Dossier D'organologie CLARINETTE
Dossier D'organologie CLARINETTE
Dossier D'organologie CLARINETTE
Professeur : M. Szendy
MATZ Stéphanie
DEUG 2
Sommaire
1. Introduction p4
8. Annexes p18
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« L’apparition de la clarinette au sein des instruments à
vent a amené avec elle un style d’écriture musicale nouveau, qui
apportait une voix expressive d’une richesse et d’une étendue
jusque-là inconnues. Brillante, tendre, mélancolique,
impénétrable, sombre, suave, elle préparait l’arrivée du
Romantisme qui, après Mozart qui lui a donné quelques-uns de
ses plus beaux chants, allait la porter aux sommets de
l’expressivité dramatique. Elle est persuasive et chaleureuse,
elle est digne de la musique des Dieux. »
Henry SAUGET
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1. Introduction
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2. Les origines de la clarinette
Pour trouver d’où est issue la clarinette il faut retourner avant l’ère
chrétienne, bien loin dans l’antiquité, pour y découvrir ses origines qui remontent
à l’Argoul Egyptien. On retrouve sa trace un peu partout dans le monde : Magudi
Indienne, Launedas Sarde, Caï ken doï Annamite, Aulos Grecque, Zummara Arabe.
De perce plus ou moins cylindrique, sans pavillon, ces instruments archaïques
possédaient plusieurs trous et une anche battante. Véhiculée par les conquérants,
les grands voyageurs, la musique homophonique avec ses instruments envahit
l’Occident. La fistula pastoralis prends le nom de Pastaralis qui devient en
Allemagne le Shalmeï, en Italie la Piffare, en France le Chalumeau.
Au Moyen Age, le chalumeau français était de forme cylindrique percé de
plusieurs trous, d’une anche introduite dans la partie supérieure du tube,
enfermée dans une petite boite surmontée d’un tuyau servant d’embouchure ;
l’anche n’était pas en contact avec les lèvres. Son étendue ne dépasse pas la 10e.
A l’origine de toute la famille des bois (clarinette, hautbois, cor anglais, basson),
le chalumeau sert la musique du Moyen Age ; il se suffit à lui-même et ne subit
pas de transformation. Cette désuétude est le fait que la musique homophonique
jusqu’au 19e siècle, puis polyphonique, n’évolue guère ; il faut attendre l’Ars Nova
(15e) mais surtout l’élan irrésistible de la Renaissance pour voir se transformer
l’Art musical et avec lui les instruments.
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siècle sur le Romantisme. La clarinette va s’adapter et les transformations qui lui
sont apportées vont lui permettre de s’intégrer dans ces changements,
d’interpréter au mieux l’écriture des classiques, les sentiments, les états d’âme
des romantiques. En 1720, Joseph Faber, maître de chapelle à Anvers est l’un
des premiers à avoir utilisé la clarinette à l’orchestre, puis Vivaldi. Vers 1750,
Rameau l’emploi dans ses opéras, Acanthe et Céphise, Zoroastre. Gluck dans
Alceste, en 1767. Molter, au service du Margrave de Bade Durlach, écrit 4
concerti. L’école de Mannheim, Gossec, Pokorny et Stamitz écrivent aussi pour la
clarinette.
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3. La clarinette du XXIème siècle
1) Le barillet
2) Le corps du haut
3) Le corps du bas
4) Le pavillon
Il est de forme conique ; son rôle est important. Par un choix judicieux, il
peut jouer considérablement sur la rondeur du son dans le grave. Il peut
permettre d’obtenir la 12ème avec plus de netteté et de clarté.
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5) Le bec
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lumière, les flancs et le plafond. Un toilage fin donne l'aspect final de la chambre
sonore. Un polissage de la perce est réalisé au touret. Un passage à la brosse
flanelle, utilisant une pâte à aviver, permet de donner au bec son aspect final. En
dernière opération, la table est verrée sur un marbre avec un papier extra fin.
6) Les anches
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4. La famille des clarinettes
Cette clarinette est la plus petite et la plus aiguë de toutes les clarinettes.
