Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
THÈME :
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Remerciements
Ainsi que Madame Safa MAKATI et tous le personnel de l’ISGA Rabat qui
m’ont donné les bases pédagogiques adéquates au bon déroulement de cette
expérience professionnelle.
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SOMMAIRE
Introduction…………………………………………………………………….
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INTRODUCTION
Le commissariat aux comptes (CAC) est un audit légal externe à l’entreprise. Il peut-être
obligatoire ou facultative. Le commissaire aux comptes réalise pour cela un audit légal, dont
la procédure est strictement définie par la loi.
Faire appel aux services d’un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire pour toutes les
entreprises. Cela dit, il est apprécié de disposer d’un CAC même si ce n’est pas obligatoire
notamment pour la certification qu’il apporte en terme de tenue et de transparence des
comptes.
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La nomination d’un commissaires aux comptes est obligatoire dans les SA, certaines SAS et
autres entités (telles que certaines associations, certaines SARL). Ceci dépend surtout de la
taille de celle-ci et des résultats financier qu’elle parvient à réaliser.
Le commissariat aux comptes au sein d’une entreprise est également différent de l’audit
interne. Le CAC doit assurer aux actionnaires et aux tiers que les états financiers qui leurs
sont présentés donnent une image fidèle des performances et de la situation financière de
l’entité. D’où l’appellation « Audit légal ».
Le commissaire aux comptes est avant tout un expert comptable qui a valide un stage auprès
d’un commissaire aux comptes habilité.
A juste titre
L’'article 3 de la loi portant statut de l’ordre des experts comptables agréés et réglementant les
professions d’expert comptable et de comptable agréé (au Mali): « Est expert-comptable, celui
qui, inscrit au Tableau fait profession habituelle de réviser et d’apprécier les comptabilités des
entreprises et organismes auxquels il n’est pas lié par un contrat de travail. Il est également
habilité à attester la régularité et la sincérité des états financiers de synthèse requis des
entreprises par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
L’expert comptable peut aussi tenir, organiser les comptabilités et analyser, par les procédés
de la technique comptable, la situation et le fonctionnement des entreprises sous leurs aspects
économiques, informatiques, juridiques et financier.
Il est habilité à donner des consultations et à effectuer toutes études et tous travaux d’ordre
juridique et fiscal, sous réserve que ses interventions soient exclusivement faites au profit de
clients pour lesquels sont parallèlement effectués des travaux comptables. Sous les mêmes
conditions, il peut également fournir des conseils en matière de gestion. »
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PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
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Chapitre 1 : Présentation de la société
a. Historique
Fondée à la fin des années 1970 en France, la Société d’Expertise Comptable Diarra (SEC
DIARRA) a ouvert un bureau à Bamako dans les années 1980. Elle a ainsi accompagné et
conseillé le gouvernement du Mali dans ses réformes sectorielles et apporté son expertise dans
le processus de restructuration et de privatisation des entreprises publiques.
Forte de sa position de leader acquise à travers sa riche et longue expérience dans la sous-
région, SEC DIARRA s’est implanté en 2012 au Burkina Faso pour accompagner son
développement a l’international.
Une filiale SITAN INFORMATIQUE a été créé en 2009 afin de proposer aux entités
publiques et privées des solutions pour renforcer et développer leur système d’information et
de gestion.
Holding
SEC-DIARRA
PROFIL NOMBRE
Associés 5
Experts 36
Personnel d’appui 20
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TOTAL 61
SEC DIARRA met à la disposition de ses clients des spécialistes de l’audit, du commissariat
au comptes, de l’organisation des entités, de la fiducie, de la détection de la fraude, du conseil
de gestion, de l’implémentation des outils informatiques de gestion, des études institut, de
l’accompagnement en phase de démarrage, de croissance et de réhabilitation , de la gestion
financière et fiscale.
Leur particularité consiste à élaborer des solutions appropriées à tout type de problème.
Et quant à leur approche méthodologique, elle consiste à ne pas couper pied pour l’adapter à
la chaussure mais à trouver la chaussure adaptée au pied.
Valeurs de SEC-DIARRA
- Éthique et Indépendance : Parce que rester fidèle à nos principes et notre éthique
professionnelle est notre ligne de conduite quotidienne.
- Technicité et Professionnalisme : Parce que répondre aux exigences de nos clients
à travers une offre pluridisciplinaire est notre ambition.
- Responsabilité et Développement Social : Parce qu’ils garantissent la qualité de
nos missions et nous permet de placer l’humain avant le profit.
b. Domaine d’activité
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Chapitre 2 : Généralité sur le commissariat aux comptes
a. Historique
L’historique du commissariat aux comptes est très lié à celles des sociétés par actions, et son
évolution à travers le temps, a été dicté par le développement qu’ont connu le droit
commercial, et principalement le droit des sociétés dans les pays industrialisés.
A l’origine, les commissaires aux comptes étaient nommés pour une mission de contrôle pour
une courte période. Qui précède généralement l’assemblée des actionnaires ; leur Rôle
consistait essentiellement (et très souvent) à établir une brève approbation des comptes
comptables, sans aucun contrôle approfondi.
C’est après la crise économique et financière de 1929 qui frappa le monde capitaliste, que le
commissariat aux comptes va connaître un grand essor. De ce fait, il va devenir un instrument
de contrôle efficace et permanent. La profession va être exercée par des personnes hautement
qualifiées, désignées par les actionnaires des entreprises dans le but principal de sauvegarder
leurs intérêts.
Nombreux, sont les pays occidentaux qui ont élaboré des lois et des réglementations destinées
à améliorer l’efficacité du contrôle qui devrait être exercé par le commissaire aux comptes.
En fait, le contrôle des premières sociétés commerciales ne s’est pas d’abord effectué par un
organe légal de contrôle, mais il a subi, depuis son origine, une longue évolution historique
qui s’est conclus notamment par l’institution du commissariat aux comptes.
En France par exemple, les dirigeants de sociétés n’ont pas cédé facilement aux réclamations
des différentes parties comme les actionnaires et les créanciers, destinées à assurer un contrôle
effectif des comptes et une certaine crédibilité.
Ainsi la loi de 1856 relative aux sociétés en commandite par action, institua le contrôle de la
société par un conseil de surveillance, celui-ci qui n’a rien de commun avec le conseil de
surveillance organe de direction de la société anonyme, ne représentait pas du reste une
innovation, étant donné que ses membres étaient soigneusement choisis par les dirigeants.
Les membres du directoire agissaient au nom des mêmes intérêts de ceux qui exerçaient la
direction de la société. Cependant ce système a rapidement révélé son inefficacité pratique,
raison pour laquelle le pouvoir de contrôle a été attribué au commissaire aux comptes.
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L’institution du commissariat aux comptes, est apparue pour la première fois en France, dans
le cadre de la loi du 23 mai 1863 sur les sociétés à responsabilité limité, qui fit obligatoire,
aux sociétés par actions de désigner un ou deux commissaires, associés ou non par la suite
appelés commissaire de surveillance ou commissaires de sociétés. Ces derniers, qui avaient le
droit selon le texte « toutes les fois qu’ils jugent convenable dans l’intérêt social, de prendre
communication des livres, d’examiner les opérations de la société, et de convoquer
l’assemblée générale », en réalité n’ont pas exercé de véritable contrôle malgré qu’il était
permanent, leur intervention était plus ou moins fictive, et consistait seulement à la
vérification du bilan et des comptes, présentés par les administrateurs, dans le cadre d’un
rapport.
