Fascicule Comptabilité Générale TOME 1 VERSION 2018
Fascicule Comptabilité Générale TOME 1 VERSION 2018
Fascicule Comptabilité Générale TOME 1 VERSION 2018
GENERALE SYSCOA
TOME 1
EXERCICES ET
APPLICATIONS CORRIGEES
AUTEUR
FODE CISSE
Doctorant en finances
Expert comptable spécialisé en IAS/ IFRS
Commissaire aux comptes
Auditeur international
Chargé de cours
+15 ans d'expérience à l'étranger et au Sénégal
INTRODUCTION GENERALE
Le présent module est d’ailleurs consacré à l’étude des mécanismes de base sur lesquels
la comptabilité s’appuie, son caractère historique tient au fait qu’elle enregistre les effets
des opérations juridiques et économiques de l’entreprise une fois qu’elles ont eu lieu et
qu’elles sont connues d’une manière certaine
L’enregistrement chronologique et détaillé des faits intéressant l’entreprise conduit :
* D’une part à suivre les modifications des éléments composants du patrimoine,
traduit par le BILAN
* D’autre part à regrouper dans un compte de produits et charges (CPC) les
éléments ayant une influence sur le résultat de l’entreprise
La comptabilité générale, répond au besoin juridique (la tenue de la comptabilité
régulière à l’aide d’un journal général, grand livre et une balance de vérification, elle
répond également à un besoin fiscal car la comptabilité et les impôts vont ensemble
càd la fiscalité est déterminée sur la base de la comptabilité des effets comptables
enregistrés.
Ce module est entièrement conforme aux normes de SYSCOHADA.
Deux précisions doivent être apportées :
Le cadre comptable utilisé tout au long de ce module est celui du modèle normal qui
concerne plus spécialement les moyennes et les grandes entreprises mais qui peut être
applicable aussi aux petites entreprises lorsque celles –ci décident à leur convenance de
ne pas utiliser le model simplifié Système Normal et Système Minimum de Trésorerie
Ce module étant essentiellement un module d’initiation à la pratique comptable, seuls
les 1ers document de synthèse (Bilan , C.P.C , Balance et flux net de tresorrie ) y seront
étudiées
Ce module sera dispensé normalement à toute personne comptable, gestionnaire, et
d’une manière secondaire pour les bureautiques et secrétaires direction.
Il se voudrait d’être le précieux instrument de travail de tous les professionnels de la
comptabilité de tous ceux qui souhaitent actualiser leurs connaissances .
SOMMAIRE
Titre 1
CHAPITRE 1 L’ENTRPRISE
CHAPITRE 2 : LES ACHATS ET LES VENTES DE MARCHANDISES
CHAPITRE 3: LES EMBALLAGES
CHAPITRE 4 LES MODES DE REGLEMENT
CHAPITRE 5 ET LES EFFETS DE COMMERCE
Titre 2
I- DEFINITION
L’entreprise est un organisme financièrement indépendant ou une unité de travail qui par la
combinaison des facteurs de production (technique, financier, humain) produit des biens et services
destinés à être reconduis sur le marché en vue de réaliser un profit (bénéfice).
Elle peut se faire en raison de l’origine des capitaux, de la taille, ou selon le secteur d’activité.
Selon la nature juridique, nous pouvons distinguer les entreprises privées, publiques et semi-
publiques
Dans les entreprises privées, les capitaux proviennent entièrement du privé. Ainsi nous avons :
Ainsi une entreprise est individuelle lorsque son patrimoine est confondu au patrimoine de
l’entrepreneur.
L’entreprise est qualifiée de société unipersonnelle lorsque son patrimoine est distinct de celui de
l’entrepreneur.
Une entreprise est dite semi-publique lorsque les capitaux proviennent en partie du publique et du
privé.
Elle se fait en fonction des grands secteurs d’activités que sont : le secteur industriel, distribution et
agricole.
Ces entreprises transforment les matières premières et consommables en produits finis : UNILEVER,
UNICAO, COSMIVOIRE
Une entreprise est dite de distribution lorsqu’elle revend en l’état, sans transformation les
marchandises achetées
Elles sont celles qui vendent des services, c’est le cas de la société orange, d’un jeune coiffeur etc…
Cette classification est très importante car la dimension est en liaison directe avec le type et la
complexité de son organisation.
Cependant il est très difficile d’arrêter un critère selon lequel les entreprises peuvent être classées
en fonction de leur dimension.
NB : il est important de relativiser cette classification car elle est fonction du niveau de
développement du pays.
Ainsi une grande entreprise en Côte d’Ivoire n’est qu’une moyenne entreprise en France et une toute
petite entreprise aux U.S.A
L’entreprise est organisée en grande fonction. Une fonction peut être définie comme un ensemble
d’action nécessaire à la réalisation d’un même objectif global.
- la fonction commerciale
- la fonction technique
- la fonction comptable et financière
- la fonction de personnel
- la fonction de sécurité
- la fonction administrative
A- LA FONCTION COMMERCIALE
1- La fonction approvisionnement
Elle être définie comme l’ensemble des tâches nécessaires à la recherche de fournisseur,
B- LA FONCTION TECHNIQUE
Elle est généralement rencontrée dans les entreprises industrielles. Elle a pour but de préparer le
travail de transformation, de le faire exécuté et d’en contrôler les résultats.
Objet de notre cours, la fonction comptable et financière est chargée de la saisie des informations
chiffrées et de recherche et la gestion des capitaux.
D- LA FONCTION DE PERSONNEL
L’ensemble des tâches assignées à cette fonction est la recherche et la gestion des ressources
humaines
E- LA FONCTION DE SECURITE
Cette fonction est chargée de la protection des biens et des hommes au sein de l’entreprise.
F- LA FONCTION ADMINISTRATIVE
La plus importante selon FAYOL, car toute bonne gestion dépend d’elle. Selon FAYOL, gérer une
entreprise c’est : « prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler »
Pour assurer son fonctionnement l’entreprise dispose de moyens financiers, techniques ou matériels
et de moyens humains.
Ce sont des ressources financières dont dispose l’entreprise. Elles se divisent en ressources externes
(emprunts, subventions) et en ressources internes (réserves, bénéfices générés par l’entreprise)
Ce sont les outils de travail (différents types de matériels : bureau, transport, matériels et outillages,
informatique) et les matières utilisées dans le processus de fabrication.
Une entreprise ne constitue pas un système isolé, elle est en relation avec les autres agents
économiques. Ses relations avec les autres agents se traduisent par les échanges de biens de service
de monnaie et d’informations. A ce titre, nous pouvons dire que l’entreprise un carrefour
d’échanges.
A- LES PARTENAIRES DE L’ENTREPRISE
Les principaux partenaires de l’entreprise sont : les fournisseurs, les ménages, les clients, l’Etat et les
établissement financiers.
1- Les fournisseurs
Sur ces marchés, l’entreprise se procure : les biens d’équipement nécessaires à ses opérations de
production dans ce cas on parle d’investissement et se procure les marchandises et matières pour
son exploitation.
2- Les ménages
C’est le marché qui fournit la force de travail nécessaire à l’entreprise. En contrepartie de cette force
de travail les ménages reçoivent une rémunération appelée communément Salaire.
3- Les clients
C’est l’ensemble des marchés où sont écoulées les marchandises ou les produits finis de l’entreprise
4- L’État
Il soutient l’entreprise en le protégeant et en lui versant des subventions. Mais se fait également
soutenir par l’entreprise en leur prélevant des impôts et des cotisations sociales.
C’est l’ensemble des marchés de capitaux ou ressource financière de l’entreprise. Ils sont
constitués de banques, des CECP, des mutuelles, des organismes financiers nationaux ou
internationaux.
Fournisseurs Etat
Monnaie Subvention
Marchandises,
produits finis
Force de travail
Ménage Client
Salaire Monnaie
Etablissements RDM
Financiers Remboursement Monnaie
intérêt
La comptabilité est une technique permettant de saisir, d’enregistrer et de classer les données de
bases chiffrées. Elle est destinée à fournir, après traitement approprié, un certain nombre de
renseignement d’ordre juridique et économique aux utilisateurs intéressés.
Du point de vue juridique, toute opération réalisée par une entreprise doit laissée une trace écrite.
En saisissant et en enregistrant les informations chiffrées, la comptabilité apparaît comme un moyen
de preuve. Elle permet à l’entreprise de savoir à tout moment ce qu’elle doit, à qui elle doit et ce
qu’on lui doit.
La tenue régulière d’une comptabilité permet à l’entreprise de fournir à l’Etat, les chiffres lui
permettant d’asseoir une politique économique, en calculant les agrégats tels que : la valeur ajoutée,
la PIB etc…
CHAP II : L’ANALYSE DES OPERATIONS
DE L’ENTREPRISE : LES FLUX
I- GENERALITE
La majorité des opérations d’une entreprise consiste à échanger avec les autres agents économiques
que sont : les fournisseurs, les clients, l’État, les établissements financiers, les ménages, les associés.
Prenons comme exemple : Mr KOUASSI qui achète des marchandises à crédit avec Mlle KOFFI pour
un montant de 100 000 F. Mr KOUASSI reçoit les marchandises en provenance de Mlle KOFFI. En
retour, il doit 100 000 à Mlle KOFFI. Nous observons à travers cette opération deux mouvements de
valeur de sens inverse qui peuvent être schématisés comme suit :
Marchandises
KOUASSI KOFFI
100 000
Dettes
A- DEFINITION
On appel flux, les mouvements de biens (achat de marchandises, vente de marchandises) de
monnaie (encaissement, décaissement) et de services (consommation d’électricité, d’eau et de
téléphone).
Ces mouvements peuvent être externes lorsqu’ils mettent en relation 2 agents économique ou
internes lorsque le mouvement est interne à un agent économique
Ils sont des mouvements de valeur entre l’entreprise et un autre agent économique. Ils sont
bilatéraux car ils ont toujours une contre partie caractéristique des échanges effectués. Les flux
externes se décomposent en plusieurs catégories à savoir :
- les flux dits réels (car portant sur des biens réels)
- les flux quasi réels (car portant sur des services marchand ou des prestations de services tels
que : le transport, le loyer, le téléphone)
- les flux dits financiers (car portant sur des mouvement de monnaie (espèce et valeur
assimilés tel que : chèque, effet de commerce) de créances et dettes qui se transformerons
en monnaie à leur échéance).
