Cours de Technique de Transmission

28/11/2021
Cours du 2ème Année «Electronique et Informatique Industrielle (EII) » :
Technique de transmission
Prof. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL
Année Universitaire 2021-2022
Contexte général
Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 2

28/11/2021
Contexte général
Définition de la télécommunication
Le mot télécommunication (abréviation : télécom) vient du préfixe « télé » qui signifie

« loin », et suffixe « communication » qui signifie partager.
Les télécommunications sont définies comme la transmission et le partage à distance

d’informations avec des moyens à base d'électronique et d'informatique et de
transmission filaire, optique ou électromagnétique.
Actuellement, les télécommunications concernent généralement l'utilisation

d'équipements électroniques associés à des communications analogiques ou
numériques comme :
Contexte général
Chaine de transmission
Une chaine de transmission en général contient les éléments suivant :
L’information est toujours sous forme d’un signal ( ) qui constitue une grandeur
physique mesurable (courant, tension …).
L’émetteur (transmetteur) : transforme le signal ( ) à ( ) de manière à faciliter sa
transmission dans le canal de transmission à l’aide des techniques de transmission.
Canal de transmission : constitue le support de déplacement du signal ( ) qui porte
l’information entre l’émetteur et le récepteur. Il peut être un câble, fibre optique ou par
voie hertzienne en utilisant des antennes.
Récepteur : détecte l’information contenu dans le signal transmis par le canal ( ) puis
il transforme le signal r(t) reçu au signal initial ( ).
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Contexte général
Exemple :
Contexte général
Exemple :
Le signal RF capté par l’antenne est

Le signal issu d’un micro est modulé par amplifié par un amplificateur faible
un modulateur analogique, puis amplifié bruit, puis démodulé par un
par un amplificateur de puissance afin de démodulateur analogique et amplifié
l’émettre par une antenne. avant d’attaquer un haut parleur.
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Définition, représentation et
classification des signaux
Définition et représentation des signaux

Définition d’un signal
Un signal est la représentation physique de la variation d’une grandeur porteuse

d’information soit dans le domaine temporel ou fréquentiel.
On peut visualiser un signal sur un appareil qui représente la variation d’amplitude d’un
phénomène en fonction du temps ou de la fréquence, par exemple :
Oscilloscope =>
Cardiogramme =>
Analyseur de spectre =>

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Classification des signaux
Dimensionnelle
Ø Signaux monodimensionnels :
Variation de la température (T) en fonction du temps (t) :
T(t)
Ø Signaux bidimensionnels :
Variation du gain (G) d’une antenne en fonction des deux
angles (Phi et Thêta) :
G(Phi, Thêta)
Ø Signaux tridimensionnels :
Variation du champ électrique (E) d’une antenne en
fonction des trois axes (x, y et z) :
E(x, y, z)

Dimensionnelle Phénoménologique
Périodique
Déterministe Quasi-périodique
Signal dont on connaît la
valeur de son amplitude Non périodique
Signal quelque soit l’instant t
Aléatoire

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Ø Déterministe : Périodique
Un signal x(t) est périodique s’il reprend la même valeur à des intervalles de temps égaux T,
avec T est appelée période du signal :
= + , ∀ Z
Exemple de signal périodique :
Signal sinusoïdal :
= +
T Avec :
: Amplitude du signal
2
: Pulsation du signal => =2 =
: Phase à l'origine

Ø Déterministe : Quasi périodique

Un signal quasi-périodique x(t) est le résultat de la somme ou le produit de signaux
périodiques où le rapport de périodes n’est pas rationnel :
2 2
= + sin Avec : ∉
Remarque : Si ∈ => le signal est périodique.

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Ø Déterministe : Non périodique

Un signal non périodique x(t) est un signal qui ne possède pas une période T où le signal
va se répéter.
Exemple :
Apériodique Transitoire
Non périodique + support non borné Non périodique + support borné

Périodique
Déterministe Quasi-périodique
Signal dont on connaît la
valeur de son amplitude Non périodique
Signal quelque soit l’instant t
Stationnaire
Aléatoire
Non stationnaire
Signal dont on ne peut
pas prédire la valeur de
son amplitude à un
temps t.
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Ø Aléatoire : Stationnaire
Un signal aléatoire x(t) est stationnaire, si ses caractéristiques statistiques sont
invariantes dans le temps.
Exemple :
Signal aléatoire stationnaire de :
§ Moyenne = 0
§ Ecart type = 1.8

Ø Aléatoire : Non stationnaire

Un signal aléatoire x(t) est non stationnaire, si ses caractéristiques statistiques sont
variantes dans le temps.
Un signal aléatoire x(t) est non stationnaire si son comportement vari en fonction d’une
information a transmettre.
Exemple :
Enregistrement vocal :

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Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique
Temps et amplitude peuvent varier d’une manière continue ou discrète, nous pouvons
distinguer donc quatre types de signaux :
(a) Signaux analogiques : (a) (b)
• Temps continu
• Amplitude continue
(b) Signaux échantillonnés :
• Temps discret
• Amplitude continue
(c) Signaux quantifiés : (c) (d)
• Temps continu
• Amplitude discrète
(d) Signaux numériques :
• Temps discret Une série de bits
• Amplitude discrète

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique Energétique
Ø Energie d’un signal :

L’énergie transférée par le signal ( ) sur une durée finie (de jusqu’à ) ou infinie
(de −∞ à +∞) peut être déterminée par :
= ( )
Où = ( ) : La densité d’énergie
= ( )
Exemple :
( )

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Ø Puissance moyenne d’un signal :

La puissance moyenne du signal ( ) exprime la quantité d’énergie transférée en
moyenne par unité de temps.
La puissance moyenne du signal ( ) sur une durée finie est déterminée par :
1
= ( )
La puissance moyenne du signal , sur une durée infinie, est exprimée par :
1
= lim ( )
→

Ø Signaux à énergie finie (Puissance moyenne nulle):

Un signal x(t) est à énergie finie si l’intégrale suivante existe = ( ) < +∞
Les signaux à énergie finie sont les signaux non périodiques à support borné,
Signal transitoire
Signal porte

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Ø Signaux à puissance moyenne finie (Energie infinie) :

Un signal ( ) est à puissance moyenne finie si :
1
0< = lim ( ) < +∞
→
Les signaux à énergie infinie sont les signaux périodiques, les signaux non périodiques
à support non borné et les signaux aléatoires.
Signal périodique Signal aléatoire
Ø Exercice 1 :
1) Déterminer la classification Dimensionnelle, Phénoménologique, Morphologique et
Energétique des signaux représentés dans les figures ci-dessous et justifier votre réponse :
Bruit additif blanc gaussien
Enregistrement vocal
2) On mesure la température d’une pièce. Cette température est mesurée toutes les 60
secondes. Quelle est la classification Morphologique du signal mesuré ?
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Ø Solution Ex1 :
1)
Bruit additif blanc gaussien
C. Dimensionnelle : 1D C. Dimensionnelle : 1D C. Dimensionnelle : 1D
C. Phénoménologique : C. Phénoménologique : C. Phénoménologique :