Par ailleurs, dans la loi du 24 juillet 1867, réglementant la société anonyme, le rôle et les
exigences relatives à la désignation du commissaire aux comptes ont connu une restriction
importante, par conséquent aucune condition de formation ni d’honorabilité n’était exigée.
b. Définitions
Dans notre tentative de cerner la notion de l’audit, nous présenterons quelques définitions :
Définition proposée par Hervé JAHIER, Pascal LEPINE : le contrôle est le corollaire
des informations transmises et générées par les différents agents économiques. Le
contrôle réalisé doit être une garantie de la fiabilité des comptes et de l’opinion
exprimées par un professionnel indépendant.
Définition du terme « contrôle » proposée par H. Bouquin : le contrôle (…) fait appel
à quatre catégories de dispositifs : des objectifs, des normes, des règles, des outils.
Les objectifs sont les résultats (finance et autre) que l’on se propose d’atteindre sur un
horizon temporel déterminé pour remplir des missions définies sur un horizon au moins aussi
éloigné.
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Les normes ou politiques sont des lignes de conduite à tenir en présence d’une situation
donnée.
Les règles ou procédures définissent l’enchaînement des tâches à effectuer pour traiter une
situation. Elles visent donc des aspects répétitifs et programmables du fonctionnement d’une
organisation.
Les outils sont les différents moyens d’information et d’aide à la décision nécessaire au
pilotage
Ce qui nous donne une approche du commissariat aux comptes qui, selon L’IFAC, est une
mission d’audit des états financiers qui a pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer
une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié. Pour exprimer cette opinion,
l’auditeur emploiera la formule « donne une image fidèle » ou équivalentes. L’auditeur
d’informations financières ou autres, élaborées selon des principes reconnus, poursuit le
même objectif » (IFAC, normes internationales d’audit, 1998-2003, ISA 200 « objectifs et
principes généraux en matière d’audit ».
Selon la CNCC en France, le cadre conceptuel des interventions du commissaire aux comptes
définit comme suit la mission de l’auditeur financier : « Une mission d’audit des comptes a
pour objectif de permettre au commissaire aux comptes de formuler une opinion exprimant si
ces comptes sont établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel
comptable qui leur est applicables. Cette opinion est formulée, selon les dispositions par
l’article L225-235 du code de commerce, en termes de régularité, sincérité et d’image fidèle »
Selon l’Ordre des experts comptables définit trois types de missions normalisées liées aux
comptes annuels : la mission de présentation des comptes annuels, la mission d’examen des
comptes annuels et la mission d’audit des comptes annuels. A chacune de ces missions sont
associés un corps spécifique de diligences et une formule type de rapport. La mission d’audit
des comptes annuels se caractérise par le fait qu’elle débouche sur une attestation contenant
une « assurance positive sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle » des comptes annuels
audités (OEC, Guide pour l’audit de l’information financière des entreprises.
Donc le commissariat aux comptes est une profession exercée par des professionnels agrées
assermentés, compétents et indépendants, désignés par les administrateurs de l’entreprise
contrôlée pour vérifier, contrôler et émettre un avis (certificat) sur la sincérité et la régularité
des comptes et des documents comptables de l’entreprise.
Au terme de la loi 91-08 du 27-04-91 qui détermine les conditions et modalités d’exercice de
la profession d’expert-comptable/, commissaire aux comptes et comptable agréer, il est
commissaire aux comptes au sein de la présente loi, toute personne qui en son nom propre et
sous sa responsabilité fait profession habituelle d’attester de la sincérité et de la régularité des
comptes des sociétés et des organismes. « Art : 27 »
Il s’agit donc d’un contrôle légal exercé par des professionnels dûment habilités, à l’exclusion
de toute immixtion dans la gestion, pour certifier la régularité et la sincérité des états et
documents annuel d’une entreprise tels que, l’inventaire, le compte d’exploitation générale, le
compte de pertes et de profits et le bilan.
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c. Objectif du commissariat aux comptes
L’ISA 200.2 énonce que l’objectif d’un audit d’états financiers est de permettre à auditeur
d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tout leur aspect
significatif, conformément à un référentiel comptable applicable.
L’objectif de l’auditeur dans une approche d’audit par les risques est d’obtenir une assurance
raisonnable que les états financiers ne contiennent pas d’anomalies significatives. Ceci
implique par la réalisation de trois étapes fondamentales.
Une étape de
conception et
d’exécution de
procédures d’audit Une étape de rédaction
Une étape d’évaluation
complémentaires qui appropriée du rapport
des risques d’anomalies
répond aux risques d’audit, basée sur les
significatives dans les
estimés et réduisent les résultats du travail
états financiers
risques d’anomalies d’audit mené
significatives dans les
états financiers, à un
faible niveau acceptable
L’audit financier correspond à un examen critique des états financiers. Ceux-ci comprennent
le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE (Tableau financier des Ressources et des Emplois)
devenu Tableau des Flux de Trésorerie et l’état annexé devenu la note Annexe. Ils forment un
tout indissociable. Les éléments comptables du rapport du conseil d’administration sont
considérés comme partie intégrante des supports de l’audit.
En effet l’objectifs assignés à l’auditeur est d’expriment une opinion motivée sur la régularité
et la sincérité des états financiers.
Les articles 710 à 717 de l’Actes Uniforme OHADA énoncent les objectifs de la mission du
commissariat aux comptes.
L’émission d’une opinion sur la qualité de l’information comptable est donc l’objectif
primordial de l’audit. Selon
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Article 710 « le commissaire aux comptes certifie que les états financiers de synthèse sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ».
Article 711 dans son rapport à l’assemble générale ordinaire, la commissaire aux comptes
déclare
Soit de certifier la régularité et la sincérité des états financiers de synthèse
Soit d’assortir sa certification de réserve ou la refuser en précisant les motifs de ces
réserves ou de ce refus
Régularité
La régularité peut être définie comme la conformité aux règles et procédures en vigueur. La
notion de régularité n’a pas été clairement définie en France, que ce soit par la loi, par la
jurisprudence ou par la doctrine. « Qualité de c’est régulier, conformité à des règles » la
régularité est la conformité à la règlementation ou, le cas échéant, aux principes généralement
admis.
La qualité de l’information financière s’apprécie donc au regard des règles fixées par la loi,
c’est-à-dire des textes législatifs ou règlement (Droit des sociétés, Code de commerce et Droit
fiscal notamment), qui imposent des règles comptables de forme, de présentation ou
d’évaluation. Ensuite seulement, elle s’évalue d’après les règles fixées par la jurisprudence et
les organisations professionnelles compétentes à préciser la doctrine comptable. N’ayant pu
résoudre tous les problèmes qui posent les enregistrements comptables, le législateur voit en
effet son œuvre complétée par les organismes compétant dont les avis-dans la mesure où ils
ne sont pas infirmés par la réglementation déjà existante, ou par une règlementation
postérieure ou encore par la jurisprudence- constituent une source de droit.
Le fait de donner aux principes généralement admis un caractère supplétif est révélateur des
différences, voire des oppositions qui existent entre les conceptions françaises et les
conceptions anglo-saxonnes en matière de droit
Dans le système anglo-saxon, un certain nombre principes a été dégagé, que la pratique a
retenus comme des bases de comptabilisation acceptables. Une doctrine et une jurisprudence
se forment au travers des études de cas. Toutefois, une certaine évolution se produit aux Etats-
Unis puisque le S.E.C. (équivalent de la C.O.B devenue A.M.F le 1 er août 2003 en France)
définit sa propre doctrine à laquelle doivent se conformer les documents qui lui sont soumis.
