatation terminale du canal déférent, réservoir pour les spermatozoïdes dans
l'intervalle des éjaculations.
➢ Le canal éjaculateur est inclus en entier dans l'épaisseur de la prostate. Il naît à la réunion de l'ampoule
déférentielle et de la vésicule séminale pour se jeter dans l'urètre prostatique au niveau d'une saillie : le verru
montanum.
➢ L'urètre commence au col de la vessie et se termine à l'extrémité de la verge. Il traverse successivement la prostate,
le périnée puis chemine à l'intérieur de la verge.

3. Morphologie
➢ L'épididyme possède une extrémité renflée : la tête, un corps et une queue. Il contient au niveau de la tête un
système canaliculaire en jonction avec les canaux testiculaires. Il recouvre la partie supérieure de chaque testicule. Il
est formé d'un conduit pelotonné de 6 m de long, le conduit épididymaire, et se compose de trois parties : la tête, le
corps et la queue. Les spermatozoïdes immatures sont pratiquement immobiles. Ils quittent le testicule et séjournent
un certain temps dans l'épididyme. Au cours de leur transport dans celui-ci, les spermatozoïdes deviennent mobiles

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et féconds. Quand la stimulation sexuelle conduit à l'éjaculation, le muscle lisse des parois épididymaires se
contracte vigoureusement, ce qui expulse les spermatozoïdes présents dans la queue de l'épididyme vers un autre
segment des voies spermatiques : le conduit déférent.
➢ Le canal déférent continue l'épididyme, il est long de 50 à 60 cm et possède une paroi musculaire très développée.
➢ L'ampoule déférentielle est une dilatation fusiforme qui reçoit l'abouchement de la vésicule séminale.
➢ Le canal éjaculateur est court (environ 2 cm).
➢ L'urètre est un canal de 16 à 25 cm de long en forme de S à l'état flaccide

4. Vascularisation
➢ L'épididyme est vascularisé par les artères épididymaires antérieure et postérieure, branches de l'artère
spermatique.
➢ Le canal déférent est vascularisé par l'artère déférentielle.
➢ L'ampoule déférentielle et le canal éjaculateur sont vascularisés de manière variée par la branche vésiculaire de
l'artère vésiculo- déférentielle, les artères prostatiques, vésicale inférieure et hémorroïdale moyenne.
➢ L'urètre est vascularisé par des branches issues des artères rénales, gonadiques, iliaques communes et internes, et
génito-vésicale.

IV. LES GLANDES GENITALES

1. Définition
Les glandes génitales masculines sont des glandes exocrines sécrétant des substances nécessaires à la survie et à la
mobilité des spermatozoïdes. Les produits de sécrétion de ces glandes forment avec les spermatozoïdes le sperme.
Les glandes génitales masculines sont au nombre de trois :
➢ La prostate : sécrétion aqueuse et alcaline dont la phosphatase acide ;
➢ Les deux vésicules séminales : sécrétion alcaline et glucidique (fructose) ;
➢ Les deux glandes de Cowper : sécrétion mineure, du liquide épais et transparent qui s'écoule dans l'urètre
spongieux avant l'éjaculation. Son rôle est de supprimer l'acidité de l'urine dans l'urètre.

À retenir
Le sperme a un pH alcalin (environ 8,3) qui le protège du milieu acide du vagin (pH à 4). Une éjaculation fournit environ
3,5 cm3 de sperme, sachant que l'on trouve normalement entre 60 et 120 millions de spermatozoïdes par centimètre
cube de sperme.

2. Situation
➢ La prostate se situe dans la loge antérieure de la cavité pelvienne, juste en dessous de la vessie. Elle entoure la
portion initiale de l'urètre.
➢ Les vésicules séminales sont placées en dérivation de la portion distale du canal déférent, elles s'abouchent dans
l'ampoule déférentielle.
➢ Les glandes de Cowper sont situées au niveau du bulbe de l'urètre.

3. Morphologie externe
➢ La prostate a une forme de châtaigne, avec une hauteur de 25 à 30 mm chez l'adulte. Elle est composée de cinq
lobes.
➢ Les vésicules séminales sont des glandes sacciformes, contournées en S, longues de 5 à 10 cm.
➢ Les glandes de Cowper sont de petites masses glandulaires, de la grosseur d'un noyau de cerise.