Déterministe (soit périodique Déterministe Aléatoire
soit quasi-périodique) (non périodique-apériodique) (Stationnaire)
C. Morphologique : C. Morphologique : C. Morphologique :

Analogique Analogique Analogique
C. Energétique : C. Energétique : C. Energétique :
Energie infinie Energie infinie Energie infinie
Ø Solution Ex1 :
1)
Enregistrement vocal
C. Dimensionnelle : 1D C. Dimensionnelle : 1D C. Dimensionnelle : 1D
C. Phénoménologique : C. Phénoménologique : C. Phénoménologique :

Déterministe (Non périodique - Déterministe Aléatoire
Transitoire) (Périodique) (Non Stationnaire)
C. Morphologique : C. Morphologique : C. Morphologique :
Analogique Analogique Analogique
C. Energétique : C. Energétique : C. Energétique :
Energie finie Energie infinie Energie finie

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Ø Solution Ex1 :
2) On mesure la température d’une pièce. Cette température est mesurée toutes les 60
secondes. Quelle est la classification morphologique du signal mesuré ?
Température
Temps
Le signal x(t) est à temps discret et d’amplitude continue car on ne disposera que des
valeurs de température à des instants discrets espacés de 60 secondes. Donc le signal est
échantillonné.

Ø Exercice 2 :
1) Déterminer le nom et la classification phénoménologique des deux signaux représentés

dans la figure1 et 2 suivantes :
Figure 1 Figure 2 Figure 3
2) Déterminer les expressions mathématiques des deux signaux.

3) La figure 3 présente le résultat de la sommation des deux signaux (Figure 1 et 2), est-
ce-que le signal est périodique ? et justifier votre réponse.

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Ø Solution Ex2 :
1)
C. Phénoménologique : C. Phénoménologique :
Déterministe et périodique de période 2 Déterministe et périodique de période 4
2) = 2. cos( ) et = 1. cos
3) ( ) = + = 2. cos + cos , le signal est périodique car le rapport
de périodes est un nombre rationnel.
Ø Exercice 3 :
1) Monter par des calculs que le signal porte suivant a une énergie finie.
2) Monter par des calculs que le signal sinusoïdal suivant à une puissance moyenne finie.

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Ø Solution Ex2:
1) Monter par des

calculs que le signal
porte suivant a une
énergie finie.
= ( ) = ( )
1, 0< <5
Avec =
0,
= 1 =5
Donc l’énergie est finie
Ø Solution Ex2:
2) Monter par des

calculs que le signal
sinusoïdal suivant à une
puissance moyenne
finie.
1 2 2
= lim ( ) Avec : = 1 sin + 0 = sin
→
4
1 2 1 1−
= lim sin ⇒ = lim
→ → 2
1 1 1 4 1 Donc la puissance
⇒ = lim − ⇒ =
→ 2 2 2 moyenne de ce
signal est finie

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Ø Exercice 4 :
Soit ( ) un signal carré (état haut : 5 et état bas : 0 ) de rapport cyclique 1/2 et de
période = 0,1 .
Rappel :
le rapport cyclique est définit par :
=
Avec : est le temps pendant lequel le signal est à l'état actif sur une période.
est la période du signal.
1) Calculer son énergie sur une période.

2) Déduire son énergie totale.
3) Calculer sa puissance moyenne sur une période.
4) Déduire sa puissance moyenne totale.
Ø Solution Ex4 :
1) Calculer son énergie sur une période.
/
= ( ) = 25 = 1,25
2) Déduire son énergie totale.
= ( ) = 25 =∞
3) Calculer sa puissance moyenne.

/
1 1 1
= ( ) = ( ) = 25 = 12,5
4) Déduire sa puissance moyenne totale.
1
= lim ( ) = 12,5
→

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Signaux particuliers
Ø Fonction signe :
La fonction signe, notée sgn( ), est une fonction réelle
définie par :
−1, <0
sgn =
+1, >0
Usuellement, on prend sgn(0) = 0. Avec cette convention, cette fonction est impaire :
sgn − = − sgn , ∀
Ø Fonction échelon unité :
La fonction échelon unité, notée ( ), est une fonction
réelle définie par :
0, <0
( )=
+1 , >0
Par convention, (0) = 1/2.


Ø Fonction rampe :
La fonction rampe unitaire, notée ( ), est une fonction
réelle de la variable réelle définie par :
0, <0
r =
, >0
Ø Fonction porte ou rectangle :

La fonction porte ou rectangle de largeur T, notée
( / ) ou Π( / ), est une fonction réelle définie par :
1, <
Π = 2
0, >
2
Remarque : Si = 1, la fonction est dite porte unité.
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Ø Fonction triangle :
La fonction triangle de largeur 2 , notée ( / ) ou
Λ( / ), est une fonction réelle définie par :
1− / , <
Λ / =
0, >
Ø Fonction sinus cardinal :

La fonction sinus cardinal, notée ( ) , est très
courante en traitement du signal où elle intervient
comme transformée de Fourier d’une fonction rectangle.
Cette fonction est définie par :
sin
s =

Ø Impulsion de Dirac :
L’impulsion de Dirac, notée ( ), correspond à une
porte dont la largeur T tendrait vers 0. Elle se
représente par une flèche verticale d’amplitude 1
localisée en = 0, et elle vérifie cela :
= 0, ≠0
=1
Ø Peigne de Dirac :
Peigne de Dirac, notée ( ) , est une succession
périodique de période T de l'impulsion de Dirac. La
suite appelée aussi fonction d'échantillonnage ou train
d'impulsion :
= −

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Transformations temporelles des signaux

Les signaux peuvent subir de nombreuses transformations. Nous citons ici deux
transformations temporelles appliquées sur le signal ( ) suivant :
Ø Translation : Ø Dilatation :
Nous pouvons faire subir à un Le signal ( ) peut subir une
signal s( ) une translation dilatation temporelle , c.-à-d.
temporelle . Le nouveau l’échelle temporelle peut être
signal est un signal retardé de dilatée ou contractée par . Le
retard , il s’écrit par : signal dilaté s’écrit par :
= ( − ) = ( )
Translation Dilatation

Comparaison entre deux signaux (Corrélation)
Les fonctions de corrélation traduisent la similitude d’un signal ou de deux signaux au niveau
de la forme et de la position en fonction du paramètre de translation .
Ø Intercorrélation : Ø Autocorrélation :
L'intercorrélation compare deux signaux réels L’autocorrélation réalise une comparaison entre
( ) et ( ) retardée, elle mesure la similitude un signal x(t) et ses copies retardées, elle étude
entre ces deux signaux. la ressemblance d’un signal avec lui-même.
• Pour les signaux à énergie finie : • Pour les signaux à énergie finie :
= . − = . −
• Pour les signaux à puissance moyenne finie : • Pour les signaux à puissance moyenne finie :
1 1
= lim . − = lim . −
→ →
Propriétés de corrélation :
v ≤ 0 => est maximale pour =0,
v Si est périodique alors est périodique de même période,
v − = => est une fonction paire.
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Exercices
Ø Exercice 1 :
Soit les signaux x(t) représentés dans les figures ci-dessous :
1) Donner le nom de chaque signal x(t)
2) Déterminer l’expression mathématique de chaque signal x(t)