Pratiquement, la profession contribue à dégager, de manière permanente, de nouveaux
principes.
Dans le système français, plus formaliste, ces bases de comptabilisation sont normalement
définies par la loi et c’est seulement pour pallier les carences éventuelles que les principes
comptables non codifies jouent un rôle. Pratiquement, la profession est gardiennée de
l’application de la réglementation et c’est lorsque la réglementation est insuffisante qu’elle
propose de nouvelles doctrines.
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Ce qui apparaît donc, c’est si l’expression « régularité » permet de traduire le caractère très
formalisé du droit comptable français, elle n’introduit cependant aucune différence entre les
objectifs d’un auditeur anglo-saxon ; l’un et l’autre vérifient le respect du droit comptable,
qu’il soit formel ou coutumier.
Sincérité
Pour bien comprendre la notion de sincérité, il est utile de retracer rapidement la double
évolution qui a conduit à son acceptation actuelle.
Dans un premier temps, le terme « sincérité » s’est défini par opposition au terme
« exactitude ». En effet, lors de la rédaction de la loi de juillet 1966 (sur les sociétés
commerciales en France), l’Assemble Nationale avait proposé de substituer le
terme « exactitude » à celui de « sincérité » contenu dans le projet gouvernemental. Le
rapporteur du projet au Sénat, M. Dailly, demanda que l’on revienne au terme de sincérité en
donnant les raisons suivantes : au mot « exactitude » s’attache une rigueur qui exclut toute
nuance, le dictionnaire indique qu’est exact ce qui est conforme à la vérité.
Il est impossible d’imaginer qu’un commissaire aux comptes puisse certifier l’exactitude des
stocks surtout dans les sociétés ayant 40 000 à 50 000 articles et même dans les entreprises
moyennes opérant dans des domaines particuliers, par exemples, la quincaillerie. L’évaluation
des provisions comporte, elle aussi, un élément d’incertitude qui, fonctionnellement, exclut
l’exactitude. Le CAC ne peut pas attester qu’une provision est exacte, mais simplement
indiquer qu’elle a été estimée avec sincérité, c’est-à-dire que les risques ont été appréciés
d’une manière raisonnable ».
On peut ajouter que le terme « exactitude » recouvre deux aspects : exhaustivité (l’ensemble
des opérations est constaté) et traduction correcte (et donc régularité).
Il a fallu donc élargir le sens de l’expression dans laquelle on s’était enfermé. On a fait
apparaître la notion de « sincérité objective », certes, discutable sur un plan sémantique, mais
indispensable sur le plan pratique : seraient sincères, des documents financiers tels que les
établirait un professionnel, indépendant, de bonne foi, placé devant les problèmes techniques
et l’interprétation qui s’y attache.
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Pratiquement, les comptes sincères résulteraient d’une parfaite connaissance
Des règles et de leur application
De la situation de l’entreprise ;
De la perception extérieure des comptes ainsi présentés (afin que le contenu n’en soit
pas perçu de manière déformée).
Cette conception retenue par la commission des opérations de Bourse (C.O.B. devenue A.M.F
le 1ér aout 2003) est celle selon laquelle, « la sincérité résulte de l’évaluation correcte des
valeurs comptables, ainsi que d’une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations
de la part des dirigeants ».
Fidélité
La fidélité est intimement liée à la régularité et à la sincérité. La fidélité rime avec la fiabilité.
C’est la caractéristique qualificative de l’information qui vise à rendre celle-ci sûre, capable
de traduire fidèlement la réalité économique et financière. Cette fiabilité est liée aux
dispositifs de fond et de forme à savoir
La définition des règles d’évaluation et de présentation ;
L’application de celles-ci avec régularité et sincérité.
a. Statut
Le statut du CAC est défini dans un cadre légal et règlementaire (Loi 96-024 du 21 février
1996 abrogée et remplacée par la Loi n°08-015/AN du 04 juin 2008).
Mission générale
Vérifications spécifiques
Les commissaires aux comptes vérifient la sincérité et la concordance avec les comptes
annuels, des informations données dans le rapport de gestion et des documents adressés aux
actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Ils vérifient la sincérité et la
concordance avec les comptes consolidés des informations données dans le rapport sur la
gestion du groupe. Ils s’assurent du respect de l’égalité entre les actionnaires. Ils contrôlent le
respect des dispositions relatives aux actions ou parts sociales détenues par les
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administrateurs. Ils examinent les conventions intervenues entre la société et l’un des
administrateurs ou entre deux sociétés ayant un administrateur commun. Ils examinent et
formulent s’il y a lieu leurs observations sur les documents d’information financière
prévisionnelle et les rapports explicatifs les accompagnants.
Si la responsabilité du commissaire ne peut, par principe, être engagée pour avoir révélé, il
pourrait, en revanche, être poursuivi, pour non révélation délibérée de faits à caractère
délictueux.
En fonction de la réponse, des mesures prises, de la persistance des faits, le commissaire aux
comptes peut être conduit à appeler le conseil d’administration ou l’organe équivalent à en
délibérer puis, s’il y a lieu à présenter un rapport à l’assemblée générale qu’il peut convoquer
lui-même en cas d’urgence.
Missions particulières
Les commissaires aux comptes sont souvent chargés de missions particulières, notamment en
tant que commissaires aux apports et commissaires à la fusion.
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Une mission permanente
A toute époque de l’année, les commissaires aux comptes, ensemble ou séparément, opèrent
toutes vérifications et tous contrôles qu’ils jugent opportuns et peuvent se faire communiquer
sur place toutes les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur mission. Ces
investigations peuvent être faites tant auprès de la société que des sociétés mères ou filiales et
auprès de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation. Les commissaires aux
comptes peuvent également recueillir toutes informations utiles à l’exercice de leur mission
auprès des tiers qui ont accompli des opérations pour le compte de la société. Toutefois, ce
droit d’information ne peut s’étendre à la communication des pièces, contrats et documents
quelconques détenus par des tiers, à moins qu’ils n’y soient autorisés par une décision de
justice. Le secret professionnel ne peut être opposé aux commissaires aux comptes sauf par
les auxiliaires de justice.
Si plusieurs commissaires aux comptes sont en fonction, ils peuvent procéder séparément à
leurs investigations, vérifications et contrôles, mais ils établissent un rapport commun. En cas
de désaccord entre les commissaires, le rapport indique les différentes opinions exprimées.
Tout rapport ou tout document d’une société de commissaire aux comptes dans l’exercice de
sa mission légale doit comporter, indépendamment de la signature sociale, la signature de
celui ou de ceux de ses membres commissaires aux comptes qui ont eu la responsabilité de
l’établissement de ce rapport ou de ce document.
Outre les contrôles que les commissaires aux comptes peuvent effectuer dans les entreprises
comprises dans la consolidation, la certification des comptes consolidés est délivrée après
examen des travaux des commissaires aux comptes des entreprises consolidées ou, à défaut,
des professionnels chargés de leur contrôle.
