Memoire Étudiant Oko
Memoire Étudiant Oko
Memoire Étudiant Oko
DEDICACES
Je dédie tout particulièrement ce travail à la mémoire de mon défunt père OKO François, lui qui m’a
toujours soutenu et qui nous a quitté alors que je faisais mes premiers pas de ce travail, que Dieu tout
puissant l’accueille dans son vaste paradis.
Je dédie ensuite ce travail à ma mère, NDJENGBOTH Eugenie, c’est grâce à son courage et à son fort
caractère que j’ai pu en arriver jusque-là.
Je le dédie aussi à mes chers frères et sœurs pour avoir été toujours présents, pour le soutient que vous
m’avez apporté durant de longues années d’études.
Enfin je dédie ce mémoire à tous mes amis(es), vos bonnes énergies m’ont aidé à me sentir mieux et à
donner le meilleur de moi-même.
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, j’adresse ma vive reconnaissance au Président ainsi qu’aux membres du jury qui ont
permis la tenue de cette soutenance.
Je tiens également à adresser mes vifs remerciements à certaines personnes qui ont fait que ce
mémoire se concrétise.
Mes remerciements au Docteur OBOULHAS, mon directeur de mémoire et Mr. MANKITI FATI,
mon co-directeur de mémoire pour le temps dont ils ont disposé et les précieux apports dans
l’élaboration de ce travail.
Mes remerciements également au personnel enseignant du cycle Master en télécommunications de
l’ENSP pour avoir assuré notre formation.
En fin je tiens à remercier et à témoigner ma gratitude aux personnes ci-dessous pour l’expérience
enrichissante qu’elles m’ont fait vivre durant mon stage à MTN Congo, il s’agit de :
- Mr. Ayam MOUSSA, Directeur général de MTN Congo
- Mr. Kinvi FOLLY, Directeur technique et informatique
- Mr. Alain NGENDAHAYO, Senior Manager planning et optimisation Radio
- Mr. Roméo GANTSONO, Manager planning et optimisation Radio
- Mr. Vernon IPEMBA, Ingénieur planning et optimisation Radio
Que tous trouvent ici ma reconnaissance pour toute l’assistance qu’ils m’ont apporté tout le long de
mon stage dans leur entreprise.
Merci infiniment !
DEDICACES..........................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................ii
LISTE DES FIGURES..........................................................................................................................ix
SIGLES ET ABREVIATIONS
MO : Managed Object
MOS : Mean Opinion Score
MSC : Mobile Services Switching Center
MSRN : Mobile Station Roaming Number
NMT : Nordic Mobile Telephone
NSS : Network and Switching Sub-system
OFDM : Orthogonal frequency division multiplexing
OSS : Operation Support Sub-system
PCRF : Policy & Charging Rules Function
PCRF : Policy and Charging Rules Function
PCU : Packet Control Unit
PDN : Packet Data Network
PGW : Packet Data Network Gateway
PLMN : Public Land Mobile Network
PLMN : Public Land Mobile Network
PM : Power Module
PS : Packet Switched
PSK : Phase-shift keying
QAM : Quadrature Amplitude Modulation
QPSK : Quadrature Phase Shift Keying
RAN : Radio Access Network
RCU : Radio Core Unit
RFA : Radio Fan Asset
RLC : Radio Link Control
RMU : Radio Modem Unit
RNC : Radio Network Controller
RNIS : Réseau numérique à intégration de services
RPU : Radio Power Unit
RSCP : Received Signal Code Power
RTCP : Real-time Transport Control Protocol
RTU : Radio Traffic Unit
SACCH : Slow Associated Control Channel
1. Introduction
Dans cette première partie, nous allons présenter l’historique, l’organisme d’accueil,
l’évolution des effectifs et le fonctionnement de la direction technique.
onze (11) milliards de francs CFA aujourd’hui. Ses actions sont entièrement détenues par le
groupe MTN International. MTN Congo est une Société Anonyme de téléphonie mobile au
capital de 11 000 000 000 FCFA.
Avec :
- Environ 2.5 millions d’abonnés
- 57.6% de part de marché
- MTN Congo couvre plus de 1600 localités dans les 12 départements du Congo (présent
dans tous les chefs –lieux de départements).
Son objectif est la mise en place et l’exploitation d’un réseau de téléphonie mobile en GSM
(Global System for Mobile Communication), WiMax, 3G ET 4G. Son siège social est situé à
Brazzaville, capitale de la république du Congo, au 36 avenue Amilcar Cabral / Centre- ville.
5. Fonctionnement
MTN Congo fonde sa dynamique organisationnelle et sa politique managériale sur quatre
orientations principales :
- Apporter des solutions rapides, efficaces et efficientes aux besoins de la clientèle ;
- Mener une action dynamique en faveur du personnel par la formation et l’amélioration
des conditions de travail et du cadre de vie ;
- Participer au développement économique et social du Congo ;
- Assurer des dividendes aux actionnaires.
La mise en œuvre de ces orientations et assurée par des hommes et femmes rigoureusement
sélectionnés et recrutés en fonction de leurs compétences. Une fois intégrés dans l’entreprise,
une politique de formation pertinente et continue leur est appliquée, en vue de les adapter sans
cesse aux exigences et contraintes des technologies et des clients de qualité de service et de
développement de produits et services.
INTRODUCTION GENERALE
Communiquer avec son semblable a toujours été un besoin essentiel pour l’homme quelle que soit la
distance les séparant. Durant des siècles, il a su se contenter de moyens de télécommunications peu
efficaces et trop tributaires du temps comme les écrits, le télégraphe, l’utilisation du tam-tam, de la
fumée, des colombes, etc. Avec l’invention du téléphone en 1882 par Graham Bell, la communication
se faisait désormais en temps réel, mais ces premiers systèmes de téléphonie mobile demeuraient
totalement analogiques puis numériques notamment avec l’avènement de la 2G où résultent les
normes GSM, GPRS et EDGE ; de l’avènement de la 3G où résultent les normes UMTS et HSPA ;
ainsi que de la 4G avec la norme LTE. Avec plus de 5.22 milliards d’utilisateurs dans le monde, la
téléphonie mobile est devenue un élément clé dans les communications de longue distance. Ainsi les
opérateurs de téléphonie mobile en général et de MTN Congo en particulier devront toujours se
rassurer d’offrir leurs services avec la meilleure qualité qui soit.
Mais, avec la croissance démographique sans cesse grandissante en République du Congo entrainant
l’occupation massive de nouvelle zone dans la ville de Brazzaville tel est le cas de la zone de kintélé
ancien péage, ces populations se retrouvent alors dans une zone encore non prise en compte par
l’opérateur MTN Congo et ne bénéficient donc que de quelques rayonnements à très faible niveaux de
champ des sites les plus proches ce qui a pour conséquence une mauvaise qualité de service offerte
aux abonnés du réseau dans cette zone de la ville.
C’est dans ce sens que l’opérateur MTN Congo doit toujours veiller à implanter un nombre très
important de sites GSM pour assurer des couvertures optimums pour que leurs abonnés puissent
communiquer presque partout tout en jouissant d’une QoS toujours de bonne qualité, ceci afin que la
satisfaction des abonnés soit toujours assurée et que l’opérateur soit en norme selon les
recommandations du régulateur.
C’est dans cette optique que s’inscrit ce travail, qui a pour but notamment l’amélioration des
indicateurs clés de performances dans la zone de kintélé ancien péage en y déployant un nouveau site
GSM afin de fournir une qualité de service plus satisfaisante dans cette zone.