Exercices
Ø Solution Ex1 :
Peigne de Dirac Signal Porte unité

Signal échelon retardé de retard 4
, < , <
( − )= = −
, > =
, >
Signal triangle unité

Signal porte retardé de retard
− , <
=
, >
− , − < Signal triangle retardé de retard
=
, − > − − / , − <
− / =
, − >
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Exercices
Ø Exercice Ex2 :
Représenter les signaux suivants :
1) ( ) = ( + 2) + ( − 3) + 2 ( − 1),
2) ( ) = ( + 1) − ( ) + ( − 2) ,
3) 2 ( + 2)
Ø Solution Ex2 :

Exercices
Ø Exercice 3 :
Calculer la fonction d’autocorrélation d’un signal porte défini par :

( ) = (( − / 2) / )
2) Conclure sur les propriétés de la corrélation utiles pour la mesure de ressemblance.
3) Déterminer l’énergie de ce signal à partir de sa fonction d’autocorrélation.
Ø Solution Ex3 :
Pour calculer l’autocorrélation de ce signal, on va appliquer l’équation suivante:
= . −
La simplification de cette intégrale va se ramener à déterminer les bornes d’intégration,
pour cela on peut distinguer 4 cas :
§ 1er cas : si < − , le produit des 2 fonctions est nul, donc la fonction
d’autocorrélation également.

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Exercices
Ø Solution Ex3 :
§ 2eme cas : − < < 0 : l’intervalle de valeurs de τ pour lequel le produit n’est pas
nul est 0, + :
= 1 = +
§ 3eme cas : 0 < < : l’intervalle sur lequel le produit n’est pas nul est , :
= 1 = −
§ 4eme cas : τ>T : le produit des fonctions est à nouveau nul.
2) La fonction d’autocorrélation est maximale quand la coïncidence entre le signal et lui-
même est maximale.
3) On utilise directement la propriété selon laquelle la fonction d’autocorrélation en 0 est
égale à l’énergie du signal :
0 = 1 =
Systèmes linéaires invariants temporellement

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Définition d’un système
Un système est un ensemble d’éléments fonctionnels interagissant entre eux et établit un

lien entre le signal d’entrée ( ) et le signal de sortie ( ).
( ) Système y( )
Exemple :
Système
( )
y( )
Amplifier, filtrer
et éliminer les
perturbations
Définition d’un système
Un système est un ensemble d’éléments fonctionnels interagissant entre eux et établit un

lien entre le signal d’entrée ( ) et le signal de sortie ( ).
( ) Système y( )
Exemple :

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Propriétés d’un SLIT
Ø La linéarité
( ) SLIT ( ) ( ) SLIT ( )
. + . ( ) SLIT . + . ( )
Propriétés d’un SLIT
Ø L’invariance temporelle :
( ) SLIT ( )
( − ) SLIT ( − )

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Exemple
Obstacle
( )
( )
Téléphone portable
Station de base
= , − + , ( − )
Exemple
= , − + , ( − )
→ = 0,3 − + 0,2 ( − )
→ = 0,3 − + 0,2 ( − )
= + → = 0,3 − + 0,2 ( − )
= 0,3 − + − + 0,2 − + −
= 0,3 − + 0,2 ( − ) + 0,3 − + 0,2 ( − )
= + => Système est linéaire
= − → 0,3 − − + 0,2 ( − − )
0,3 ( − )− + 0,2 − − = −
− → − => Système est invariant temporellement

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Contre exemple
( ) Redresseur simple alternance ( )
( ) ( )
( ) = −1 =0
1
=1 =1
0 1 ( ) = + = +
=0 ≠0
=> Système non linéaire
Contre exemple
( ) ( )
( )
= . ( )
( )
= −
= ≠

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Caractérisation des SLIT
Réponse impulsionnelle ℎ( ) est la réponse du système à une impulsion de Dirac.
( ) SLIT ( )
§ δ(t) est appelée impulsion de Dirac

§ h(t) est la réponse impulsionnelle du SLIT
§ h(t) caractérise totalement le SLIT
§ Caractérisation dans le domaine temporel
Ø Propriétés de la réponse impulsionnelle ℎ( ) : La causalité

Un signal est causal s’il est nul pour < 0.
Avec un SLIT causal on a ℎ( ) = 0 pour < 0
Relation entrée-sortie d’un SLIT
La réponse ( ) d’un SLIT à une entrée ( ) est une superposition de réponses

impulsionnelle amplifiées par des valeurs instantanées de ( ) ; cette opération appelé :
convolution de par ℎ ; noté (∗).
( )
SLIT
( ) = ∗ℎ = ℎ −
( )
Propriétés du produit de convolution :

La commutativité : ∗ℎ =ℎ ∗ ( )
La distributivité : ( + ( )) ∗ ℎ = ∗ ℎ( ) + ( )∗ℎ
L’associativité : ∗ ∗ =( ∗ )∗ = ∗( ∗ )
L’élément neutre : ∗ =
Dirac décalé : ( )∗ ( − )= ( − )

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Ø Exemple graphique :
= ∗ℎ = ℎ −
= ℎ −
Ø Exemple graphique :
ℎ 1− ℎ 2−
1 2
ℎ 3− ℎ 4−
3 3

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Exercices
Ø Exercice 1 :
1) Soit un système qui, pour un signal d’entrée ( ) fait correspondre un signal de

sortie = .
a) Le système est-il linéaire ?
b) Le système est-il invariant temporellement ?
2) Soit un système qui, pour un signal d’entrée ( ) fait correspondre un signal de

sortie ( ) = 3 ( ) − 4 ( − 2) + 2 ( − 3). L’unité du signal ( ) est le Volt. Le
signal ( ) est égal à 0 Volt partout sauf entre 0 et 1 seconde où il vaut 1 Volt.
c) Tracer le signal de sortie y(t)

Exercices
Ø Solution 1 :
1) Soit un système qui, pour un signal d’entrée x(t) fait correspondre un signal de
sortie = .
Si ( )=1 ( )=1 et =2 ( )=4
Si = + =3 ( )=9
Ce qui est différent de + ( ) = 5 alors le système est non linéaire.
( ) = x A = ( − ) ( )= ( − )
ce qui est égal à ( − )
Alors le système est invariant temporellement.