Dans l’exercice de leurs mission les commissaires aux comptes doivent se conformer
d’exercice professionnel homologuées et à la déontologie des commissaires aux comptes.
c. Ethique et Déontologie
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Intégrité Impartialité Indépendance
Conflit
Compétence Discrétion
d’intérêts
Confraternité
Intégrité
Le commissaire aux comptes exerce sa profession avec honnêteté et droiture. Il s’abstient, en
toutes circonstances, de tout agissement contraire à l’honneur et à la probité.
Impartialité
Dans l’exercice de ses missions, le commissaire aux comptes conserve en toutes circonstances
une attitude impartiale. Il fonde ses conclusions et ses jugements sur une analyse objective de
l’ensemble des données dont il a connaissance, sans préjugé ni parti pris. Il évite toute
situation qui l’exposerait à des influences susceptibles de porter atteinte à son impartialité.
Indépendance
Le commissaire aux comptes doit être indépendant de la personne ou de l’entité dont il est
appelé à certifier les comptes. L’indépendance du commissaire aux comptes se caractérise
notamment par l’exercice en toute liberté, en réalité et en apparence, des pouvoirs et des
compétences qui lui sont conférés par la loi.
Conflit d’intérêts
Le commissaire aux comptes évite toute situation de conflit d’intérêts. Tant à l’occasion qu’en
dehors de l’exercice de sa mission, le commissaire aux comptes évite de se placer dans une
situation qui compromettrait son indépendance à l’égard de la personne ou de l’entité dont il
est appelé à certifier les comptes ou qui pourrait être perçue comme de nature à compromettre
l’exercice impartial de cette mission.
Compétence
Le commissaire aux comptes doit posséder les connaissances théoriques et pratiques
nécessaires à l’exercice de ses missions. Il maintient un niveau élevé de compétence,
notamment par la mise à jour régulière de ses connaissances et la participation à des actions
de formation.
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Le commissaire aux comptes veille à ce que ses collaborateurs disposent des compétences
appropriées à la bonne exécution des tâches qu’il leur confie et à ce qu’ils reçoivent et
maintiennent un niveau de formation approprié.
Lorsqu’il n’a pas les compétences requises pour réaliser lui-même certains contrôles
indispensables à l’exercice de sa mission, le commissaire aux comptes fait appel à des experts
indépendants de la personne ou de l’entité pour les comptes de laquelle leur concours est
requis.
Discrétion
Le commissaire aux comptes respecte le secret professionnel auquel la loi le soumet. Il fait
preuve de prudence et de discrétion dans l’utilisation des informations qui concernent des
personnes ou entités à l’égard desquelles il n’a pas de mission légale. Il ne communique les
informations qu’il détient qu’aux personnes légalement qualifiées pour en connaître.
Confraternité
Dans le respect des obligations de la mission de contrôle légal, les commissaires aux comptes
entretiennent entre eux des rapports de confraternité. Ils se gardent de tout acte ou propos
déloyal à l’égard d’un confrère ou susceptible de ternir l’image de la profession. Ils
s’efforcent de résoudre à l’amiable leurs différends professionnels. Si nécessaire, ils recourent
à la conciliation du président de leur compagnie régionale ou, s’ils appartiennent à des
compagnies régionales distinctes, des présidents de leur compagnie respective.
Le Mali, pays de la sous-région ouest africaine, n’échappe pas à cette innovation. L’on assiste
à la mise en œuvre de nouveaux produits monétiques notamment la carte prépayée, le transfert
et le versement sur GAB, et surtout l’accessibilité des services bancaires depuis son
Smartphone.
Malgré, les crises que le pays traverse depuis 2012, les banques ont su, et continuent à évaluer
et améliorer leurs capacités d’adaptation à l’environnement agité, maîtrisé leur gestion et
rationaliser l’utilisation des ressources, de nature rare, dont elles disposent. Les
immobilisations se présentent donc l’ensemble des biens durables détenus par une entreprise
sur plus d’un exercice comptable et qui ne sont pas destinés à la revente. D’où intérêt de ces
biens qui représentent des investissements engagés afin de développer le potentiel productif
de l’entreprise. Il joue donc un rôle dans le patrimoine de la banque.
A cet égard, la banque, doit mettre en place un système capable de produire des informations,
de les analyser et leurs suivies non seulement d’une façon rétrospective (codification et suivie
à court et à long terme) mais également de façons perceptives (planification et objectifs à
court terne et à long terme)
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DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
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Chapitre I : Le commissariat aux comptes dans les entreprises
Section 1 : Généralité sur le Commissariat aux comptes dans les entreprises
I. Encadrement du CAC
Le commissariat aux comptes est une mission d’audit à caractère légal imposée par les lois sur
les sociétés. Le commissaire aux comptes (CAC) est un observateur indépendant, qui ne peut
en aucun cas être impliqué dans la gestion des entreprises qu’il audite. Si la plupart du temps
le CAC est expert-comptable, son obligation d’indépendance lui interdit d’exercer les deux
fonctions pour une même société. Il a pour mission permanente de certifier la régularité et la
sincérité des comptes annuels des sociétés qu’il contrôle. Il vérifie et garantit que les comptes
annuels sont l’image sincère et fidèle du patrimoine de l’entité, de sa situation financière et de
son résultat. Il a pour obligation de mentionner toute anomalie significative ou irrégularité
qu’il découvre aux dirigeants de la société et aux actionnaires. La mission doit être exercée
dans le strict respect des règles déontologiques et légales en matière d’indépendance et
d’incompatibilités. En fin de mission, le CAC rédige un rapport sur les comptes annuels dans
lequel il présente ses conclusions à l’assemblée générale de la société.
En cas de certification assortie de réserves, les commissaires aux comptes doivent adresser un
rapport circonstancié à la Commission Bancaire de l’UMOA. Des rapports spécifiques sont
produits par les commissaires aux comptes. Il s’agit du rapport sur l’évaluation des cinquante
(50) plus gros risques en application du dispositif des accords de classement et du rapport sur
l’évaluation du contrôle interne, faisant ressortir leurs constats à l’issue de l’examen de
chacun des domaines suivants : organisation interne, fonctionnement des organes sociaux,
exercice du contrôle interne, qualité du système d’information et comptable, gestion et qualité
des risques, et le respect de la réglementation prudentielle. En outre, les rapports spéciaux
prévus par le droit des sociétés commerciales sont à produire.
En outre Le commissaire aux comptes est tenu à la mise en œuvre d’une obligation de
moyens. Il doit par ailleurs intervenir personnellement dans la mission. Enfin, celle-ci a un
caractère permanent.
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3 NATURES
O b ligati o n d e m oye n s
M issio n p erm an en te
In te rve n ti o n
p e rso n n elle
Cependant il a pour obligation de mentionner toute anomalie significative ou irrégularité qu’il
découvre aux dirigeants de la société et aux actionnaires. La mission doit être exercée dans le
strict respect des règles déontologiques et légales en matière d’indépendance et
d’incompatibilités. En fin de mission, le CAC rédige un rapport sur les comptes annuels dans
lequel il présente ses conclusions à l’assemblée générale de la société.
a. Démarche d’audit
Procédures d'audit : ensemble des travaux réalisés au cours de l’audit afin de collecter les
éléments permettant d'aboutir à des conclusions à partir desquelles le commissaire aux
comptes fonde son opinion.