Pour parvenir à l’objectif fixé, nous avons constitué notre mémoire en cinq chapitres dont les deux
premiers seront consacrés à présenter les généralités sur les communications cellulaires et l’évolution
des technologies de téléphonie mobile, le chapitre trois sera consacré à l’étude de qualité de service
dans la zone de kintélé avant le déploiement du site, le chapitre quatre concerne le déploiement et la
mise en service du nouveau site et enfin le cinquième chapitre présente les résultats et discussion.
I.1. INTRODUCTION
Dans ce premier chapitre nous allons aborder les généralités sur le concept cellulaire, les notions
d’interférences dans le partie radio et en fin nous allons présenter un site GSM avec les équipements
actifs (équipements de télécommunications) qui le constituent.
Une cellule peut être représenter par un modèle hexagone comme l’illustre la figure I.1 suivante :
La disposition des cellules est un critère très important car deux cellules adjacentes ne peuvent pas
utiliser la même bande de fréquence au risque des interférences. La distance entre deux cellules ayant
la même bande doit être 2 à 3 fois le diamètre d’une cellule.
Chaque cellule est caractérisée par :
I.2.1.3. La macro-cellule
Il s’agit d’une cellule de quelques dizaines de kilomètres de rayon qui caractérise les couvertures en
milieu rural. Il existe trois types de macro-cellule.[3]
- La macro-cellule omnidirectionnelle : elle composée d’un frame et donc d’un seul secteur.
- La macrocellule bi-sectorielles : elle est composée de deux secteurs, chacun possédant un
TRX.
- La macro-cellule tri-sectorielles : elle composée de trois secteurs possédants chacun au
minimum un TRX. C’est le type le plus utilisé.
I.2.1.5. La micro-cellule
Les microcellules sont des cellules de petite dimension destinées aux zones à forte densité d’usage.
Les antennes à micro-cellule sont placées sur les façades des bâtiments et peuvent être de types
« omnidirectionnel » ou « directionnel » [3].
I.2.1.6. La pico-cellule
Les cellules à très petites taille ou pico-cellule sont des cellules en téléphonie mobile utilisée pour
couvrir des zones restreintes telles qu’un étage d’un bâtiment, une salle, une station de métro, etc. ces
antennes émettent de manière omnidirectionnelle à une puissance d’émission très faible (quelques
centaines de milliwatts) [3].
Voici quelques caractéristiques (dimension de rayon, zone à couvrir et type de trafic) des différentes
cellules présentées dans le tableau I.1 suivant :
Tableau I.1 - description des cellules
Ces différentes caractéristiques peuvent encore être illustrer selon la figure I.2 suivante :
Un motif ayant un nombre de fréquences données est optimal s’il est régulier, Dans ce cas, la taille du
motif N vérifie la relation suivante [3] :
D=√ 3 N ×R (I.2)
Où : R est le rayon de la cellule et N le numéro de groupe de fréquences.
- Un site radio : ce type de site gère directement la communication des abonnés en leur allouant
des ressources radio. Il comporte des antennes FH et des antennes radio ;
- Un site relais : ce type de site ne fait que transporter les communications et la signalisation. Ils
permettent de faire des bonds afin d’acheminer l’information vers les sites radio des
différentes zones à couvrir. Il ne comporte que des antennes FH.
Les antennes :
Une antenne est un dispositif qui permet de générer à partir de signaux électriques, des ondes
électromagnétiques. En réception, elle joue le rôle d’un capteur qui convertit des OEM en tensions
électriques, on distingue deux genres d’antennes :
Les antennes sont les derniers composants de la chaine d’émission, ce sont les éléments les plus
importants dans une BTS, elles sont placées souvent sur des hauts pylônes ou sur des toits
d’immeubles afin de réaliser une couverture plus large[w7].
Les pylônes :
Le pylône peut être défini comme un poteau ou un support vertical destiné à porter une charge, que
constituent les antennes dans notre cas.
Dans le cas des télécommunications, plus précisément dans le cadre de l’implantation des sites GSM,
on utilise les pylônes en treillis Greenfield. [W7].
Les éléments actifs d’un site GSM sont représentés par la figure I.12 ci-dessous :
Conclusion
Dans ce premier chapitre nous avons étudié les notions de concept cellulaire, d’interférences radio et
de la définition d’un site GSM.
Dans le chapitre suivant nous allons aborder l’évolution des technologies de la téléphonie mobile,
leurs normes, leurs architectures, le type de technique d’accès, la modulation utilisée et bien d’autres
paramètres utilisés pour chaque technologie.
II.1. INTRODUCTION
Dans ce second chapitre, nous allons vous présenter les différentes technologies de la téléphonie
depuis sa première norme donc la 1G jusqu’à la 4G de nos jours.
Pour Chaque technologie, nous présenterons son architecture, sa modulation sa technique d’accès ainsi
que bien d’autres paramètres spécifiques intervenants pour chacune des technologies.
- Le terminal mobile, appelé aussi équipement utilisateur (ou usager), abrégé en UE (User
Equipment) ;
- Le réseau d’accès ou RAN (Radio Access Network) ;
- Le réseau cœur ou CN (Core Network).
On distingue également deux domaines :
- Le domaine de l’UE, qui inclut les équipements propres à l’utilisateur ;
- Le domaine de l’infrastructure, constitué des équipements propres à l’opérateur.
L’UE fait partie du domaine de l’équipement utilisateur et est interconnecté au réseau d’accès par
l’intermédiaire de l’interface radio. L’élément d’interconnexion du réseau d’accès avec l’interface
radio est la station de base. Le réseau d’accès et le réseau cœur sont rattachés au domaine de
l’infrastructure et sont interconnectés par une ou plusieurs interfaces terrestres. [7]
Les systèmes de première génération ont été les premiers à exploiter le concept de la téléphonie
cellulaire développé par les laboratoires Bell en collaboration avec quelques industriels américains
dans les années 60 et 70.
Ces systèmes ont la particularité d’utiliser la modulation en fréquence (FM), qui est du type
analogique et le FDMA (Frequency Division Multiple Access) comme seul et unique mode d’accès
multiple.
Les différentes normes apparues dans le monde sont les suivantes [5]:
La norme AMPS (Advanced mobile phone system) utilisée aux États-Unis (à partir de 1976),
en Russie, en Australie et dans plusieurs pays asiatiques [5].
La norme NMT (Nordic Mobile Telephone), exploitée au début des années 80 dans les pays
nordiques et dans de nombreux pays européens, en Russie, au Moyen-Orient et en Asie [5].
La norme TACS (Total Access Communication System), qui est la version européenne de la
technologie AMPS, largement utilisée au Royaume-Uni, à Hong-Kong et au Japon [5].
Les normes TZ-801, TZ-802, TZ-803 et JTACS (Japan Total Access Communications
System) utilisées au Japon à partir de 1979 [5].
La norme Radiocom 2000 déployée en France par France Telecom à partir de 1986, ainsi que
la NMT-F (Nordic Mobile Telephone « Français ») lancée en 1988 [5].
Chaque slot est composé d’un certain nombre de bits contenant une information désignée par le nom
anglo-saxon “Burst“. Les slots sont numérotés de 0 à 7, un groupe de 8 slots forme ainsi une trame
TDMA de durée : 8 x Tslot = 8 x 577μs = 4.6152 ms. Une trame TDMA peut supporter 7
communications simultanées et un canal de signalisation [4].