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Exercices
Ø Solution 1 :
2) Soit un système qui, pour un signal d’entrée ( ) fait correspondre un signal de sortie
( ) = 3 ( ) − 4 ( − 2) + 2 ( − 3). L’unité du signal ( ) est le Volt. Le signal x(t)
est égal à 0 Volt partout sauf entre 0 et 1 seconde où il vaut 1 Volt.
( ) ( ) = 3x (t)−4x (t−2)+2x (t−3)
( ) ( ) = 3x (t)−4x (t−2)+2x (t−3)
3( )=[ . 1( )+ . 2( )] ( ) = 3 3( ) − 4 3( − 2) + 2 3( − 3)
En remplaçant 3( ) par son expression en fonction de 1( ) et 2( ) on pourra vérifier
que 3( )= 1( )+ 2( )
3( )
= 3[ 1( )+ 2( )] − 4[ 1( − 2) + 2( − 2)] + 2[ 1( − 3) + 2( − 3)]
= [3 1( ) − 4 1( − 2) + 2 1( − 3)] + [3 2( ) − 4 2( − 2) + 2 2( − 3)]
= 1( )+ 2( )

Exercices
Ø Solution 1 :
2) Soit un système qui, pour un signal d’entrée ( ) fait correspondre un signal de sortie
( ) = 3 ( ) − 4 ( − 2) + 2 ( − 3). L’unité du signal ( ) est le Volt. Le signal x(t)
est égal à 0 Volt partout sauf entre 0 et 1 seconde où il vaut 1 Volt.
( ) ( ) = 3 ( ) − 4 ( − 2) + 2 ( − 3)
= ( − ) y A = 3. ( − ) − 4. ( − − 2) + 2. ( − − 3)
Ce qui est égal à ( − )
c) Tracer le signal de sortie ( )

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Exercices
Ø Exercice 2 :
1) Soit un système SLIT qui a pour réponse impulsionnelle la fonction h(t) suivante :
a) Ce système est-il causal ?

b) Ce système est-il physiquement réalisable ?

b) Le signal d’entrée est égal à ( ) = ( ), que vaudra la sortie ( )?
c) Le signal d’entré est égal à ( ) = ( ) + 0.5. ( − 2), Tracer signal de sortie
( ).

Exercices
Ø Solution 2 :

NON le système n’est pas causal puisque la réponse impulsionnelle n’est
pas nulle pour t < 0
b) Ce système est-il physiquement réalisable ?
NON ce système n’est pas physiquement réalisable car il est non causal

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Exercices
Ø Solution 2 :

OUI le système est causal car h(t)=0 pour t<0
b) Le signal d’entrée est égal à ( ) = ( ), que vaudra la sortie ( )?
y(t)=h(t), par définition de la réponse impulsionnelle, si on place une impulsion
de Dirac en entrée d’un SLIT, la sortie du SLIT sera la réponse impulsionnelle
c) Le signal d’entré est égal à ( ) = ( ) + 0.5. ( − 2), Tracer signal de sortie
( ).

Exercices
Ø Exercice 3 :
Soit un système SLIT qui a pour réponse impulsionnelle la fonction h(t) suivante :
−1
ℎ =
2
1) Déterminer la réponse ( ) du signal ( ) suivant :
−2
x =
4
2) Tracer le signal ( ).

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Exercices
Ø Solution de l’Ex 3 :
−2 SLIT
x = = ∗ℎ = ℎ −
4 ( )
−1
ℎ =
2
1, 0< <4
=
0,
1, 0< <2 1, −2< <0

ℎ = ⇒ ℎ − =
0, 0,
1, −2 < <
ℎ − =
0,

Exercices
1, 0< <4 1, −2 < <

= ℎ − =
0, 0,
Apres la représentation de et ℎ − ∶
1er cas, pour < 0 on trouve que = 0.
2eme cas, pour 0 < < 2 : = ∗ℎ = 1 =
3eme cas, pour 2 < < 4 : = ∗ℎ = 1 =2
4eme cas, pour 4 < < 6 : = ∗ℎ = 1 = 6−
5eme cas, pour > 6 : =0

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Exercices
Ø Exercice 4 :
Soit un système SLIT qui a pour réponse impulsionnelle la fonction h(t) suivante :
1 /
ℎ =
2
Déterminer la réponse d’un signal échelon unité.
Ø Solution de l’ex 4:
SLIT = ∗ℎ = ℎ −
( )

Exercices
Ø Solution de Ex 4 :
1 ( )/
= ∗ℎ = ℎ − ⇒ =
2
1 / /
⇒ =
2
1 / /
⇒ =
2
= / /
⇒
= / / −1
⇒
=1− /
⇒

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Analyse fréquentielle des signaux
Introduction
Ø La représentation et l’analyse temporelle peut être suffisante dans les cas où la

forme du signal et la nature du traitement restent simples.
Ø Dans la réalité, les signaux n’ont pas toujours une forme simple en raison de la
nature de l’information qu’ils portent.
Ø L’unique représentation du signal en fonction du temps s’avère insuffisante : elle ne

permet plus d’interpréter correctement l’information. Dans de tels cas, la
représentation du signal en fonction de la fréquence (spectre du signal) est très
utile.
Ø Les outils mathématiques qui permettent d’établir le passage du domaine temporel

au domaine spectral (fréquentiel) et qui constituent la base du traitement et
l’analyse des signaux sont les transformations de Fourier.

28/11/2021

Transformations de Fourier
Analyse spectrale des signaux périodiques
Ø Rappel : un signal ( ) est périodique de période T si : ( ) = + , ∀ Z
= cos 2. . .
∶ = 1/
Signal quelconque :

Ø Rappel : un signal périodique ( ) quelconque est le résultats de la somme des sinus ou

des cosinus avec un rapport de périodes est un nombre rationnel
Tout signal périodique de période peut se décomposer en une somme infinie de

sinus et de cosinus de fréquences multiples de = 1/ : Développement en série de
Fourier
= + cos 2 + sin 2
2
Avec :
2
est la valeur moyenne ou la composante continue : =
et sont les coefficients de Fourier :

2 2
= 2 = 2

28/11/2021

Ø Série de Fourier en cosinus

Prenant en compte la relation trigonométrique suivante :
−
cos + sin = + cos + arctan
Le développement en série de Fourier en cosinus peut s’écrire comme suit :
= + cos 2 +
Avec :
−
= = + = arctan
2

Ø Série de Fourier complexe

Se souvenant des relations d’Euler :
+ −
cos = sin = = cos + ( )
2 2
La série de Fourier (somme des sinus et de cosinus) peut être transformée en une série
de Fourier complexe (somme d’exponentielles complexes)
1
= Avec : =
Ø Calcul de la puissance dans le domaine spectral :
1
= lim ( ) = Identité de Parseval
→

28/11/2021

Ø Exemple de décomposition en série de Fourier

Ø Exemple de décomposition en série de Fourier complexe

28/11/2021

Ø Relations entre les deux représentations de Fourier simple et complexe :

La relation de passage de coefficients et aux coefficients :
Pour =0: =2
Pour ≠0: = + et = ( − )
La relation de passage de coefficients aux coefficients et :

Pour =0: =
2
1
Pour >0: = ( − )
2 ∗
1 =
Pour <0: = ( + )
2 Symétrie Hermitienne

Ø Représentation spectrale unilatérale :
Décomposition en série = + cos 2 + sin 2

de Fourier simple 2
Spectre
Unilatéral
Remarque : Cette représentation n'a aucun intérêt en traitement du signal, elle est
avantageusement remplacée par la série en cosinus et surtout par la série complexe.
28/11/2021

Ø Représentation spectrale unilatérale :
Décomposition en série
= + cos 2 +
de Fourier en cosinus
Spectre
Unilatéral