Les sources
- Personnes
- Objets physiques
- Documentation
- Déroulement réel des opérations
- Indicateurs de mesure
- Logiciels, bases de données…
Acceptation de la mission
Elle marque la première rencontre avec le dirigeant et d’échanger sur les modalités
d’intervention :
- Modalités adaptées à l’entité,
- Calendrier et honoraires,
- Lettre de mission obligatoire lors du premier exercice, recommandée si les conditions
changent.
Examen
Elle est relative à l’exécution du programme de travail avec la mise en œuvre des procédures
d’audit, l’examen des évènements postérieurs, la lettre d'affirmation, la revue de la
documentation d'audit :
Analyse et détection des anomalies significatives dans les comptes,
Investigation par sondages,
Remarques sur les points à améliorer et demandes d’ajustements,
Échange avec le dirigeant,
Vérification des ajustements demandés,
Validation des comptes,
Revue de la documentation.
Rapport et communication
Elle est marquée par la restitution des travaux, la production des rapports (rapport de
synthèse, lettre de recommandations sur le contrôle interne, rapport article 715 de
l'AUSCGIE, rapport général, rapport spécial, attestation sur les plus gros salaires) la
présentation du rapport de synthèse à l’assemblée générale.
24
Section 2 : Étapes clés de la mission d’audit
ACCEPTATION ET MAINTIEN DE LA
MISSION
IDENTIFICATION ET EVALUATION
DU RAS
25
FINALISATION
I. Acceptation et maintien de la mission
Avant d'accepter une mission, l'auditeur apprécie la possibilité d'effectuer la mission, il doit
également respecter certaines règles déontologiques et professionnelles. En outre, il doit
examiner périodiquement si des événements ne remettent en cause l'objet de sa mission.
Pour apprécier la possibilité d'effectuer une mission, l'auditeur doit avoir une connaissance
suffisante des particularités de l'entreprise, de ses risques généraux, de ses synthèses
significatifs.
· La mission est elle réalisable compte tenu des possibilités de personnel, des délais, des
compétences techniques particuliers ?
· Les risques sont ils acceptables pour le commissaire aux comptes compte tenu de certains
éléments : refus de la direction de l'application de certaines diligences jugées nécessaires,
paiement d'honoraires insuffisants, confrère ayant démissionné pour entrave à sa mission,
désaccord sur des options prises par la direction ?
La démarche d'audit est une démarche à la fois spécifique et itérative : spécifique en ce sens
qu'elle nécessite une connaissance minimale de l'entreprise à auditer et itérative parce qu'elle
sera précisé et complétée au fur et à mesure que seront obtenus les conclusions des premiers
travaux. Ainsi, l'analyse préliminaire de l'entreprise auditée permet d'identifier les principales
composantes organisationnelles de l'entité auditée et les risques pouvant être détectés a priori.
Cette étape est effectuée par l'intermédiaire d'entretiens avec les dirigeants, de l'étude de la
documentation interne de l'entreprise (manuels de procédure, organigrammes, notes de
services, etc.), de la revue des comptes annuels des dernières exercices et de la recherche de
documentation externe sur l'entreprise et son secteur d'activité.
Cela peut aller d'un simple entretien avec le dirigeant pour une petite entreprise jusqu'à une
recherche plus approfondie d'informations.
En outre, l'auditeur doit également prendre une connaissance suffisante des marchés où
intervient l'entreprise et de l'évolution générale de celle-ci. .
Ajoutant que la norme ISA 310 « connaissance des activités de l'entité » précise que « la
connaissance des activités de l'entités constitue un cadre de référence permettant à l'auditeur
d'exercer son jugement de professionnel ».
b. En pratique
27
2. Acceptation / Maintien de la mission
L’acceptation et le maintien de la mission ne souffrent aucune exception dans leur
application. Autrement dit, cette règle est obligatoire :
• quelle que soit la nature de la mission,
• quelle que soit la périodicité ou la régularité de la mission,
• quel que soit le montant des honoraires,
• quel que soit le client ou son activité,
• quelle que soit la modalité d’exercice retenue par le professionnel.
En outre, des précisions sont apportées pour certaines missions à travers des normes
spécifiques.
a. Acceptation
En raison des risques liés inévitablement à toute relation d'affaires, mais aussi et surtout
en raison des responsabilités professionnelles attachées aux travaux du professionnel, il
est indispensable que ce dernier soit attentif aux critères d'acceptation d'une nouvelle
mission.
b. Maintien
28
3. Lettre de mission
La décision d’accepter une mission est confirmée par la lettre de mission.
Dans ce contexte, la commission juridique du CSOEC ( Conseil supérieure de l’ordre des
experts comptables ) a précisé que les lettres de mission sont revêtues :
• pour les missions de tenue, de révision et d’attestation de comptes (notamment missions de
présentation, d’examen limité, d’audit et de compilation):
- de la signature personnelle du professionnel de l’expertise comptable
- et du visa ou de la signature sociale si le professionnel n’en est pas délégataire.
• pour les autres missions :
- de la signature du responsable de la mission, qui n’est pas
nécessairement inscrit à l’OEC (Ordre des experts comptables),
- et du visa ou de la signature sociale si le responsable de la mission n’en est pas délégataire.
Dans tous les cas, la décision finale doit être en conformité avec la procédure d’acceptation
définie par la structure d’exercice professionnel.
29
II. Identification et évolution du RAS (Risque d’Anomalies
Significatives)
1. Description des procédures
Les principales procédures d’audit sont les suivantes :
Il est évident qu’une pièce externe aura une force probante plus importante qu’une pièce
interne. En effet, il est plus facile de « contrefaire » un document interne qu’externe, par
exemple.
b. Observation physique
Cette procédure consiste à contrôler de manière visuelle l’existence d’un actif. C’est un
moyen très efficace de contrôle mais il ne peut s’appliquer à tous types d’actifs. Il
concerne principalement les actifs matériels et les stocks.
c. Confirmation directe
Cette procédure permet de demander aux tiers de l’entreprise auditée, par exemple un
client, un fournisseur, une banque ou un avocat de confirmer/donner directement au
commissaire aux comptes une information.
L’avantage de cette procédure est qu’elle permet d’avoir des informations avec une forte
force probante et qu’elle est simple à mettre en œuvre. L’inconvénient principal est que
le commissaire aux comptes est dépendant du taux de réponse obtenu. Si ce dernier n’est
30
pas satisfaisant, il faudra qu’il mette en œuvre des procédures alternatives (prises au
choix dans les autres procédures détaillées ici).
d. Examen analytique
L'examen analytique, parfois appelé revue analytique, a pour objet des comparaisons
entre les données des comptes annuels et des données :
- antérieures ;
- postérieures et prévisionnelles ;
- d'entreprises similaires.
Ces comparaisons permettent une analyse de la tendance que prend la société. On peut
ainsi détecter des anomalies si la tendance qu’impliquent les chiffres n’est pas cohérente
avec la réalité.
L’auditeur utilise cette technique à différents stades de sa mission, qu’il soit en phase de
découverte, de contrôle des comptes ou de conclusion.
L’avantage de cette technique est qu’elle permet de voir les tendances globales et donc de
prendre de la hauteur. L’inconvénient est que le caractère inhabituel d’une variation
dépend de la pertinence de la donnée utilisée pour la comparaison.
e. Sondage
Le sondage est une technique très fortement utilisée dans une mission d’audit. En effet, le
commissaire aux comptes n’a qu’une obligation de moyen. Il en découle qu’il n’a pas à
vérifier l’exhaustivité des comptes annuels, ni à y rechercher toutes les inexactitudes ou
irrégularités. L’objectif du CAC est d’obtenir une assurance raisonnable que les comptes
audités sont réguliers et sincères.