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À retenir
C'est au niveau de l'urètre où vont se déverser les gamètes et sécrétions de toutes les glandes génitales que va se
constituer le sperme définitif. Lors de l'éjaculation, le sphincter lisse de l'urètre se ferme et empêche le reflux du sperme
vers la vessie.

4. Vascularisation
➢ La prostate est vascularisée par les artères prostatique, vésicale inférieure et hémorroïdale moyenne.
➢ Les vésicules séminales sont vascularisées de manière variée par la branche vésiculaire de l'artère
vésiculo-déférentielle, les artères prostatique, vésicale inférieure et hémorroïdale moyenne.

5. Rapports
• La prostate se situe :
➢ Au-dessous de la vessie ;
➢ Au-dessus du plancher périnéal ;
➢ En avant du rectum ;
➢ En arrière de la symphyse pubienne.
• Les vésicules séminales sont situées :
➢ En arrière et en dessous de la vessie ;
➢ En avant du rectum.
Les glandes de Cowper sont situées soit dans le plancher périnéal, soit dans le muscle sphincter strié de l'urètre.

V. ORGANES GENITAUX EXTERNES


1. Définition
Le pénis ou verge est l'organe érectile de la copulation. Il est traversé par l'urètre et appartient tout à la fois à l'appareil
urinaire et génital (véhicule tantôt l'urine, tantôt le sperme).

2. Situation
Le pénis se situe en avant et au-dessous de la symphyse pubienne, en avant du scrotum où il pend en dehors de
l'érection.

3. Morphologie externe
Le pénis présente une morphologie différente suivant qu'il est à l'état flaccide (cylindre plat et mou) ou en érection
(augmente de volume, s'élève et devient rigide). Il présente deux parties :
➢ Une partie fixe postérieure : la racine du pénis, fixée au muscle transverse profond du périnée et aux branches
ischio-pubiennes ;
➢ Une partie mobile : le corps du pénis, qui se détache en avant et au- dessous de la symphyse pubienne et qui se
termine par une extrémité conique : le gland du pénis. Celui-ci est entouré d'un repli cutané, le prépuce, fixé au
gland par une bride cutanée : le frein du prépuce. L'extrémité distale de l'urètre : le méat urétral est situé à
l'extrémité du gland.

4. Morphologie interne
Le pénis comporte deux corps érectiles entourés par des enveloppes :
➢ Le corps caverneux, disposé à la face supérieure du pénis, qui naît de deux racines entourées chacune par un
muscle ischio-caverneux qui se réunissent pour former le corps caverneux ;
➢ Le corps spongieux, situé à la face inférieure du pénis, qui contient l'urètre et se termine par le gland du pénis. Il
est entouré à son origine (ou bulbe) par deux muscles bulbo-spongieux (ou bulbo- caverneux).

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À retenir
Lors de l'excitation sexuelle, on observe une cascade d'événements :
1. Déclenchement d'un réflexe au niveau de la moelle sacrée ;
2. Contraction de la musculature lisse de la prostate, des vésicules séminales et des canaux déférents amenant à la
formation du sperme ;
3. Dilatation et ouverture des vaisseaux irrigant les corps érectiles, et contraction des muscles ischio-caverneux qui vont
chasser le sang présent dans les racines du corps caverneux vers ce dernier et permettre l'érection ;
4. Contraction des muscles bulbo-spongieux qui vont permettre la vidange de l'urètre et donc l'éjaculation.

6. Vascularisation
Le pénis est vascularisé par les artères dorsales de la verge, les artères caverneuses, et bulbaires. Son drainage veineux
se fait par la veine dorsale de la verge. Son innervation est sous la dépendance des nerfs splanchniques et du plexus
hypogastrique inférieur.

VI. LE SPERME
C'est un liquide blanchâtre, légèrement collant, qui renferme les spermatozoïdes et les sécrétions des glandes annexes. Il
contient des nutriments ainsi que des substances chimiques protégeant et activant les spermatozoïdes. Le fructose
présent dans les sécrétions des vésicules séminales constitue le principal élément énergétique des spermatozoïdes. Les
prostaglandines contenues dans le sperme diminuent la viscosité du mucus du col de l'utérus et facilitent la progression
des spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme vers les trompes utérines. La présence de relaxine (hormone)
et de certaines enzymes dans le sperme accroît la motilité des spermatozoïdes. L'alcalinité relative du sperme (pH : 7,2 à
8) neutralise l'acidité du vagin (pH : 3,5 à 4) et protège les spermatozoïdes (ces derniers perdent leur mobilité dans un
environnement acide [pH < 6]). La quantité de sperme éjaculé au cours d'une éjaculation est de 2 à 6 ml, chaque millilitre
contient entre 10 et 50 millions de spermatozoïdes.