Ø Représentation spectrale bilatérale :
Décomposition en série
de Fourier complexe =
ℎ ( )
Spectre
Bilatéral
Spectre en amplitude
Spectre en phase

28/11/2021

Ø Exemples : = 2 + 5 cos 2 − + 10 cos 4 +
Spectre
Unilatéral
Spectre
Bilatéral

Ø Exemple de calcul de SFC d’un suite d'impulsions rectangulaires (SIR) :
x = , < Avec : ( ) périodique de période

2
0,
1 Après calcul sin

= =

28/11/2021

Ø Exemple de calcul de SFC d’un signal carré :
sin
= = sin = sin
Fonction
Sinc

Ø Reconstruction des signaux :

On ne peut pas reconstruire le signal exacte mais seulement une approximation d’ordre
du signal :
Exemple : Reconstruction d’un signal carré périodique
= 97
5
29
3
9
0
1

28/11/2021

Ø Exercice 1 :
1) Définir les coefficients , et du signal suivant après sa décomposition en série
de Fourier simple et tracer son spectre :
( )=2+5 (1600 ) + 3. (8000 ) + (16000 )
avec = 800
2) Soit le signal : ( ) = (2 )+ (2 ) avec = 1000 et = 1020 ,
a) Est-ce que le signal est périodique et justifier votre réponse?
b) Donner la valeur de la période du signal.
c) Définir les coefficients de Fourier , et du signal.
3) Soit le signal ( ) = (2 + ) avec = 800 et = 3 /2,
a) Décomposer ce signal en série de Fourrier complexe.
b) Tracer son spectre bilatéral en amplitude et en phase.

Ø Solution de l’exercice 1 :
1) Définir les coefficients , et du signal suivant après sa décomposition en

série de Fourier :
( )=2+5 (1600 ) + 3. (8000 ) + (16000 )
avec = 800
Les coefficients de Fourier de ce signal sont :
=
=
=
=

28/11/2021

2) Soit le signal : ( ) = (2 )+ (2 ) avec = 1000 et = 1020 ,

a) Est-ce que le signal est périodique et justifier votre réponse ?
Oui car le rapport des périodes des deux cosinus est un nombre rationnel
b) Donner la valeur de la période du signal.
Le signal est composé de deux signaux cosinusoïdaux avec des fréquences
multiples de 20Hz, donc la période T du signal est égale a 50ms
c) Définir les coefficients de Fourier , et du signal.
= 2 + 2 = 2 (50 ) + 2 (51 )
Donc tous les coefficients sont nuls sauf : = et =

3) Soit le signal ( ) = (2 + ) avec = 800 et = 3 /2,

a) Décomposer ce signal en série de Fourrier complexe.
( )= ( + )
= ( ) + ( )
= +
= +
b) Tracer son spectre bilatéral en amplitude et en phase.
−
28/11/2021

Ø Exercice 2 :
1) Définir les coefficients de Fourier complexe du signal suivant :
( )= 1+ 2 + (10 ) avec =1
2) Déduire les coefficients de Fourier simple.
3) Déduire les coefficients de Fourier en cosinus.
4) Tracer le spectre bilatéral et unilatéral.
5) Calculer la puissance moyenne du signal.

1) Définir les coefficients de Fourier complexe du signal suivant :
( )= + + ( )
+ +
( )= +
+ + + +
( )= +
Donc :
= 0,5 = 0,25 = 0,25

= 0,5 = 0,25 = 0,25
28/11/2021

2) Déduire les coefficients de Fourier simple.
Pour =0: =2 =0
Pour ≠0: = + et = ( − )
3 1
= et =
4 4
=1 et =0
3 1
= et =−
4 4
−
= = + = arctan
2

=0 = 0,9 = −0,52 =−
6
= =
= =
4) Tracer le spectre bilatéral et unilatéral.
5) Calculer la puissance moyenne du signal.
= =2 +2 +2 = 0,75

28/11/2021

Analyse spectrale des signaux périodiques Analyse spectrale des signaux non périodiques
Ø Le passage du domaine temporel au domaine spectral d’un signal non périodique nécessite
d’utiliser une nouvelle notion : La transformée de Fourier (TF).
= = ( ) TF directe
= = ( ) TF inverse
Ø Propriétés de la TF :
Linéarité : . + . . + . ( )
Symétrie Hermitienne : ( ) est une fonction paire, ℎ [ ] est impaire
Décalage temporel : − ( )

Ø Propriétés de la TF :
Décalage fréquentiel : X − ( )
TF d'une convolution : ∗ . ( )
TF d'une multiplication : . ∗ ( )
( )
Dérivée : ( )( 2 )
1 1
Modulation : cos 2 − + ( + )
2 2
Energie :

28/11/2021

Ø Intérêt des transformations de Fourier :

SF et TF permettent de représenter un signal temporel dans le domaine fréquentiel

Ø Intérêt de la Transformée de Fourier pour les SLIT :
SLIT = ∗ℎ = ℎ −
( ) ( )
( )
TF
= .
Exemple :
La TF permet de visualiser facilement l’effet d’un SLIT sur un signal

28/11/2021

Ø Exemple de TF :
TF
Signal
carré
sin( )
= = ( )
Signal TF
triangulaire
sin
=

Ø Exemple de TF :
Exponentielle : ( − )
Cosinus : cos(2 ) + + ( − )
Cosinus avec phase : cos(2 + ) + + ( − )
Dirac : 1
Constante : 1

28/11/2021

Ø TF de signaux borné temporellement :

Si ( ) est un signal borné temporellement alors sa TF s’étend de moins l’infini à plus
l’infini.
′ = .Π ( ) ′ = ∗ . ( )
TF

Ø TF d’un peigne de Dirac :

Peigne de Dirac temporel
TF TF
1
−

28/11/2021

Ø Vitesse de variation temporelle et richesse spectrale :
Si la variation de ( ) est très

rapide, sa TF sera très étalée :
Si la variation de ( ) est très

lente, sa TF sera très pointue :

Ø TF de signaux périodiques :
Soit ( ) un signal périodique de période T, alors il est décomposable en série de
Fourier complexe :
TF
= −
C’est pour cela on trouve qu’une fonction périodique présente un spectre de raies
espacées de 1/T.