NB : La valeur d’un flux réel ou quasi réel a pour contre partie un flux financier
En conséquence, nous pouvons dire que l’entreprise apparaît comme un centre d’échanges de flux
réels contre un flux financiers
A l’opposé des flux externes, les flux internes ne concernent que l’entreprise et correspondent à des
déplacement ou à des transformations de valeur dans l’entreprise. Ils ne sont pas bilatéraux, ils sont
représentés par une seule flèche.
Exemples : passage d’une matière d’un atelier à l’état suivant. Transfert de fond de la surccursale de
bouaké à la caisse de siège à abidjan.
- l’origine, la provenance, le point de départ, les moyens qui ont permis la réalisation de
l’opération : c’est la ressource dans l’opération.
- La destination, le point d’arrivé, l’utilisation, ce qu’on obtient, la finalité : c’est l’emploi de
l’opération.
Toute opération génère un flux qui doit être analysé en emploi et en ressource, d’où l’égalité emploi
= ressource
Travail à faire : analyser l’opération en emploi et en ressource chez konan et KB sachant que
l’opération est fait à crédit:
Certaines opérations entraînent soit un accroissement de valeurs, soit une diminution de valeur. On
dit que ces opérations engendrent un résultat qui peut être bénéficiaire ou déficitaire.
Dans ce cas, l’utilisation d’une ressource ne permet d’obtenir un emploi de valeur inférieur
Exemple : Mr KOUADIO vend à son client Koné des marchandises pour 4 200 000. Ces marchandises
avaient coûter 5 000 000.
Dans ce cas, l’utilisation d’une ressource donnée permet d’obtenir un emploi de valeur supérieur.
Exemple : Koné vend les marchandises achetées chez Kouadio à 5 900 000 au comptant contre
chèque
Si les schémas de flux permettent d’illustrer les mouvement de valeur, ils présente l’inconvénient de
ne pas faire ressortie les emplois et les ressources.
L’analyse est alors faite pour chaque flux dans un tableau mentionnant la nature de l’emploi et
ressources et les montants. Ce tableau se présente comme suit
2 mars : Création de l’entreprise avec un apport de 40 000 000 dont les ¾ déposés en banque et le
reste versé en caisse.
5 mars : Achat de marchandises avec diby 15 000 000, dont la moitié réglée par chèque et le 1/6
réglé en espèce.
7 mars : Vente d’un lot de marchandises à konaté 8 000 000. ¼ réglé en espèce. Ce lot de
marchandises avait coûté 5 000 000.
10 mars : Régler en espèce la dette du fournisseur Diby et la facture SODECI pour 400 000
15 mars : Acquisition d’un matériel de fabrication 2 700 000 dont le tiers réglé par chèque (1/3).
I- GENERALITES
A- DEFINITION
B- STRUCTURE DU BILAN
Bilan
actif Passif
- l’actif immobilisé
- l’actif circulant
- la Trésorerie-actif
1- L’actif immobilisé
Ce sont les biens durables de l’entreprise.
- Les charges immobilisées (les frais d’établissement, les charges à répartir sur plusieurs
exercices, les primes de remboursement d’obligations)
- Les immobilisations incorporelles (le fonds commercial, les logiciels, les brevets, les licences)
- Les immobilisations corporelles (terrains, bâtiments, matériels, mobiliers etc ….)
- Les immobilisations financières (les avances versées, les dépôts et cautionnements, les prêts,
les titres de participation, les titres immobilisés)
2- L’actif circulant
3- Trésorerie-actif
- Capital
- Des réserves
- Report à nouveau
- Résultat net
- Les subventions etc…
NB : l’ensemble des capitaux propres et des dettes financières représente les ressources
durables ou stables
3- Le passif circulant
Il représente les dettes à court terme ou le passif à court terme. Il est composé de plusieurs comptes
tel que :
- Fournisseur d’investissement
- Fournisseur d’exploitation
- Dettes sociales et fiscales etc…
4- La trésorerie passif
Ce sont les engagements pris auprès des établissements financiers et qui doivent se dénouer dans un
bref délais. Les comptes qui matérialisent cette masse sont :
- Découvert bancaire
- Escompte crédit ordinaire
- Soldes créditeurs de banque...
NB : les écarts de conversions ne sont pas des masses, mais matérialisent les gains et les pertes
latentes sur les créances et dettes libellées en monnaies étrangères.
III. PRESENTATION DU BILAN SYSCOHADA
-immobilisations corporelles
-immobilisations financières
-créances
Tresorerie-Actif Tresorerie-Passif
Application 1
Les postes du bilan de la société NANTI-CI, après inventaire, présentent les soldes ci-dessous en
milliers de francs.
Capital : 100 000, bénéfice : 5000, bâtiment : 32 000, titres de participation : 22 000, réserves : 3000,
matériel de bureau : 15 000, client : ? , matériel de transport : 21 000, caisse : 15 000, emprunts :
20 000, banque : 20 000, stock de marchandises : ?, Etat : 4 000, fournisseur : 18 000.
Selon les renseignements fournis par la comptabilité le bénéfice est égal à 1/3 des clients et le stock
de marchandises 2/3 des clients
Travail à faire :
Etablir le Bilan
Application 2
- Capital : 100.000.000
- Fournisseurs : ?
- Stocks de marchandises : ?
- Clients : ?
- Banque : 5.000.000
Travail à Faire :
IV-EVOLUTION DU BILAN
Toutes les opérations de l’entreprise modifient le bilan. Or il n’est pas possible d’établir un bilan
après chaque opération.
C’est pourquoi au cours de l’exercice comptable, il faut enregistrer les différentes opérations
réalisées. Cela permettra à l’élaboration du bilan en fin d’exercice.
Les opérations qui affectent le résultat sont celles qui n’ont pas de contre partie à l’intérieur du bilan.
Une relation fondamentale nous permet de déceler le résultat de l’entreprise à partir du bilan.
Il est propriétaire : d’une clientèle 4 500 000 ; d’un bâtiment à usage commercial :
8 300 000 et des aménagements intérieurs estimés à 1 200 000 ; de divers matériels de
bureau et informatique 830 000 ; d’un stock de marchandises 5 123 000.
Ses clients lui doivent 2 146 000 ; il a 263 000 déposés en banque et 49 000 d’espèces en
caisse. Il doit 4 000 000 à un établissement financier ; 3 014 000 à ses fournisseurs
156 000 de taxes à l’état et 241 000 à la CNPS.
Le stock de marchandises est estimé à 6 135 000 ; les clients doivent 1 929 000F ; l’avoir
en banque s’élève à 379 000 et les espèces en caisse à 430 000.
Travail à faire :
B- CAS DE PERTE
Une perte se caractérise par un appauvrissement de l’entreprise. Pour que l’entreprise vive
longtemps la perte doit être passagère
Application
Il est propriétaire d’un terrain : 9 200 000 F, d’un atelier à usage industriel : 11 400 000F,
d’un bâtiment administratif : 9 380 000 F, de divers matériels industriels : 6 430 000 ; de
plusieurs véhicules utilitaires : 4 200 000 ; de matériel de bureau : 1 150 000 ; d’un stock de matières
premières : 7 222 000 ; d’un stock de produits finis : 13 456 000 ; ses clients lui doivent : 8 397 000.
Il doit 17 683 000 à ses fournisseurs ; 1 294 000 de taxes à l’état et 2 375 000 de
cotisations sociales.
Les ateliers et bâtiments se sont dépréciés de 2%, les matériels industriels et matériels de
bureau de 10%, le camion de 20%. Le stock de matières premières est estimé à
6 983 000 et celui des produits finis à 12 835 000. Les clients doivent 8 538 000. L’avoir
en banque s’élève à 434 000 et les espèces en caisse de 52 000. Les dettes s’élèvent à
17 521 000 envers les fournisseurs, 1 103 000 envers l’état et 2 836 000 envers la CNPS.
Travail à faire :
I- LA NOTION DE COMPTE
A- DEFINITION
Un compte est un tableau à deux colonnes de somme dont l’une réservée aux emplois et l’autre aux
ressources.
Par convention, le côté gauche est réservé aux emplois et est appelé Débit.
Débit Crédit
Dates Libellés Montant Dates Libellés Montant
Montant
Dates Libellés
Débit Crédit
D Nom du compte C
A- Imputation
L’imputation prend le terme de débiter lorsque l’opération qui concerne le compte entraîne
l’inscription au débit.
A la fin d’une période (jours, semaines ,mois,trimestres, semestres, années), on arrête les comptes.
L’arrêt nécessite, la totalisation des montants au débit et au crédit.
Pour respecter, le principe total emplois = total ressources ; il faut tirer le solde du compte. Tirer le
solde d’un, c’est faire la différence entre le total débit et le total crédit. Le solde est qualifié de
débiteur lorsque le total débit >total crédit.
Remarque : À l’arrêt d’un compte le solde est mis du côté du plus faible. C’est-à-dire s’il est
créditeur on le met au côté du débit ou s’il est débiteur on le met au côté du crédit
Les comptes d’actifs ou les comptes emplois constatent leur augmentation au débit et leur
diminution au crédit
D Compte d’actif C
-
B- Les comptes du passif ou les comptes de ressource
Les comptes du passif constatent leur augmentation au crédit et leur diminution au débit
D Compte de passif C
Application
Dans le courant du mois de mars 2006, la société GIA a effectuée les opérations suivantes :
A- DEFINITION
Le virement comptable est le transfert d’un montant du débit d’un compte au débit d’un autre
compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte
Application 1 :
Lors de l’enregistrement d’une opération d’achat de marchandises de 6 000 000, Mr ZIE crédite le
compte du fournisseur Koffi à la place du compte fournisseur Kouamé.
