10 - La Construction Du Sujet de Social

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UE 1.

1 - La construction du sujet social


(10)
Lecture support FOAD  :

Page 6 : il n’est pas nécessaire de retenir les concepts de « famille souche » et « famille communautaire ».

Page 13 :
- Paragraphe « dans la perspective sociologique […] on vit » : on reverra cela en sociologie au second semestre
- Il n’est pas utile de retenir « MEAD (1934) […] lui-même ».

Page 14 : concept d’estime de soi surtout à retenir.

Page 15 : Sullivan et Denzin peuvent être laissés de côté.

Préparation de la remédiation  :

FOAD en 3 parties :
- Le sujet dans la famille : les ESI qui ont un nom de famille commençant par A jusqu’à G travaillent sur cette
partie  :
Quelle est l'importance de la famille dans la construction du sujet ?
La famille est la première institution dans laquelle on grandit. Elle a un rôle prépondérant dans la construction du
sujet social.
Ce sont les premiers exemples que l’on a donc on s’en inspire le plus.
C’est à travers la famille que l’on se construit.

Notre mère est notre premier objet d'amour ?


Mère  : sens psychanalytique. Dans les textes, la mère a un rôle prépondérant dans le développement de l’enfant.
Le mot «  mère  » veut dire en psychologie = personne qui s’occupe le plus de l’enfant.
A l’époque, souvent les mamans rester à la maison et le papa allait travailler. Maman et papa  = soins partagés ajd.

Est-ce que la construction du sujet se résume par la figure maternelle ou paternelle ?


La figure maternelle peut être incarnée par d’autres personnes  : mamie, tante, nounou…
La figure paternelle peut aussi être incarnée par d’autres hommes qui vont être autour de l’enfant.

Evolution du concept de la famille à travers notre société et l’histoire :


Ajd, on est plus uniquement dans des familles avec mari, femme, enfant. Ajd : famille recomposée, monoparentale.
Il y a des familles variées dû à l’évolution de notre société.
Différentes formes de polygamie (au sens du mariage) :
- Polyandrie : plusieurs maris
- Polygynie : plusieurs femmes.

- Le sujet dans ses relations sociales : les ESI ayant un nom de famille commençant par la lettre H jusqu’à O
travaillent sur cette partie  :
Attachement : lien qui relie 2 personnes.

- L’identité sociale : les ESO ayant un nom de famille commençant par la lettre P jusqu’à Z travaillent sur cette
partie.
L’identité sociale se construit en relation avec les autres.

Pour la partie du cours qui correspond à la première lettre de votre nom de famille, vous extrayez une question à
poser à l’ensemble des autres camarades lors du cours de mercredi.
 Exemple (pour la partie 3) : comment se construit l’identité sociale ? Vous y répondrez en grand groupe au
début du cours.

I. Introduction : L’homme social :


« L’individu est essentiellement social. Il l’est non par suite de contingences extérieures, mais par suite d’une
nécessité intime. Il l’est génétiquement ».

L’homme n’est pas avec des gens parce qu’il est obligé de l’être, il l’est car c’est un besoin vital.

II. Lien social et développement chez l’enfant :


Le lien social et affectif est essentiel dans le développement de l’enfant. Ce serait presque une nécessité vitale.

Le bébé est un être social de façon innée. Expérience de Sagi et Hoffman : l’enfant dès sa naissance est capable de
reconnaitre la voix d’une personne par rapport à une voix artificielle d’un ordinateur.

Besoin vital de lien affectif privilégié :


- Expérience de Frédéric II de Sicile au XIIIème siècle : il voulait savoir s’il y avait une langue maternelle
commune dans le monde entier. Il a donc placé des bébés en isolement total avec des nourrices muettes qui
s’occupaient seulement du change et de la nourriture. Tous les enfants sont morts avant 8 ans.
- Théorisation de l’hospitalisme : après 2GM, bcp d’enfants se sont retrouvés orphelins. Se sont rendus
compte que les enfants qui se trouvaient dans les orphelinats souffraient d’hospitalisme = dépression
majeure et se laissait presque mourir car il n’avait pas suffisamment d’affection pour tenir
psychologiquement.
- Théorie de l’attachement.

III. Et chez les adultes ?


Quels sont les risques d’une vie ermite ?
 Théorie de l’acédie de Gewirtz et Baer : montrent les conséquences psychologiques d’une vie en ermite
(idem SDF)  troubles psycho de l’ordre de la dépression, trouble du comportement, apathie (ne plus savoir
communiquer)

Evolution de la vie carcérale  aller voir le film ligne verte. Notamment en FR et en EU pour éviter le phénomène de
torture blanche = phénomène par lequel on isole un détenu dans une pièce capitonnée (sans notion jour/nuit, sans
relation…).

L’homme = un animal « grégaire » = homme qui a besoin de vivre un minimum en communauté. Sentiment
d’appartenance = besoin fondamental.

IV. L’homme animal social, oui, MAIS…


La vie en société comprend :
1. La recherche de similitude (social)
2. La recherche de singularité (psycho)

« Être social, c’est avoir une identité personnelle au travers d’une appartenance à un
groupe de référence ».