L’avantage de cette procédure d’audit est qu’elle est applicable à tous types de situation.
L’inconvénient est que les conclusions dépendent fortement de l’échantillon sélectionné. S’il
n’est pas représentatif de la population étudiée, la non détection d’une anomalie significative
est possible.
31
Ils existent plusieurs catégories de risques tels que :
b- Financiers
Risque de liquidité et de financement
Risque de taux d'Intérêt
Risque de contrepartie
Risque de change
Risque sur les actions de la société
Risque de rachat (OPE, OPA)
Risque de paiement, de non-paiement
Risque de perte, perte d'exploitation, non maîtrise des coûts
Risque de répartition des bénéfices (opérationnels, financiers, exceptionnels)
Risque de dommages, de frais de contentieux, de justice
c- Opérationnels, de marché
32
Risque de non-anticipation
Risque liés aux conditions climatiques
Risque de saisonnalité
Risque de répartition
Risque de non-conformité des produits (invendus, retour, rappel)
g- Environnemental et sanitaire
33
Risque d'absence, d'anticipation, de non-maitrise sanitaire, en interne et externe, de
prolifération, de propagation, de maladies, d'incapacité de travail, de mortalité
Risque production, stockage, à la circulation, d'utilisation, etc.
Risque de non-réglementation, de "blancs" réglementaires ;
Risque de gestion réglementaire, des contraintes, de non conformité
Risque de méconnaissance des techniques, de réglementation, ..
Risque de compétences : d'incompétences, d'incapacités, de formation, de non-maîtrise, de
maîtrise des solutions, des «premiers gestes»
Risque de non-application des réglementations, des procédures, des consignes
Risque de dispositif de contrôle (absence, non-réalisation, ...)
Risque de mise en cause
Risques civil et pénal
Chacune de ces catégories comprend à titre général le risque d'appréhension, de détection,
de non suivi, de suivi insuffisant, d'absence d'anticipation, de non-réaction ou de retard dans
l'application des mesures idoines, correctrices, mettant fin à leur survenance.
Et celui lié aux divergences sur les moyens et mesures à prendre, les délais, les conditions de
mise en oeuvre, aux luttes d'influence, d'intérêt, etc.
Un système est efficace dès lors qu’il répond aux objectifs pour lesquels il a été conçu et mis
en œuvre.
Ainsi, le système de gestion des risques et le processus de contrôle interne doivent fonctionner
de manière imbriquée et coordonnée pour atteindre l’objectif de maîtrise des risques qui leur
ai assigné.
L’ensemble du dispositif doit être adapté aux caractéristiques propres de chaque entités.
Néanmoins, quelle que soit l’organisation considérée, la mise en œuvre des 15 pratiques
suivantes pourrait garantir l’efficacité du système :
Politique et stratégie
1. L’appétence aux risques est définie par le conseil ;
2. Les responsabilités en matière de gestion des risques (y compris problématiques de
délégation) sont clairement définies et diffusées au sein de l’entité ;
Analyse de l’opposition aux risques
3. Le recensement des événements potentiels susceptibles d’avoir un impact sur les
objectifs de la société est réalisée de manière exhaustive et l’univers des risques est
régulièrement mis à jour ;
4. Les événements négatifs (internes et externes) pouvant générer des risques sont
analysés ;
Évaluation des risques
5. Les risques et leurs incidences potentielles sont évalués ;
6. Les réponses aux risques sont élaborés
34
7. Les risques résiduels sont analysés en lien avec le niveau de risque acceptable tel que
défini par le conseil ;
Activités de contrôle
8. Les activités de contrôle sont mises en œuvre dans chaque processus de
l’organisation ;
9. Les activités de contrôle font l’objet d’une évaluation ou auto-évaluation ;
10. Les activités de contrôle sont supervisées par des fonctions de surveillance ;
11. L’évaluation des activités de contrôle fait l’objet d’une revue indépendante
Pilotage
12. Des indicateurs clés de performance relatifs au dispositif de gestion de risques sont
définis et suivis ;
13. Les plans de remédiation font l’objet d’un suivie documenté ;
14. Les incidents avérés sont recensés et analysés ;
15. Les objectifs et la stratégie du dispositif sont régulièrement mis à jour.
In fine, suivre l’efficacité d’un système revient à suivre le niveau de réalisation de ses objets.
Cela suppose qu’il en existe une mesure, une évaluation.
Le risque d'audit est alors l'ensemble des erreurs pouvant exister dans les états financiers et
pouvant émaner de ces trois composantes, de l'une ou de l'autre ou des trois en même temps.
35
III. Conception et mise en œuvre des procédures d’audit
Nous ne devons perdre à l'esprit que l'objectif est d'isoler les comptes pour les
quels la probabilité d'erreurs significatives subsistant dans les comptes est grande.
36
· Le volume des transactions : les comptes significatifs ont un volume de
transactions élevé. En effet plus le nombre d'opérations est grand plus la
probabilité que des erreurs décelées soient significatives est grande.
Les comptes significatifs sélectionnés sont ceux qui présentent un fort risque
potentiel d'erreur. C’est pourquoi les sources d’informations pouvant l’affecter
doivent faire l’objet d’une grande vigilance.
4. ●Plan de mission
Le plan de mission décrit l'approche générale des travaux, qui comprend notamment :
- l'étendue, le calendrier et l'orientation des travaux ;
- le ou les seuils de signification retenus, et
- les lignes directrices nécessaires à la préparation du programme de travail.
Le programme de travail permet de définir le travail de l’auditeur pour obtenir une preuve de
qualité. Déterminer les techniques d’audit appropriées et décrire la nature des tests à mettre en
œuvre. Il est à déterminer et à peaufiner par rapport à 6 axes :
- Les documents contractuels
- Le planning de travail
- Le fil conducteur
- Le questionnaire de contrôle interne
- La suivie du travail
- La documentation
2. Tests de validité :
37
Il existe plusieurs types de tests de validité, tel que :
- L’observation physique
- La confirmation
- Les tests d’échantillons représentatifs
- L’examen analytique
- Les tests d’éléments-clés
V. Finalisation
1. Contrôle de l’annexe
L’annexe comptable est un document dont l’objectif est d’apporter de l’information et d’aider
à la compréhension du compte de résultat et du bilan comptable d’une entreprise.
Il doit donc être produit annuellement par les entreprises commerçantes en
complément du bilan et du compte de résultat.
Les informations qui figurent dans l’annexe comptable peuvent être classées en 2 catégories :
L’annexe comptable de base (nous ne parlerons pas ici des annexes comptables simplifiées et
abrégées) doit obligatoirement contenir les informations suivantes :
Voici donc la liste des informations à mentionner obligatoirement dans l’annexe comptable.
38
2. Vérifications spécifiques
Le commissaire au compte de par la loi a des obligations de vérification spécifique et selon le
cas, à des obligations d’informations spécifiques : ces obligations sont strictement délimitées
par les dispositions légales.