Application 2 :
Dans le bilan de l’entreprise GOGO, on lit : poste matériel : 42 750 000 ; ce poste matériel est
constitué des postes suivants : Matériel et outillage 15 000 000 ; matériel de transport 20 000 000 ;
matériel informatique 5 000 000 ; matériel de bureau 2 750 000
Application 3 :
A la SIB, Mlle Bamba et Mlle Kanga ont respectivement deux comptes créditeur de 580 000 et
370 000 ; Mlle Bamba demande à son gestionnaire de compte de virer la somme de 200 000 sur le
compte de Mlle kanga.
Travail à faire :
1- Procéder au virement
2- Déterminer la dette de la SIB envers ces deux clients avant et après virement
Cameroun
République centrafricaine
République du Congo
Gabon
Guinée équatoriale
Tchad
A- Généralités
Les autorités de l’UEMOA reconnaissant le rôle important que joue la comptabilité dans le
développement et l’intégration économique des états de l’union ont décidé de réaliser un nouveau
référentiel comptable commun dénommé SYSCOHADA. Le SYSCOHADA trouve son fondement d’une
part dans la recherche d’information financière fiable et pertinente. D’autre part dans la nécessité de
faire de la comptabilité un outil de développement et d’intégration économique dans l’espace
OHADA.
Or l’on a remarqué que dans les pratiques comptables il y a des divergences d’un pays à un autre et
qui plus est dans un même pays d’une entreprise à une autre. La comptabilité dans les pays de
l’union était caractérisé par :
Le SYSCOHADA a tenu compte de la réalité des économies de la sous région ainsi que de l’évolution
des pratiques comptables internationales. Il s’est fortement appuyé sur le traité de l’OHADA
(Organisation pour h’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires).
- l’entreprise elle-même ;
- les tiers commerçants (clients, fournisseurs) ;
- les tiers financiers (associés, banque, BCEAO) ;
- le personnel ;
- l’Etat ;
- la centrale des bilans ;
- les autres partenaires hors UEMOA de l’entreprise (FMI, Banque mondiale).
Le SYSCOHADA dispose
Le système comptable normal appliqué dans les grandes entreprises (Le bilan, le compte de
résultat, le TAFIRE et les états annexés)
Le système comptable allégé appliqué dans les moyennes entreprises (Bilan, le compte de
résultat et les états annexés)
Le système minimal de trésorerie appliqué dans les petites entreprises et dans les secteurs
informels (le livre des recettes et dépenses et le grand-livre à quelques comptes)
Le SYSCOHADA a énoncé neuf (09) principes fondamentaux qui s’imposent dans la tenue d’une
comptabilité
Le principe de prudence : l’entreprise doit éviter de donner une vue trop optimiste de la situation
de l’entreprise. Un gain doit être comptabilisé lorsqu’il est devenu certain. Au contraire une charge
(perte) doit être prise en compte dès lors que son existence est probable.
Le principe de permanence des méthodes : les règles appliquées au cours des périodes annuelles
successives doivent être fixes afin de permettre la comparaison dans le temps de l’évolution de
l’entreprise.
Le principe du coût historique : les flux en mouvement économiques réalisés par l’entreprise sont
enregistrés à leur valeur nominale exprimée en FCFA.
Le principe de la transparence : la comptabilité doit se fonder sur les règles et procédures éditées
par le SYSCOHADA
Le SYSCOHADA a retenu neuf (09) classes de comptes avec les codes de 1 à 9. Cette codification des
comptes entre dans le champ de la normalisation impérative à l’exception de la classe 9 qui est d’une
application facultative.
a- Les comptes de la comptabilité générale
Il s’agit essentiellement des comptes de la classe 9 qui sont d’une utilisation facultative.
1- Hypothèse de codification
Cette codification comporte des constances et des parallélismes qui facilitent la maîtrise et la
mémorisation des comptes.
Pour un compte à 2 chiffres le 1er chiffre représente la classe et le 2ème chiffre représente une
subdivision de la classe.
Pour un compte à 3 chiffres, le 1er chiffre représente la classe, le 2ème chiffre la subdivision de la
classe, le 3ème chiffre une subdivision du compte à 2 chiffres.
Exemples : classe 2
20 : Charges immobilisées
21 : Immobilisations incorporelles
22 : Terrains
24 : Matériel
- Pour les comptes de bilan la terminaison 9 dans les comptes à 2 chiffres à pour rôle
d’identifier les dépréciations provisoires des classes correspondantes.
La terminaison 9 en 2ème position joue un rôle similaire dans les comptes de gestion des classes 6 et
7 dans la mesure ou elles se rapportent aux opérations de provisions.
79 Reprises de provisions
- Le chiffre 9 en 3ème position pour les comptes de la classe 4. annonce un solde inverse par
rapport au solde normal des comptes de même niveau.
Exemple : 409 :" Fournisseurs débiteurs " par rapport aux comptes 401 à 408 qui présentent un solde
créditeur
419 : " Clients créditeurs" par rapport aux comptes 411 à 418 qui présentent un solde
débiteur.
- Le chiffre 0 en 3ème position est réservé au regroupement des comptes de même niveau, ou
pour l’utilisation d’un compte global ; ainsi le compte 410 : clients et comptes rattachés est
utilisé : soit pour regrouper les comptes 411 à 418 ; soit comme compte unique global, si
l’entreprise ne juge pas utile d’ouvrir les comptes 411 à 418
- Le chiffre 3 caractérise les stocks au niveau des comptes de la classe 6 et 7.
Exemple : 603 : Variations de stocks de biens achetés
- Le chiffre 8 placé en 2ème position pour les comptes de la classe 2 annonce un compte
d’amortissement
Exemple : 2845 : amortissement du matériel de transport
Le chiffre 8 placé en 2ème position pour les comptes de la classe 6 correspond à la dotation aux
amortissements
Le SYSCOHADA a prévu une sorte de parallélisme au niveau des comptes de gestion de la classe 6 et
7 en vue de maîtriser facilement les comptes.
Exemples :
654 : Valeur comptable des cessions courantes 754 : Produits de cession courantes
d’immobilisations d’immobilisations
La numérotation des comptes de charges et de produits HAO de la classe 8 suit un parallélisme tel
que les comptes à 2 chiffres de terminaison impaire indique les comptes de changes alors que les
produits sont les comptes à 2 chiffres de la classe 8 de terminaison paire
Charges Produits
Pièces Comptables
Travail
Quotidien
Journal
Grand livre
Travail
Périodique Balance
Le système classique est constitué des documents ou pièces comptable et des livres comptables.
Les documents comptables servent de support aux enregistrements. Aucune écriture comptable
(enregistrement) ne peut être passé sans être justifié par une pièce ou document comptable. Les
pièces comptables peuvent être internes, c’est le cas des bulletins de salaire, facture de vente,
déclarations fiscales, etc…
Elles peuvent être externes : c’est le cas des quittances, des factures d’achats, des avis de débit et de
crédit.
Ce sont des livres dont la tenue a été rendue obligatoire par le SYSCOHADA. Il s’agit du livre journal
ou journal, du grand livre et de la balance.
1- Le livre journal
a- Définition
C’est un livre comptable obligatoire dans lequel sont enregistrés de façon chronologique les
opérations réalisées par l’entreprise.
Il doit être tenu sans blanc, sans rature et sans surcharge. De plus, il doit être côté et paraphé par le
greffe du tribunal de commerce.
Il doit être conservé pendant au moins 10 ans car c’est un moyen de preuve en cas de conflit entre
agents économiques
: Date de l’opération
: Numéro de compte au débit
: Intitulé compte débité
: Montant compte débité
: Numéro de compte au crédit
: Intitulé compte débité
: Montant compte crédité
: Intitulé
Remarques :
1) lorsque plusieurs opérations sont enregistrés le même jour, la date n’est plus mentionné à
partir de la 2ème opération ; elle est remplacé par l’expression dito = d°
2) en bas de page du journal ; on totalise le débit et le crédit précédé de la mention « reporter »
ou « totaux à reporter ». ces totaux sont repris sur la page suivante précédé de la mention
« report » ou « report à nouveau ».
3) il est strictement interdit de couper un article de journal ; c’est-à-dire mettre la partie débit
sur une page et la partie crédit sur une autre.
-Au lieu de débiter (ou créditer) un compte, le crédite (ou le débite) : c’est une erreur d’imputation.
- Au lieu de débiter (ou de créditer) un compte d’un montant, il le débite (ou le crédite) d’un autre
montant : c’est une erreur de chiffrage.
Dans ces 2 cas le SYSCOHADA préconise la méthode du complément à zéro pour effectuer les
corrections. C'est-à-dire on passe la même écriture erronée en faisant précéder les montants d’un
signe négatif.
Application :
L’entreprise APKESSE a effectué durant le mois de novembre des opérations suivantes :
3 / 11 : Vente de marchandises en espèce au client ladjy 500 000, ces marchandises avaient coûté
420 000
11 / 11 : Vente de marchandise au client Banka 1 900 000. Ces marchandises ont coûté 2 000 000
20 / 11 : Vente de marchandises contre espèces 1 500 000, ces marchandises avaient coûtés
1 100 000
Le grand livre est l’ensemble des comptes ouvert par une entreprise sur une période donnée. Il est
l’organe essentiel de la comptabilité de l’entreprise. Il permet de faire un regroupement du journal à
la balance.
Le grand livre a pris tour à tour la forme d’un registre à feuillet cousu d’ou son nom de grand livre de
feuillet mobile et la mémoire d’un matériel informatique.
3- La balance
a- Définition
La balance est un tableau récapitulatif de l’ensemble des opérations réalisées par une l’entreprise sur
une période. Elle permet de vérifier le principe de la partie double. Elle est un moyen de contrôle
pour les dirigeants de l’entreprise ; car elle permet d’avoir les soldes des différents comptes.
c- La balance à 6 colonnes
N° Intitulés
Solde en début Mouvement Solde en fin
comptes
Total d = c D = C d’ = c’
Marchandises 10.000.000
Banque 40.000.000
Caisse 4.000.000
Travail à faire :
INTERMEDIAIRES DE GESTION
I- GENERALITE
L’article 29 du référentiel SYSCOHADA dispose : le compte résultat récapitule les produits et les
charges qui font apparaître par différence le bénéfice ou la perte de l’exercice.