La répartition des IT est illustrée par la figure II.3 suivante :
Figure II.3 – Répartition des slots d’une trame TDMA par les utilisateurs [4].
Figure II.4 – Création d'un signal modulé par GMSK au départ d'un train binaire [4]
Le GPRS (General Packet Radio Service), est une technologie dite 2,5G car elle contient la voix et les
données. C'est une technique de transmission de données en commutation de paquets, permettant ainsi
de ne pas mobiliser de canal de communication, et donc autorisant une tarification plus souple pour
l’utilisateur.
Outre cet avantage non négligeable, GPRS permet d'atteindre un débit théorique maximal de 171,2
Kbits/s, ce qui correspond à un débit d’environ 114 Kbits/s pour l'utilisateur final dans des conditions
optimales. Cependant, il ne faut pas oublier que GPRS s’appuie sur le réseau GSM, ils se complètent
alors tous les deux. En effet, l’architecture GSM fournit les services voix, tandis que l’architecture
GPRS fournit les services de données par paquets avec un débit élevé. Ainsi, les applications basées
sur des protocoles de données standard sont supportées par le protocole GPRS.
Nous pouvons donc résumer les principaux points forts du GPRS comme étant le temps d'accès réduit,
de l'ordre d’une seconde pour commencer un transfert de données, un débit plus élevé qu'en GSM, un
mode de commutation par paquets permettant d’utiliser les ressources radios, et enfin la possibilité de
facturer en fonction du volume de données transféré plutôt qu’en fonction du temps de connexion [4].
Le standard EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution), est une évolution de la norme GSM,
modifiant le type de modulation. Tout comme la norme GPRS, le standard EDGE est utilisé comme
transition vers la troisième génération de téléphonie mobile 3G. On parle ainsi de 2.75G pour désigner
le standard EDGE.
L’EDGE utilise une modulation (8-PSK) différente de la modulation utilisée par GSM, ce qui
implique une modification des stations de base et des terminaux mobiles.
L'EDGE permet ainsi de tripler le débit des données avec une couverture plus réduite. Dans la théorie,
EDGE permet d'atteindre des débits allant jusqu'à 384 Kbit/s pour les stations fixes (piétons et
véhicules lents) et jusqu'à 144 Kbit/s pour les stations mobiles (véhicules rapides).
Les débits fournis par les réseaux 2G étaient encore trop limités pour que l’accès aux services de
données soit fluide. Cette limitation fut à l’origine de la définition des technologies 3G.
Les spécifications IMT-2000 (International Mobile Telecommunications for the year 2000), de l’UIT,
définissent les caractéristiques de la troisième génération de téléphonie mobile. Elle est caractérisée
par un haut débit de transmission et une compatibilité internationale et même avec les réseaux de
seconde génération.
La 3G permet d'atteindre des débits supérieurs à 144 Kbit/s, ouvrant ainsi la porte à des usages
multimédias tels que la transmission des vidéos, la visio-conférence ou l'accès à internet haut débit.
Les réseaux 3G utilisent des bandes de fréquences différentes des réseaux précédents : 1885-2025
MHz et 2110-2200 MHz. La principale norme 3G utilisée en Europe s'appelle UMTS Release 99
(Universal Mobile Telecommunications System), utilisant un codage W-CDMA (Wideband Code
Division Multiple Access) [2].
Ces deux domaines permettent aux équipements usagers de pouvoir gérer simultanément une
communication paquet et circuit [2].
Le HSPA (High Speed Packet Access) est une évolution de l’UMTS Release 99, qui fut introduit pour
lever les limites en matière de débits de ce dernier. Il a pour but d’accroitre les débits et de réduire la
latence du système. Il concerne le passage d’une commutation de circuit sur l’interface radio à une
commutation par paquet où la station de base décide dynamiquement le partage des ressources entre
les terminaux disponibles. En plus, il y a l’introduction de la modulation 16QAM (Quadrature
Amplitude Modulation) en voie descendante offrant un débit jusqu’à 14,4 Mbit/s et la modulation
QPSK (Quadrature Phase Shift Keying) en voie montante offrant un débit jusqu’à 5.8 Mbit/s [2].
HSPA+ est un terme qui regroupe plusieurs évolutions techniques visant principalement à améliorer :
L’amélioration des débits et de la capacité est rendue possible par l’introduction de nouvelles
techniques. En voie descendante, la modulation 64QAM est désormais prise en charge, de même que
la modulation 16QAM en voie montante. En complément, une cellule peut transmettre des données à
un utilisateur sur deux porteuses simultanément en voie descendante, à l’aide de la fonctionnalité DC-
HSDPA (Dual Carrier – HSDPA). Le spectre supportant la transmission n’est donc plus limité à 5
MHz mais à 10 MHz [2].
- Signalisation EMM et ESM avec l’UE. Les terminaux LTE disposent des protocoles EMM (EPS
Mobility Management) et ESM (EPS Session Management) qui leur permettent de gérer leur
mobilité (attachement, détachement, mise à jour de localisation) et leur session
(établissement/libération de session de données) respectivement. Ces protocoles sont échangés
entre l’UE et le MME
- Roaming avec interaction avec le HSS nominal. Lorsque l’usager se rattache au réseau, le MME
s’interface au HSS nominal afin de mettre à jour la localisation du mobile et obtenir le profil de
l’usager.
LTE utilise la technique OFDMA en voie descendante car elle nécessite une alimentation importante
de l’amplificateur. Ceci ne pose pas un problème pour une station de base fixe, mais cela n’est pas
adapté à un émetteur alimenté par une batterie (cas d’un terminal mobile). Pour cela, LTE utilise en
voie montante SC-FDMA qui est très similaire à OFDMA, mais plus efficace en consommation
d’énergie.
SC-FDMA (Single Carrier- Frequency Division Multiple Access) :
Le SC-FDMA offre des performances et une complexité globale similaire à l’OFDMA mais utilise une
technique de multiplexage fréquentiel à une seule porteuse [w6].
Les critères qui rentrent dans l'estimation de la qualité d'un réseau peuvent globalement être classés en
deux grandes catégories selon le point de vue adopté : opérateur et utilisateurs [10].
Les critères les plus courants pour lesquels un abonné GSM peut juger la qualité de service sont :
L'évolution du réseau mobile a plusieurs phases, dans un premier temps c'est le déploiement du réseau
qui est suivi de son ouverture commerciale pour enfin être en exploitation. Une fois le réseau en
exploitation l'opérateur assure un suivi de sa qualité de service le but est multiple, il permet d'optimiser
le trafic et de visualiser les zones en manque de QoS pour y apporter les modifications nécessaires
Dans le contexte de la téléphonie mobile, la difficulté va se trouver dans la mobilité du client.
Les attentes du réseau mobile sont donc les suivantes [10] :
II.7.4. Mesure de la qualité de service dans les réseaux cellulaires : Le Drive Test
Des mesures sur le réseau cellulaire vont permettre de déterminer la qualité des signaux radio et donc
du risque de coupure sur celui-ci. Nous allons étudier une méthode de mesure, le drive test.