28/11/2021

Ø Exercice 1 :
1) Calculer la transformée de Fourier des signaux suivant :
a) =Π
−2
b) =Π
c) = (2 )
d) = (2 + )
e) Un signal cosinus tronquée de fréquence (limitée à l’intervalle

[−T/2, + T/2] )

1) Calculer la transformer de Fourier des signaux suivant :
1, < TF
=Π = 2 = ( )
0, >
2
−1
= −
2
sin( )
= = ( )

28/11/2021

−2 TF
= ( )
=Π = −
2
= ( )
TF
= − = ∗ − = −
2 2 2
=
−2 TF −1
=Π = = −1
2
= ( )

TF
= (2 ) = ( )
+
=
2
= +
2 2
= − + ( + )
2 2
= − + +
2
28/11/2021

TF
= 2 + = ( )
+
=
2
= +
2 2
= − + ( + )
2 2
= − + +
2

2 , < TF
= 2 = Π
0, >
2
= ∗ Π
= − + + ∗ ( )
2
= ( ( − ) )+ ( + )
2

28/11/2021
Filtrage Analogique
Filtrage Analogique
Introduction
Ø D’après la théorie de Fourier, tout signal réel peut être considéré comme composé
d’une somme de signaux sinusoïdaux à des fréquences déférentes ; le rôle du filtrage
est alors de atténuer ou annuler certains signaux et laisser ”passer” d’autre.
Ø Un filtre est un système linéaire invariants dans le temps.
Ø Le moyen de caractériser un filtre est donc sa réponse impulsionnelle h(t). Un autre
moyen de caractériser un filtre est de fournir sa fonction de transfert H(f).
=ℎ ∗ ( ) TF = . ( )
Ø Il existe plusieurs types de filtres linéaires réalisables :

§ Les filtres passe-bas,
§ Les filtres passe-haut,
§ Les filtres passe-bande,
§ Les filtres coupe-bande.
28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtre passe-bas idéal

Ce filtre permet le passage de des fréquences inférieurs à une limite appelée
fréquence de coupure .
|H(f)|
1
− f
Filtre passe-haut idéal
Ce filtre permet le passage de des fréquences supérieures à la fréquence de
coupure .
|H(f)|
1
− f
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtre passe-bande idéal

Ce filtre permet le passage d’un signal de fréquence comprise entre une fréquence de
coupure basse notée et une fréquence de coupure haute notée .
|H(f)|
1
Filtre coupe-bande idéal

Permet le passage de tous les fréquences sauf celle comprises à l’intérieur de
l’intervalle [ , ]
|H(f)|
1
f
28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
En général, les filtres analogiques réels (réalisables) sont construits à partir des
composants électroniques usuels tels que les résistances, les capacités, les inductances et
les amplificateurs opérationnels.
Ces filtres sont caractérisés par son gabarit qui est la zone dans laquelle doit passer le
module de la fonction de transfert des filtres.
|H(f)|
f
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Les filtres réels sont définis par :
• La fréquence de coupure : ( ) = max ( )
• La bande passante : = [0, ] et = [ , ∞]
et = [ , ] et = [0, ] ∪ [ , ∞]
• La Bande de transition : = −
• La sélectivité : =
• Les ondulations maximales admissibles dans ces bande A et A’
|H(f)|
Bande Passante
A’
fc fa f
28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Exemple (Filtre passe-bas) :
L'implémentation d'un filtre passe-bas peut se faire par des circuits RC série :
La fonction de transfert de ce filtre est calculée comme suit :

1 1
= = = =
+ 1+ 2 1+
On peut écrire la fonction de transfert sous la forme:
1
= Où = et = −
1+
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Maintenant on peut tracer le module de la fonction de transfert avec une fréquence de
coupure de 10Hz :

28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Généralement, le module de la fonction de transfert d’un filtre est représenté en
décibels. Cette représentation est appelé le diagramme de Bode.
= 20 log
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Le déphasage entre le signal de sortie et celui d'entrée varie avec la fréquence.
Pour ce filtre :
§ Il est de 0 degré pour une fréquence nulle
§ Il tend vers -90 degrés pour une fréquence infinie
§ Il est de -45 degrés à la fréquence de coupure
Remarque : Si en associant plusieurs cellules RC (augmentation de l’ordre), on obtient

des filtres plus efficaces sur le plan de la sélectivité (le filtre introduit une atténuation
plus élevée).
28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Exercice 1 :
Soit un filtre RC série suivant :
1. Calculer la fonction de transfert de ce filtre.

2. Donner l’équation de la fréquence de coupure.
3. Choisir des valeurs de R et C pour obtenir un filtre passe-bas ayant une fréquence de
coupure de 3kHz.
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Solution de l’Ex 1 :
Soit un filtre RC série suivant :
~

1
= = =
+ 1+ 2
1
= =
1+ 2
coupure de 3kHz.
1 1
= 100Ω = = = 53,07
2 2 100 3. 10
28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Exercice 2 :
Soit un filtre CR série suivant :

coupure de 6kHz.
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Soit un filtre CR série suivant :

= = =
+ 1+
1
= =
2
1+
coupure de 6kHz.

28/11/2021
Filtrage Analogique
Types de filtres
Filtres réels
Exercice 3 :
Soit un filtre CLR série suivant :

2. Donner l’équation de la pulsation central et les deux fréquences de coupure et .
Remarque :
Pour trouver la pulsation central du filtre = , il faut que la fonction de
transfert soit de la forme suivante :
1
=
1+ −
Avec est le facteur de qualité (le rapport entre la pulsation centrale et la largeur de
bande)
Modulation Analogique

28/11/2021

28/11/2021
Transmission analogique
Nous pouvons par exemple transmettre un signal (la voix) de fréquence maximale de
3,4 dans un canal radiofréquence. Pour cela, il faut donc utiliser une antenne, dans
ce cas on choisit par exemple une antenne dipôle.
Quelle est la longueur de l’antenne?
= /2 = /2 = 44117,64 = 44,117
Pour transmettre un signal à l’aide d’une antenne de longueur raisonnable, il faut

transposer la fréquence du signal vers une fréquence élevée. On parle de la modulation
ou de la transposition de fréquences (ou conversion ou bien changement de fréquences).
La modulation est une opération permettant de décaler en fréquence un signal sans

modifier l’information.
Les canaux de transmission peuvent être des canaux filaire et des canaux non filaire.
Tout canal filaire (câble métallique, par exemple : paire bifilaire, câble coaxial) possède
une bande de fréquences dans laquelle les signaux sont « correctement » transmis et elle
est appelée bande passante du support :
Donc, il faut que la bande de fréquence du signal à transmettre soit incluse dans la
bande du canal. Pour cela, il faut transposer la fréquence du signal vers une fréquence
appartient a la bande de fréquence du canal.
28/11/2021
Tout canal non-filaire est caractérisé pas une bande de fréquences allouée par une
agence de réglementation de télécommunication selon le domaine d’application.
Donc, il faut que la bande de fréquence du signal à transmettre soit incluse dans la
bande de fréquence allouée à l’application. Pour cela, il faut transposer la fréquence du
signal vers la fréquence cible.
Notions et définitions liées à la modulation analogique
§ Transmission sur une fréquence porteuse (Modulation) : cette opération consiste à

transposer un signal en un autre signal contenant la même information, mais avec
une modification de la fréquence du signal.
§ Porteuse : c’est un signal cosinusoidal de fréquence porteuse très supérieure à la

plus haute fréquence du signal à transmettre :
= cos(2 + )
§ Signal modulant : c’est le signal à transmettre qui est en bande de base.
§ Signal modulé : c’est le signal résultant de la modulation.