L’analyse de l’article 20 nous donne la méthode de calcul du résultat à travers les comptes de
charges et de produits. La formule est la suivante :
B- APPLICATION
A la fin de l’exercice N, l’entreprise TIA et fils, nous donne les informations suivantes et vous
demande de déterminer de façon sommaire le résultat de l’exercice.
Achat de marchandises 2 200 000, transport 25 000, service extérieur 5 500 000, impôt et taxe
3 750 000, charge de personnel 8 250 000, frais financiers 300 000, vente de marchandises
48 900 000, produits financiers 800 000
Le résultat donne des informations utiles aux chefs d’entreprise et aux tiers. Il est conçu de manière à
faciliter sa lecture au non comptable. Le résultat est déterminer par des soldes successifs qu’on appel
des soldes intermédiaires ou significatifs de gestion.
Elle est obtenu en faisant le différence entre le chiffre d’affaire (les ventes) et la consommation de
marchandises.
Elle est obtenue en faisant la différence entre la production des biens et services vendus et les
consommations des biens des matières et fournitures.
MB / Matière = 7(02 à706, 72,73) – (602,6032) ± ∆° de stock matière
S’agissant des ∆° de stock des produits fabriqués ou finis, elles sont notées au crédit si le solde est
créditeur ; elles viennent en élévation des produits. Et si le solde est débiteur, elles viennent en
diminution des produits, il s’agira de faire SF- SI.
Elle est obtenu en faisant la différence entre les comptes ; la somme des comptes 70 à 75, celles des
comptes 60 à 65
VA = ∑ (707, 71,75) - ∑ (6033, 604, 605, 608, 61, 62, 63, 64,65)
4- L’EBE
5- Le résultat d’exploitation
Il prend en compte toutes les charges et tous les produits liés à l’exploitation. Il est obtenu en faisant
la différence entre L’EBE + reprise de provision et les dotations aux amortissement et provision.
1- Le résultat financier
Le résultat financier est lié aux activités financières de l’entreprise. Il est obtenu en faisant la
différence des produits financiers et des charges financières ou frais financiers.
Résultat financier = 77 – 67
C’est le résultat lié à l’activité ordinaire de l’entreprise. Il est obtenu en faisant la différence entre les
produits AO et las charges AO
Ou
Il est lié aux opérations occasionnelles que réalise l’entreprise. Il est obtenu en faisant la différence
entre les produits HAO et les charges HAO.
Ou
Résulta HAO = Classe 8 à deux chiffres pair – classe 8 à deux chiffres impair
4- Le résulta net
C’est le résultat lié à l’activité normal de l’entreprise. Il tient compte de touts les produits et les
charges qu’ils soient de l’activité ordinaire ou l’hors activité ordinaire.
Résultat net = ∑ produit - ∑ charges
L'enfance de la c
Les achats d’un acteur économique correspondent généralement aux ventes de ses
partenaires commerciaux et réciproquement.
Les biens et services pouvant être achetés et vendus par un acteur économique sont les
suivants :
Achats Ventes
- les remises accordées en raison des relations commerciales avec le client. Elles ne sont
pas enregistrées en comptabilité.
- les rabais sont consentis pour cause de qualité insuffisante des produits. Elles sont
enregistrées car faisant souvent l’objet de facturation séparée.
- la ristourne est généralement périodique et constitue une prime aux bonnes relations
commerciales destinée à récompenser les clients pour un volume d’achat effectué pendant
une période. Elle est enregistrée en comptabilité.
- l’escompte commercial est accordé pour favoriser les règlements anticipés. Elle a un
caractère financier mais diffère de l’escompte d’effets auprès de la banque. Elle est saisie
dans un compte financier.
Les frais de transport, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont des éléments qui majorent les
achats. Les frais de transport quand ils sont pris en charge par le fournisseur sont refacturés
au client.
Les immobilisations acquises sont évaluées à leur coût d’achat (prix d’achat et ensemble
des frais encourus pour rendre l’immobilisation fonctionnelle). Les immobilisations produites
sont enregistrées à leur coût de production (coût des matières et charges de production).
Ce sont ces valeurs qui servent de base aux amortissements constatés à la clôture de
chaque exercice.
SECTION 1 GENERALITES
La lettre de change
C’est un document par lequel une personne appelée tireur donne l’ordre à une autre
personne appelé tiré de payer à une certaine échéance une somme déterminée à une
personne appelé bénéficiaire (généralement le tireur)
La lettre de change est à la fois un moyen de paiement et un moyen de crédit
Le billet à ordre
Alors que la lettre de change est créée a l’initiative du créancier (le fournisseur) le billet a
ordre l’est a l’initiative du débiteur (le client) celui-ci s’engage a payer a l’échéance la
somme qu’il doit a son bénéficiaire
Le billet à ordre est a la fois un moyen de paiement et un moyen de crédit
Autres types d’éléments liés à la facture
Le relevé de facture est un document donnant le récapitulatif des factures de droit, des
factures d’avoir et les règlements effectués.
Le pro-forma et le devis : ce sont des offres de prix faites par le commerçant ou le prestataire
de services.
FOURNISSEUR Date…………..
(ADRESSE COMPLET) (CLIENT ADRESSE COMPLETE)
Facture n°…
LA FACTURE D’AVOIR
FOURNISSEUR Date…………..
(ADRESSE COMPLET) (CLIENT ADRESSE COMPLETE)
Facture n°…
Votre retour … …. ….
T.V.A
BILLET A ORDRE
ADRESSE DU TIREUR…… Dakar le ……….
Contre cette lettre de change stipulée sans frais
Veuillez payer
A l’ordre de ……………………………………………………………………………………………..
La somme de ……………………………………………………………………………………………..
A l’échéance du …………………………………………………………………………………………
signature du tireur
Réductions financières
Escompte : réduction accordée aux clients qui paient leur facture avant la date
normale d’exigibilité. L’escompte de règlement est une réduction accordée aux
clients qui paient leurs achats soit au comptant, soit avant le terme normal
d’exigibilité.
C’est une réduction accordée pour paiement comptant ou anticipé
Exemple : escompte accordé pour paiement comptant
Escompte pour paiement à 30jours alors que l’échéance habituelle est de 90 jours
Remarque :
Les rabais, les remises et les ristournes qui figurent sur la facture de doit ne sont jamais
comptabilisés
Le total brut d’une facture est de 10 000, Rabais 500 pour défaut de qualité ;
Remise : 10% et 20% ; Escompte : 1%.
Solution :
Présentation du décompte de la facture ci-dessus :
Lorsque le client signe qu’il règlera au comptant sa facture, le fournisseur peut lui accorder
un escompte qu’il porte directement sur la facture, c’est le cas de l’exemple ci-dessus.
Il peut arriver aussi que le fournisseur pratique une politique d’escompte conditionnel en
mentionnant au pied de la facture le taux d’escompte à appliquer en cas de règlement
anticipé.
Application 1
18-04 : la société Fall vend à Sarr des marchandises et lui adresse la Facture V n°10
suivante : montant brut HT 5 000 000 F, remise 10%, escompte 2%, TVA 18%, règlement
au comptant par chèque bancaire.
TAF : présenter la facture de doit puis enregistrer au journal
- Etablissement de la Facture de doit
Application 2
24-04 : Sow vend des marchandises à Ly et lui adresse la factureV n°15 suivante: montant
brut 2 500 000 HT, remise 10%, transport 150 000 F, escompte 1%, TVA 18%.
TAF : Présenter la facture de doit puis enregistrer
Etablissement de la facture
SOW 24/04
DOIT
Facture V.15 LY
Escompte 1% 24 000
1) Principe
Lorsqu’une facture d’avoir est établie en relation avec une facture de doit, elle doit
reprendre les réductions commerciales et financières accordées initialement sur la facture
de doit.
chez le client en moins au débit (ou en plus au crédit) du compte achat concerné si c’est
ventilé, dans le cas contraire au crédit des comptes 6019, 6029, 6049, 6059, 6089 selon la
nature de l’achat..
L’escompte accordé après la facturation initiale se fait chez le fournisseur par le débit du
compte 673 (escomptes accordés) et chez le client par le crédit du compte 773 (escomptes
obtenus).
Application 3
Le 19/10 le fournisseur TEXMEX adresse la facture d’avoir N° 41 à son client PIZZA ; cette
facture est consécutive à son retour de marchandises du 17/10 ;
Le 20/10 TEXMEX adresse à PIZZA une facture de doit N° 213 de 300.000 francs de
montant brut hors TVA, une remise de 10% et le taux de TVA de 18%.
Le 22/10, TEXMEX accorde une remise exceptionnelle de 10% supplémentaire sur les
marchandises conservées relatives à la facture 205 ; la facture d’avoir porte le n° 44
TEXMEX 19/10/N
AVOIR
Avoir N°41
PIZZA
Votre retour de marchandises fact.205 100.000
Remise 10% - 10 000
90.000
Remise 5% - 4.500
Net commercial 85.500
Escompte 1% - 855
Base TVA 84.645
TVA 18% +15.236
Net à votre crédit 99.881
TEXMEX 22/10/N
AVOIR
Avoir n°44
PIZZA
Enregistrement au journal
a. Chez le fournisseur e SOW :
28/04
701 Vente de marchandises 450 000
443 Etat, TVA facturée 80 190
411 Client 525 690
673 Escompte accordé 4 500
Notre facture AVn°15 à Ly
a. Chez le client Ly :
28/04
401 Fournisseur 525 690
773 Escompte obtenu 4 500
601 Achat de marchandises 450 000
445 Etat, TVA récupérable 80 190
Sow sa facture AVn°15
A l’occasion des retours le client peut réclamer un rabais supplémentaire sur les
marchandises conservées.