Le drive test consiste comme son l'indique en des sorties terrains, réalisées en voiture, lors desquelles
on effectue des scénarii afin de tester différents aspects d'une communication mobile. On teste, alors,
l'établissement de la communication, son maintien durant un temps donné, et la qualité audio tout en
étant mobile. Les testeurs, en voiture, sont munis d'une chaîne de mesure (ensemble des équipements)
de type drive test. Les éléments de la chaîne sont de types [10][11] :
Un mobile à trace : Le mobile de test est équipé d'un logiciel spécial et est utilisé pour les mesures
radio. Le mobile est connecté à l'ordinateur d'acquisition, qui rend possible l'utilisation de
commandes qui permettent de contrôler le mobile, mais sa véritable utilité réside dans le fait qu'il
peut calculer tous les paramètres radios (niveau du signal, la qualité du signal, etc.) et les
communiquer à l'ordinateur. Le mobile permet en somme de réaliser tous les scénarii possibles
dans la zone géographique testé [10][11].
Un équipement GPS : Pour la localisation exacte de la position géographique de chaque point de
mesure. Il est indispensable pour repérer les points de mesures qui présentent des problèmes
radios.
Un ordinateur portable : L'ordinateur traite et enregistre les mesures récupérées du mobile à trace
et du récepteur GPS. Les mesures sont rendues lisibles, par l'intermédiaire du logiciel, et
permettent à l'ingénieur de constater l'état du réseau sur place.
Ces trois composants sont reliés entre eux comme le montre la figure III.2 Suivante :
KPI Définition
Received signal level (Rxlev) Niveau de champ de couverture 2G, se mesure lors
du drive test.
Call Drop Rate (CDR): Il exprime en pourcentage (%) le taux appels
normalement établis avec assignation d’un canal de
trafic et interrompus par la suite avant terminaison
normale à cause d’un problème de réseau ou autres.
TCH Blocking Rate (TCH BR) Taux de blocage pour cause congestion sur la cellule.
% des appels échoués.
Call Setup Success Rate (CSSR) Taux de succès d'établissement d'appels
SDCCH Blocking Rate (SDCCH BR) Taux de blocage pour cause congestion sur la
signalisation. % des appels échoués.
Call Success rate (CSR) Taux de succès d'établissement d'appels de bout en
bout incluant l’allocation d’un canal de trafic.
Handover Success Rate (HDOSR) Taux de succès de changement de cellule.
Service voix
Tableau II.2 - KPI service voix 3G [12].
KPI Définition
II.8.1.3 En réseau 4G
En 4G, les indicateurs de performances s’articulent principalement autour du niveau de champ de la
couverture radio et de la capacité du service internet fournit [12].
Signal to Interference & Noise Ratio Le rapport signal sur interférence plus bruit
(SINR)
Conclusion
Dans ce deuxième chapitre nous avons parlé de l’évolution des technologies de le téléphonie mobile
de la 1G à la 4G, vu leurs architecture les équipements qui les constituent et quelques techniques
utilisées suivant chaque génération.
Dans le chapitre suivant nous allons faire une étude sur dite « étude de l’existant » où nous allons
présenter la zone considérée les sites qui la couvrent en fin nous présenterons les problèmes posés
ainsi que la problématique donnant naissance à ce travail.
III.1. Introduction
Dans ce chapitre nous allons commencer par présenter la zone d’étude qui est la zone de kintélé ancien
péage situé plus précisément vers la deuxième sortie de Brazzaville sur la route nationale N°1, ensuite
nous allons aborder les différents sites serveurs qui couvrent la zone, les technologies cellulaires
déployées, et la qualité de service délivrée dans cette zone. Une étude sera ensuite menée pour décider
si cette QoS répond aux critères imposer par le régulateur national.
III.2. Quelques données sur la zone d’étude : zone de kintélé ancien péage
Kintélé-AP est une zone située au nord de Brazzaville, à 14.4 km de la mairie centrale. Kintélé est une
zone avec une superficie d’environ 20km 2 avec une population estimée à 7200hbts soit une densité de
360hbt/km2. Kintélé est généralement une zone très active car on y trouve des maisons d’habitation, un
grand marché, un centre sportif (construit à l'occasion des Jeux africains de 2015), une université
(Université Dénis SASSOU N’GUESSO en sigle UDSN), un camp de logement des sinistrés victime
des bombardements du 04 mars et de quelques sites touristiques. Sa situation géographique est
représentée par la figure III.1 suivante :
Nous pouvons visualiser ces sites serveurs et leurs couvertures au travers l’outils ASSET sur la figure
III.2 ci-dessous :
Zone KAP
Équipements
Software ASCOM TEMS Investigation 19 & 20
Discovery 21.0.0
Windows 10
Hardware Sony XPERIA XZ
HP Laptop
DC Power: DC - AC Convertor
GPS Receiver
Ces résultats sont obtenus à la suite d’une série d’appel de 75 appels réalisée dans la zone pendant
toute la période de test.
La carte de couverture réseau en 2G est représentée par la figure ci-dessous :
Un sondage est une méthode statistique visant à évaluer les proportions de différentes caractéristiques
d'une population à partir de l'étude d'une partie seulement de cette population, appelée échantillon
[14].
III.4.1. Scenario
Une demande de notation est demandée auprès des abonnés vis-à-vis de la qualité de service dans la
zone, la note varie de 0 à 100 regroupée de la manière suivante :
- De 0 à 20 : l’abonné n’est vraiment pas satisfait de la qualité de service, synonyme d’une très
mauvaise QoS
- De 20 à 40 : l’abonné n’est pas satisfait de la qualité de service, synonyme d’une mauvaise
QoS
- De 40 à 60 : l’abonné est peu satisfait de la qualité de service, synonyme d’une QoS moyenne
- De 60 à 80 : l’abonné est satisfait de la qualité de service, synonyme d’une bonne QoS
- De 80 à 100 : l’abonné est vraiment satisfait de la qualité de service, synonyme d’une très
bonne QoS
Étant que nous ne pouvant pas effectuer le test sur toute la population présente dans la zone, nous
allons prélever un échantillon de personne pour faire le test.
Nous rappelons que la population de kintélé est estimée à environ 16.700 habitants, et dans notre zone
d’étude (vers l’ancien péage) elle est estimée à au moins 7200 habitants. Notre test s’est effectué avec
un échantillon de 186 habitants sondés.
Nous procédons alors au calcul du taux d’échantillonnage qui représente le nombre de personnes
sondé sur la population totale présente dans la zone.
Enfin, pour obtenir le taux en pourcentage, nous allons multiplier le résultat par 100%.
En service voix :
Tableau III.6 – Sondage service voix
Note de satisfaction [0 – 20[ [20 – 40[ [40 – 60[ [60 – 80[ [80 – 100]
Nombres de 30 87 51 18 0
personnes
Pourcentage 16.12% 46.77% 27.41% 9.67% 0%
(Par rapport à 186)
Commentaire Très Mauvaise Qualité Bonne Très bonne
mauvaise Qualité moyenne Qualité Qualité
Qualité
Avec ces données, nous obtenons l’histogramme suivante sur la figure III.6 ci-dessous :
Cet histogramme montre le résultat du sondage voix après interrogation des abonnés. On remarque ici
que les notes comprises entre 20 et 40 sont dominantes représentant 46,77% des avis récoltés contre
seulement 9,67% de notes comprises entre 60 et 80 ce qui traduit ainsi une mauvaise qualité de service
voix offert dans la zone.