Les obligations de contrôle et d’informations prévues par la loi sont les suivantes :
- Conventions réglementés
- Actions des administrateurs
- Égalité entre actionnaires
- Rapport de gestion
- Documents adressés aux actionnaires
- Acquisition d’une filiale, prise de participation et de contrôle
3. Revue des évènements postérieurs
Entre la date de clôture de l'exercice et la date d'approbation des comptes, le commissaire aux
comptes peut identifier des événements qui doivent faire l'objet d'un traitement comptable ou
d'une information à l'organe appelé à statuer sur les comptes. Ces événements sont qualifiés
d'« événements postérieurs ».
Les référentiels comptables applicables définissent les événements postérieurs qui doivent
faire l'objet d'un traitement comptable.
Ce sont les événements survenus entre la date de clôture de l'exercice et la date d'arrêté des
comptes :
qui ont un lien direct avec des situations qui existaient à la date de clôture de l'exercice
et doivent donner lieu à un enregistrement comptable ;
ou qui doivent faire l'objet d'une information dans l'annexe.
Au-delà de la date d'arrêté des comptes, aucun traitement comptable des événements
postérieurs n'est prévu.
Le commissaire aux comptes collecte les éléments suffisants et appropriés lui permettant
d'identifier les événements postérieurs.
Pour ce faire, le commissaire aux comptes peut notamment :
prendre connaissance des procédures mises en place par la direction pour identifier ces
événements ;
consulter les procès-verbaux ou les comptes rendus des réunions tenues par l'organe
délibérant et par les organes mentionnés à l'article L. 823-16 du code de
commerce après la date de clôture de l'exercice ;
prendre connaissance, le cas échéant, des dernières situations intermédiaires et des
derniers documents prévisionnels établis par l'entité ;
s'enquérir auprès des personnes compétentes de l'entité de l'évolution des procès,
contentieux et litiges depuis ses derniers contrôles ;
s'enquérir auprès de la direction de sa connaissance de la survenance d'événements
postérieurs.
39
4. Conventions réglementées
Ce type de convention est passé entre la société et une personne morale ou physique qui
appartient également à cette société, et qui ne sont ni interdites ni courantes. Elles sont
soumises à une procédure de contrôle particulière, et concernent certaines personnes bien
déterminées.
Les conventions réglementées concernent les actes passés entre une entité (société ou
association) et l’une des personnes suivantes :
La rémunération du dirigeant
Dans le cas où l’entité achète un bien ou conclut un bail concernant un bien possédé par
le dirigeant de ladite entité, cela doit faire l’objet d’une convention réglementée. De
même, si la société ou l’association vend un bien à un dirigeant ou associé dans des
conditions anormales (à vil prix, par exemple), l’acte est soumis à une procédure de
contrôle.
La création d’un compte courant au profit d’un dirigeant ou d’un associé, et qui n’est pas
prévu dans les statuts, constitue une convention réglementée. L’abandon de créance en
compte courant entre un titulaire et la société représente également une convention
réglementée.
40
5. Communication avec le gouvernement d’entreprise
L'auditeur doit communiquer par écrit aux personnes constituant le gouvernement d'entreprise
au sujet de l’indépendance de l'auditeur lorsque cela est requis.
Calendrier des communications
L'auditeur doit communiquer en temps opportun avec les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise.
Caractère approprié du processus de communication
L'auditeur doit évaluer si le échange réciproque avec les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise a été adéquat pour les besoins de l'audit. Dans la négative, il
doit évaluer l'impact, le cas échéant, sur son évaluation des risques d'anomalies
significatives et sa capacité de recueillir des éléments suffisants et appropriés, et prendre
les mesures appropriées.
Documentation
Lorsque des éléments devant être communiqués en application de la présente Norme ISA le
sont verbalement, l'auditeur doit les consigner dans sa documentation d’audit, avec la date et
la liste des personnes auxquelles ils ont été communiqués. Lorsque des éléments ont été
communiqués par écrit, l’auditeur doit conserver une copie de cette communication comme
faisant partie de la documentation d'audit.
6. Conclusion de l’audit et émission de l’opinion
Pour formuler une conclusion, l’auditeur évalue, selon son jugement professionnel, le
caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus. Il évalue également le
caractère significatif,
des constatations en fonction de l’objectif d’audit. La conclusion ne devrait pas être un
résumé des constatations, mais plutôt une conclusion claire par rapport à l’objectif d’audit.
41
une conclusion non modifiée (favorable) (« oui »);
une conclusion avec réserve (« oui, mais » ou « non, mais »);
une conclusion défavorable (« non »);
une impossibilité d’exprimer une conclusion (lorsque l’équipe d’audit n’a pas pu
obtenir des éléments probants suffisants et appropriés pour exprimer une conclusion).
L’équipe d’audit doit communiquer clairement le type de conclusion dans le rapport d’audit.
Elle doit aussi poser un jugement professionnel lorsqu’elle formule une conclusion.
42
1. PRESENTATION GENERALE ET AUTRES INFORMATIONS
Dénomination sociale :MALI SOLUTIONS NUMERIQUES
Nature de l’activité : Production et commercialisation de passeport
Date de clôture : 31/12/2020
Dirigeant : Boumendil Daniel, X ans d’expérience dans le métier
43
demandes, jusqu’à la fabrication, personnalisation et distribution des passeports. La mise en
place de sa solution Identity Management System (IDMS) permet à OT de renforcer sa
position de leader mondial sur le marché des solutions d’identification à haute sécurité.
La République du Mali propose à ses citoyens la possibilité de s’identifier et de voyager en
toute sécurité. Le nouveau passeport électronique malien est doté des dernières innovations en
matière de sûreté et comporte dorénavant les empreintes digitales, permettant d’accroître le
niveau de sécurité du passeport. Fort de son expertise, OT améliore la qualité du processus
d’émission des passeports et la vérification biométrique lors des collectes d’informations et
des contrôles aux frontières, tout en assurant la qualité du service apporté aux citoyens
maliens : praticité des moyens de paiement, rapidité du processus d’obtention du passeport
avec des délais pouvant atteindre moins de 24h.
Ainsi, la République du Mali intègre le groupe des pays les plus avancés sur le plan de la
sécurité des documents de voyage et permet de faciliter la mobilité de ses citoyens.
1.2 Particularités réglementaires et sectorielles
La confection de passeports sécurisés, modernes et fiables.
1.3 Marché
Mali Solutions Numériques est la seule structure qui fait la fabrication, production,
personnalisation du passeport sur le territoire malien.
1.4 Description du système d’information
La société Mali Solutions Numériques utilise plusieurs logiciels et applications dans son
système d’information. Parmi ces logiciels nous avons :
• SIDES, qui permet de faire la saisie des dossiers dans les machines ;
• AFIS, qui fait le traitement et vérification des informations d’identité ;
• IDMS, le logiciel du groupe qui sert de pont entre ses différentes applications ;
• Le système perso ou système one, qui permet de faire la personnalisation du passeport ;
• Et enfin le serveur SFTP qui fait la collecte auprès des banques et d’E-voucher (BMS,
ECOBANK et HAPPYDOO).
Elle utilise également dans sa comptabilité le logiciel SAGE acquis au cours de l’’exercice
2016. Ce logiciel est utilisé par le sous-traitant (Assistance comptable) dans la saisie des
opérations comptable.
Les principaux logiciels recensés sont :
▪ Logiciel de comptabilité : @LogicielComptabilite
▪ Gestion commerciale : @GestionCommerciale
▪ Paye : @Paye
▪ Immobilisations : @Immobilisation
44
Se référer à la rubrique informatique (« Info ») du dossier de contrôle interne.