Application 5
28-04 : Supposons que LY retourne des marchandises de 500 000, et demande un rabais
de 5% sur les marchandises conservées. Frais de transport (pour le retour des
marchandises) payés par LY 16 800
Sow adresse à Ly la Facture suivante : retour brut 500 000 F, port remboursé 16 800 F,
rabais supplémentaire 5%,
Etablissement de la Facture
SOW 28/04
AVOIR
Fact AVn°15 LY
Enregistrement au journal
b. Chez le fournisseur Sow
701 Vente de marchandises 540 000
612 Transport sur vente 16 800
Etat, TVA facturée 92 252
443 411 Client 650 652
673 Escompte accordé 5 400
Notre facture AVn°15 à Ly
c. Chez le client Ly:
1) Principe
Les frais accessoires sont des frais portés sur la facture de DOIT, ils s’ajoutent au prix du bien
ou service vendu. Ils portent essentiellement sur les frais d’assurance (pendant le transport),
les frais de transport et les commissions et courtages versés aux intermédiaires.
Selon le système comptable OHADA, ces frais sont portés dans les comptes de charge en
fonction de leur nature. Il convient de préciser que ceux de ces frais engagés jusqu’à
l’arrivée frontière des marchandises sont portés directement dans le coût d’achat c’est à
dire les sous-comptes des comptes achats concernés.
NB : lorsque le vendeur engage des frais pour le compte du client, il les enregistre comme
tels et procède à leur transfert par le compte « 781 transfert de charges d’exploitation »
La facturation des frais de transport engagés par le fournisseur pour son client dépend des
conditions générales de vente développées ci-dessous.
Lorsque les frais de transport sont à la charge du fournisseur, la livraison est gratuite pour le
client, on parle de vente aux conditions franco, le transport ne figure pas sur la facture.
Lorsque les frais de transport sont à la charge du client, les ventes sont faites, soit aux
conditions d’arrivée (transfert de propriété à l’arrivée dans les locaux du client), soit aux
conditions départ (transfert de propriété dans les locaux du fournisseur ; les marchandises
voyageant au risque et péril du client).
Si dans le contrat de vente, il est demandé au fournisseur d’acheminer les biens jusqu’à une
destination donnée, deux solutions s’offrent au fournisseur :
soit acheminer les biens par ses propres moyens ;
soit acheminer les biens par l’intermédiaire des tiers.
Dans le deuxième cas, le tiers devra être rémunéré soit par le client, c’est l’envoi en port dû,
soit par le fournisseur, c’est l’envoi en port payé.
Dans le 1er cas, ces frais constituent pour le fournisseur des produits, s’ils sont facturés ; ils
rentrent dans le coût d’achat du client.
Lorsque les biens sont expédiés en port payé, le fournisseur enregistre les charges en en
fonction de leur nature et les récupère par transfert de charges.
Application 6
Le 10/09/06 importation de marchandises d’une valeur de 120 000 000 (PA) port
forfaitaire 512 000 F/ Facture Fournisseur n°10.
16/09/06 Réception de la facture du transitaire
Droit de douane 2 300 000 (dont TVA 780 000)
Frais de transite 1 400 000 FHT
Assurance transport 600 000 FHT facture n°140.
TAF : Enregistrer au journal de l’entreprise importatrice ces 02 facture (TVA 18%)
10/09/06
601 Achat de marchandises 120 000 000
611 Transport / Achat 512 000
4452 ET TVAR/Achat 21 600 000
4453 ET TVA/Port 92 160 142 204 160
401 Fournisseurs dette en compte
Sa facture n°101
Il arrive souvent que l’on soit amené à verser un acompte (somme versée avant tout
commencement d’exécution d’une commande ou de travaux) ou une avance (somme
versée sur justification d’exécution partielle de commande ou de travaux) sur une
commande d’exploitation.
Principes
A la clôture de l’exercice, les stocks figurant au bilan doivent résulter d’un inventaire
physique.
La pratique de l’inventaire intermittent rend nécessaires :
-La comptabilisation des stocks finaux résultant de l’inventaire physique, les mouvements de
stocks n’étant pas enregistrés en cours d’exercice ;
-La mise en évidence de la variation des stocks : la charge de l’exercice étant constituée des
achats consommés (et non des simples achats).
D’où Achats consommés = Coût d’achat + (Stock initial – Stock final à Variation de stock)
Schéma comptable :
D’où Production fabriquée = Production vendue + (Stock final – Stock initial à Production
stockée)
Schéma comptable :
Soit la présentation du bilan et du compte de résultat :
A) En inventaire intermittent
1) Utilisation du compte 603 variation de stock
Au début de l’exercice comptable (1er/01) le compte de marchandise (311) est débiteur du
stock initial. Si l’entreprise utilise l’inventaire intermittent elle comptabilise :
- les achats de marchandises au débit du compte 601 achat de marchandises ;
- les ventes de marchandises au crédit du compte 701 vente de marchandises.
Pour déterminer en fin d’année (31/12) la marge brute par marchandise, il nous faut
connaître le coût d’achat des marchandises vendues.
Coût d’achat des marchandises vendues = SI + Achat de période – SF
= Achat – (SF-SI)
= Achat – Variation stock marchandises
APPLICATION 7
Le 31/12/02 on extrait de la balance avant régularisation d’inventaire les soldes suivants :
311 marchandises : 5 800 000
381 marchandises en cours de route : 1 200 000
601 Achat de marchandises : 88 500 000
701 vente de marchandises : 110 000 000
Après inventaire il a été constaté les stocks suivants :
- stock de marchandises en magasin 4 900 000
- stock de marchandises en voie d’acheminement et non réceptionné 1 300 000
TAF
Journaliser la reconstruction de la variation de stock.
31/12/02
6031 Variation des stocks marchandises 7 000 000
311 Marchandises 5 800 000
381 Marchandises en cours 1 200 000
Virement stocks initiaux pour solde
d°
311 Marchandises 4 900 000
381 Marchandises en cours de R 1 300 000
6031 Variation de stock 6 200 000
SF de marchandises après inventaires
D 311 C D 6031 C
SI 5 800 000 5 800 000 SI 5 800 000 4 900 000 SF
SF 4 900 000 SI 1 200 000 1 300 000 SF
SD 800 000
D 381 C
SI 1 200 000 1 200 000
SF 1 300 000
B) Inventaire permanent
En fin d’exercice il convient de procéder à l’inventaire extra comptable des stocks de
marchandises en magasin afin de déceler des différences d’inventaires éventuels.
1) Le stock réel inventorié est supérieur au stock constaté en comptabilité
Le surplus est réintégré dans les comptes de stock par le biais du compte 6031 variation de
stock.
D : 311 stock marchandises (de la différence d’inventaire)
C : 6031 Variation de stock de marchandises (différence d’inventaire) Entrée fictive.
2) Le stock réel inférieur stock comptable
Les manquants constatés sont déduits des stocks comptables :
D : 6031 variation des stocks (manquants)
C : 311 marchandises (des manquants) sorite fictive
Les manquants sont appelés des malis d’inventaire et les excédants des bonis d’inventaire.
Application 8
Au 31/12/02 avant inventaire, l’extrait des comptes des stocks est le suivant.
311 marchandises A 300 000
312 marchandises B 420 000
Les données d’inventaires nous fournissent les renseignements suivant après l’inventaire
extra comptable
- marchandises A 280 000
- marchandises B 450 000
TAF
Ecriture de régularisation (Entreprise pratique l’inventaire permanent).
Solution
1) Détermination des différences d’inventaire
DI : Différence d’Inventaire
N° comptes Intitulés Valeur Valeur DI
comptable d’inventaire
+ -
2) Ecriture de régularisation
31/12/02
6031 Variation de stock marchandises 20 000
311 Marchandises 20 000
Régulation compte stock manquant
d°
311 Marchandises 30 000
6031 Variation stock 30 000
Régulation compte de stock surplus
Application 10
L’entreprise SOCAS achète et vend une marchandise M. Diaw le mois de mars 2002 elle a
constaté les mouvements suivants :
02/03 facture A 401 de Diop achat de 1500 kg à 1 200 F le kg remise 10%
04/03 facture V 701 à Seni vente de 600 kg à 2 000 F le kg port 50 000 HT.
10/03 facture V508 à Sarr vente de 300 kg à 2 200 F le kg rabais 20%
12/03 avoir AV 708 à Sarr : retour de 50 kg port remboursé HT 60 000 F
15/03 facture A 409 de Diop : achat de 200 kg à 1 250 F le kg port 120 000 F HT.
18/03 avoir AA 409 : retour de 100 kg pour remboursé 30 000 F HT.
20/03 facture V 715 à Sako : vente de 2 100 Kg à 2 300 F le kg escompte 2%
22/03 facture V 720 à Diagne : vente de 200 kg à 2 400 F le kg port 125 000F.
31/03 l’inventaire physique fait apparaître un manquant de 125 kg.
TAF
1- Présentez le compte 311 marchandises M tenu à l’inventaire permanent sachant
que les sorties de stock sont valorisées au CUMP calculé après chaque entrée. (les
CUMP seront arrondit au franc près éventuellement). Le stock de marchandise M au
01/03 étant de 300 kg, évalué à 375 000 F.
2- Passez les écritures suivantes sur le journal de la SOCAS TVA pour l’ensemble des
opérations 18%.
Solution
Fiche de stock
1203 = 3 428 200/1204 125 000 = 100 x 1250
7500 = 2850 – 2100
901 900 = 3 428 200 – 2 526 300 Mali = 1203 x 125 = 150 375
1108 = (3 750 000 – 1 620 000)/300 + 1500 SF = 661 300 – 150 375
Fiche de stock marchandises M (méthode CUMP après chaque entrée)
31/03 Totaux 3850 4 550 400 3300 388 900 550 661 300
65
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
66
d°
6031 Variation stock 664 800
311 Marchandises 664 800
Sortie de stock
10/3
411 Client 623 040
701 Vente de marchandises 528 000
4431 ET TVA facture 95 040
Facture n° V 708 à Sarr
d°
6031 Variation des stocks de marchandises 332 400
311 Marchandises 332 400
Sortie de stock
12/03
701 Vente de marchandises 88 000
612 Transport vente 60 000
4431 ET TVA Facture 15 840
4452 ET TVAR/P 10 300
411 Client Sarr 174 640
Facture AV 708
12/03
311 Marchandises 55 400
6031 Variation de stock 55 400
Entrée en stock
15/03
601 Achat de marchandises 2 500 000
611 Transport/Achat 120 000
4452 ET TVAR/A 450 000
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
67
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
68
22/03
411 Clients 712 900
701 Vente de marchandises 480 000
7071 Port facturé 125 000
4431 ET TVA F/Vente 86 400
4432 ET TVA F/Port 22 500
Facture V 720
d°
6031 Variation de stock 240 600
311 Marchandises 240 000
Sortie de stock
31/03
6031 Variation de stock
311 Marchandises
Régulation de stock en fin d’exercice
(mali d’inventaire)
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
69
CHAPITRE 2
Les emballages commerciaux
1) Typologie d’emballages
Pour comptabiliser les achats d emballages, l’entreprise va utiliser les comptes suivants :
Les emballages sont livrés avec les marchandise au client sans qu’aucune mention les
concernant ne soit portée sur la facture ; ce dernier devra bien entendu les restituer au
fournisseur.
