Chapitre I-Commande
Chapitre I-Commande
Chapitre I-Commande
I. Introduction :
Les moteurs à courant continu ont assuré pendant longtemps le fonctionnement de la plupart
d’équipements industriels (robots et machines-outils). Cependant, le collecteur mécanique reste
leur principal défaut que l’on tolère mal dans certaines applications. C’est pour cette raison que
l’industrie s’est orientée vers l’utilisation des machines à courant alternatif afin de profiter de
leurs avantages tels que, la flexibilité de variation de vitesse, la robustesse et la stabilité de
fonctionnement..
Pe Pm = C Ω
MOTEUR
Puissance Puissance
électrique mécanique
GENERATRICE
Puissance perdue :
les pertes
Figure I.1 : Bilan de puissance d’un moteur électrique
0 0
caractéristique de levage caractéristique de pompage
Tr Tr
0 0
caractéristique d'essorage caractéristique de ventilation
d Ω
Tu Tr J
dt I.1
g =Ω s - Ω r
Ωs
Ωr = (1-g) Ωs I.3
- A l’arrêt : g =1 car Ωr = 0
- Au synchronisme : g = 0 car Ωr = Ωs
Le moteur asynchrone est constitué de deux parties essentielles :
Le réseau fournit au moteur une puissance Pe = 3UI cos , U est la tension aux bornes d’une
phase du stator, I est le courant dans cette phase et est le déphasage entre U et I.
Pertes
Pertes fer
mécaniques
Figure I.5 : Bilan des puissances
Pr
= Pm P S
1 P r
1g
P S P S P S
Ce rendement ne tient compte que des pertes joule dans le rotor, c’est une limite sup érieure
jamais atteinte par le rendement industriel max P u qui tient compte en plus des pertes dans
P e
le stator et des pertes mécaniques.
Il en résulte que pour avoir un rendement acceptable un moteur asynchrone doit fonctionner à
faible glissement.
P = 3 R/g (Ir’) 2 = Ce
2
V' R/g
Ce 3P1 ω 2 2
ω R/g Nω
La figure I.7 montre la caractéristique mécanique de la machine asynchrone :
Pour les moteurs à rotor bobiné, on a la possibilité d’insérer, lors d’un démarrage, des
résistances dans le circuit rotorique. Cette solution permet à la fois de diminuer le courant de
démarrage et d’augmenter le couple moteur. Les résistances sont de type métallique ou
électrolytique à variation continue. Dans ce cas, des solutions électroniques (gradateur
rotorique) sont disponibles. En modifiant la résistance rotorique, on agit sur le glissement tout en
conservant un couple maximal constant. Cela implique d’avoir une machine à rotor bobiné
C
Utilisable pour le démarrage des moteurs asy nchrones car les p ertes importantes ne sont que
transitoires.
Inconvénient :
- rendement très faible
- échauffement du moteur
f (1 g )
Nr
p
Dans la pratique on limite la variation à deux vitesses : petite et grande vitesse (PV et GV).
T /T n I/ In
Ap plication industrielle pour les machines à laver : petite vitesse pour le lavage et grande vitesse
pour l’essorage.
Ce ty pe de commande s’adapte aux charges dont le couple résistant est proportionnel aux carrés
de la vitesse.
Cr=K. 2
f3<f2 f2<f1 f1
Cr
Pour une bonne maîtrise de l’équipement, on cherche à conserver un couple moteur maximal
constant.
2
3p V1
C max
8 Lr 2 2
f
V1
Avec qui représente du flux magnétisant
f
V1
Pour avoir Cmax constant il faut soit constant, on travaille à flux constant
f
La comma nde V/f en boucle ouverte est la technique d’entraînement la plus utilisée. La fréquence
est proportionnelle à la tension, donc le flux statorique reste constant Le moteur alimenté par un
onduleur MLI.
Vs
s*
+
Ré gul a teur
* de vites s e
Dans le cas où l’on désire parfaitement contrôler le couple électromagnétique même lors des
régimes transitoires, deux techniques de commande associées aux onduleurs M .L.I. ont été
développées pour assurer une réponse rapide aux variations du couple ou de vitesse, à savoir la
commande vectorielle et la commande directe du couple.