En service internet
Tableau III.7 – Sondage service internet
Note de satisfaction [0 – 20[ [20 – 40[ [40 – 60[ [60 – 80[ [80 – 100]
Nombres de 21 81 60 24 0
personnes
Pourcentage 11.29% 43.54% 32.25% 12.90% 0%
(par rapport à 186)
Commentaire Très Mauvaise Qualité Bonne Très bonne
mauvaise Qualité moyenne Qualité Qualité
Qualité
Avec ces données, nous obtenons l’histogramme suivante sur la figure III.7 ci-dessous :
Sur cet histogramme, il est représenté le résultat du sondage des services internet après interrogation
des abonnés. Ici on constate aussi que les notes comprises entre 20 et 40 sont dominantes représentant
43,54% des avis récoltés contre seulement 12,90% de notes comprises entre 60 et 80 ce qui traduit
ainsi comme pour le sondage voix une mauvaise qualité de service offert dans la zone pour l’internet.
Avec :
Z : niveau de confiance ; on utilise un niveau de confiance de 95%, d’où Z= 1.96 [14]
P : la proportion représentative de l’échantillon, notre proportion ici est de 0.025 soit 2,5%.
n : La valeur n est la taille de l’échantillon, soit n = 186
D’où : E= 0.022 soit 2.2%
Nous pouvons donc affirmer à 95% de confiance que notre étude reste valable avec une marge
d’erreur de 2.2% dans les mêmes conditions.
MTN Congo dans le but de toujours satisfaire ses abonnés et de demeurer leader sur le
marché des télécommunications se voit confronter à ses deux problèmes ; quelle sera alors la
solution à mettre en place pour notamment palier à ces problèmes ?
Toutes ces actions peuvent se montrer efficaces pour un certain temps mais avec l’explosion
démographique dans la zone et les activités qui s’y déroulent, ces solutions ne pourront résoudre le
problème que partiellement car très vite ces sites serveurs se verront atteindre les niveaux de
congestion. Nous nous tournons alors vers le deuxième volet qui est la planification d’un nouveau site.
de champ (bonne couverture) et des ressources disponibles pour pouvoir écouler tout le trafic de la
zone.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons étudié la qualité de service dans la zone de kintélé ancien péage. Cette
étude nous a montré les problèmes de QoS au niveau de cette zone, ce qui nous a pousser à la solution
de déploiement d’un nouveau site dans la zone. Au chapitre suivant, nous allons vous montrer de
façon détaillée le processus de déploiement du nouveau site de téléphonie mobile ou site GSM dans la
zone de kintélé ancien péage.
IV.1. Introduction
Ce chapitre sera consacré au déploiement et à la mise en service du site kintélé ancien péage. Nous
allons commencer par montrer le processus de réalisation du site selon les recommandations du
régulateur national, faire des études de dimensionnement du site c’est-à-dire la planification de sa
couverture radio, le dimensionnement de sa capacité et en fin nous allons procéder à la mise en place
et en service du site de kintélé ancien péage.
La planification d'un réseau permet de définir sa couverture et sa capacité. La difficulté majeure lors
d’une planification d’un réseau réside dans son dimensionnement, en effet, tout est question de
compromis entre les caractéristiques géographiques et démographiques de la région d’une part, et de la
disponibilité des ressources radio d’autre part. l’opérateur MTN Congo doit également minimiser le
coût de l’installation des infrastructures radio, ils utilisent pour cela des outils (logiciels) de
planification très sophistiqués qui constituent pour cette raison un savoir-faire confidentiel.
Paramètres Description
Une fois tous ces facteurs étudier, les coordonnées géographiques du site Kintélé ex-péage sont les
suivantes :
Longitude : 15,358829
Latitude : -4,1103100
La représentation du site sur la carte est illustrée par la figure IV.1 de la page suivante :
2G config
3G config 4G config
900/1800 900/2100 800/1800/2100
Interprétation :
2G configuration
Pour la bande 900MHz on met en place 4 TRX par secteur étant donné que nous avons 4 secteurs on
aura donc : 4 × 4 = 16 TRX.
Pour la bande 1800MHz on met en place 6 TRX par secteur étant donné que nous avons 4 secteurs on
aura donc : 4 × 6 = 24 TRX.
En somme pour la technologie 2G on a une capacité de : 16 TRX + 24 TRX = 40 TRX
3G configuration
Pour la bande 900MHz on met en place Une (1) porteuse par cellule étant donné que nous avons 4
cellules on aura donc : 1 × 4 = 4 Cells.
Pour la bande 2100MHz on met en place 3 porteuses par cellule étant donné que nous avons 4 cellules
on aura donc : 3 × 4 = 12 Cells.
En somme pour la technologie 3G on a une capacité de : 4 Cells + 12 Cells = 16 Cells
4G configuration
Pour la bande 800MHz on met en place Une (1) porteuse par cellule étant donné que nous avons 4
cellules on aura donc : 1 × 4 = 4 Cells.
Pour la bande 1800MHz on met en place Une (1) porteuse par cellule étant donné que nous avons 4
cellules on aura donc : 1 × 4 = 4 Cells.
En somme pour la technologie 4G on a une capacité de : 4 Cells + 4 Cells = 8 Cells
En 2G : 40 TRX
En 3G : 16 UMTS Cells
En 4G : 8 LTE Cells
Pour la gestion des technologies mobiles la BBU 9200 dispose trois types de carte à savoir :
-VBPd0p : Pour la gestion de la 2G, 3G, 4G et même la 5G, son inconvénient est qu’en configuration
multimode donc toutes les technologie cette carte ne présente pas assez de capacité.
-VBPd2p : Pour la gestion de 2G, 3G, 4G et la 5G également, son avantage réside dans le fait qu’en
configuration multimode donc toutes les technologie cette carte présente une large capacité.
-VBPd2 : Pour la gestion de la 4G et la 5G uniquement.
Notre choix se tourne alors vers de la carte : VBPd2p
Mode Capacité
Pour pouvoir supporter toute la demande et pour respecter quelques critères d’optimisation, pour notre
projet on aura besoin de trois (3) cartes VBPd2p, configurés selon la répartition suivante :
Tableau IV.6 – Répartition de la configuration des cartes VBPd2p
Aussi, la BBU a besoin d’une carte de management afin d’assurer d’une part les configurations des
technologies du site mais aussi de permettre au centre de management du réseau de pouvoir avoir
accès à la station de base à distance.
Pour la BBU V9200 il s’agit de la VSWd1 ou VSWd2, à savoir que ces deux cartes sont pareilles et
jouent le même rôle.
Pour notre projet, nous travaillons avec la carte VSWd1, ses fonctions sont les suivantes :
Pour notre projet, par rapport au trafic estimé, nous aurons besoin de huit (8) RRU, quatre en bande
basse de marque ZTE ZXSDR R8892N M8090 et quatre autres en bande haute de marque ZTE
ZXSDR R9224E M1821E.
Pour chaque secteur un RRU en bande basse et un autre en bande haute sera mis en place afin de
traiter toutes les bandes des différentes technologies.
Mecanical
Technologies HBA Azimuts Motivation
tilts
2G/3G/4G 40m - 40m- 40m - 40m 30° - 110° - 190° - 270° 0° -0° - 0° - 0° Coverage/capacity
RU sector 1 RU sector 2
RRU R8892N M8090 + RRU R8892N M1821E RRU R8892N M8090 + RRU R8892NM1821E
RU sector 3 RU sector 4
RRU R8892N M8090 + RRU R8892N M1821E RRU R8892N M8090 + RRU R8892NM1821E
1 1 1 3
Le volet BSC : définition des cellules 2G selon les bandes 900 et 1800 MHz, attribution des
fréquences de canal de broadcast (BCCH), répartition des canaux logiques.