1.5 Localisation
Direction Nationale de la Police ACI 2000 BAMAKO République du Mali — BAMAKO
@CommentaireLocalisation
1.6 Personnes à contacter
Hamet MBENGUE — DAF.
@CommentairePersonneContact
2. DEFINITION DE LA MISSION
2.1 Nature de la mission
Mission légale de commissariat aux comptes.
@NatureDeLaMission
2.2 Titulaires, mandat et échéance
▪ Titulaire : Le cabinet SEC DIARRA a été nommé lors de l’AGO de 2013 pour 6
exercices jusqu’aux comptes clos le 31 décembre 2019. Le mandat a été renouvelé lors de
l’AGO de 2019 pour six ans jusqu’aux comptes clos le 31 décembre 2025.
Le signataire du mandat est Harouna DRAME.
45
Détails d’Achats
(Lire
commentaire ci-
( "+" = débiteur | "-" = créditeur) dessous)
Critères
Achats d'analyse : 32 170 636 20%
N° Compte Solde Solde Ecart % Ref
jeudi mercredi
T_Debut
ACHAT DE MATIERES 630 923 64 523 484 45
602217 PREMIERES LAMINAT 8 1 107 439 197 20,52%
602549 TRANSPORT SUR ACHAT 84 665 212 45 912 800 38 752 412 84,40%
-
VARIATION STOCK DE MATIERE 212 515 16
603217 PREM PP 8 -10 329 739 -202 185 429 1957,31%
FOURNITURE MATIERE
604120 CONSOMMABLE 47 368 666 39 934 308 7 434 358 18,62%
ACHAT DE PRODUIT
604320 D'ENTRETIEN 25 150 0 25 150 Nouveau
46
604717 FOURNITURE DE BUREAU 7 220 000 2 235 000 4 985 000 223,04%
605020 AUTRES ACHATS 35 046 305 36 585 240 -1 538 935 -4,21%
605111 EAU 18 808 106 14 205 988 4 602 118 32,40%
605235 ELECTRICITE 66 444 828 38 056 988 28 387 840 74,59%
605346 ACHAT DE CARBURANT 6 957 531 15 634 760 -8 677 229 -55,50%
FOURNITURE DE BUREAU NON
605520 STOCABLE 21 435 992 15 139 826 6 296 166 41,59%
ACHAT DE PRESTATION MISE A 362 239 40 263 933 36
605718 DISPOSIT 5 7 98 306 038 37,25%
ACHAT DE
605827 PEINTURE.TRAVAUX/BATIMENT 3 734 850 3 554 250 180 600 5,08%
T_Fin
1 072 354 988 347 23
525 9 84 007 286
Remises sur
Achats
N° Compte Solde aa Solde aa Ecart % Ref
T_Debut
T_Fin
0 0 0
Conclusion :
Nous n'avons pas pu disposer des preuves de la réalisation effective des
prestations facturées pour les rémunérations
d'intermédiaires et de conseil et des achats d'études et
de prestations
Nous avons constaté l’absence de facture, bordereau de livraison
et attestation de service fait pour certains achats.
47
Frais Généraux
(Lire
commentaire ci-
dessous)
Critères
( "+" = débiteur | "-" = créditeur) d'analyse : 67 152 980 20%
N° Compte Solde 2020 Solde 2020 Ecart % Ref
T_Debut N° compte 60
ACHAT DE MATIERES 630 923 64
602217 PREMIERES LAMINAT 8 523 484 451 107 439 197 20,52%
602549 TRANSPORT SUR ACHAT 84 665 212 45 912 800 38 752 412 84,40%
-
VARIATION STOCK DE MATIERE 212 515 16
603217 PREM PP 8 -10 329 739 -202 185 429 1957,31%
FOURNITURE MATIERE
604120 CONSOMMABLE 47 368 666 39 934 308 7 434 358 18,62%
ACHAT DE PRODUIT
604320 D'ENTRETIEN 25 150 0 25 150 Nouveau
604717 FOURNITURE DE BUREAU 7 220 000 2 235 000 4 985 000 223,04%
605020 AUTRES ACHATS 35 046 305 36 585 240 -1 538 935 -4,21%
605111 EAU 18 808 106 14 205 988 4 602 118 32,40%
605235 ELECTRICITE 66 444 828 38 056 988 28 387 840 74,59%
605346 ACHAT DE CARBURANT 6 957 531 15 634 760 -8 677 229 -55,50%
48
FOURNITURE DE BUREAU NON
605520 STOCABLE 21 435 992 15 139 826 6 296 166 41,59%
ACHAT DE PRESTATION MISE A 362 239 40
605718 DISPOSIT 5 263 933 367 98 306 038 37,25%
ACHAT DE
605827 PEINTURE.TRAVAUX/BATIMENT 3 734 850 3 554 250 180 600 5,08%
T_Fin
1 072 354
525 988 347 239 84 007 286
49
638356 RESTAURATION 9 077 588 6 979 703 2 097 885 30,06%
638455 HEBERGEMENT 4 128 749 2 164 000 1 964 749 90,79%
T_Fin
1 103 546
374 850 345 982 253 200 392
Conclusio
n:
Nous avons constaté l'absence de bordereau de livraison et
attestation de service fait pour certains achats.
Nous avons constaté que la facture n°1223 a été comptabilisée pour un
montant erroné soit F CFA 1 637 010 au lieu F CFA 1 698 173
50
Fournisseurs
Fournisseurs
T_Debut
476000 CHARGE CONSTATE D'AVANCE -76 457 515,00 -82 005 833,00 5 548 318,00
T_Fin
-76 457 515,00 -82 005 833,00 5 548 318,00
Total Actif 76 457 515,00 82 005 833,00
Total Passif 0,00 0,00
51
31/12/2020 30/09/2020 Ref
T_Debut
T_Fin
0,00 0,00
Conclusion
:
Le rapprochement entre le solde confirmé par IDEMIA et le solde balance a fait ressortir
un écart de F CFA 43 069 453.
F
P
52
Fournisseur 2021
Fournisseurs FNP
OBJECTIFS
:
Extract :
TV
N° cpte Libellé TTC A HT Facture Ref
T_Debut
0,0 2 500 000,
40810000 FNP FACT TELEPHONE DEC 20 2 500 000,00 0 00
0,0 3 800 000,
40810000 FNP FACT INTERNET DEC 20 3 800 000,00 0 00
0,0 3 500 000,
40810000 FNP FACT EDM SA DEC 20 3 500 000,00 0 00
0,0 200 000,0
40810000 FNP FACT SOMAGEP SA DEC 20 200 000,00 0 0
0,0 100 000,0
40810000 FNP FACT MALITEL SA DEC 20 100 000,00 0 0
0,0 240 000,0
40810000 FNP FACT CARREFOUR DEC 20 240 000,00 0 0
0,0 1 200 000,
40810000 FNP FACT TOTAL MALI DEC 2020 1 200 000,00 0 00
0,0 2 875 000,
40810000 FNP SECURICOM DEC 2 875 000,00 0 00
0,0
0 0,00
0,0
0 0,00
0,0
0 0,00
T_Fin
0,0 14 415 00
14 415 000,00 0 0,00
53
Ecart
N N-1 N/N-1
14 415 00
En compte : 14 415 000,00 0,00
Ecart : 0,00
Montant TTC % contrôlé : 100%
Conclusion :
Nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives sur ce
poste
54