Il s’agit ici d’un prêt gratuit et sans garantie ; cette situation se produit lorsque le fournisseur
à confiance en son client.
Cette opération ne se comptabilise pas, puisqu’elle ne figure pas sur la facture.
Quant à la location, elle concerne le fournisseur qui loue à son client ou à un autre tiers des
emballages, alors que cette opération ne constitue pas son activité principale. Dans ce cas,
une facture de location est établie et l’opération est comptabilisée.
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
70
La consignation, bien qu’elle figure sur la facture est un prêt à usage assorti d’un dépôt de
garantie, elle n’est pas un élément du prix de vente et ne doit pas être soumise à la TVA.
a) Mécanisme de consignation
Lors de la consignation, les comptes 419 « clients créditeurs emballages consignés » et 409
« fournisseur débiteur emballages à rendre » sont utilisés avec pour contrepartie respective
les comptes 411 « clients et comptes rattachés » et 401 « fournisseurs et comptes rattachés »
ou des comptes de trésorerie si la facture est payée comptant.
Les emballages consignés peuvent ne pas être restitués, soit parce que le client décide de le
conserver, soit parce que le fournisseur a fixé un délai, quelle qu’en soit la raison, la non
restitution change la nature juridique de l’opération ; le prêt à usage devient une vente.
A) Les différents types d’emballages
1) Le matériel d’emballage
Le matériel d’emballage est une immob. Qui demeure dans l’entreprise et qui est destiné
au logement et au conditionnement de marchandises, de produits, de matières premières
etc.
Fascicule de Cours de Monsieur FODE CISSE expert-comptable du cabinet JUST VALEUR IFACI SENEGAL
71
B) Enregistrements comptables
Si l’entreprise pratique l’inventaire permanent, les Entrées et les Sorties de stock évaluées au
coût d’achat seront enregistrées dans les comptes :
D : 3351 Stock d’emballages perdus
3352 Stock d’emballages non identifiables
3353 Stock d’emballages à usage mixte
C : 6033 Variation de stocks d’autres approvisionnements
Application 11
Dans le mois de janvier 2002, une entreprise a effectué les opérations suivantes :
05/01/06 : Facture A 325 de Paul : 3 containers à 1 200 000 l’un ; transport
100 000 F HT au 31/03/02
12/01/06 : Facture A 336 de SATA relative aux containers : Droit de douane
2 500 000 F ; Frais de transit 150 000 F TVA 18% du coût d’acquisition
règlement par chèque bancaire
18/01/06 : Facture A 330 de Tall : casiers plastiques 450 000 F ; Transport 15 000 F ;
TVA 18% ; au 31/03/02
19/01/06 : Facture A 331 de Diabaté : papier d’emballage 100 000 F ; exemple 2% ;
TVA 18% ; règlement par chèque de virement postal. L’IP est utilisé pour
les emballages récupérables non identifiables.
TAF : Ecriture comptable au journal relative à ces opérations.
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72
05/01/02
243 Matériel d’emballags 3 700 000
481 Fournisseurs d’investissements 3 700 000
Paul, sa facture A 325
12/01/02
243 Matériel d’emballages 2 650 000
4451 Etat, TVA récupérable 1 143 000
521 Notre chèque banque n°………. 3 793 000
18/01/02
6082 Achat d’ERNI 465 000
4452 Etat, TVA récupérable 83 700
401 Fournisseurs 548 700
Tall, sa facture A 330
3352 emballages RNI 465 000
6033 Variation de stocks d’autres approv. 465 000
entrée en stock d’emballages
19/01/02
Achat d’emballages perdus
6081 100 000
TVA récupérable / achats
4452 176 640
Fournisseurs
401 115 640
escomptes obtenus
773 2 000
facture A 331 de Diabaté
Fournisseurs
401 115 640
CCP
531 115 640
Virement postal
3.1. La consignation
Les emballages récupérables sont livrés au client à titre provisoire pour permettre le
transport et le stockage de la marchandise ; ils ne sont pas vendus avec celle-ci et restent la
propriété du fournisseurs à qui ils seront restitués quelque temps après.
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73
Le prix de consignation est facturé au client (en plus du prix des marchandises).
De ce fait, le fournisseurs :
- acquiert une créance sur le client égal au prix de consignation (créance ferme)
- s’engage à lui rembourser ce prix lorsque le client restitue l’emballage en bon état et
dans les délais fixés (dettes conditionnelles du fournisseur).
Juridiquement le montant de la consignation n’est pas un prise puisque cette comme à
vocation d’être remboursée. De ce fait, le montant de la consignation n’est pas taxé, le
montant du remboursemment non plus. Mais si l’emballage n’est pas restitué, le montant
de la consignation doit être incorporé dans la vente taxable. En pratique pour se prémunir
contre cette éventualité, le prix de consignation inclut la TVA.
Application 12
Ventes de marchandises 800 000 Fcfa HTVA 18% ; consignation de 300 emballages à 500
F CFA l’un.
TVA : Enregistrement comptable chez le fournisseurs et chez le client.
Solution
1) La facture de vente
Brut 800 000
TVA 18% 144 000
Net TTC 244 000
Emballages consignés 150 000
Net à payer 1 094 000
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74
2) Ecritures comptables
a) Chez le fournisseur
date
4111 Clients 1 094 000
701 Ventes de marchandises 800 000
4431 TVA Facturée / ventes 144 000
4194 Client, dettes pour emb. Consignés 150 000
Notre facture de vente n°………….
b) Chez le client
date
601 Achat de marchandises 800 000
4452
TVA Récupérable / achat 144 000
4094
Fournisseurs, créances pr emb. à rendre 150 000
401 Fournisseurs 1 094 000
sa facture n°………….
3-2- La déconsignation
Application 13
Considérons l’exemple précédent et constatons la reprise des emballages consignés au prix
de consignation égal à 150 000 F.
Ecriture comptable chez le client et chez le fournisseur.
1) Chez le client
401 Fournisseurs 150 000
4094 Fournisseurs, créances pr emb. à rendre 150 000
(restitution d’emballages
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75
2) Chez le fournisseur
4194 Clients, dettes pr emb. consignés 150 000
4111 Clients (retour d’emb. consignés) 150 000
NB : Ces bonis sont considérés comme TTC d’où il faut calculer la TVA avant de les
enregistrer dans le compte de produits en hors taxe.
Reciproquement, le client réalise une perte qu’on appelle des Malis qui est enregistrée au
compte « 6224, malis sur emballages ».
- Enregistrement comptable chez le fournisseur
D : 4194 clients, dettes pour emballages consignés (b)
C : 4111 clients ( du montant de la reprise ) (a)
7074 Bonis sur reprises d’emballages (reprise HT) ©
443 TVA Facturée (de la TVA) (d)
avec (b = a+c+d)
- Enregistrement chez le client
D : 401 Frs (de la reprise) = a
D : 6224 malis sur emballages (du malis HT)= c
D : 445 TVA récupérable (de la TVA) = d
C : 4094 Frs, créances pr emb. à rendre (montant de la consignation) = b
Application 14
Le 10/02/03 monsieur Traoré vend des marchandises à monsieur Congo avec
consignation de 60 emballages consignés chacun à 2950 F. le 16/02/03, Congo retourne
la totalité des emballages consignés qui sont reprises à 2596 F l’un.
TAF : Passez les écritures relatives à la reprise des emballages chez Traoré et chez Congo.
Solution
a) Chez Traoré (vendeur)
D : 4194 clients, dettes pour emb. consigné (60 x 2950) = 177 000
C : 4111 client Congo (60 x 2596) = 155 760
7074 Bonis sur reprise d’emb. (17 700 – 155 760/1,18) = 18 000
7075 443 TVA Facturée / bonis (21 320 – 18 000) = 3 240
(restitution de 60 emballages repris à 2596 F/ l’un)
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76
Application 15
L’entreprise LEMBAL ne restitue pas un emballage préalablement consigné pour un
montant de 59 300 F. Le 06/06/01, le fournisseurs adresse à LEMBAL la facture n°34 pour
un montant TTC de 69 400 F en tenant compte du préjudice qui lui a été causé.
TAF : Ecriture comptable de la non restitution de l’emballage :
- chez le fournisseur
- chez LEMBAL
Solution
1) Chez le fournisseur
D : 4194 Clients, dettes pr emb. conso. 59 300
4111 Client LEMBAL 10 100
C : 7074 Cession d’emb. (69 400/1,18) = 58 813
443 TVA Facture / cession d’emb. 10 587 (non restitution d’un emballage facturé)
2) Chez LEMBAL
D : 6082 Achats d’emb. RNI 58 813 (prix HT)
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77
NB : Si l’entreprise tien ses comptes de stocks selon les principes de l’inventaire permanent
elle devra constater la sortie des emballages vendus au coût d’achat :
5) Location d’emballages
La location constitue un produit pour le fournisseur imputable au crédit du compte « 7073
Locations » et une charge pour le client inscrite au débit du compte « 6225 Location
d’emballages ».
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78
application 16
01/05 Stock de caisses : 134 dont 100 en magasin et 20 prêtées
09/05 Consignation à Diop : 30 caisse
12/05 Prêt à Sarr : 12 caisses
18/05 Achat de 150 caisses
22/05 Diop nous retourne 20 caisses et conserve le reste
24/05 Sarr nour retourne 10 caisses ; nous lui facturons ferme les caisses non restituées
29/05 Nous constatons qu’une caisse doit être mise au rebut.