Electrical
Site ID BSC Cell name Sector MCC MNC
tilt
Le volet RNC : définition des cellules 3G selon les bandes 900 et 2100 MHz et configuration
des paramètres radio intervenant en 3G :
Electrical
Site ID BSC Cell name Sector NMC MCC LAC RAC
tilt
1309 BZRNC1 ANPK_E1 1 4 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_E2 2 4 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_E3 3 4 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_E4 4 4 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U1 1 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U2 2 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U3 3 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_UA 4 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U4 1 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U5 2 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U6 3 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_UB 4 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U7 1 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U8 2 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_U9 3 2 629 10 314 14
1309 BZRNC1 ANPK_UC 4 2 629 10 314 14
Le volet LTE : définition des cellules 4G selon les bandes 800 et 1800 et configuration des
paramètres radio intervenant en 4G.
Electrical Ban
Site ID OMMB Cell name Sector NMC MCC TAC CellID PCI
tilt d
The
Maximum
FDD UL FDD DL Threshold Switch
Band RB Maximum RB
center center enodeB of
indication for down for up Link
carrier carrier user number 256QAM
Link
Function
3 1732.5 1827.5 300 75 75 Open
3 1732.5 1827.5 300 75 75 Open
3 1732.5 1827.5 300 75 75 Open
3 1732.5 1827.5 300 75 75 Open
20 852 811 300 100 100 Open
20 852 811 300 100 100 Open
20 852 811 300 100 100 Open
20 852 811 300 100 100 Open
Le volet TCH Frequency : ce volet qui consiste à faire le choix des fréquences de
communication dans la gamme de fréquence disponible attribuer à l’opérateur MTN Congo
par l’ARPCE, ces fréquences sont judicieusement choisies selon la configuration et tout en
évitant les éventuelles interférences.
Le volet des Handovers inter et extra technologie (2G, 3G, 4G) : une fois toutes les cellules
définies avec leurs zones de localisation ; il est nécessaire d’établir des relations de voisinages
entre ces nouvelles cellules et les cellules des sites existants déjà.
Enfin le volet le volet MSC et EVD : ces deux volets permettront de configurer les cellules
au niveau du MSC afin de les intégrer dans le réseau et pouvoir contrôler leur rentabilité en
termes de revenue.
En ayant le fichier CDD contenant les informations du site comme les hauteurs des pylônes, le nombre
d’antennes, etc., l’ingénieur génie civil sera en mesure de dimensionner ses édifices pour répondre aux
demandes de l’ingénieur radio. Tout d’abord il procède par des études du sol afin de déterminer sa
nature pour se faire il a recours à deux opérations :
- Essaie in-situ réalisé sur site à l’aide d’un Pénétromètre dynamique : cette étude détermine la
résistance du sol par différentes couches en profondeur.
- Essaie en laboratoire : on prélève un échantillon du sol sur site et on le passe à divers tests afin de
déterminer le comportement de la qualité du sol.
Une fois la nature du sol connue et ayant les caractéristiques mécaniques des équipements du site,
l’ingénieur génie civil détermine alors, le type de béton à utiliser pour les fondations, le volume du
béton le type de ferraillage et bien d’autres détails sur les dosages des matériaux.
Les travaux génie civil peuvent à présent commencer, l’aménagement et la construction comprennent :
- Le terrassement (ajouter de la terre sur les parties manquantes et déblayer la terre sur les
parties en excès, le tout afin de mettre le site à niveau souhaité),
- La construction des fondations et plateformes,
- La construction d’une clôture (10m × 10m),
- La construction de l’embase du pylône (4 × 4 × 0.45), coté de 4m et épaisseur de 0.45m ;
béton dur de 400Kg/m3),
- Le raccordement au réseau de distribution de l’énergie électrique de EEC et installation de la
mise terre.
- L’installation des groupes électrogènes.
- Enfin le remblaie de gravier dans le site afin d’absorber les eaux de pluie.
Le résultat des travaux de génie civil, sont représentés par la figure IV.8 ci-dessous :
- Installer sur le pylône les éléments de protection (paratonnerre à tige, antichute, balise).
- Placer tous les modules dans les différents compartiments (Rectifier, BBU et IDU)
- Connecter les cartes entre elles selon la configuration de l’opérateur ;
- Relier les cartes à l’unité de commande par les câbles de connexion appropriés ;
- Brancher les câbles en fibre en provenance des unités radio ;
- Approvisionner la RBS en courant continu et alternatif ;
- Assurer la protection par le câble de terre ;
- Vérifier si toutes les connexions sont bien faites ;
- Étiqueter les câbles en indiquant leur départ et leur arrivée
Le résultat de l’installation de la RBS et des modules qui le constituent est représenté par la figure
IV.11 suivante :
Une fois le déploiement du site terminé c’est à dire que tous les équipements actifs (équipements
télécom) ainsi que les tous les équipements passifs (énergies, équipement de sécurité, …) installés ; à
présent nous devons raccorder ce dernier au réseau de transport de l’opérateur afin d’assurer son
intégration et sa mise en service.
Pour se faire, on choisit un site voisin du nouveau site pour que ce dernier le sert de relais. Le choix du
site relais ne se fait pas au hasard, il faudra s’assurer d’une meilleure visibilité entre les deux sites car
la technologie de transmission retenue parmi tant d’autres est celle par Faisceau Hertzien.
Le site Mont Cardinale avec l’ID 1085 en raison de son emplacement en hauteur est l’idéal pour
assurer la fonction de relais pour notre nouveau site.
On peut noter la présence de l’obstacle le plus important à 370m d’altitude mais, étant donné que le
site Mont Cardinale est à 373m d’altitude et kintélé ancien-péage à 386m d’altitude ; l’obstacle ne
pourra pas gêner le passage des ondes radio.
Un logiciel de simulation est utilisé par la suite notamment pour prédire l’état du lien radio et calculer
le bilan de liaison entre les deux sites. MTN Congo utilise le logiciel Pathloss
Le logiciel Pathloss est un outil de pointe pour la conception complète des parcours et liaisons opérant
dans les gammes de fréquences de 30 MHz à 100 GHz. Conçu pour être utilisé dans le monde entier
avec divers équipements et conditions atmosphériques très variées, l’outil Pathloss utilise des bases de
données de terrain, des fichiers d’équipement et des fichiers météorologiques locaux pour concevoir et
modéliser les systèmes micro-ondes.
Les coordonnées du site ancien péage de kintélé doivent être insérer dans l’outil afin de pouvoir gérer
sa liaison radio avec le site Mont cardinale encore appelé Mont kintélé.
Une fois le site intégré dans l’outils, il nous faudra maintenant se rassurer qu’il y’a une visibilité entre
les deux points pour permettre une pleine connectivité entre les deux sites.
Étant donnée la carte du relief insérée dans l’outils, cette dernière nous fournira des paramètres clés
sur le positionnement des antennes FH.
Il s’agit de deux paramètres essentiels :
- Le type d’équipement radio à utiliser « ZTE NR8000 15G 28M » (ODU et antenne)
- La puissance à l’émission « 17 dBm »
- La fréquence des signaux radio « 15 GHz »
- Le type de modulation « 128 QAM »
- La bande passante du système « 28 MHz »
- Le type de polarisation « Vertical »
Une fois ces paramètres entrés dans l’outil, nous allons faire la simulation en étant dans les pires
conditions de météo possible dans la zone donc pendant une forte pluie. Cette simulation est
représentée par la figure IV.15 ci-dessous :
F
igure IV.15 - Simulation de la liaison kintélé – mont cardinale
Notons ici que cette simulation s’effectue dans des mauvaises conditions radio (représenté par le
nuage en haut), ceci afin d’estimer un RSL dans le pire des cas possible.