28/11/2021
Notions et définitions liées à la transmission analogique
Généralement, la porteuse est utilisé pour transmettre le signal « informatif » en

modifiant l’une de ses caractéristiques, c’est-à-dire que l’un des paramètres de l’onde
porteuse va varier au « rythme » du signal à transmettre. Les trois possibilités de
modification ou modulation sont donc :
Ø Amplitude du porteuse : Modulation d’amplitude (MA)
Ø Fréquence du porteuse : Modulation de fréquence (MF)
Ø phase du porteuse : Modulation de phase (MP).
Remarque :
La modulation ongulaire ou modulation d’ongle est une modulation qui comprend

la modulation de fréquence et la modulation de phase.
Modulation analogique
Modulation d’amplitude (AM) Modulation d’ongulaire
Modulation à double bande Modulation de fréquence

latérale sans porteuse (FM)
Modulation à double bande

latérale avec porteuse Modulation de phase (PM)
Modulation à bande latérale

unique
Modulation à bande latérale

résiduelle
Modulation en quadrature

28/11/2021
Modulation d’amplitude (AM)

Modulation à double bande latérale sans porteuse
En modulation d'amplitude, l'information du message à transmettre ( ) est représentée

par l'amplitude du message modulé s( ).
§ Le message ( ) de largeur de bande limité en fréquence.
§ La porteuse ( ) de fréquence >> .
( ) = ( )
= ( )
En radiodiffusion AM, la bande de fréquence des signaux en bande de base est limitée à
la plage de fréquence allant de 5 à 15 (la largeur de bande = 15 ) alors
que la fréquence porteuse est située entre 535 , 1.705 .

Dans le domaine temporel, le signal modulé s(t) a l'allure suivante:
( )

28/11/2021

Dans le domaine fréquentiel le signal modulé ( ) est :

= = [ ( ) × ( )]
= ∗ cos(2 )
= ∗ ( + )+ ( − )
2
= ( + )+ ( − )
2

ü Le spectre du signal modulé ( ) reproduit celui du signal modulant ( ) mais

décalé de + pour > 0 et de – pour < 0.
ü Pour , la BL haute est celle située au-delà de et la BL basse en dessous de .
ü La modulation à double bande latérale sans porteuse réalise une transposition de
fréquence autour de .
ü La modulation à double bande latérale sans porteuse est rarement utilisée aujourd'hui
mais elle sert de base à d’autres types de modulation.

28/11/2021

Détection cohérente :
Au niveau du récepteur, il faut démoduler le signal reçu afin de récupérer le signal
original m(t). Dans le cas d’un canal de transmission idéal (sans bruit), le signal reçu
( )= . La figure ci-dessous représente la chaine de la démodulation cohérente qui
contient un mélangeur (multiplieur) et un filtre passe-bas.
= ( )
= ( )
Où : est le signal sortie du mélangeur et est l'estimé du signal original

transmis ( ).

Le signal ( ) a la forme suivante :
= × = (2 ) cos(2 )
= (2 )
1
= 1 + cos(4 )
2
= + cos(4 )
2 2
Composante en Composante à 2
bande de base
Le signal ( ) est obtenu par le filtrage du signal ( ) à l'aide d'un filtre passe-bas dont
la fréquence de coupure est : < < −
=
2 138
Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès
28/11/2021

Dans le domaine fréquentiel ( ) = [ ( )] devient :
= [ × × ]= 2 cos 2
= ∗ − + + ∗ ( − )+ ( + )
2 2
= ∗ −2 +2 + +2
4
= −2 +2 + +2
4

Après filtrage passe-bas de ( ) on obtient finalement ( ):
=
2

28/11/2021

Détection non cohérente :
Jusqu'ici nous avons supposé que les oscillateurs de l’émetteur et du récepteur ont été
parfaitement synchronisés en phase et en fréquence. Dans le cas contraire, on va
considérer deux oscillateurs de fréquences et de phases différentes :
Emetteur : ( ) = ( + )
= ( + )
Récepteur : = ( )
= ( + )

Le signal modulé transmis est : = (2 + )
Le signal reçu à la sortie du multiplicateur est : = ( )
= (2 + ) (2 + )
Sachant que cos cos = cos − + cos +
= 2 + −2 − + (2 + +2 + )
2
L'erreur de phase entre les deux oscillateurs est : ∆ = − et l'erreur de

fréquence est : ∆ = − .
= 2 ∆ +∆ + 2 (2 −∆ +2 −∆ )
2
28/11/2021

À la sortie du filtre passe-bas, on a :
= 2 ∆ +∆
2
Les erreurs de phase et de fréquence affectent la détection du message ( ) de la manière
suivante :
Ø ∆ = 0 et ∆ = 0 alors = le message est reçu correctement.
Ø ∆ ≠ 0 et ∆ = 0 alors = ∆ le message est atténué.
Ø ∆ = 0 et ∆ ≠ 0 alors = 2 ∆ le message subit

une variation continue en amplitude (battement).
Ø ∆ ≠ 0 et ∆ ≠ 0 alors = 2 ∆ +∆ il y a une
atténuation et battement également.

Modulation à double bande latérale avec porteuse
La modulation d’amplitude à double bande latérale avec porteuse permet d’éliminer la

condition de la réception cohérente par l’ajout d’une porteuse superposée au signal
modulé.
( )
= ( )+ ( )
= + ( )
= ( )
Le signal en bande de base ( ), multiplie par (la sensibilité de la modulation qui

est positive et non nulle), ne doit pas dépasser en valeur absolue l’unité : ≤
Donc le terme + est toujours positif, on peut définir à partir de ce terme

l’indice de modulation : −
= = ≤
+
28/11/2021

Dans le domaine temporel, le signal modulé s(t) a l'allure suivante:

Dans le domaine fréquentiel :

( )= (2 )+ (2 )
= ∗ − + + + − + +
2 2
= − + + + − + +
2 2

28/11/2021

Détecteur d’enveloppe :
Au niveau du récepteur, il faut donc démoduler le signal reçu afin de récupérer le signal
original m(t) (toujours on va considérer le canal de transmission est idéal (sans bruit),
donc le signal reçu ( ) = ). Pour cela, nous allons utiliser un détecteur
d’enveloppe :
La diode D ne laisse passer que les tensions positives et le filtre RC ne laisse passer que
le signal de fréquence basse.

Détecteur d’enveloppe :
Voila le signal ( ) a la sortie du redresseur et le signal obtenu a la sortie du Filtre :

28/11/2021

Remarque :
Si on considère maintenant > ( > ), on va obtenir un signal modulé
comme suit :
Surmodulation

Exercice 1 :
Soit un signal Cosinusoïdal ( ) d’amplitude = 5 et de fréquence =1 . On
va moduler ce signal en modulation à double bande latérale avec porteuse avec
= 1 et = 100 .
1) Donner l’expression du signal modulant et modulé dans le domaine temporel.
2) Déterminer la sensibilité de la modulation.
3) Déduire l’indice de modulation.
4) Déterminer l’expression du signal modulant et modulé dans le domaine fréquentiel.
5) Tracer le spectre du signal modulant et modulé.
6) Calculer la puissance moyenne totale de la porteuse, du signal modulant et modulé.