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79
Mouvements du stock global Dates Libellés Stock en magasin Stock Stock Stock
Remarques :
Le stock final d’emballages récupérables pour être obtenu de deux manière
différentes :
- Stock final = Stock initial + Achats – ventes – destructions (134+50-12-1 = 271)
- Stock final = Stock magasin + Stock consigné + stock prêté (237 + 14 + 20 = 271)
Si l’entreprise utilise l’inventaire permanent les manquants sont constatés comme
suit :
- Débiter 6033 variations des stocks d’autres approvisionnements
- Créditer 3352 Emballages récupérables non identifiables
Si l’entreprise utilise l’inventaire intermittent elle régularise le compte de stock :
- Débiter 6033 par le crédit de 3352 pour solder le stock initial
Débiter 3352 par le crédit de 6033 pour imputer le stock final
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80
CHAPITRE 3
LES MODES DE REGLEMENT
I Le règlement en espèces :
Les règlements en espèces sont toutes les opérations d’encaissement ou de décaissement
d’argent par l’intermédiaire de la caisse.
Tous les mouvements de la caisse doivent être justifiés par une pièce comptable (pièce de
caisse, reçu,….).
application 17
:
14-05 : Règlement de nos clients, PC n°R21 250 000 F
16-05 : PC n°D43 120 000 F, pour paiement de la facture de BA.
14-05
571 Caisse 250 000
411 Clients 250 000
PC n° R21
16-05
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81
Emission de la facture :
17-05
411 Client 1 498 600
701 Vente de marchandises 1 270 000
443 Etat, TVA facturée 228 600
Notre facture V01 à Diop
Réception du chèque :
19-05
513 Chèque à encaisser 1 498 600
411 Client 1 498 600
Chèque n°020316162944 de Diop
Remise à l’encaissement :
21-05
514 Chèque à l’encaissement 1 498 600
513 Chèque à encaisser 1 498 600
Chèque n° 020316162944 remis à
l’encaissement
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82
3. Le virement bancaire :
Lorsque le client et le fournisseur disposent d’un compte bancaire, pour régler une
opération, le client peut demander à sa banque de virer la somme due dans le
compte de son fournisseur.
26-05
531 CCP 150 000
411 Client 150 000
Avis de crédit reçu CCP
NB : Le solde du compte CCP est toujours débiteur, car les chèques postaux n’accordent
pas de crédit.
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83
application 20
27-05 : Facture V02 Fall à Wade : brut 700 000 F, TVA 18% à 30j
29-05 : Wade souscrit un billet à ordre n°23 à échéance du 30-06.
30-06 : Règlement par chèque bancaire du billet n°23, que nous encaissons
immédiatement.
Emission de la facture :
27-05
411 Client 826 000
701 Vente de marchandises 700 000
443 Etat, TVA facturée 126 000
Notre facture V02 à Wade
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84
Réception de la facture :
27-05
601 Achat de marchandises 700 000
445 Etat, TVA récupérable 126 000
Règlement du billet :
30-06
402 Fr. effet à payer 826 000
521 Banque 826 000
Règlement du billet n°23
application 21
01-06 : Facture V03 Fall à Diop : brut 900 000 F, TVA 18% à 30j
05-06 : Fall tire une traite n°23 sur Diop à échéance du 30-06 au profit de son fournisseur
Gaye.
Travail à faire : Présenter les écritures chez Fall, Diop et Gaye.
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85
Chez Fall :
01-06
411 Client 1 062 000
701 Vente de marchandises 900 000
443 Etat, TVA facturée 162 000
Notre facture V03 à Diop
05-06
Chez Diop :
01-06
601 Achat de marchandises 900 000
445 Etat, TVA récupérable 162 000
401 Fournisseurs 1 062 000
Facture V03 de Fall
05-06
Chez Gaye :
05-06
412 Client, effet à recevoir 1 062 000
411 Client 1 062 000
Traite n° 23 à notre ordre
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86
application 22
L’entreprise Diagne a réalisé les opérations suivantes :
03-05 : Facture A54 de Fall : brut 1 300 000 F, port 20 000 F
TVA 18%, Règlement à 30 jours.
05-05 : Facture V76 à Seck : brut 2 500 000 F, port 15 000 F, TVA 18% règlement à 45
jours fin de mois.
10-05 : Fall nous envoie une traite n°54 à échéance le 30 mai que nous acceptons en
règlement de la facture A54.
15-05 : Réglé en espèces PC n° 23 des frais de transport relatifs à l’expédition des
marchandises à Diop 25 000 F HT, TVA 18%.
17-05 : Seck souscrit à un billet à ordre n°024 à échéance le 20 juin en règlement de la
facture V76.
20-05 : Facture V77 à Diop : brut 500 000 F, port avancé,
TVA 18%, règlement au comptant par chèque postal.
30-05 : Règlement par chèque bancaire n°00764 de la traite n°54.
04-06 : Chèque n°00765 350 000 F pour alimenter la caisse.
20-06 : Chèque n°000987 reçu de Seck en règlement du billet n°024.
21-06 : Nous remettons le chèque n°000987 à l’encaissement.
28-06 : Avis de crédit n°12 reçu de la banque : remise du chèque n°000987 net en
compte : 2 961 000 F
Travail à faire : Présenter les écritures dans le journal de l’entreprise Diagne.
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87
CHAPITRE 4
LES OPERATIONS SUR LES EFFETS DE COMMERCE
I Endossement de l’effet :
L’endossement consiste à transférer la propriété d’un effet à une personne à qui on doit de
l’argent, appelée endossataire.
L’ancien bénéficiaire est appelé endosseur.
application 23
Vous disposez des opérations suivantes :
01-04 : Facture V53 de Sarr à Diouf : brut 1 300 000 F, TVA 18%
règlement à 30 jours.
10-04 : Sarr tire la traite n°0035 sur la BICIS au 30-04 sur Diouf en
règlement de la facture V53.
15-04 : Facture A25 de Sène à Sarr : NAPTTC 1 534 000 F à 15 jours.
Le même jour Sarr endosse la traite n°0035 au profit de Sène.
Travail à faire : Présenter les écritures chez Sarr, Diouf et Sène
Chez Sarr :
01-04
411 Client Diouf 1 534 000
701 Vente de marchandises 1 300 000
443 Etat, TVA facturée 234 000
Notre facture n°V53 à 30 jours
10-04
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88
Chez Diouf :
01-04
601 Achat de marchandises 1 300 000
445 Etat, TVA récupérable 234 000
401 Fournisseurs 1 534 000
Facture n°V53 de Sarr
10-04
401 Fournisseur 1 534 000
402 Fr. effet à payer 1 534 000
Sarr sa traite n°0035
Chez Sène :
15-04
411 Client Sarr 1 534 000
701 Vente de marchandises 1 300 000
443 Etat, TVA facturée 234 000
Notre facture n°A25 à Sarr
d°
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89
application 24
28-04 : Sène remet à l’encaissement la traite n°0035
02-05 : Avis de crédit n°54 concernant la remise du 28-04 : net en compte 1 530 500 F.
28-04
512 Effet remis à l’encaissement 1 534 000
412 Client, effet à recevoir 1 534 000
Notre remise de la traite n°0035
02-05
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90
La durée (n) est le nombre de jour qui sépare la date de remise à la date d’échéance.
Les commissions couvrent les frais de la banque ; on distingue :
- la commission d’endos (qui se calcule comme l’escompte)
- la commission fixe,
- la commission proportionnelle etc.…
- la Taxe sur les opérations bancaires (T.O.B.)
La TOB est une taxe prélevée par la banque au profit de l’Etat. Son taux est de 17%.
TOB = Agio HT * 17%
2. Calcul du montant net de la négociation :
Il est égal à la différence entre la valeur nominale de l’effet et l’agio toutes taxes comprises.
application 25
17-08 : Négociation de la traite n° 45 sur le client Diop de 400.000 F à échéance le 15
novembre.
22-08 : Avis de crédit n° 098 reçu de la banque négociation traite n°45.
18-11 : La banque nous avise que Diop a réglé l’effet à l’échéance.
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91
4. Comptabilisation :
Remise à l’escompte de l’effet :
17-08
415 Clts, effets escomptés non échus 400 000
412 Clts, effet à recevoir 400 000
Négociation de l’effet n° 23
I LE RENOUVELLEMENT D’EFFETS
En difficulté, le client peut demander un report de date.
le créancier peut :
soit modifier la date avec apposition d’une nouvelle signature sur le document, dans
ce cas il n’y a pas d’écritures ;
soit annuler l’effet et en créer un autre à échéance plus lointaine d’un montant
supérieur (nominal + frais + intérêts de retard +..) ;
dans ce cas les écritures à passer sont les suivantes :
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92
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93
Frais de renouvellement
application 26
Le 25 juin Gaye fait part à son fournisseur Sarr qu’il ne pourra pas honorer l’effet N°12 de
nominal 250 000 F échéant le 30 juin. Il demande un report de l’échéance de l’effet.
L’effet se trouvant en portefeuille, Sarr remplace l’effet n°12 par l’effet n°45 au 30 juillet
comprenant le principal majoré des intérêts de retard calculés au taux de 12%, de la TVA
au taux de 18%, de 1 500 F de timbre fiscal.
Travail à faire : Présenter les écritures au journal chez Sarr et Gaye.
Chez Sarr :
25-06
411 Clients 250 000
412 Clients, effets à recevoir 250 000
Annulation de l’effet n°12
d°
Chez Gaye :
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94
25-06
402 Fournisseurs, effets à payer 250 000
401 Fournisseurs d’exploitation 250 000
Annulation de l’effet n°12
d°
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95
application 27
Le 15 juin, le client Faye avise son fournisseur Fall qu’il ne pourra régler à l’échéance la
traite n°12 de 1 200 000 F qu’il avait tiré sur lui.
Cette traite ayant été endossé, Fall lui adresse un chèque bancaire de
1 200 000 F.