V. Définition globale et origine de la psychologie sociale :


Discipline au carrefour de la psychologie et de la sociologie. Etude scientifique des processus psychologiques
déterminant la manière dont l’individu perçoit, mémorise, juge et agit sur son environnement social…

Développement exponentiel à partir du XIXème siècle, surtout après la 2GM. Etude des conflits sociaux.

Selon les auteurs :


- « La psychologie sociale tend à comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments, les
comportements moteurs des êtres humains sont influencées par un autrui »
- La psychologie sociale est une discipline où l’on étudie de façon systématique des interactions humaines et
leurs fondements psychologiques
- « La psychologie sociale est l’étude scientifique de la façon dont les gens se perçoivent, s’influencent et
entrent en relation les uns avec les autres »

Objet d’étude :
La psychologie sociale étudie les relations individu/société. Transformation des comportements/caractéristiques
psychiques de l’individu en société.
L’homme se construit au fur et à mesure de ses confrontations à des situations sociales.

Différents niveaux d’analyse :


En psychologie sociale, bcp d’expériences dans un but de recherche de causalité. Volonté d’expliquer et de prédire.

Différents niveaux d’analyse :

VI. Psychologie sociale : concepts étudiés et expériences associées :

A. Préjugés, stéréotypes et catégorisation :


Pré-jugé : « attitude négative ou une prédisposition à adopter un comportement négatif envers un groupe, ou
envers les membres de ce groupe, qui repose sur une généralisation erronée et rigide ».

Pré-jugement : juger la personne avant de la connaitre. On se fie à son apparence physique ou son appartenance
culturelle = idée préconçue.
Cela peut nous amener à la discrimination : comportement négatif à l’égard des membres d’un exogroupe vis-à-vis
duquel nous entretenons des préjugés.

Expérience de Lapière.

Stéréotypes : croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles (traits de


personnalité/comportements) d’un groupe de personnes.
Pas que négatif (différent de préjugé).

Expérience d’Allport.

B. Le changement d’attitude :
Allport : « état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui
exerce une influence directive ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et à toutes les situations
qui s’y rapportent ».
Représentation mentale qui résume notre évaluation à l’égard d’un objet.

Théorie de l’action raisonnée :


On peut changer l’attitude de qqn par 3 façons / 3 composantes d’une attitude :
- Cognitive (le pouvoir des mots)
- Affective (le pouvoir des émotions)
- Conative (le pouvoir des comportements).

Le pouvoir des mots dans le changement d’attitude :


Théorie de la dissonance cognitive = comportements inhabituels.
- Comment l’être humain fait-il pour gérer des tensions dues à des informations incompatibles ?

Expérience : l’échec d’une prophétie au sein d’une secte


pour comprendre comment un individu peut autant être
influencé par d’autres individus.
Etude des rumeurs : bruit qui court, rumeur publique.
Le pouvoir des émotions dans le changement d’attitude :

Le pouvoir des comportements :

Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens :


Low-ball : technique des commerciaux = décrire avantages des produits et minimiser les inconvénients.

Le pied dans la porte : qqn qui pour nous faire acheter des livres va nous demander si on aime lire. A cette question
on ne peut pas répondre non. On a le pied dans l’engrenage et engagement de + en + avec la personne 
impossibilité de répondre non  souscrire à un abonnement.

La porte au nez : on dit à une personne qu’il nous manque 1000 euros et qu’on lui demande seulement 20 euros ; la
personne se sent obligée de dire oui.
C. Normes et rôles sociaux :

Norme : ensemble des règles et prescriptions portant sur la façon de percevoir, de penser, de sentir et d’agir.
 Echelles de référence ou d’évaluation qui définissent une marge de conduites, d’attitudes et d’opinions
permises ou non moralement.

Rôle social : ensemble de normes et d’attentes qui régissent le comportement d’un individu, du fait de son statut
social ou de sa fonction dans un groupe.
 Codifiés/explicites vs implicites/informels
 Détermine place et tâches de chacun au sein du groupe.

La proxémie :
Norme implicite concernant la distance attendue entre les personnes selon la situation.

4 types d’espaces personnels au sein de la culture nord-américaine :


- Intime
- Personnelle
- Sociale
- Publique
Mais en fonction des régions/âge/sexe/circonstances.

Das experiment : but = montrer l’impact des rôles sociaux sur les conduites des gens.

D. Conformisme et soumission à l’autorité :


Conformisme : tendance à se conformer aux usages, à accepter les manières de penser ou d’agir du plus grand
nombre, les normes sociales.
 Situations dans lesquelles existe une norme dominance au préalable : les individus acceptent le système de
comportement ou de jugement qu’elle privilégie.
Expérience de Asch.
Expérience de Latane et Darley : l’aide à la victime.

Soumission à l’autorité : lorsqu’un individu change de comportement afin de se soumettre aux ordres émanant
d’une autorité perçue comme légitime.
Expérience de Milgram : but = déterminer jusqu’où les individus peuvent aller, simplement parce qu’une personne
qui représente une supériorité leur a demandé.
 Expérience a priori sur le rôle de la punition dans l’apprentissage.
 Un participant/un compère tirent leur rôle au sort (truqué).
 Apprentissage de mots associés et punition par des chocs électriques croissants.

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