Elle était très utilisée auparavant dans les Bandas des pays du sud de l'Europe,
notamment dans la musique militaire italienne. On peut noter son utilisation par
Verdi dans le Bal masqué. Aujourd'hui cette clarinette est très rare bien que de
plus en plus de compositeurs contemporains l'utilisent aujourd'hui dans leurs
oeuvres pour sa sonorité perçante.
3) La petite clarinette en Ré
4) La clarinette en Ut
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5) La clarinette en Si bémol
6) La clarinette en La
7) Le cor de basset en La
8) Le cor de basset en Fa
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du cor. D'ou l'appellation "cor de basset" le qualificatif "basset" désignant le
registre de "petite basse" propre a cet instrument. Avec une sonorité tendre et
voluptueuse, plus proche encore de la voix humaine que celle de la clarinette, le
cor de basset fut beaucoup utilisée par Mozart dans de nombreux divertimento
en trio. Mais on notera plus particulièrement le solo magnifique de deux cors de
basset au début de son requiem.
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13) La famille des clarinettes
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5. Les différentes techniques
1) La position du clarinettiste
Il faut se tenir droit, sans raideur, la cage thoracique bien dégagée afin
de laisser fonctionner librement les poumons. La position tronc penché en avant
est gênante ; dans ce cas et pour corriger ce défaut il est recommandé pour
obtenir une bonne position verticale, de s’aider d’un mur par exemple ;
l’instrumentiste s’y appuiera comme s’il voulait que l’on mesure sa hauteur, tête
et pieds contre le mur. La répétition de cet exercice lui permettra d’obtenir un
aplomb parfait qui facilitera ses exécutions et lui donnera une certaine
prestance. Les coudes seront légèrement écartés et non collés au tronc, les
doigts recourbés à un centimètre des anneaux. Le clarinettiste tiendra son
instrument et l’embouchera de telle sorte que la clarinette fasse avec le corps un
angle de 40° environ, seul position valable pour avoir un son naturel. Le travail
debout est vivement conseillé, bien que pour éviter la fatigue on puisse de temps
en temps adopter la position assise. Dans ce cas, ne jamais poser la partition sur
une table, (position trop penchée). Debout ou assis, l’instrumentiste veillera
toujours à se tenir tête droite et tronc vertical afin de libérer la colonne d’air.
Pour respecter la position indiquée précédemment une seule méthode ; placer
toujours la partition musicale sur un pupitre, à la hauteur des yeux.
2) L’embouchure
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3) Comment poser un son ?
C’est ici que la langue joue un rôle important. C’est au moment ou celle-ci
libère l’anche que le son se produit ; la lèvre inférieure étant placée comme
demandé, la langue pourra, s’en être gênée, faire son travail. Elle ne frappera pas
l’anche violemment, mais elle se retirera pour laisser l’air passer le souffle dans
le bec, c’est à ce moment que se produira le « tu » désiré. Faut il se servir du
bout ou du gras de la langue pour obtenir le résultat ? Et bien tout d’abord il ne
faut pas contracter le muscle sinon on risque le « couic », le « canard » ; on se
servira du bout de la langue ou de sa région très proche tout en la maintenant
souple sans aucune contraction pour obtenir ainsi un « tu » très doux qui sera le
départ du phrasé que vous voulez naturel.
a) Le staccato
Cela indique que les notes doivent être détachées les unes des autres. On
détache avec le bout de la langue de la même manière que quand on pose un son.
La langue doit rester souple pour que les attaques soient douces. Pour détacher
plus vite il est nécessaire de s’entraîner sur les gammes ou dans les études en
commencent toujours doucement pour ne pas se crisper.
b) Le quart de ton
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d) Le glissando
Michel Arrignon, Philippe Cuper, Alain Damiens, Paul Meyer, Pascal Moraguès
Michel Portal et Sabine Meyer sont quelques grands interprètes d’aujourd’hui.
Ils régalent nos oreilles en revisitant les chefs d’œuvre de Mozart, Brahms,
Weber, Schumann, Poulenc, Debussy, Saint-Saëns, Copland, Milhaud, Nielsen,
Arnold, etc.
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7. Conclusion
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8. Annexes
Un chalumeau
Le bec, l’anche
et la ligature
Le corps du bas et
les clés de
l’auriculaire
Des anches de
clarinette en si
bémol
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