Tableau IV.8 – Bilan de liaison entre kintélé ancien péage et Mont cardinal
Ce tableau représente le bilan de liaison calculé par l’outils Pathloss entre nos deux nœuds. Nous
obtenons un niveau de signal en réception de -38.15 dBm et un taux erreur binaire relativement très
faible malgré les mauvaises conditions de météo choisit en simulation, on pourra donc se rassurer de la
stabilité du lien.
A present nous nous connectons sur les equipements afin de les configurer. Après toutes
configurations, voila le resultat obtenu sur la laison.
D’autres tests peuvent être réaliser lors de la mise en service d’un site selon le besoin de l’opérateur.
Les résultats de nos tests ont été positif, le site Kintélé ancien péage est donc lancé officiellement par
l’opérateur MTN Congo.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons décrit chronologiquement les différentes étapes de déploiement de notre
site partant des démarches administratives à l’intégration et au lancement du site de kintélé dans le
réseau de l’opérateur MTN Congo.
Le chapitre suivant nous montrera les résultats obtenus par suite du déploiement du site. Une analyse
de performance du réseau sera effectuée pour voir si le problème a été résolue c’est à dire qu’en ayant
des KPI dans les normes du régulateur et de l’opérateur.
V.1 Introduction
L’objet de ce chapitre est de faire la présentation des résultats obtenus sur le terrain après
déploiements et lancement du site ancien péage. Nous allons nous focaliser sur la réalisation du drive
test afin de récolter des KPI puis les comparer avec ceux obtenus au chapitre III en vue d’une
quelconque amélioration de la qualité de service offerte dans la zone. Pour justifier de façon effective
ces résultats un test de sondage sera réalisé en interrogeant les abonnés sur leur nouvelle expérience
vis-à-vis du réseau.
Les résultats qui seront présentés ici sont ceux obtenus lors de la réalisation du drive test dans la zone
de kintélé ancien péage. Le processus et les équipements pour la réalisation du drive test reste
inchangés. On notera juste l’ajout de quelques routes qui étaient jusque-là inaccessibles.
On utilisera alors le logiciel ASOM TEMS Investigation 19 pour la récolte des données et ASCOM
TEMS Discovery 21.0.0 pour l’analyse des donnés.
D’un point de vue équipements nous avons utilisé un ordinateur HP doté d’un système d’exploitation
Windows 10, de deux téléphones portables de marque SONY XPERIA XZ ayant le logiciel client
TEMS, d’un GPS et d’un convertisseur continu-alternatif.
Équipements
Software ASCOM TEMS Investigation 19 & 20
Discovery 21.0.0
Windows 10
Hardware Sony XPERIA XZ
HP Laptop
DC Power : DC - AC Convertor
GPS Receiver
2G Drive Test KPIs Regulator threshold ARPCE New MTN KPI Observation
(Seuil du regulateur)
Nous pouvons visualiser ces niveaux de champ des signaux 2G (RXlev) sur la carte avec Google Earth
sur la figure V.1 suivante :
2G Drive Test KPIs Regulator threshold ARPCE New MTN KPI Observation
(Seuil du régulateur)
Call setup Success ≥ 99% 100% En norme
Rate (CSSR)
Dropped Call Rate ≤ 0.7% 0.00% En norme
(DCR)
Nous pouvons visualiser ces niveaux de champ des signaux 3G (RSCP) sur la carte avec Google Earth
sur la figure V.2 suivante :
Nous pouvons visualiser ces niveaux de champ des signaux 4G (RSRP) sur la carte avec Google Earth
sur la figure V.3 suivante :
On remarque ici que tous les KPI de la 2 à la 4G récoltés après le lancement du site répondent aux
critères imposés par le régulateur.
Nous allons maintenant faire une étude comparative entre ces KPI récoltés après le lancement et ceux
d’avant.
V.3. DISCUSSION
Notre discussion sera basée sur une étude comparative avant et après le lancement du site suivant les
technologies respectives en nous basant sur les résultats des drive test.
Avant le lancement du site nous avions un taux de 29.54% (point en vert clair et en vert foncé) de
bonne couverture et de 14,11% de mauvaise couverture (point orange et rouge) dans la zone et après
lancement du site nous avons maintenant un taux de 78,46% de bonne couverture et seulement 0.98%
de mauvaise couverture.
Avant le lancement du site nous avions recueilli un taux de 57,76% de bonne qualité vocale et après le
lancement nous avons recueilli un taux de 85.16% de bonne qualité vocale synonyme d’une très
grande amélioration d’un point de vue qualité voix.
Avant le lancement du site nous avions recueilli un taux de 56.14% des échantillons bonne qualité
vocale et après le lancement nous avons recueilli un taux de 78.46% des échantillons de bonne qualité
vocale synonyme d’une très grande amélioration de la qualité vocale.
En résumé, la comparaison des indicateurs en 3G seront représentés sur un histogramme puis nous
allons montrer l’évolution de la qualité de service dans un tableau.
En couverture 4G nous avons recueilli un taux de 46.23% d’échantillons de bon niveau de puissance et
de 14.12% de niveau très bas avant le lancement contre un taux de 88.53% d’échantillons de très bon
niveau de puissance et de seulement 1.02% d’échantillons de niveau de puissance très bas.
Suivant les résultats fournis par les rapports de drive réaliser test avant et après le lancement du
site, constat a été fait que les résultats obtenus après le lancement du site ont été nettement
meilleurs par rapport à ceux d’avant ; alors pour confirmer cette amélioration de la qualité de
service fournit dans la zone de kintélé ancien péage, nous allons maintenant recueillir les avis
provenant directement d’un échantillon de la population de la zone pour une conformité des
résultats.
Pour être conforme au premier sondage réaliser avant le déploiement du site, nous allons sondés un
échantillon de 186 personnes (hommes et femmes confondus).
Le scenario lors du premier test reste le même, Une demande de notation est demandée auprès des
abonnés vis-à-vis cette fois-ci de la nouvelle qualité de service dans la zone (QoS après le lancement
du site), la note varie toujours de 0 à 100 regroupée et les conditions préalablement définies restent
valables.
- De 0 à 20 : l’abonné n’est vraiment pas satisfait des services, synonyme d’une très mauvaise
QoS
- De 20 à 40 : l’abonné n’est pas satisfait des services, synonyme d’une mauvaise QoS
- De 40 à 60 : l’abonné peu satisfait des services, synonyme d’une QoS moyenne
- De 60 à 80 : l’abonné est satisfait des services, synonyme d’une bonne QoS
- De 80 à 100 : l’abonné est vraiment satisfait des services, synonyme d’une très bonne
QoS
En service voix :
Note de satisfaction [0 – 20[ [20 – 40[ [40 – 60[ [60 – 80[ [80 – 100]
Nombres de 0 8 26 85 67
personnes
Pourcentage 0% 4.30% 13.97% 45.69% 36.02%
(Par rapport à 186)
Commentaire Très Mauvaise Qualité Bonne Très bonne
mauvaise Qualité moyenne Qualité Qualité
Qualité
Avec ces données, nous obtenons l’histogramme suivante sur la figure V.17 ci-dessous :
Figure V.18 - Sondage service voix dans la zone de kintélé après déploiement
En service internet
Note de satisfaction [0 – 20[ [20 – 40[ [40 – 60[ [60 – 80[ [80 – 100]
Nombres de 0 5 22 112 47
personnes
Pourcentage 0% 2.68% 11.82% 60.21% 25.26%
(Par rapport à 186)
Commentaire Très Mauvaise Qualité Bonne Très bonne
mauvaise Qualité moyenne Qualité Qualité
Qualité
Avec ces données, nous obtenons l’histogramme suivante sur la figure V.18 ci-dessous :
Figure V.19 - Sondage service internet dans la zone de kintélé après déploiement
Nous pouvons encore affirmer à 95% de confiance que notre étude reste valable avec une marge
d’erreur de 2.2% dans les mêmes conditions.