28/11/2021

Soit un signal Cosinusoïdal ( ) d’amplitude = 5 et de fréquence =1 .
On va moduler ce signal en modulation à double bande latérale avec porteuse avec
= 1 et = 100 .
1) Donner l’expression du signal modulé.
= cos 2 = 5 cos 2 10
= (2 )+ (2 )
=5 cos 2 10 (2 . 100. 10 ) + (2 . 100. 10 )
= 1+5 cos 2 10 (2 . 100. 10 )

Soit un signal Cosinusoïdal ( ) d’amplitude = 5 et de fréquence =1 . On
va moduler ce signal en modulation à double bande latérale avec porteuse avec
= 1 et = 100 .
2) Déterminer la sensibilité de la modulation.
1 1
≤1 ⇒ 0< ≤1 ⇒ 0< ≤ ⇒ 0< ≤
5
3) Déduire l’indice de modulation.

= 0< ≤1

28/11/2021

= 1 et = 100 .
( )= 2 (2 )+ (2 )
= − + + ∗ − + + + − + +
4 2
= − − + + − + − + + + +
4
+ − + +
2

= 1 et = 100 .
= − − + + +
4
+ + − + − +
4
+ − + +
2

28/11/2021

= 1 et = 100 .
5) Tracer le spectre du signal modulant et modulé.

= 1 et = 100 .
6) Calculer la puissance moyenne totale de la porteuse, du signal modulant et modulé.
( ) = + = = 0,5
2 2 2
( ) = + = = 12,5
2 2 2
( ) = +
2 2
28/11/2021

Modulation en quadrature (QAM)
La modulation d’amplitude en quadrature (Quadrature Amplitude Modulation) permet

d’utiliser efficacement le spectre de fréquence pour transmettre de l’information.
Considérons deux signaux distincts en bande de base ( ) et ( ), tous deux limites
en largeur de bande .

Il est possible de transmettre simultanément les deux signaux en n’utilisant qu’une

largeur de bande totale de 2 par la modulation en quadrature (QAM). Le signal
module ( ) est obtenu de la manière suivante :
= cos 2 + (2 )

28/11/2021


Dans le domaine fréquentiel :
= cos 2 + (2 )
= ∗ TF[cos 2 ]+ ∗ 2
= ∗ − + + + ∗ + − −
2 2
= ∗ − + + + ∗ + − −
2 2
= − + + + + − −
2 2
28/11/2021

On peut démoduler le signal reçu avec un démodulateur à deux branches.

A la réception, supposant que les oscillateurs aux transmetteur et récepteur sont

exactement de même fréquence et de même phase (démodulation cohérente), on obtient
les signaux ( ) et ( ) suivants :
= cos 2
= cos 2 + (2 ) cos 2
= + cos 4 + (4 )
2 2 2
A la sortie du filtre passe-bas (branche du haut), on récupère (démodule) le message :
=
2
28/11/2021

A la réception, supposant que les oscillateurs aux transmetteur et récepteur sont

exactement de même fréquence et de même phase (démodulation cohérente), on obtient
les signaux ( ) et ( ) suivants :
= sin 2
= 2 cos 2 + sin 2
= + sin 4 − (4 )
2 2 2
A la sortie du filtre passe-bas (branche du haut), on récupère (démodule) le message :
=
2
Modulation ongulaire
La modulation ongulaire est une modulation qui comprend la modulation de fréquence

(ou modulation FM) et la modulation de phase (modulation PM). Cette modulation est
une forme de modulation analogique très importante pour la quelle l’information à
transmettre ( ) vient moduler l’angle de la porteuse plutôt que son amplitude.
En modulation d’angle, le signal m(t) module l’angle ∅ de la porteuse ( ). On
exprime le signal modulé en angle de la façon suivante :
( )= cos ∅
Où ∅ contient l’information à transmettre alors que l’amplitude de la porteuse
demeure constante.
Maintenant, si nous considérons un signal modulé ( ) à une fréquence porteuse ,

alors on peut réécrire l’expression du signal ( ) :
( )= cos 2 +
28/11/2021
Il existe un paramètre important c’est la fréquence instantanée du signal modulé ( ).

Cette fréquence est définie comme étant la dérivée de la phase ∅ par rapport au
temps :
1 ∅
( )=
2
1 2 +
( )=
2
1
= +
2
Nous allons considérer maintenant plus spécifiquement la modulation de phase

(modulation PM) et la modulation de fréquence (modulation FM).
Modulation de phase (PM)
En modulation de phase, la phase ( ) du signal modulé est obtenue tout simplement en

multipliant le signal modulant m(t) par une constante de proportionnalité qui est la
sensibilité du modulateur de phase :
= ( )
Le signal modulé en phase s’écrit de la manière suivante :
( )= cos 2 + ( )
= cos 2 cos − sin 2 sin
La fréquence instantanée en modulation de phase est égale à :
1 ( ) ( )
= + = +
2 2
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Modulation de phase (PM)
Un signal module en phase ( ) :
Modulation de fréquence (FM)
En modulation de fréquence, la phase ( ) du signal modulé comprenant le message

m(t) est donnée par :
= ( )
Avec la sensibilité du modulateur de la fréquence.

Le signal modulé en fréquence s’écrit de la manière suivante :
( )= cos 2 + ( )
La fréquence instantanée en modulation de fréquence est égale à :
1 ∫ ( )
= + = + ( )
2 2
28/11/2021
Modulation de fréquence (FM)
Une comparaison entre un signal module en phase et en fréquence :

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Cours du 2ème Année «Electronique et Informatique Industrielle (EII) » :

Prof. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL

Année Universitaire 2021-2022

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 2

Le mot télécommunication (abréviation : télécom) vient du préfixe « télé » qui signifie

Les télécommunications sont définies comme la transmission et le partage à distance

Actuellement, les télécommunications concernent généralement l'utilisation

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 3

Une chaine de transmission en général contient les éléments suivant :

Une chaine de transmission en général contient les éléments suivant :

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Le signal RF capté par l’antenne est

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Définition et représentation des signaux

Un signal est la représentation physique de la variation d’une grandeur porteuse

Analyseur de spectre =>

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 8

Définition et représentation des signaux

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 9

Définition et représentation des signaux

Signal quelque soit l’instant t

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 10

Définition et représentation des signaux

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 11

Définition et représentation des signaux

Ø Déterministe : Quasi périodique

Remarque : Si ∈ => le signal est périodique.

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 12

Définition et représentation des signaux

Ø Déterministe : Non périodique

Définition et représentation des signaux

Signal quelque soit l’instant t

Définition et représentation des signaux

Signal aléatoire stationnaire de :

§ Ecart type = 1.8

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 15

Définition et représentation des signaux

Ø Aléatoire : Non stationnaire

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 16

Définition et représentation des signaux

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique

Définition et représentation des signaux

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique Energétique

Ø Energie d’un signal :

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 18

Définition et représentation des signaux

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique Energétique

Ø Puissance moyenne d’un signal :

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 19

Définition et représentation des signaux

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique Energétique

Ø Signaux à énergie finie (Puissance moyenne nulle):

Pr. Abdelhamid BOU-EL-HARMEL EST-Fès 20

Définition et représentation des signaux

Dimensionnelle Phénoménologique Morphologique Energétique

Ø Signaux à puissance moyenne finie (Energie infinie) :

Signal périodique Signal aléatoire