Le même jour il lui adresse une nouvelle traite n°15 échéant le 31 juillet que Faye accepte,
pour le montant de l’avance de fonds majorée des intérêts au taux de 15% et de la TVA au
taux de 18%.
Travail à faire : Présenter les écritures au journal chez Fall et Faye.
Chez Fall : 15-06
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98
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99
Chez Faye :
02-08
402 Frs., effets à payer 125 000
631 Frais d’acte et de cont. 16 500
401 Fournisseurs 141 500
Effet impayés et frais d’actes
15-08
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100
Chez Fall :
6325 Frais d’actes et de cont. 20 000
401 Fournisseurs 20 000
Frais de protêt
d°
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101
Chez Faye :
402 Frs. Effet à payer 125 000
401 Fournisseur 125 000
Annulation de l’effet
d°
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102
Chez Gaye :
05-08
402 Frs. Effet à payer 125 000
631 Frais bancaires 25 000
401 Fournisseurs 150 000
Effet impayé et frais bancaires
12-06
Chez Gaye :
05-08
402 Frs. Effet à payer 125 000
631 Frais bancaires 25 000
401 Fournisseurs 150 000
Effet impayé et frais bancaires
12-06
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103
I- Généralités
Plusieurs mouvements de fonds accompagnent les opérations effectuées par l’entreprise, lesquels
mouvements justifient le règlement de ces opérations.
En effet, dans les opérations de trésorerie nous pouvons distinguer plusieurs modes de règlements à
savoir :
Ils s’effectuent en pièces ou en billet de banque sur la base de pièces de caisse. Par conséquent on
enregistre :
1er cas :
Chez le débiteur (client) lorsque le chèque est signé ou remis c’est- à- dire dès sa mise en circulation
on passe l’écriture suivante :
D : 4.
C : 521
2ème cas :
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104
Par contre le créancier ne peut directement enregistrer le chèque reçu dans le compte 521 :
banque. Ce chèque doit auparavant transiter par deux comptes de « valeurs à encaisser », le
compte513 : chèque à encaisser et le compte 514 : chèque à l’encaissement.
Les différentes étapes de l’enregistrement d’un chèque peuvent être résumées ainsi :
D : 513
C : 4.
(Chèque n°......)
D : 514
C : 513
D : 521
C : 514
(Avis de crédit)
Ici le client ou le débiteur donne l’ordre à son banquier de virer une certaine somme de son compte à
l’ordre d’un fournisseur ou d’un créancier. Le compte en banque du débiteur diminue et celui du
créancier augmente.
Les effets de commerce sont des instruments de mobilisation de créances et de dettes servant de
moyens de paiement à vue ou à une date fixée appelée échéance. Ce dernier mode de règlement
fera l’objet de développement dans ce chapitre.
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105
A- Définition et utilité
1- Définition
- La lettre de change est écrit par lequel le créancier ou fournisseur (tireur) donne l’ordre à
son débiteur ou client (tiré) de payer à une date donnée (échéance) une somme déterminée à une
personne désignée (bénéficiaire). Le bénéficiaire peut être le tireur lui-même ou une tierce
personne.
- Le billet à ordre est écrit par lequel le débiteur (souscripteur) s’engage envers une autre
personne (bénéficiaire) à payer une certaine somme à une date déterminée (échéance).
- Avant l’échéance, le bénéficiaire d’un effet de commerce peut procéder à la négociation du dit
effet auprès d’une banque : on parle alors de la remise de l’effet à l’escompte. Ou bien peut
transmettre la propriété de l’effet à une personne, on parle de l’endossement de l’effet.
- A l’échéance, l’effet peut être encaissé par l’intermédiaire d’une banque ou d’un centre de
chèques postaux. Dans ce cas l’effet aurait du être remis à l’encaissement : on parle d’effet à
l’encaissement ou, peut être directement encaissé au domicile du tiré ou du souscripteur.
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106
2- Principe
Seuls, les bénéficiaires nouveaux et anciens sont concernés par les opérations de circulation des
effets de commerce. Aucun mouvement comptable ne doit être constaté dans la comptabilité du
débiteur. Les effets de commerce peuvent circuler soit par endossement à l’ordre d’un tiers, soit par
remise à l’encaissement ou soit par remise à l’escompte.
1)-M. AKA tire sur son client Olivier l’effet n° 12 échéant dans 60 jours de nominal
500.000 F.
Résolution :
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107
Application :
02/03/N : Aka reçoit de son client Olivier un effet n°18 souscrit à son profit échéant dans 45 jours de
nominal 400.000 F.
18/04/N : La BIAO adresse à Aka un avis de crédit pour encaissement de l’effet n°18, commission
10.000 F, TPS 10%.
TAF : Enregistrer ces opérations chez Aka après avoir caractérisé l’effet n°18.
NB : La TPS sur commission n’est pas déductible
Résolution :
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108
c- Remise à l’escompte
Application :
Supposons que les opérations suivantes sont effectuées sur l’effet n°12.
b- Aka reçoit l’avis de crédit correspondant à la remise à l’escompte, taux d’escompte 8%,
TPS 10%, commission HT 10.000 F.
c- La banque avise Aka que l’effet n°12 a été effectivement réglé par Olivier à l’échéance.
TAF : Calculer la valeur nette escomptée puis enregistrer ces opérations dans la comptabilité de
Aka.
Résolution :
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109
Application :
Aka tire sur Olivier la traite n°T15 de nominale 1.000.000 au profit de Luc.
TAF : Effectuer le traitement comptable chez Olivier, chez Aka et chez Luc.
Résolution :
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110
Un certain nombre d’incidents peuvent survenir dans le règlement des effets. Ils sont
généralement liés à des difficultés de trésorerie du tiré qui sollicite :
- Soit l’annulation de l’ancien effet et son remplacement par un autre à une échéance plus
lointaine.
- Soit la prorogation de l’effet existant.
Application :
Le 18/05 : M. Brou informe son fournisseur Jean (fournisseur d’exploitation) qu’il ne pourra pas à
l’échéance de fin mai, honorer la lettre de change de 500.000 F que Jean avait tiré sur lui le 05/04
Le 22/05 : il sollicite un report d’échéance à fin juillet pour, acceptation compte tenu des intérêts de
retard au taux de 12%, calculés par mois entier, de la récupération du timbre fiscal de 500 F et des
frais divers de correspondance de 2.000 F.
TAF : Présenter le traitement comptable de ces opérations, chez Jean et chez Brou.
Résolution :
________,______________________________,_________________________,____________
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111
C’est le cas ou l’effet que l’on veut remplacer est déjà négocié auprès d’une banque ou
endossé. En fait le tireur hésite le plus souvent à réclamer l’effet à la banque :
D’une part la restitution par le banquier n’est pas toujours possible (réescompte des
effets de commerce).
D’autre part le retrait d’un effet négocié jette le discrédit non seulement sur le tiré
mais aussi, sur le remettant.
Aussi, le tireur est-il parfois amené à faire au tiré une avance de fonds nécessaire au
paiement de l’effet.
Application :
Reprendre la même application en considérant que l’effet avait déjà été négocié par
Jean.
Le 28/05 : Il fait donc par virement postal au profit de Brou l’avance du nominal, puis
adresse pour acceptation un nouvel effet. Fin mai Brou règle l’effet initial.
Résolution :
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112
Le tiré qui ne prend pas ses dispositions avant l’échéance ou qui refuse d’honorer l’échéance
d’un effet est passible de frais de protêt que les bénéficiaires successifs dressent contre lui.
- Chez le bénéficiaire :
-----------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------
(Règlement de la dette)
----------------------------------------------------------------------------------------------
- Chez le débiteur :
----------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------
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113
(Chèque n°---------)
----------------------------------------------------------------------------------------------
- Chez le bénéficiaire :
----------------------------------------------------------------------------------------------
(Avis d’impayé)
Autre solution
----------------------------------------------------------------------------------------------
(Effet impayé)
-------------------------------------------------------------------------------------------------
- Chez le débiteur :
----------------------------------------------------------------------------------------------
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114
(Effet impayé)
----------------------------------------------------------------------------------------------
- Chez le bénéficiaire :
----------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------
(Avis d’impayé)
----------------------------------------------------------------------------------------------
- Chez le débiteur :
----------------------------------------------------------------------------------------------
(Effet impayé)
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115
Périodiquement le compte banque tenu par l’entreprise et le compte entreprise tenu par la banque
(comptes réciproques) présentent des soldes différents. Ce constat est fait grâce au relevé bancaire
envoyé par la banque à l’entreprise. Ces différences résultent généralement du décalage dans le
temps entre les enregistrements des mêmes opérations et aussi des erreurs et omissions. Il convient
de rapprocher les deux comptes afin de trouver des soldes identiques et exactes : c’est la
concordance ou le rapprochement. A cet effet, on élabore un document appelé État de
rapprochement bancaire dont le tracé, le fonctionnement et l’étude finale se présentent comme suit.
I- Le tracé
Le compte 521 banque dans notre comptabilité Relevé bancaire envoyé par la banque
II- Le fonctionnement
-On commence par reporter dans le tracé les soldes de fin de période à corriger. Dans la
plupart des cas dans l’entreprise le compte banque à un solde débiteur tandis qu’à la banque le
compte de entreprise à un solde créditeur.
-On inscrit ensuite du coté de notre compte à la banque (relevé bancaire) les écritures
oubliées par le banquier en se référant au compte banque 521 tenu par l’entreprise et, du coté de la
banque dans notre comptabilité les écritures oubliées par l’entreprise en se référant au relevé
bancaire, ceci après avoir effectué l’opération de pointage.
-On détermine enfin à la banque et dans l’entreprise les soldes corrigés qui doivent être
nécessairement égaux.
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Il s’agit de passer les écritures nécessaires c'est-à-dire celles qui concernent seulement les opérations
oubliées par l’entreprise.
EXERCICE N°1
On vous communique ci-après la situation du compte 521 Banque chez la société KOFFI et le compte
de la société KOFFI à la SIB.
COMPTE SIB
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Travail à faire :
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EXERICE N°2
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121
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122
Travail à faire :
Présenter l’état de rapprochement et les écritures correspondantes
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