Service internet
Très mauvaise 11.29% 0% 11.29% -
Mauvaise 43.54% 2.68% 40.86% -
Moyenne 32.25% 11.82% 20.43% - Amélioration
Bonne 12.90% 60.21% - 47.31%
Très bonne 0% 25.26% - 25.26%
Service voix
Très mauvaise 16.12% 0% 16.12% -
Mauvaise 46.77% 4.30% 42.47% -
Moyenne 27.41% 13.97% 13.44% - Amélioration
Bonne 9.67% 45.69% - 36.02%
Très bonne 0% 36.02% - 36.02%
Cette comparaison des sondages de service voix et data peut également être représenter sous forme
d’histogramme sur les figures V.20 et V.21 suivantes :
Nous assistons à une baisse d’insatisfaction de vis-à-vis de la qualité de service offerte dans la
zone au profit d’une augmentation très considérable d’une bonne qualité de service après le
lancement du site.
À la suite des résultats obtenus lors de l’analyse des KPI (en 2G, 3G et 4G) récoltés en Drive test et du
sondage réalisé dans la zone de kintélé ancien péage, constat a été fait qu’après le lancement du site de
kintélé ancien péage les clés de performances réseau ont subi une très grande amélioration partant de
la couverture radio à l’utilisation des services internet. Amélioration constatée lors des études
comparatifs de la qualité de service lors des DT et lors des sondages avant le lancement et après le
lancement.
Nous avons assisté à l’élimination total de la très mauvaise qualité de service au profit de la naissance
de la très bonne qualité de service.
Notre solution de déploiement d’un nouveau site s’est donc avérée très efficace car elle a pu résoudre
les problèmes posés dans la zone suivant chaque technologie.
V.6. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre les résultats obtenus lors des drive tests après le lancement du
site de kintélé puis nous les avons comparés avec ceux qui avaient été obtenu avant le lancement du
site. Cette étude comparative nous a montré une grande amélioration de la QoS dans la zone de kintélé
ancien péage et pour justifier cette amélioration nous avons réalisé un sondage dans la zone et les
résultats ont été très fructueux.
L’observation minutieuse et attentive de tout ce qui précède amène à soulever en dernier lieu que
l’améliorer de la qualité de service des technologies 2G, 3G, et 4G de l’opérateur MTN Congo par
intégration d’un nouveau site dans la zone de kintélé ancien péage a été un soulagement pour la
population résidant dans ladite zone.
Pour ce faire, nous avons débuté notre travail par un premier chapitre qui se consacrait sur les
généralités des systèmes cellulaires. Dans cette partie nous avons parlé du concept cellulaire, des
phénomènes d’interférences liés à la propagation radioélectrique et de la description d’un site de
téléphonie mobile dit site GSM.
Le deuxième chapitre de notre travail a été consacré sur l’évolution des technologies de téléphonie
mobile de la première à la quatrième génération.
Ensuite, le troisième chapitre a présenté les données relatives à la qualité de service de MTN Congo
dans la zone de kintélé avant le lancement du nouveau site.
Le chapitre quatre a été consacré au déploiement de notre solution autre que la mise en place du site de
kintélé ancien péage tout en respectant le cahier de charge régit par l’opérateur.
Enfin, au dernier chapitre, nous avons présenté les résultats obtenus après le lancement du nouveau
site. Une étude comparative a été également menée dans ce chapitre et a montré l’efficacité de notre
solution car une fois le site lancé, les indicateurs clés de performance qui définissent la QoS ont subi
une très grande croissance répondant alors aux normes imposées par le régulateur national.
Ce travail nous a permis non seulement d’apprendre le métier sous un angle donné au sein de
l’entreprise MTN Congo mais aussi, il nous a permis de bien comprendre le sens pratique de certaines
notions théoriques enseignées à l’École Nationale Supérieure Polytechnique.
Dans ce travail, nous nous sommes limités à raccorder notre nouveau site au réseau de transport de
l’opérateur au moyen d’un système de transmission par faisceau hertzien, il serait encore plus
appréhendable avec l’avènement de la technologie IPRAN de le migrer vers un système de
transmission par fibre optique intégrant un des rings existants de l’opérateur MTN Congo notamment
avec la technologie Fiber To The Site (FTTS).
ANNEXES
Le projet de déploiement du site kintélé ancien péage a durée au total 175 jours soit 5 mois et 25 jours.
Le projet de déploiement du site kintélé ancien péage s’élève à un cout de 191.180.000 frs CFA
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téléphonie mobile dans la localité de sepidouo » 2019
WEBOGRAPHIE
[w1]: http://wapiti.enic.fr/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesser2010-ttnfa2011/
coquerel-bourguin/res.html
[w2]: https://blogs.univ-poitiers.fr/f-launay/tag/hss/
[w3] : http://www.institut-numerique.org/chapitre-ii-evolution-du-core-network-vers-
ngnims5163ee911c386 (Mars 2016)
[w4] : https://www.csiac.org/journal-article/4g-lte-security-for-mobile-network-operators/ (Mars
2016)
[w5] : http://www.rcrwireless.com/20140509/wireless/lte-network-diagram (consulté le 09/04/2016)
[w6] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptative_modulation_and_coding (consulté Avril 2016)
[w7]: https://cupdf.com/document/installation-dun-site-gsm.html?page=60
RESUME
Dans ce projet, l’amélioration de qualité de service des technologies
2G,3G et 4G dans la zone de kintélé ancien péage située dans la commune
de kintélé à 16km de la capitale Brazzaville a été fait. Cela a été réalisé par
le déploiement d’un nouveau site dans ladite zone. Les résultats obtenus
sont couronnés de succès, dans la mesure où cela a permis l’extension de la
couverture radio de l’opérateur MTN Congo d’une part et aussi la
satisfaction des abonnés de la zone vis-à-vis des services offerts par ce
dernier d’autre part. Les résultats obtenus sont très favorables dans la
mesure où après le lancement du nouveau site, les indicateurs clés de
performance comme le niveau de champ des signaux, la qualité de la voix
pendant les communications et le dédit de navigation répondent aux normes imposées par le régulateur
national ARPCE.
ABSTRACT
In this project, the improvement of quality of service of 2G, 3G and 4G technologies in the kintélé
area located in the commune of kintélé 16km from the capital Brazzaville was made. This was
achieved by the deployment of a new site in the said area. The results obtained are crowned with
success, insofar as this has allowed the extension of the radio coverage of the operator MTN Congo on
the one hand and also the satisfaction of the subscribers of the area vis-à-vis the services offered by the
latter on the other hand. The results obtained are very favorable insofar as after the launch of the new
site, the key performance indicators such as the level of field of the signals, the quality of the voice
during the communications and the loss of navigation meet the standards imposed by the regulator
national ARPCE.