CHAP II : PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL MASCULIN


Bien qu’elle soit assez complexe dans son ensemble, la physiologie du système reproducteur masculin repose sur deux
phénomènes essentiels : la réponse sexuelle et la spermatogenèse.

I. LA SPERMATOGENESE
Ce terme désigne l'ensemble des phénomènes qui se déroulent dans les tubules séminifères contournés et qui mènent à
la production des gamètes mâles, les spermatozoïdes. Ce processus débute chez les garçons au moment de la puberté
(vers 14 ans) et se poursuit durant toute la vie. Les testicules adultes fabriquent plusieurs centaines de spermatozoïdes
par jour. La spermatogenèse dure entre 2 et 3 mois. Elle débute dans les tubules séminifères des testicules et s’achève
dans l’épididyme où les spermatozoïdes terminent leur maturation et acquièrent leur mobilité et leur capacité à féconder
l’ovule. Le processus complet de la spermatogenèse dure de 64 à 72 jours.
L’anatomie du spermatozoïde indique à quel point sa forme est adaptée à sa fonction. En effet, le spermatozoïde est
muni d’une queue, le flagelle, qui lui permet de se propulser sur de grandes distances (voir la figure 6). Le noyau contient
le matériel génétique paternel que le spermatozoïde transmettra au futur embryon. L’acrosome, pour sa part, contient des
enzymes permettant au spermatozoïde de percer l’enveloppe de l’ovule pour y pénétrer lors de la fécondation. Une fois
dans les voies génitales de la femme, les spermatozoïdes peuvent vivre 72 heures en moyenne.

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II. LES MECANISMES DE LA REPONSE SEXUELLE MASCULINE

1. L'érection
Elle se produit quand le tissu érectile du pénis, les corps caverneux en particulier, s'engorge de sang. À l'état normal, les
artères irriguant le tissu érectile sont en constriction et le pénis est flaccide. L'excitation sexuelle déclenche un réflexe qui
stimule ces artères et entraîne leur dilatation. Les espaces vasculaires des corps caverneux se remplissent alors de sang
et le pénis grossit, s'allonge et se raidit. L'augmentation du volume du pénis ainsi produit comprime les veines qui le
drainent, ce qui ralentit la sortie du sang et maintient l'érection. Le réflexe qui mène à l'érection peut être déclenché par
une variété de stimuli : caresses, odeurs ou sons agréables, rêves érotiques. Les émotions et les pensées peuvent aussi
inhiber l'érection, ce qui provoque une constriction des artères des corps caverneux (artères hélicines) et le retour à l'état
de flaccidité.

2. L'éjaculation
C'est la projection du sperme à l'extérieur des voies spermatiques. Lorsque les influx nerveux responsables de l'érection
atteignent un seuil critique, un réflexe spinal est déclenché et une décharge massive d'influx nerveux traverse les nerfs
qui desservent les organes génitaux (L1-L2). Ces influx provoquent :
→ Des contractions péristaltiques des voies spermatiques et des glandes annexes qui déversent leur contenu dans
l'urètre ;
→ La constriction du sphincter lisse de l'urètre, empêchant l'expulsion d'urine et le reflux de sperme dans la vessie ;
→ Une série de contractions rapides du muscle bulbo-spongieux du pénis qui projettent le sperme à l'extérieur de
l'urètre. Ces contractions musculaires rythmiques sont accompagnées d'une sensation de plaisir intense, d'une
contraction musculaire généralisée, d'une augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire : c'est
l'orgasme. Après l'éjaculation commence une période de latence d'une durée de quelques minutes à plusieurs
heures ; au cours de cette période, l'homme est dans l'incapacité normalement de maintenir une érection.

III. La régulation hormonale de la fonction de reproduction


La régulation de la spermatogenèse est effectuée par des hormones hypophysaires et des hormones testiculaires. Parmi
ces dernières, la testostérone a de nombreux effets sur tout l’organisme humain.

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FIG 1 : L’APPAREILGENITAL MASCULIN

FIG 2 : MORPHOLOGIE INTERNE DU TESTICULE

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FIG 3 : VOIES GENITALES

FIG 4 : LE PENIS
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FIG 5 : LE SPERMATOZOIDE

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